ThEMA
Thesaurus Exemplorum
Thesaurus Exemplorum
Medii Aevi
- HomeAccueilStartseiteHomePágina principal
- CollectionsRecueilsSammlungenRaccolteColecciónes
- Source textsTextesOriginaltextTesto originaleTexto original
- KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves
- SearchChercherSuchenCercaBuscar
- AboutÀ proposÜberA propositoAcerca de
- DownloadsTéléchargementsDownloadsDownloadsDescargas
- Log inSe connecterAnmeldenAccessoIniciar sesión
KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Juif | Jew | Jude | Judío | Ebreo
170 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
---|---|---|---|---|---|
TC0001 | TE001476 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 49, 9 | La nuit du Vendredi-Saint, un juif qui jouait aux dés meurt en blasphémant ; son compagnon chrétien devient fou. | |
TC0001 | TE001381 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 23 | Théorie du crime rituel annuel chez les Juifs. A la suite d’une prophétie mal comprise, les Juifs pensent guérir de leur malédiction en versant le sang des Chrétiens. | |
TC0001 | TE001380 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 22 | En 1271, les juifs torturent une petite fille de sept ans vendue à eux par une vieille femme. Ils recueillent le sang de la suppliciée et jettent son corps dans la rivière. Le cadavre, retrouvé par des pécheurs, désigne les coupables qui sont condamnés à mort et exécutés. | |
TC0001 | TE001379 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 21 | Agnès rentre chez ses parents, après la destruction de son monastère par les Allemands. Violée par son père, elle met au monde un enfant. Elle résiste à la tentation diabolique du suicide et de l’infanticide. Elle se place avec son enfant chez une nourrice juive qu’elle convertit. Agnès est tuée par le mari de la nourrice juive, mais est ressuscité par la Vierge et s’enfuit. |
|
TC0001 | TE001372 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 13 | Un garçon tué par les juifs est retrouvé vivant dans le tombeau. | |
TC0001 | TE001364 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 1 | Les abeilles conservent leur virginité tout en procréant abondamment. | |
TC0001 | TE001307 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 10, 19 | Marie empêche un frère précheur dans le doute de quitter l’ordre. A Paris, les frères prêcheurs, tenant des cierges, processionnent tous les jours après complies en chantant le Salve regina... |
|
TC0001 | TE001170 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 3, 6 | Un archevêque refusant de brûler les livres des Juifs meurt subitement. Les livres sont brûlés sur ordre de saint Louis à l’instigation d’Henri de Cologne. |
|
TC0003 | TE001708 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 85 (4) | Un Juif reprend l’évêque de Fondi qui a touché par inadvertance une femme en lui disant qu’il a vu les démons se réjouir d’un tel geste. | |
TC0003 | TE001600 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 30(2) | Un Chrétien qui devait de l’argent à un Juif, cache les pièces dans un bâton qu’il fait tenir au Juif en lui disant qu’il lui a rendu ce qu’il lui devait. Peu après, ce dernier est tué par un char. |
|
TC0003 | TE001665 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 63 (17) | En Angleterre, un groupe de Juifs se réunit dans une église pour protester contre le neveu de l’évêque qui a séduit une jeune juive la veille du Samedi-Saint. Une fois le neveu confessé, les Juifs deviennent muets. |
|
TC0004 | TE002808 | Jordanus de Pisis | Esempi : 167 (2) | Les Juifs enlèvent les enfants et les convertissent en les corrompant par l’argent; pour tout cela, Dieu les a punis par la captivité babylonienne et par la diaspora. | |
TC0004 | TE002809 | Jordanus de Pisis | Esempi : 168 (1) | Les chrétiens et les juifs : rituels, miracles et pogrom. Un Juif se fait apporter une hostie qu’il broie dans le mortier, quand le Christ apparait sous la forme d’un garçonnet; avisée de cela, la population du lieu tue tous les Juifs de la ville et de la province. | |
TC0004 | TE002711 | Jordanus de Pisis | Esempi : 81 (3) | Les limites des puissances diaboliques. Un juif chasse les démons en faisant le signe de la croix. | |
TC0004 | TE002699 | Jordanus de Pisis | Esempi : 71 | Saint Nicolas et le juif trompé. Un marchand trompe son créancier, un juif, en lui restituant l’argent caché dans un bâton creux; Dieu le punit comme parjure. | |
TC0004 | TE002732 | Jordanus de Pisis | Esempi : 100 (2) | Un juif éloigne les démons de la nuit en se protégeant du signe de la croix. | |
TC0004 | TE002807 | Jordanus de Pisis | Esempi : 167 (1) | Très graves fautes et punition exemplaire des Juifs. Les Juifs blasphèment le Christ et le crucifient continuellement en ne le reconnaissant pas comme le rédempteur. | |
TC0004 | TE002810 | Jordanus de Pisis | Esempi : 168 (2) | Un jeune juif est jeté dans le four par son père, parce qu’il a communié; mais il demeure épargné par le feu. | |
TC0004 | TE002792 | Jordanus de Pisis | Esempi : 155 (4) | Exemples de la foi et de la dévotion au Christ par rapport aux autres religions. Toutes les religions reconnaissent l’avènement du Christ, sauf les Juifs qui ne comprennent pas les textes sacrés. | |
TC0006 | TE003382 | Jacobus Vitriacensis | Historia occidentalis : 39 (1) | Un jour où le bienheureux Basile célébrait, un Juif vint en cachette parmi les fidèles dans l’église. Apercevant entre les mains du saint un enfant d’une grande beauté, il crut et fut baptisé. | |
TC0007 | TE002602 | anon. | Le Mesnagier de Paris : 2 | Suzanne et les vieillards. Ou Suzanne au bain. Suzanne se divertit dans un jardin. Deux prêtre juifs tombent amoureux d’elle. Lors de son bain, ils veulent abuser d’elle : si elle refuse, ils diront l’avoir surprise en flagrant délit d’adultère. Elle préfère être accusée. Elle est condamnée à mort. Un enfant demande aux juges de demander sous quel arbre elle a commis l’adultère. Les avis divergent. Le mensonges des juifs est découvert. | |
TC0010 | TE000883 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 113, 2 | Le sacrement de l’eucharistie est puissant et utile quand on le reçoit dignement. Un enfant juif, nommé Richard, vint à l’église le jour de Pâques avec ses camarades et il y reçut l’eucharistie. Son père le fit alors jeter au four, mais l’enfant fut préservé des flammes. Sa mère se convertit. Le roi à son tour fit jeter au four le père, qui avait prétendu que tout cela n'était qu’enchantements, et l’homme mourut consumé par le feu. | |
TC0010 | TE000930 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16482, Sermo D103 | [D204 : La Vierge éclaire et illumine les croyants, et elle protège ceux qui reviennent à la foi]. Un enfant juif reçoit l’eucharistie avec les enfants chrétiens le jour de Pâques. De retour chez lui, il le dit à ses parents qui s’emportent, allument un grand feu dans le four, et y enferment l’enfant. Le soir ou le lendemain, ils entendent un chant qui vient du four, et retrouvent leur enfant indemne, tenant en main la " semblance " de l’hostie qu’il avait reçue. Il leur explique qu’une belle dame a éteint les flammes de son manteau, le préservant de tout mal. |
|
TC0010 | TE000929 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16482, Sermo D97 | La puissance du sacrement de l’eucharistie est manifestée par l’exemple suivant. Des juifs qui ne croyaient pas à la présence de Dieu dans l’eucharistie se procurèrent une hostie par l’entremise d’une petite vieille. Ils la projetèrent d’abord dans un chaudron d’eau bouillante, puis la déposèrent sous les braises d’un grand feu, puis l’un d’eux la transperça d’un grand 'fausart'. À chacune de ces épreuves, répondit un prodige : dans le chaudron, l’hostie prit l’apparence d’un enfant qui jouait avec l’eau; sous les braises, elle demeura intacte, plus blanche que neige; transpercée, elle se mit à saigner. Les juifs la déposèrent alors dans une pyxide, accompagnée d’une lettre qu’ils destinaient à d’autres juifs plus savants qu’eux, pour les consulter sur l’opportunité d’une conversion. Le messager chrétien chargé de ce courrier s’arrêta en chemin pour entendre une messe. Seul le prêtre qui venait de célébrer fut ensuite capable de déplacer la pyxide. On fit traduire la lettre par un juif converti, ce qui permit d’arrêter les juifs et de les emprisonner. | |
TC0010 | TE000914 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 195, 1 | Les fautes des juifs ou des Sarrasins sont moins graves que celles des chrétiens. Frédéric II demanda à ses gens, après dîner, quels étaient les plus sots parmi les hommes : c'étaient, à son avis, les chrétiens, qui continuaient à pécher tout en sachant que l’enfer était préparé pour eux. | |
TC0010 | TE000948 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16482, Sermo D204, 2 | Un enfant juif reçoit l’eucharistie avec les enfants chrétiens le jour de Pâques. De retour chez lui, il le dit à ses parents qui s’emportent, allument un grand feu dans le four, et y enferment l’enfant. Le soir ou le lendemain, ils entendent un chant qui vient du four, et retrouvent leur enfant indemne, tenant en main la " semblance " de l’hostie qu’il avait reçue. Il leur explique qu’une belle dame a éteint les flammes de son manteau, le préservant de tout mal. |
|
TC0011 | TE003090 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 129a-b | Etymologie de " Scenopegia ", devenu la fête des Tabernacles chez les Juifs, en souvenir de leurs habitations anciennes. | |
TC0011 | TE003079 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 122a-b | Les Juifs ont voulu tuer le Christ de quatre manières, de même ceux qui s’éloignent de la pénitence, les hérétiques, ceux qui ont de mauvaises pensées et ceux qui retournent au péché tuent à leur manière le Christ. | |
TC0011 | TE003144 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 171a | Les mains du Christ clouées sont comme un parchemin, avec son sang en guise d’encre, parchemin, sur lequel écrivent des copistes (les Juifs), avec des calames (clous). | |
TC0011 | TE003179 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 205a (2) | Les Juifs encerclés par les romains utilisent des cavernes dans les montagnes pour s’enfuir. | |
TC0011 | TE003186 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 208b | Le peuple des Juifs est comparable à une éponge vide de vertus, caverneuse de dissimulations et pleine du vinaigre de la méchanceté. | |
TC0011 | TE003185 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 208a | Il était d’usage, chez les juifs et chez les Chrétiens, de réconforter les gens avec du bon vin. Les Juifs donnèrent au Christ sur la croix du vin mélangé avec du fiel. | |
TC0011 | TE003180 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 205a (3) | Il était d’usage, chez les juifs et chez les Chrétiens, de réconforter les gens avec du bon vin. Les Juifs donnèrent au Christ sur la croix du vin mélangé avec du fiel. | |
TC0011 | TE003141 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 168a-169a | L’agneau pascal doit être mangé avec la tête, les intestins et les pieds, accompagné de laitues amères et de pains azymes. | |
TC0011 | TE003140 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 167a | Un homme avait quatre marcs d’or : son premier lui est volé, il donne le deuxième à un ingrat, il place le troisième dans de mauvaises affaires et jette le quatrième dans les latrines. | |
TC0020 | TE003656 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 131 | Un Juif trouvant abri dans le temple d’Apollon entend les diables raconter leurs méfaits. Le Juif s’enfuit en se signant, et se convertit. | |
TC0020 | TE003743 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 218 | Un Juif qui gagnait aux dés contre un Chrétien s’enfuit pour ne plus l’entendre blasphémer. | |
TC0020 | TE003821 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 296 | Un homme ayant perdu tous ses biens aux dés blasphème Dieu en invoquant le diable. Requérant l’aide d’un riche Juif, celui-ci lui dit que s’il désire s’enrichir, il lui faut renier le Christ, la Vierge, les saints. L’homme, refusant de renier la Vierge, préfère rester pauvre. Un jour qu’il passait dans une église devant une statue de la Vierge, celle-ci se penche vers lui. Voyant ce miracle, un homme riche lui demande s’il a déjà rendu service à la Vierge. L’ancien joueur lui raconte son refus de la renier; l’homme riche le récompense en lui donnant en mariage sa fille richement dotée. |
|
TC0021 | TE004115 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 184 | Saint Nicolas punit le serment trop habile d’un chrétien qui avait caché l’argent de sa dette (à un juif) dans un bâton creux. | |
TC0021 | TE003952 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 26 | Un juif protégé par un signe de croix, voit les diables se réjouir que l’évêque ait montré quelque familiarité à une religieuse. | |
TC0028 | TE005047 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 49 §3, p. 716 | Dans un temple, un juif est protégé par le signe de la croix des sévices que voulaient lui infliger les démons du fait de ses mauvaises actions. | |
TC0029 | TE005216 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : L. Le dit du petit juitel, p. 99-104 | Préambule (v. 1-8). ~ Un verrier juif d’Égypte a un fils qui préfère fréquenter les enfants chrétiens malgré les punitions sévères du père (v. 9-60). A Pâques, il leur demande la permission de les accompagner à l’église, où il se présente à la sainte table (v. 6- 108). Quand le père apprend le fait, il se met en colère et précipite son fils dans le four de verrerie ; la mère qui arrive alerte les voisins (v. 109-36). On trouve l’enfant sain et sauf : Jésus l’a protégé contre les flammes (v. 137-48). Le père et la mère se convertissent et servent désormais Notre Dame de tout leur coeur (v. 149-56). ~ Conclusion (v. 157-60). Prière (v. 161-64). | |
TC0031 | TE005485 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 15, col. 562 D | Avant leur ruine, les Juifs utilisaient des vêtements féminins, coupaient leurs barbes et blanchissaient leurs visages comme des prostituées. | |
TC0031 | TE005505 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 15, col. 562 D | Avant la ruine, les Juifs se vêtaient de vêtements exotiques. | |
TC0032 | TE005697 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 27 | Un juif locataire d’une maison de chrétien y profane le crucifix. | |
TC0032 | TE005701 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 31 | Le signe de croix protège des démons. Un juif se signe et les démons ne peuvent le toucher. Un démon déclare : "J'ai trouvé un vase vide mais bien signé". | |
TC0033 | TE006271 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 408 | CONVERSION D’UN JUIF AU CHRISTIANISME. Un juif, entendant la doctrine de Gamaliel selon laquelle on ne doit pas habiter une maison qui menace ruine, du fait de la chute de pierres, de bois, des serpents, et pensant qu’il s’agit de la Judée délaissée par Dieu, se convertit au christianisme. | |
TC0033 | TE006039 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 185 | LE FILS D’UN JUIF SAUVE DE LA FOURNAISE PAR LA VIERGE. Un jeune juif fut jeté au feu par son père parce qu’il s’était rendu en compagnie d’enfants chrétiens à l’église de Notre Dame et s’était mis en adoration devant l’image de la Vierge. La Vierge le cacha sous son manteau et le sauva de la fournaise. | |
TC0033 | TE006222 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 361 | LES DEMONS SE REJOUISSENT D’UN PECHE. Un juif voit dans le temple des idoles le roi des démons encourager un démon à poursuivre son oeuvre; il avait fait en sorte qu’André, évêque de Fondi, donne une tape sur le derrière d’une moniale. Ce qu’entendant les démons se réjouissaient et demandaient d’achever ce qui avait été entrepris. | |
TC0034 | TE006455 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 215 | Quand on lui retire sa charge, Théophile demande conseil à un juif magicien. Sur les instructions du diable, celui-ci lui dit d’écrire une lettre dans laquelle il renie sa religion. Théophile s’exécute puis s’en repent et appelle la Vierge à son secours. Elle lui rend la lettre. |
|
TC0036 | TE006654 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 15 | A peine Matthieu d’Albano était-il entré dans sa nouvelle charge de prieur du monastère de Saint-Martin-des-Champs qu’il fut confronté aux difficultés financières de celui-ci. Il s’aperçut que le monastère était débiteur de nombreux juifs. Le prieur s’étonna que les moines aient pu contracter des dettes auprès des ennemis de Dieu. Il exigea alors que ces dettes soient remboursées et interdit dès lors tout emprunt d’argent aux juifs. | |
TC0037 | TE006708 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 26 | Alors qu’il combattait contre Jérusalem, le roi Antiochus, blasphémant contre Dieu qui soutenait les juifs, avait juré de détruire la ville. Il tombe de cheval et se blesse gravement à la tête. Ses blessures envahies par les vers et une odeur nauséabonde écartent tout le monde de lui. Ce qui fait qu’il finit misérablement sa vie pour avoir défié la puissance divine. |
|
TC0038 | TE006756 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 29 | Lorsque les juifs sortirent d’Egypte, Dieu leur conseilla de prendre en prêt des objets aux Egyptiens; ce vol ne peut être considéré comme un péché. | |
TC0038 | TE006742 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 15 | Les juifs, après avoir tué le messie, nomment Barcorvan comme roi. Comme il ne sait pas les défendre contre Vespasien, ils le décapitent puis ils nomment un autre roi, qui ne sait pas non plus les défendre contre Hadrien. Ils le décapitent également. | |
TC0105 | TE012957 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 24 | A Ségovie, en Castille, une jeune juive est accusée d’adultère et ne peut se disculper. Elle est condamnée à mort par son pays, qui a sa propre juridiction : conformément à leur loi, les criminels condamnés à la peine capitale ne sont pas pendus mais précipités d’un rocher escarpé. Au moment où la jeune femme doit subir ce supplice, elle adresse une fervente prière à la sainte Vierge et promet, si elle est exaucée, de se faire chrétienne et de servir toute sa vie la Mère de Dieu. La Vierge la prend alors dans ses bras et la dépose indemne au fond de la vallée. Le miracle est salué avec enthousiasme par les chrétiens de la ville. La jeune juive, après voir reçu le baptême, mène une sainte vie et mérite à sa mort d’être enterrée dans l’église. | |
TC0106 | TE016011 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 269 | CONVERSION D’UN JUIF AU CHRISTIANISME. — Un juif, entendant la doctrine de Gamaliel selon laquelle on ne doit pas habiter une maison qui menace ruine, pensant qu’il s’agissait de la Judée, se convertit au christianisme. | |
TC0123 | TE007056 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 148 | À Byzance, un chrétien ruiné n’eut d’autre ressource que d’emprunter de l’argent à un juif. Comme caution, il lui proposa le Christ, c’est-à-dire une statue de la Vierge à l’enfant, devant laquelle il s’engagea à rembourser son créancier à une date donnée. Ce dernier accepta la caution et versa l’argent, qui permit au chrétien d’acheter un navire de commerce. Ses affaires prospérèrent, mais, l’échéance venue, il était trop loin de Byzance pour rembourser sa dette à temps. Il confia alors à la mer une cassette contenant l’argent, qui vint miraculeusement s’échouer au pied de la maison de son créancier. Celui-ci récupéra l’argent et cacha la cassette. Lorsque le chrétien regagna Byzance, le juif feignit de n’avoir rien reçu, mais la statue, prise à témoin par le créancier, attesta le remboursement. Le juif, confondu, se convertit et reçut le baptême. |
|
TC0123 | TE007011 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 78 | Le jour de Pâques, à Bourges, un enfant juif mêlé à des enfants chrétiens reçut l’eucharistie, et vit une statue de la Vierge distribuer la communion. Lorsque son père apprit qu’il avait communié, il le jeta dans une fournaise, mais l’enfant fut préservé du feu par la Vierge qui lui était apparue le matin. Alertés par les cris de sa mère, les chrétiens ouvrirent la fournaise, trouvèrent l’enfant indemne, et jetèrent son père à sa place dans le feu, où il succomba aussitôt. |
|
TC0129 | TE007269 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 36b | De même que le forgeron fabrique une couronne royale sur l’enclume, de même les Juifs ont fabriqué sur Etienne sa couronne triomphale, dont chaque gemme était un jet de pierre. | |
TC0129 | TE007338 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 229b | Saint Pierre a le pouvoir de faire d’un malheur une action positive : alors que le diable apparaît sous l’apparence de Moïse ? des juifs pour les tuer, certains se convertissent ; lorsqu’il apparaït sous la forme d’un dragon, saint Donat le tue en crachant dans sa gueule et enfin, la chaîne de saint Pierre permet de libérer un possédé. |
|
TC0129 | TE007258 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 31b | Saint Etienne remporte une dispute contre des Juifs de la synagogue grâce à l’aide divine. | |
TC0129 | TE007299 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 83b | Autrefois, certains prédicateurs se taisaient par peur des tyrans, des moqueries des philosophes et des critiques des juifs. Saint Paul, quant à lui, ne s’arrêtait jamais de prêcher. | |
TC0129 | TE009405 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : Sermones De sanctis, [éd. Maggioni, en cours], 462b - 1 | Paul et Barnabé s’opposent aux erreurs des Juifs. | |
TC0131 | TE008847 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 634, 1-19 | CONVERSION DE SAINT PAUL. 1/ Dieu convertit Saul, qu’on appelle maintenant saint Paul, en lui disant: "Saul, Saul, pourquoi me fais-tu la guerre ?" 2/ A ces mots il tomba de son cheval et devint aveugle. Saul demanda: "Qui es-tu, toi qui d’un mot m'as abattu ? 3/ - Je suis Jésus de Nazareth. Pourquoi me persécutes-tu? C'est dur de regimber contre l’aiguillon. 4/ Ah, Seigneur, que veux-tu que je fasse? Commande et j'obéirai." 5/ Dieu lui répondit qu’il lui enverrait quelqu’un pour l’aider. 6/ Il dit à un brave homme nommé Ananie d’aller chercher Saul qu’il trouverait dans la campagne. 7/ "Ah, Seigneur, dit Ananie, il est là pour mettre à mort vos chrétiens. 8/ - Va sans crainte, dit Dieu, car c'est un vase que j'ai choisi pour porter ma parole devant les rois et les princes." 9/ Alors Ananie l’amena chez lui et Dieu lui rendit la vue. 10/ Au temps où il était aveugle, il fut ravi jusqu’au troisième ciel; 11/ il vit là tant de secrets de Dieu qu’oreille humaine ne pourrait l’entendre ni oeil humain le regarder, 12/ ni bouche le raconter, ni coeur le penser. 13/ Saint Paul s’en alla bientôt prêcher aux juifs et il en convertit plusieurs qui s’étaient déclarés contre lui quand on l’avait crucifié. 14/ Il ne faut pas se scandaliser si avant sa conversion il était l’ennemi des chrétiens: 15/ il agissait selon sa conscience, pour défendre la loi qui avait été donnée par Dieu. 16/ Car si quelqu’un nous prêchait une autre religion que la nôtre, 17/ si bonne qu’elle soit ou même meilleure, nous marcherions contre lui. 18/ C'est à cause de cette bonne conscience de saint Paul que Dieu le convertit et lui enseigna la vraie lumière de la foi, 19/ qu’il propagea plus que nul autre des apôtres. |
|
TC0131 | TE009152 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 781, 7-20 | CHUTE DE l’ANTECHRIST. 7/ Il voudra alors planer en l’air devant tous ceux qu’il aura abusés, pour montrer qu’il est leur dieu. Mais le Dieu tout-puissant du ciel le précipitera en enfer. 8/ Alors ressusciteront Hénoch et Elie et leur prédication dénoncera les erreurs d’Antéchrist. 9/ Juifs et païens se convertiront à notre foi. La paix et la tranquillité règneront sur le monde. 10/ Jésus sera connu et aimé de tout le genre humain. 11/ Alors sera réalisée la prophétie des gerbes que Joseph vit en songe adorer la sienne. 12/ Car tout son peuple lui rendra hommage comme Jacob et ses enfants honorèrent Joseph. 13/ Car Jésus est le vrai Joseph que ses frères ont refusé longtemps de reconnaître. 14/ Mais à ce moment ils le reconnaîtront tous et l’aimeront; ils pleureront et regretteront de s’être convertis si tard. 15/ La raison pour laquelle la sainte Eglise tolère que vivent les juifs, c'est qu’ils refuseront de se convertir à l’Antéchrist, mais ceux qui subsisteront alors deviendront tous chrétiens. 16/ L’Eglise a agi avec eux comme le jardinier avec son arbre 17/ qu’il garde longtemps sans qu’il porte de fruit parce qu’il espère qu’il finira par en porter. 18/ Car l’Eglise n'a jamais espéré jusqu’ici qu’ils portent du fruit sinon de deux façons: 19/ car il est arrivé que certains se fassent baptiser et deviennent chrétiens; 20/ d’autre part en les voyant certains se souviennent de la Passion du Christ, qui n'y penseraient pas autrement. |
|
TC0131 | TE009379 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 689, 1-21 | LEGENDE DE L’ASSOMPTION. 1/ Le saint archange Gabriel apporta la palme à la vierge Marie en disant: 2/ "Ma chère Dame, je vous salue de la part de Dieu qui vous fait dire de vous préparer à rejoindre dans trois jours sa précieuse compagnie." 3/ La douce Dame répondit: "Ce qui plaît à Dieu ma plaît aussi. Je demande seulement que le diable ne soit pas présent à ma mort et que mes frères y soient." Le saint archange le lui promit. 4/ Peu de temps après arrivèrent tous les apôtres sauf s.Thomas; une nuée les apporta et s.Jean était à l’avant. 5/ Quand ils eurent salué Notre-Dame, s. Jean leur défendit de pleurer sur la mort de Notre-Dame, étant donné qu’ils prêchaient la résurrection générale. 6/ Ensuite Jésus vint au milieu d’eux, dans la chambre où Notre-Dame était couchée. 7/ Après les avoir salués, il demanda à s. Pierre: "Pierre, que vais-je faire de ma mère?" 8/ S. Pierre répondit: "Seigneur, vous avez prescrit que l’on honore prère et mère. Je vous conseille de l’emmener avec vous." 9/ Alors il l’emmena, leur laissant son précieux corps. Ils l’emportèrent en chantant dans la vallée de Josaphat. 10/ S.Jean l’Evangéliste portait la palme en tête du cortège; mais il la donna à porter à un juif qui venait de se convertir : 11/ car il avait voulu les arrêter, mais ses mains étaient restées collées sur la bière, et quand il crut que c'était la vierge mère de Dieu elles se détachèrent. 12/ Comme il était nouveau dans la foi, on le chargea de porter cette palme qui signifiait la virginité et la pureté de la très haute dame. 13/ Après que les apôtres l’eurent gardée en bière trois jours, les anges rapportèrent son âme du ciel et il l’emportèrent corps et âme au ciel à l’insu des apôtres. 14/ Le bon s.Thomas, qui par la volonté de Dieu venait du lointain pays d’Inde, la vit pendant que les anges l’emportaient au ciel en grand cortège et au milieu des chants. 15/ Il demanda à Dieu et à la haute Dame qu’il voyait emporter qu’il puisse lui rester quelque chose de cette vision. 16/ Alors Notre-Dame lui laissa couler la courroie dont les apôtres l’avaient liée pour l’ensevelir. 17/ Quand s.Thomas eut rejoint les apôtres, ils lui dirent: "Hélas, Thomas, tu n'as pas assisté à la mort de Notre-Dame! - Je ne suis pas prêt à croire qu’elle soit morte, répondit-il. 18/ - Tu as toujours été long à comprendre, lui dirent-ils. Tu ne voulais pas déjà croire que Notre-Seigneur était ressuscité si tu ne voyais pas ses plaies." Alors il leur montra la courroie et ils lui demandèrent tous pardon. 19/ S.Thomas dit alors: "Que c'est donc agréable de se retrouver ensemble avec ses frères!" 20/ A peine avait-il dit cela, chacun se retrouva dans la pays d’où le nuage l’avait apporté. 21/ Ils avaient tous une raison de plus de louer Dieu et la Dame pour l’amour de qui Dieu avait fait parmi eux de tels miracles. |
|
TC0131 | TE008059 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 480, 1-6 | L’AUMONE DE LA VEUVE. 1/ Jésus demanda à un juif qui avait construit le temple de Jérusalem où ils étaient. Il répondit: Salomon. 2/ Jésus vit une femme mettre dans le tronc une piécette et dit au juif que c'était elle qui avait fait le temple, 3/ car sa piécette lui coûtait plus cher à elle que la construction du temple n'avait coûté à Salomon. 4/ Comprenons que Dieu regarde moins l’importance du don que l’effort du donneur. 5/ La charité est parfois plus grande en un pauvre qui donne un morceau de pain bis qu’en plusieurs riches qui donnent cent fournées de pain blanc. 6/ Car celui qui a reçu davantage doit donner davantage. | |
TC0131 | TE007747 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 089, 1-9 | CAPTURE DE LA LICORNE. 1/ Pour attraper une licorne, deux pucelles vont chantant par le désert. 2/ Captivée par la douceur de leur chant, elle s’endort au giron de l’une d’elle. 3/ La seconde prend un glaive et la tue et la première, sur laquelle elle s’est endormie, recueille son sang. 4/ Ce sang sert à teindre les étoffes précieuses; on dit même qu’il n'y a pas de plus belle soie que celle que l’on a teinte avec le sang de licorne ou d’éléphant. 5/ Ces deux pucelles représentent la loi des juifs et notre mère sainte Eglise au giron de qui Jésus-Christ s’endormit séduit par leur chant. 6/ La loi des juifs le tua par le glaive de sa haine et notre mère sainte Eglise en recueille le sang. 7/ Avec ce sang ont teint leurs vêtements ceux qui au ciel suivent l’Agneau, c'est à dire les martyrs et les Innocents. 8/ Et tous ceux que ce sang a rachetés y doivent souvent teindre leur coeur en méditation compatissante; 9/ personne ne devrait s’en abstenir, car c'est le chemin le plus court et le plus sûr pour aller au ciel. |
|
TC0131 | TE008869 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 701, 1-8 | LE RENEGAT QUI REFUSA DE RENIER NOTRE-DAME. 1/ Un bourgeois avait plusieurs fois demandé en mariage une bourgeoise, mais elle avait refusé. 2/ Il s’adressa à un juif qui pratiquait la magie. Celui-ci l’assura qu’il la lui ferait avoir à condition qu’il accepte de renier Notre-Dame et toute sa compagnie. 3/ Mais, le bourgeois refusant de renier Notre-Dame, le magicien refusa d’opérer. 4/ Un jour la bourgeoise vit son soupirant en prière devant Notre-Dame; elle vit Notre-Dame saluer plusieurs fois le bourgeois. Ensuite elle lui demanda comment il allait. 5/ "Très mal, répondit-il, parce que pour vous obtenir j'ai renié Dieu et toute sa compagnie, à la demande d’un juif. 6/ Et je ne vous obtiendrai pas parce que j'ai refusé de renier Notre-Dame." 7/ La bourgeoise lui dit: "Il est bien évident, beau sire, que vous ne l’avez pas reniée. Et pour l’amour de Notre-Dame, je suis toute à vous." 8/ Elle lui raconta ce qu’elle avait vu; ils se marièrent et gardèrent la chasteté pour l’amour de Notre-Dame. | |
TC0131 | TE008049 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 449, 1-5 | LA FILLE DE JEPHTE. 1/ Un chevalier de la loi des Juifs qui se nommait Jephté promit à Dieu 2/ que s’il remportait la victoire dans une bataille où il allait, il lui sacrifierait le premier être de sa maison qu’il rencontrerait à son retour. 3/ Et il rencontra sa fille. Elle lui demanda un délai de trois jours pour pleurer sa virginité, après quoi il la mettrait à mort. 4/ Car c'était grand honte selon la loi de mourir vierge, 5/ alors que maintenant c'est très honorable et méritoire aux yeux de Dieu, pourvu que ce soit pour l’amour de lui. | |
TC0131 | TE007756 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 128, 1-9 | LE DIABLE QUI S’AGENOUILLA. 1/ Un juif vit un diable s’agenouiller à deux genoux devant le corps de Jésus-Christ qu’un prêtre portait à un malade; 2/ à son retour il ne fléchit qu’un seul genou parce que le prêtre ne rapportait pas le corps du Seigneur. 3/ Le juif lui demanda pourquoi il se comportait ainsi. 4/ Le diable lui répondit: Parce que dans l’Ecriture Paul le pelé dit que le ciel et l’enfer s’agenouillent devant le corps de Jésus: cela concerne les anges du ciel et nous. 5/ Et j'ai fléchi le genou devant son ministre par respect pour son rôle. 6/ En l’entendant ainsi parler, le juif se fit baptiser, plein de foi, et raconta ce miracle au pape. 7/ Dès lors le pape accorda dix jours d’indulgence à tous ceux qui salueraient les prêtres par respect pour leur rôle et à chaque fois. 8/ Car chaque fois que nous nous levons en leur présence ou que nous nous découvrons, si nous sommes en état de grâce nous gagnons dix jours d’indulgence. 9/ Et même si nous ne devions rien y gagner, il conviendrait quand même de leur témoigner plus de respect que le diable qui est incapable d’en gagner. |
|
TC0131 | TE008936 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 054, 1-17 | ARRESTATION DE JESUS. 1/ Ensuite arrivèrent les juifs avec des épées et des lanternes. 2/ Jésus leur demanda trois fois: Qui cherchez-vous? Et trois fois ils tombèrent. 3/ Et ils ne purent s’emparer de lui jusqu’au moment où il leur permit de le faire. 4/ Saint Pierre coupa alors l’oreille à un valet et Jésus la lui remit en disant: 5/ Pierre, range ton épée. Quiconque frappera de l’épée périra par l’épée. Ne crois-tu pas que si je le voulais mon Père du ciel m'enverrait douze légions d’anges pour me défendre de mes ennemis ? 6/ Celui qui reçoit le corps de Jésus-Christ indignement, il est semblable à Judas qui le trahit en l’embrassant. 7/ En lui rendant son baiser Jésus lui dit: Mon ami, qu’es-tu venu faire? 8/ Lui qui était la vérité, comment pouvait-il l’appeler ami sans mentir? 9/ Il fit exprès de l’appeler ami justement parce que sa trahison lui permettait de racheter le genre humain qui s’était perdu par le péché. 10/ Il lui dit : Qu'es-tu venu faire ? Il faut comprendre : 11/ Toi qui étais si grand qu’on te plaçait parmi les douze princes qui siègeront au Jugement sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël; 12/ Toi qui étais l’intendant de la maison de l’empereur du monde et qui portais la bourse de tout ce qu’il possédait dans la vie qu’il s’était choisie; 13/ pour trente malheureux deniers, tu livres à une mort honteuse celui qui t'avait comblé de bienfaits et que tu trahis sans qu’il l’ait mérité. 14/ On peut poser la question: Pourquoi donc lui confiait-il sa bourse en sachant qu’il était traître et voleur? 15/ Il voulait montrer qu’il faisait peu de cas des richesses en les confiant à un voleur. 16/ Il n'avait pas l’intention de lui confier sa véritable épouse et amie notre mère sainte Eglise, 17/ qu’il confia à saint Pierre, le sachant honnête homme et solide. |
|
TC0131 | TE008923 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 031, 1-7 | LES ROIS MAGES. 1/ Le Saint-Esprit dit par Balaam le prophète longtemps avant la naissance de Jésus 2/ que quand le Saint des Saints serait né une étoile apparaîtrait en Orient. 3/ C'est pourquoi les gens de cette contrée entretenaient des veilleurs sur les montagnes la nuit 4/ pour voir quand cette étoile apparaîtrait, tant ils avaient confiance en cette prophétie. 5/ Les juifs en avaient plus de quarante qui tous leur annoncèrent l’avènement de Notre-Seigneur, mais certains n'en croyaient pas un mot. 6/ Et la nuit où Jésus naquit de sa vierge mère, Dieu montra son étoile aux gens de l’Orient pour récompenser leur foi; 7/ Et l’ange dit aux trois rois d’aller adorer le roi de l’univers qui venait de naître à Bethléem et de suivre l’étoile là où elle les mènerait. |
|
TC0131 | TE008116 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 616, 1-5 | SAINT NICOLAS ET L’EMPRUNTEUR MALHONNETE. 1/ Un chrétien emprunta de l’argent à un juif et lui donnant comme garant saint Nicolas. 2/ A la date où il devait rembourser, il tendit au juif un bâton creux plein d’argent. 3/ Il le reprit aussitôt et jura devant le juge qu’il l’avait payé. 4/ Mais une charrette se renversa sur lui et son argent se répandit. 5/ Le juif retrouva son argent et se convertit; il eut de la dévotion pour saint Nicolas qui lui avait été donné comme garant. | |
TC0131 | TE008171 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 719, 1-4 | MIRACLE DU CRUCIFIX QUI SAIGNE. 1/ Des juifs se logèrent dans une maison où avaient logé des chrétiens. 2/ Ils y trouvèrent un crucifix peint sur un mur et pour se moquer du crucifiement ils blessèrent ce crucifix avec une lance. 3/ Dieu permit qu’il en coule une pleine coupe de sang avec lequel ils guérissaient les malades. 4/ Ce miracle amena à la foi chrétienne une grande quantité de juifs, qu’un évêque de Provence baptisa. |
|
TC0131 | TE009332 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 395, 1-8 | RENDEZ A CESAR CE QUI EST A CESAR. 1/ Les juifs demandèrent à Jésus s’ils devaient le tribut à César. 2/ Il leur demanda: "Quelle est la monnaie que César vous demande?" Ils lui présentèrent un denier. 3/ Il leur dit alors: "Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles?" Ils répondirent: "De César. 4/ - Rendez donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu". 5/ Ils lui posaient de telles questions pour le prendre en défaut dans ses paroles: car s’il avait dit qu’on ne devait pas le tribut à César, ils avaient amené un agent des Romains pour l’arrêter; 6/ et s’il avait dit qu’ils devaient le tribut à César, ils l’auraient arrêté pour avoir parler contre la loi de Moïse qui dit que l’on ne doit servir que Dieu seul. 7/ Cette réponse "Rendez à César ce qui est à César" nous enseigne que quand nous sommes en péché mortel 8/ nous devons d’abord rendre au diable ce qui lui appartient en quittant son service, avant d’être en état de faire un acte qui plaise à Dieu. | |
TC0131 | TE007914 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 282, 1-8 | LE JUIF QUI VOULUT VOIR LA COUR DE ROME. 1 Un moine travaillait à convertir un juif. 2 Or il lui dit qu’il ne se ferait pas chrétien avant d’avoir vu la cour de Rome. 3 Le moine se dit alors que ce qu’il y verrait ne lui plairait pas et que c'en serait fini de sa conversion. 4 "En vérité, dit le juif à son retour, je suis maintenant décidé à devenir chrétien, car il n'y a pas de si bonne loi que la loi des chrétiens. 5 En effet, ceux qui en ont la responsabilité font tout ce qu’ils peuvent pour la détruire; mais elle est si bonne que sa propre excellence la fait quand même croître et grandir. 6 Et nous les juifs, nous faisons tout notre possible pour magnifier notre loi; mais, comme elle ne vaut rien, sa propre médiocrité la fait toujours diminuer et s’affaiblir". 7 En faisant ainsi son profit d’un spectacle dont un autre aurait pu faire son dommage, il se montra sage. 8 Car les sages font de tout leur profit et les fous de tout leur dommage. | |
TC0131 | TE007928 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 296, 1-9 | LE JUIF QUE LE PAPE NE POUVAIT CONVERTIR. 1 Un juif était l’ami d’un pape de Rome. 2 Plusieurs fois le pape l’avait sermonné et pressé de se faire chrétien, mais il n'envisageait même pas la chose. 3 Un jour il vint dire au pape qu’il voulait devenir chrétien. 4 Le pape lui dit: "Je t'ai prêché sans relâche et tu n'as jamais voulu." 5 Il répondit: "La mauvaise conduite que je vois chez les chrétiens me fait devenir chrétien." Le pape lui demanda ce qu’il entendait par là. 6 "Sire, dit le juif, dans l’Ancien Testament Dieu punissait les pécheurs. Et il ne punit pas les chrétiens. Or il n'y a aucune nation qui garde sa loi plus mal que les chrétiens. 7 A ce signe je reconnais que le messie est venu, qui ne traite plus selon la justice, mais selon la miséricorde." 8 Ainsi se convertit le juif pour son profit et pour notre honte. 9 Car de toutes les nations nous devrions être ceux qui gardent le mieux leur loi. Et nous la gardons si mollement qu’ils se moquent de nous et à juste cause. | |
TC0131 | TE009325 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 387, 1-6 | GUERISON DES DIX LEPREUX. 1/ Aux dix lépreux dont neuf étaient juifs, Jésus dit qu’ils aillent se montrer aux prêtres pour être guéris. 2/ Quand il leur dit d’aller se montrer aux prêtres, il faut entendre que nul repentir ne suffit sans la confession quand elle est possible. 3/ On peut se confesser à n'importe quel prêtre en cas de nécessité; 4/ mais hors le cas de nécessité, il n'y a pas plus sûr ni plus convenable que de se confesser à son propre curé ou à un autre avec sa permission; et avec sa permission il est bon de prendre le plus sage. 5/ L’un de ces dix lépreux vint remercier Jésus et ce n'était pas un juif. Alors Jésus lui dit: "Va t'en en paix, ta foi t'a sauvé". 6/ Que de ces dix lépreux un seul vint remercier Jésus, signifie que nous sommes si lâches que Dieu en a à peine un sur dix. C'est assez évident quand on regarde nos façons de faire. | |
TC0131 | TE009331 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 394, 1-11 | JESUS ET LA FEMME ADULTERE. 1/ Les juifs amenèrent devant Jésus une femme qui avait été surprise en adultère; 2/ ils pensaient qu’il ne pourrait répondre sans qu’on le blâme: 3/ En effet, s’il avait dit qu’il fallait la lapider, il aurait parlé contre la miséricorde qu’il prêchait; 4/ ET si'il avait dit qu’il ne fallait pas la lapider, il aurait parlé contre la loi de Moïse. 5/ Mais comme il voyait mieux qu’eux le fond des coeurs, il se mit à écrire par terre de telle sorte que chacun y lisait ses péchés et non ceux du voisin. 6/ Alors ils lui posèrent la question: "Maître, que décides-tu au sujet de cette femme? Lui feras-tu miséricorde ou la condamneras-tu?" 7/ Il leur répondit: "Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre". 8/ Quand ils virent leurs péchés écrits, ils s’en allèrent tout honteux et laissèrent la femme devant lui. 9/ Retenons que personne ne doit parler du péché d’un autre quand il est lui-même en état de péché. 10/ Alors il demanda à la femme: "Femme, où sont allés ceux qui t'accusaient? - Je ne sais, sire, répondit-elle. 11/ - Puisque personne ne t'accuse, reprit Jésus, je ne te condamnerai pas. Va t'en en paix et ne pèche plus". | |
TC0131 | TE009057 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 086a, 1-14 | HORLOGE DE LA PASSION. 1/ Notre-Seigneur fut arrêté à minuit et traîné devant plusieurs juges entre minuit et Prime. 2/ Il fut ramené devant Pilate à Prime et battu au poteau entre Prime et Tierce. 3/ Puis Pilate le fit vêtir de pourpre et asseoir sur une chaise, un roseau à la main 4/ et couronné de la couronne d’épines comme un roi pour rire, en disant: Voici votre roi. 5/ Pilate faisait cela pour que les juifs s’en contentent; et comme ils ne n’en contentèrent pas, il les en laissa décider, comme nous l’avons montré plus haut. 6/ Il fut condamné à être crucifié à l’heure de Tierce et fut crucifié à Midi. 7/ Il parla sept fois suspendu en croix entre Midi et None, comme on le raconte ailleurs dans ce livre. 8/ Il mourut à l’heure de None et eut le côté percé par Longin entre None et Vêpres; 9/ il fut descendu de la croix par Joseph et Nicodème à l’heure de Vêpres; on lui lava ses cruelles plaies entre Vêpres et Complies; et il fut mis au sépulcre à l’heure de Complies. 10/ Et parce qu’à toutes ces heures il a subi pour nous ces souffrances, notre mère sainte Eglise qui est sa vraie épouse et amie, 11/ a chargé ses fils et ses filles de le louer à chacune de ces heures où il souffrit pour nous. 12/ C’est pourquoi nous autres, en commun ou en privé, nous devons tous, clercs ou laïcs, chanter pieusement ses louanges à toutes ces heures et compatir aux souffrances qu’il y a endurées; 13/ car celui qui chante ou récite tous les jours l’office au choeur ou dehors sans éprouver de compassion, il prend les choses trop à la légère. 14/ Dieu veuille nous accorder la grâce de nous en acquitter désormais mieux que par le passé. |
|
TC0131 | TE009335 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 444, 1-4 | POURQUOI LES DISCIPLES NE JEUNAIENT PAS. 1/ Un juif demanda à Jésus pourquoi ses disciples ne jeûnaient pas comme les disciples de Jean-Baptiste. 2/ Il répondit: "Il n'est pas coutume de jeûner aux noces; mais quand les noces sont finies, jeûne qui veut." 3/ Ils étaient avec l’époux mystique de notre mère sainte Eglise; c'est pourquoi Jésus ne voulait pas qu’ils jeûnent; mais quand il fut monté au ciel, ils jeûnèrent. 4/ Cela indique que tous ceux qui seront éternellement en sa compagnie verront tous leurs désirs accomplis, rien ne leur manquera. | |
TC0131 | TE008565 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 470, 1-7 | L’ANGE QUI FIT TAIRE UNE PRIERE MENTALE. 1/ Un saint homme priait et un ange lui dit de se taire. Il répondit: "Mais je ne disais rien." 2/ "Oh si, dit l’ange: ta pensée crie plus fort devant Dieu que le son d’une trompette devant les hommes." 3/ Le saint homme répondit: "Que soit donc éternellement aimé et loué de tout le monde le Seigneur qui comprend si bien la pensée de ses serviteurs." 4/ Dès lors il eut encore plus de confiance en la prière mentale. 5/ Car la prière mentale sans parole est merveilleusement efficace, mais les formules de prière qu’on dit sans y penser sont de peu de profit. 6/ Isaïe disait aux Juifs: "Ce peuple honore Dieu des lèvres, mais son coeur est éloigné de lui." 7/ Cela veut dire qu’une prière, si bonne soit-elle, n'est pas très utile si elle n'est dite d’un coeur pur et avec piété. | |
TC0131 | TE008149 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 694, 1-6 | MIRACLE DU PRETEUR JUIF MALHONNETE. 1/ Un chrétien avait donné à un juif Notre-Dame comme garante qu’il lui rendrait à une date fixée l’argent qu’il lui devait. 2/ Quand arriva cette date, il était en trop lointain pays pour rentrer ce jour-là, mais, plein de foi, il plaça sur la mer dans un coffret l’argent de sa dette. 3/ Ce coffret arriva le même jour devant la maison du juif qui demeurait sur le rivage. 4/ Le juif pensa bien que c'était l’argent que le chrétien lui devait, parce qu’il y trouvait le compte juste. 5/ Quand le chrétien revint, le juif lui réclama sa dette. Le chrétien le conduisit devant Notre-Dame qui témoigna à haute voix qu’il avait bien été payé. 6/ Ce miracle convertit à la foi chrétienne ce juif et plusieurs autres. | |
TC0131 | TE008179 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 750, 1-12 | LE ROI ABGAR ET LE PORTRAIT DE JESUS. 1/ Un roi envoya une lettre à Jésus. 2/ On y lisait après le salut: "Cher seigneur, j'ai observé que les juifs vous haïssent. 3/ Je suis roi d’une petite cité, mais elle est assez grande pour vous et pour moi. Je vous invite à venir la partager avec moi." 4/ Jésus répondit qu’il le remerciait, qu’il n'irait pas pour l’instant, mais qu’il enverrait bientôt un de ses disciples lui rendre visite. 5/ Quand le roi apprit qu’il ne verrait pas Jésus, il envoya un peintre pour faire son portrait. 6/ Aussitôt Jésus donna au peintre l’empreinte de son visage sur un linge; le peintre la rapporta au roi avec joie. 7/ Quand il la vit, le roi fut si ému de dévotion qu’il fut guéri d’une grave maladie qu’il avait. 8/ Dans cette cité Jésus opéra plusieurs grands miracles par l’empreinte de sa sainte face. 9/ Des quatre "véroniques" celle-ci est la plus ancienne et la plus belle, car elle fut prise sur son visage avant sa Passion, lorsqu’il était dans sa plus grande beauté humaine. 10/ Les trois autres furent prises sur son visage pendant sa Passion, quand sainte Véronique lui essuya la figure avec son voile: 11/ le voile était plié en trois, c'est pourquoi il y eut trois images. 12/ Mais Jésus avait autant le pouvoir de les faire belles après comme avant. | |
TC0131 | TE007881 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 250, 1-10 | LE JUIF QUI VIT LE CONSEIL DES DIABLES. 1 Un juif se coucha un soir dans une ancienne église et se blottit dans un tonneau. 2 Il se signa d’un signe de croix par peur des diables qui étaient venus là tenir leur chapitre: 3 Celui qui avait fait le plus de mal était le plus félicité. Leur maître se réjouit plus au sujet d’un évêque qui avait donné une tape à une femme par tentation d’un diable 4 que de tous les péchés qui lui avaient été racontés auparavant, parce que c'était un début de plus grand péché. 5 Alors le maître demanda : "Y a-t-il ici quelqu’un qui nous ait entendus?" 6 L’un des diables répondit: " Il n'y a ici qu’un récipient tout vide, mais il est signé." 7 Or il s’agissait du juif qui s’était signé dans le tonneau et ils le disaient vide parce qu’il n'était pas baptisé. 8 Aussitôt il alla dire à l’évêque ce qu’il avait entendu les ennemis raconter à son sujet et il se fit baptiser par lui. 9 Et l’évêque mit fin à tout ce qu’il avait imaginé. 10 On peut voir ici combien est dangereux le contact féminin, puisque les diables s’en réjouissaient tellement. |
|
TC0131 | TE009304 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 311, 1-20 | JESUS ET LA SAMARITAINE. 1/Jésus rencontra une femme qui tirait de l’eau à un puits. 2/ Il lui demanda gentiment: "Femme, donne-moi de ton eau". 3/ En observant la frange de son vêtement elle vit qu’il suivait la loi des Juifs et lui répondit: "Seigneur, tu ne voudrais pas de mon eau." 4/ Jésus lui répondit: "Si tu savais qui te demande de l’eau, tu serais la première à lui en demander. 5/ -Comment me donnerais-tu de l’eau? Tu n'as rien pour puiser et le puits est profond. 6/ Même notre père Jacob qui fit creuser ce puits n'a jamais pu y puiser sans corde ni sans récipient; et tu dis que tu me donnerais de l’eau?" 7/ Jésus lui répondit: "Celui qui boira de cette eau aura encore soif. Mais celui qui boira de celle que je donnerai n'aura jamais soif et son âme aura une source jaillissante en vie éternelle. 8/ -Ah, seigneur, dit la femme, je te prie donc de me donner de cette eau". 9/ Il répondit: "Non, si tu ne vas pas me chercher ton mari". Elle lui dit: "Je n'ai pas de mari. 10/ -Tu dis vrai, dit Jésus, mais tu en as eu cinq et celui avec qui tu es n'est pas ton mari. 11/ -Ah! dit la femme, je crois que tu es prophète. Il est vrai qu’il est écrit dans nos livres que Messias doit venir, qui nous enseignera tout. -C'est vrai, dit Jésus; et c'est moi". 12/ La femme le quitta et s’en alla par la ville en criant: "Venez voir un miracle: J'ai trouvé au puits un prophète qui m'a dit tout ce que j'ai fait". 13/ Il y vint beaucoup de monde à qui Jésus prêcha. Et la femme continuait à crier: "Croyez tout ce qu’il vous dira, car il m'a dit exactement ce que j'ai fait". 14/ Jésus s’assit avec ses disciples; ils lui dirent: "Seigneur, mangerez-vous? 15/ -J'ai,dit-il une autre nourriture à manger que vous ne connaissez pas". 16/ Ils pensèrent que cette femme lui avait apporté à manger au puits où ils l’avaient laissé tout seul. 17/ Mais il leur dit: "Vous n'avez rien compris. Ne savez-vous pas que ma nourriture est de faire la volonté de mon Père qui m'a envoyé?" 18/ Il leur dit qu’il avait mangé à cause de la brave femme qui s’était convertie en l’écoutant. 19/ Nous pouvons ici comprendre que chaque fois que pour son amour nous quittons le péché, nous le nourrissons de la même façon que la brave femme le nourrit au puits. 20/ Car c'est le repas qu’il attend de chacun de nous, que par amour nous veuillons lui donner nos coeurs: alors il considèrera que nous l’aurons nourri. | |
TC0131 | TE009264 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 049, 1-8 | SALOMON ET L’ARCHE D'ALLIANCE. 1/ Avant sa mort David fit couronner comme roi son fils Salomon, à la demande de la reine sa mère. 2/ De la même façon, Jésus institua l’eucharistie le soir du Jeudi Saint et nous donna son précieux corps au saint sacrement de l’autel pour régner éternellement avec lui. 3/ Il nous donna là une grande marque d’amour à nous autres chrétiens. 4/ En effet les juifs faisaient tant de cas de l’arche d’Alliance où étaient le bâton de Moïse et ses cinq livres; 5/ et on y trouvait aussi de la manne dont Dieu nourrit son peuple au désert. 6/ Et pour ces trois choses qui s’y trouvaient, ils lui témoignaient tout le respect qu’ils pouvaient et un grand pécheur n'aurait osé y toucher sans craindre son châtiment. 7/ Et nous avons dans le saint sacrement de l’autel notre Dieu, notre seigneur, notre ami, notre père et notre roi, notre rédempteur et notre gardien, notre frère et notre champion. 8/ Et cependant beaucoup d’entre nous ne veulent se gêner ni se préparer pour le recevoir; et personne ne peut s’empêcher de le courroucer. | |
TC0131 | TE009314 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 371, 1-5 | NECESSITE DE LA CONFESSION. 1/ Les païens et les juifs ne sont damnés que par manque de foi et de baptême; 2/ mais certains chrétiens sont damnés par manque de vrai repentir et confession et pénitence. 3/ Car si un homme est en état de péché, même s’il éprouve du repentir, son repentir ne plaît pas à Dieu s’il ne se confesse alors qu’il a temps et lieu et un prêtre pour l’entendre. 4/ Car s’il ne se confesse quand il a toutes ces facilités, il ne peut plaire à Dieu, 5/ pas plus que celui qui meurt de faim et de soif ne peut être sauvé sans manger et sans boire. | |
TC0131 | TE008022 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 398, 1-6 | L’ARCHIDIACRE ET LA JUIVE. 1/ Un archidiacre, tenté par le diable, coucha averc la fille d’un juif un Vendredi saint. 2/ Le jour de Pâques, revêtu des ornements pour lire l’Evangile, touché de repentir, il s’en confessa à son évêque. 3/ Les juifs, qui savaient le péché qu’il avait fait, vinrent à l’église pour accuser l’archidiacre. 4/ Mais quand l’évêque leur demanda ce qu’ils cherchaient dans l’église, ils furent incapables de lui dire ce qu’ils étaient venus chercher. 5/ En effet par la puissance de la confession ils avaient perdu le souvenir de ce péché et ils ne le retrouvèrent jamais par la suite, alors qu’auparavant ils le savaient tous. 6/ Et cela démontrait le secret de la confession. |
|
TC0131 | TE008132 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 655, 1-6 | SAINTE HELENE DECOUVRE LA CROIX. 1/ Sainte Hélène, la mère de Constantin, après son baptême, retourna à Jérusalem pour trouver la croix de Notre-Seigneur. 2/ Les juifs ne voulaient pas la renseigner spontanément; mais sous la contrainte, trois croix furent découvertes par un brave homme; 3/ il s’appelait Judas, c'était le frère de saint Etienne, on l’appelle maintenant saint Cyriaque de Provins. 4/ On sut laquelle était celle de Notre-Seigneur quand on la mit en contact avec un mort qui en fut ressuscité. 5/ Sainte Hélène la fit apporter à Rome en grande fête et on l’y conserva avec respect. 6/ Et maintenant nous l’avons à Paris. |
|
TC0131 | TE008939 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 058, 1-25 | JESUS BATTU ET RENVOYE DE PILATE A HERODE. 1/ Jésus fut honteusement frappé et battu par les Juifs. 2/ Les verriers quand ils font le verre cachent leurs yeux pour la chaleur du feu. 3/ Jésus voulut avoir ses yeux cachés pour ouvrir les yeux de nos intelligences 4/ et parce que nous sommes faits de plus pauvre sable que celui dont les verriers font le verre; et néanmoins il voulait faire de nous des ornements éternels au ciel. 5/ Et, ses yeux ainsi bandés, il entendait dire à ses oreilles: Toi qui es prophète, devine qui t'a frappé. 6/ Quand ils l’eurent suffisamment battu et maltraité, les juifs l’envoyèrent à Pilate en pleine nuit. 7/ S’il voulut comparaître devant plusieurs juges, c'est qu’il voulait établir un nouveau Testament 8/ pour effacer de nos coeurs tout ce que notre conscience nous reproche à bon droit 9/ en reconnaissant devant lui-même Dieu et devant nos prêtres que nous sommes pécheurs. 10/ Et ces deux jugements nous évitent la condamnation éternelle de l’enfer. 11/ Cette nuit-là un diable dit à la femme de Pilate d’user de son influence pour empêcher qu’on mette à mort le prisonnier, car sa mort aurait des conséquences désastreuses. 12/ Il disait cela parce qu’il prévoyait que par cette mort l’enfer perdrait une partie de ses prisonniers. 13/ Quand elle fut réveillée, elle dit à Pilate d’empêcher la condamnation à mort de son prisonnier. 14/ Quand les juifs lui eurent envoyé Jésus et qu’il sut qu’il était de la juridiction d’Hérode, 15/ il le lui envoya pour retarder la sentence à cause de la requête de sa femme. 16/ Hérode avait bien envie de voir Jésus pour les miracles qu’il en entendait raconter. 17/ Il en pardonna à Pilate une vieille brouille qu’il y avait entre eux. 18/ Jésus se montra ainsi prince de paix, en établissant la paix entre deux mauvais. 19/ Mais il ne voulut répondre à aucune de ses questions, car ce n'était que de la curiosité. 20/ De plus Hérode ne méritait pas d’entendre ses divines paroles, lui qui par lâcheté avait fait mourir saint Jean Baptiste. 21/ Alors il lui fit mettre une robe blanche et le renvoya à Pilate durant la même nuit. 22/ Quand Pilate le vit, il dit: cette robe dans laquelle il me l’a renvoyé signifie qu’il est innocent. 23/ Nous devons bien haïr le péché quand pour effacer nos péchés il fut dit de celui qui par sa sagesse avait fait le monde que c'était un homme qui ne savait rien. 24/ S’il voulut être amené devant Hérode, c'était pour nous ôter la peur que les damnés éprouveront devant lui au Jugement, 25/ car il s’y montrera plus dur que n'importe quel Hérode. |
|
TC0131 | TE008253 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 098, 1-5 | LE BOUC EMISSAIRE. 1/ Pour expier leurs péchés les juifs chassaient dans le désert un chevreau portant un écrit où étaient notés tous leurs péchés 2/ et ils en sacrifiaient un autre sur leur autel; ils se considéraient alors comme délivrés de leurs péchés. 3/ Quand Jésus fit sa pénitence au désert et quand plus tard il fut crucifié, 4/ il accomplit les sacrifices que ces deux chevreaux figuraient. 5/ Car tout ce qu’on lit dans l’Ancien Testament n'est que figures de notre foi. | |
TC0131 | TE008131 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 653, 1-9 | VISITE DE LA REINE DE SABA. 1/ Quand Salomon eut fait abattre l’arbre en question, 2/ la reine de Saba qui était venue de loin pour lui rendre visite, elle remarqua cet arbre doré. 3/ Après avoir vu toute l’ordonnance de sa maison, elle y trouva bien plus de bien et de sagesse qu’elle n'avait entendu dire, ce qui lui plut beaucoup. 4/ Cela signifie que nous devons tous être en nous-mêmes meilleurs que notre apparence extérieure 5/ et que nos moeurs doivent surpasser notre renommée. 6/ Quand la reine de Saba s’en fut retournée, elle fit savoir à Salomon que par cet arbre doré qu’elle avait vu la loi des juifs serait détruite. 7/ Salomon le fit donc dédorer et enfouir en terre; il en naquit une fontaine 8/ qu’un ange agitait une fois par jour et le premier malade qu’on y jetait après cette agitation 9/ était guéri de toute maladie de corps. On appelait cette fontaine la piscine. |
|
TC0131 | TE008125 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 630, 1-24 | SAINT SYLVESTRE CONVERTIT CONSTANTIN. 1/ L’empereur Constantin avait fait prendre une grande quantité de petits enfants pour les tuer sur le conseil de ses médecins 2/ qui disaient qu’en se baignant dans leur sang il retrouverait la santé. 3/ En entendant crier les mères de ces enfants, il dit: "Il est inadmissible que tant de gens meurent pour ma santé." 4/ Il fit donner de l’argent à ces femmes et on leur rendit leurs enfants indemnes. 5/ La nuit suivante il vit saint Pierre et saint Paul lui dire de suivre l’enseignement du pape Sylvestre et il serait guéri. 6/ Il convoqua donc le pape Sylvestre qui demeurait à l’extérieur de Rome comme interdit de séjour, se cachant dans des cavernes avec quelques disciples. 7/ Saint Sylvestre croyait que c'était pour le tuer, mais c'était pour lui raconter sa vision. 8/ Dieu par saint Sylvestre le guérit: il était bien décidé à devenir chrétien quand madame sa mère, sainte Hélène, reviendrait de Jérusalem. 9/ Quand elle revint, elle ramena douze juifs avec elle et dit à son fils qu’elle était devenue juive; et il lui dit qu’il voulait devenir chrétien. 10/ On fit donc discuter saint Sylvestre contre les juifs en leur donnant comme arbitres de savants païens. 11/ Saint Sylvestre commença par discuter de leur loi, mais ils refusèrent: ils voulaient qu’il parle de sa propre loi. 12/ Saint Sylvestre demanda aux arbitres si un chambion pouvait vaincre son adversaire avec ses propres armes. Ils répondirent que oui. 13/ "Ce sera donc, dit saint Sylvestre, plus noble vicyoire pour moi si je puis les vaincre avec leur loi que si je les vainquais avec la mienne." 14/ Et il les vainquit avec leur loi tous l’un après l’autre, si bien qu’ils ne savaient plus quoi lui répondre, sans cependant se reconnaître vaincus. 15/ Il y en avait un qui était magicien, qui demanda qu’on lui amène un taureau: il lui souffla dans l’oreille et aussitôt le taureau fut mort. 16/ Saint Sylvestre leur dit: "Vous êtes témoins qu’il a touché à ce taureau: c'est cela qui l’a fait mourir. 17/ Il demanda alors aux arbitres si c'était plus habile de tuer ou de ressusciter. Ils répondirent tous: ressusciter. 18/ Alors il dit à haute voix: "Et moi m'adressant à ce taureau sans même le toucher, de par Notre-Seigneur Dieu Jésus-Christ, qui pour racheter le genre humain voulut être crucifié entre deux brigands, je lui commande de se lever." Aussitôt le taureau se leva. 19/ Alors sainte Hélène dit qu’elle ne voulait plus être juive, mais chrétienne; 20/ et l’empereur aussi et les arbitres païens aussi, et tous les juifs que sainte Hélène avait amenés avec elle; saint Sylvestre les baptisa tous. 21/ C'est alors que Constantin donna à l’Eglise les exemptions et les grandes richesses qu’elle a encore. 22/ Ce jour-là plusieurs personnes entendirent une voix dans les airs qui disait: "Aujourd’hui le poison est descendu dans l’Eglise." 23/ Cette voix avait bien raison: certains empirent en devenant riches et tel fait son salut en étant pauvre, qui se damnerait s’il était riche. 24/ Cela ne veut pas dire que les richesses soient un mal par elles-mêmes, mais elles sont pernicieuses pour ceux qui n'en font pas bon usage. |
|
TC0131 | TE007772 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 144, 1-6 | MIRACLE DU CHIEN. 1/ Un juif, qui avait acheté le corps de Notre-Seigneur à une femme chrétienne, le donna à manger à son chien. 2/ Mais sur ordre de Dieu le chien s’agenouilla devant son créateur. 3/ Le juif voulut prendre l’hostie et la mettre au feu. Mais, bien que le chien aimât son maître, il lui saisit la main 4/ sans vouloir le lâcher avant que les voisins accourent en l’entendant crier. 5/ Le juif se convertit à la foi chrétienne avec toute sa maisonnée. 6/ Et les chrétiens qui virent cela en crurent plus fermement au saint sacrement de l’autel. | |
TC0131 | TE007774 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 146, 1-3 | MIRACLE DE LA CHAUDIERE. 1/ Un juif acheta le corps de Notre-Seigneur à une femme chrétienne et le fit bouillir dans une chaudière et la chaudière se remplit de sang et Jésus apparut crucifié. 2/ Ce miracle convertit sa femme et ses enfants, mais le juif s’obstina dans son erreur et fut brûlé. 3/ Ce miracle se produisit à Paris. L’hostie consacrée par qui ce miracle arriva est encore conservée avec respect à Saint-Jean-en-Grève. |
|
TC0134 | TE013243 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 183ab | Les fils d’Israël ne peuvent recueillir la manne qu’après avoir quitté l’Egypte et traverser la mer : celui qui veut être nourri par la manne divine, doit se purifier et s’éloigner du péché. | |
TC0134 | TE014029 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 113b | Les fils d’Israël ne peuvent recueillir la manne qu’après avoir traversés la mer. | |
TC0134 | TE013958 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 276a | Avec l’aide de Dieu Alexandre enferme les juifs infidèles entre les montagnes près de la mer Caspienne. | |
TC0134 | TE014020 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 84a | La traversée de la mer rouge. |
|
TC0134 | TE012906 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 81a | Un exorciste juif chasse un démon en présence de l’empereur Vespasien. Comme preuve de sa présence, l’exorciste demande au démon de renverser une bassine en sortant : le démon lui obéit. | |
TC0134 | TE014040 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 149a | Les fils d’Israël ne peuvent recueillir la manne qu’après avoir traversés la mer et cesser l’utilisation de la farine de l’Égypte. | |
TC0137 | TE012706 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 221 | Le diable tente plutôt les bons et le signe de la croix a un grand pouvoir aussi sur les infidèles. Un juif protégé par une croix assiste à une réunion de diables dans le temple d’Apollon pour tenter un évêque qui avait acueilli une soeur. Le juif raconte après à l’évêque ce que les diables voulaient faire. L’évêque et le juif sont sauvés. |
|
TC0137 | TE012842 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 357 | L’argent restitué de façon miraculeuse. Un homme de Byzance voulait agrandir sa renommée et commença à faire des donations, mais rapidement il fut à court d’argent. Il emprunta de l’argent à un juif, laissant comme gage sa foi dans le Christ sous la forme d’une image. L’homme se rendit avec l’argent obtenu à l’étranger pour faire du commerce et réussit à gagner ce qu’il avait perdu. Le jour convenu pour restituer l’argent, l’homme se trouvait encore loin de Constantinople et, confiant en Dieu plaça l’argent dans un coffre et le mit à la mer. Le coffre arriva par miracle en un seul jour près de la maison du juif. Quand l’homme revint au pays, le juif demanda la restitution de l’argent. L’image de la Bienheureuse Vierge révèla que l’argent se trouvait dans un lieu précis dans sa maison. Le juif se convertit alors avec toute sa famille. |
|
TC0137 | TE012873 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 388 | Orgueil et méchanceté d’Hérode. Hérode ayant senti que les juifs attendaient avec joie le moment de sa mort, ordonna que tous les jeunes hébreux nobles soient emprisonnés et massacrés, afin que tous plaignent Hérode dans la vie et dans la mort. | |
TC0137 | TE012755 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 270 | Saint Basile, avec ses prières, recula le moment de la mort. Un médecin juif prédit à saint Basile qu’il serait mort le jour suivant. Saint Basile dit que s’il n’était pas mort au terme prévu, le juif devait se convertir. Le jour suivant, saint Basile étant encore vivant, le juif se convertit au christianisme; subitement saint Basile mourut. | |
TC0138 | TE019816 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 674 | Les deux mains rendues miraculeusement par la Vierge. |
|
TC0138 | TE019802 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 660 | L’enfant juif baptisé tué par son père ressuscite au moment de la conversion de celui-ci |
|
TC0138 | TE019778 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 635 | La Vierge dénonce des Juifs qui tourmentent une statue de cire à l'effigie du Christ. |
|
TC0138 | TE019236 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 181 | Tribulations de la chaste fille de l'empereur de Constantinople et d'un marchand toulousain. |
|
TC0138 | TE019424 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 368 | Un enfant juif converti martyrisé par son père est protégé par la Vierge. |
|
TC0138 | TE019431 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 375 | Un juif se protège des mauvais esprits par le signe de croix. |
|
TC0138 | TE019409 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 353 | Le cheval d'un Juif s'incline devant l'hostie. | |
TC0138 | TE019811 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 669 | La statue de la Vierge jetée dans les latrines. | |
TC0138 | TE019812 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 670 | La statue de la Vierge mutilée et jetée dans un puits. |
|
TC0138 | TE019686 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 544 | Le voleur et les perdrix. | |
TC0138 | TE019454 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 378 | Juifs convertis par les miracles d'un crucifix. | |
TC0138 | TE019672 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 530 | La foi du mage d'Orient et la foi du Juif. | |
TC0138 | TE014146 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 77 | Épisode de la vie de saint Basile: il libère un homme du pacte qu’il avait passé une nuit avec le diable dans le cimetière des juifs. |
|
TC0138 | TE019460 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 384 | Les Juifs tentent en vain de reconstruire leur temple sous Julien l'Apostat. |
|
TC0138 | TE019367 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 312 | Sa contrition sauve un clerc qui avait péché avec une jeune fille juive le vendredi saint. |
|
TC0138 | TE019171 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 116 | Conversion d'un médecin juif par saint Basile mourant. | |
TC0138 | TE019824 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 682 | Juif converti par la Vierge. |
|
TC0138 | TE019777 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 636 | Le Christ donné comme garant d'emprunt. | |
TC0139 | TE016098 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 174 p.124.du texte hébreu | Un Grec acheta une jeune juive comme esclave et elle grandit sous son toit. Arrivée à l’âge adulte, le " Maître des rêves" lui apparut et lui ordonna sous peine de mort de libérer cette jeune fille, ce qu’il fit malgré l’opposition de sa femme. Il la suivit de loin, voulant connaître le sort qui lui était réservé. Elle arriva à une source, voulut boire, mais un serpent la mordit et la tua. Son ancien maître l’enterra et dit: " En vérité, il n’y a que leur Père qui est aux cieux qui puisse être ainsi en colère contre eux!" | |
TC0139 | TE016104 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 180 p.127.du texte hébreu | Rabbi Meïr prouva à un Samaritain qui prétendait descendre de Joseph, qu’il était le descendant de Issachar, appelé Schomron en hébreu, ce qui veut dire Samarie. Le patriarche des Samaritains lui dit: " Tu lui as enlevé l’ascendance de Joseph, mais tu ne l’as pas rapproché de Issachar." | |
TC0139 | TE016074 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 158 pp.114-115 du texte hébreu | Au temps des persécutions, un patron d’auberge servait de la viande cachère et de la viande non-cachère pour ne pas se faire repérer comme juif. Il reconnaissait les juifs au fait qu’ils se lavaient les mains avant le repas et leur servait alors la viande cachère. Un jour, un homme demanda à manger sans se laver les mains et à son habitude, le patron servit du porc. Lorsque le client demanda l’addition il fut surpris du prix élevé et demanda pourquoi un prix si élevé pour de la viande de boeuf. Le patron lui répondit:" Mais je vous ai servi du porc !" Le client, épouvanté, lui dit à voix basse:" Mais je suis juif !" Ce à quoi le patron rétorqua:" Comment pouvais-je le savoir ? Vous ne vous êtes pas lavé les mains !" . | |
TC0139 | TE017591 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 289 pp.188-189 du texte hébreu | Description détaillée du martyre et de la mort de Rabbi Hananya ben Teradion. Il fut enveloppé dans un rouleau de la Loi et brûlé vif. Son bourreau, après s'être converti au judaïsme sous son influence, lui enleva les éponges humides qui le faisiaient mourir plus lentement et après lui avoir demandé s'il obtiendrait le paradis, sauta dans les flammes et partagea son martyre. | |
TC0139 | TE013223 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 61, pp. 37-38 du texte hébreu | Le roi Ptolémée ordonna à cinq juifs de faire une translittération de la Bible en caractères grecs. Ce jour-là fut aussi funeste pour Israël que le jour de l’adoration du veau d’or. Ptolémée exigea également de traduire la Bible, en enfermant séparément 72 sages. Mais Dieu leur donna un même coeur et une même pensée, et lorsque l’on vérifia leurs traductions, elles étaient toutes identiques. Ils introduisirent 18 changements qui sont tous recensés. | |
TC0139 | TE013182 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 21, p.17 du texte hébreu | La fille de l’Empereur fut trouvée assassinée; l’on accusa les juifs de ce crime et l’on ordonna de tous les massacrer. Deux frères habitant à Lud prirent la faute sur eux pour sauver le reste de leur peuple. Ils furent torturés pendant des jours, leurs membres coupés l’un après l’autre jusau'à ce qu’ils rendent l’âme. Ce sont les deux martyrs de Lud, dont il est dit que leur sainteté est telle que nul ne peut prétendre à leur part d’Eden. |
|
TC0139 | TE013220 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 58, p 36 du texte hébreu | Rabbi Yehuda Ben Hanina entend parler à Rome d’un enfant juif emprisonné célèbre pour sa beauté. Il lui parle à travers la porte de la prison et déclare que cet enfant sera un grand maître pour Israël; il réussit à payer la rançon demandée et le fait libérer. Cet enfant est le futur Rabbi Yichmaël. | |
TC0139 | TE013180 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 19, pp.15-16 du texte hébreu | L’Empereur de Rome émet un décret interdisant aux juifs de respecter le sabbath, de circoncire leurs fils et d’observer les lois rituelles de pureté. Ruben ben Astroboulos, déguisé en conseiller réussit à convaincre le conseil de l’inutilité de ce décret puisque les lois rituelles affaiblissent en réalité les juifs. Il est reconnu comme juif et le décret remis en vigueur. Deux sages sont envoyés comme émissaires, Rabbi Schimon Bar Yohai et Rabbi Elazar ben Yossi. Sur leur chemin se présente un démon du nom de Bar Tamalion qui leur propose son aide et se glisse dans le corps de la fille de l’ empereur. Arrivés au palais, Rabbi Schimon exorcise la jeune fille. L’Empereur alors est prêt à réaliser leurs souhaits en récompense et le décret est déchiré et annulé. |
|
TC0139 | TE013190 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 29, pp 21-22 du texte hébreu | Un juif et un non-juif discutaient en chemin quelle était la meilleure des religions et décidèrent de demander l’avis des passants, mettant leurs possessions en jeu. Satan prit la forme d’un passant trois fois de suite, et donna raison au goy, qui s’empara de tout l’argent du juif. Ce dernier très abattu, passa la nuit dans des ruines, et entendit des démons raconter les méfaits de leur dernière journée. Il apprit ainsi comment guérir la fille de l’empereur et comment trouver une source d’eau là où elle était tarie et devint très riche. Rencontrant le goy qui l’avait ruiné, il lui raconta son histoire. Celui-ci voulut en profiter et se rendit au même endroit, mais les démons le tuèrent. |
|
TC0139 | TE013218 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 56, pp. 34-35 du texte hébreu | Les femmes ne peuvent garder un secret. Un gouverneur se moque d’un Juif qui le prétend,et qui se réfère à des citations bibliques sur ce point, mais est convaincu de la véracité de ses dires en mettant sa femme à l’épreuve. Il lui révèle qu" il souffre d’une grossesse des oeuvres du roi, et lui fait jurer de ne le révéler à personne, car cela peut lui couter la vie, mais la femme ne peut s’empêcher de divulguer ce secret. | |
TC0139 | TE013192 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 31, p. 23 du texte hébreu | Un non-juif passait à côté d’une maison d’étude et entendit des enfants décrire les honneurs rendus au grand-prêtre. Il décida donc de se convertir et de devenir grand-prêtre, et alla voir Schamaï le sage. Celui-ci, furieux le chassa en lui disant qu’il était ridicule d’avoir la prétention de devenir grand-prêtre. Il alla alors voir Hillel le sage qui accepta de le recevoir à condition qu’il étudie les lois concernant la prêtrise. Le goy, étant arrivé au passage où il est dit " l’étranger qui s’approchera du sanctuaire mourra " (Nombres, III,10) fut informé que même le roi David ne pouvait s’approcher du sanctuaire et comprit tout seul la vanité de son exigence. Il décida de se convertir et remercia Hillel en lui disant que grâce à lui il avait gagné la vie ici-bas et celle du monde futur. Ce converti eut deux fils qu’il nomma Hillel et Gamliel, et lui-même devint le fameux Onkelos, qui traduisit la Bible en araméen. |
|
TC0139 | TE013186 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 25, pp.18-19 du texte hébreu | Nahum Hamadi, également surnommé Nahum-ich-Gamzu, avait l’habitude de dire " ceci est pour le mieux" chaque fois qu’il lui arrivait quelque chose en bien ou en mal. Les juifs ayant à envoyer leurs redevances à l’empereur, il fut choisi pour cette mission, car des miracles se produisaient toujours en sa présence. Pendant la nuit, il fut dévalisé et les brigands remplirent la cassette de terre (poussière ?). Lorsqu’il se présenta devant l’empereur, celui-ci crut que les juifs se moquaient de lui et ordonna de les mettre à mort, mais alors apparut le prophète Elie sous l’apparence d’un conseiller et suggéra qu’il s’agissait peut-être de la terre miraculeuse d’Abraham, qui se changeait en flèches quand on la lançait contre les ennemis. L’empereur l’essaya dans un siège qui durait depuis déjà trois ans, et il obtint la victoire. Nahum fut couvert de présents et d’honneurs. Rencontrant les brigands, il leur raconta les vertus de leur terre; ceux-ci détruisirent leur maison de fond en comble et en apportèrent à l’empereur une grande quantité de terre (poussière ?) mais rien n'arriva et ils furent exécutés. |
|
TC0139 | TE013227 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 65, pp 39-40 du texte hébreu | Deux disciples de Rabbi Joshua se déguisent pour ne pas être reconnus comme juifs en temps de persécution. Mais un officier les prend à partie et les somme d’avouer qu’ils sont juifs, ce qu’ils font. Il leur pose alors trois questions, mais d’après lui, ils répondent différemment de Rabbi Joshua. | |
TC0139 | TE013175 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 14, pp.12-13 du texte hébreu | L’empereur Hadrien demande à Rabbi Joshua pourquoi le nom de Dieu n'est pas mentionné dans les cinq derniers commandements, qui sembleraient donc s’adresser à toutes les nations. Rabbi Joshua fait avec lui le tour de la ville et lui montre que son effigie est partout dressée. Arrivant devant des lieux d’aisance, R. Joshua demande à l’empereur pourquoi sa statue ne s’y trouve pas. L’empereur s’écrie :" Comment toi, un grand sage parmi les juifs, peux-tu penser que mon effigie soit dressée dans ces lieux dégoûtants ?" R. Joshua lui répondit :" Pourquoi le nom de Dieu serait-il associé au vol, au meurtre, et à l’immoralité ?" . Par la suite, R. Joshua explique à ses élèves que la Loi fut d’abord offerte à plusieurs nations et qu’elles la refusèrent, car les enfants d’Esaï vivaient de leur glaive, ceux d’Amon étaient le résultat d’une action immorale et Ismaël vivait du vol; ils ne pouvaient donc accepter la Loi. | |
TC0139 | TE014183 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 70 pp.42-46 du texte hébreu | Histoire de Kamtsa et Bar-Kamtsa et de la prise de Jérusalem par les Romains. Un homme appelé Kamtsa avait invité ses amis à un banquet et par erreur invité également son ennemi Bar-Kamtsa. Ce dernier se présentant à la porte fut repoussé; ses propositions de payer toutes les dépenses du banquet à la condition qu’on ne luit fasse pas honte furent repoussées également. Pour se venger, il alla dénoncer les juifs comme rebelles à l’Empereur. Comme preuve de leur rébellion, il lui assura qu’ils refuseraient de sacrifier une bête envoyée par lui. Lorsque l’agneau de l’Empereur arriva, Bar-Kamtsa le mutila d’une façon qui n’offense pas les Romains, mais qui était inaceptable pour les Juifs. Effectivement, ils refusèrent de le sacrifier et des légions romaines furent envoyées à Jérusalem. Le premier général en chef se convertit au judaïsme. Ce fut le tour de Vespasien d’assiéger la ville, et Jérusalem fur ravagée par la famine et les luttes internes. Rabbi Yohanan ben Zakkai réussit à s’enfuir de la ville et à approcher Vespasien et obtint grâce à son intelligence le droit de résider à Yabne et d’étudier la Torah. Vespasien nommé empereur, ce fut Titus le Méchant qui fut envoyé pour détruire la ville. Il pénétra dans le temple, profana le sanctuaire et le pilla. Sur le chemin du retour vers Rome, il tourna le Dieu des Juifs en dérision. Aussitôt débarqué, un moustique s’enfonça dans ses narines, et arriva au cerveau et le tortura pendant sept ans. A sa mort, il donna l’ordre de brûler son corps et de disperser les cendres dans sept mers différentes, pour que le Dieu des Juifs ne puisse le retrouver. |
|
TC0139 | TE013215 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 53, pp. 32-33 du texte hébreu | Rabbi Chela, ayant surpris un juif forniquant avec une païenne, se mit à le battre. Il fut dénoncé au roi. Mais lorsqu’il dit : " A toi appartient la grandeur, et soit bénie ta Royauté qui est pleine de clémence" , le roi pensa qu’il s’agissait de lui, le libéra et lui accorda même une haute position au sein du royaume. Le juif qu’il avait attaqué le rencontra par hasard et l’accusa de mensonge, mais un objet de fer tomba du ciel et le tua. | |
TC0139 | TE013176 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 15, pp.13-14 du texte hébreu | Rabbi Akiba et Turnus Rufus discutent de la supériorité du jour du Sabbath. Akiba lui explique que de même que l’empereur l’a choisi pour l’honorer, de même le Roi des Rois a désigné ce jour pour qu’on l’honore. Rufus demande alors pourquoi Dieu continue à travailler ce jour-là, c'est-à-dire à faire vivre la nature. Akiba lui répond que sous certaines conditions, le juif peut porter des fardeaux le jour du sabbath, et le monde appartenant à Dieu, celui-ci peut également le faire. Sont témoins de l’importance du sabbath la manne qui cessait de tomber du ciel ce jour-là, ainsi que le fleuve Sambation qui cesse de couler. Rufus refuse d’accepter ces preuves. Akiba lui propose de prendre les nécromanciens à témoin, et qu’ils fassent apparaître le père de Rufus ce jour-là, mais ces derniers ne peuvent le faire que les jours de la semaine. Rufus demande alors à son père s’il est devenu juif depuis sa mort; mais son père lui répond qu’il est obligé de respecter le jour du sabbath, car ce jour-là, il est libéré du châtiment de ses crimes. |
|
TC0139 | TE014185 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 72 pp.46-47 du texte hébreu | La coutume était de présenter aux jeunes mariés une poule et un coq en signe de fertilité. Des soldats romains survinrent, attrapèrent les volailles et les mangèrent. Les juifs les attaquèrent et ce fut considéré comme un signe de rébellion et le siège fut mis à la ville. Le leader de la révolte avait pour nom Bar Daroma et pouvait faire des sauts d’un mille et tuer tout le monde sur son passage. Mais il se rendit coupable de présomption envers Dieu en lui reprochant de les abandonner et en se vantant de pouvoir vaincre par sa propre force. Il fut tué par un serpent. L’empereur, ayant craint d’être vaincu, leva le siège. Cette victoire fut célébrée par les juifs par des fêtes et des feux de camp qui furent de nouveau interprétés par les Romains comme une rébellion. Ils revinrent assiéger la ville et cette fois, la détruisirent avec ses habitants. Suit une discussion sur la taille de la ville qui lorsque les juifs y habitaient était beaucoup plus grande qu’en réalité. | |
TC0139 | TE013213 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 51, pp. 31-32 du texte hébreu | Deux juifs du Mont Carmel furent emmenés en captivité. Leur maître les entendit qui disaient :" Une chamelle est devant nous, elle est borgne, elle porte du vin d’un c?té et du vinaigre de l’autre, et les deux hommes qui la conduisent sont l’un un païen et l’autre un juif. " Le maître intrigué leur demanda comment ils savaient cela. Ils lui répondirent qu’ils pouvaient déceler une chamelle à ses empreintes, le fait qu’elle était borgne parce qu’elle ne mangeait de l’herbe que d’un côté du chemin, le vin qui coulait avait imprégné la route, le vinaigre faisait des bulles, et le païen ne se conduisait pas aussi prudemment que le juif. Le maître vérifia leurs dires et vit qu’ils disaient vrai. Arrivés chez lui, ils firent de même plusieurs remarques qui s’avérèrent exactes; à la fin, ils furent la cause d’une révélation : la mère de leur maître avoua qu’il était un enfant illégitime. Alors il leur dit :" Béni soit le Seigneur qui a choisi les fils d’Abraham et leur a donné la sagesse. Où que vous alliez, vous serez les maîtres de vos maitres." Il leur donna des présents, et les libéra. | |
TC0139 | TE017589 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 288 pp.187-188 du texte hébreu | Rabbi Elazar ben Parta et Rabbi Hananya ben Teradyon furent jugés par les Romains pour avoir enfreint l'interdiction d'étudier la Torah. Rabbi Elazar était certain d'être gravement puni parce qu'il avait enfreint d'autres lois, mais Rabbi Hananya le rassura. Il savait qu'il allait être sauvé, parce qu'il avait agi avec beaucoup de miséricorde et de générosité autour de lui, alors que lui, Hananya, ne s'était occupé tout le jour que d'étudier. Et c'est ce qui arriva. On raconte aussi que Hananya avait prononcé le nom ineffable de Dieu, et pour cette raison, il fut puni de mort, ainsi que sa femme et sa fille, qui avaient manqué de pudeur devant les Romains. Les justes sont plus durement châtiés à cause de fautes qui sont considérées comme mineures pour les autres. | |
TC0139 | TE016096 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 172 pp.123-124.du texte hébreu | Rabbi Yohanan et Rabbi Yanaï entendirent deux devins annoncer à deux juifs qui partaient à leur travail qu’ils ne reviendraient pas, car ils se feraient tuer par un serpent. Mais les deux juifs rentrèrent sains et saufs,car la science païenne des devins et astrologues ne peut nuire à un juif. | |
TC0140 | TE013457 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XXVII, 1. | Les juifs abhorrent les blasphèmes. En effet ils se déchirèrent les vêtements, considérant que saint Etienne avait blasphémé et après le lapidèrent, pensant qu’il avait blasphémé quand il avait affirmé avoir vu les cieux s’ouvrir et le Christ apparaître. |
|
TC0140 | TE013829 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXIV, 1. | Les juifs racontent que Jésus, entré dans la partie la plus secrète du Temple, s’empara du nom de Dieu et le cousit dans la cuisse. Cela explique ses pouvoirs thaumaturges. | |
TC0140 | TE013782 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], VIII, 3. | Même si le Christ était fils de Dieu et accomplissait des miracles, les scribes et les pharisiens disaient du mal de lui. | |
TC0140 | TE013771 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], III, 2. | Les juifs envoyés pour arrêter le Christ le trouvent en train de prêcher et restent à l’écouter. Les prêtres s’étonnent alors de l’arrestation manquée. | |
TC0142 | TE018700 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 26 | En 1208, on vit une très grande étoile briller après le coucher du soleil pendant deux semaines. Les Juifs furent persuadés que l’étoile annonçait leur Messie. | |
TC0142 | TE019033 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 44 | Godefroid, le chanoine de Saint-André de Cologne, un homme très avare, mourut d'une attaque d'apoplexie, sans confession ni pénitence. Après sa mort, un certain prêtre le vit dans une vision posé sur l'enclume devant la Monnaie de Cologne. Jacques le Juif, son ami, arriva et l’aplatit avec un marteau jusqu'à l'épaisseur d'un denier. | |
TC0142 | TE017905 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 25 | A Louvain, une jeune juive se fait baptiser et devient cistercienne au monastère du Parc sous le nom de Catherine. Son père, après plusieurs démarches, tente d’acheter l'appui du duc puis celui de l'évêque pour la récupérer. Grâce à la protection de l’abbaye de Clairvaux et du pape, la jeune fille peut rester dans son monastère. | |
TC0142 | TE018822 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 46 | Dietrich, l’archevêque de Cologne, fit bâtir un château sur la colline de Godesberg. Il avait là une chapelle dédiée à l’archange Michel. Un jour, un prêtre venant de Cologne vit l'archange Michel voler du château de Godesberg vers Stromberg où se trouvait la chapelle de Saint-Pierre. En même temps, un homme nommé Théodoric, eut la même vision : il vit, en plus, Saint-Michel transporter une châsse avec des reliques, privant ainsi le château de Godesberg de sa protection car il avait été construit grâce à l’usure d’un Juif. Dietrich, fut déposé avant même que les murailles fussent achevées. |
|
TC0142 | TE017906 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 26 | Une juive dit à sa fille baptisée (Elisabeth) qu'elle lui ôtera la vertu du baptême en la faisant passer à trois reprises par le trou des latrines. La jeune fille, crache contre sa mère et se met sous la protection d’un chevalier chrétien. | |
TC0142 | TE017902 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 23 | En Angleterre, un clerc, neveu de l’évêque, couche avec la fille d'un juif un vendredi saint; alors qu’il célèbre l’office de none le samedi saint, il voit entrer une foule de juifs en colère dans la cathédrale. Par une prière silencieuse et sincère, il demande le pardon ; aussitôt, les juifs deviennent miraculeusement muets. L’évêque les fait chasser. Le clerc confesse son péché à son oncle évêque, puis entre chez les Cisterciens, suivi par la fille qui se fait baptiser. |
|
TC0142 | TE017903 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 24 | Un clerc séduit une jeune fille juive qui se retrouve enceinte. Par une ruse, le clerc convainc ses parents que son corps vierge va enfanter le messie qu’ils attendent. Il naît une fille qui est tuée immédiatement par un juif en colère. Le clerc ne se soucie pas de convertir la jeune femme. | |
TC0142 | TE018803 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 9 | Un jour de la fête de la Passion, une demoiselle laïque très pieuse, nommée Richmude, vit le Christ chez le grand prêtre, entouré par des Juifs qui, en se réunissant en groupes de dix ou de douze, parlaient de sa mort. | |
TC0142 | TE018744 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 69 | Dans le village de Königswinter, près de l'abbaye de Heisterbach, les Juifs se couvrirent de ridicule en trouvant un gros crapaud dans les nappes de leur autel lors de la célébration de la fête de Souccot. | |
TC0155 | TE016256 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 132 | Saint Basile tombe grièvement malade. Son bon ami, un médecin juif nommé Joseph, vient le voir. Lorsque Joseph prend le pouls de Basile, il reconnaît que le saint est sur le point de mourir. Basile lui parie qu’il ne mourra pas le jour même. Comme Joseph refuse de le croire, Basile obtient que si effectivement il ne meurt pas le jour même, Joseph se convertira. Dieu accorde au saint un jour de sursis et Joseph, émerveillé, se convertit. | |
TC0157 | TE017350 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 553, l. 32 – p. 555, l. 20 | Paul, comme Pierre, suivit parfois la loi hébraïque afin de ne pas choquer les juifs convertis au christianisme, et de ne pas les rebuter. Ainsi, il circoncit Timothée. De même, il suivit des préceptes juifs quant à ses cheveux. Il recommanda à Jean et aux anciens qui l’accompagnaient de ne pas brusquer les juifs en leur demandant d’abandonner la loi mosaïque. Lui-même alla pieds nus et offrit des sacrifices au temple. On voit bien qu’il fut parfois très sévère envers ceux qui gardaient la loi juive, mais que parfois, par discrétion, il l’appliqua lui-même. | |
TC0157 | TE017090 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 54, p. 145, l. 24 – p. 147, l. 25 et lettre 89, p. 552, l. 28 – p. 553, l. 13 | Lorsque Paul écrit aux Galates, il formula des reproches contre l’apôtre Pierre. Il raconte que lors de leur rencontre à Antioche, Pierre mangeait d’abord avec les chrétiens gentils, mais après la venue d’un émissaire de Jacques, il commença à se tenir à l’écart, lui et les autres chrétiens juifs, de sorte que même Barnabé crut à ces apparences. Cette condamnation semble très rude, alors que Pierre, à qui fut confiée la direction de tous les royaumes, ne peut pas être si coupable. Paul ajoute qu’il exprima même publiquement à Céphas sa critique des chrétiens juifs et de leur comportement. Or, est-ce que Paul peut se permettre ainsi de faire des reproches à son supérieur, qui a reçu le privilège de diriger l’Église entière ? Quand un frère commet un péché, il convient de le corriger d’abord en privé, et seulement s’il ne s’amende pas, de l’accuser publiquement. Or, Paul n’a pas formulé sa critique en privé, et il raconte même toute l’histoire par écrit. Mais si, publiquement, Pierre sembla s’opposer à Paul, dans sa conscience il poursuivit ses desseins : en présence de chrétiens juifs, il ne s’attablait pas avec les gentils, car il ne voulait pas ébranler les premiers dans leur foi encore neuve. Il ne voulait pas leur faire courir le risque de perdre leur foi. Mais il est indéniable que sur le fond, les deux apôtres étaient d’accord : les chrétiens gentils n’avaient pas à suivre le rite juif. De plus, Pierre se réjouit d’être accusé publiquement. Ainsi, il pouvait trouver le courage de faire ce qu’il n’avait pas osé accomplir auparavant. Du reste, Paul était d’accord avec lui sur le fond, puisqu’il avait lui-même accepté de se plier à certains rites juifs. Paul critiquait Pierre pour lui venir en aide, par obéissance, et non pour le corriger. De la même manière, le jeune frère doit recevoir la critique de bonne grâce, même lorsqu’il n’a pas péché. |
|
TC0160 | TE017421 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°104 | L'enfant d'un juif se rend volontiers à l'école des enfants chrétiens. Il s'y rend le jour de Pâques et communie avec eux, pensant qu'il s'agit d'un morceau de pain. Rentré chez lui, il raconte à son père ce qu'il a fait et celui-ci se met si fort en colère qu'il le jette dans un chaudron brûlant. Mais la Vierge Marie le protège. La tristesse de la mère interpelle les chrétiens des alentours qui arrivent auprès d'elle et voient l'enfant vivant dans le chaudron. Ils lui demandent qui l'a protégé du feu et l'enfant répond que c'est une femme qui se trouve dans leur église et qui tient dans ses bras un enfant. Ils constatent alors que c'est la Vierge Marie qui l'a sauvé du feu. Le père est alors jeté au feu et de nombreux juifs se convertissent et sont baptisés. | |
TC0160 | TE017223 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°40 | Un docteur en théologie, Pierre Moïse, débat avec des juifs au sujet du samedi. Il leur donne pour exemple un roi qui après avoir fondé une grande et noble cité, organise le dernier jour de sa construction une grande fête et ordonne chaque année de fêter sa construction. Peu de temps après, la cité passe dans les mains de ses ennemis et voyant cela, le roi, très en colère, décide de la reconquérir. Une fois la cité délivrée, il décide que tous les ans serait fêté le jour de sa libération. Et le jour de sa construction n’est alors plus fêté. Le docteur leur demande quel jour il vaut mieux fêter. Les juifs répondent que le jour où la cité a été de nouveau conquise mérite davantage d’être fêté que le jour où elle a été construite. Le docteur leur explique alors que Dieu est le roi de cette cité, celui même qui fit le monde en 6 jours et qui se reposa au 7ème et qui garda le samedi pour faire la fête. Malheureusement il le perdit par le péché d’Adam et le monde fut ainsi entre les mains de ses ennemis. Et lorsque Jésus Christ vit cela, il décida de conquérir à nouveau le monde et il le délivra le jour de sa résurrection, à savoir un dimanche. | |
TC0160 | TE017206 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°23 | Un pécheur, ancien juif, se demande comment le saint sacrement de l’autel peut représenter le vrai corps du Christ. Un jour, il ne peut communier et montre qu’il tient dans sa bouche une pièce de chair toute ensanglantée. Il confesse alors son péché et se convertit à la foi chrétienne. | |
TC0165 | TE018310 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 58, pp. 129-130 | L'abbé Abraham de La Prée raconte à Herbert des secrets de sa propre vie. Dans son jeune âge, il cache dans son lit, et ce dès son entrée au monastère, un morceau de tissu neuf pour réparer ses vêtements. Un jour, il le cherche, ne le trouve pas et se confesse. Peu de temps après, alors qu'il fait la vaisselle dans la cuisine, le morceau de tissu tombe du plafond. Le diable responsable du vol ne sait plus quoi en faire après la confession. Homme pieux, pur de corps et d'esprit, il reçoit un jour la visite de la Vierge, à laquelle il est particulièrement dévot, elle lui annonce quelques événements futurs et lui donne un chaste baiser sur les lèvres. Un jour, se disputant avec des Juifs au sujet du christianisme, il sent une terrible odeur qui lui reste dans les narines pendant des jours et qui revient chaque fois qu'il leur parle ou les voit de près. |
|
TC0165 | TE018360 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 107, pp. 204-205 | Henri de Murca, abbé de Fontaines, raconte une histoire qui s'est passée à Paris. Un jeune juif, ami d'un clerc, pense à se convertir, mais sa famille s'y oppose et essaye de l'empêcher de voir son ami clerc. Il tombe gravement malade. Regrettant de ne pas avoir été baptisé, il demande à voir son ami au moins une dernière fois, mais sans succès. Une idée lui venant, il demande de l'eau à boire. Une fois l'eau arrivée, il l'utilise pour se baptiser et renoncer à la religion juive ; sa famille réagit en le battant à mort et en le traînant au loin, comme un chien mort. Les chrétiens le considèrent comme un confesseur et un martyr pour le Christ. |
|
TC0165 | TE018397 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 144, pp. 261-262 | Un homme d'Ambronay (village près de Châlons-sur-Saône), corrompu par le poison de l'hérésie est convaincu par un Juif qu'il n'y a pas le vrai sang et le vrai corps du Christ dans l'Eucharistie. Chaque fois qu'il va à la messe, il bavarde distraitement. Malade, quand le prêtre lui apporte la communion, il dit qu'il n'y a pas d'urgence et qu'il peut attendre le lendemain. Il meurt subitement cette nuit-là, étouffé par le diable. |
|
TC0165 | TE018396 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 143, pp. 259-261 | Robert de Neufchâteau, près de Toul, est un usurier vicieux qui ne va jamais à l'église et évite les sacrements bien qu'on le dise chrétien. On le surnomme "Juif", puisqu'il se comporte comme eux en évitant les chrétiens. Chez lui, il a une petite cellule, comme une sorte de synagogue démoniaque, où l'on pense qu'il fait des sacrifices aux démons. Lorsqu'il tombe gravement malade, sa femme, une chrétienne fidèle, l'encourage à se confesser. Il lui dit qu'il s'est déjà confessé à quelqu'un qu'il ne veut pas nommer. Sa femme va à l'église pour appeler un prêtre, mais Robert, après avoir tenté en vain de l'arrêter et après l'avoir battue, s'enferme chez lui. Sur le chemin du retour, la femme entre par une fenêtre, mais découvre que la maison est remplie de démons. Terrifiée, elle s'enfuit, ainsi que les amis qui l'accompagnaient. Finalement, le prêtre arrive avec de l'eau bénite et ils trouvent Robert dans l'étable, pendu à une poutre. Le cadavre est caché à la hâte, loin de la ville. Herbert apprend que Robert avait été clerc dans sa jeunesse, mais qu'il avait ensuite délaissé la vie cléricale. |
|
TC0165 | TE018384 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 131, pp. 241-243 | Éverard des Barres, maître des Templiers depuis 1148, quitte la vie séculière pour devenir moine à Clairvaux, où il vit pendant vingt-huit ans. Inquiet de ses erreurs passées, il a un jour une vision du Christ annonçant que ses péchés lui sont pardonnés. Il raconte à Herbert un événement mémorable en Allemagne, dont il a entendu parler à son tour par des compagnons fiables. Un noble chevalier meurt, et après un certain temps, rouvre les yeux. Tous lui demandent avec étonnement ce qui s'est passé. Il répond à sa femme et à son frère présents qu'après sa mort, il a été conduit devant un tribunal. Le verdict tombé, il comprend qu'il est condamné - mais grâce à l'intercession de quelques saints, il a la possibilité de revenir à la vie pour compenser deux péchés : des dettes et un mariage illicite. S'adressant à sa femme, il lui dit que puisqu'ils étaient parents de sang, ils n'auraient pas dû se marier ; il lui demande d'entrer au monastère et de prier pour eux deux. Elle accepte volontiers, et le chevalier appelle ses débiteurs, demandant à son frère de leur rembourser ce qu'il leur doit. Un juif arrive et réclame une dette de 300 sous. Éverard lui dit qu'il n'a aucun droit au ciel ou sur terre, mais ne voulant pas le juger avant sa mort, il le paie malgré tout. Après une longue discussion, il meurt. |
|
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0