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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Poisson | Fish | Fisch | Pez | Pesce
98 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0003 | TE001699 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 82 (3) | Un disciple de l’abbé Or, pour répondre à son appel, cesse immédiatement de couper son poisson. | |
TC0010 | TE000864 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 97, 1 | Les " poissons " auxquels on doit penser en carême sont la crainte de la sentence divine et l’espérance de son pardon; mais beaucoup préfèrent penser à de bonnes lamproies. Un chevalier vint à Paris au début du carême, et on lui apporta une lamproie. Il s’étonna qu’on n'en apportât pas aussi pour les autres, et quand il sut que le poisson coûtait cinquante sous pièce, il le fit porter à l’Hôtel-Dieu, au lieu de le manger. | |
TC0011 | TE003137 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 165a-b (1) | Pour tromper l’astuce du diable, le Christ a fait de la croix une souricière dans laquelle il déposa son sang comme appât; il a trompé le diable comme un poisson ayant dans son ventre un hameçon caché, et comme un oiseau pris au piège. | |
TC0011 | TE002886 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 18b (1) | Le diable est assimilé au poisson, au serpent, au loup et au chien. Le crachat d’un homme qui jeûne tue le serpent. La sécheresse de l’abstinence tue le poisson, la faim tue le loup et la prière chasse le diable comme l’eau bouillante chasse le chien de la cuisine. |
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TC0011 | TE003048 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 104a-105a | Tobie, aveuglé par la fiente d’un oiseau, est guérie par le fiel d’un poisson. | |
TC0020 | TE003595 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 70 | Devenu enfin abbé, un hypocrite déclare qu’il a suffisamment observé le jeûne et qu’il est temps de faire bombance. | |
TC0020 | TE003688 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 163 | Un Chrétien vend des vivres avariés à des pèlerins d’Acre. Capturé par les Sarrasins, il est mené devant le sultan, auprès de qui il implore sa relaxe, arguant que grâce à sa viande et son poisson avariés, plus d’une centaine de pèlerins meurent chaque année. |
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TC0021 | TE004024 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 96 | L’anneau du roi donné par la reine à un chevalier est retrouvé dans un poisson. | |
TC0029 | TE005224 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : T. Le dit des annelés, p. 188-216 | Préambule (v. 1-20). ~ L’exemple du roi Antiochus (v. 21-62). L’exemple du paysan qui avait promis une vache et un veau à saint Michel (v. 63-84). ~ Une dame du Boulonnais part en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle avec son mari (v. 85-108). Celui ci la surprend un soir dans une auberge au moment où elle se met au lit avec un chevalier qu’ils avaient rencontré en route et qui lui avait fait la cour (v. 109-211). Dans son égarement, elle va jusqu’à renier son mari, qui doit prouver sa qualité dans un combat judiciaire. Finalement la femme se repent, mais son époux ne veut pas lui pardonner (v. 212-360). Revenu dans son pays, le chevalier trompé convoque les parents de la femme et leur raconte l’aventure sans nommer les personnages. Tous sont d’avis que la coupable mérite d’être brûlée (v. 361-457). Le mari se contente pourtant d’exposer l’épouse infidèle, au large de Wissant, dans un bateau sans agrès, après avoir jeté son anneau d’or dans la mer et enfoncé dix anneaux de fer (les "annelés") dans ses doigts (v. 456-83). La femme est emmenée par le courant jusqu’à une île déserte; elle est recueillie par un riche et généreux seigneur qui aborde par hasard en ce lieu. Elle repousse une offre de mariage (v. 484-610). Le seigneur l’établit avec douze béguines sur le chemin de Saint Jacques (v. 611-38). Un jour, le mari retrouve, l’anneau d’or de sa femme dans un poisson préparé pour' sa table. Troublé par ce signe de Dieu, il part en pèlerinage à Compostelle dans l’espoir d’obtenir du saint des renseignements sur le sort de son épouse (v. 639-70). Ils se rencontrent, et les anneaux de fer, qui lui avaient causé de violentes souffrances, tombent d’eux mêmes au moment où le mari lui pardonne (v. 671-771). ~ Conclusion (v. 772-80). |
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TC0033 | TE006249 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 386 | . MONSTRES MARINS. Les monstres marins qui ont le corps d’un poisson et la tête de divers animaux. | |
TC0034 | TE006421 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 181 | Jésus bénit cinq pains d’orge et deux poissons qui se multiplient. Plus de cinq milles personnes sont rassasiées et veulent le choisir pour roi. C'est le miracle de la multiplication des pains. | |
TC0124 | TE014514 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XI, 8 [164] | Un évêque qui avait fait préparer une lamproie s’en délecta à l’avance durant la messe. En pénitence, il fit donner le poisson à un pauvre. | |
TC0124 | TE014954 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LV, 15 [598] | Un abbé qui avait souhaité manger une lamproie avait dû donner vingt sous en monnaie de Pavie pour s’en procurer une. Comme on la lui avait apportée, cuisinée avec art, mais avant qu’il ait pu y toucher, un pauvre se présenta à la porte et la demanda. L’abbé lui donna tout le poisson, et ce pauvre s’éleva au ciel avec le plat plein de poisson comme s’il portait un cadeau. |
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TC0131 | TE008884 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 741, 1-3 | LES PECHERIES DE SAINT MAGLOIRE. 1/ Le pêcheur de saint Magloire se noya en mer. 2/ Saint Magloire dit à Dieu: "Hélas, Seigneur, puisque pour me procurer ma nourriture un homme s’est noyé, 3/ je vous promets que si vous voulez me le rendre vivant, je ne mangerai plus jamais de poisson. | |
TC0131 | TE009146 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 242, 1-3 | RETOUR DE TOBIE. 1. Comme l’ange et le jeune Tobie revenaient de la cité de Raguès; 2. la femme du vieux Tobie les reconnus de loin en voyant trotter devant eux le chien qu’ils avaient emmener. 3. Alors Dieu, par son ange, rendit au vieux Tobie, avec le fiel du poison, la vue qu’il avait perdue à cause de la fiente d’une hirondelle. | |
TC0131 | TE009386 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 088a, 1-42 | MULTIPLICATION DES CINQ PAINS. 1/ Quand un peintre prépare un bon tableau, il le dessine d’abord et ensuite il y met les précieuses couleurs. 2/ Tout ce que Jésus fit et dit avait une signification dans le passé, le présent ou l’avenir et quelquefois même dans ces trois temps. 3/ A cause des miracles qu’il faisait en ressuscitant les morts, en guérissant les malades, en nourrissant les pauvres, trois sortes de gens le suivaient: 5/ Les uns pour profiter de lui, d’autres pour le critiquer, les autres pour l’écouter. 6/ Le jour où il multiplia les cinq pains, il demanda à saint Philippe pour l’éprouver 7/ avec quoi on nourrirait cette foule de gens qui le suivaient. 8/ Il répondit: Deux cents deniers de pain ne suffiraient pas pour que chacun en ait une bouchée. 9/ Jésus aurait pu lui répondre s’il avait voulu: 10/ Après ce repas matériel que je veux faire ici, j'en ferai spirituellement un si grand que tout le monde en sera rassasié si sa mauvaise volonté ne le retient. 12/ Et pourtant Judas donnera pour trente deniers celui dont on fera ce repas spirituel. 13/ Dans cette foule en question il y avait un enfant qui avait apporté cinq pains et deux poissons pour sa provision. 14/ Depuis cet enfant devint un de ses bons disciples et on l’appelle saint Memmie de Châlons. 15/ Cet enfant symbolisait la vierge Marie qui garda toute sa vie pureté et innocence, 16/ par qui nous vint Jésus que représentaient les cinq pains d’orge et les deux poissons, qui sont naturellement froids; 17/ car elle le porta et enfanta vierge sans aucune chaleur ni l’ombre d’un péché; et il fut arrêté comme on prend les poissons: 18/ car on attrape les bêtes sauvages pour les dégâts qu’elles font ou pour les manger, 19/ tandis que les pêcheurs ne prennent pas les poissons pour les dégâts qu’ils font, mais pour gagner leur vie. 20/ C'est de cette façon que fut arrêté Jésus, qui ne pouvait pas faire le mal ni même le désirer; 21/ mais la valetaille qui se saisit de lui sans motif est comme les pêcheurs car ils y gagnèrent leur vie. 22/ En effet la plupart d’entre eux se convertirent et furent sauvés parce que Jésus avait prié pour eux son Père du ciel. 23/ Les cinq pains, qui étaient d’orge, annonçaient que ses cinq plaies seraient plus cruelles que les autres, 24/ car si on donnait une seule gifle à un roi, ce serait un affront plus grave que quatre gifles à un pauvre particulier. 25/ Et en réalité elles furent laides et très cruelles. 26/ Quand saint Philippe eut répondu à Jésus que deux cents deniers de pain ne suffiraient pas, 27/ celui qu’on appelle le plus gentil des saints, à savoir saint André, 28/ dit qi'il y avait dans la foule un enfant qui avait cinq pains et deux poissons, mais que ce ne serait rien pour tant de gens. 29/ Il représentait l’Amour qui fit descendre Jésus du ciel sur la terre pour y mourir. 30/ Jésus leur commanda de s’asseoir sur le foin et cela signifie que personne ne mériterait d’être nourri au grand repas de sa Passion 31/ s’il ne reconnaissait être de nature aussi fragile que le foin qui au matin est vert et le soir foin. 32/ Nous devons donc tous reconnaître notre humble condition devant Dieu, car nous sommes de nature encore plus fragile que le foin, 33/ car nous pouvons être un jour en bonne santé et le lendemain puants et pourris, tandis que le foin sent bon. 34/ Quand ils furent rassasiés, Jésus dit: Recueillez les restes pour les mendiants; que ce ne soit pas gaspillé. 35/ Il faut comprendre qu’il commandait à ses disciples de retenir ses actes et ses paroles pour nous nourrir et nous faire entrer dans sa foi, 36/ nous qui sommes venus plus tard et ceux qui viendront jusqu’au Jugement dernier; et ils lui obéirent. 37/ Les douze corbeilles pleines qui restèrent de ce repas représentent les douze articles de la foi qui se succèdent à partir de la sainte Trinité 38/ et de sa vie en partant de sa Nativité, sa Passion et sa glorieuse Résurrection. 39/ Ces douze articles, il nous les a donnés par ses disciples pour régler notre vie religieuse. 40/ Car si nous ne croyons pas tout, nous ne croyons pas assez; et si nous croyons davantage, nous croyons trop. 41/ S’il nourrit cinq mille hommes (sans compter les femmes ni les enfants) avec ces cinq pains et ces deux poissons, 42/ c'était pour nous dire que les hommes de bonne volonté de cinq mille ans et plus jusqu’au Jugement seront tous sauvés par sa Passion, si toutefois ils n'y font pas obstacle, car ce n'est pas Dieu qui sera défaillant. |
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TC0131 | TE008885 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 742, 1-13 | LES PECHERIES DE SAINT MAGLOIRE. 1/ Quand saint Magloire eut adressé à Dieu cette prière, il alla sur le bord de mer. 2/ Les vagues de la mer, par la volonté de Dieu, lui rendirent son pêcheur tout vivant. 3/ Saint Magloire s’abstint sept jours de manger du poisson. 4/ Mais au bout de sept jours un ange lui dit que Dieu le déliait de son voeu 5/ et voulait qu’il mange du poisson parce qu’il était vieux et fragile. 6/ "Au premier poisson que ton pêcheur prendra, tu feras couper la queue et tu le rejeteras à l’eau. 7/ Et toute ta vie, tu feras pêcher tous les jours jusqu’à ce que revienne le poisson à la courte queue; alors, arrêtez la pêche." 8/ Dès lors cette règle de pêche fut observée jusqu’au dernier jour de saint Magloire. 9/ On pêchait parfois, avant que revienne le poisson à la courte queue, une si grande quantité de poissons qu’on se demandait ce qu’on en ferait. 10/ Mais ces jours-là il venait tant d’hôtes que le poisson était entièrement mangé, 11/ si bien que selon le plus ou moins grand nombre d’hôtes qui allaient venir, Dieu leur faisait prendre plus ou moins de poissons, 12/ par le poisson à la courte queue qui venait à certains jours plus tôt qu’à d’autres. 13/ De cette façon ils savaient exactement combien ils allaient avoir d’hôtes. |
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TC0131 | TE008886 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 743, 1-10 | SAINT MAGLOIRE ET LE CONGRE. 1/ Un garçon allait voir son amie. 2/ En traversant un bras de mer, il fut attaqué par un congre. 3/ Terrifié, il invoqua en vain plusieurs saints. 4/ Mais aussitôt qu’il se recommanda à saint Magloire, il le vit au dessus de lui, qui lui conseillait de lui enfoncer son couteau dans le ventre; il obéit et ainsi fut délivré de ce congre. 5/ Un abbé qu’il servait et qui était un bon ami de saint Magloire, en l’entendant raconter cette aventure, lui dit qu’il retrouverait son couteau dans un congre; ce qui se produisit. 6/ Il alla donc remercier saint Magloire de l’avoir délivré du congre. 7/ A l’heure-même où il entrait dans l’abbaye, saint Magloire racontait l’aventure à ses moines. 8/ Le garçon s’agenouilla devant lui en le remerciant de l’avoir délivré. 9/ Saint Magloire dit à ses moines que c'était le garçon dont justement il était en train de leur parler. 10/ Ses moines surent ainsi qu’il leur avait dit la vérité. | |
TC0131 | TE007740 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 055, 1-3 | LE CERF QUI SE LAISSE PRENDRE. 1/ Si le cerf voulait courir, on aurait bien du mal à le prendre; mais il se laisse prendre en écoutant l’aboi des chiens. 2/ De même en écoutant les plaintes de ses amis retenus en enfer se laissa capturer Jésus-Christ. 3/ Tout comme on prend les les poissons la nuit facilement, ainsi il voulut être arrêté sans motif et il accepta tout par amour. | |
TC0131 | TE009079 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 301, 1-8 | LA PECHE MIRACULEUSE. 1/ Notre-Seigneur trouva Simon et André qui à la pêche ne pouvaient prendre aucun poisson. 2/ Jésus leur dit: "Jetez votre filet à droite et vous en prendrez". 3/ Ils le firent et prirent tant de poisson qu’il durent appeler à l’aide leurs compagnons. 4/ Alors saint Pierre (qui s’appelait alors Simon) dit à Jésus: "Eloigne-toi de moi, car je suis un pécheur". 5/ Jésus leur dit: "Suivez-moi. Vous étiez pêcheurs de poissons et je vous ferai pêcheurs d’hommes". 6/ On peut entendre ici que tout comme il y a plusieurs sortes de pêcheurs, il y a plusieurs sortes de prêcheurs : 7/ Celui qui convertit un homme en le tirant du péché, il est pêcheur à la ligne, car il en a pêché un. 8/ Celui qui par son enseignement arrache un homme à un grand péché, il est pêcheur au creux, car il le tire d’enfer. | |
TC0131 | TE008177 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 730, 1-8 | SAINT REMI EMPRISONNE SAINT GENEBAUD. 1/ Saint Remi de Reims fit mettre en prison un évêque de Laon 2/ parce qu’une femme avec qui il avait été d’abord marié, puis séparé par l’Eglise, avait eu ensuite deux enfants de lui. 3/ Saint Remi jeta la clef de sa prison dans la rivière d’Aisne à Pontavert, entre Laon et Reims. 4/ Quand saint Genebaud eut pleuré ses péchés et eut été en prison sept ans, un ange dit à saint Remi: 5/ "Dieu m'envoie te dire d’aller tirer de prison l’évêque de Laon, 6/ car il a vu ses larmes et lui a pardonné ses péchés: tu peux bien les lui pardonner aussi." 7/ Saint Remi de mit en route; il dîna à Pontavert. On retrouva dans l’estomac d’un poisson la clef qu’il avait jetée dans la rivière. 8/ Il alla donc délivrer de prison saint Genebaut, qui dès lors consacra à Dieu le reste de sa vie. | |
TC0131 | TE008214 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 056, 1-3 | LA PRISE D'UNE BALEINE, SOURCE DE PROSPERITE. 1/ Ceux qui pratiquent la pêche en mer prennent d’ordinaire les gros poissons la nuit. 2/ Mais, de jour comme de nuit, quand on capture une baleine, toute la région en profite. 3/ Et la prise extraordinaire que fut Jésus, qui fut faite le soir du Jeudi saint. | |
TC0131 | TE007870 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 241, 1-9 | LE DEPART ET LE MARIAGE DE TOBIE. 1 Le jeune Tobie se rendait à la cité de Raguès conduit par un ange sous les traits d’un jeune homme. 2 Comme il se lavait les pieds dans une rivière, un poisson le prit par le pied. 3 Sur le conseil de l’ange, il prit le poisson. Avec le fiel de ce poisson il chassa plus tard les diables qui voulaient l’étrangler, la nuit de ses noces avec sa cousine germaine fille de son oncle Raguel. 4 Cette cousine avait eu sept maris qui furent tous étranglés par les diables la nuit de leurs noces parce qu’ils ne la prenaient que pour sa beauté. 5 Ils n'étranglèrent pas Tobie parce qu’il la prit sur le conseil de l’ange; mais ils s’enfuirent quand il mit sur le feu un peu de fiel du poisson comme l’ange lui avait dit. 6 Personne ne devrait prendre femme qu’à la façon de Tobie: 7 Car il ne la prit ni pour sa beauté, ni pour sa richesse, ni pour le plaisir, mais seulement pour avoir une descendance. 8 Si on se mariait dans ces conditions, tous les enfants qui naîtraient de ces mariages seraient quasiment des saints. 9 Mais les mauvaises raisons qui poussent certains à se marier font souvent le peu de valeur des pères; des mères et des enfants. | |
TC0131 | TE009305 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 312, 1-7 | MULTIPLICATION DES SEPT PAINS. 1/ Jésus nourrit quatre mille hommes, sans compter les femmes et les enfants, 2/ avec sept pains et un peu de petits poissons, et il y eut sept corbeilles de restes. 3/ Cela signifie que de la même façon il nous nourrit spirituellement, nous autres chrétiens, des sept sacrements de l’Eglise et de la sainte Ecriture. 4/ Ces sept sacrements sont disposés par Dieu pour détruire en nous les sept péchés mortels 5/ et y planter les sept vertus qui doivent fructifier et attirer en nous les sept dons du Saint-Esprit, 6/ dont le premier est Intelligence, le second Sagesse, le troisième Force, le quatrième Conseil, le cinquième Science, le sixième Piété, 7/ le septième Crainte de Dieu, crainte de faire ce qui lui déplaît. | |
TC0131 | TE009310 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 325, 1-5 | SAINT PIERRE PECHE UN DENIER. 1/ Jésus commanda à saint Pierre de prendre un denier dans la gueule d’un poisson pour payer leur passage au batelier. 2/ Il obéit et trouva son denier dans la gueule d’un poisson sur la rive où ils étaient abordés. 3/ Jésus montra là qu’il était vrai Dieu et vrai homme: 4/ vrai Dieu quand il fit le denier dans la gueule du poisson 5/ et vrai homme quand il voulut obéir à toute obligation humaine, alors qu’il n'y était pas tenu parce que tout lui appartenait. | |
TC0131 | TE008208 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 039, 1-5 | MIRACLE DU POISSON MORT. 1/ Bien des fous tirent un dommage de ce dont les sages tireraient du profit. 2/ Ainsi Notre-Dame et Joseph avec leur enfant furent mis à la porte de la maison où ils étaient logés, 3/ parce que le saint enfant avait fait nager un poisson mort dans un bassin d’eau et l’avait rendu vivant, alors qu’auparavant il était puant et pourri. 4/ Pour avoir vu ce miracle, la propriétaire le traita de sorcier et les jeta dehors; 5/ et bien des gens s’en seraient réjouis et se seraient émerveillés de sa puissance. |
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TC0131 | TE007844 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 216, 1-10 | FABLE DES GRENOUILLES QUI DEMANDENT UN ROI. 1 Les grenouilles demandèrent à Jupiter un roi. 2 Il fit jeter un morceau de bois dans leur eau; mais elles ne le prirent pas au sérieux et réclamèrent encore un roi. 3 Il leur donna ensuite un brochet qui les dévora toutes l’une après l’autre. 4 Cela signifie qu’il y a des gens qui n'apprécient pas un maître bon quand ils en ont un. 5 Ils finissent par en avoir un mauvais qui les dévore tous comme le brochet mangea les grenouilles. 6 Que celui qui a affaire à des méchants soit avec eux humble et bon. 7 Car la bonté peut adoucir la méchanceté de certains. 8 La meilleure défense, c'est de supporter avec douceur. 9 Douceur et l’humilité calment les gens et les chiens; 10 il n'y a pas de chien assez méchant pour attaquer un homme assis. |
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TC0131 | TE008418 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 228, 1-12 | SOBRIETE DE SAINT PIERRE CELESTIN. 1 Un homme riche envoyait deux poissons au frère Pierre de Mouron qui était alors ermite en Pouilles 2 (et depuis il fut pape et saint canonisé par l’Eglise et on l’appelle saint Célestin). 3 Mais il ne voulut pas les accepter et les renvoya au donateur. 4 Quand le commissionnaire voulut reprendre dans une fontaine l’un des deux poissons qu’il y avait caché dans l’intention de le voler, 5 le poisson lui saisit la main et le saint homme en l’entendant crier vint le délivrer et lui pardonna son péché. 6 Quand ce saint homme fut pape, le roi de Sicile voulait lui faire boire du vin: il disait que c'était normal pour un pape. 7 Le saint homme répondit: "Si Notre-Seigneur le veut, j'en boirai." 8 Et aussitôt qu’il eut fait sa bénédiction sur le vin, tout comme Jésus aux noces de Cana changea l’eau en vin, 9 il changea alors le vin en eau à la prière du saint homme. Aussi on n'osa plus insister pour qu’il boive du vin. 10 Le chien échaudé et la biche enivrée dont on a parlé plus haut et ces deux miracles que Dieu fit pour saint Célestin nous enseignent à fuir toute gloutonnerie 11 car nul bien ne peut en venir, mais bien des malheurs en sont venus dans le passé et en adviennent encore tous les jours, 12 pour la honte et le dommage de ceux qui en sont coupables. |
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TC0131 | TE007766 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 138, 1-5 | MIRACLE DU POISSON. 1/ Un pécheur reçut le corps de Notre-Seigneur à Pâques et n'osa l’avaler parce qu’il était en état de péché. 2/ Il le mit dans la bouche d’un poisson et demeura dix ans en état de péché. 3/ Et quand au bout des dix ans il se fut repenti et confessé de son péché, il allait se promener au bord de l’eau. 4/ Et sur la rive il vit le poisson lui rapporter le corps de Notre-Seigneur. 5/ Il y amena son curé, qui porta l’hostie à l’église avec respect. | |
TC0131 | TE008294 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 173, 1-7 | LES MARCHANDS DE HARENGS. 1 Dieu agit comme ceux qui vendent du hareng frais : ils veulent être payés avant de livrer leurs harengs. 2 En effet il ne nous donnera pas son paradis si nous ne l’achetons d’abord par la pénitence, avec le secours de sa grâce. 3 Et le diable ressemble à celui qui vend du hareng puant : il le donne volontiers à crédit pour s’en débarrasser. 4 Il écoule mieux sa marchandise que ne fait Dieu. Car Dieu "point" (= pique) et ensuite "oint" (= applique un baume), et le diable "oint" et "point". 5 C'est pourquoi certains s’y laissent prendre, car son service est plus agréable, leur semble-t-il, pour le moment. 6 Mais Dieu veut que nous nous donnions du mal pour avoir le repos. 7 Et le diable veut que ses serviteurs prennent un peu de repos avant d’arriver aux supplices éternels. | |
TC0137 | TE012549 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 87 | De quelle manière Dieu agit pour donner à saint Honoré des poissons car il ne mangeait pas de viande. Saint Honoré enfant fut invité à un dîner mais ne trouvant que de la viande, il s’abstient. Quand l’eau fut portée à table, Dieu y fit apparaître des poissons pour que le saint puisse se nourrir. | |
TC0137 | TE012473 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 11 | Le partage de l’anguille. Deux français cherchent à tromper un lombard dans le partage d’une anguille, mais finissent par être à leur tour trompés par le lombard qui réussit à avoir la meilleure part. | |
TC0137 | TE012526 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 64 | Les frères mineurs ne renoncent pas au poisson après avoir mangé de la viande. Le Frère Algiso Bergamasque O. P., alors qu’il était en Grèce, alla dîner chez un noble avec deux frères mineurs. Après avoir mangé des bonnes viandes, les deux mineurs demandèrent du poisson au noble; Frère Algiso fut scandalisé par leurs exigences. | |
TC0137 | TE012668 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 183 | La coupe volée. Deux voleurs arrivent à Venise. Le premier se présente avec un gros poisson à une femme en lui disant qu’il est envoyé par son mari pour le lui remettre, et se fait donner une coupe d’argent sous le prétexte de la porter à réparer. Le deuxième voleur explique à la femme qu’il s’agit d’un vol et que, ayant récupéré la coupe, le patron veut punir le voleur en le battant avec le poisson; de cette manière il se fait rendre aussi le poisson. | |
TC0137 | TE012534 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 72 | Le Carême et comment les gourmands sont punis à cause de l’interdiction de manger de la viande. Le noble Otton de Nuremberg continue à manger de la viande pendant tout le Carême. Puni, il est alors contraint de manger seulement du poisson pour tout le reste de sa vie. | |
TC0137 | TE012625 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 140 | La tête de l’anguille. Un frère dénonça au chapitre l’un de ses confrères parce que celui-ci leurs servait à manger seulement des têtes d’anguille et gardait pour lui tout le corps; le frère alors porta à table seulement les têtes d’anguille. | |
TC0137 | TE012547 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 85 | Les clefs de l’évêché de saint Magloire retrouvées dans un poisson. L’évêque Magloire de Pologne (Dol), importuné par les séculiers, laisse l’évêché et jette les clefs dans la mer, déclarant qu’il ne reviendra pas jusqu’à ce que les clefs soient retrouvées. Pendant les trois années suivantes les femmes ne peuvent plus tomber enceintes et les arbres ne fleurissent plus. Les clefs finalement retrouvées dans le ventre d’un poisson, l’évêque revient : l’ordre naturel est rétabli. | |
TC0137 | TE012553 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 91 | Le poisson de Narbonne qui conserva le corps du Christ durant quinze années. Un pêcheur, devenu pauvre parce qu’il ne réussissait plus à rien attraper, demanda au prêtre ce qu’il devait faire. Le prêtre lui conseilla de jeter une hostie dans l’eau. Le pêcheur s’exécuta et aussitôt une truite prit dans sa bouche l’hostie. A chaque fois qu’il revenait pêcher, la truite lui montrait l’hostie, et celà pendant quinze ans, jusqu’à ce que le pêcheur raconta le fait au prêtre qui, à son tour, le raconta à l’archévêque qui, ayant vu en personne le fait, décida d’embaumer le poisson et de proclamer le miracle. | |
TC0137 | TE012552 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 90 | Le foie du poisson. En Grèce, quand les prêtres d’Apollon voulaient appeler les démons, ils mettaient une des deux parties du foie d’un poisson sur le feu; les démons apparaissaient demandant pour quel motif ils avaient été appellés. Quand les prêtres voulaient faire disparaître les démons, ils mettaient l’autre partie du foie sur le feu. | |
TC0137 | TE012624 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 139 | L’anguille écorchée. Un oiseau doué de parole qui avait vu deux serviteurs d’un seigneur mangeant une anguille donnée à leur patron raconte au seigneur ce qui s’était passé. Les serviteurs, punis par le seigneur, arrachent les plumes de la tête de l’oiseau en disant qu’ils le dépouillaient à cause de l’anguille. L’oiseau ainsi traité resta triste et sans manger durant plusieurs jours, jusqu’à ce qu’il vit d’une fenêtre deux religieux avec la tête rasée qui étaient près de la maison. Alors l’oiseau très content demanda aux deux frères si eux aussi avaient mangé de l’anguille. |
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TC0137 | TE012550 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 88 | De quelle manière Dieu pardonna les péchés d’un homme et le lui montra à travers un poisson. Arnould de Metz, père de Pépin le Bref et grand-père de Charlemagne, duc de Lotharingie, se retira de sa famille pour se rendre dans un ermitage; alors qu’il traversait un pont, il jeta son anneau dans l’eau en disant que tant qu’il ne sera retrouvé, il ne se considérera pas absout de ses pêchés. Peu de temps après, un cuisinier trouva l’anneau d’Arnould, le lui porta et celui-ci le reconnut immédiatement. |
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TC0137 | TE012544 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 82 | Les deniers prêtés au Christ et récupérés dans un poisson. Un usurier veut prêter des deniers à intérêt. Sa femme lui conseille de les prêter au Christ, en les donnant au premier pauvre qui les demande en son nom. Alors que le mari a besoin d’argent, il va à l’église demander son intérêt et trouve sur terre un de ses deniers avec lequel il achète un poisson à l’intérieur duquel est trouvée une pierre précieuse. | |
TC0137 | TE012545 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 83 | De quelle manière on trouve des poissons pendant le Carême dans la province de Géorgie. Dans la province de Géorgie, il y a un monastère dédié à saint Laurent ou à saint Léonard près duquel coule un fleuve dans lequel on trouve des poissons; dans la période du Carême les poissons sont plus abondants. | |
TC0137 | TE012551 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 89 | L’ange Raphaël instruit Tobie. L’ange Raphaël instruit Tobie sur les vertus de l’intérieur d’un poisson. Si le coeur est mis sur les braises, il chasse les démons : Tobie l’utilisa pour libérer Abila, la fille de Rachel qui était possédée par le diable Asmodée. Le fiel lui servit pour guérir la cécité du père. |
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TC0137 | TE012542 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 80 | Les poissons du pape. Un archévêque, réputé saint pour la frugalité de ses repas, est élu pape. La veille de la fête de la sainte Vierge il se fait servir deux énormes poissons et au serviteur qui s’étonne, il explique que son abstinence et sa piété n’étaient que de l’hypocrisie. |
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TC0137 | TE012543 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 81 | Un pêcheur qui ne pouvait pas voir à cause d’une écaille dans la pupille. L’écaille d’un poisson s’est fixée dans l’oeil d’un pêcheur. Le médecin ne réussit pas à le guérir, mais le fils du médecin y parvient; le père lui en fait le réproche car une fois guéri, dit-il, le pêcheur n’apportera plus de poissons en cadeau. | |
TC0137 | TE012769 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 284 | L’efficacité de la messe. Un pêcheur attrapa un morceau de glace grand comme un poisson et le donna à un évêque, qui souffrait de douleurs aux pieds, pour le soulager. Mais sortit de la glace la voix d’un homme qui disait qu’il était une âme condamnée à rester là pour expier ses péchés et dit qu’il pouvait être libéré de cette peine si l’on célébrait trente messes sans interruption pendant trente jours consécutifs. L’évêque décida de célébrer les messes mais le diable, à travers l’apparition d’une armée qui voulait détruire la cité, tenta de détourner l’évêque de sa tâche; celui-ci ne s’arrêta pas et c'est seulement à la fin que l’armée disparut et l’âme fut libérée de sa peine. |
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TC0138 | TE020031 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 890 | Générosité d'un prélat qui donne une lamproie à un pauvre. | |
TC0138 | TE014095 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 18 | L’enfant abstinent mange un poisson pêché miraculeusement. | |
TC0138 | TE020051 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 912 | Le religieux et le plat d'anguilles. | |
TC0138 | TE019410 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 354 | L'hostie utilisée pour la pêche rapportée par un poisson. | |
TC0138 | TE020055 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 916 | Répartie habile d'un religieux blâmé par le roi pour l'achat d'un brochet. | |
TC0139 | TE013181 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 20, pp.16-17 du texte hébreu | L’empereur de Rome interdit aux juifs d’étudier la Torah. Pappos fils de Yehouda rencontra Rabbi Akiba en train d’enseigner la Torah à ses nombreux disciples malgré le décret, et le lui reprocha. Rabbi Akiba lui répondit :" Je vais te donner un exemple : Il y avait une fois un renard qui se promenait au bord de la mer, il y vit les poissons qui se cachaient au fond de la mer à cause des filets de pêcheurs; il leur proposa de venir vivre avec lui sur la terre ferme, et ils lui répondirent :" toi un animal intelligent, comment peux-tu nous proposer cela ? Si dans notre cadre naturel nous ne sommes pas en sécurité, nous le serons d’autant moins sur la terre ferme !" Il en est de même pour nous: Même lorsque nous étudions la Torah, de terribles persécutions pèsent sur nous. Qu'en sera-t-il si nous cessons d’étudier ?" Quelques jours plus tard, Rabbi Akiba fut pris et emmené en prison pour être exécuté. Il y rencontra Pappos, arrêté lui aussi mais pour des broutilles, et qui s’écria : " Tu es un homme heureux, Akiba, toi qui as été emprisonné à cause de l’étude de la Torah !" On commença à exécuter la sentence en peignant la peau du supplicié avec des peignes de fer. C'était justement l’heure de la prière du matin et son âme quitta son corps à l’instant où il prononça le mot 'Ehad’ (L’Eternel est Un). A ce moment, une voix céleste se fit entendre : " Heureux sois-tu, Akiba, toi qui es appelé à la vie éternelle!" |
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TC0140 | TE013903 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XLI, 4. | Le Christ accomplit le miracle de la multiplication des pains et des poissons pour nourrir toutes les personnes qui l’ont suivi. | |
TC0140 | TE013870 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXXII, 14. | Pendant que saint François traverse en barque le lac Trasimène les poissons écoutent ses paroles. | |
TC0142 | TE018506 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 87 | Le diable offre à un reclus d’Arnsberg nommé Henri des poissons qui sont en fait du fumier de cheval. | |
TC0142 | TE018612 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 5, 4, | Ensfried, le doyen de la collégiale Saint-André de Cologne, reçut une fois des moines à dîner. N'ayant pas de légumes ni poisson, il leurs fit faire un plat de viande et le présenta comme un turbot. Un moine trouva une oreille de porc dans son écuelle et le signala à Ensfried. Celui-ci, feignant l'indignation, répondit que les moines ne devaient pas être si curieux, et que les turbots avaient, effectivement, des oreilles. | |
TC0142 | TE019077 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 18 | Un chevalier usurier laissa ses biens en héritage à son fils. Après sa mort, il apparut la nuit, frappant à la porte de la maison. Terrifié, le serviteur n'osa pas lui ouvrir. Le chevalier demanda alors de passer à son fils les poissons dont il se nourrissait lui-même. Le matin, on trouva des serpents et des crapauds suspendus à la porte. |
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TC0142 | TE018807 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 11, 1 | Le père Daniel de Himmerod était un homme austère et constant dans son observance. Une fois il refusa de manger le poisson, envoyé par l’abbé, et la nuit suivante il vit dans le chœur de l’église le diable manger ce poisson. | |
TC0142 | TE018692 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 18 | Le noble Otto de Schönberg, injuste et méchant, mangeait de la viande en Carême et même le Vendredi saint. Le jour de Pâques, il se trouva incapable d'en manger et dut désormais se limiter au poisson. | |
TC0142 | TE018736 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 62 | Dans une certaine province de l'Empire Germanique, les eaux furent changées en sang. Des poissons en sortirent sur terre et moururent. | |
TC0142 | TE018735 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 61 | Conrad, prévôt de Saint-Severin de Cologne laissa tombé son anneau précieux dans le Rhin. Un an après, quand son navire passait par le même endroit, des pêcheurs lui présentèrent un gros poisson qu'il venaient de capturer. Dans le ventre du poisson, le prévôt retrouva son anneau. | |
TC0148 | TE015541 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1146 | LA MIGRATION DES PETITS SAUMONS. — Les petits saumons, les ?tacons?, naissent en eau douce, descendent en mer où ils engraissent. Quand ils se sentent trop gros, ils se souviennent de leur eau d’origine et cherchent à remonter le fleuve. En cas d’obstacle, ils rejoignent leur tête à leur queue et le franchissent d’un bond. | |
TC0148 | TE015306 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 914 | LE BROCHET ET LA PERCHE. — Le brochet craint d’attraper la perche à cause de ses écailles. | |
TC0155 | TE016205 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 78 | Un prêtre célébrant la messe ne pense qu’à la préparation du poisson pour le dîner. Le diable lui apparaît vêtu en cuisinier, en lui montrant des poissons et en se moquant de lui. | |
TC0157 | TE017157 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 348, l. 20 – p. 350, l. 6 | Ce récit a été rapporté à Pierre Damien par ses frères qui ont assuré l’avoir lu. Arnoul avait été duc de Lorraine, près des Flandres. Il a été le père de Pépin (Le Bref) et grand-père de Charlemagne. Touché par le Saint-Esprit, il se fit ermite. Un jour qu’il passait un pont au-dessus de la Moselle, il jeta son anneau au plus profond du courant, priant Dieu que si tous ses péchés lui étaient pardonnés, il retrouvât son anneau. Puis, il se rendit à un ermitage et y vécut. Pendant ce temps, à Metz, l’évêque mourut, et on décida de promouvoir Arnoul pour lui succéder. En tant qu’évêque, il garda l’habitude de manger du poisson, comme les moines. Un jour que son cuisinier lui préparait un poisson, il trouva l’anneau qu’il avait jeté et le fit apporter à Arnoul, qui fut plein de reconnaissance envers Dieu. Après avoir choisi un successeur, il se retira de l’épiscopat, et retourna à l’ermitage. Les actes de ce grand homme nous incitent à en faire autant |
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TC0157 | TE017092 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 55, p. 151, l. 20 – p. 152, l. 26 | Le Comte Pharulfe d’Orvieto possédait plus de cent tenures. Un jour qu’il mangeait avec un moine, et qu’il n’avait pas de poisson, il pria le moine de manger, par nécessité, de la viande. Le moine résista mais finit par céder. Il se laissa persuader bêtement qu’un sanglier n’était pas de la viande, et qu’il pouvait en manger. Il se laissa séduire aveuglément, comme un homme par une femme de mauvaise vie, comme un jeune oiseau se laisse piéger. Il commença par goûter le plat avec circonspection, avant de se laisser aller à son appétit. Lorsqu’il eut fini, un grand poisson fut apporté. Mais le comte lui dit : « tu as mangé de la viande, comme un laïc. Pourquoi, maintenant, contempler ce poisson ? Nous te l’aurions servi si tu t’étais abstenu de viande, mais maintenant, tu n’y toucheras pas. » Le moine dut souffrir cette honte car il avait été faible et s’était laissé séduire par les flatteurs et par son propre appétit. | |
TC0157 | TE017091 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 55, p. 149, l. 1 – p. 153, l. 4 | Pierre Damien raconte l’épreuve qu’il a vécue lui-même. Il avait souvent prié pour subir les rigueurs divines, et que l’arrogance de sa chair soit punie d’une maladie grave. Il vécut une Pentecôte dans la souffrance. Il tomba malade un dimanche et resta alité sept semaines. Il se releva également un dimanche, et se crut en bonne santé durant trois ou quatre jours, mais n’observa pas les recommandations alimentaires des médecins. Il retomba malade pendant vingt jours. Et c’est seulement après soixante-dix jours de cette « captivité » qu’il fut délivré. Pendant sa maladie, qu’il nommait « oxea », il crachait du sang et du phlegme. Les docteurs le donnaient pour mourant et il l'acceptait sans se plaindre. Il rendait grâce à Dieu de cette punition qui le purifiait, alors qu’une mort subite l’aurait condamné au châtiment d’après la mort. Il s’en remettait en tout à la volonté de Dieu. Il se préparait, du reste, à la mort. Un frère nommé Léon vit en rêve un homme fort bien vêtu qui lui confia un message à propos de Pierre Damien : il ne devait pas faire confiance aux médecins, mais plutôt nourrir cent pauvres, et alors il guérirait. Questionné par Léon, l’homme affirma aussi que Pierre Damien irait au Paradis. Les frères de l’ermitage donnèrent effectivement l’aumône aux pauvres : non seulement de la nourriture, mais aussi de l’argent, et le jour suivant, Pierre Damien fut guéri. Cette guérison authentifie la vision. Comme il n’y avait pas de poisson à ce moment, et que son estomac n’était pas encore bien remis, ses frères insistaient pour qu’il mange de la viande, afin de se rétablir. Ils proposèrent de faire pénitence pour son compte, autant qu’il voudrait. Mais Pierre Damien résista et leur raconta un exemplum : le comte Pharulfe d’Orvieto persuada un moine de manger de la viande. Trois jours plus tard, une grande quantité de poisson parvint à l’ermitage, pour le convalescent, envoyé par le comte Guido d’Imola et en provenance de la ville de Faenza. Ainsi, grâce à l’exemple de Pharulfe et du moine, Pierre Damien sut éviter de pécher honteusement devant les hommes et devant Dieu. |
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TC0157 | TE017330 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 503, l. 18 – p. 504, l. 4 | Ce fait se produit à l’époque présente. Un pécheur péchait avec son fils, qui s’asseyait à la proue. Il attrapa un poisson gigantesque et, se réjouissant, le posa dans la barque, la bouche grande ouverte et tournée vers le fils. Tandis que le pécheur se réjouissait, sur le chemin du retour, le fils avait grand peur de la bête. Mais le père ne le prenait pas au sérieux. Le poisson sauta, attrapa l’enfant et replongea. On ne revit plus ni l’un ni l’autre. On ne peut jamais avoir une confiance certaine. |
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TC0157 | TE017319 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 493, l. 7 – p. 493, l. 10 | Lorsqu’elle veut copuler, la vipère s’approche de la mer et appelle la murène. Elles produisent ainsi une nouvelle race. | |
TC0157 | TE017255 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 461, l. 29 – p. 464, l. 13 | On peut appeler la clôture monastique un vivarium car ces poissons sont le symbole des âmes élues, qui formeront le corps de l’Église éternelle. Mais vaut-il mieux parler d’un vivarium ou d’un habitat pour animaux célestes ou même d’une volière ? Les psaumes et le prophète Osée mentionnent ces trois types d’animaux. Tous les animaux peuvent représenter des êtres humains. Ainsi quand Isaïe parle du loup qui vivra avec l’agneau, du léopard avec le chevreau et du veau avec le jeune lion, il désigne des types humains qui vivent en paix au sein de l’Église. Dieu a mis ces animaux sur la terre pour le bénéfice de l’homme, afin qu’il soit instruit par leur observation de ce qui est bon ou mauvais. | |
TC0157 | TE017266 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 475, l. 17 – p. 476, l. 14 | La sarra (serra) est un animal marin ailé. Quand elle voit un bateau, elle étend ses ailes pour le suivre. Mais au bout de quarante stades, épuisée, elle renonce et doit repartir d’où elle vient. De même, le croyant est parfois inconstant : il s’élance avec ferveur, mais n’a pas la force de suivre le bateau, c’est à dire l’Église porteuse de la Croix, jusqu’au bout. Il renonce en chemin. Il faut encourager les âmes qui pourraient faiblir, et se laisser engloutir par les eaux au milieu de la mer dangereuse. | |
TC0157 | TE017104 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 57, p. 176, l. 19 – p. 177, l. 9 | Un évêque ordonna qu’une lamproie lui soit préparée. Un peu plus tard, alors qu’à l’autel, il célébrait la messe, il se sentit soudain pris par l’envie de ce plat. Mais comme il était d’une âme élevée, il sentit de la honte que de telles émotions le saisissent à la vue de Dieu. À son retour, il donna donc l’ordre que le poisson fût donné aux pauvres. C’est ainsi que le petit chien de la volupté, qui vit dans chacun de nos corps, quand il dérange impudemment le saint des saints, doit être puni par la mort. | |
TC0157 | TE017267 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 476, l. 15 – p. 476, l. 24 | L’oursin de mer est un petit poisson, mais capable d’arrêter en mer le plus gros bateau, et de le maintenir immobile. C’est une action bien étonnante. Comme l’oursin immobilise le bateau, le prêtre doit pouvoir stabiliser une âme dans les eaux mouvantes de la tentation : une fois converti, l’homme doit tendre une main secourable à son frère. Le prêtre doit empêcher les âmes sauvées de retourner aux péchés du monde et à leur vomi. | |
TC0157 | TE017515 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 169, p. 249, l. 1 – p. 249, l. 25 | Richard, alors abbé de Camporeggiano, fit ce récit, qu’il avait entendu rapporter par plusieurs personnes. Un Lombard et sa femme étaient en marche pour visiter les reliques des apôtres. Alors qu’ils arrivaient au lac Bolsena, il monta dans le bateau d’un pêcheur pour acheter du poisson. Mais revenu au rivage, il s’aperçut qu’il avait perdu sa bourse, dans laquelle il tenait vingt-quatre pièces de monnaie de Pavie. Sa femme se plaint beaucoup du repas frugal et de la grande perte, mais il la consolait : il leur restait six deniers de Lucques, ce qui suffisait à leur voyage. Dieu compenserait leur perte. Au retour du pèlerinage, il décida de nouveau d’acheter un poisson bon marché auprès de ce même lac. Un pécheur lui vendit un gros poisson, et en le cuisinant, sa femme retrouvant dedans la bourse perdue et l’argent. Cela conforta tout le monde dans sa confiance en Dieu. | |
TC0157 | TE017517 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 170, p. 253, l. 14 – p. 254, l. 17 | Richard prieur du monastère [de Saint-Barthélémy à Camporeggiano], fit ce récit. Huit pauvres hommes revenaient de pèlerinage à Jérusalem et, comme ils n’avaient rien à manger, ils jeûnèrent toute une semaine. Ils devinrent très faibles. Alors qu’ils allaient défaillir, un chien apparut, portant du pain dans un tissu. Ils le prirent et le mangèrent, et finirent ainsi leur voyage de huit jours sans s’arrêter. Plus tard, alors qu’ils souffraient encore de la faim, trois Agaréniens (Sarrasins?) vinrent marcher avec eux, ils portaient chacun une miche de pain. Quand vint l’heure du repas, deux d’entre eux mangèrent seuls leurs pains, mais le troisième partagea le sien en neuf morceaux pour nourrir les Chrétiens. Plus tard, ils furent attaqués par des lions, qui se dirigèrent clairement vers ceux qui avaient mangé leur pain tous seuls, sans partager. Ces deux hommes furent dévorés. Ceux qui avaient mangé seuls comme des bêtes furent dévorés seuls par des bêtes. Plus tard, ils trouvèrent sur la grève un énorme poisson. Comme des cavaliers approchaient, ils creusèrent le sable pour le cacher. Mais les cavaliers remarquèrent la terre fraîchement retournée et, curieux, voulurent ôter la terre – mais ils ne virent qu’un homme mort. Après le départ des cavaliers, la providence divine leur permit de faire un bon repas. | |
TC0157 | TE017262 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 471, l. 14 – p. 472, l. 9 | Le polype est un animal malin, qui s’accroche très fermement au rocher, et s’y développe. Quand il se referme, il semble lui-même une partie du rocher et les poissons, sans méfiance, s’en approchent. Mais alors, il sort tout à coup ses tentacules, et attrape le poisson. Ce rocher, c’est le Christ. Et l’hérétique s’y accroche et dissimule ses mauvaises intentions. C’est ainsi qu’il peut tromper les âmes simples et les prendre dans ses rets. Certes, l’Apôtre dit qu’il faut supporter son oppresseur, et celui qui vous retient en otage. Mais il est permis néanmoins, à partir de la ruse de cet animal, de tirer un profit allégorique. | |
TC0158 | TE016992 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 450 | L'enfant retrouvé vivant dans le ventre d'un poisson.– Une marâtre cherche à faire périr un fils de la première femme; mais l'enfant échappe à toutes ses tentatives criminelles; lorsqu'il est enfin jeté dans la rivière, on le retrouve vivant dans le ventre d'un poisson (cf. n° 458). | |
TC0158 | TE016945 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 411 [A] | Kâtyâyana explique au roi Canda Pradyota ses huit rêves.– Le premier rêve était que sur sa tête il y avait un feu allumé; le second que deux serpents s'enroulaient autour de sa ceinture; le troisième qu'un réseau de fines mailles de fer enserrait son corps; le quatrième que deux poissons rouges avalaient ses deux pieds; le cinquième que quatre grues blanches venaient en volant vers lui; le sixième qu'il marchait dans une boue de sang; le septième qu'il était monté sur une grande montagne blanche; le huitième qu'un héron dévorait sa tête. |
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TC0158 | TE016548 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 118 | La femme qui ne perd jamais rien.– On jette dans l'eau la bague appartenant à une femme qui ne perd jamais rien; le lendemain la bague se retrouve dans le ventre d'un poisson que la femme a fait acheter au marché. | |
TC0158 | TE016566 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 126 | Le prince Corps de Poisson et l'homme fort.– Un homme qui n'a ni mains ni pieds et qui ressemble à un poisson jouit d'une fortune considérable. Un homme fort, mais pauvre, s'indigne de l'opulence dont il jouit. | |
TC0158 | TE016541 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 111 | La femme adultère qui nargue le renard parce qu'il a lâché un épervier pour prendre un poisson.– Une femme adultère est dépouillée de ses biens et abandonnée par son amant. Elle se moque d'un renard qui lâche un épervier pour essayer vainement de prendre un poisson; mais elle-même a agi plus sottement encore (cf. t. II, p. 368). | |
TC0158 | TE016630 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 186 | Les cinq cents marchands qui invoquent le Buddha.– Cinq cents marchands, qui sont sur le point d'être dévorés par le poisson makara, sont sauvés parce qu'ils invoquent le nom du Buddha. | |
TC0158 | TE016426 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 3 | Le Bodhisattva, les poissons et les courges pleines de riz. – Pour faire acte de libéralité, le Bodhisattva se jette dans la mer afin de nourrir les poissons. Plus tard, étant un grand poisson, il s'échoue sur le rivage afin de nourrir les hommes. Plus tard, étant prince héritier d'un royaume, ses vertus attirent cinq cents Buddhas qui sauvent le peuple de la famine en lui faisant semer des céréales qui se transforment en courges pleines de riz. | |
TC0158 | TE016791 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 337 bis | Les deux loutres et le chacal.– Deux loutres qui se disputent un poisson demandent au chacal d'être juge; le chacal donne la tête à l'une et la queue à l'autre; il prend le corps du poisson pour prix de sa sentence. |
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TC0158 | TE016848 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 374 | L'épouse infidèle du faux Brahmadatta, l'oiseau aux ailes d'or et le fils de la kinnarî.– A la suite d'un naufrage, la femme d'un marchand aborde dans une île où elle est prise pour épouse par l'oiseau aux ailes d'or; elle met au monde deux fils, l'un qui est le fils du marchand, l'autre qui est le fils de l'oiseau; quand ils sont devenus grands, le second emporte le premier et le substitue au roi Brahmadatta sur le trône de Vârânasî. Le pseudo-Brahmadatta, constatant qu'une bergère est plus vertueuse que les femmes de son harem, prend pour épouse Miao-jong, fille de la bergère, et la donne pendant le jour à son frère l'oiseau aux ailes d'or qui l'emporte quotidiennement dans une île. Un homme s'unit à une kinnarî qui le retient dans une caverne. Chou-tsi, le fils né de cette union, réussit à déplacer le rocher qui fermait la caverne et à s'enfuir; la Kinnarî lui envoie une guitare merveilleuse qui, lorsqu'on touche la première corde, met en danse hommes et choses. Chou-tsi est jeté par un naufrage dans l'île où est gardée Miao-jong, il s'unit à elle. Grâce à un subterfuge de Miao-jong qui s'est chargée de pierres pour augmenter graduellement son poids, l'oiseau aux ailes d'or transporte sans s'en apercevoir Chou-tsi en même temps que Miao-jong à Vârânasî. Chou-tsi est frappé de cécité. Le pseudo-Brahmadatta s'apercevant que Chou-tsi est l'amant de Miao-jong, les chasse tous deux. Miao-jong sacrifie son mari aveugle pour suivre un chef de brigands. Elle est abandonnée par celui-ci après avoir été dépouillée de tout ce qu'elle possédait. Miao-jong raille le chacal qui a lâché sa proie pour tenter vainement de prendre un poisson. Le chacal se moque de Miao-jong et de son impudicité. Il consent cependant à la faire rentrer en grâce auprès du roi (cf. n° 108). |
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TC0158 | TE016492 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 65 | Sûtra des trois choses qui provoquèrent le rire du Buddha.– Le Buddha rit en voyant un vieux marchand de poisson se lamenter sur la mort de son fils; ce rire a trois causes : 1° la stupidité du marchand qui s'afflige de la mort de son fils en tuant lui-même une multitude de poissons; 2° le contraste entre le malheureux poisson qu'on vend et le roi tout-puissant que ce même poisson était dans une existence antérieure; 3° la singularité qu'il y a à retrouver sous la forme de ce poisson un être qui avait eu la forme humaine et s'était longuement appliqué à l'étude delà sagesse. –Ce récit est mal fondu avec un autre dans lequel le Buddha retrouve sous la forme d'un porc un homme qui, dans une existence antérieure, avait négligé les pratiques bouddhiques. | |
TC0158 | TE016929 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 408 [B] | La pierre qui provient de la cervelle du poisson Makara.– Le Buddha révèle à un marchand les vertus mystérieuses d'une perle qui provient de la cervelle du poisson Makara. |
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TC0158 | TE017000 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 458 | Le prince-héritier des deux royaumes.– Le fils d'un roi est tombé dans le fleuve; il est avalé par un poisson qui est pris à mille li de distance de là; on retrouve dans son ventre l'enfant vivant; celui-ci est adopté par le roi du royaume où le poisson a été pris. Quand l'enfant est devenu grand, son vrai père et son père adoptif élèvent des prétentions sur lui; pour les mettre d'accord le grand roi décide que l'enfant sera le prince-héritier des deux royaumes (cf. n° 450). | |
TC0158 | TE016487 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 60 | Le Bodhisattva, étant un roi-poisson, sauve d'autres poissons.– Le Bodhisattva étant un roi-poisson sauve tous les poissons en compagnie de qui il avait été fait prisonnier dans un filet. | |
TC0159 | TE017659 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Il est dans la nature du poisson, lorsqu’il voit un danger, de prendre ses petits dans sa bouche pour les mettre en sécurité. De même, un prélat qui voit que l'un de ses fidèles est en danger devrait le prendre dans sa bouche, par la prière, et dans les plus intimes parties de son cœur, par la compassion. | |
TC0159 | TE017570 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Périclès reprend Sophocle qui regardait avec concupiscence un beau jeune homme. Il incombe de tenir non seulement ses mains et sa langue en retenue mais aussi ses yeux. La fraîcheur du poisson est jugée à ses yeux, il est en de même pour la chasteté d’un homme. |
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TC0161 | TE017752 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXXI, 36 | COMMENT UNE CARPE D'ÔMI A COMBATTU AVEC UN REQUIN.– Après avoir perdu un combat au gué de Kokoromi (gué de l’épreuve) contre une carpe du lac, un requin retourne à la mer et se transforme en rocher. La carpe, elle, remonte vers le lac et ne cesse depuis de tourner autour de l’île de Chikubu. | |
TC0161 | TE017713 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XI, 28 | COMMENT CHISHÔ-DAISHI COMMENCE D' ÉTABLIR SON ÉCOLE AU MII¬-DERA.– Chishô-daishi , moine très vénéré, Grand Maître, désirant établir une Ecole pour transmettre la Loi bouddhique, s’arrête dans un monastère dans lequel se trouvent une grande statue du Bouddha futur et un puits. Un moine explique au Grand Maître que le puits se nomme Mii, « les Trois Puits » Chishô-daishi rencontre un très vieux moine qui ne se nourrit que de poissons, dont les arêtes et les écailles éparpillées au sol, laissent planer une odeur nauséabonde. Interrogé, le vieux moine explique qu’il se tient là depuis cent soixante ans et qu’il n’y a que Chishô-daishi, Grand Maître, digne de maintenir ce monastère après lui. Eploré, le vieux moine s’en retourne. Un homme très distingué survient et annonce au Grand Maître qu’il est le protecteur de la Loi du Bouddha et qu’il lui donne toute sa confiance pour la transmettre. Chishô-daishi apprend que cet homme est un dieu et retourne dans l’habitation du vieux moine où flotte à présent une odeur très parfumée. Les restes des poissons sont devenus d’éclatantes tiges de lotus bouillies. Le Grand Maître apprend que ce vieux moine apparaît dans les rêves comme le Bouddha futur. Chishô-daishi établit son Ecole dans ce monastère avec de nombreux disciples, enseigne et propage la Loi du Bouddha. |
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TC0163 | TE018071 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 9. | LE MOINE BUSSHU, AU VAL DE SHIMIZU, PRÈS DE LA COLLINE DE KAGURA.– Un voleur pénètre dans le pavillon des purifications où réside le moine Busshu parti ramasser du bois. Il dérobe de menus objets et s’enfuit. Mais il constate qu’il se retrouve sur les lieux de son méfait, malgré toutes ses tentatives pour s’en éloigner. Quand le moine revient, le voleur lui promet de lui rendre tous ses objets volés, si le moine le laisse enfin rentrer chez lui. Busshu, très compatissant, laisse le voleur tout emporter. Des années plus tard, le moine, se faisant construire un ermitage, voit le charpentier se régaler en dégustant un poisson. Il demande alors à une pieuse laïque qui lui apporte des offrandes régulièrement, de lui servir du poisson. Celle-ci, indignée par cette incroyable requête, lui sert malgré tout du poisson préparé avec soin. Le moine mange, met les restes dans un pot pour plus tard. La femme, jugeant cette conduite regrettable, propose pourtant au moine de lui cuisiner encore du poisson. Mais il refuse, disant son envie passée. Ce même Busshu, malade, seul dans son logis délabré, par une nuit éclairée par une lune très brillante, récite à haute voix l’invocation au Bouddha. Tous l’entendent s’écrier qu’il est enfin heureux. Au petit jour, on le trouve assis sur ses talons, paumes jointes, comme plongé dans le sommeil. |
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TC0163 | TE018170 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 101. | UN SAINT HOMME QUI A RELÂCHÉ UNE CARPE PROMISE À UNE OFFRANDE FAIT L’OBJET DE VIFS REPROCHES EN SONGE.–Un ascète qui traverse le lac d’Ômi voit un homme emportant dans sa barque une grosse carpe. Ému par le poisson encore vivant et agité de soubresauts, l’ascète échange son vêtement contre la carpe qu’il remet à l’eau. Alors qu’il pense s’être conduit de façon fort méritoire, il voit en songe durant cette nuit-là un vieillard vêtu de blanc qui lui dit être la carpe qu’il a relâchée le matin même. Il ajoute que la conduite de l’ascète a été déplorable. Le vieillard explique à l’ascète déconcerté qu’il vivait au fond de ce lac avec ce corps écailleux depuis de nombreuses années et qu’il attendait la délivrance. Or il était sur le point d’être apporté comme offrande au sanctuaire de Kamo et allait enfin échapper à ses souffrances. Il reproche à l’ascète d’avoir voulu faire le malin et de prolonger sa condition de bête infligée en rétribution de ses actes passés. |
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TC0165 | TE018449 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 11, pp. 314-315 | Au temps de la conversion de la Livonie, un païen converti nommé Caypho a un serviteur mourant qui dit n'avoir rien à confesser. Il meurt, et après quelques heures, ouvre à nouveau les yeux. Il raconte à Caypho qu'un ange l'a emmené dans un lieu de peine, où le diable lui a d'abord fait manger du poisson épicé brûlant, (puisqu'il en avait volé à un ami pêcheur), puis il lui a fait boire du miel brûlant (en référence au miel qu'il avait volé à son voisin). Enfin, en troisième lieu, il lui a mis du foin brûlant sur le dos (en quantité égale à celle qu'il avait portée un dimanche). L'ange l'a ramené à la vie pour qu'il puisse dire à tout le monde la douleur que procurent les péchés lorsqu'on méprise la confession. Depuis lors, le serviteur vit religieusement. |
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TC0165 | TE018296 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44o, pp. 100-101 | Le pape Eugène III, ancien moine de Clairvaux, demande à saint Bernard de prêcher la croisade pour Jérusalem sur le sol germanique. Au cours de son voyage, Bernard accomplit de nombreux miracles et convainc beaucoup de gens d'entrer à Clairvaux. Un certain Alexandre, célèbre chanoine et médecin de Cologne, plein d'orgueil, dit qu'il n'entrera certainement pas à Clairvaux. La nuit tombée, il rêve de Bernard, qui le guérit d'une maladie, puis qui parvient à lui faire porter son propre habit, qu'Alexandre avait dédaigneusement refusé deux fois auparavant. Lorsqu'il se réveille, son cœur est encore dur, mais au déjeuner Bernard bénit un poisson et le lui donne. A la première bouchée, Alexandre ressent la force de Bernard. Il devient alors un autre homme, et décide de se rendre à Clairvaux où il devient moine. Il deviendra plus tard abbé de Grandselve puis de Cîteaux. Herbert a recueilli l'histoire auprès d'Alexandre lui-même. |
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