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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Mort | Death | Tod | Muerte | Morte
7occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0105
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0105 | TE012942 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 11 | A sa mort, le comte de Crépy, qui n’a pas été un homme dévot, est, selon son souhait, enterré dans l’église de Crépy. On ne sait combien d’années son corps demeura en l’église. Mais un jour, lors de la consécration de l’église de Crépy, les cercueils sont déplacés. Or, la sépulture du comte dégage une telle puanteur qu’elle est ouverte. Le corps du comte est entamé par la pourriture, dévoré par des vers et des serpents, et un hideux crapaud lui recouvre le visage. Lorsque le fils du comte, qui mène une vie identique à celle de son père, découvre cet affreux tableau, il est tellement effrayé, qu’il se confesse dévotement et laisse toutes ses richesses à l’église. Il devient charbonnier à Rome, et à sa mort, au moment où les anges emportent son âme au ciel, les cloches des églises se mettent à carillonner d’elles-mêmes. |
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TC0105 | TE012951 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 19 | Cet exemplum raconte la légende de la mort miraculeuse du roi Sven, dit Tveskägg (Barbe Fourchue), roi de Danemark, mort à Gainsborough en février 1014. Le prologue relate succintement l’histoire des rois d’Angleterre depuis Edmond le Martyr, qui est tué par les Danois sous Inguar, jusqu’à l’époque d’Ethelred à laquelle a lieu l’invasion du roi Sven. Ethelred, qui est devenu roi, parce que sa mère Estrild a fait tuer son beau-fils, se réfugie chez Richard de Normandie après l’invasion de Danois. Sven reste maître de toute l’Angleterre et se fait couronner roi du pays. Après dix ans de royaume, Sven prend la décision d’imposer un grant tribut à tout le pays. Quand il va demander cette contribution à l’abbaye saint Edmond à Bury, les habitant du pays de Bury se rassemblent pour demander secours au saint qui y est enterré. A l’abbaye, se trouve un homme très pieux, nommé Egelnoin, qui a une grande dévotion pour saint Edmond (il a coutume de laver chaque jour le saint corps avec de l’eau fraîche). Ayant entendu les plaintes du peuple, Egelnoin prie pendant toue une nuit. S’endormant après cette longue prière, il a une vision au cours de laquelle il voit saint Edmond qui lui demande de se rendre auprès du roi Sven pour lui dire de cesser de tourmenter ses fidèles. Egelnoin part immédiatement et transmet le message du saint au roi qui se met en colère. Avant de quitter le roi, Egelnoin lui dit que le saint le punira s’il ne cesse de le tracasser. Pendant la nuit suivante, un homme armé apparaît soudainement dans la chambre du roi. Cet homme dit qu’il est venu lui apporter le tribut de saint Edmond, mais le roi, apercevant la lance de l’homme inconnu, crie au secours. Ses hommes accourent immédiatement mais l’homme a déjà tué le roi et quitté la chambre. Pendant son retour à Bury, Egelnoin rencontre près de Lincoln une troupe de chevaliers danois. L’un des Danois le reconnaît et lui raconte que sa prophétie a été accomplie : le roi Sven est mort. Heureux de cette nouvelle, Egelnoin se dépêche pour la rapporter aux habitants de Bury, mais ceux-ci la connaissent déjà à cause d’un autre prodige. Un homme, dont l’auteur ignore le nom, est près de la mort. La nuit même où mourut le roi Sven, cet homme malade, qui ne peut ni bouger ni parler, se relève soudainement dans son lit tout en annonçant à ceux qui l’entourent que le roi Sven est mort à ce moment par la lance de saint Edmond. Après ces mots, il meurt calmement et sans angoisse. Dans l’épilogue, l’auteur rappelle qu’aucun seigneur n’a le droit d’imposer des contributions à son peuple pour faire des dépenses superflues et luxueuses. | |
TC0105 | TE012946 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 14 | En Allemagne, vit un évêque de grande renommée. Tout le monde l’aime car sa piété est très grande : il prie nuit et jour et adore servir et honorer la Vierge Marie. Il fait convertir l’Angleterre et sait apaiser la guerre. Mais un riche diacre de l’église, veut prendre sa place. Il pense alors avancer sa mort sans que le peuple ne le sache. Comme il ne peut ni l’empoisonner, ni le tuer d’un coup d’épée, il entasse des pierres sur la porte que l’évêque emprunte tous les matins, en espérant que l’une d’elles lui tombe sur la tête. Le lendemain matin, au moment où l’évêque passe, une pierre se déloge et lui fend le crâne. L’archidiacre et deux enfant accourent et concluent qu’une pierre est male mise. Tout le monde le pleure. L’évêque est enterré dignement et l’archidiacre prend sa place. On organise une grande fête en son honneur. Au cours du repas, un prince qui le sert, a une vision : il voit la Vierge Marie avec la tête de l’évêque qui vient de les quitter. Elle demande alors au prince de venger ce dernier en tuant l’archidiacre, ce que le prince fait immédiatement. |
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TC0105 | TE012933 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 3 | A l’époque où Saint Paulin est élu évêque de Nole, la ville de Rome connaît de nombreuses intrigues, dont l’assassinat de l’empereur romain Valentinien III par Maxime, pour pouvoir épouser l’impératrice Eudoxie. Afin d’échapper aux mains de Maxime, cette dernière demande de l’aide au premier roi vandale d’Afrique, Geiséric, qui, poussé par l’unique envie d’acquérir une foule de richesses, monte immédiatement à Rome, s’empare du Palais impérial et fait prisonnières Eudoxie et ses deux filles, qu’il conduisit en Afrique. Saint Paulin dépense alors tous ses biens pour délivrer des prisonniers. Mais une veuve vient lui demander secours pour son fils unique qui est emmené à Carthage. Comme saint Paulin n’a plus rien, il se met en esclavage chez le gendre du roi Geiséric. Il cultive son jardin et prend plaisir, peu à peu, à s’entretenir avec lui. Peu après, saint Paulin prévoit la fin prochaine du roi Geiséric. Celui-ci demande à voir la personne qui a fait cette prédiction. Il reconnaît alors saint Paulin qu’il avait vu en songe condamner son comportement. Immédiatement libéré, saint Paulin rejoint l’Italie avec tous les autres prisonniers. | |
TC0105 | TE012962 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 28 | Deux villes d’Egypte sont en guerre : l’une est chrétienne, l’autre ignore tout de Dieu. Celle qui gagne la guerre doit accepter le régime de l’autre. Le grand chef de bataille des païens promet que les chrétiens n’auront pas la paix jusqu’à sa mort. Saint Appolones lui répond alors qu’il trouvera la mort dans cette bataille et que jamais son corps ne sera enterré. Le chef païen ne l’écoute pas et ordonne à son armée de combattre. Il meurt au cours de la bataille. Les chrétiens ramassent le corps, le dépouillent de ses armes et le recouvrent de poudre. Mais au cours de la nuit, les bêtes dévorent son corps. Au matin, les païens ne trouvent que les os. Alors, ils deviennent chrétiens, honorent Appolones et acclament Dieu. ~ Un deuxième récit figure à la suite (A, ff.105 vb-106 vb) : Deux autres villes sont en guerre car l’une a pris à l’autre ses biens. Saint Appolones se rend sur les lieux et propose un accord de paix. L’une accepte l’accord mais l’autre le refuse car elle fait confiance à un voleur redouté de tous. Saint Apppolones, voyant la guerre approchée, lui dit : « pour toi, je prierai Dieu le Père ». A ces mots, le voleur se baisse, rend ses armes et le remercie humblement. Tout le monde s’émerveille de sa conversion soudaine. Saint Appolones l’emmène dans son abbaye et devient son maître. Une nuit, ils ont une vision où ils se voient tous les deux devant Dieu, entourés d’anges. Le lendemain, ils racontent leur vision aux frères qui le couvrent de larmes. Il reste toute sa vie avec eux et à sa mort, son âme monte au ciel. ~ | |
TC0105 | TE012961 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 27 | Le pape Jean, qui envie Formose, cardinal à Rome et évêque de Portes, le met en prison et lui fait promettre qu’il ne reviendra jamais à Rome. Formose ne proteste pas et souffre tout en patience. Il ne séjourne plus à Rome mais retourne en son pays où il est honoré. Le pape Jean meurt et son successeur, Marin, rappelle Formose. Mais Marin meurt peu de temps après et Formose devient pape. Il ordonne alors de nombreuses choses et dirige beaucoup d’églises. Il fait Etienne archevêque de Mayence. Lorsque Formose meurt, ce dernier prend sa place et rappelle les ordres de Jean : il enlève à Formose son habit papal, lui coupe deux doigts de la main droite et l’enterre avec les citoyens. Etienne meurt et laisse place à Théodore qui approuve Formose mais décède trop vite pour le rétablir. Un autre pape, Jean, lui succède et lorsqu’il trouve de cruelles sentences contre Formose, les fait brûler. A sa mort, il est remplacé par le pape Serge qui s’oppose à Formose. Il le retire de sa sépulture et lui fait couper la tête. Sa tête est jetée dans le Tibre. Un soir, le pape Serge reçoit une mauvaise nouvelle. Les pécheurs, qui sont au Tibre, la ramassent dans leur filet avec les poissons. Ils l’apportent au Saint Père qui condamne Serge. | |
TC0105 | TE012959 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 25 | A l’époque de Frédéric, il y a dans l’Empire de Rome, un gentilhomme, qui a eu, d’un beau mariage, un fils bien formé. Le père s’occupe de son éducation, mais son fils n’est pas assez curieux et ne pense qu’à s’amuser. Il ne veut rien apprendre à l’école et devient laid, menteur et gourmand. Il occasionne de nombreuses querelles avec la justice et fait maint grief à de pauvres jeunes filles. Quant il devient grand, il ne sait toujours pas parler latin et est fort mal élevé. La seule chose qu’il sait faire, est prier Dieu. Mais il ne cesse pas pour autant de mener une mauvaise vie. Un jour, alors qu’il se bat contre des voleurs, il est blessé et pendu. Trois jours après, un homme de son lignage qui passe par là, le reconnaît. Il veut le dépendre et l’enterrer au cimetière. Au moment où il le décroche, le pendu prononce ces mots : « Je vis encore ». Le chevalier, très content de cette nouvelle, remercie Dieu, le délie et lui demande comment il a pu vivre trois jours sans respirer. Celui-ci lui dit : « Par grâces de l’oraison, je fus sauvé ». Il demande un prêtre pour se confesser. Tout le peuple vient voir le miraculé. Il se confesse rapidement et reçoit l’absolution. Il meurt dans les bras du prêtre qui lui pardonne ses péchés. Sa pénitence après sa mort sera le purgatoire. |
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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