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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Défunt | Dead | Verstorbene | Difunto | defunto
11occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0036
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0036 | TE006665 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 26 | A Cluny, Enguizo, un ancien chevalier devenu moine, a la vision en songe d’un ancien frère d’arme défunt. Le moine, ignorant la mort du chevalier est heureux de le voir et l’interroge sur son état. Le défunt lui révèle alors qu’il est mort lors de son pèlerinage à Jérusalem avec certains de ses compagnons. Enguizo l’interroge sur ses compagnons ainsi que sur sa situation dans l’au-delà. A cela, le chevalier répond que bien qu’ayant bénéficié de la miséricorde divine, son salut n’est pas entier. En effet, il ne s’est pas amendé d’un péché commis peu de temps avant son départ pour Jérusalem. En effet, il avait pourchassé et frappé un prêtre qui lui réclamait une dîme. Entendant cela le moine s’inquiète de son propre sort, mais son ami le rassure : après de dures souffrances il sera sauvé. A son réveil, le frère rapporte son rêve à l’abbé Pierre le Vénérable, qui l’autorise à se rendre dans la région d’origine du chevalier défunt, ainsi que dans celle où il avait péché. De nombreuses personnes ainsi que le prêtre bafoué confirment ce que lui-même ignorait avant que son ami ne lui apparaisse en songe. Les parents du défunt entendant ce récit sont émus et expient les fautes du chevalier. |
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TC0036 | TE006664 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 25 | Pierre le Vénérable, raconte le songe qu’il a fait lors de son voyage à Rome : il a vu Guillaume, moine défunt. Il rappelle qu’il lui a confié les priorats d’Ambierle, de Charlieu, de Sauxillanges, de Sauvigny et finalement de Cluny. Il fut finalement choisi comme abbé de Moissac avant de revenir un temps à Cluny et de reprendre sa charge de prieur de Charlieu. Guillaume était renommé pour son zèle religieux, sa dévotion, sa miséricorde pour les pauvres, sa justice et sa rigueur envers les pécheurs. Mais Guillaume avait été assassiné peu de temps auparavant, empoisonné par un homme perfide. L’enquête, lancée aussitôt, n’avait pas encore abouti quand Pierre entama son voyage pour Rome. C’est en ce lieu qu’il vit en songe la victime, la reconnut et l’embrassa avec joie. Puis, Pierre le Vénérable entreprit de lui poser quatre questions : comment allez-vous ? Jouissez-vous de la vision béatifique ? Notre foi est-elle indiscutable ? Connaissez-vous votre assassin ? Chaque fois, le défunt répondit positivement et disparut brusquement. Pierre s’éveilla et tâcha de se souvenir de son rêve, puis il se rendormit et refit exactement le même songe, qui le bouleversa jusqu’aux larmes. ~ Emu du sort de son ami, Pierre verse des larmes qui coulent encore à son réveil. ~ De retour à Cluny, l’abbé, par la confession publique du meurtrier prouve la véracité de ses soupçons et de son songe. Le traître assassin est condamné à l’exil perpétuel hors de Gaule. |
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TC0036 | TE006658 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 19 | Peu de temps avant la mort de Matthieu d’Albano, un frère du monastère de Saint-Michel de Pise est prévenu par une vision de la mort de celui-ci. En songe, il voit le défunt Jean, évêque d’Ostie, lui révéler qu’il vient chercher Matthieu dont la mort est prévue pour l’octave des calendes de janvier. |
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TC0036 | TE006667 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 29 | Un paysan, pauvre et dévot se lia d’amitié avec les moines chartreux. Ceux-ci, par affection pour lui, accueillirent ses deux fils pour leur fournir une éducation religieuse. Mais peu de temps après être arrivé, un des deux enfants décéda. L’autre fut alors confié à un chartreux, saint homme qui avait été le témoin d’une apparition céleste (II 29). L’homme et l’enfant devinrent très proches, comme père et fils dans la religion. Mais peu de temps après, cet enfant mourut à son tour au grand désespoir de son moine éducateur. Ce dernier très affecté ne cessait pas de prier pour le salut de son âme. Afin de réconforter son fidèle dans le désarroi et pour lui manifester son mérite ainsi que celui de son fils spirituel, Dieu accorda au moine chartreux le privilège d’une vision céleste. ~ Une nuit, alors que le moine, se consacrait à l’oraison en plein air, il vit une lumière déchirer le ciel et l’envelopper. De cette lumière, le saint homme aperçut son fils dans la religion, joyeux et rayonnant descendre du ciel jusqu’à lui. Celui-ci le rassura et le remercia pour ses suffrages qui lui avaient permis d’obtenir le salut. Le défunt lui assura que désormais il pourrait intercéder en sa faveur auprès de Dieu. Sur ce, l’enfant s’éloigna en faisant face à son maître, happé par la lumière céleste. |
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TC0036 | TE006639 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 27 | Dans le diocèse de Mâcon, le château de Beaujeu était tenu par le seigneur Guichard, qui après une vie pleine de succès dans le siècle, sentant sa fin venir, s’était retiré au monastère de Cluny pour y expier ses fautes. C’est là qu’il mourut peu de temps après. Son fils et héritier Humbert se conduit comme un jeune noble trop attaché aux biens de ce monde. Un jour qu’il guerroyait, un de ses chevaliers, Geoffroy d’Oingt périt d’un coup de lance. Deux mois après l’événement, ce chevalier défunt apparut dans la forêt à l’un de ses confrères, le chevalier Milo de Anse pour lui faire part de sa situation malheureuse ainsi que de celle du défunt seigneur Guichard. L’apparition demanda donc au chevalier d’exiger de Humbert des suffrages pour alléger les peines des deux défunts, et éteindre la dette de Humbert à leur égard. Le chevalier s’exécute et avertit le seigneur Humbert qui est plus terrifié à l’idée d’une apparition du défunt qu’inquiet pour le salut de son père et de son compagnon d’armes, mort à cause de lui. Et c’est ce qui se produisit le lendemain, le chevalier défunt apparaît à Humbert, pour lui reprocher son ingratitude envers lui et son père. Le défunt lui déconseille de participer à une expédition prévue le lendemain où il mourra. L’arrivée d’un compagnon fait disparaître le défunt. Humbert décide dès lors de faire amende honorable en aidant par des suffrages les défunts à accéder à leur salut et en se rendant à Jérusalem pour y faire pénitence. |
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TC0036 | TE006638 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 26 | En Saône et Loire, près de Marcigny, Geoffroy, seigneur de Semur-en-Brionnais, après avoir vécu dans le siècle, se retira du monde avec ses enfants à Cluny, où il fit preuve d’une grande piété. Il fut nommé prieur des soeurs de Marcigny et c’est après un abbatiat apprécié de tous qu’il mourut. Peu de jours après, il apparut en songe à l’une des soeurs nommée Albéréa et lui exposa sa situation dans l’au-delà. Il fut, au moment de sa mort, disputé entre des démons et l’Apôtre Pierre, les uns arguant qu’il méritait de les suivre de par les péchés qu’il avait commis dans le siècle, l’Apôtre répondant que ceux-ci avaient été expiés pendant sa vie monastique. Cependant, il restait le problème des nouvelles taxes imposées sur des vêtements et des toiles blanchies au château de Semur. Le défunt a donc obtenu la permission d’apparaître pour que son fils sache qu’il doit supprimer ces taxes injustes pour le salut de l’âme de son père. A son réveil, Albéréa avertit la soeur Adèle, autrefois comtesse de Blois, qui se rend auprès du fils du défunt, Geoffroy. Après avoir vérifié l’exactitude des dires de la soeur Albéréa, Adèle l’adjure d’annuler les taxes pour le salut de l’âme de son père. |
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TC0036 | TE006635 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 23 | Dans la région de Vienne, un chevalier du château de Moras, nommé Guy, est blessé à mort dans un combat. Après s’être confessé à l’archevêque de Vienne, Guy, en présence du prêtre Etienne, il mourut et fut enseveli près de l’église de Manthes. Peu de temps après, le prêtre Etienne voit apparaître le chevalier défunt au milieu d’une troupe de cavaliers, il lui demande d’aller trouver son frère de restituer pour lui des biens mal acquis dont il avait oublié de faire mention durant sa confession. ~ Afin de prouver ses dires, le défunt révèle au prêtre Etienne que ce dernier s’est fait voler ses économies pour son pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, et que lui-même est apparu à un de ses frères d’armes, Guillaume. Les dires du défunt confirmés, le prêtre ne peut cependant accéder à sa requête, le frère du chevalier étant absent. ~ Quelques jours plus tard, le chevalier défunt apparaît à Etienne, l’implorant d’agir pour son salut. Le prêtre s’exécute et rencontre le frère qui refuse d’intervenir. Lors de la troisième apparition, le chevalier Guy exige une aide d’Etienne, son père spirituel. Ce dernier accomplit la volonté du défunt, paie le boeuf au paysan lésé et ne pouvant rembourser les taxes, offre des messes et donne l’aumône aux pauvres pour le salut de Guy. |
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TC0036 | TE006620 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 8, 5 | Environ six mois après la mort du moine Gérard, un de ses confrères a une vision. Le démon se présente à lui sous l’aspect d’un éthiopien petit et très noir, étirant sa langue de feu et léchant son corps, l’assurant que ses chairs se consumeront entièrement. Le moine est alors sauvé de son supplice par l’apparition de Gérard qui maintient fermement le démon à l’écart. Gérard fait promettre au moine, en échange de sa libération, de rencontrer l’abbé de Cluny et de le prier d’appeler auprès de lui un frère, ferronnier de son état. Ce dernier, après avoir douté du mystère de l’eucharistie, avait une apparition céleste mais ne l’avait pas fait connaître. Or, il est important que chacun connaisse ce miracle et puisse profiter de son témoignage en faveur de la foi. Le moine se rend chez l’abbé Pierre Le Vénérable, qui bien que dubitatif, invite le frère ferronnier. Celui-ci lui raconte ses doutes premiers quant à la présence réelle dans l’eucharistie, ses prières à la Vierge ainsi que la vision dont il a été témoin. Un enfant lui est apparu dans une église sur l’autel et l’a prié de le prendre dans ses bras pour lui faire traverser l’église. A la suite de ce miracle, ce frère ferronnier avait retrouvé la foi dans l’eucharistie. Ce témoignage vient également confirmer la vision démoniaque du premier moine. |
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TC0036 | TE006636 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 24 | L’évêque de Genève, Guy, d’origine noble, qui vécut dans le péché, n’en fut pas moins zélé dans les oeuvres de miséricorde. Il fit de nombreuses donations à Cluny. Il mourut après une bonne confession et le repentir de ses fautes. Parmi ses nombreuses apparitions après sa mort, l’auteur choisit de n’en rapporter qu’une jugée digne de foi. ~ Un an après la mort de l’évêque, tandis que son successeur tenait synode, un prêtre qui s’y rendait, voit apparaître l’évêque défunt. Ce dernier lui réclame son aide : que l’assemblée du synode récite tous les jours pour lui le psaume Miserere mei Deus, fasse dire des messes et distribue des aumônes, mais en ne révélant son nom que le dernier jour du synode. Le prêtre agit selon la demande du défunt et va prêter serment pour effacer toute suspicion lorsqu’un confrère affirme avoir également été le témoin d’une apparition de l’évêque défunt, validant ainsi le récit du premier. Les membres de l’assemblée convaincus s’exécutent et font des suffrages pour l’âme du défunt. |
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TC0036 | TE006669 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 31 | Au monastère de Charlieu, un oblat est témoin d’une apparition de défunts durant la nuit qui précède la Nativité, alors qu’il était couché dans le dortoir des frères, ne parvenant pas à trouver le sommeil. Soudain, il vit entrer dans le dortoir et venir à lui, deux hommes qu’il reconnaît bien que ne les ayant jamais vus. Il s’agit d’Achard, son oncle et ancien prieur du monastère et le prieur Guillaume (cf. II, 25), tous deux défunts. Après leur conversation, le seigneur Guillaume quitte les lieux, laissant Achard seul assis près de l’enfant. Le défunt invite ce dernier à se lever et à l’accompagner au cimetière. Mais l’oblat, d’abord apeuré, puis rassuré par son oncle, craint d’être puni en quittant le dortoir. Son oncle défunt le rassure, lui affirmant qu’il ne lui arrivera rien. L’enfant moine et le défunt sortent du dortoir et se dirigent vers le cimetière des moines où se trouve déjà une assemblée des défunts. Comme il l’avait annoncé au jeune vivant, à peine est-il assis, qu’Achard doit essuyer une accusation pour son retard. Il se lève pour faire pénitence, laissant sa place au jeune visiteur, et s’avance au milieu. Celui-ci observe l’assemblée du cimetière qui baigne dans une clarté surnaturelle. Il voit son oncle défunt faire pénitence devant son juge assis sur un siège imposant trônant sur une lanterne des morts. Après sa pénitence, le défunt retrouve sa place. L’enfant voit alors l’assemblée quitter les lieux, non par la porte par laquelle elle était entrée, mais par une autre porte au seuil de laquelle se trouve un feu qui les purifie. Achard raccompagne son neveu au dortoir avant de disparaître. |
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TC0036 | TE006640 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 28 | Lors de son séjour en Espagne, Pierre le Vénérable, entend parler d’un moine témoin direct de visions. Il le retrouve dans un ermitage, l’interroge en présence d’évêques et rapporte ici son récit. Lors d’une expédition du roi Alphonse d’Aragon en Castille, l’homme alors dénommé Pierre d’Engelbert envoie un de ses mercenaires nommé Sanche. Peu de jours après son retour de l’expédition, le mercenaire tombe malade et meurt. Quatre mois après sa mort, alors que Pierre d’Engelbert est couché près du feu, il voit son mercenaire défunt lui apparaître pour demander son aide et parvenir plus rapidement à son salut : que la dame de son maître donne les huit sous -qu’elle lui devait- aux pauvres et que lui fasse des prières à son intention. Celui-ci s’empresse de demander des nouvelles d’autres défunts de sa connaissance. L’un ayant manifesté de la charité pendant sa vie terrestre eut son salut assuré, tandis qu’un autre ayant multiplié les injustices est damné. Le vivant interroge de nouveau le mort quant à la situation du roi Alphonse défunt, c’est alors qu’un autre revenant apparaît et répond au vivant que l’âme du roi fut sauvée par les suffrages des moines de Cluny. Après quoi, les deux défunts rejoignent l’expédition des chevaliers défunts errant en Castille pour expier leurs péchés. Une fois remis de sa vision, Pierre d’Engerlbert réveille sa femme et après vérification des dires de son mercenaire concernant l’argent qu’elle lui devait, il fit ce qui était en son pouvoir pour le salut de l’âme de Sanche. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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