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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Péché | Sin | Sünde | Pecado | Peccato
3occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0152
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0152 | TE015082 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : I | Un ange et un ermite voyagent ensemble. Le premier jour, l’ange jette un homme à la mer. Il justifie son acte auprès de l’ermite effrayé en lui disant qu’il lui a montré un des jugements de Dieu. Puis, l’ange et l’ermite sont accueillis par un autre ermite. Au moment du départ, le lendemain matin, l’ange lui vole une coupe d’argent dans laquelle l’ermite les avait fait boire et la cache sous son vêtement. Le troisième jour, ils sont hébergés par un mauvais chevalier, voleur. L’ange, le lendemain matin, lui offre la coupe d’argent volée la veille. Le quatrième jour, ils logent de nouveau chez un bon chevalier qui leur prête son fils pour leur indiquer le chemin mais l’ange étrangle l’enfant et le jette mort dans une fosse. Á la vue de cet événement, l’ermite veut fuir mais l’ange le rattrape et le conduit chez un prudhomme qui les reçoit fort bien. Le lendemain matin, l’ange pousse son jeune écuyer hors d’un pont et le noie. L’ange explique alors à l’ermite pourquoi il a agi ainsi : le premier ermite a été jeté et noyé en mer afin d’aller au paradis; s’il était resté en vie, il serait retourné dans le monde et aurait été damné. La coupe d’argent du second a été volée, car il passait trop de temps à s’en soucier et en oublier Dieu. Quant au vilain chevalier, l’ange lui a donné la coupe afin de lui payer un loyer car il les avait hébergés. Si l’ange a tué le jeune fils, c'est pour que son père, qui ne pouvait avoir d’enfant et avait pris pour habitude de donner tout ce qu’il possédait à l’Église, soit de nouveau généreux envers les autres et ne consacre pas tout à son enfant, qui, plus tard, serait lui aussi devenu avare. Enfin, le jeune écuyer a connu la mort afin d’être sauvé d’un péché qu’il allait bientôt commettre : il avait pour désir de tuer son maître. Á ces mots, l’ange disparaît et l’ermite retourne à son ermitage, louant Dieu. |
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TC0152 | TE015102 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : VIII | Un riche homme a trois enfants, tous mariés, sauf le plus jeune. Il tombe malade et, croyant mourir, les convoque. Il demande à chacun ce qu’ils vont faire pour lui à sa mort. Le premier lui promet de construire une chapelle où l’on chantera chaque jour une messe pour le défunt père; le second, lui promet de fonder deux chapelles dans lesquelles l’on chantera tous les jours des messes pour l’âme du défunt et au milieu desquelles se trouvera une maison pour les pauvres qui prieront pour lui. Le troisième fils dit alors à son père qu’il pourra faire autant que ses deux frères. Le père, étonné, lui demande comment cela est possible, lui qui n’est ni marié ni riche. Le fils lui répond qu’il fera autant car ses deux frères ne tiendront pas leur promesse et ne feront rien de ce qu’ils ont dit : s’ils possèdent du blé, du vin, des fruits ou autre nourriture, ils préfèrent les laisser pourrir plutôt que de les donner à leurs voisins ou aux pauvres pour l’amour de Dieu. Pour ce troisième enfant, il est possible de garder des choses par raison, mais c'est commettre le péché d’avarice que de garder des choses pour les laisser pourrir au lieu de les donner à ceux qui en ont besoin. |
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TC0152 | TE015103 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : IX | Un saint ermite vit dans la plus grande abstinence. Le diable lui apparaît et lui dit qu’il ne le laissera pas en paix s’il ne commet pas l’un de ces trois péchés mortels à savoir : fornication, homicide ou ivresse. L’ermite lui répond qu’il préfère s’enivrer croyant que ce péché lui ferait moins de mal. Á côté de son ermitage, se trouve un meunier qu’il apprécie et qui est son compère. Le meunier invite l’ermite à dîner. L’ermite pense alors être quitte envers le diable en acceptant cette invitation et se rend chez le meunier et sa femme. Ils mangent et boivent tant, que très vite, l’ermite, le meunier et sa femme sont tous ivres. L’ermite, tout chancelant, veut retourner en son ermitage et le meunier demande à sa femme de le raccompagner. Sur le chemin, elle se couche par terre et s’endort. L’ermite, qui est ivre, en profite pour la posséder. Le meunier qui le voit de son moulin, prend une cognée et part à l’encontre du l’ermite pour le tuer. L’ermite ôte la cognée des mains du meunier et le tue. Moralité : par ivresse, l’ermite commet les trois péchés. |
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