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5occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0105
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0105 | TE012951 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 19 | Cet exemplum raconte la légende de la mort miraculeuse du roi Sven, dit Tveskägg (Barbe Fourchue), roi de Danemark, mort à Gainsborough en février 1014. Le prologue relate succintement l’histoire des rois d’Angleterre depuis Edmond le Martyr, qui est tué par les Danois sous Inguar, jusqu’à l’époque d’Ethelred à laquelle a lieu l’invasion du roi Sven. Ethelred, qui est devenu roi, parce que sa mère Estrild a fait tuer son beau-fils, se réfugie chez Richard de Normandie après l’invasion de Danois. Sven reste maître de toute l’Angleterre et se fait couronner roi du pays. Après dix ans de royaume, Sven prend la décision d’imposer un grant tribut à tout le pays. Quand il va demander cette contribution à l’abbaye saint Edmond à Bury, les habitant du pays de Bury se rassemblent pour demander secours au saint qui y est enterré. A l’abbaye, se trouve un homme très pieux, nommé Egelnoin, qui a une grande dévotion pour saint Edmond (il a coutume de laver chaque jour le saint corps avec de l’eau fraîche). Ayant entendu les plaintes du peuple, Egelnoin prie pendant toue une nuit. S’endormant après cette longue prière, il a une vision au cours de laquelle il voit saint Edmond qui lui demande de se rendre auprès du roi Sven pour lui dire de cesser de tourmenter ses fidèles. Egelnoin part immédiatement et transmet le message du saint au roi qui se met en colère. Avant de quitter le roi, Egelnoin lui dit que le saint le punira s’il ne cesse de le tracasser. Pendant la nuit suivante, un homme armé apparaît soudainement dans la chambre du roi. Cet homme dit qu’il est venu lui apporter le tribut de saint Edmond, mais le roi, apercevant la lance de l’homme inconnu, crie au secours. Ses hommes accourent immédiatement mais l’homme a déjà tué le roi et quitté la chambre. Pendant son retour à Bury, Egelnoin rencontre près de Lincoln une troupe de chevaliers danois. L’un des Danois le reconnaît et lui raconte que sa prophétie a été accomplie : le roi Sven est mort. Heureux de cette nouvelle, Egelnoin se dépêche pour la rapporter aux habitants de Bury, mais ceux-ci la connaissent déjà à cause d’un autre prodige. Un homme, dont l’auteur ignore le nom, est près de la mort. La nuit même où mourut le roi Sven, cet homme malade, qui ne peut ni bouger ni parler, se relève soudainement dans son lit tout en annonçant à ceux qui l’entourent que le roi Sven est mort à ce moment par la lance de saint Edmond. Après ces mots, il meurt calmement et sans angoisse. Dans l’épilogue, l’auteur rappelle qu’aucun seigneur n’a le droit d’imposer des contributions à son peuple pour faire des dépenses superflues et luxueuses. | |
TC0105 | TE012946 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 14 | En Allemagne, vit un évêque de grande renommée. Tout le monde l’aime car sa piété est très grande : il prie nuit et jour et adore servir et honorer la Vierge Marie. Il fait convertir l’Angleterre et sait apaiser la guerre. Mais un riche diacre de l’église, veut prendre sa place. Il pense alors avancer sa mort sans que le peuple ne le sache. Comme il ne peut ni l’empoisonner, ni le tuer d’un coup d’épée, il entasse des pierres sur la porte que l’évêque emprunte tous les matins, en espérant que l’une d’elles lui tombe sur la tête. Le lendemain matin, au moment où l’évêque passe, une pierre se déloge et lui fend le crâne. L’archidiacre et deux enfant accourent et concluent qu’une pierre est male mise. Tout le monde le pleure. L’évêque est enterré dignement et l’archidiacre prend sa place. On organise une grande fête en son honneur. Au cours du repas, un prince qui le sert, a une vision : il voit la Vierge Marie avec la tête de l’évêque qui vient de les quitter. Elle demande alors au prince de venger ce dernier en tuant l’archidiacre, ce que le prince fait immédiatement. |
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TC0105 | TE012962 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 28 | Deux villes d’Egypte sont en guerre : l’une est chrétienne, l’autre ignore tout de Dieu. Celle qui gagne la guerre doit accepter le régime de l’autre. Le grand chef de bataille des païens promet que les chrétiens n’auront pas la paix jusqu’à sa mort. Saint Appolones lui répond alors qu’il trouvera la mort dans cette bataille et que jamais son corps ne sera enterré. Le chef païen ne l’écoute pas et ordonne à son armée de combattre. Il meurt au cours de la bataille. Les chrétiens ramassent le corps, le dépouillent de ses armes et le recouvrent de poudre. Mais au cours de la nuit, les bêtes dévorent son corps. Au matin, les païens ne trouvent que les os. Alors, ils deviennent chrétiens, honorent Appolones et acclament Dieu. ~ Un deuxième récit figure à la suite (A, ff.105 vb-106 vb) : Deux autres villes sont en guerre car l’une a pris à l’autre ses biens. Saint Appolones se rend sur les lieux et propose un accord de paix. L’une accepte l’accord mais l’autre le refuse car elle fait confiance à un voleur redouté de tous. Saint Apppolones, voyant la guerre approchée, lui dit : « pour toi, je prierai Dieu le Père ». A ces mots, le voleur se baisse, rend ses armes et le remercie humblement. Tout le monde s’émerveille de sa conversion soudaine. Saint Appolones l’emmène dans son abbaye et devient son maître. Une nuit, ils ont une vision où ils se voient tous les deux devant Dieu, entourés d’anges. Le lendemain, ils racontent leur vision aux frères qui le couvrent de larmes. Il reste toute sa vie avec eux et à sa mort, son âme monte au ciel. ~ | |
TC0105 | TE012963 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 29 | Saint Fursy déploie en Grande-Bretagne son humilité mais il tombe gravement malade. Pendant sa maladie, Fursy a une vision (en réalité, il s’agit de deux visions, dont la seconde se produit trois jours après la première. Celle-ci dans laquelle Fursy se voit porté au ciel, où il entend le chant des anges, est cependant très brièvement rapportée) : la terre lui apparaît embrasée et dévastée par quatre feux qui représentent quatre péchés : convoitise, mensonge, dissension et iniquité, après quoi il lui est donné de voir, la joie des cieux, la peine du purgatoire et la confusion de l’enfer. Les démons l’accusent (on ne dit pas explicitement de quoi, mais cela ressort du contexte) et jettent contre lui une âme damnée, un homme enflammé, dont le contact lui brûle affreusement une épaule et une joue. C’est l’âme d’un usurier que saint Fursy a charitablement assisté à l’article de la mort et de qui il a accepté, sans arrière-pensée, un vêtement. Revenu à lui et guéri de sa maladie, Fursy doit, pendant tout le reste de sa vie, porter sur son corps les marques de brûlure. | |
TC0105 | TE012964 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 30 | Dans les plus lointains déserts d’Egypte, en la cité de Racles, vit un moine, saint Antoine. A sa mort, lui succède saint Panuce, abbé. Son esprit est entièrement dévoué à la contemplation : soit il étudie, soit il est au couvent, soit il passe son temps en solitude. Un jour, où il prie Dieu, celui-ci lui montre à quel saint il ressemblerait au règne des cieux. Un ange intervient et lui dit qu’il sera comme un jongleur. Très étonné, il se demande comment un tel ménestrel peut courir aux marchés et aux foires et passer du temps en son abbaye. Il décide d’en rencontrer un et de lui poser la question. Ce dernier lui répond qu’il ne mène pas une vie charitable car il est voleur. Alors Panuce lui demande s’ils font oeuvre de piété entre voleurs. Il lui dit que non. Mais le voleur raconte comment il sauva une pucelle et comment une autre fois il en trouva une égarée à qui il donna trois sous. Panuce emmène le voleur dans son abbaye et l’éduque à la vie sainte. Ils continuent leurs bonnes oeuvres, comme distribuer du pain aux pauvres, et au cours d’un voyage, saint Panuce enseigne au voleur comment se défendre de la tentation. Une fois encore, Panuce a une vision où il voit un ange porter son âme au paradis et lui dire en chantant : « tu es semblable à un marchand qui apporte sa riche marchandise au royaume des cieux ». Panuce quitte alors son cloître et part à la rencontre d’un marchand né en Alexandrie qui devait vendre de la nourriture. Il le convainc de tout distribuer aux pauvres et c'est ce qu’il fit. Lorsque saint Panuce meurt, un ange apparaît. |
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Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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