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10occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0162
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0162 | TE017782 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 36 | COMMENT, À INAMINO EN LA PROVINCE DE HARIMA, EST TUÉ UN SANGLIER.– Un voyageur s’arrête dans une cabane pour passer la nuit. Il voit arriver un cortège bruyant de moines et, restant caché, il assiste à un enterrement, à quelques mètres de son abri. Après le départ de l’assemblée, effrayé, il voit quelque chose s’agiter au-dessus de la tombe fraîchement creusée. C’est un homme nu, le corps en feu, s’ébattant pour l’éteindre et courant vers la cabane. L’homme, pensant qu’il a affaire à un démon, se précipite et coupe le démon en deux avec son sabre. Puis il s’enfuit, se cache en attendant le lever du jour, et raconte son histoire aux villageois. Ces derniers l’accompagnent sur les lieux de l’enterrement, où ils ne trouvent aucune tombe, ni stûpa, ni aucune trace de feu. Mais là gît un énorme sanglier éventré. Celui-ci s’est montré stupide et a trouvé la mort en voulant jouer ce tour au voyageur. |
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TC0162 | TE017791 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XIV, 41 | COMMENT LE GRAND MAÎTRE KÔBÔ ACCOMPLIT AVEC SUCCÈS LE RITUEL POUR FAIRE TOMBER LA PLUIE.– Pour mettre fin à une période de grande sécheresse, l’Empereur fait venir le Grand Maître Kôbô qui lui conseille un rituel pour faire tomber la pluie, rituel aussitôt célébré. Au septième jour, un serpent, portant sur sa tête un serpent d’or, apparaît en haut de l’autel et plonge dans l’étang. Des moines pensent qu’il s’agit d’un mauvais présage, mais le recteur monacal réplique que c’est certainement le roi dragon Zennyo qui a quitté son étang situé en Inde, et qui est venu annoncer que le rituel est efficace. Soudain des nuages noirs apparaissent et la pluie se met à tomber en abondance dans tout le royaume. | |
TC0162 | TE017784 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XIV, 03 | COMMENT UN MOINE DU TEMPLE DE DÔJÔJI, EN LA PROVINCE DE KI, SAUVE DES SERPENTS EN COPIANT LE SÛTRA DU LOTUS DE LA LOI.– Deux moines partis en pèlerinage s’arrêtent dans la maison d’une veuve qui tombe amoureuse du moine le plus jeune. Elle lui demande de l’épouser, mais il refuse de rompre son vœu. La femme tente de le séduire pendant toute la nuit et le moine lui promet de s’unir à elle dès son retour. Mais, effrayé par cette idée, le moine s’enfuit par un autre chemin. La femme ayant appris la nouvelle se désole et meurt. Un serpent sort de sa chambre et part à la poursuite des deux moines qui se réfugient dans le monastère du Dôjôji. Les moines enferment alors le jeune moine dans leur cloche. Le serpent parvient à entrer et s’enroule autour de la cloche et la frappe pendant des heures. Les moines intrigués voient des larmes de sang sortir des yeux du serpent qui repart à vive allure. La cloche s’embrase et le jeune moine se consume entièrement. Plus tard, le doyen du monastère voit en songe un très grand serpent qui lui dit avoir été le moine enfermé dans la cloche et s’être marié avec la mauvaise femme transformée en serpent venimeux. Ce grand serpent implore le vieux moine de copier le Lotus de la Loi afin de lui enlever toute douleur. Le doyen copie alors le sûtra et le célèbre avec les moines à l’intention des deux serpents .Après cela, le doyen voit en songe un moine et une femme qui lui disent avec un air très joyeux qu’ils sont dépouillés de leur corps de serpent pour renaître au ciel. |
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TC0162 | TE017787 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XVI, 06 | COMMENT, GRÂCE AU SECOURS DE KANNON, UN HOMME DE LA PROVINCE DE MUTSU, QUI PREND DES FAUCONS AU NID, CONSERVE LA VIE.– Une mère faucon construit son nid au sommet d’un arbre accroché à un éperon rocheux, au-dessus de l’océan, pour échapper à un homme qui, chaque année, capture son petit pour le vendre. L’homme finit par trouver le nouveau nid mais constate qu’il est inaccessible. Son voisin propose de l’aider. Ils plantent un gros pieu au sommet du rocher et attachent au bout d’une corde un grand panier dans lequel l’homme prend place. Son voisin ayant saisi la corde le fait descendre jusqu’au nid. Là, l’homme saisit le jeune faucon, le dépose dans le panier pour que son voisin le remonte et attend le retour de la nacelle pour remonter à son tour. Mais le voisin s’empare du jeune faucon et s’en retourne chez lui, abandonnant notre homme à son sort. Il raconte à la femme de l’homme que la corde a cassé et qu’il est mort, suite à une chute vertigineuse. L’homme, resté au bord du nid, passe des jours à se lamenter, et malgré sa piété (chaque dix-huitième jour de chaque mois, après s’être purifié, il lit le livre de Kannon) il pense que sa mort est un châtiment mérité, car il a péché toutes ces années en capturant ces oiseaux. Il implore Kannon pour ne pas tomber pendant sa vie ultérieure dans les trois voies (de l’enfer, des démons et des bêtes) et être accueilli en Terre Pure. Un énorme serpent venimeux surgit des flots, gravit le flanc de la roche et s’apprête à avaler l’homme qui lui plante sa dague dans la tête. Le serpent surpris continue de monter. Alors l’homme s’accroche à son dos et parvient à escalader la falaise. Il comprend que c’est Kannon, transformé en serpent qui l’a sauvé. Il retrouve sa famille et le dix-huitième jour du mois, quand il ouvre la boîte aux sûtras pour y prendre le livre de Kannon, il reconnaît sa dague fichée dans un rouleau. A l’instant il conçoit l’esprit de la Voie et se fait moine. |
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TC0162 | TE017775 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XX, 06 | COMMENT UNE FEMME POSSÉDÉE PAR UN TENGU SE REND À LA CELLULE DU SAINT NINSHÔ AU TEMPLE DU BUTSUGENJI.– Une nuit, le moine et saint homme Ninshô reçoit la visite d’une femme qui se propose de le servir. Elle revient ainsi plusieurs fois avec des offrandes. Le saint est ému par tant de vénération à son égard. Un jour, elle vient, alors que le moine se trouve seul dans le monastère. La femme lui dit qu’elle peut enfin lui parler et l’attirant à l’écart, elle prend sa main, s’agrippe à lui, l’embrasse de tout son corps en le suppliant de la secourir. Le moine, très embarrassé, lui suggère d’en parler d’abord au Bouddha. La femme s’accroche à sa manche et le suit jusqu’au temple. Là, le moine prie avec la plus grande ferveur saint Fudô de le délivrer de l’esprit maléfique dont il est la proie. La femme s’abat aux pieds du moine après un brusque vol plané. Elle se met à tourner comme une toupie en hurlant. Le moine, prosterné sur le sol devant le Bouddha, frotte frénétiquement les perles de son chapelet. La femme tape sa tête contre un pilier des dizaines de fois en le suppliant à nouveau de l’aider. Elle révèle alors au moine qu’elle est en réalité un tengu qui a volé plusieurs fois au-dessus de sa cellule. Voyant ce moine totalement absorbé par ses exercices, et attiré par le son des clochettes, le tengu a décidé de le faire déchoir en prenant possession d’une femme. Mais la foi de ce moine est si miraculeuse que le tengu se retrouve ligoté, les ailes brisées. Le Le moine, éploré, implore bouddha et délie la femme qui redevient elle-même. |
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TC0162 | TE017774 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XX, 02 | LE VOYAGE DU TENGU CHINOIS CHIRAYÔJÛ AU ROYAUME DU JAPON.– Un puissant tengu de Chine rend visite à un tengu du Japon. Tous deux prétendent dominer, après les avoir châtiés, tous les moines qui se livrent à de mauvaises actions. Le tengu japonais propose au tengu chinois de châtier des moines qui le méritent. Ils s’envolent jusqu’à un stûpa au sommet du mont Hiei, où le tengu japonais, demande à l’autre tengu de prendre la forme d’un vieux maître de la loi et de donner une bonne correction au premier qui passera. Le tengu japonais se cache, de peur d’être reconnu. Un vicaire, sur un palanquin à dos, arrive, mais rien ne se passe. Questionné par le tengu japonais, le tengu de Chine, tapis dans la vallée, dit que le moine a disparu, et qu’il a vu de grandes flammes s’élever au-dessus du palanquin à dos. Le tengu japonais se moque de lui, et lui demande de ne pas rater le prochain qui se présentera. Un abbé se présente avec sa suite sur le chemin, précédé par un garçon appuyé sur une canne. Le tengu japonais tapi dans les buissons, voit le garçon courir et pousser avec sa canne le vieux maître de la loi qui s’enfuit pour aller se cacher. Quand il le retrouve, le tengu japonais dit à l’autre tengu que sa conduite est vraiment honteuse. Celui-ci se défend en rétorquant qu’il a préféré se sauver devant la vélocité de ce garçon. Le tengu japonais réplique qu’avant de retourner en Chine, pour ne pas se couvrir de honte, il doit accomplir sa tâche. Le tengu japonais retourne se cacher, et laisse le tengu chinois en attente devant le stûpa. Le cortège du grand maitre de la montagne s’avance sur le chemin. Comme les fois précédentes, le tengu chinois est allé se cacher. Un garçon demande aux serviteurs redoutables qui l’accompagnent de trouver et d’attraper un individu nuisible qui se cache en cet endroit. Ils saisissent le vieux maître de la loi, le piétinent et le battent. Questionné, le tengu dit aux jeunes servants qu’il est venu de Chine pour regarder passer les gens. Il raconte ses trois rencontres et ses raisons d’être épouvanté : Les flammes au-dessus du palanquin du vicaire récitant inlassablement la Formule du Monde du Feu; la barre de fer d’un gardien de Fudô (divinité protectrice de Bouddha) dont l’abbé invoquait les parles véritables ; la concentration du grand maître selon les préceptes du Shikan (Texte du Tendai). Il ajoute qu’il a été capturé car saisi d’épouvante, il n’a pu assez bien se cacher Le garçon, ne jugeant pas son crime bien grave, demande alors de le relâcher. Le tengu japonais le rejoint, et se moque à nouveau de lui. Mais le tengu chinois, les reins brisés, éploré, se plaint d’avoir eu affaire à des gens pareils à des Bouddhas vivants. Le tengu japonais admet qu’il a voulu montrer ces gens du petit pays au tengu du grand pays, pensant qu’il leur donnerait une sévère leçon. Le tengu japonais emmène le tengu chinois et lui donne des bains chauds pour soigner ses reins avant son retour en Chine. |
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TC0162 | TE017762 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXXI, 14 | COMMENT LES MOINES EN PÈLERINAGE DANS L’ÎLE DE SHIKOKU PERDENT LEUR CHEMIN ET DANS UN ENDROIT INCONNU SONT TRANSFORMÉS EN CHEVAL À COUPS DE FOUET.– Trois moines pèlerins, faisant le tour de lointaines provinces de Shikoku, se perdent dans la montagne. Abattus et désolés, ils trouvent une demeure et entrent, invités par un moine à l’allure barbare. Après leur avoir servi un très bon repas, l’hôte, prenant un air des plus terribles, appelle ses gens et leur demande d’apporter les objets habituels. Les pèlerins, épouvantés, voient arriver des drôles de moines avec un licol et des fouets à chevaux. Ces disciples, à qui le maître moine ordonne de faire comme d’habitude, tirent un moine pèlerin dans le jardin, le fouettent, le dénudent, et le fouettent encore. Le moine s’effondre, et les disciples, sur l’ordre de leur maître, le secouent : il se relève en se transformant en cheval. Un deuxième moine subit le même sort. Le dernier pèlerin prie de toute sa force. Le maître moine décide de le faire attendre et pendant la nuit, il demande au pèlerin d’aller voir s’il y a de l’eau dans le champ derrière la maison. Le pèlerin obéit et se demande quel va être son sort. Terrifié, il décide de s’enfuir. Il parcourt cinq ou six cents pas, et aperçoit une femme devant une habitation. Méfiant et tremblant, il lui raconte tout. La femme répond qu’elle est l’épouse principale du moine et sait qu’il se passe des choses affreuses dans sa demeure. Elle lui dit que le maître moine l’a envoyé regarder s’il y avait de l’eau pour qu’il creuse sa tombe et soit enterré vivant. Elle envoie le pèlerin, avec un billet écrit de sa main, chez sa jeune sœur. Très reconnaissant, il se prosterne devant la femme et part. Arrivé dans la maison de la sœur, il lui remet la lettre. Celle-ci déplore aussi cette affreuse affaire, accepte d’aider le moine, mais lui dit que dans sa maison il se passe des choses terribles et lui demande de rester caché. Il entend arriver un être à l’air redoutable et à l’odeur épouvantable. Puis il l’entend faire l’amour avec la femme, puis quitter la chambre. Il comprend que c’est un démon qui rend visite à sa femme. Après cela, la femme lui indique le chemin à prendre et lui confie qu’il a beaucoup de chance d’être épargné. Le pèlerin, tombe à genoux, pleure et part. Sauvé, il arrive dans un village et raconte son histoire, ne respectant pas l’interdiction des deux femmes de parler de cet endroit. Depuis, le moine pèlerin continue son voyage jusqu’à la capitale où, pour ses deux compagnons devenus chevaux, il se consacre à cultiver les racines du bien. Même si on renonce au monde et que l’on marche dans la Voie de Bouddha, il ne faut pas pénétrer sans réfléchir dans des lieux inconnus ! |
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TC0162 | TE017776 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XX, 12 | COMMENT LE RÉVĒREND MOINE SANSHU DU MONT IBUKI EST ACCUEILLI PAR UN TENGU.– Le Maître d’Extase Sanshu ne fait que psalmodier le nembutsu ( invocation au Bouddha) et n’étudie pas les textes de la Loi. Une nuit, récitant devant l’autel et la statue du Bouddha, une voix lui dit de continuer à psalmodier ses prières et qu’il sera accueilli le lendemain. Le saint homme, le lendemain, s’installe, tourné vers l’ouest, avec ses disciples avec qui il récite le nembutsu. Il voit à la cime de la montagne un Bouddha apparaître dans une lumière d’or. Des Bodhisattvas jouent une musique merveilleuse et des fleurs tombent du ciel. Sanshu, entré en adoration, rampe, monte sur un socle de lotus d’or violacé tenu par le Bodhisattva Kannon et, accueilli par le Bouddha, s’en va. Les disciples commencent une prière ininterrompue pour la destinée du saint homme. Après plusieurs jours, des moines trouvent dans la montagne le Maître de la Loi Sanshu attaché, nu, aux branches d’un cryptomère. Croyant le Maître au paradis, ils se désolent et le délient, malgré les protestations de Sanshu qui dit que Bouddha viendra l’accueillir et lui a ordonné de rester ainsi. Les disciples comprennent que le saint homme, n’étant pas doué de sage réflexion, s’est laissé prendre à la machination d’un tengu (démon). Le Maître d’Extase Sanshu, atteint de folie, meurt après quelques jours. |
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TC0162 | TE017777 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XX, 11 | COMMENT LE ROI-DRAGON EST CAPTURÉ PAR UN TENGU.– Un dragon, vivant dans un étang, sort de l’eau et prend la forme d’un petit serpent. Un tengu, ayant l’apparence d’un milan, l’aperçoit, l’attrape entre ses serres, et s’envole. Le dragon, surpris, ne peut résister, mais sa toute- puissante énergie lui évite d’être broyé par le tengu. Ce dernier emmène le dragon dans son repaire du mont Hira, et il le jette dans une cavité où il reste coincé sans pouvoir faire un seul mouvement. Il pense mourir là, car sans eau, il ne peut s’envoler au ciel. Pendant ce temps, le tengu, espérant attraper un moine, se poste sur le mont Hiei, en face du logement des moines. Il finit par fondre sur un moine qui est sorti, et se lave les mains avec de l’eau d’une jarre, après avoir uriné. Le tengu jette le moine au même endroit que le dragon. Tous deux se racontent leurs mésaventures. Après le récit du dragon, le moine verse alors la dernière goutte d’eau de sa jarre sur le dragon, qui est tout heureux et promet au moine de le ramener dans sa demeure. Le dragon se transforme en jeune garçon, prend le moine sur son dos, fracasse les parois de la grotte, et s’élance au milieu d’un puissant orage et d’une pluie torrentielle. Le moine, malgré sa frayeur, est confiant dans la parole du dragon qui le dépose au logement des moines. Les moines stupéfaits, voient l’orage et l’obscurité disparaître et retrouve le moine disparu. Plus tard, pour se venger, le dragon bat à mort le tengu transformé en moine errant. Puis redevenu en un instant un milan aux ailes cassées, le tengu est écrasé par les passants. |
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TC0162 | TE017766 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XVII, 42 | COMMENT BISHAMONTEN VAINC UN DÉMON À TÊTE DE VACHE POUR SAUVER UN MOINE QUI S’ARRÊTE DANS UN VIEUX TEMPLE DE LA PROVINCE DE TAJIMA.– Deux moines entrent dans un temple, ignorant qu’il est occupé par un démon depuis plus d’un siècle. L’un est jeune et croit fermement au Sûtra du Lotus, et l’autre est un vieil ascète. Pendant la nuit, une chose accompagnée d’une odeur pestilentielle, pareille au souffle de naseaux d’une vache, entre en perçant un trou dans le mur. Cette chose se jette sur le jeune moine qui récite avec ferveur le Sûtra du Lotus, puis le lâche et soulève avec ses griffes le vieil ascète et le dévore. Le jeune moine, épouvanté, se réfugie sur l’autel et embrasse le tronc d’un Bouddha, tout en implorant et récitant en son cœur le sûtra. Le démon s’approche de lui et s’effondre au pied de l’autel. Le moine, apeuré, pense que le démon l’épie dans le silence. Lorsque le jour se lève enfin, il s’aperçoit qu’il serre avec adoration le Bouddha Bishamonten. Au pied de l’autel gît un démon à tête de vache coupé en trois morceaux. Voyant sa pointe de lance couverte de sang, le moine comprend qu’il a été sauvé par Bishamonten. Ainsi le Sûtra du Lotus protège les fidèles de toute maladie ou de tout malheur. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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