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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Messe | Mass | Messe | Misa | messa
19occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0165
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0165 | TE018303 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 51, pp. 117-120 | Gérard, un moine de Farfa, en Toscane, a une vision dans laquelle il se voit déjà à Clairvaux, où il ira ensuite laver les mains des moines. Très dévoué, il pleure fréquemment et abondamment, surtout pendant la messe. Quiconque voit son visage est amené à penser à un ange. D'une grande modestie et d'une inlassable ferveur, il dissimule ses vertus. Jusqu'à près de quatre-vingt-dix ans, bien que malade, il insiste pour travailler dans les champs. Une nuit, déjà gravement malade, la lumière s'éteint, et le moine en charge de l'assister ne parvient pas à la rallumer. Lorsque Gérard se lève pour ses besoins, le moine se désole face à l'absence de lumière. Mais à ce moment-là, un feu apparaît soudainement, lui permettant d'allumer la lampe avant de disparaître immédiatement, sans produire aucune chaleur. Un autre jour, un novice nommé Julien voit un esprit impur errer dans le chœur, sous la forme d'une chèvre. L'esprit se moque de Julien et le menace, puis il cherche à en faire de même pour Gérard, mais ce dernier parvient à le faire disparaître. Alors qu'il est sur le point de mourir, il a une vision de saint Bernard qui le bénit. Après sa mort, il apparaît à un convers, Lorenzo, paré de vêtements légers et précieux, en signe de sa gloire éternelle. Il affirme regretter le fait que, par excès de précipitation, ses frères l'aient enterré avant son dernier souffle. |
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TC0165 | TE018313 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 61, pp. 133-134 | Un prêtre veut devenir moine cistercien, mais l'abbé du monastère voisin d'Auberive, qui sait combien il est nécessaire au monastère de femmes où il a célébré la messe, retarde son entrée. Se sentant mal, le prêtre se rend un jour à Auberive où il est accueilli comme novice, pour y mourir quelques jours plus tard. Juste au moment où la tablette des mourants (tabula morientium) est frappée, deux moines ont la même vision: une foule d'anges et de saints allant accueillir le novice. Alors que l'un des moines reste dans l'église pour veiller sur le cadavre, l'autre part se coucher, mais il est sévèrement réprimandé et on l'informe qu'un de ses frères a eu la même vision et chante avec les anges. Le moine court rejoindre ses frères et le lendemain, il raconte à l'abbé ses deux visions. Quelques temps plus tard, l'autre moine qui était resté pour veiller sur le mort, raconte à son tour la vision |
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TC0165 | TE018299 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 47, pp. 110-112 | L'abbé d'une abbaye affiliée à Clairvaux souhaite abandonner sa fonction pour se consacrer à la contemplation. Ayant quitté son abbaye, il se rend dans une abbaye proche, espérant être déchu. Pendant les vigiles, il a une vision dans laquelle Bernard le présente à Dieu qui lui dit que s'il veut sa miséricorde, il doit réaffirmer sa vocation, ce qu'il consent à faire. Pourtant le lendemain, il ressent encore des doutes. Pendant l'Eucharistie, il entend une voix qui lui dit qu'il n'aura pas de successeur tant qu'il vivra. Ces mots achèvent de le convaincre : il retourne dans son monastère et reprend ses fonctions d'abbé, ce qu'il continue de faire alors qu'Herbert écrit son livre. L'abbé a souffert de graves maux de tête au début de sa profession. Il raconte secrètement à Herbert comment un dimanche où la migraine était plus forte qu'à l'accoutumée, tenté de quitter le chœur, il a choisi (avec l'aide de Dieu) de demeurer jusqu'à la fin de la célébration de la messe. Au moment de l'Eucharistie, il a été définitivement libéré de sa douleur qui lui est sortie de la tête comme une masse de plomb. |
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TC0165 | TE018410 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 158, pp. 282-283 | L'empereur Henry a un clerc à la cour avec un corps déformé, mais sage et doté d'une voix mélodieuse, amoureux d'une prostituée de la ville. Un jour, il se présente à la messe avec cette femme. L'empereur, pour le tester, lui demander de chanter l'évangile, comme s'il était diacre. Le clerc refuse même lorsque l'empereur le menace de quitter ses terres, il est donc forcé de partir. Mais l'empereur le retient et le place face à lui, le félicitant d'avoir craint plus d'offenser Dieu que son empereur et lui promet la prochaine place en tant qu'évêque, à condition qu'il abandonne son amour illicite. |
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TC0165 | TE018217 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 21, pp. 51-52 | Richard de Curcy, abbé de Savigny, raconte qu'un prêtre de Normandie avait parmi ses paroissiens un homme qui craignait Dieu, et qui voyait chaque jour pendant la messe un enfant glorieux redonner le baiser de paix que le prêtre donnait à l'hôte. Un jour, le prêtre, pris de colère, fait tuer le cochon d'un voisin et le paroissien, n'ayant plus la vision, avertit le prêtre. La vision reprend lorsque le prêtre fait la paix avec son voisin. Le paroissien lui-même, aux jours des Rogations, voit deux groupes d'esprits distincts accompagner les processions. Les bons esprits s'approchent et applaudissent les prêtres qui chantent les psaumes, mais ils s'en vont quand les mauvais esprits rient après avoir entendu les femmes qui chantent des chansons légères. |
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TC0165 | TE018363 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 110, pp. 209-210 | Herbert intègre l'histoire d'un important miracle, racontée à la première personne par l'un de ses acteurs et tirée des Gesta regum Anglorum. La veille de Noël, à Kölbigk, le prêtre Robert commence à célébrer la messe dans l'église de Saint Magnus, tandis qu'à l'extérieur, dans le cimetière, dix-huit hommes et quinze femmes dansent et chantent des chants profanes. Robert sort et les maudit, les faisant danser pendant toute une année sans interruption. Protégés de la pluie et de la chaleur par un toit, leurs danses creusent un fossé jusqu'aux hanches. Pérégrin, archevêque de Cologne et successeur d'Herbert, les libère de la malédiction au bout d'un an. Trois d'entre eux meurent immédiatement, les autres dorment trois jours et trois nuits d'affilée avec leurs membres qui tremblent encore. |
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TC0165 | TE018361 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 108, pp. 205-207 | Herbert apprend de l'abbé de Saint-Anastase, auquel il s'est secrètement confessé, l'existence de Balsamo, un moine cistercien du même monastère. Envoyé par saint Bernard à Clairvaux pour une commande, il souhaite rester dans ce monastère. À son retour à Saint-Anastase, il fait réciter une messe pour chaque moine de Clairvaux dont la mort est connue et douze autres messes par an, pour tous ceux dont la mort n'a pas été signalée. Très dévoué, pendant huit ans, il récite quotidiennement le psautier en entier et, au moins une fois, s'est flagellé. À l'approche du jour de sa mort, qu'il ne connaît pas, il retourne à Clairvaux pour demander à l'abbé de désigner le nouvel abbé de Saint-Anastase, dont le siège est actuellement vacant. À Clairvaux, il assiste aux funérailles d'un des moines et, pris d'un désir de mourir sur place, il prie Dieu d'exaucer son souhait. Il est immédiatement pris d'une forte fièvre. Le lendemain soir, il a une vision de Dieu, de Notre-Dame et de saint Bernard avec de nombreux saints. Pris dans la vision qui lui donne l'impression d'être parmi eux, il meurt le dixième jour. On se souvient aussi de Balsamo, pour l'époque où, alors qu'il était en route pour rencontrer le pape Alexandre III, il fut capturé par les partisans de l'antipape Octavien, qui le firent tomber de sa mule et le mirent en prison. L'un des ravisseurs tenta alors de monter sur la mule, mais l'animal inoffensif refusa d'être monté ou de bouger, comme s'il se battait pour son maître. Après avoir tout essayé (y compris de frapper l'animal), les partisans du schisme se rendirent compte qu'ils étaient confrontés à un miracle. Ils libérèrent Balsamo et lui ordonnèrent de monter sur la mule qui le reconnut, et sous les yeux de tous redevint obéissante. |
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TC0165 | TE018359 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 106, pp. 196-204 | Eskilo, à seize ans, est envoyé par ses parents en Saxe pour étudier. Gravement malade, il reçoit l'extrême onction et, à l'agonie, est laissé pour mort. Pris par une vision, il entre dans une maison dans laquelle il est immédiatement enveloppé de flammes et se croit condamné pour l'éternité. C'est alors qu'il voit un passage menant à un palais. Lorsqu'il entre dans le palais, il voit la Vierge Marie sur un trône, qui lui reproche d'avoir osé se présenter devant elle. Trois personnes vénérables prennent sa défense et la Vierge fait semblant d'être en colère contre lui pour ne lui avoir jamais exprimé sa dévotion. Terrifié, Eskilo demande pardon et propose de payer pour sa libération. Lorsque la Vierge lui demande cinq sortes de blé, le jeune homme promet de payer. Il se réveille à la surprise de tous, ne pouvant que remercier Dieu de ne plus être au sein des flammes. Une fois la vision racontée, un homme sage lui dit qu'il sait qu'Eskilo sera un homme important pour l'Église et qu'il devra construire à ses frais cinq monastères d'ordres différents avec au moins douze moines pour chacun. Devenu évêque de Lund, Eskilo fonde d'abord les cinq monastères, puis de nombreux autres, à ses frais et à ceux d'autres fidèles, pour les Cisterciens, les Chartreux et les Prémontrés, non seulement au Danemark mais aussi en Saxe, en Slavonie, en Suède et en Norvège, travaillant en même temps à éradiquer le paganisme et l'hérésie, qu'il abhorre. Un noble de ces terres refuse d'obéir à Eskilo et de se séparer de sa femme, une parente de sang ; excommuniée, la femme est retrouvée morte dans son lit, la gorge tranchée par un démon. Un autre homme riche se marie avec la femme d'un autre chevalier et Eskilo, après de nombreux avertissements non entendus, lui inflige un anathème. Les deux pécheurs sont étouffés dans leur sommeil avec leurs deux enfants. La notoriété de l'événement convainc de nombreux pécheurs de changer de vie. Elie, le dixième évêque de Ribe, au Danemark, trouve l'hostie qu'il a laissée intacte, divisée en cinq parties pour signifier, comme on le comprendra plus tard, les cinq évêques, dont Elie, qui dans le schisme entre Alexandre III et Victor IV prend le parti de ce dernier. Plus tard, Elie, plus intéressé par la richesse que par l'âme de ses fidèles, refuse, sur le point de mourir, de se confesser et de communier. Il est retrouvé mort, étouffé par les démons et jeté sur un phare. Le frère d'Eskilo meurt sans confession et sans lui avoir demandé pardon pour l'avoir offensé à tort. Un jour qu'Eskilo est en train de prier, son frère apparaît devant lui, en silence, avec une attitude pénitente, enveloppé de flammes, à l'exception de son cou, sa tête et le haut de ses épaules. Stupéfait, Eskilo ne parle pas mais, tourmenté par le chagrin de son frère, il demande le lendemain de nombreuses messes et prières pour lui au chapitre. Tout ce qui précède a été dit à Herbert par Eskilo lui-même. |
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TC0165 | TE018380 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 127, p. 237 | À Saint-Symphorien-sur-Coise, près de Lyon, une jeune femme noble frappée par des maléfices tombe gravement malade et le médecin, après lui avoir donné des médicaments et chanté des chants mystérieux, lui mord le bras, si bien qu'une tumeur apparait. Quelques jours plus tard, des aiguilles de fer commencent à sortir de sa tumeur. L'abbé de Bonnevaux, qui se trouve par hasard dans cette région, fait célébrer une messe et, faisant le signe de croix sur sa tumeur, ordonne et obtient qu'aucune aiguille ne sorte plus, après que dix-sept en aient été extraites. Mais lorsque l'abbé part, des aiguilles de bois commencent à sortir de son bras, jusqu'à ce que l'archevêque Pierre de Tarentaise et l'abbé lui-même arrivent et ordonnent qu'aucune aiguille de bois ne sorte. A partir de ce moment, la femme est complètement guérie. |
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TC0165 | TE018397 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 144, pp. 261-262 | Un homme d'Ambronay (village près de Châlons-sur-Saône), corrompu par le poison de l'hérésie est convaincu par un Juif qu'il n'y a pas le vrai sang et le vrai corps du Christ dans l'Eucharistie. Chaque fois qu'il va à la messe, il bavarde distraitement. Malade, quand le prêtre lui apporte la communion, il dit qu'il n'y a pas d'urgence et qu'il peut attendre le lendemain. Il meurt subitement cette nuit-là, étouffé par le diable. |
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TC0165 | TE018220 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 24, pp. 54-55 | Un abbé d'un monastère de la filiation de Savigny, à l'esprit pur, relate qu'un Vendredi Saint il pleurait ouvertement et pieusement. Un jeune moine, interprétant les larmes comme hypocrites, décida à l'instigation du diable de quitter le monastère et de partir en pèlerinage à Jérusalem. L'abbé qui remarqua le diable auprès du jeune homme lui raconta sa vision après la messe, et parvint à le convaincre de ne pas partir. |
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TC0165 | TE018341 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 88, pp. 171-172 | Pierre, abbé de Saint-Rémy à Reims, fait le récit d'un miracle, taisant le nom du protagoniste qu'il ne veut pas calomnier. Un prêtre est appelé devant le pape pour se défendre contre l'accusation d'avoir commis des crimes. Coupable, il prétend être innocent, préférant le risque d'être excommunié à la perspective d'avouer ses torts. A son retour, sa conscience le persécute et il entre au monastère, mais ne se confesse pas. Un jour, alors qu'il célèbre la messe, l'hostie et le calice se dérobent à lui. Terrifié et repenti, il se confesse. |
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TC0165 | TE018433 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 1, pp. 301-303 | Comme à son habitude, saint Bernard, va parler aux novices qu, à cette époque, sont plus d'une centaine. Après avoir discuté de diverses choses, il dit avoir eu à maintes reprises des visions, éveillé comme endormi, dans lesquelles les âmes des moines, des convers et des novices, lorsqu'elles quittent cette vallée de larmes, vont directement au ciel, sans rencontrer d'obstacles. Bernard ajoute ensuite quelque chose d'encore plus beau à entendre. Un jour, alors qu'il assiste à la messe, l'eau que le prêtre doit utiliser pour se laver les mains est épuisée. Comme il est obligé d'aller en chercher, l'Eucharistie dure plus longtemps qu'elle ne le devrait. À ce moment, un frère, qui vient de décéder, lui apparaît et lui dit que si les moines savaient combien d'amis et d'alliés ils ont au ciel, ils feraient tout pour ne pas les offenser, car ils feront tous un jour partie de la même assemblée. Un frère paresseux s'adresse au défunt et lui demande si lui aussi pourra être sauvé. Le défunt répond que oui, qu'il est certain que tous seront sauvés, puis il disparaît pour retourner au ciel d'où il est venu. Non seulement les moines de cette époque et de ce monastère, mais aussi tous les membres de l'ordre seront sauvés. De nombreux moines entendent ces paroles de saint Bernard, dont Jean, prieur du monastère, qui affirme que ces mots l'ont aidé à persévérer. D'autres disent qu'il a aussi raconté ses visions au chapitre. Il est néanmoins certain que ceux qui sont peu fervents dans leur vie religieuse devront passer du temps au purgatoire et obtiendront moins de gloire que les autres. |
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TC0165 | TE018227 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 31, pp. 61 | Herbert se souvient de Gautier, chargé du vestiaire à Clairvaux, quelques années après sa mort. Bien que laïque et analphabète, l'homme reçoit, au cours d'une vision, l'ordre de réciter la messe, ce qu'il fait. Il s'en souvient encore même de nombreuses années après. | |
TC0165 | TE018347 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 94, pp. 176-177 | Un autre miracle, datant d'une vingtaine d'années plus tôt, et dont Herbert sait qu'il s'est produit dans le diocèse de Chartres. Un paysan pauvre, entend de la part d'un imposteur que s'il garde le corps du Christ près de lui, il deviendra riche. Un jour de Pâques au cours de la messe, il tient l'hostie dans sa bouche sans l'avaler et la coud ensuite dans son habit. Au moment de sa mort, toujours pauvre, il reconnaît son péché, se repent et se confesse. Le prêtre enlève l'habit et y trouve l'hostie, intacte et complètement transformée en chair. L'évêque de Chartres, informé du miracle, arrive avec une nombreuse suite et emmène l'hostie à la cathédrale Notre-Dame de Chartres. |
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TC0165 | TE018409 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 157, pp. 280-282 | Dans les Gesta Anglorum, il est fait mention d'un évêque de sainte vie au corps déformé. Un jour, l'empereur de ces terres part chasser et s'arrête, le dimanche de la Quinquagésime, dans une petite église de campagne où se trouve un prêtre au visage déformé. L'empereur se demande comment il est possible que Dieu, de qui vient tout ce qui est beau, permette à un homme aussi laid de célébrer la messe. Mais en écoutant le prêtre dire "Il nous a créés, et non pas nous-mêmes", il sent l'esprit prophétique en lui et le fait archevêque, malgré ses réticences. Un jour, un homme de Cologne, puissant et lascif, fait sortir d'un monastère (de son plein gré) une très belle mais perverse moniale, choisissant d'en faire sa concubine. L'archevêque les réprimande d'abord, puis leur inflige un anathème, mais ils font comme si rien ne s'était passé. Lorsque l'archevêque tombe malade, il dit aux personnes présentes que si les deux ne se repentent pas, ils mourront exactement un an après sa propre mort. C'est ainsi que cela se passe : un an après la mort de l'archevêque, l'homme et la femme meurent en même temps, frappés par la foudre. |
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TC0165 | TE018283 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 43, pp. 85-87 | Un moine de Clairvaux particulièrement dévoué à saint Jean célèbre la Toussaint et, tout en méditant un verset de l'Apocalypse, est en extase et embrasse spirituellement le Christ. Un jour, alors qu'il s'est endormi après la messe, il a une vision du Christ et de saint Jean, ce qui le renforce dans sa conviction de la vérité de l'Apocalypse, qu'il avait entendue remise en question par certains hérétiques. Quinze jours plus tard, il a une autre vision dans laquelle saint Jean d'abord et le Christ ensuite lui parlent de l'importance de la pénitence et des larmes. Enfin, le jour de l'anniversaire de la naissance de saint Jean, il est transporté en esprit et voit le saint en train de célébrer la messe. Dans son sommeil, il voit alors le Christ et sa mère entrer dans un palais dont la porte mène au ciel et reste toujours ouverte. Lorsqu'il se réveille, le sentiment de joie demeure longtemps. |
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TC0165 | TE018323 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 71, p. 148 | Le moine Humbert, originaire de Poitiers et moine à Grandselve, raconte qu'un laïc très religieux, gravement malade, se rend au monastère pour y mourir. Lorsqu'il revient à la vie peu après, il raconte les nombreuses choses qu'il a vues, dont la plus importante est que la mère de Dieu visite le monastère trois fois par jour : pour les vigiles, la messe et complies. |
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TC0165 | TE018450 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 12, pp. 315-316 | Une nuit, un charbonnier (homme religieux) voit apparaître une femme nue poursuivie par un homme à cheval qui, après l'avoir atteinte, la tue avec son épée et la jette dans le feu, d'où il la ramène pour la remettre sur son cheval et partir. La vision se répète plusieurs nuits d'affilée. Un soir, un comte l'accompagne après s'être confessé. Les deux entendent un bruit de trompette, le comte fait le signe de croix et assiste à la même vision. Il demande à l'homme à cheval, au nom de Dieu, qui il est et ce qu'il fait. L'homme répond qu'il est chevalier, que la femme avait tué son mari par amour pour lui et que maintenant, morts, ils sont tous deux punis pour leur l'adultère, porté par un cheval qui est en fait le diable. Ils peuvent cependant être encore aidés par des prières et des messes. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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