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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Tombe | grave | Grab | Tumba | Tomba
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001359 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 28, 9 | Nul ne peut chanter le De profundis sur la tombe de l’enfant Achaz car l’âme de ce dernier n'a pas besoin de prières. | |
TC0001 | TE001406 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 31 | Le prêtre des Béguines de Nivelles, Guy, respire la pourriture d’une femme morte pour apaiser son désir. | |
TC0001 | TE001395 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 5 | La tombe d’une religieuse sodomite et très impie est retournée par une truie accompagnée de ses sept porcelets. Ils déchirent son corps et dispersent ses viscères dans tout le cloître avant de disparaître. Nulle moniale n'a pu voir les animaux, mais toutes les ont entendus. | |
TC0001 | TE001372 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 13 | Un garçon tué par les juifs est retrouvé vivant dans le tombeau. | |
TC0001 | TE001368 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 9 | Un arbre d’une espèce inconnue sort de la tombe d’un moine qui ne savait que l’Ave Maria : sur chaque feuille est écrit les premiers mots de l’Ave Maria, seule prière que ce moine connaissait. | |
TC0001 | TE001266 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 1, 14 | A Gand, le prédicateur, frère Gilles, ancien chanoine de Saint-Omer, prédit sa propre mort et son court passage en purgatoire. | |
TC0007 | TE002608 | anon. | Le Mesnagier de Paris : 8 | A Niort un vieux chien reste couché sur la tombe de son maître. Le duc de Berry donne de l’argent à un voisin pour le nourrir. | |
TC0010 | TE000846 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 7, 2 | Le tombeau sous les yeux. | |
TC0011 | TE002944 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 51b | Le coeur de l’homme est comparé à une tombe pleine de cadavres qui représentent les péchés mortels. Cette tombe est ouverte par la mémoire de la Passion du Christ et les péchés sont effacés par la confession. | |
TC0011 | TE002996 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 78b (3) | Les Scytes déclarent à Darius qu’ils défendront jusqu’à la mort les tombeaux de leurs parents. | |
TC0011 | TE002955 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 56a (1) | La sépulture de l’âne sera celle de l’usurier et de l’impie : sa peau revient à son maître, ses chairs aux chiens, ses os à la pluie. | |
TC0011 | TE002870 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 5a (2) | Les quatre héritiers du riche : sa famille, les bêtes, la vermine, les diables. Il ne faut pas chercher à accumuler des richesses, car une fois mort, les parents cherchent à s’en emparer, les bêtes foulent aux pieds la tombe, les vers mangent la chair des cadavres et les diables s’emparent de l’âme pour la dévorer. |
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TC0011 | TE003189 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 210a | Un noble Juif (Joseph) d’Arimathie, le disciple caché, et Nicodème viennent déposer le corps du Christ après sa mort. | |
TC0020 | TE003757 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 232 | Une veuve, matrone d’Ephèse, se lamentant jour et nuit sur la tombe de son défunt époux, se laisse consoler par un chevalier chargé par le roi de garder une potence à proximité du cimetière. Il jure à la veuve de l’épouser si elle place le corps de son mari sur la potence où fut subtilisé le cadavre d’un condamné qu’il était chargé de garder. Ce récit illustre l’inconstance des femmes. |
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TC0020 | TE003797 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 272 | Une vierge chaste mais bavarde et vaniteuse meurt. Durant la nuit, les gardiens de l’église voient des démons déterrer son cadavre et le couper en deux au niveau de la ceinture : la moitié supérieure est brûlée, l’autre retourne dans la tombe. |
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TC0020 | TE003770 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 245 | Un ermite fortement tenté par une femme continue à la désirer, même morte. Pour guérir de son amour, il récupère dans sa tombe des morceaux de chair putride et les respire, ce qui tue la concupiscence. | |
TC0020 | TE003700 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 175 | Un chevalier rencontre des moines portant le cadavre d’un usurier pour l’inhumer. Il s’exclame : " Je vous laisse le cadavre de mon araignée et que les démon saient son âme. Pour ma part, je garderai la toile de l’araignée, c’est-à-dire tout son argent" . En effet, les usuriers peuvent être comparés aux araignées qui s’éviscèrent pour attraper les mouches, causant leur propre perte et celle de ses enfants. |
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TC0021 | TE004113 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 182 | Saint Maclou (Macutus) fait bêler une chèvre dans le ventre d’un voleur parjure. | |
TC0021 | TE004061 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 132 | Deux religieuses mortes excommuniées par saint Benoît (pour leurs bavardages) sortent de leur tombe lors de la célébration de la messe. |
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TC0021 | TE004176 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 198 | La sépulture de Valentinus dans l’église Saint-Sirus de Milan est vidée par les diables. |
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TC0021 | TE004175 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 197 | Un homme de cour qui avait défloré sa filleule mourut subitement le septième jour; sa tombe produisit longtemps des flammes. |
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TC0021 | TE004083 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 152 | Trouvant un crapaud dans la tombe de son père (sur le cou du cadavre), le comte de Pontoise (?) part à Jérusalem après avoir donné tous ses biens au roi de France. |
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TC0022 | TE004205 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 8 | Un pécheur, qui s’était converti, s’enferma dans une tombe pour mieux faire pénitence de ses péchés. La nuit il fut visité par un grand nombre de diables qui, après s’être moqués de sa conversion, en finirent par le battre. Mais lui tenait ferme, et résistait non seulement aux flatteries des diables mais aussi aux supplications de quelques-uns de ses parents qui voulaient le ramener chez lui pour le faire soigner. La nuit suivante, les diables le visitèrent et le battirent encore plus fort. La troisième nuit, lorsqu’ils virent qu’il ne céderait pas, même aux coups, ils s’enfuirent en s’écriant qu’il avait vaincu. Ayant résisté ainsi aux tentations de l’ennemi, le converti mena désormais une sainte vie et fut cause que grand nombre de pécheurs se convertirent. | |
TC0031 | TE005483 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 11, col. 558 D - 559 A | Un voleur profane la tombe d’un roi hérétique qui avait été enterré dans le cimetière de saint Jean; saint Jean apparaît au voleur et lui interdit de pénétrer à nouveau dans son église : il est repoussé par une force surnaturelle chaque fois qu’il tente d’y entrer. |
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TC0033 | TE006056 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 202 | LA RESURRECTION GRAVEE DANS LA TOMBE D’UN PHILOSOPHE. Sous l’empereur Théodose, des philosophes, des gens d’Eglise, ou plutôt des hérétiques, auraient émis l’opinion que la résurrection des corps n’aurait pas lieu dans le futur, sinon mystiquement. Alors que les catholiques assuraient qu’elle aurait lieu, et en toute réalité. Théodose ne savait que penser. Alors qu’on creusait la terre à Constantinople pour effectuer quelque fondation, on trouva la tombe d’un philosophe très ancien et très célèbre qui avait fait écrire et graver les articles de la foi catholique. Ainsi l’affirmation de la résurrection des corps conforta la foi catholique menacée par l’hérésie. |
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TC0035 | TE006489 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 4v, n° 8 | Un chevalier prie pour les morts dans chaque cimetière qu’il rencontre. Un jour qu’il est attaqué de toutes parts par des ennemis, les morts se lèvent de leur tombe pour le défendre. | |
TC0035 | TE006488 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 4, n° 7 | Dans un cimetière de Gascogne, les morts ouvrent leurs tombes chaque lundi, devant le curé et toute la paroisse, et demandent à recevoir de l’eau bénite. L’ayant reçue, les tombes se referment jusqu’au lundi suivant. L’on adopte la coutume de célèbrer l’office des morts tous les lundis. |
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TC0036 | TE006662 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 24-1 | Après sa mort, le corps de Matthieu d’Albano est lavé et habillé d’un cilice, d’une coule monacale et des vêtements sacerdotaux et pontificaux. Il est veillé et honoré par le pape Innocent II et les évêques et les cardinaux qui ont pu se déplacer afin de prier pour le salut éternel de l’âme du saint homme. La population de la riche cité marchande de Pise accoure pour baiser les mains ou les pieds de celui qui est dorénavant auprès de Dieu. La dépouille de Matthieu d’Albano est portée au tombeau le lendemain et est ensevelie dans l’église de saint-Frigdien. Pierre le Vénérable se rend à Pise sept années plus tard pour restaurer la paix, et honore la mémoire du saint homme, moine exemplaire et ami de l’auteur. |
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TC0036 | TE006648 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 9 | Dans l’exercice de sa charge de Prieur au monastère de Saint-Martin-des-Champs, Matthieu d’Albano se montrait plein de miséricorde et de justice. Il augmenta les revenus du monastère grâce à ses requêtes auprès des rois et princes. Quand il le pouvait, il veillait les malades et s’occupait lui-même des pauvres et des hôtes. Il pourvoyait aux besoins de sa communauté comme un père attentionné, mais appliquait aussi des flagellations sanglantes et des remontrances enflammées aux pécheurs qui étaient parfois envoyés au cachot. Il menaça même d’enfermer vivant dans un sépulcre un moine spirituellement mort, afin qu’il retrouve par la pénitence le chemin de la foi. Par la seule crainte de son nom, il réforma de nombreux monastères et abbayes où la discipline s’était relâchée. |
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TC0037 | TE006698 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 16 | Saint Grégoire fit célébrer trente messes pour un moine enseveli dans le jardin potager. |
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TC0106 | TE015962 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 220 | CONVERSION DU FILS DU COMTE DE CRÉPY. Lors de la consécration de l’église de Crépy, l’ouverture du tombeau du comte révéla la présence d’un crapaud dévorant le visage du mort. Le fils du comte, à cette vue, quitta tout et se mit à vivre d’aumône. A Rome, il se fit charbonnier pour un cardinal et se confessa à lui. Il mourut saintement et les cloches de la ville retentirent miraculeusement. |
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TC0106 | TE015938 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 197 | EPITAPHE DE PIERRE LE MANGEUR. — Pierre le Mangeur choisit cet épitaphe : « J’étais Pierre que cette pierre commande, et moi qu’on nommait Mangeur, maintenant je suis ici mangé; vivant j’ai enseigné, mort, je ne cesse d’enseigner, pour que celui qui me voit en cendres apprenne ceci : celui-ci fut ce que nous sommes, et nous serons un jour ce qu’il est. » | |
TC0106 | TE015939 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 198 | LE TOMBEAU INACHEVÉ. — Dans les grandes occasions, quelqu’un rappelle à saint Jean l’Aumônier qu’il faut qu’il fasse achever la construction de son tombeau. | |
TC0106 | TE015942 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 201 | DES PHILOSOPHES SUR LA MORT D’ALEXANDRE. — Des philosophes, réunis autour du tombeau en or d’Alexandre, échangent des paroles sur le pouvoir passé du roi et son état présent. | |
TC0106 | TE015940 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 199 | LA COULEUR DU TOMBEAU. — Le jour de leur couronnement, les empereurs de Constantinople voient venir un marbrier qui leur demande de choisir la couleur de leur tombeau. | |
TC0106 | TE015945 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 204 | LE CADAVRE D’UNE FEMME CONTRE LA TENTATION. — Un ermite qui a été tenté par la beauté d’une femme va ouvrir son tombeau quelques jours après sa mort et oppose le corps décomposé à sa tentation. | |
TC0129 | TE007419 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 348a-b | Paroles des philosophes devant le tombeau d’Alexandre. | |
TC0129 | TE007237 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 15b | Dans la ville d’Edesse, o? repose le corps de saint Thomas, jamais naquit une hérésie. | |
TC0129 | TE007465 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 364b | "Clément est exilé puis condamné à être jeté à la mer avec une ancre autour du cou; des anges construisent un tombeau sous la mer pour son corps et emportent son âme au ciel. La mer se retire ensuite." |
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TC0129 | TE007464 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 363a | Les anges construisent un temple sous la mer à la mémoire de saint Clément. La mer s’étant retirée permet de retrouver indemne un enfant oublié un an auparavant. |
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TC0129 | TE007305 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 108a | Pour se souvenir de la mort, saint Beno?t fait faire son propre sépulcre. | |
TC0131 | TE008853 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 665, 1-2 | CONVERSIONS SUR LA TOMBE DE SAINT PAUL. 1/ Saint Paul apparut à deux soldats qui étaient sur sa tombe. 2/ En l’entendant prêcher ils se convertirent à la foi. | |
TC0131 | TE008065 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 493, 1-6 | L’EVEQUE ET LES FILS QUI RECLAMAIENT. 1/ Les deux fils d’un homme riche reprochaient à leur évêque d’avoir conseillé à leur père de donner son bien aux pauvres 2/ en lui disant que Dieu le lui rendrait au centuple. Ils l’accusaient d’avoir trompé leur père. 3/ Alors l’évêque les conduisit à la tombe de leur père pour qu’avec la permission de Dieu il leur dise s’il avait éte trompé. 4/ Avec la permission de Dieu l’âme du défunt répondit: "Assurément pas, Monseigneur. Car ce que j'ai donné aux pauvres sur votre conseil m'est rendu plus de cent mille fois." 5/ Les fils n'osèrent plus se plaindre de l’évêque, même s’il leur pesait que leur père ait donné tout son bien. 6/ Car il y a pas mal d’enfants à qui il importe peu si leurs père et mère ont à souffrir pourvu qu’ils puissent jouir de l’héritage qui leur reste. |
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TC0131 | TE008866 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 686, 1-4 | INVENTION DU CORPS DE SAINT ETIENNE. 1/ Un des compagnons de saint Etienne apparut la nuit à un prêtre par trois fois. 2/ Il le chargea de dire à l’évêque de faire exhumer le corps de saint Etienne et ceux de ses compagnons qui étaient enterrés avec lui. 3/ On trouva son sépulcre plein de roses vermeilles et les autres pleins de roses blanches et de safran. 4/ Dieu montra là qu’il sait assurément honorer ses amis au ciel, puisque sur terre il sait leur faire un tel honneur. |
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TC0131 | TE007798 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 170, 1-19 | LE PACTE DES TROIS AVERTISSEMENTS. 1 Un diable apparut à un garçon découragé et lui proposa de le rendre riche s’il voulait. 2 Il pourrait cependant quitter son service à trois avertissements qu’il lui ferait; s’il ne le quittait pas, le diable aurait son âme. 3 Le malheureux, qui ne pensait qu’à l’argent, y consentit sans avoir demandé quels seraient ces trois avertissements. 4 Il fut si riche qu’il avait plusieurs domestiques et menait grand train de vie. 5 Un jour qu’il se faisait peigner par un barbier devant une fenêtre, il entendit une voix qui disait: "Il est chenu, le vieillard!" 6 Une autre fois, comme il s’appuyait sur un bâton pour une douleur qu’il avait au pied, il entendit une voix qui disait: "Il penche vers la tombe, le vieillard!" 7 Quand il dut s’aliter, il reçut la visite d’un grand médecin, qui au vu de son urine lui dit: 8 "Cher Monsieur, faites venir votre curé et confessez-vous avec soin, sans rien omettre; 9 car sans aucun doute vous allez mourir: je vous en donne avis et vous recommande à Dieu." Le malheureux ne tint aucun compte de tout cela. 10 Bientôt survint le diable avec ses crochets et ses engins, qui lui dit: " Debout, bel ami! Je suis venu te chercher! 11 - Grâce à Dieu, bel ami, répondit le malheureux, je n'irai pas, car tu ne m'as pas encore fait les trois avertissements que tu dois me faire." 12 Le diable répondit: "Mais si! Je t'ai dit que tu étais chenu et que tu penchais vers la tombe. 13 Et par la bouche du médecin je t'ai dit de te convertir et tu n'en as rien fait. 14 Quand je t'ai dit que tu étais chenu, pourquoi n'as-tu pas pensé que ta richesse ne t'empêchait pas de vieillir? 15 Quand tu avais mal au pied, pourquoi n'as-tu pas pensé que ta richesse ne t'empêchait pas de te défaire? 16 Quand je t'ai dit que tu étais en train de mourir, pourquoi ne t'es-tu pas confessé? Tu serais sorti de mon service. 17 Et puisqu’à ces trois avertissements tu n'as pas reconsidéré ta vie, il te faut embarquer. En route!" Et aussitôt il l’emporta. 18 Il aurait mieux valu pour lui de rester pauvre pour être sauvé que de devenir riche pour être damné. 19 Car, dit le proverbe, "J'estime peu les agréments qui nous mènent aux châtiments." |
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TC0134 | TE012978 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 149a | Le jour du couronnement de l’empereur, les ouvriers construisent sa tombe pour lui rappeler sa condition de mortel. | |
TC0134 | TE012930 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 129b | Un philosophe dit auprès de la tombe d’Alexandre le Grand que ce dernier n’a jamais pu s’assouvir d’un monde entier, mais que désormais il lui suffit d’une sépulcre de cinq pieds. | |
TC0137 | TE012773 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 288 | Les défunts apprécient les prières des vivants. Un homme qui disait un psaume chaque fois qu’il traversait le cimetière fut sauvé par les morts, qui, en sortant de leurs tombes, firent peur aux ennemis qui le traquaient. | |
TC0137 | TE012559 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 97 | Les noix. Deux voleurs volent un jambon et des noix. Celui qui a volé les noix arrive le premier au lieu de rencontre (une tombe dans un cimetière près de Rome); attendant son comparse, il casse les noix et les mange. Des clercs entendant le bruit des coquilles de noix cassées et pensent que des diables sont dans le cimetière. Un jeune clerc porte alors sur son dos un vieux clerc, boiteux et gibbeux, pour voir qui est dans la tombe. Le voleur entendant des pas qui s’approchent et voyant une personne avec quelque chose sur le dos croit voir son compagnon avec un jambon enorme et gras. Effrayé, le jeune clerc laisse tomber à terre l’estropié qui, à cause de la peur, court plus vite que l’autre. | |
TC0137 | TE012789 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 304 | Un mort assiste à la messe et demande des suffrages. Le prêtre Bellosello de Venise, avant de célébrer la messe au monastère de la Sainte Croix, vit un mort et lui demanda qui il était. L’âme dit qu’il était mort et que son corps gisait dans un tombeau de cette église. Le prêtre demanda de quelle manière il pouvait lui être utile et il lui dit de recommander son âme à Dieu pendant l’élévation. Ensuite il dit à Bellosello de mener une vie sans luxure et sans parjures. Ayant écouté la messe avec grande dévotion, le défunt disparut. |
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TC0137 | TE012464 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 2 | Le moine qui savait seulement l’Ave Maria. Un chevalier se fait moine, mais ne réussit pas à apprendre une autre prière que l’Ave Maria. Après sa mort sur sa tombe pousse un arbre (ou selon d’autres un lys), et sur ses feuilles sont écrites les paroles Ave Maria. Les confrères en creusant découvrent que l’arbre a ses racines dans le coeur du moine et sort par sa bouche. | |
TC0137 | TE012648 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 163 | La fille brulée jusqu’au nombril. Une fille trop irascible meurt et de sa tombe sort de la fumée. La tombe une fois ouverte, on découvre que, grâce à sa virginité, la fille est intacte jusqu’au nombril et brûlée au-dessus, à cause de sa colère excessive. | |
TC0137 | TE012676 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 191 | Le rêve du pape. Après avoir rêvé trois fois qu’il y avait trois pendus sous son palais, un pape appela ses serviteurs et ceux-ci trouvèrent sous le plancher la pierre d’un tombeau. Celui-ci fut ouvert et une odeur fétide se fit sentir. Un serviteur entra dans un grand puits sous la pierre, qui arrivait à un port sur un canal où étaient trois pendus. Un esprit lui expliqua alors que les pendus étaient l’Empereur Frédéric avec deux barons. Ramené à la surface, le serviteur raconta ce qu’il avait vu. |
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TC0137 | TE012608 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 123 | La communion donne la force corporelle. Un chevalier injuria souvent Louis, comte de Lausanne, et ses hommes. Louis ayant demandé aux amis du chevalier de le lui remettre pour le punir, ceux-ci s’assurèrent qu’il ne sera pas torturé. Quand le chevalier fut remis à Louis, il le fit enfermé vivant dans une tombe, respectant ainsi sa promesse. Le beau-frère du chevalier tué demanda justice à l’Empereur Frédéric et celui-ci convoqua le comte. Le comte, ayant confiance en son innocence, provoqua en duel tout tout chevalier désireux de défendre la cause du défunt. Un chevalier vainquit le comte parce qu’il avait communié avant de se battre. |
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TC0138 | TE019792 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 650 | Ave Maria écrit sur le lys sortant du cœur d'un moine pieux. |
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TC0138 | TE020102 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 963 | Des démons trouvés dans la tombe d'un usurier. | |
TC0138 | TE019769 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 627 | Un chasseur infernal arrache les cheveux d'une concubine damnée. |
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TC0138 | TE019594 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 470 | Des héritiers réclament le centuple de l’aumône de leur père. | |
TC0139 | TE016099 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 175 pp.124-125.du texte hébreu | Les laboureurs de Rabbi Nahman ben Yitshak déblayaient un monticule de terre de son champ, lorsqu’un homme surgit de dessous la terre. Ils coururent l’annoncer à Rabbi Nahman. Ce dernier demanda à l’homme d’où il venait et il répondit:" De l’autre monde. Est-ce que le jour de la Résurrection est arrivé?" Rabbi Nahman répondit par la négative et lui demanda comment il se faisait qu’il ne soit pas réduit en poussière après avoir été enterré tout ce temps. L’homme répondit qu’il n’avait jamais envié son prochain, jamais parlé à la synagogue ou à la maison d’étude et c’est pourquoi il avait été préservé. Il exigeait d’être réenterré au même endroit pour attendre le jour de la Résurrection des morts. Rabbi Nahman exécuta son souhait immédiatement, mais se tourmenta toute la journée pour avoir dérangé le repos de ce juste. Dans la nuit, le juste lui apparut en rêve reposant dans un nouveau cercueil et rayonnant de joie, et Rabbi Nahman comprit qu’il était pardonné. |
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TC0139 | TE013213 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 51, pp. 31-32 du texte hébreu | Deux juifs du Mont Carmel furent emmenés en captivité. Leur maître les entendit qui disaient :" Une chamelle est devant nous, elle est borgne, elle porte du vin d’un c?té et du vinaigre de l’autre, et les deux hommes qui la conduisent sont l’un un païen et l’autre un juif. " Le maître intrigué leur demanda comment ils savaient cela. Ils lui répondirent qu’ils pouvaient déceler une chamelle à ses empreintes, le fait qu’elle était borgne parce qu’elle ne mangeait de l’herbe que d’un côté du chemin, le vin qui coulait avait imprégné la route, le vinaigre faisait des bulles, et le païen ne se conduisait pas aussi prudemment que le juif. Le maître vérifia leurs dires et vit qu’ils disaient vrai. Arrivés chez lui, ils firent de même plusieurs remarques qui s’avérèrent exactes; à la fin, ils furent la cause d’une révélation : la mère de leur maître avoua qu’il était un enfant illégitime. Alors il leur dit :" Béni soit le Seigneur qui a choisi les fils d’Abraham et leur a donné la sagesse. Où que vous alliez, vous serez les maîtres de vos maitres." Il leur donna des présents, et les libéra. | |
TC0139 | TE014322 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 110 p.73 du texte hébreu | Un homme pieux s’étant disputé avec sa femme à propos d’une aumône, passa la nuit dans un cimetière étendu entre deux tombes et entendit le dialogue de deux mortes. L’une proposait à l’autre de partir découvrir les mystères de l’avenir, mais l’autre lui répondait qu’elle ne pouvait bouger, étant enveloppée dans un tapis. Elle chargeait donc la première de le faire à sa place. Celle-ci étant revenue, elle lui dévoila l’avenir. L’homme ayant entendu ses paroles en profita et par deux fois évita une catastrophe qui s’abattit sur les autres. Sa femme lui demanda l’explication de ce phénomène, et il lui raconta ce qui lui était arrivé dans le cimetière. Lors d’une dispute entre sa femme et la mère de la femme enterrée dans un tapis, la femme se moqua d’elle à ce propos. Lorsque l’homme retourna une nouvelle fois au cimetière pour entendre le dialogue des mortes, celles-ci se turent à son approche. | |
TC0140 | TE013786 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], X, 3. | Un homme change les inscriptions sur les sépulcres en substituant un A avec un E de telle manière qu’au lieu de l’inscription "Requiescat in pace", on lise "Requiescat in pece", c'est-à-dire en enfer. | |
TC0142 | TE018670 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 34 | A Louvain, un couple de bourgeois se proposait de se retirer dans le monastère cistercien de Villers. Après avoir réglé leurs affaires, ils collectèrent une somme importante d'argent, ce qui parvint aux oreilles des certains criminels. Tard le soir, les malfaiteurs vinrent chez les bourgeois, sous prétexte de chercher un logement. Ils envoyèrent la nièce et la servante du couple, nommée Marguerite, chercher du vin. Entre-temps, ils tuèrent les hôtes et leurs domestiques, puis, quand Marguerite rentra, la kidnappèrent. De peur qu'elle ne les dénonçât, ils décidèrent de la tuer. L'un des criminels lui coupa la gorge et la jeta dans une rivière. Le corps de Marguerite fut trouvé quelques jours plus tard par des pêcheurs qui, craignant d’être eux-mêmes accusés de la meurtre, enterrèrent la jeune fille au bord de la rivière. Une nuit, ils virent une lumière mystérieuse émaner de sa tombe, exhumèrent la fille et la transférèrent à Louvain, où on lui construisit une chapelle. Le père de famille assassiné apparut aux moines de Villers, disant que seule Marguerite avait obtenu la gloire du martyre par son innocence et sa simplicité. |
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TC0142 | TE018886 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 58 | Un jour, un chef de brigands enleva un moine cistercien, en espérant lui extorquer de l'argent. En route, le moine commença à questionner le brigand sur sa vie et finit par le persuader de jeûner un jour par semaine en l’honneur de la Vierge Marie et de ne rien faire de mal ce jour-là. Le brigand choisit le samedi, et le respecta toujours. Un samedi, il fut capturé, car il avait renoncé à se battre, puis fut décapité et enterré hors de la ville. Une nuit, les gardes virent des chandelles brûler sur sa tombe. Puis cinq matrones apparurent, exhumèrent le corps et le portèrent sur un brancard jusqu'à la porte de la ville. La plus belle d'entre elles – la Vierge Marie – ordonna aux gardes de dire à l’évêque que 'son chapelain' devait être enseveli dans l'église, ce que l’évêque fit, en honorant le brigand comme un martyr. |
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TC0142 | TE019097 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 36,3 | Un saint prêtre Steppo, le confesseur des nonnes de Salvatorberg, tomba malade peu avant sa mort. Il devint fou et blasphémait dans son délire. Cependant, plusieurs miracles se produisirent sur sa tombe. | |
TC0142 | TE019108 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 46 | Un recluse de Bonn vit, une nuit, la Vierge Marie près de la tombe d'un étudiant récemment mort. Marie recueillit son âme sous la forme d'une colombe et le déclara martyr. En effet, les étudiants qui vivent chastement et étudient avec diligence sont de vrais martyrs. | |
TC0142 | TE019109 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 47 | Dans le monastère Prémontré d'Arnsburg, mourut un copiste très diligent. Quand on ouvrit sa tombe vingt ans après, on trouva sa main intacte, tandis que tout le reste devint poussière. | |
TC0142 | TE017912 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 32 | Un usurier rempli de contrition dit au prêtre qu’il allait donner toute sa fortune en aumônes. Le prêtre lui dit de remplir une citerne avec ses aumônes et d’attendre: on retrouve la citerne pleine de crapauds. Sur le conseil d’un prêtre, l'usurier s'y couche nu. Le lendemain, il ne reste que les os, que l’on enterre dans le portique de l’église Saint-Géréon de Cologne. Sa tombe éloigne les crapauds. | |
TC0142 | TE019053 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 64 | À Bonn, comme des écoliers jouaient un soir dans le cloître de l'église Saint-Cassius, ils virent un fantôme sortir d'une tombe et entrer dans une autre. Peu de temps après, un chanoine mourut et fut enterré dans la première tombe. Puis un autre chanoine mourut. On l'enterra dans la deuxième tombe. | |
TC0142 | TE018629 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 6, 3 | Un homme malade fit un pèlerinage aux reliques de martyrs, mais n'y retrouva pas la santé. Sur un conseil de quelqu'un il fit un vœu à Hermann, le doyen de Hildesheim, et fut guéri. Il visita la tombe d'Hermann le jour de sa commémoration et raconta ce qui lui était arrivé. | |
TC0142 | TE019045 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 56 | Dans le diocèse de Cologne, deux familles de paysans étaient des ennemis mortels. Il arriva que les deux chefs de famille moururent le même jour et furent enterrés dans la même tombe. Tout de suite, les deux corps se tournèrent le dos et se heurtèrent. Ils se battaient si violemment, qu'on fut obligé de mettre chacun des deux dans des tombes séparées. Cette bataille des morts convainquit les vivants de faire la paix. |
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TC0142 | TE019114 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 52 | Trois jeunes hommes de Bonn se firent moines à l'abbaye de Neubourg. Quelque temps après, l'un 'deux, nommé Thierry, mourut. Son ami Gunther pleurait beaucoup sur sa tombe. Thierry lui apparut alors et lui dit qu'il viendrait bientôt le rejoindre. Gunther en devint triste, et c'est à grand-peine que son abbé lui extorqua l’explication. Gunther mourut peu après, et le troisième ami, Siger, publia cette histoire. |
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TC0142 | TE017883 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 3 | Un moine cistercien quitte l’habit monastique. Il prend en charge une paroisse dont il devient le curé. Ayant pris une concubine qui lui donne des nombreux enfants ; un jour, il reçoit saint Bernard qui guérit miraculeusement l’un de ses fils muet. Le prêtre le supplie de l’accepter à nouveau dans l’ordre des cisterciens. Il meurt avant d’avoir pu reprendre l’habit, mais grâce à sa contrition, on le retrouve tonsuré et en habit monastique dans sa tombe. |
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TC0142 | TE019028 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 39 | À Metz, un usurier mourant demanda à son épouse de l’enterrer avec sa bourse pleine d’argent. La femme le fit le plus discrètement possible, mais son secret fut bientôt découvert. Les gens ouvrirent la tombe et virent deux crapauds, l’un prenait les pièces dans la bourse, l’autre les enfonçait dans le cœur de l’usurier. Terrifiés, les pillards s'enfuirent. | |
TC0142 | TE018669 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 33 | Marcadellus, originaire de Ferrare, fut un homme très simple et saint. Une fois, il vit un curé laisser sans surveillance un encensoir d'argent. Il attira l'attention du curé. Celui-ci dit qu'il laissait l'encensoir suspendu de cette manière depuis des années, et que rien ne s’était passé. Marcadellus répondit prudemment : « Il arrive parfois un jour ce qu'on ne vit pas depuis mille ans. » L'encensoir, en effet, fut volé. Le voleur ne put pas le vendre et décida de raconter tout à Marcadellus, en le faisant d'abord jurer de ne pas le dénoncer. Marcedellus se porta volontaire pour restituer discrètement l’encensoir. Par malchance, il fut appréhendé avec le larcin. Le saint homme refusa de dénoncer le voleur et fut mis à mort à sa place. La nuit suivant l’exécution de Marcadellus, des matrones de la ville visitèrent sa tombe et y virent des cierges briller et entendirent des anges chanter. Elles le signalèrent à l’évêque qui, après s’être assuré du fait, y fit construire une basilique. Depuis, plusieurs miracles se produisirent sur la tombe du martyr. |
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TC0157 | TE017337 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 534, l. 21 – p. 534, l. 27 | Comme Alaric, chef des Goths, se réjouissait de toutes les richesses acquises, il mourut soudainement dans la région de Cozenza. Les Goths firent détourner une rivière pour l’enterrer, avec ses richesses, dans le lit du cours d’eau, puis firent reprendre le même cours à la rivière. Ainsi, la tombe est cachée à tous. De plus, ils tuèrent tous les captifs qui avaient participé à ce travail, afin qu’aucun ne révèle l’emplacement de la tombe. | |
TC0157 | TE017121 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 66, p. 268, l. 16 – p. 269, l. 22 | Sophia, sœur du comte Uguzo et fille du comte Rainer, il y a à peu près six ans, demanda à ce qu’on lui construise une tombe au monastère de Saint-Christophe Martyr. Elle était encore en bonne santé à ce moment. L’abbé résista, puis céda à contre-coeur. Lorsque la tombe fut achevée, elle entra pour la visiter, et tomba immédiatement malade. Elle fit une fausse-couche et mourut. Elle fut enterrée, mais pendant un an, cette tombe magnifique produisit une odeur si fétide qu’il fut impossible de vivre dans la moitié du monastère. Pierre Damien fut consulté et interpréta l’évènement ainsi : Dieu veut par-là rappeler à chacun ce que devient toute chair, quelque charmante qu’elle ait pu être pendant sa vie transitoire sur Terre. |
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TC0157 | TE017177 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 364, l. 1 – p. 365, l. 5 | Léon fut abbé de Nonantola. Alors qu’il était encore clerc, de retour de Jérusalem, il commença sa carrière avec seulement un âne. Il s’en servait pour collecter les matériaux qui serviraient de papier toilettes aux moines. Il disait les psaumes en effectuant des tâches manuelles de ce type. Puis, il fut promu prêtre. Enfin, il devint abbé. Mais il était malheureux, et après deux ans, rendit son bâton de berger à Otto, qui commandait l’Empire. Il se fit ermite à Saint Boniface de Rome. Après la mort de Léon, un aveugle retrouva la vue sur sa tombe. |
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TC0158 | TE016438 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 13 | Sûtra du roi Sa-ho-t'an.– Wen-tchou-che-li (Manjuçrî) transformé en brahmane met à l'épreuve la libéralité de ce roi. Il l'oblige à être son esclave et à lui donner sa propre femme comme servante en exigeant qu'ils le servent tous deux pieds nus. Il vend séparément l'homme et la femme. L'homme reçoit de son nouveau maître l'ordre de ne pas laisser faire d'enterrement, sans autorisation, dans le terrain dont il a la garde. La femme, enceinte, accouche d'un fils que sa maîtresse exige qu'elle tue. Quand elle veut l'enterrer dans le terrain gardé par son mari, celui-ci, se conformant aux ordres reçus, refuse d'ensevelir l'enfant. Alors ils sont miraculeusement transportés dans leur palais où l'enfant ressuscité reparaît également. Assis au haut des airs, sur une fleur de lotus, Wen-tchou-che-li loue le roi et la reine. |
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TC0158 | TE016451 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 25 | Les animaux reconnaissants et l’homme ingrat.– Une tortue sauvée de la mort par le Bodhisattva le prévient qu'une inondation va survenir. Le Bodhisattva monte sur un bateau et sauve un serpent, un renard et un homme. Le renard reconnaissant lui donne un trésor caché, mais l'homme le dénonce comme ayant pris cet or en violant une tombe. Le Bodhisattva jeté en prison est sauvé par le serpent qui lui remet une médecine capable de guérir le fils du roi, piqué par le serpent (cf. n° 49). |
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TC0159 | TE017564 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Dans l’Antiquité, entre le sacre de l’empereur et son investiture, les marbriers de l’Empire venaient à sa rencontre pour lui demander de quel type de marbre il souhaitait que sa tombe soit faite. Par la même, ils lui rappelent sa mortalité et celles de ses sujets afin qu’il soit clément envers eux. | |
TC0160 | TE017410 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°94 | Le roi saint Louis ne redoute pas de passer sur un mauvais pont car il a coutume de prononcer certaines paroles en passant dessus. Les seigneurs qui l'accompagnent lui demandent ce que cela signifie et il répond que le pont en pierre ne l'effraie pas car Jésus Christ ressuscita d'un tombeau de pierre et que le pont de bois symbolise la sainte croix. Depuis, les seigneurs prononcent ces paroles en traversant les ponts. | |
TC0161 | TE017714 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XII, 08 | COMMENT ON CÉLÈBRE AU YAKUSHIJI L'ASSEMBLÉE DES DIX MILLE LAMPES.– Etatsu, moine du monastère Yakushiji , célèbre une assemblée de la Loi d’un jour lors d’une fête à laquelle tous les moines assistent, après avoir revêtu leurs vêtements de la Loi. La nuit, des lampes offertes par des donateurs et préparées par les moines sont allumées dans tout le monastère. Cette fête aura lieu chaque année à date fixe. Après la mort d’Etatsu, il y a toujours une lumière sur sa tombe la nuit de l’Assemblée des Dix mille lampes | |
TC0162 | TE017785 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XIV, 04 | COMMENT UNE FEMME, GRÂCE AU POUVOIR DU LOTUS DE LA LOI, QUITTE SA CONDITION DE SERPENT POUR RENAÎTRE AU CIEL.– Après avoir passé la nuit avec une très belle femme, l’empereur Shômu lui remet une boîte emplie de mille ryôs (37,5 kilos) d’or. Tous deux meurent quelque temps après, et, suite aux dernières volontés de la femme, on enterre avec elle la boîte offerte par l’empereur. Dans les monts de l’est se trouve un temple où tous les pèlerins qui s’y rendent meurent. Le grand ministre Kibi, n’éprouvant aucune crainte, va prier dans ce temple. Il voit apparaître une femme merveilleuse et effrayante qui lui explique que tous les visiteurs du temple à qui elle a voulu se confier sont morts de peur. Elle raconte à Kibi que depuis qu’elle a été enterrée avec le don de l’empereur avec qui elle a passé une nuit, elle a reçu un cœur de serpent venimeux, et qu’elle est condamnée, pour avoir péché, à ne jamais s’éloigner de sa tombe. Elle supplie Kibi de creuser la tombe, de sortir l’or, et de copier à son intention le sûtra du lotus de la loi, avec la moitié de l’or, et de garder l’autre pour lui, en guise de remerciement. Le grand ministre accepte d’accomplir le vœu de cette âme. Il creuse la tombe, et il y trouve un grand serpent à qui il demande de partir. Le serpent s’enfuit et Kibi prend la boîte et emploie tout l’or pour copier le sûtra et offrir à l’intention de la femme une grande cérémonie de lecture. Par la suite, la femme lui apparaît en rêve, et lui dit qu’elle a quitté sa condition de serpent pour renaître au ciel. Le grand ministre et cette femme ont été certainement dans le passé des amis de bien. |
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TC0162 | TE017792 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXIV, 13 | COMMENT SHIGEOKA NO KAWAHITO EST POURSUIVI PAR LE DIEU DE LA TERRE.– Après la mort de l’Empereur, le grand conseiller part avec Shigeoka no Kawahito, maître du Yin et du Yang qui est chargé de trouver un emplacement pour sa tombe. Sur le chemin du retour, Kawahito se confie au grand conseiller et lui avoue avoir commis ce jour même une grave erreur. Il ajoute que le dieu de la terre les poursuit et, secoué de frissons, se cache avec le conseiller épouvanté par cette annonce. La nuit venue, ils chassent leurs montures et avancent dans une rizière. Le devin fait asseoir le grand conseiller et le recouvre de gerbes de riz, et récite des prières à voix basse en tournant autour de lui. Puis Kawahito commence à parler à son compagnon qui se sent déjà à moitié mort. Peu de temps après, ils entendent des pas de millions d’hommes, des cris, et une voix qui n’a rien d’humain clamer avec fureur de fouiller la terre et de trouver les deux hommes. Cette voix ajoute que, même si Kawahito est un grand maître du Yin et du Yang, aussi fort que les grands maîtres de jadis, il ne lui échappera pas. Mais ils repartent bredouilles et, avant de disparaître, un homme qui semble être le maître de la bande déclare qu’ils reviendront et les chercheront de part le monde entier, le dernier jour de l’année, à minuit. Devant l’inquiétude du grand conseiller, Kawahito le rassure et lui dit qu’il lui parlera de son plan le moment venu. Le dernier jour de l’année arrive, et Kawahito va chez le grand conseiller et lui demande de le rejoindre à la nuit tombante à un carrefour d’avenues. Tous deux se rendent alors au temple de Saga, grimpent sous les combles, et Kawahito murmure des incantations magiques pendant que le conseiller récite les trois enseignements secrets. Soudain, vers minuit, un vent chaud souffle une odeur répugnante, accompagné d’un grondement terrible. Les deux hommes épouvantés attendent jusqu’au chant du coq, et rentrent chez eux. Kawahito dit au grand conseiller qu’il n’y a plus rien à craindre, et qu’ils ont pu être sauvés grâce à son propre talent. |
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TC0162 | TE017789 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XVI, 16 | COMMENT UNE FEMME DE LA PROVINCE DE YAMASHIRO, GRÂCE À L’AIDE DE KANNON, ÉCHAPPE AU PÉRIL D’UN SERPENT.– Une fillette de douze ans, très pieuse, rencontre un homme qui a attrapé un crabe. Quand l’homme lui dit qu’il va manger l’animal, elle propose de l’échanger contre des poissons déjà morts. L’homme accepte et la fillette relâche le crabe dans la rivière. Quelque temps après, son vieux père qui travaille dans la rizière, aperçoit un serpent prêt à avaler une grenouille. Prenant la grenouille en pitié, il promet au serpent de devenir son gendre, s’il épargne la grenouille. Le serpent libère la grenouille et disparaît. Le vieil homme est très tourmenté par cette promesse stupide, mais sa fille le rassure. Cette nuit-là, quelqu’un frappe à la porte. La fille, apprenant par son père que c’est certainement le serpent, demande de dire à l’animal qu’elle honorera sa promesse s’il revient dans trois jours. Le père ouvre le portail et se retrouve face à un homme à la noble allure qui dit venir au sujet de la promesse du matin. Le vieil homme lui demande de revenir dans trois jours. Après son départ, la fille fait construire une remise aux murs très épais, dans laquelle elle se barricade pour prier et implorer la protection de Kannon. Quand le noble personnage revient et entre, il est furieux de voir que la fillette s’est enfermée, et, reprenant sa forme de serpent, il enroule sa queue autour de la remise et frappe contre la porte. Or au milieu de la nuit, le bruit des coups cesse, le serpent gémit, puis se tait. Quand l’aube apparaît, on voit arriver un énorme crabe à la tête d’une armée de dix millions de ses congénères. Ils encerclent le serpent, le tuent et s’en retournent. La fillette, sortant de la remise dit à son père qu’elle n’a pas cessé de prier et qu’un moine lui est apparu et lui a demandé de réciter cette phrase du sûtra : « Serpents, vipères, scorpions, votre venin maléfique et brûlant je ne crains. » Pour délivrer le serpent de ses souffrances, on creuse une tombe pour enterrer sa dépouille, et on édifie un temple au-dessus. |
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TC0165 | TE018352 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 99, pp. 184-186 | Dans le diocèse de Roskilde, au Danemark, vivait il y a quatre ans, Marguerite, une femme d'une grande simplicité, innocente et mariée à un homme impie et cruel qui se comporte avec elle comme un tyran. La sœur de son mari l'envie et décide avec son frère d'étouffer la femme puis de la pendre pour faire croire à un suicide. Appelée par les voisins, la femme est traînée comme un chien mort, et enterrée près de la mer, à côté de la tombe de deux voleurs. Deux ans plus tard, un aveugle s'arrête pour se laver le visage près de ces tombes. Sa vue est rétablie, ce qu'il annonce dans le village voisin. Tout le monde se précipite, et tous ceux qui avaient un mal quelconque en sont guéris. Désireux de comprendre l'origine de cette bénédiction, les deux voleurs sont d'abord déterrés, retrouvés dans un état de pourriture avancée et nauséabonds. Puis Marguerite est déterrée à son tour, son cadavre en si bon état qu'elle semble encore vivante, dégageant un parfum très doux. Ensuite, son mari est attrapé, interrogé et torturé jusqu'à ce qu'il avoue son crime. L'évêque fait emmener lr corps de Marguerite à l'église, où convergent encore des gens de tous types et où les miracles abondent. |
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TC0166 | TE018473 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 55, 1-3 | Valentin, défenseur de l'Église de Milan est un homme d'une grande lubricité. Lorsqu'il meurt, son corps est enseveli dans l'église du bienheureux Syrus. À minuit, les gardiens entendent des voix provenant de l'église, ils s'y rendent et voient des esprits hideux traîner par les pieds le corps de Valentin, entravé par des liens, et le jeter hors de l'église. Le lendemain, ils ouvrent le tombeau de Valentin et le trouvent vide. Ils vont alors en dehors de l'église et retrouvent le corps dans un autre tombeau, les membres encore liés. | |
TC0166 | TE018472 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 54, 1-2 | Le patrice Valérien, homme d'un âge très avancé ayant toujours fait preuve de lubricité meurt. L'évêque le fait enterrer dans l'église Saint-Faustin. La nuit de sa sépulture, le martyr Faustin apparaît au gardien et l'exhorte à prévenir l'évêque que s'il ne jette pas la dépouille de Valérien hors de l'église, il mourra au bout de trente jours. Après plusieurs avertissements, le gardien renonce à aller voir l'évêque. Trente jours plus tard, l'évêque meurt subitement dans son lit alors qu'il était en bonne santé. |
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TC0166 | TE018471 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 53, 1-3 | Une religieuse, qui faisait preuve de continence mais s'avérait être également bavarde et agressive, meurt. Elle est ensevelie dans l'église. La nuit suivante, le gardien la voit traînée hors de son tombeau et coupée en deux devant l'autel. Une partie brûle, l'autre reste intacte. Le lendemain matin, il raconte ce qu'il a vu aux frères qui découvrent à l'endroit indiquée les traces d'un feu matériel. | |
TC0166 | TE018474 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 56, 1-3 | Le président de la corporation des teinturiers meurt. Il est enterré à l'église du Bienheureux Janvier Martyr. La nuit suivante, le gardien entend des cris sortir de la sépulture, le cadavre se plaint de ce qu'il brûle. Le lendemain, la gardien fait part de cela à la veuve qui envoie des teinturiers inspecter l'église. En ouvrant le sépulcre, ils trouvent les vêtements du défunt intacts, mais le corps a entièrement disparu. | |
TC0166 | TE018468 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 49, 4-5 | Merulus est un moine qui témoigne d'une très grande piété. Une nuit, dans un rêve, il voit une couronne de fleurs blanches descendre des cieux pour se poser sur sa tête. Peu après, il tombe malade et meurt apaisé et joyeux. Quatorze ans plus tard, un autre frère, Pierre se présente près de la tombe de Merulus et sent un délicieux parfum s'en échapper, prouvant que la vision de Merulus était vraie. |
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