Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur): 46.

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TE018110
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"TE018110 (Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014]: 46.)", Thesaurus exemplorum medii aevi, https://thema.huma-num.fr/exempla/TE018110 (accessed 2024-03-29).« TE018110 (Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014]: 46.) », Thesaurus exemplorum medii aevi, https://thema.huma-num.fr/exempla/TE018110 (consulté 2024-03-29)."TE018110 (Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014]: 46.)", Thesaurus exemplorum medii aevi, https://thema.huma-num.fr/exempla/TE018110 (zugegriffen 2024-03-29)."TE018110 (Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014]: 46.)", Thesaurus exemplorum medii aevi, https://thema.huma-num.fr/exempla/TE018110 (consultato 2024-03-29)."TE018110 (Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014]: 46.)", Thesaurus exemplorum medii aevi, https://thema.huma-num.fr/exempla/TE018110 (accedido 2024-03-29).

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Kamo no Chomei
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(Fr.) LA CRUE DE L’IRUMA-GAWA AU PAYS DE MUSASHI.– Au pays de Musashi, une haute digue a été construite pour retenir les eaux de la rivière Iruma-Gawa. Kanju, le notable du lieu vit là, au milieu des champs et des rizières, et de nombreuses maisons. Or une année, les pluies du cinquième mois ayant duré des jours et des jours, la rivière se gonfle dangereusement. Mais tous ont confiance en cette digue qui résiste depuis des années. Mais une nuit, Kanju et tous ceux qui dorment chez lui sont réveillés par un grondement épouvantable. Un valet ouvre la porte et tous découvrent l’eau qui recouvre une demi-douzaine d’arpents et qui continue de monter inexorablement. Toute la maisonnée se réfugie alors sur les traverses et les chevrons des poutres, et pousse de grands cris. Alors que Kanju et son valet montent sur la poutre faîtière, la maison vacille et la base des piliers cède, et est emportée. Et la maison se dirige vers l’embouchure du fleuve. Le valet dit que leur situation est désespérée, car la mer est proche, et la maison sera disloquée par les vagues. Il dit qu’il vaut mieux prendre le risque de se jeter à l’eau et de nager pour trouver des eaux moins profondes. A ces mots, les enfants et les femmes de la maisonnée se mettent à hurler, suppliant Kanju de ne pas les abandonner. Mais Kanju, le cœur serré, pense qu’il ne peut rien pour eux, et décide de tenter de sauver sa propre vie. Kanju et son valet nagent pendant quelque temps en s’interpellant, puis ils perdent contact, et Kanju se retrouve seul à nager, s’abandonnant au courant. A bout de forces, et pensant mourir, il tourne ses pensées vers les dieux et les bouddhas. Il se demande quel péché il a commis pour connaître pareille épreuve. Il atteint des roseaux que le courant n’a pas arrachés. Il tente de reprendre des forces quand il sent quelque chose qui entoure son corps. Ce sont de gros serpents qui, emportés par le courant sont venus s’accrocher au roseau en s’attachant les uns aux autres. Enserré dans les nœuds des serpents, Kanju est pris de dégoût et pense vivre les souffrances de l’enfer. Mais, peut-être grâce au secours de quelque dieu ou bouddha, il réussit à se débarrasser des serpents, et retrouve des forces. Il finit péniblement par toucher terre. Il trouve un bateau et rejoint la grève où l’attend un spectacle désolant. Les maisons sont détruites et éparpillées comme des bâtonnets à compter, les morts, gens et bêtes gisent sur le rivage, dont les dix-sept membres de la maisonnée de Kanju. Nul n’a survécu. Il se rend à sa demeure, tous les bâtiments, tous ses biens, ses employés, tout a disparu en l’espace d’une nuit. Le seul rescapé de sa maisonnée est le valet qui rejoint son maître le lendemain. Ainsi face à de telles catastrophes, notre corps est fragile.

ReferencesRéférencesReferenzenRiferimentiReferencias

TranslationsTraductionsÜbersetzungenTraduzioniTraducciones:
  • Kamo Chômei, 2004. Récits de l'éveil du coeur (Hosshinshû), Jacqueline Pigeot (trad.), Paris, le Bruit du temps. p. 171-176.

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