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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: voeu | Vow | Gelübde | voto | Voto
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001391 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 39 | Yolande, la fille du comte de Vienne, entre dans l’ordre dominicain contre l’avis de sa famille. Enlevée par sa mère après ses voeux, et enfermée dans son palais, elle continue de mener une vie religieuse exemplaire pendant trois ans, puis ses parents l’autorisent à retourner dans son couvent d’origine. | |
TC0001 | TE001284 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 3, 11 | Véhémente condamnation du rachat du voeu de croisade et des légats qui vendent ces lettres de rachat. Comparaison avec l’ascétisme quotidien des religieux cisterciens, mineurs et précheurs. | |
TC0003 | TE001612 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 40(1) | Un ermite orgueilleux pèche avec le diable sous l’apparence d’une femme. | |
TC0010 | TE000831 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 47, 1 | Ceux qui sont en grand péril promettent volontiers n'importe quoi. Mais une fois tirés d’affaire, au lieu d’accomplir leur voeu, ils disent : " Saint Michel, [tu n'auras] ni la vache ni le veau ". | |
TC0012 | TE002667 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 31 | Après un naufrage, un pirate tue deux prêtres qui lui ont refusé la confession. Il rencontre un troisième prêtre qui lui donne pour pénitence d’enterrer les morts. Il devient ermite dans le désert. | |
TC0012 | TE002644 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 8 | Un moine débauché est persuadé par sa mère morte de se racheter. | |
TC0031 | TE005496 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre III, chapitre 18, col. 603 C - 604 B | Grégoire le Grand avertit le patricien Venance du jugement qui l’attend à cause du reniement de ses voeux monastiques . | |
TC0031 | TE005484 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 12, col. 560 C - D | L’ermite Joseph raconte qu’il conserva sa fidélité à son voeu en fuyant au désert. | |
TC0033 | TE005876 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 25 | LE VEAU, LA VACHE ET SAINT MICHEL. Un Breton qui se rendait au marché du Mont-Saint-Michel pour vendre une vache et un veau fut menacé par l’avancée du flot et promit de donner le veau, puis la vache et le veau à saint Michel s’il le sauvait. Le danger passé, il se dédit. Il fut emporté par le flot. | |
TC0033 | TE005875 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 24 | PROMESSES DE PIRATES. Les pirates, pendant la tempête, font des promesses qu’ils oublient aussitôt après pour revenir au jeu. | |
TC0036 | TE006646 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 7 | Ne sachant à quel ordre se vouer, Matthieu d’Albano se souvient que son ami, l’archevêque Raoul de Reims louait la qualité de la vie religieuse de Cluny. Cependant, ce monastère étant trop loin et Matthieu craignant d’être empêché en route de renoncer à son voeu, il choisit le monastère de Saint-Martin-des-Champs, fille de Cluny. Il demande au prieur de le recevoir comme moine, celui-ci l’informe qu’il doit attendre l’heure accoutumée pour prendre l’habit. Matthieu insiste sur l’urgence de la situation et finit par convaincre le prieur de convoquer un chapitre immédiatement pour l’intégrer à la communauté. Peu de temps après, il rejoint Cluny où il accomplit sa profession de foi, devenant ainsi moine à part entière. | |
TC0106 | TE015963 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 221 | CONVERSION D’UN PIRATE. — Des pirates, pris dans une tempête, font le v?u de confesser leurs crimes s’ils sauvent leur vie. Se confessant à un ermite, le chef des pirates reçoit l’injonction de se rendre auprès du pape; il tue l’ermite. Il fait de même à l’endroit d’un autre confesseur. Un troisième, le traitant avec douceur, lui enjoint, chaque fois que quelqu’un mourra d’aider à le mettre en terre, de penser à ce qu’avait été la mort et à ce qu’il adviendrait de lui. Ce faisant, le pirate se réfugie dans la solitude où il accomplit une très dure pénitence. |
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TC0124 | TE014855 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLV, 3 [499] | Un riche nommé Harduin (Ardoinus) ne tint pas sa promesse d’entrer au monastère Saint-Vincent dans les dix ans. L’abbé ne l’encourageait guère, parce qu’il en recevait beaucoup d’aide matérielle. Après les dix ans, il mourut pieusement. L’abbé le vit en songe lui annoncer qu’il était damné; même saint Vincent l’avait abandonné comme il l’avait trahi lui-même. |
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TC0124 | TE014630 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XX, 5 [282] | Une religieuse échappée du cloître a ensuite soigné les malades durant trente ans : cette pénitence a été plus agréable à Dieu que ses v?ux de religion. | |
TC0131 | TE008884 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 741, 1-3 | LES PECHERIES DE SAINT MAGLOIRE. 1/ Le pêcheur de saint Magloire se noya en mer. 2/ Saint Magloire dit à Dieu: "Hélas, Seigneur, puisque pour me procurer ma nourriture un homme s’est noyé, 3/ je vous promets que si vous voulez me le rendre vivant, je ne mangerai plus jamais de poisson. | |
TC0131 | TE008885 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 742, 1-13 | LES PECHERIES DE SAINT MAGLOIRE. 1/ Quand saint Magloire eut adressé à Dieu cette prière, il alla sur le bord de mer. 2/ Les vagues de la mer, par la volonté de Dieu, lui rendirent son pêcheur tout vivant. 3/ Saint Magloire s’abstint sept jours de manger du poisson. 4/ Mais au bout de sept jours un ange lui dit que Dieu le déliait de son voeu 5/ et voulait qu’il mange du poisson parce qu’il était vieux et fragile. 6/ "Au premier poisson que ton pêcheur prendra, tu feras couper la queue et tu le rejeteras à l’eau. 7/ Et toute ta vie, tu feras pêcher tous les jours jusqu’à ce que revienne le poisson à la courte queue; alors, arrêtez la pêche." 8/ Dès lors cette règle de pêche fut observée jusqu’au dernier jour de saint Magloire. 9/ On pêchait parfois, avant que revienne le poisson à la courte queue, une si grande quantité de poissons qu’on se demandait ce qu’on en ferait. 10/ Mais ces jours-là il venait tant d’hôtes que le poisson était entièrement mangé, 11/ si bien que selon le plus ou moins grand nombre d’hôtes qui allaient venir, Dieu leur faisait prendre plus ou moins de poissons, 12/ par le poisson à la courte queue qui venait à certains jours plus tôt qu’à d’autres. 13/ De cette façon ils savaient exactement combien ils allaient avoir d’hôtes. |
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TC0131 | TE008920 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 018, 1-9 | MARIAGE DE NOTRE DAME. 1/ Lorsque la jeune Marie eut grandi dans le temple parmi les demoiselles jusqu’à l’âge de se marier, les docteurs de la loi déclarèrent qu’il convenait de la marier. 2/ Mais elle refusa pour deux raisons: Avant ma naissance, dit-elle, mon père et ma mère ont fait voeu de me consacrer à Dieu et j'ai fait moi aussi le même voeu. 3/ Mais ses arguments ne servirent à rien, car Dieu voulait qu’elle soit mariée. 4/ Et là Dieu consacra la valeur du mariage, puisqu’il l’avait faite pour être sa mère et qu’il voulut naître d’elle en mariage, comme on le verra par la suite. 5/ On convoqua alors les garçons à marier de la tribu de Juda; et Joseph y vint, qui était de cette tribu. 6/ La douce vierge lui fut attribuée, parce que son bâton lui était fleuri dans sa main, alors que celui de ses compagnons n'avait pas fleuri. 7/ Et tout comme Marie avait refusé le mariage, Joseph le refusa aussi. Mais Dieu en avait décidé autrement. 8/ Quand Joseph eut épousé la jeune dame, il la confia aux demoiselles avec qui elle avait grandi au temple pour qu’elle soit en sûreté; 9/ Car les docteurs de la loi au nom de Dieu la lui avaient donnée à garder sous le lien de mariage. |
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TC0131 | TE008172 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 720, 1-8 | SAINTE JUSTINE CONTRE CYPRIEN LE MAGE. 1/ Un clerc avait des mauvais livres grâce auxquels il forçait les diables à le faire jouir d’une vierge appelée sainte Justine. 2/ Un diable sous la forme d’une béguine la tentait, alléguant plusieurs belles raisons qui semblaient vertueuses; 3/ il lui rappelait la vie de plusieurs saintes qui avaient été mariées, 4/ si bien qu’elle était sur le point de donner son accord, lorsqu’elle se souvint qu’elle avait fait voeu de virginité. 5/ Alors elle fit le signe de croix; et aussitôt la béguine disparut. 6/ Le diable raconta au clerc comment ce signe de croix lui avait fait perdre tout ce qu’il avait obtenu. 7/ Quand le clerc vit l’importance du signe de croix, il se mit à aimer Dieu et il abandonna sa magie; il devait finir martyr. 8/ Là fut prouvée la puissance de la croix de Notre-Seigneur: elle enrichit ses amis et vainc tous ses ennemis. |
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TC0131 | TE008031 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 415, 1-2 | LE LARRON QUI DELIVRA UNE JEUNE FILLE. 1/ Trois larrons prirent une jeune fille; mais l’un d’entre eux la laissa aller parce qu’elle lui dit (et c'était vrai) qu’elle avait voué à Dieu sa virginité. 2/ Pour cette bonne action Dieu lui fit prendre conscience de sa situation: aussitôt il se confessa et se repentit de sa vie de brigand. | |
TC0131 | TE008423 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 237, 1-8 | LA BEGUINE DE CAMBRAI. 1 Une béguine de Cambrai décida de ne pas renouveler son voeu de béguine 2 et s’en revint avec toutes ses affaires un certain dimanche dans sa ville natale. 3 Et sitôt qu’elle eut déchargé son bagage, elle se précipita à la danse comme une truie dans un champ de pois. 4 A la danse, on chantait la chanson suivante: "Celle qui m'a refusé Aura un jour besoin de moi. Elle ne me trouvera pas." 5 "Hélas, pensa la béguine en son coeur, cette chanson s’applique bien à moi! Dieu m'avait appelée pour être son amie et son épouse et je l’ai abandonné sans motif! 6 Il sera juste qu’il m'abandonne quand j'aurai besoin de lui à ma mort." 7 Aussitôt elle quitta la danse et regagna son béguinage et en repensant à cette chanson de danse, elle pleura longtemps de repentir. 8 Ainsi trouva-t-elle son profit dans ce qui fait du tort à d’autres. |
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TC0131 | TE008437 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 275, 1-7 | L’ERMITE QUI AVAIT FAIT VOEU DE NE PAS SORTIR. 1 C'est chose importante et noble de rester fidèle à ce qu’on a entrepris pour l’amour de Dieu. 2 Un ermite avait fait à Dieu le voeu de ne pas sortir de sa maison durant toute sa vie. 3 Il reçut la visite de sept évêques avec leur suite. 4 Quand ils s’en allèrent, il les accompagna jusqu’à sa porte. Un homme de leur suite dit à l’ermite: "Eh monsieur l’hypocrite, pourquoi ne faites-vous pas l’honneur d’un bout de conduite à tous ces nobles personnages qui vous ont rendu visite?" 6 Il répondit: "Je ne peux pas, je briserais mon voeu." Et aussitôt tous disparurent. 7 C'étaient des diables déguisés en évêques qui voulaient l’amener à briser son voeu et le faire sortir de sa bonne résolution. | |
TC0137 | TE012834 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 349 | Le navire sauvé par l’intercession de saint Dominique. Un navire, parti de Trapani en direction de Gênes, fut pris par une tempête et commença à couler. Alors un frère prêcheur qui se trouvait à bord dit de faire un voeu à saint Dominique et ainsi le navire arriva sain et sauf à Gênes. | |
TC0137 | TE012830 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 345 | L’enfant qui devait aller en enfer. Une femme stérile obtient de la Vierge d’avoir un fils à la condition qu’il aille en enfer. Par l’intercession d’un ermite, l’enfant est accompagné de la Vierge et visite le paradis et l’enfer puis est libéré du voeu de sa mère. |
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TC0137 | TE012518 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 56 | L’hypocrite. En Grèce il y avait un oracle; son démon accomplissait tout ce qu’on lui demandait. Le gardien du temple, au début, ne lui demanda rien car il se disait intéressé seulement par les choses spirituelles; dans un deuxième temps, il demanda au démon que tout ce qu’il touche se transforme en or. Se pensant riche, il alla trouver sa femme mais celle-ci effrayée s’échappa avec ses fils de crainte d’être transformée en or. Le gardien du temple demanda au démon de lui enlever ce pouvoir. | |
TC0137 | TE012817 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 332 | Un homme est absout après la mort. Un abbé rapporta au pape Grégoire le Grand qu’un moine était mort et qu’il était sûrement damné parce qu’il avait rompu le voeu de pauvreté en détenant trois deniers. Grégoire écrivit alors un parchemin et le fit mettre dans la tombe du moine défunt. Le jour suivant, le moine apparut à l’abbé et lui dit qu’il avait été libéré. |
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TC0137 | TE012550 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 88 | De quelle manière Dieu pardonna les péchés d’un homme et le lui montra à travers un poisson. Arnould de Metz, père de Pépin le Bref et grand-père de Charlemagne, duc de Lotharingie, se retira de sa famille pour se rendre dans un ermitage; alors qu’il traversait un pont, il jeta son anneau dans l’eau en disant que tant qu’il ne sera retrouvé, il ne se considérera pas absout de ses pêchés. Peu de temps après, un cuisinier trouva l’anneau d’Arnould, le lui porta et celui-ci le reconnut immédiatement. |
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TC0138 | TE019802 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 660 | L’enfant juif baptisé tué par son père ressuscite au moment de la conversion de celui-ci |
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TC0138 | TE019498 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 396 | La tunique d'un croisé chasse le démon. | |
TC0138 | TE019982 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 841 | Délivrance miraculeuse d'un reclus après sept ans de pénitence. |
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TC0138 | TE019799 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 657 | Dilemme d'un prince pros entre son vœu de chasteté dédié à la Vierge Marie et la nécessité de se marier. |
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TC0138 | TE020134 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 441B | Un usurier rachetant son vœu de croisade et emporté par les diables. |
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TC0142 | TE018629 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 6, 3 | Un homme malade fit un pèlerinage aux reliques de martyrs, mais n'y retrouva pas la santé. Sur un conseil de quelqu'un il fit un vœu à Hermann, le doyen de Hildesheim, et fut guéri. Il visita la tombe d'Hermann le jour de sa commémoration et raconta ce qui lui était arrivé. | |
TC0142 | TE018586 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 42 | Un chevalier nommé Mengoz tomba malade lors de son séjour en France pour apprendre le français. Il fit alors un vœu d'aller en pèlerinage à Saint-Rémi de Reims, mais négligea de le faire et retourna ainsi chez lui. Un jour, Mengoz apprit qu'un autre chevalier se proposait de faire un pèlerinage à Cîteaux, et décida de l'accompagner. Quand ils étaient près de Dijon, saint Rémi apparut à Mengoz et lui reprocha assez durement d'avoir négligé sa promesse. Vint alors le diable et il essaya de dissuader le chevalier d'accomplir le vœu, puis le traîna, invisible, à plat ventre par terre, de telle sorte que le chevalier se blessa le visage. Son compagnon de voyage conseilla à Mengoz d'accomplir au plus vite le pèlerinage et lui-même donna l'argent nécessaire pour le faire. | |
TC0142 | TE017926 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 6, 1 | A Nivelles, une fille qui a fait vœu de virginité est importunée par le diable sous l'aspect d'un bel homme qui tente de la séduire ; le diable démasqué ne parvient pas à dire de manière correcte le Pater noster et le Credo. | |
TC0142 | TE017854 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 25 | Le chevalier Ludwig est guéri dès qu'il a fait vœu, avec l’accord de sa femme, d'entrer chez les cisterciens. | |
TC0148 | TE015535 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1140 | LA PASSION DES ONZE MILLE VIERGES. — Un roi d’Ecosse n’avait qu’une fille, nommée Ursule. Le roi d’Angleterre la demanda en mariage pour son fils. Ursule avait consacré sa virginité à Dieu, mais son père, bien que très chrétien, craignait la colère du roi d’Angleterre. Son anxiété était la plus profonde car il ne voulait pas empêcher Ursule de consacrer sa virginité à Dieu. Mais Ursule, inspirée par Dieu, lui dit d’accéder à la demande en mariage, à ces conditions: le jeune homme se ferait baptiser et instruire dans la foi catholique pendant trois ans; son père et celui du jeune homme lui donneraient dix vierges de bonne famille; à chacune de ces vierges seraient adjointes mille vierges; on leur donnerait onze trirèmes équipées; on leur accorderait trois ans pour faire offrande de leur virginité. Les parents respectifs et le jeune homme y consentirent. Elles reçurent une escorte digne d’honneur. La reine de Sicile, soeur de la mère de sainte Ursule, les rejoignit et prit le commandement des navires. Elles parcoururent la mer, se livrant à toutes sortes de jeux. Elles abordèrent à un port de la Gaule nommé Ceila [Tyelle]; et de là à Cologne. Sur le conseil d’un ange elles s’en vinrent à Bâle, puis s’en allèrent à Rome. Le pape Cyriaque était originaire de leur pays. Il baptisa de nombreuses vierges. Il résigna sa charge, en dépit des cardinaux et du clergé romain, et les suivit. Deux princes romains, voyant leur succès, avertirent Julien, leur parent et chef des Huns, afin qu’il lançât contre elles une armée à Cologne et les massacrât. Etherius, le fiancé de sainte Ursule, arriva à la rencontre des vierges. Son père était mort, sa mère et ses soeurs baptisées. Alors qu’elles se dirigeaient vers Cologne, les Barbares les massacrèrent. Ursule fut épargnée, mais, refusant de s’unir à leur chef, elle fut transpercée d’une flèche. |
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TC0155 | TE016364 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 242 | Un homme fait le vœu d’embrasser la vie monastique s'il échappe au naufrage. Une fois sauvé, il manque à son serment. Un an après le jour où il a prononcé ce vœu, il est tué par une pierre tombée sur sa tête. | |
TC0155 | TE016365 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 243 | Un marchand de Ravenne, connu de Pierre Damien, lui promet d’entrer au monastère avec lui et lève la main en serment. Il a portant rompu sa promesse. Quelque temps après, dans un combat, il se fait couper cette même main. Ainsi mutilé, il entre finalement en religion. | |
TC0155 | TE016363 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 241 | Le roi Rudolf affronte ses ennemis le jour du vendredi saint. Il fait le voeu de fonder un monastère en l’honneur de la sainte Croix, s’il remporte la victoire. Les ennemis vaincus, il fonde, en 1280, le fameux monastère de la sainte Croix dans la ville de Toulme. | |
TC0155 | TE016145 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 17 | Un novice quitta le monastère pour mener une vie déréglée. Une fois, alors qu'il dansait avec des femmes, une poutre tomba et le tua sur place. | |
TC0157 | TE017385 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 106, p. 177, l. 5 – p. 178, l. 27 | Damien, frère de Pierre Damien, alors archi-prêtre, et qui devint moine plus tard, fit ce récit. Marinus, un autre frère de Pierre Damien, était un laïc mais très vertueux. Il tomba très malade. Un jour, à l’aube, il sembla tout à coup heureux et dit à ceux qui se trouvaient autour de lui de se lever, car la Vierge était présente. Il s’adressa à elle respectueusement. Damien revint alors des matines. Marinus l’informa qu’il allait bientôt mourir, et se plaignit de ce que les autres ne se levaient pas en présence de la Vierge. Il prit à parti un certain Bonizo, lui ordonnant de se lever. Ce dernier jugea que Marinus délirait – mais Marinus lui rétorqua que la maladie dont il souffrait ne rendait pas fou. Peu après la mort de Marinus, son père spirituel, nommé Étienne, révéla que dans sa jeunesse, Marinus s’était voué à la Vierge. Il était venu en esclave devant son autel et s’était flagellé, et lui avait promis un tribut annuel en argent. |
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TC0157 | TE017086 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 51, p. 133, l. 19 – p. 134, l. 16 | Lorsqu’elle eût passé l’âge de concevoir des enfants, Sarah décida de vivre dans la chasteté. Dieu dit alors à Abraham de prêter attention aux paroles de Sarah. Par son vœu de chasteté, Sarah avait donc obtenu le droit de commander à celui qui avait auparavant été son maître. De plus, lorsque les trois anges se présentèrent auprès d’Abraham et Sarah, ils leur accordèrent l’hospitalité, et les reçurent eux-mêmes, plutôt que d’en donner la charge à leurs serviteurs. Sarah prépara le pain. Et Abraham abattit un veau, le prépara et le leur servit de ses propres mains. | |
TC0157 | TE017130 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 70, p. 314, l. 1 – p. 314, l. 12 | Un homme, nommé Pierre, était un concitoyen de Ravenne, éduqué dans la pratique du droit et la grammaire. Il tomba d’accord avec Pierre Damien que si ce dernier se retirait du monde, il ferait de même. Pierre Damien le pressa de s’exécuter, mais il refusa. Quelques jours plus tard, dans une dispute avec son beau-frère, il fut frappé à la main par une épée et en perdit l’usage. Alors, devenu inutile pour son travail, il décida de quitter le monde. Au monastère, il fut ambidextre, comme Benjamin. Il y resta jusqu’à sa mort. | |
TC0157 | TE017249 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 80, p. 413, l. 12 – p. 413, l. 23 | Un homme de la ville de Salerne était pris dans une tempête en mer. Il jura de se faire moine, mais une fois sauvé, était trop attaché au monde pour cela. Un an passa, et au jour même où il avait promis d’entrer au monastère, un premier janvier, alors qu’il s’amusait avec sa bande d’amis, une pierre tomba d’un toit et le tua. Ainsi, il n’avait pas voulu renoncer au monde de lui-même, et c’est le monde qui renonça à lui. | |
TC0158 | TE016665 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 218 | Le boucher et le religieux.– Un religieux rit en compagnie d'un boucher sans lui adresser des remontrances. Le boucher meurt et renaît dans la condition de deva supplicié; il veut alors se venger du religieux qui a causé sa perte en ne le réprimandant pas; il ne peut être apaisé qu'après que le religieux a réuni une assemblée et prononcé des vœux magiques en sa faveur. |
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TC0158 | TE016499 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 72 | Sûtra de la femme qui exprima des vœux.– Malgré la jalousie de son mari, une femme va entendre en l'absence de celui-ci les enseignements bouddhiques. Dans une existence ultérieure un stûpa de pierre s'élève miraculeusement dans la cour de sa maison et elle convertit son mari. | |
TC0158 | TE016670 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 223 | Le vœu de l'upâsikâ.– Une upâsikâ (disciple laïque) souhaite mettre au monde quatre fils; elle n'en a qu'un seul, mais celui-ci exerce successivement les quatre sortes d'activité où sa mère aurait désiré voir réussir ses quatre fils. | |
TC0161 | TE017695 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : IV, 28 | HISTOIRE DU CORPS D'APPARITION D'UN KANNON EN SANTAL BLANC DE L'INDE.– Dans le sanctuaire d’un monastère, le Bodhisattva Kanjizai apparaît aux pèlerins qui prient, après une période de jeûne, devant son icône. Une balustrade est élevée pour ne pas s’approcher trop près de l’image. Les pèlerins lancent des fleurs et savent que leurs vœux sont exaucés quand elles s’accrochent aux membres du Bodhisattva. Un moine forme trois vœux et lancent ses fleurs qui se suspendent à la main, aux bras, au cou et à la tête du Bodhisattva. Le gardien du monastère est émerveillé et prédit que le moine deviendra un Bouddha et lui demande de le conduire plus tard dans le nirvâna. |
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TC0161 | TE017719 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XV, 39 | COMMENT LA NONNE, MÈRE DU CONTRÔLEUR MONACAL GENSHIN, S'EN VA RENAÎTRE DANS LA CONTRÉE BIENHEUREUSE.– Le contrôleur monacal Genshin reçoit des offrandes après avoir enseigné à l’impératrice de Sanjô les Huit Leçons sur le Lotus de la Loi. Il envoie ces offrandes à sa mère qui lui répond qu’elle ne l’a pas élevé pour qu’il soit brillant et célèbre, mais pour qu’il devienne un saint ermite avant sa mort et la secourt durant sa vie pour son existence ultérieure. Genshin répond qu’il n’a pas l’intention de devenir célèbre et commence une vie de réclusion dans la montagne. Il écrit à sa mère, entrée elle-même en religion, qu’il ne sortira de sa réclusion qu’à sa demande. Après neuf ans passés dans la montagne, il éprouve brusquement la nostalgie de sa mère et décide, malgré la promesse faite à sa mère, de partir à sa rencontre. En chemin Genshin rencontre un homme portant une lettre qui lui est adressée par sa mère. Celle-ci lui demande de venir rapidement la voir, car elle sent sa fin toute proche. Genshin arrive auprès de sa mère mourante, très étonnée de le voir venir si vite. Elle lui dit que c’est grâce à l’engagement profond et touchant qui les lie que cette rencontre a pu avoir lieu. Après avoir récité le nembutsu (répétition de l’hommage au Bouddha), elle meurt et s’en va renaître dans la Contrée Bienheureuse. |
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TC0161 | TE017715 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XII, 18 | COMMENT UN BOUDDHA DU YATA-DERA EN LA PROVINCE DE KAWACHI NE BRÛLE PAS AU FEU.– Une veuve veut faire peindre l’image du Bouddha Amida pour en faire offrande au monastère Yata-dera. Etant très pauvre, elle laisse passer le temps et n’accomplit pas son vœu. Mais un jour elle glane des épis de riz et appelle un peintre qui, ému par ce vœu, accepte de copier l’image, qui est installée dans le sanctuaire principal du monastère. Mais un voleur brûle ce sanctuaire. Dans le feu il ne reste que l’image peinte qui n’a subi aucun dommage. Grâce à l’esprit d’éveil de cette femme, et de sa foi, le bouddha a accompli ce miracle. |
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TC0163 | TE018117 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 53. | LE PETIT RÉFÉRENDAIRE KINTSUNÉ CONSTRUIT UN TEMPLE DANS LE KAWACHI.– Le petit référendaire Kintsuné, habile calligraphe, lors d’une séance de nomination des gouverneurs, fait le vœu, s’il obtient une province avantageuse, d’y édifier un temple. Mais il obtient le Kawachi, une province de peu d’intérêt, et décide de se contenter de restaurer quelque vieux temple. Or, alors qu’il parcourt la province, il aperçoit, dans un vieux temple, au pied du socle d’une statue de Bouddha, un écrit qui porte le nom du « moine Kintsuné ». Intrigué, Kintsuné voit son vœu de restaurer ce temple consigné sur ce document. Il comprend que sa nomination ne pouvait être autre, et malgré ses espoirs déçus, il met en œuvre toute sa foi pour restaurer l’édifice. C’est qu’il a, dans une vie antérieure, porté le même nom. | |
TC0163 | TE018096 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 32. | UN MOINE ITINÉRANT DU MONT SHOSHA ACCOMPLIT SA RENAISSANCE EN CESSANT DE SE NOURRIR .– Un moine itinérant vivant depuis plusieurs années sur le mont Shosha confie un jour au doyen son intention de cesser de se nourrir pour s’éteindre paisiblement, en gardant son esprit droit et son corps exempt de toute maladie afin de renaître ainsi au paradis. Il ajoute que d’autres procédés comme l’autocrémation ou la noyade dans la mer sont trop ostentatoires, et source de violentes souffrances. Le moine demande au doyen de n’en parler à personne, et il lui annonce que c’est leur dernière conversation, car il va vivre reclus dans un ravin, en observant un silence absolu. Le doyen, très ému, lui demande toutefois la permission de venir le voir discrètement. Le moine accepte et se retire. Le doyen, craignant d’être importun, laisse passer quelques jours, et se rend au lieu indiqué par le moine et il trouve ce dernier installé dans une petite hutte, lisant un sûtra. A la remarque du doyen sur sa maigreur et ses souffrances, l’ermite, ne voulant pas rompre son vœu de silence, écrit sa réponse. Il a souffert pendant plusieurs jours, mais un éphèbe divin apparu en songe l’a rafraîchi en lui versant de l’eau dans la bouche. Depuis ses forces sont revenues, et sa fin promet d’être belle. Le doyen, émerveillé, ne peut s’empêcher de rapporter ces faits à son disciple le plus proche. Ainsi peu à peu le bruit se répand, et les moines du monastère vont voir le reclus pour nouer un lien [lien de salut avec le Bouddha qu’un homme peut contracter par l’intermédiaire d’un saint homme]. Le moine très déçu de la trahison du doyen, ne peut rien faire. La rumeur se propage, et on vient de tout le canton en menant grand tapage. Le doyen tente vainement de ramener le calme. Le reclus, toujours muet, est tout attristé par cette situation qu’il a générée. Jour et nuit, on lui lance des offrandes, des grains de riz ; il finit par disparaître. Toutes les recherches pour le retrouver demeurent infructueuses, et on découvre, quelques jours plus tard, non loin de la hutte de l’ermite, le sûtra qu’il lisait. Ainsi les pratiques qui permettent d’accéder au rang de Bouddha ou de Bodhisattva consistent toutes à attacher du prix à la Loi et à mépriser sa propre vie. Il n’y a pas à médire de ceux qui suivent cette voie. Tel le fameux Shandao, patriarche de l’école de l’invocation au Bouddha, ayant pourtant assurément accompli sa Renaissance, qui monte à la cime d’un arbre et se jette en bas. Ainsi est-il de nombreux exemples de personnes qui, ayant mis fin à leur vie par de semblable pratiques, donnent des signes évidents de leur heureuse Renaissance : parfum inconnu qui se répand, nuées violettes qui se déploient et aussi cette eau répandue dans la bouche du moine par un éphèbe. Il faut respecter et croire ces exemples. Et le comble de la sottise serait de troubler la foi d’autrui. rn |
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TC0166 | TE018480 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 61, 2 | Anne ne cesse de prier afin que sa demande d'avoir un enfant soit exaucée. Puisqu'elle persiste dans sa piété, son vœu est exaucé. |
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