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8occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0161
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0161 | TE017751 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXXI, 28 | COMMENT FUJIWARA NO NOBUNORI EST MORT DANS LA PROVINCE D'ETCHÛ.– Fujiwara no Nobunori part rejoindre son père, gouverneur de la province d’Etchû, et tombe gravement malade pendant le voyage. Constatant que son fils ne guérit pas, et malgré son chagrin, le gouverneur prépare Nobunori au passage dans le monde ultérieur. Un moine s’installe à son chevet pour l’exhorter aux prières et lui décrit les peines de l’enfer, et l’existence intermédiaire, où l’on se retrouve seul dans une vaste plaine sans oiseaux ni bêtes à poils. Nobunori demande si on y entend des chants pour être consolé. Puis, mourant, il fait comprendre gestuellement à son père qu’il désire écrire. On lui donne un pinceau et un papier sur lequel il écrit trois strophes de poésie. Il meurt avant d’avoir terminé le dernier mot, que son père achève. Il avait péché car il n’avait pas pensé en mourant aux Trois Joyaux du Bouddhisme [Bouddha, sa Loi, et sa Communauté]. |
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TC0161 | TE017750 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXXI, 27 | COMMENT DEUX FRÈRES ONT PLANTÉ DE L'HERBE D'OUBLI ET DE L'ASTER.– Deux frères se lamentent de la mort de leur père et restent inconsolables. L’aîné plante l’herbe d’oubli près du tertre où est inhumé son père et n’accompagne plus son frère pour se recueillir. Le frère cadet, lui, ne veut rien oublier de ses regrets et de son chagrin et plante de l’aster, l’herbe qu’on regarde pour ne point oublier ses sentiments. Après quelques années, alors qu’il se trouve devant le tertre, une voix s’élève et lui dit être le démon qui protège les os de son père. Le démon explique que son frère aîné a planté l’herbe de l’oubli pour ne plus être affligé par ses regrets, et qu’il est attendri par l’ardeur de ce frère cadet à éprouver de tendres regrets pour son père. Le démon promet au frère cadet de l’avertir dans ses rêves de ce qui surviendra de bien ou de mal dans la journée. Alors ceux qui sont joyeux doivent planter de l’aster et ceux qui sont tristes, de l’herbe d’oubli. | |
TC0161 | TE017736 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXV, 12 | COMMENT YORIYOSHI, FILS DE MINAMOTO NO YORINOBU ASON, A TUÉ D'UN COUP DE FLÈCHE UN VOLEUR DE CHEVAUX.– Dans l’est du pays, un homme, ne pouvant refuser, offre un cheval au guerrier Yorinobu, ancien gouverneur de Kawashi. En chemin, un voleur suit le cortège en secret, mais ne parvient pas à déjouer la vigilance de l’escorte pour s’emparer du cheval. Les guerriers installent le cheval dans les écuries de Yorinobu. Yoriyoshi, le fils de Yorinobu va voir son père pour lui demander de lui donner ce cheval. Mais son père, avant même que son fils commence à parler, lui dit que le lendemain, quand il fera jour, il pourra voir le cheval, et le prendre s’il lui plaît. Yoriyoshi monte la garde auprès de son père durant la nuit. Mais Yorinobu est réveillé par quelqu’un qui crie qu’on a enlevé le cheval. Sans rien dire à son fils, il part dans la nuit à la poursuite du voleur. Mais Yoriyoshi a entendu aussi ces cris et il part à son tour à sa poursuite. Son père pense que son fils va venir, et le fils pense que son père est déjà parti. Le voleur, se croyant en sûreté, ralentit son allure. Alors Yorinobu, sans même savoir s’il est là, parle à son fils et lui demande de tirer une flèche. Il entend avant la fin de ses paroles de bruit de l’arc et celui des étriers vidés par le voleur. Il dit à son fils de rattraper et de ramener le cheval. Yorinobu et son fils retournent se coucher sans dire un mot sur leur aventure. Le lendemain, Yorinobu, fait sortir le cheval sans un mot à son fils pour avoir si bien agi pendant la nuit, et pose sur lui une belle selle avant que Yoriyoshi reçoive l’animal. |
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TC0161 | TE017719 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XV, 39 | COMMENT LA NONNE, MÈRE DU CONTRÔLEUR MONACAL GENSHIN, S'EN VA RENAÎTRE DANS LA CONTRÉE BIENHEUREUSE.– Le contrôleur monacal Genshin reçoit des offrandes après avoir enseigné à l’impératrice de Sanjô les Huit Leçons sur le Lotus de la Loi. Il envoie ces offrandes à sa mère qui lui répond qu’elle ne l’a pas élevé pour qu’il soit brillant et célèbre, mais pour qu’il devienne un saint ermite avant sa mort et la secourt durant sa vie pour son existence ultérieure. Genshin répond qu’il n’a pas l’intention de devenir célèbre et commence une vie de réclusion dans la montagne. Il écrit à sa mère, entrée elle-même en religion, qu’il ne sortira de sa réclusion qu’à sa demande. Après neuf ans passés dans la montagne, il éprouve brusquement la nostalgie de sa mère et décide, malgré la promesse faite à sa mère, de partir à sa rencontre. En chemin Genshin rencontre un homme portant une lettre qui lui est adressée par sa mère. Celle-ci lui demande de venir rapidement la voir, car elle sent sa fin toute proche. Genshin arrive auprès de sa mère mourante, très étonnée de le voir venir si vite. Elle lui dit que c’est grâce à l’engagement profond et touchant qui les lie que cette rencontre a pu avoir lieu. Après avoir récité le nembutsu (répétition de l’hommage au Bouddha), elle meurt et s’en va renaître dans la Contrée Bienheureuse. |
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TC0161 | TE017731 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXII, 01 | COMMENT TAISHOKKAN REÇOIT LE PREMIER LE NOM DE FUJIWARA.– Iruka, fils du ministre âgé Soga no Emishi, joue au lancer de la balle au pied avec le prince Tenchi. Taishokkan, futur haut dignitaire de la Cour, se joint à eux. Quand le prince frappe la balle, son soulier quitte son pied et saute en l’air. Iruka, par moquerie, envoie d’un coup de pied ce soulier au dehors. Taishokkan rechausse le prince qui, très reconnaissant, pense que Taishokkan ressent une inclinaison pour lui. Ce sentiment réciproque rapproche les deux hommes. Par la suite, le prince annonce à Taishokkan qu’il a l’ intention de tuer Iruka qui est trop orgueilleux et récuse les ordres du souverain. Lors d’une assemblée officielle, Iruka décapite Taishokkan avec son épée. La tête de ce dernier bondit jusqu’à la loge impériale, et demande pourquoi il est tué, alors qu’ il n’a pas commis d’offense. La tête retombe sous les yeux effrayés de l’empereur-femme. Les suivants d’Iruka vont informer son père Soga no Emishi, qui, affligé, met le feu à sa maison et meurt brûlé avec les trésors d’Etat transmis depuis l’Auguste Epoque des dieux. Puis le prince devient empereur, nommant Taishokkan Grand Ministre de l’intérieur du palais, lui confie le gouvernement du pays et lui donne une de ses épouses déjà enceinte. Cette épouse accouche d’un enfant, puis d’un deuxième qui deviendront tous deux de hauts dignitaires. Le ministre Taishokkan tombe malade et meurt. L’empereur se déplace exceptionnellement pour lui faire cortège à la montagne des funérailles et publie un décret conférant au ministre le nom posthume de Taishokkan. (Son nom personnel étant Kamatari). |
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TC0161 | TE017703 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : IX, 02 | COMMENT MÔSÔ, DE CHINE, FILIAL ENVERS SA VIEILLE MÈRE, OBTIENT EN HIVER DES POUSSES DE BAMBOUS.– Môsô nourrit sa vieille mère qui ne mange que des pousses de bambou. Mais pendant un hiver très rude, il n’en trouve plus et se lamente, craignant que sa mère ne meure. Trois pousses de bambou surgissent alors du sol. Môsô pense que le Ciel a récompensé sa sollicitude filiale. |
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TC0161 | TE017701 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : VII, 10 | COMMENT DES PIGEONS DU MONASTÈRE DU MUR DE ROC DE HEISHU, EN CHINE, RENAISSENT HOMMES POUR AVOIR ENTENDU LE SÛTRA DE SAPIENCE DE DIAMANT..– Un vieux moine très pieux récite assidûment des sûtras dans son monastère qu’entendent deux pigeonneaux logés dans le toit, et qu’il nourrit. Leurs ailes n’étant pas formées quand ils essaient de s’envoler, ils tombent et meurent. Le moine, très attristé, les enterre. Plus tard il voit dans un rêve deux enfants qui disent avoir été ces oiseaux et précisent le lieu où ils doivent renaître bientôt. Plusieurs mois après, il rencontre ces garçons et très attendri, raconte leur histoire à leur mère et à leurs proches. Le moine s’engage à travailler au salut de ces deux enfants et retourne au monastère. Les animaux recueilleront toujours du bénéfice à entendre la lecture des sûtras. |
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TC0161 | TE017698 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : VI , 05 | COMMENT KUMARAEN A VOLÉ LA STATUE DU BOUDDHA ET L’A TRANSMISE EN CHINE.– Alors que Bouddha est au ciel pour convertir sa mère, un roi, triste de son absence, fait fabriquer par un dieu artisan une statue en bois. Quand Bouddha veut redescendre du ciel par trois escaliers, le Bouddha en bois vient se prosterner devant lui. La statue est alors vénérée par le monde entier. Kumaraen, un saint homme décide de voler l’icône en bois et de l’apporter en Chine pour convertir le pays. Il voyage jour et nuit, aidé par le Bouddha en bois. L’homme, fatigué, arrête son chemin pour se reposer dans un pays situé entre l’Inde et la Chine. Le roi de ce pays, trouvant ce voyage trop difficile pour ce vieil homme le persuade de s’unir à sa fille dans l’espoir d’une future grossesse. Mais la femme ne tombe enceinte que quand elle ferme la bouche de Kumaraen pendant leur accouplement pour l’empêcher de réciter une stance sur l’impermanence. Kumaraen meurt. Un garçon naît, grandit et pour respecter la volonté de son père, transporte le Bouddha en bois jusqu’en Chine où il est reçu par le roi et vénéré dans tout le pays. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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