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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Humilité | Humility | Demut | Humildad | Umiltà
6occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0165
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0165 | TE018315 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 63, pp. 135-137 | Marguerite de Saint-Omer est une jeune femme sage et belle. Ses parents veulent la marier, mais elle ne veut que le Christ comme époux. Pour échapper au mariage, elle se coupe le nez et la lèvre supérieure. Le prétendant s'enfuit. Ses parents l'envoient vivre dans un hospice accueillant les pauvres, où elle reste pendant trois ans dans une parfaite humilité, en assistant les mourants. Frappée par la lèpre, elle ne s'en rend pas compte avant que sa mère le lui fasse remarquer, ce qui lui permet de glorifier et de remercier Dieu. Elle entre au lazaret, y demeure un an, puis prédit sa propre mort. Lorsque sa mère lui rend visite, elle lui annonce qu'elle ne se reverront plus jamais. |
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TC0165 | TE018298 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 46, pp. 105-110 | Fastradus, abbé de Cambron, à la mort de Robert de Bruges, est élu abbé de Clairvaux. A l'annonce de l'élection, il s'enfuit et se rend à la chartreuse du Val Saint-Pierre où, ravi en extase, il a une vision de la Vierge qui lui confie son fils. La vision élimine toute résistance en lui. Une fois à Clairvaux, il brille par ses vertus, dont l'abstinence, qu'il cultivait déjà avant même d'entrer au monastère. Un jour, le vestimentaire de Clairvaux veut donner à Fastradus un vêtement légèrement meilleur que ceux qu'il porte habituellement. Fastradus lui reproche son geste, affirme qu'il veut être traité comme tous les autres moines, que son statut d'abbé ne signifie pas qu'il doit être privilégié. La grâce de l'Esprit Saint Paraclet rayonne sur son visage et, selon Herbert, une fois devenu abbé de Cîteaux il aurait fait encore plus, s'il n'avait pas été éloigné de Dieu par des moines indignes de sa vie très sainte. Pierre de Toulouse est frappé d'une vision miraculeuse : il s'agit d'un cortège composé du Christ et de milliers de saints descendant du ciel jusqu'à l'église de Clairvaux, où un splendide mausolée est en train d'être construit pour un très saint homme sur le point de mourir. Le lendemain, Pierre est triste et raconte sa vision à Herbert. Après une vingtaine de jours, la nouvelle de la mort de Fastradus parvient à Clairvaux : alors qu'il était à Paris avec le pape Alexandre, il est tombé malade et est mort au bout de cinq jours. La plainte est universelle, du pape au roi de France. La splendeur de sa mort confirme que la magnificence du mausolée était véritablement une prophétie de son décès. Herbert parle d'une autre vision, dont l'origine est pour lui incertaine. Un saint homme en Angleterre, le jour de la mort de saint Bernard, voit un ange gigantesque emporter une âme immense au ciel tout en manifestant une grande joie. Le même homme, le jour de la mort de Fastradus, voit l'ange amener au ciel une autre âme qui, bien que très grande elle aussi, ne peut être comparée à la précédente. Herbert conclut en disant qu'il a raconté ces quelques épisodes de la vie de Fastradus non pas en les considérant comme exhaustifs - cela aurait été au-delà de ses capacités - mais pour conserver sur papier ces épisodes que seuls lui ou quelques autres connaissaient. |
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TC0165 | TE018201 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 7, pp. 29-32 | Un convers de Clairvaux, célèbre pour sa douceur et son humilité, récitait un "Notre Père" chaque fois qu'il était sermonné par un confrère, et son exemple inspirait les autres. Un jour, alors qu'il traverse une forêt, il est attaqué et dépouillé par des voleurs. Il prie Dieu de pardonner leurs péchés ; les voleurs, en le voyant, sont pris de remords et lui rendent les biens volés. Le jour de sa mort, un moine d'un autre monastère, également saint et mourant, raconte à ses frères une vision qui vient de lui apparaître, dans laquelle le ciel se préparait à accueillir un saint de Clairvaux, avec le même soin qu'on réserve aux rois et aux empereurs. Un ange explique sa vision au moine, en lui disant qu'il doit l'annoncer à son réveil : il s'exécute, puis décède. Les moines, en comparant l'heure de la mort, ont identifié le saint de Clairvaux : c'est l'humble frère qui avait été volé. Saint Bernard, ayant entendu cette vision avec ses frères, s'étonne de leur émerveillement. Il affirme qu'il est certain que quiconque persévérant dans l'ordre cistercien avec humilité et obéissance reçoit automatiquement une gloire immortelle. |
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TC0165 | TE018386 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 133, pp. 245-247 | Henri de Marcy raconte à Herbert l'histoire d'un moine du monastère chartreux de Meriaco, telle qu'il l'a apprise du prieur de ce monastère. Un moine, d'une grande humilité et méprisant son propre corps, est proche de la mort. Le prieur, le sachant homme juste, lui demande s'il peut lui confier quelque chose pour la gloire de Dieu et l'édification des autres. Le moine confesse qu'il a longtemps été tenté par Satan et ses illusions démoniaques, prenant la forme de monstres ou d'ours, jusqu'à ce que la Vierge Marie lui apparaisse, lui apportant du trésor de son fils la triple grâce de la nourriture, du vêtement et de l'action. S'il avait mangé les aliments les plus simples, s'était vêtu de tissu brut, et avait envisagé comme un gain le fait de n'avoir aucune mission, il aurait été bien armé contre la tentation. A partir de ce moment, il change sa manière de vivre, et ne souffre plus de tentations. Après avoir parlé ainsi, le moine se remet de son mal, et vit peut-être encore à l'époque où Herbert écrit son histoire. |
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TC0165 | TE018241 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 34, pp. 66-74 | Dominique, le premier moine de Carrecedo (près de Léon, en Espagne), quitte le monastère pour devenir ermite et mène une vie très sainte, marquée par d'énormes privations, notamment en matière de nourriture (à tel point qu'avant d'atteindre la vieillesse, il a déjà perdu toutes ses dents). Comme il le dit à Herbert, qui le connaît bien pour l'avoir fréquenté, il reçoit en échange de ses souffrances le don de jouir d'un grand bonheur dans la contemplation de Dieu et des anges. Herbert raconte quelques-unes des tentations auxquelles Dominique est soumis : un diable horrible prend sa place dans l'impasse du chœur ; trois diables sous l'apparence de voleurs et de meurtriers le guettent au cours d'un voyage. A chaque fois, sa sérénité les fait disparaître. Une nuit, une foule de démons l'assaille, mais ils disparaissent tous au signe de la croix ; une autre fois, il voit le diable sous la forme d'un dragon, mais devant le nom du Christ et le signe de la croix, il ne peut rien faire d'autre que voler autour de lui sans lui faire de mal. Les visions de monstres, de démons et d'animaux sont quotidiennes, de jour comme de nuit, et elles ne disparaissent pas même lorsque Dominique ferme les yeux et se couvre de ses vêtements ; cependant, même lorsqu'il voit des monstres de feu, ils ne peuvent pas lui faire de mal. Les formes extraordinaires que prennent parfois les diables ne disparaissent pas même avec le signe de la croix, mais seulement avec le signum vitae. Ces assauts continus des démons ne lui inspirent aucune terreur ; au contraire, fort de la grâce divine, il les combat en toute sérénité. Ne voulant pas pécher par orgueil, malgré les demandes pressantes d'Herbert, Dominique ne raconte pas les visions célestes dont il est témoin, sauf pour dire qu'elles sont fréquentes et lumineuses. Doué d'un esprit prophétique, mais avec beaucoup d'humilité, ce n'est qu'après beaucoup d'insistance qu'il reconnaît avoir reçu une ration de nourriture du ciel pendant trois années entières. |
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TC0165 | TE018286 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44c, pp. 89-90 | Le juge Gonario de Lacon, au retour de son pèlerinage à Saint-Martin de Tours, s'arrête à Clairvaux, où Saint-Bernard tente en vain de le persuader de rester, rendant même la vue à un aveugle. Gonario part, mais Bernard prophétise qu'il reviendra à Clairvaux. Peu après la mort du saint, encore dans la quarantaine et au sommet de sa vigueur, Gonario laisse, en échange du royaume céleste, son pouvoir et ses possessions terrestres à ses fils pour entrer humblement à Clairvaux. Gonario est toujours en vie vingt-cinq ans plus tard, quand Herbert raconte son histoire. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
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