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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Pied | Foot | Fuss | Pie | Piede
53 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001335 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 22, 5 | En Brabant, un usurier, refusant de se corriger, tombe malade. A l’agonie, apparaissent des chiens venant des ténèbres qui le tourmentent; il meurt dans d’horribles souffrances, en tirant une langue longue d’un pied. |
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TC0004 | TE002839 | Jordanus de Pisis | Esempi : 191 (2) | Le corps et l’âme, les pieds et les chaussures. Certains paysans préfèrent blesser leurs pieds plutôt qu’abîmer leurs chaussures qui pourraient les protéger. | |
TC0008 | TE002571 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 14 | Deux hommes, l’un riche, l’un pauvre, contractent chacun une maladie à un pied. Le pied du pauvre se flétrit alors que celui du riche enfle et laisse échapper un liquide puant. Un médecin applique des herbes, à plusieurs reprises, mais la guérison n'est que momentanée. Un autre médecin arrache au fond même de l’ulcère les racines du mal, non sans douleur. Tous deux recouvrent la santé. La nouvelle se répand. Deux malades viennent consulter le médecin : le premier qui souffre de fièvres nocturnes, se voit prescrire de faire usage de condiments plus doux; le second, qui souffre de fièvres diurnes, d’en employer de plus âpres; tous deux sont guéris. | |
TC0010 | TE000889 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 127, 1 | Il nous faut laver les pieds des pauvres, comme le Christ l’a fait pour ses disciples. Sainte Élisabeth, " fille d’un roi païen qui s’appelait Landegrant ", était si charitable qu’elle recevait en secret des pauvres dans sa chambre et leur lavait les pieds, puis les couchait dans son propre lit. Elle fit de même un jour pour le Christ, venu à elle sous l’apparence d’un horrible lépreux. On l’accusa devant son père, qui trouva le lit parfumé de l’odeur des plus belles roses. Quand il en apprit la raison, il se convertit à la foi. |
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TC0010 | TE000839 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 78, 3 | L’aumône faite à un pauvre garantit la récompense de paradis. Un prud’homme accorda l’hospitalité à treize pauvres, mais n'eut pas assez d’eau pour laver les pieds du treizième. Tandis qu’il ordonnait d’aller en chercher, le pauvre disparut. La nuit suivante, Dieu lui apparut et lui dévoila qu’il l’avait accueilli en ses pauvres et en personne, car il était ce treizième pauvre. | |
TC0011 | TE003190 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 215a | L’expérience nous apprend que les pieds et les mains sont les parties du corps les plus sensibles, ce sont celles par lesquelles le Christ a le plus souffert dans sa Passion. | |
TC0011 | TE003116 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 147a | Les cinq sens sont dignes de respect dans la mesure où ils servent à louer Dieu. | |
TC0020 | TE003573 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 48 | On ordonne à des moines de garder le silence, mais ils désobéissent en communiquant grâce à des signes faits avec leurs pieds. | |
TC0020 | TE003711 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 186 | Une louve enlève des enfants qu’elle élève. Un des enfants, tentant de se mettre debout et marcher, est corrigé par la louve qui l’oblige à marcher à quatre pattes comme une bête. De même, le loup infernal fait se ployer l’homme pour l’empêcher de lever les yeux vers le ciel. |
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TC0021 | TE004058 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 129 | Un jour de Noël, un prévôt lavant les pieds et les mains d’un pèlerin les voit troués. |
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TC0021 | TE004176 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 198 | La sépulture de Valentinus dans l’église Saint-Sirus de Milan est vidée par les diables. |
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TC0022 | TE004198 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 1 | Un jardinier qui, par prévoyance, se met à faire des économies au lieu de prodiguer ses ressources aux pauvres, comme il avait fait jusque là, est frappé d’un mal au pied. Après avoir dépensé tout son argent à consulter inutilement les médecins, il fait venir un chirurgien et finit par consentir à se faire couper le pied. Cette nuit cependant, il est visité par un homme qui lui reproche d’avoir aimé son argent plus que Dieu. Le jardinier, repentant, promet de reprendre ses bonnes habitudes et en s’éveillant il trouve son pied guéri. |
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TC0033 | TE006248 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 385 | LE JONGLEUR MARCHANT SUR LES MAINS. Le pécheur est semblable au jongleur qui marche sur les mains et a les pieds tournés vers le ciel, piétinant les choses célestes, alors que sa tête, le sens et les mains sont tournés vers les choses inférieures du fait de sa posture. | |
TC0033 | TE005866 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 15 | UN PAYSAN ECONOME. Un paysan, pour aller au marché, portait sur ses épaules ses très viles bottes, préférant blesser ses pieds que de les user. | |
TC0033 | TE006252 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 389 | MONSTRES. Les acéphales, les monstres à un seul oeil, à un seul pied. | |
TC0129 | TE007284 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 49b | Chaque jour, Thomas de Canterbury lavait les pieds de treize pauvres et leur prodiguait des aumônes. | |
TC0131 | TE008933 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 051, 1-18 | LE LAVEMENT DES PIEDS. 1/ Jésus par vraie humilité voulut laver les pieds à ses disciples le soir du Jeudi Saint, 2/ en montrant qu’il n'y avait rien d’autre à laver en eux et en nous donnant exemple de véritable humilité. 3/ Car les sièges de paradis avaient été vidés par l’orgueil et il voulait les remplir par l’humilité. 4/ Les vrais humbles peupleront le ciel et les orgueilleux l’enfer. 5/ On est orgueilleux quand on croit valoir plus qu’on ne vaut, pouvoir plus qu’on ne peut, savoir plus qu’on ne sait et valoir mieux que les autres sous quelque rapport. 6/ Le vrai humble croit toujours que les autres valent mieux que lui. 7/ En leur lavant les pieds, il voulait les laver d’abord à Judas, mais il n'accepta pas. 8/ Et Jésus n'insista pas beaucoup, sachant bien qu’il y avait plus à laver dans son coeur qu’à ses pieds. 9/ Saint Pierre non plus n'accepta pas qu’il lui lave les pieds; mais Jésus lui dit: 10/ Pierre, si je ne te lave pas les pieds, je ne veux plus jamais rien partager avec toi. 11/ -Ah, Seigneur, répondit Pierre,alors ne me lave donc pas seulement les pieds, mais les mains et la tête. 12/ Quand il eut lavé les pieds à tous les autres, il s’assit parmi eux et leur dit: 13/ Vous avez vu ce que j'ai fait. Vous m'appelez votre maître et vous avez raison, car je le suis. 14/ En vous lavant les pieds je vous ai donné l’exemple pour que celui qui voudra être au ciel le plus grand soit ici-bas le plus petit. 15/ On peut dire que l’on a bien des raisons de s’humilier quand on ne peut se vanter que de ses péchés. 16/ Les bêtes, les oiseaux sont si glorieusement parés de leurs plumes; et nous du genre humain, nous ne pouvons nous parer que de choses mortes. 17/ Et il plaît à Dieu qu’il en soit ainsi pour que nous ayons plus grand désir d’aller dans notre patrie du ciel, 18/ là où nous serons éternellement parés de robes de vertus. |
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TC0131 | TE009050 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 066, 61-80 | POEME SUR LA COURONNE D'EPINES. 61/ Aujourd’hui bien des danseurs ont pris l’étrange habitude d’effacer de leur mémoire tout ce qu’a souffert pour eux celui qui a fait le monde. Il créa un nouveau pas pour nous faire mieux danser avec ce chapeau tressé. Fou est qui met en oubli 70/ cet angoisseux chapeau-ci. Celui qui remue ses pieds sur la piste de la danse, qu’il pense aux pieds de celui qui les eut cloués en croix : Il porta un dur chapeau pour racheter notre tort et nous éloigner d’enfer. Ayons tous en notre coeur sans plus jamais l’effacer 80/ cet angoisseux chapeau-ci. | |
TC0131 | TE008211 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 041, 1-6 | MIRACLE DU PIED COUPE. 1/ Un garçon en coupant du bois à Nazareth se coupa le pied. 2/ L’enfant Jésus lui remit son pied en place si bien qu’on n'en vit pas la cicatrice. 3/ Souviens-toi de moi plus tard, lui dit-il. 4/ Il s’en souvint si bien que par la suite il fut un de ses fidèles disciples à suivre son enseignement. 5/ Ce miracle fut accompli à Nazareth en privé entre ses amis. 6/ Cependant toujours ses actions et ses paroles déplaisaient à ceux qui le jalousaient. | |
TC0131 | TE009089 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 393,1-9 | CONVERSION DE MARIE MADELEINE. 1/ Marie-Madeleine étendit sur la tête de Jésus un onguent précieux qui ôtait la chaleur; elle lui lava les pieds avec ses larmes et les essuya avec ses cheveux. 2/ Si par dessus toutes choses nous observons les commandements de Dieu et si nous l’aimons du fond du coeur sans mesure, 3/ nous lui rafraîchirons la tête et nous lui laverons les pieds comme fit la bonne Marie-Madeleine. 4/ Nous pourrons ainsi obtenir comme elle le pardon de nos péchés. 5/ Dieu fit à Marie-Madeleine une grande courtoisie en lui pardonnant ses péchés; 6/ Mais il nous fait à nous une plus grande courtoisie quand il nous évite de tomber dans le péché. 7/ En effet si une femme aime bien ses deux enfants, elle aime assurément celui à qui elle nettoie son habit quand elle l’a laissé tomber dans la boue; 8/ mais elle donne une plus grande marque d’amour à l’autre, en l’empêchant de tomber. 9/ Car sans l’aide de Dieu personne ne peut se garder de tomber dans le péché, et sans son aide personne qui y est tombé ne peut se relever. |
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TC0137 | TE012739 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 254 | Les infirmités corporelles rendent parfois l’orgueilleux humble. Un clerc qui portait l’eau bénite à un chevalier était toujours accueilli avec des insultes, jusqu’à ce que, tombant malade d’un pied, le chevalier l’accueillit avec bienveillance; le clerc pria qu’il tombe malade de l’autre pied aussi, parce que la maladie l’avait rendu humble. | |
TC0138 | TE019155 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 100.12 | 12 sages démontrent la sottise de l'avarice. 12. Un fou arme ses pieds mieux que sa tête pour la bataille. | |
TC0138 | TE020002 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 861 | Persévérance de saint Macaire contre les tentations diaboliques. | |
TC0138 | TE019846 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 704 | Châtiment et repentir d'un chevalier qui avait blessé un paysan. |
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TC0138 | TE019607 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 483 | Un intendant lave les pieds du Christ sous les traits d'un mendiant. | |
TC0138 | TE019160 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 104 | Un jardinier généreux devenu avaricieux tombe malade. Sa contrition le guérit. |
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TC0138 | TE019212 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 156 | Le souliers du blasphémateur. | |
TC0140 | TE013901 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XLI, 2. | Un jardinier donne comme aumône tout ce qu’il gagne, en vivant simplement. Il est ensuite tenté par le diable et commence dès lors à accumuler des richesses pour sa vieillesse. A cause d’une maladie à un pied, il dépense toute sa fortune pour payer les médecins. | |
TC0140 | TE013910 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XLII, 6. | Une vieille pèlerine à Jérusalem ne pardonne pas à un jeune qui lui avait marché sur le pied. Quand le pèlerin se confesse et communie, le démon prend possession de la femme et la jette dans une citerne. |
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TC0142 | TE018835 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 31 | Devant le château de Thibaut, comte de Champagne vivait un lépreux. Chaque fois qu’il passait, le comte entrait, lui lavait les pieds et lui donnait une aumône. Un jour, il agit à son habitude et ressentit dans son cœur une intense douceur. Peu après on lui dit que le lépreux était mort et avait été enterré avant son arrivée. Le comte comprit alors qu’il avait vu le Christ et rendit grâce pour avoir mérité de le servir. | |
TC0142 | TE017865 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 35, 2 | Jésus vient lui-même laver les pieds du moine Godefroi qui avait lavé les pieds de ses confrères. | |
TC0142 | TE019043 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 54 | Un citoyen de Münster nommé Bernard dissipa son héritage dans des débauches et des beuveries. Il vendit sa maison à son beau-frère, mais dépensa rapidement tout l'argent. Tombé dans la misère, il retourna chez son beau-frère qui le laissa loger chez lui. Peu après, Bernard devint de plus en plus agressif. Il revendiqua sa maison, mais le beau-frère refusa. N'ayant pu l'obtenir par des menaces ni devant la justice, Bernard tua le beau-frère et se réfugia dans la cathédrale. Il refusait d’abord de sortir, mais finalement se laissa persuader, séduit par la promesse d'un bon vin vendu dans telle taverne. Comme il l’avoua plus tard, le plancher de l’église lui brûlait les pieds. Il fut arrêté, jugé et roué en place publique, sans un mot de repentir. L'heure de sa mort approchant, il dit avoir vu une multitude de démons se rassembler autour de lui. |
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TC0142 | TE019116 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 54 | Un maître parisien tomba malade. En réfléchissant sur la glorification du corps, il commença à en douter : comment une chose si terrestre et sale pourrait devenir resplendissante comme le soleil ? Il regarda ses pieds et n'en put supporter l'éclat. Sa foi fut ainsi restaurée. | |
TC0142 | TE019112 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 50 | Un homme de Cologne avait coutume de réciter l'Ave Maria chaque fois qu'il était en route. Après sa mort, il apparut à son neveu, portant un vêtement splendide. Les paroles de l'Ave Maria furent gravées sur ses chaussures et ses pieds. |
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TC0142 | TE018040 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 50 | L'abbé Gévard retient un novice décidé à quitter le monastère en le menaçant - par plaisanterie - de lui couper les pieds. | |
TC0142 | TE019014 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 26 | Un saint abbé cistercien fut invité, une fois, chez le duc de Bavière. La nuit, un incendie éclata dans le chambre de l'abbé et celui-ci mourut asphyxié. Sur son corps on trouva une capside avec des reliques et des chaînes d’ascète. L’abbé fut enterré dans la cathédrale de Regensburg. Un jour, un signe s'y manifesta. Un chevalier qui passait sur sa tombe se mit à crier qu'elle lui brûlait les pieds. |
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TC0142 | TE018859 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 38, 7 | Walter de Birbech, moine à Himmerod, donna ses chaussures à un pauvre écolier qui marchait pieds nus. | |
TC0142 | TE019006 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 18 | Un chevalier de Saxe, nommé Ludolf, chevauchait une fois vêtu d’un habit écarlate tout neuf. Il croisa un paysan dont la charrette l'éclaboussa de boue. Furieux, le chevalier coupa le pied du paysan. Plus tard, désolé de ses péchés, Ludolf se fit moine cistercien. C'est surtout le fait d'avoir mutilé le paysan qui torturait sa conscience. Finalement, une cicatrice rouge apparut sur sa cheville et son pied commença à pourrir. Plein de joie, disant qu’il était pardonné, il rendit l’esprit. |
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TC0143 | TE014214 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 117, col. A | Près du château de Thibaud, comte de Champagne, habitait un lépreux. Chaque fois que Thibaud passait près de la masure du lépreux, il descendait de cheval, entrait dans la masure, lavait les pieds du lépreux, baisait ses mains et lui donnait de l’argent. Ignorant de la mort du lépreux, le comte entra un jour chez ce dernier et y trouva le Christ (sous l’apparence du lépreux) pour lequel il procéda comme à son habitude. Il apprit peu après que le lépreux était mort depuis longtemps. | |
TC0157 | TE017434 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 110, p. 244, l. 21 – p. 245, l. 3 | Mainardus, évêque de Silva Candida, rapporta que le pape Nicolas, celui qui est mort il y a trois ans, chaque jour, lavait les pieds de douze pauvres. S’il n’était pas en mesure de le faire dans la journée, il accomplissait cette bonne action la nuit. | |
TC0157 | TE017067 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 445, l. 3 – p. 445, l. 27 | L’évêque Raimbaldus de Fiesole menait une si mauvaise vie que son propre frère, un laïc très honorable, refusait d’avoir affaire à lui. Mais il était doté de pouvoirs miraculeux : durant une consécration d’église, il guérit cinq possédés, publiquement. Néanmoins, au moment de la mort, son corps fut puni avant qu’il ne soit envoyé en enfer : son pied porta un abcès, qui gagna peu à peu toute la plante, puis la jambe et jusqu’à la hanche. Ce mal brûla ces organes comme le feu éternel allait le dévorer. Même dans ces circonstances, il refusa de reconnaître ses péchés, se prévalant des exorcismes qu’il avait accomplis. Il ne comprenait pas que c’est le Saint Esprit qui accomplit ces actions, et pas la personne à travers laquelle elles sont réalisées. De même, Samson, malgré ses propres péchés, n’avait pu recevoir la force de milliers d’ennemis que parce que l’Esprit Saint agissait à travers lui. |
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TC0158 | TE016930 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 408 [C] | Le Buddha blessé au pied.– Le Buddha blessé au pied est guéri par la formule que prononce Daçabala Kâçyapa en attestant que le Buddha n'a ni haine ni offense. | |
TC0158 | TE016739 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 289 | Le maître qui avait mal aux pieds et qui les avait confiés à ses disciples.– Un maître a deux disciples qui sont chargés de lui frictionner les pieds; par jalousie chacun de ces disciples écrase le pied qui est confié à l'autre disciple. | |
TC0158 | TE016763 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 313 | Traire l'ânesse.– Les habitants d'un royaume de la frontière ne connaissaient pas les ânes, mais ils avaient entendu dire que le lait d'ânesse est excellent. Ils se mirent donc à traire un âne, qui par l'oreille, qui par la tête, qui par le pied, qui par la queue, etc., et furent la risée de tout le monde. | |
TC0158 | TE016945 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 411 [A] | Kâtyâyana explique au roi Canda Pradyota ses huit rêves.– Le premier rêve était que sur sa tête il y avait un feu allumé; le second que deux serpents s'enroulaient autour de sa ceinture; le troisième qu'un réseau de fines mailles de fer enserrait son corps; le quatrième que deux poissons rouges avalaient ses deux pieds; le cinquième que quatre grues blanches venaient en volant vers lui; le sixième qu'il marchait dans une boue de sang; le septième qu'il était monté sur une grande montagne blanche; le huitième qu'un héron dévorait sa tête. |
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TC0158 | TE016613 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 169 | Le flatteur et le crachat.– Dans un royaume étranger, des gens de basse condition, servant un homme puissant, désiraient gagner ses bonnes grâces et, quand il crachait, ils se précipitaient sur le crachat en marchant dessus. Pour être le premier à le servir, l'un d'eux lui appliqua son pied sur la bouche au moment où il voulait cracher. | |
TC0158 | TE016743 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 293 | Celui qui écrasa de son pied la bouche du notable.– Dans l'espoir de complaire à un notable, un sot lui écrase du pied le crachat qui allait sortir de sa bouche (cf. n° 169). | |
TC0158 | TE016769 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 318 | Apologue de celui qui ensemençait un champ.– Un paysan ayant appris d'un propriétaire rural que, pour obtenir un beau champ de blé, il fallait égaliser le sol et y ajouter du fumier et de l'eau, mêle dans son champ de l'eau et du fumier et se fait porter dans un lit pour répandre de haut la semence, afin de ne pas fouler le sol de ses deux pieds. Mais quatre hommes ayant porté son lit, le sol fut foulé par huit pieds, au lieu de deux. | |
TC0158 | TE016912 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 404 [A] | La femme qui a oint de parfums les pieds du Buddha.– Cette femme obtient de renaître en qualité de devî. | |
TC0158 | TE017039 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 497 | L'homme qui marcha sur les eaux.– L'homme qui a la foi peut marcher sur les eaux. | |
TC0160 | TE017235 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°52 | A la mort du jongleur, le prudhomme prie Dieu pour lui demander une fois encore à qui il ressemble. Dieu lui répond qu'il ressemble à un aubergiste d'une proche ville. Le prudhomme s'y rend et frappe à sa porte. L'aubergiste le reçoit, lui fait laver les pieds et lui donne à manger. Alors le prudhomme lui demande ce qu'il a fait de mieux dans sa vie. Et l'aubergiste lui répond qu'il n'a pas touché à sa femme depuis 30 ans, seulement pour engendrer. Il a alors pris l'habitude de recevoir tous les hôtes. | |
TC0161 | TE017738 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXVII, 10 | COMMENT UNE CHOSE EST VENUE PRENDRE LES LAMPES À HUILE DE LA TERRASSE DU PALAIS DE BIENVEILLANCE ET LONGÉVITÉ.– Dans le palais du souverain d’Engi, une chose vient prendre les lampes à huile de la terrasse chaque nuit vers minuit. Surpris, le souverain se demande comment démasquer cette chose. Le censeur Kintada dit qu’il ne peut l’attraper, mais qu’il est capable de la faire apparaître. Durant la nuit, le censeur se tient caché dans l’ombre, contre une des portes latérales. Il entend un bruit de pas, et il voit les lampes à huile flotter dans l’air en direction de la porte du Palais Méridional. Le censeur se met à courir, et arrivé près de cette porte, il lève son pied et donne un coup avec force et quelque chose touche son pied douloureusement. La chose, tout en faisant déborder les lampes, part en courant dans la direction du sud. Le lendemain, le censeur, voyant l’ongle de son gros orteil ébréché sur lequel se trouve du sang, il retourne à l’endroit où il a donné son coup de pied et voit du sang qui coule en direction de la resserre du palais Méridional. Dans cette resserre, il voit du sang répandu en abondance, sans aucune présence. Depuis ce jour, le souverain accorde une grande admiration à Kintada qui s’est montré très courageux et les lampes à huile n’ont plus jamais été prises. |
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TC0165 | TE018292 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44i, pp. 95-96. | Le même Rinaldo raconte à Herbert le voyage de saint Bernard à Milan, à l'occasion du schisme de Pietro Pierleoni. Son arrivée est célébrée avec beaucoup de joie, on parle même de faire de saint Bernard l'archevêque de la ville; mais il refuse. C'est à cette occasion qu'un citoyen de Milan, désirant intensément voir saint Bernard, n'hésite pas à grimper sur le cou et les épaules des spectateurs, puis à embrasser et baiser les pieds du saint. A Rinaldo, qui craint que Bernard ne soit contrarié, l'homme explique son enthousiasme par une vision, dont il a été gratifié, de saint Bernard parmi les apôtres. Rinaldo renonce à demander à l'homme de raconter la vision en entier par respect pour les gens autour de lui, mais il comprend ce qui a pu justifier un tel désir. |
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