The Llanthony Stories: The Llanthony Stories : 39

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TE020273
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Exemplum contextContexte de l'exemplumUmgebung des ExemplumContesto dell'exemplumContexto del exemplum:

Groupe 6 : Obligations nobiliaires, charité (n°37-41) 

SummaryRésuméZusammenfassungSommarioResumen:
(En.) Theobald the Great, the count of Blois, the brother of the queen of France (King Philip's mother), maintained the poor in a marvelous way, distributing food and clothing to them very liberally all around him. It was his custom, when he traveled, always to have new shoes with him with a small amount of ointment placed inside. And when a poor man approached, he would kiss his hands and give him the shoes with the ointment. Upon entering the houses of lepers, he used to sit with them in a convivial manner and discover their needs and see to it that what they were looking for was provided without delay. Throughout his estates, he had dwellings for many lepers constructed apart from everyone else and saw to it that the necessities for their care were supplied. When he toured his estates, he visited before all else the lepers, and firmly ordered his steward that they were not to suffer any neglect. It happened that one of the lepers died, for whom the count had built a house. Many weeks after his death, the count came to that region, and, not knowing what had happened, before visiting the manor house, as was his custom, he entered the little house of his brother (for the count called the lepers his brothers). And finding the leper sitting in a chair, he greeted him and sat down with him. After inquiring about everything in order, he marveled at the man's spotless face and his clear voice. And he said, "My brother, it seems to me that you have been made whole." The man said to him, "My lord, I am very well. I give thanks to God, and so on. Nor am I in need of anything at all. And I pray that you give my thanks to your steward who was very kind to me at your command." Hearing this, the count kissed him and, after commending himself to the man's prayers, departed. And seeing the steward of the manor, he said, "Our brother gives his thanks to you, and I commend you entirely because you have been good to him." The steward said to him, "How do you know this, lord? For that man has been dead a long time." The count responded, "By God! I was just now talking with him, and behold, he is sitting in his house, hale and clear of face." Then, all who knew the man marveled and said, "Lord. He died on such and such a day, and he was buried in such and such a place." In rejoinder, the count said, "It is not true. Indeed, I will go back and show him to you." And retracing his steps, he found no one. Finally he believed, and giving thanks to God for the vision, he began to be even more diligent in his works of piety.
(Fr.) Thibaud le Grand, comte de Blois, frère de la reine de France (mère du roi Philippe), entretenait les pauvres de façon merveilleuse, leur distribuant très généreusement nourriture et vêtements. Il avait l'habitude, lorsqu'il voyageait, d'avoir toujours avec lui des chaussures neuves avec une petite quantité de pommade à l'intérieur. Et quand un pauvre s'approchait, il lui baisait les mains et lui donnait les chaussures avec la pommade. En entrant dans les maisons des lépreux, il s'asseyait avec eux de manière conviviale et couvrait leurs besoins et veillait à ce que ce dont ils avaient besoin leur soit fourni sans délai. Il faisait construire des habitations pour de nombreux lépreux, à l'écart des autres, et veillait à ce que le nécessaire pour les soigner soit fourni. Lorsqu'il faisait le tour de ses propriétés, il visitait avant tout le monde les lépreux et ordonnait fermement à son intendant de ne pas les négliger. Il advint qu'un des lépreux mourut, pour lequel le comte avait construit une maison. Plusieurs semaines après sa mort, le comte vint dans cette région et, ne sachant pas ce qui s'était passé, avant de visiter son habitation, comme c'était sa coutume, il entra dans la petite maison de son frère (car le comte appelait les lépreux ses frères). Et trouvant le lépreux assis sur une chaise, il le salua et s'assit avec lui. il s'émerveilla du visage sans tache de cet homme et de sa voix claire. Et il dit : "Mon frère, il me semble que tu es guéri." L'homme lui répondit : "Monseigneur, je me porte très bien. Je rends grâce à Dieu, et ainsi de suite. Je n'ai besoin de rien du tout. Et je vous prie de faire part de mes remerciements à votre intendant qui a été très bon avec moi sur votre ordre." Entendant cela, le comte l'embrassa et, après s'être recommandé aux prières de l'homme, s'en alla. Voyant l'intendant de son habitation, le comte lui dit : "Notre frère vous fait ses remerciements, et je vous remercie beaucoup parce que vous avez été bon pour lui." L'intendant lui dit : "Comment savez-vous cela, seigneur ? Car cet homme est mort depuis longtemps." Le comte répondit : "Par Dieu ! Je m'entretenais à l'instant avec lui, et voici qu'il était assis dans sa maison, sain et sauf." Alors, tous ceux qui connaissaient l'homme s'étonnèrent et dirent : "Seigneur. Il est mort tel jour, et il a été enterré dans tel lieu." En guise de réplique, le comte dit : "Ce n'est pas vrai. En effet, je vais y retourner en arrière et vous le montrer." Et revenant sur ses pas, il ne trouva personne. Finalement, il les crut, et rendant grâce à Dieu pour cette vision, il devint à être encore plus assidu dans ses œuvres de piété.
Source textTexte originalOriginaltextTesto originaleTexto original:

Magnus Theobaldus, comes Blesensis, frater regine Francie matris regis hil', miro modo pauperes sustentabat, uictum eis et uestitum ubique largiter tribuens. Mos autem ei erat semper nouos sotulares cum portione uncti intrinsecus posita, secum in itinere habere. Et occurrenti pauperi sotulares cum uncto porrigebat manus eius deosculans. Sed domun-/98r/-culas leprosorum intrans, sedebat cum eis familiariter et sciscitabatur quibus rebus indigerent, faciebatque sine mora prestari quod petebant. Per predia etiam sua multis seorsum construi fecit habitaciones et necessaria ministrari. Ipse autem cum predia sua uisitaret, ante omnia leprosos uisitabat, equonomo suo firmiter precipiens ne aliquam paterentur necligentiam. Accidit autem ut unus eorum moreretur, cui domum construxerat. Post cuius mortem multis septimanis interpositis, comes ad illas uenit partes et, ignorans quid acciderat, more suo antequam uillam ingrederetur, domunculam fratris sui intrabat. Leprosos enim fratres suos uocabat. Et reperiens eum sedentem in sella, salutauit et consedit. Omniaque per ordinem sciscitans, mirabatur eum lucido uultu et clara esse uoce. Dixitque: "Frater mi. Videtur mihi quod sanus effectus sis." Cui ille: "Domine mi. Sanissimus sum, Deo gratias ago, etc. Nec ulla re omnino indigeo. Precorque ut grates referas equonomo tuo qui mihi iuxta preceptum tuum benignus extitit." Hiis auditis, deosculans eum et precibus eius se commendans, recessit. Vidensque custodem uille illius ait: "Gratias tibi refert frater noster, et ego omnino te commendo quia bonus es ad eum." Cui equonomus: "Quomodo scis, domine? Ille autem multum tempus mortuus est." Cui comes: "Per Deum! Ego modo locutus sum cum eo, et ecce in domo sedet, sanus et claro uultu." Omnes ergo mirantes qui sciebant, dixerunt: "Domine. Illo die mortuus est, illo in loco sepultus est." Comes econtra: "Non est ita. Reuertar ergo et ostendam eum uobis." Reuersusque, neminem reperit. Tunc quidem credidit, gratiasque Deo pro uisione persoluens, in operibus pietatis cepit esse studiosior.

CommentaryCommentaireKommentarCommentoComentario:

Le compilateur semble confondre Thibaud V, comte de Blois avec son père Thibaud IV le Grand, comte de Champagne, de Blois de Chartres et de Brie. Le jeune Thibaud cité était le frère d'Adèle de Champagne, la troisième femme  du roi Louis VII et mère du roi Philippe II Auguste. Le Jeune Thibaud fut aussi l'un des premiers adversaires de Philippe II Auguste avant de se réconcilier. Il périt dans l'épidémie qui toucha les croisés durant le siège d'Acre (1191). 

ReferencesRéférencesReferenzenRiferimentiReferencias

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Manuscripts / editionsManuscrits / éditionsManuskripte / AuflagenManoscritti / edizioniManuscritos / ediciones:
  • WINTER, David R., DATE_ERROR. The Llanthony Stories. A Translation of the Narrationes aliquot fabulosae, Pontifical Institute of Medieval Studies, Toronto. p. 109.
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  • WINTER, David R., DATE_ERROR. The Llanthony Stories. A Translation of the Narrationes aliquot fabulosae, Pontifical Institute of Medieval Studies, Toronto. p. 90-91.

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