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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001390 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 38 | A Rome, une jeune fille nommée Jacqueline s’enfuit, travestie en homme pour éviter un mariage arrangé. Elle se jette dans la mer pour échapper à ses poursuivants; par miracle, elle marche sur l’eau. Elle rejoint un ermite, puis reste seule dans un arbre pendant neuf ans. Elle revient à Rome mener une vie ascétique. | |
TC0001 | TE001373 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 14 | A Rome un clerc aveugle renonce aux études musicales frivoles; il est guéri en chantant Gaude Maria. | |
TC0001 | TE001332 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 21, 2 | Un homme s’appauvrit à force d’hospitalité. Une voix divine, lui demande d’échanger sa vigne avec son voisin, pour y trouver un trésor : pierres précieuses, beaume thérapeutique, eau miraculeuse... |
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TC0001 | TE001311 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 10, 25 | A Saint-Pierre de Rome, un prévôt à la vision d’une invasion de serpents qu’Albert le Grand arrête. Sa soeur, recluse, lui donne l’explication de sa vision : il peut ainsi reconnaître Albert le Grand lorsqu’il le rencontre. | |
TC0001 | TE001310 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 10, 24 | Albert le Grand enseigne à la curie romaine le Nouveau Testament de façon si admirable que les adversaires des franciscains et des dominicains sont réduits au silence. | |
TC0001 | TE001308 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 10, 21 | Un pape annule un privilège concédé aux franciscains et aux dominicains. Puni par la maladie, il meurt bientôt. Il est donné à saint François et saint Dominique pour être jugé. |
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TC0001 | TE001246 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 43 | A Rome, un convers possédé coupe la gorge à Jourdain de Saxe maître général de l’ordre dominicain, alors qu’il devait prêcher devant le pape Honorius III. Il guérit miraculeusement grâce à l’eau des ablutions contenue dans le calice. |
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TC0001 | TE001211 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 20, 10 | Thomas d’Aquin fuit les honneurs et refuse de quitter l’ordre des frères prêcheurs malgré les agissements de ses propres frères (qui l’emprisonnent même en compagnie d’une femme) à la curie romaine. |
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TC0001 | TE001183 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 9, 5 | Un notaire de la cour de Rome a donné leur nom aux frères prêcheurs. | |
TC0004 | TE002784 | Jordanus de Pisis | Esempi : 150 | Coriolan sauve Rome par amour pour sa mère. Coriolan menace Rome avec ses troupes pour se venger de son exil; sa mère seule réussit à le convaincre de renoncer. | |
TC0007 | TE002616 | anon. | Le Mesnagier de Paris : 16 | A Rome, un jeune enfant, Papire, assiste à une séance du sénat (son père est sénateur). Il doit garder le secret. Sa mère le contraint à dévoiler ce qui s’est dit. Il finit par dire que le sénat a débattu de savoir si le mari devait avoir femmes ou la femme deux maris. Les femmes romaines se révoltent. Les sénateurs ne comprennent pas pourquoi. Papire révèle ce qu’il en est. Il devient sénateur. |
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TC0010 | TE000824 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 12, 3 | Saint Martin n'était pas orgueilleux. En voyage vers Rome, il n'a pas demandé de bête de somme ni d’escorte à cheval, mais il est parti seul sur un âne sans selle, allant jusqu’à Rome en ce modeste équipage. Quel prélat en ferait autant aujourd’hui ? | |
TC0010 | TE000840 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 89, 1 | Grâce à la confession, le grand livre du diable est effacé et il oublie les péchés dont il a connu l’existence. À l’instigation du diable, une dame demeurée veuve à Rome commet l’inceste avec son fils, et elle conçoit un enfant qu’elle tue à la naissance. Le diable, prenant l’apparence d’un maître, parvient à se mettre au service de l’empereur, pour tenter d’obtenir de lui le châtiment de la dame, et ainsi, s’emparer d’elle au plus vite. Il dévoile à l’empereur les fautes de la dame, qui demande un délai pour se défendre. Elle va se confesser au pape, en manifestant sa contrition à chaudes larmes. Le pape lui impose comme pénitence de dire un Pater, et lui conseille de se présenter à nouveau devant l’empereur. Le diable ne peut que reconnaître en elle une sainte femme et disparaît. |
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TC0010 | TE000931 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16482, Sermo D105 | Un Tartare s’enquiert de nombreuses religions, et finalement vient à Rome où il demande le baptême. La méfiance que suscite sa démarche ne le décourage pas. Il parvient à accéder en présence du pape, et lui apprend la raison de sa conversion : il croit que la force supérieure des chrétiens réside dans la charité qui les unit. Le pape alors décide de le baptiser. | |
TC0010 | TE000913 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 194, 1 | Saint Ambroise, accueilli sur la route de Rome par un homme qui n'avait connu que la vie heureuse, ne veut pas demeurer chez lui. L’histoire illustre le caractère nécessaire des tribulations en ce monde. | |
TC0011 | TE003035 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 94a-95a | Le quatrième dimanche du Carême est appelé le dimanche de la rose et le dimanche des pains. Ce jour-là, le pape porte en procession la rose d’or parfumée et la donne au préfet de la ville de Rome. Cette rose est le symbole du Christ. |
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TC0020 | TE003788 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 263 | Une veuve romaine, coupable d’inceste et d’infanticide, est cependant réputée pour sa grande dévotion à la Vierge. Le diable, se faisant passer pour un astrologue, dénonce ses péchés à l’empereur qui convoque la veuve à sa cour pour se justifier. Celle-ci se confesse et prie la Vierge Marie de l’aider. Le jour-dit, le diable-astrologue ne peut supporter la présence de la veuve car il voit la Vierge près d’elle; il hurle et disparaît, laissant derrière lui une puanteur. Dès lors, la veuve consacra le reste de sa vie à Dieu. |
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TC0021 | TE003959 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 33 | Une source d’huile jaillit à Rome à la naissance du Christ. | |
TC0021 | TE003958 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 32 | Le temple de la paix à Rome s’écroula à la naissance de Jésus : il devait durer jusqu’à ce qu’une vierge enfante. | |
TC0021 | TE003962 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 36 | Une procession païenne avec des cierges pour éloigner de Rome la stérilité et la famine est à l’origine de la fête de la purification. |
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TC0021 | TE003960 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 34 | L’empereur Auguste consulte la Sibylle : une vierge dite Ara coeli lui apparaît dans le cercle du soleil. | |
TC0022 | TE004208 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 11 | Il y avait à Rome un évêque qui, par un temps de famine, s’était complètement dépossédé en faveur des pauvres. N?ayant rien de plus à leur donner, il se mit à vendre les calices et les vases de l’église pour avoir de quoi satisfaire à leurs besoins, et attira ainsi sur lui la colère et les reproches de ses ouailles, qui craignaient que les saints ne se vengeassent de ce sacrilège. Il arriva un jour dans le port trois navires chargés d’or, de froment et de fromages. Aussitôt débarqués, les matelots coururent chez l’évêque, et, se jetant à ses pieds, le remercièrent de les avoir sauvés et le prièrent d’accepter leurs marchandises. Comme l’évêque leur demanda de quoi il s’agissait, l’un d’eux raconta qu’ils avaient été surpris par une tempête affreuse et qu’ils allaient abandonner tout espoir lorsqu’un homme leur était apparu et leur avait commandé de se diriger vers Constantinople et de faire offrande de leur cargaison à jean, son serviteur. La mer s’était apaisée alors et ils avaient pu continuer leur voyage. |
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TC0029 | TE005219 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : O. Le dit du riche home qui geta le pain a la teste du povre, p. 120-126 | Préambule (v. 1-12). ~ Un riche bourgeois de Rome se signale par son avarice tous les pauvres qui lui demandent l’aumône sont bruta¬lement chassés (v. 13-43). Un jour, cependant, un pauvre mendiant fait un pari en s’engageant à obtenir un pain; il s’adresse au riche qui, ne trouvant pas de pierres à lui lancer, prend un grand pain dans une corbeille; le pauvre le ramasse et gagne ainsi son pari (v. 44-60). Le riche se repent de l’avoir traité si durement (v. 61-68). Les pauvres font un grand repas et prient Dieu de pardonner les péchés de l’avare (v. 69-96). Le bourgeois meurt la nuit même, et le diable s’apprête à prendre possession de son âme. Mais saint Michel et saint Gabriel l’arrachent de l’enfer à cause de l’aumône qu’il a donnée (v. 97-149). Le mort est ressuscité et mène désormais une vie pieuse en distribuant ses biens aux pauvres. Longtemps après il meurt en odeur de sainteté (v. 150-59). ~ Conclusion (v. 160-64). Prière (v. 165-68). |
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TC0029 | TE005225 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : U. Le dit du buef, p.217-245 | Préambule sur l’importance de la confession (v. 1-40). Un prudhomme meurt en laissant sa femme et un fils qui lui ressemble beaucoup. Bien qu’il grandisse, la mère continue à faire coucher son fils dans son lit et finalement devient enceinte (v. 41-72). Le fils décide de se confesser et de faire pénitence; mais le curé refuse de l’absoudre et le renvoie au pape (v. 73-100). Il part pour Rome où le Saint Père le garde auprès de lui afin qu’il ne soit pas tenté de nouveau par le diable (v. 101-82). La mère accouche d’une fille, qui reçoit au baptême le nom de Philippe, et se confesse au curé qui lui conseille de se rendre à Rome, mais elle s’y refuse (v. 183-274). A l’âge de dix ans, Philippe découvre la vérité sur son origine; la mère et la fille partent pour Rome (v. 275-380). Le pape enjoint à tous les trois comme pénitence de vivre pendant sept ans cousus dans des peaux de boeuf et séparés les uns des autres (v. 381-524). Description de la vie qu’ils mènent (v. 525-44). Au bout de sept ans, ils arrivent tous à une grange où ils meurent en même temps en odeur de sainteté (v. 545-677). Bien des miracles se produisent à cet endroit, et le pape y fait élever une église en leur honneur (v. 678-788). ~ Conclusion (v. 789-93). Prière (v. 794-96). |
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TC0029 | TE005223 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : S. Le dit de Flourence de Romme, p. 150-187 | Préambule (v. 1-8). ~ Flourence, fille de l’empereur de Rome, a fait voeu de chasteté à l’âge de dix ans (v. 13-27). Elle repousse, en conséquence, une demande en mariage d’un roi, qui, à la suite de ce refus, entreprend une guerre contre Rome (v. 28-41). Dans une bataille, l’empereur est gravement blessé; avant de mourir, il persuade Flourence de se fiancer avec Esmeré, fils de roi (v. 42-83). Celui ci part en guerre; le vent fait dériver son navire vers la Grèce, et on reste sans nouvelles de lui (v. 84-100). Le frère d’Esmeré, Miles, prétendant que son frère est mort, tente d’épouser Flourence; il est convaincu de trahison et jeté dans une tour (v. 101-86). A la nouvelle du retour d’Esmeré à Rome, Flourence, ayant fait relâcher Miles, va à sa rencontre. Miles réussit à séparer la jeune fille de sa suite et l’emmène loin de Rome afin d’abuser d’elle. Grâce à sa résistance et à l’intervention de Dieu, sa vertu est sauvegardée. Miles l’attache à un arbre et la maltraite; à l’arrivée d’un chevalier, il s’enfuit (v. 187 410). Séjour chez le châtelain Thierry. Vengeance du sénéchal Maquaire qu’elle a éconduit : il tue la fille de Thierry et met le couteau ensanglanté dans la main de Flourence dormante. Elle est chassée du château (v. 411-528). Épisode du larron qu’elle sauve du gibet et qui la vend à des marchands (v. 529-90). Épisode du marinier Cadot (ou Escot) qui essaie de la violer; naufrage (v. 591¬622). Flourence est sauvée et arrive au couvent de Beau¬Repaire où elle trouve refuge; elle acquiert une grande renommée en guérissant miraculeusement des malades (v. 623-48). Tous les autres personnages du Dit tombent malades et arrivent séparément à Beau Repaire afin d’être guéris. Personne ne la reconnaît (v. 649-730). Flourence les oblige à avouer publiquement leurs méfaits (v. 731-93). Elle se fait connaître; Thierry et Esmeré sont guéris, et les quatre criminels sont brûlés vifs (v. 794-818). ~ Conclusion (v. 819-3l) Prière (v. 832) |
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TC0029 | TE005208 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : D. Le dit de la bourjosse de Romme, p. 39-46 | Préambule (v. 1-8). ~ Un bourgeois romain meurt après avoir recommandé à sa femme de bien élever leur fils unique et de faire généreu¬sement des aumônes (v. 9-32). La mère continue à faire dormir le fils dans son lit malgré les scrupules de celui ci (v. 33-61). Le diable est à l’affût et profite de la situation : la mère devient enceinte (v. 62- 68). Elle n'ose se confesser, mais distribue encore plus d’aumônes. Personne ne découvre son état (v. 69-84). Sur le point d’accoucher, elle se rend dans un verger où elle tue l’enfant nouveau né. Elle ne se confesse toujours pas (v. 85-109). Afin que la bourgeoise se perde définitivement, le diable trouve un stratagème : il se rend, déguisé comme "physicien", à la cour de l’empereur où il acquiert une grande influence (v. 110-31). Il dénonce la bourgeoise à l’empereur, qui la fait venir (v. 132-72). La Vierge apparaît alors au pape et lui donne l’ordre de se rendre à la cour, où il ne sera visible que pour la pécheresse, afin de recevoir sa confession (v. 173-92). Quand elle s’est confessée, le diable ne la reconnaît plus et disparaît avant d’être jeté sur le bûcher préparé pour celle qu’il avait dénoncée (v. 193 204). La bourgeoise se fait religieuse (v. 205-08). ~ Conclusion (v. 209 12). Prière (v. 213 16). |
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TC0031 | TE005481 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre I, chapitre 27, col. 538 A - 538 C | Un homme impie nommé Dominique débauche une religieuse et lui installe une cabane dans le monastère de Grégoire le Grand à Rome [Saint-Grégoire sur le mont Celio]. Une nuit, il est saisi par deux hommes qui agissent sur l’ordre de Grégoire, mort depuis plus de trois siècles, mais qui continue à parcourir Rome et à se rendre à son monastère. L’homme impie meurt des fièvres 12 jours après. |
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TC0031 | TE005507 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre III, chapitre 47, col. 631 B - C | Scipion l’Africain ne voulait pas que Carthage soit détruite ni qu’un théâtre soit installé à Rome, car il savait que la prospérité était dangereuse pour les Romains et que la cité corrompt les esprits. |
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TC0031 | TE005513 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 29, col. 574 C - D | Dans une église de Saint-Pierre à Rome, une messe, célébrée pour un voleur, est interrompue par un grand bruit et l’autel est fendu en deux. Le prêtre, apeuré, cesse alors la célébration. | |
TC0031 | TE005511 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 26, col. 570 D - 571 A | Un prêtre luxurieux du pays des Avranches va neuf fois à Rome en pèlerinage pour effacer son vice, mais meurt à son retour dans les bras d’une femme. | |
TC0032 | TE005673 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 03 | En voyage vers Rome, saint Martin ne demande pas de bête de somme ni d’escorte à cheval, mais il part seul sur un âne sans selle et il va jusqu’à Rome en ce modeste équipage. | |
TC0033 | TE006065 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 211 | RESURRECTION DE MATERNE. Saint Pierre avait envoyé ses trois disciples Eucher, Valère et Materne convertir les Allemands. Materne mourut en franchissant les Alpes. Les deux s’en revinrent à Rome et reçurent de Pierre son bâton. Ils déterrèrent le corps du défunt; ils posèrent sur lui le bâton; ils le ressuscitèrent, l’emmenèrent à Trêves et convertirent une grande partie de l’Allemagne. |
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TC0033 | TE006064 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 210 | RESURRECTION D’UN PRETRE. Saint Pierre envoya saint Martial dans le pays de Limoges avec deux prêtres. L’un mourut. Martial et l’autre prêtre s’en retournèrent à Rome. Ils reçurent de Pierre son bâton. Martial en toucha le prêtre qui ressuscita. | |
TC0033 | TE005963 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 111 | GREGOIRE LE GRAND ET TRAJAN. Saint Grégoire passa devant le palais de Trajan. Se souvenant de la clémence de cet empereur, il se mit en prière devant l’autel de saint Pierre, jusqu’au moment où une voix lui dit, alors qu’il s’était endormi, que Trajan était libéré, mais qu’à l’avenir il ne devrait plus prier pour un infidèle défunt. |
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TC0033 | TE006012 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 158 | LES DEMONS APPARAISSENT A SAINT MARTIAL; CELUI-CI RESSUSCITE LE FILS DU COMTE DE POITIERS. Saint Martial avait converti les Limousins ainsi que leur chef et quinze de ses chevaliers, qu’il avait baptisés. Il s’en revenait de Rome, où il avait vu saint Pierre, et logeait près d’un fleuve. Le fils du comte de Poitiers s’y baignait et fut étouffé par le diable. On ne pouvait le trouver. Saint Martial fit sortir du fleuve trois démons à l’aspect d’Ethiopiens, plus noirs que de la suie, pourvus de grands pieds, aux yeux terribles injectés de sang, dont les cheveux couvraient tout le corps, crachant du feu par la bouche et les narines, parlant d’une voix croassante. Ils dirent leur nom et avouèrent quelles étaient leurs fonctions. Le saint leur demanda de ne plus nuire à quiconque et de gagner les contrées désertes. Il ressuscita le jeune homme qui raconta comment l’ange du Seigneur l’avait sauvé, lui avait montré le feu du purgatoire, ses peines multiples, l’avait conduit à la porte du paradis. Les démons se battaient à son sujet quand une voix venue du ciel lui avait enjoint de réintégrer son corps. Il vivrait durant vingt-six ans. Il se tondit, vécut dans la plus grande abstinence, comme les anges le lui avaient enseigné, et se consacra à saint Martial. |
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TC0033 | TE006204 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 343 | L’ETOUPE PONTIFICALE. Quand le pape est consacré et élevé au suprême honneur, on enflamme de l’étoupe devant lui et on s’adresse à lui en ces termes: "Comme passe la gloire du monde, ainsi souviens-toi que tu es cendre et mortel." |
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TC0033 | TE006030 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 176 | QUELQU?UN FAIT PENITENCE POUR UN AUTRE. Un homme coupable d’un énorme péché se vit imposer à Rome, où il s’était rendu, la pénitence de marcher durant trois ans, le bâton à la main, à travers trois royaumes sans s’arrêter plus d’une demi-journée dans chaque ville. Il mourut avant d’avoir pu accomplir sa pénitence. L’ami qui l’accompagnait prit à son compte l’accomplissement de sa pénitence. Il le vit, à la fin de la première année, plus blanc que neige sur le tiers du corps, plus noir que de la suie sur les deux autres tiers; la fin de la deuxième année, blanc aux deux tiers; totalement blanc et délivré à la fin de la troisième année. | |
TC0033 | TE005869 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 18 | MORT DU PAPE ARIEN LEON. Le pape arien Léon, à Rome, menaça saint Hilaire de Poitiers qui défendait la foi en lui disant: Quand je viendrai, je réduirai ta superbe. Hilaire répondit: Et si tu ne viens pas? Léon se retira dans ses latrines où il mourut. | |
TC0033 | TE006269 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 406 | SAUVETAGE EN MER. L’évêque Maximien allant de Constantinople à Rome fut pris dans une tempête en mer Adriatique. Lui-même et ses compagnons se confessèrent et communièrent. Le navire ne coula qu’au bout de neuf jours, une fois tous les passagers évacués. | |
TC0033 | TE005969 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 117 | LE CADAVRE D’UN USURIER BRULE. La femme d’un teinturier inhumé dans l’église de saint Janvier de Rome, fit ouvrir le tombeau de son mari qu’on entendait crier: "Je brûle, je brûle!". On n’y trouva que les vêtements intacts de son mari, le corps ayant disparu. | |
TC0033 | TE006133 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 272 | MORT DE LEON, PAPE ARIEN. Lors du concile de Rome le pape arien Léon proféra des menaces contre saint Hilaire (de Poitiers) en disant: "Quand je viendrai, je te ferai telle chose et telle chose." Hilaire répondit: "Et si tu ne viens pas?" Et Léon mourut subitement dans ses latrines. | |
TC0034 | TE006436 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 207 | Jusqu’à cent cinquante ans après la fondation de Rome, aucun homme n'a répudié sa femme. Spurius Carvilius est le premier à le faire pour cause de stérilité. Il est vivement critiqué. | |
TC0036 | TE006664 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 25 | Pierre le Vénérable, raconte le songe qu’il a fait lors de son voyage à Rome : il a vu Guillaume, moine défunt. Il rappelle qu’il lui a confié les priorats d’Ambierle, de Charlieu, de Sauxillanges, de Sauvigny et finalement de Cluny. Il fut finalement choisi comme abbé de Moissac avant de revenir un temps à Cluny et de reprendre sa charge de prieur de Charlieu. Guillaume était renommé pour son zèle religieux, sa dévotion, sa miséricorde pour les pauvres, sa justice et sa rigueur envers les pécheurs. Mais Guillaume avait été assassiné peu de temps auparavant, empoisonné par un homme perfide. L’enquête, lancée aussitôt, n’avait pas encore abouti quand Pierre entama son voyage pour Rome. C’est en ce lieu qu’il vit en songe la victime, la reconnut et l’embrassa avec joie. Puis, Pierre le Vénérable entreprit de lui poser quatre questions : comment allez-vous ? Jouissez-vous de la vision béatifique ? Notre foi est-elle indiscutable ? Connaissez-vous votre assassin ? Chaque fois, le défunt répondit positivement et disparut brusquement. Pierre s’éveilla et tâcha de se souvenir de son rêve, puis il se rendormit et refit exactement le même songe, qui le bouleversa jusqu’aux larmes. ~ Emu du sort de son ami, Pierre verse des larmes qui coulent encore à son réveil. ~ De retour à Cluny, l’abbé, par la confession publique du meurtrier prouve la véracité de ses soupçons et de son songe. Le traître assassin est condamné à l’exil perpétuel hors de Gaule. |
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TC0036 | TE006652 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 13 | Les troubles de Cluny, fomentés par Pons, remontent jusqu’au nouveau pape, Honorius, qui, après en avoir pris connaissance, excommunie Pons ainsi que ses partisans et décide de juger l’affaire. Pour cela il convoque les deux parties, de nombreux prieurs de monastères parmi lesquels celui de Saint-Martin-des-Champs. Matthieu d’Albano répond à l’appel, tandis que Pons excommunié refuse de faire amende honorable afin de pouvoir se présenter au tribunal. Il est alors déclaré schismatique par le pape. Seuls ses partisans sont présents lors du procès, ils font amende honorable mais ne savent guère plaider en leur faveur, tandis que Matthieu prend la parole avec éloquence pour l’autre partie. Après avoir écouté les deux parties, le pape condamne Pons et confirme le nouvel abbé, Pierre le Vénérable. Peu de temps après le procès, une maladie se répand et touche de nombreuses personnes. Pons de Melgueil en meurt tandis que Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, en souffrira pendant six mois (cf. livre I chap. 6). |
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TC0036 | TE006668 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 30 | A Rome, l’église Sainte-Marie-Majeure, consacrée à la Vierge Marie, est le lieu d’un miracle annuel. En effet, tous les ans, la veille de la célébration de l’Assomption, les fidèles y installent au moment des vêpres des cierges préalablement pesés, en l’honneur de la mère du Christ. Ces cierges se consument toute la nuit et sont récupérés par ces mêmes fidèles, le lendemain après la célébration, à la sixième ou la neuvième heure. Cependant, la nouvelle pesée des cierges révèle un miracle : les cierges n’ont pas diminué de poids. Ce miracle, qui se répète depuis déjà cent ans, manifeste la grandeur de Dieu et édifie la foi. |
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TC0037 | TE006723 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 41 | Sylla s’étant rendu à Pouzoles pour réclamer de la part du Sénat romain le versement d’un impôt, risque de mourir sous l’emprise d’une violente colère face au refus des citoyens. | |
TC0105 | TE012950 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 18 | Alexis est un jeune noble Romain. Le soir même de se noces, il abandonne sa fiancée et la maison paternelle pour s’enfuir en Syrie et réaliser son souhait le plus cher : vivre en pauvreté. Après dix-sept années de privations, il revient à Rome, pour vivre ensuite, inconnu et misérable, encore dix-sept ans sous l’escalier de la maison de son père, où finalement il meurt, reconnu après son décès grâce à un miracle. | |
TC0105 | TE012961 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 27 | Le pape Jean, qui envie Formose, cardinal à Rome et évêque de Portes, le met en prison et lui fait promettre qu’il ne reviendra jamais à Rome. Formose ne proteste pas et souffre tout en patience. Il ne séjourne plus à Rome mais retourne en son pays où il est honoré. Le pape Jean meurt et son successeur, Marin, rappelle Formose. Mais Marin meurt peu de temps après et Formose devient pape. Il ordonne alors de nombreuses choses et dirige beaucoup d’églises. Il fait Etienne archevêque de Mayence. Lorsque Formose meurt, ce dernier prend sa place et rappelle les ordres de Jean : il enlève à Formose son habit papal, lui coupe deux doigts de la main droite et l’enterre avec les citoyens. Etienne meurt et laisse place à Théodore qui approuve Formose mais décède trop vite pour le rétablir. Un autre pape, Jean, lui succède et lorsqu’il trouve de cruelles sentences contre Formose, les fait brûler. A sa mort, il est remplacé par le pape Serge qui s’oppose à Formose. Il le retire de sa sépulture et lui fait couper la tête. Sa tête est jetée dans le Tibre. Un soir, le pape Serge reçoit une mauvaise nouvelle. Les pécheurs, qui sont au Tibre, la ramassent dans leur filet avec les poissons. Ils l’apportent au Saint Père qui condamne Serge. | |
TC0105 | TE012949 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 17 | A l’époque où le bon cardinal Gratien est nommé pape (Grégoire VI), tous les chemins d’Italie sont couverts de voleurs. Le pape leur prêche alors de laisser les pèlerins en paix et de ne pas toucher aux offrandes. Comme personne ne l’écoute, l’Eglise les excommunie et Grégoire VI envoie une armée entière pour les éliminer et obtient ainsi la paix. Il est aimé du peuple. Mais les cardinaux, jaloux, l’accusent de meurtre et déclarent qu’il n’aura pas de sépulture. Il ne vécut pas longtemps mais très chrétiennement. A sa mort, il est enterré en vêtement pontifical dans une pièce où on ne peut entrer. Plusieurs le pleurent; les autres pensent que le diable viendrait le chercher. Un jour, un tourbillon frappe et ouvre les portes de la pièce. A la suite de ce miracle, le corps est placé dans l’église. | |
TC0123 | TE007036 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 104 | Gennadius, célèbre médecin de Rome qui exerce à présent à Carthage, doutait de l’existence d’une autre vie. Un jeune homme lui apparut en songe et lui montra une ville d’où provenaient les chants des saints. Il considéra cela simplement comme un rêve. Le jeune homme lui apparut de nouveau et lui fit comprendre que, de même qu’il pouvait voir en rêve alors que ses yeux étaient fermés, ainsi, après la mort, il vivrait. | |
TC0123 | TE006945 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 14 | Un convive s’ajouta aux douze pèlerins que saint Grégoire avait invités pour un repas. Seul le pape le remarqua, car il était invisible aux yeux de son intendant. L’homme paraissait tantôt jeune, tantôt vieux. À la fin du repas, après le départ des pèlerins, Grégoire le retint, l’interrogea, et l’invité inconnu lui révéla qu’il était l’ange envoyé par Dieu pour veiller sur lui. Il lui apprit également qu’il était déjà venu le visiter jadis dans son monastère à Rome (’ad Clivum Scauri’), sous les traits d’un naufragé à qui il avait donné joyeusement tout l’argent qu’il venait de recevoir de sa mère, sainte Sylvie. De ce jour, Dieu l’avait choisi pour être pape. |
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TC0123 | TE007005 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 72 | Lors du chapitre général de Cîteaux, quelques abbés racontèrent cette histoire : à Rome, un conflit opposait un clerc et un laïc. Pour confondre son adversaire, le laïc lui proposa de rencontrer un démoniaque, qui décelait tous les péchés. Le clerc, qui se savait coupable, se confessa, et le lendemain, le démoniaque avoua qu’il ne pouvait plus rien dire à son sujet, car il avait perdu la liste de ses péchés, qu’il possédait jusqu’à la veille. | |
TC0124 | TE014467 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : VIII, 12 [119] | Faute de richesses et d’honneurs, le trône pontifical resta longtemps vacant à la mort du pape Sixte. Tout changea au temps du pape Sylvestre : dès lors, l’ambition et la soif de pouvoir dominèrent. | |
TC0124 | TE014338 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : I, 1 [1] | Domitien ordonna qu’on l’appelle Dieu et Seigneur et se fit dresser des statues d’or et d’argent sur le Capitole. | |
TC0124 | TE014396 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IV, 1 [58] | Comme le pape Sixte avait été mis en cause par un certain Bassus, Valentinien réunit un synode de cinquante-six évêques qui innocenta le pape et condamna Bassus, sans prévoir de le priver du viatique dans ses derniers moments. Mais Valentinien et sa mère Placidia aggravèrent la condamnation. Cependant, quand Bassus mourut moins de trois mois plus tard, Sixte l’ensevelit à Saint-Pierre de ses propres mains. | |
TC0129 | TE007344 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 236a | Le pape Innocent III voit en songe l’église du Latran menacer ruine et soutenue par saint Dominique. | |
TC0129 | TE007293 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 65b | La pape Fabien envoie sept diacres et sept sous-diacres dans toutes les régions pour rassembler et apporter à Rome tous les actes des martyrs. | |
TC0129 | TE007244 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 23a | A Rome, une fontaine d’eau donne de l’huile à la naissance du Christ. | |
TC0129 | TE007339 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 231b-232a | Prodiges lors de la translation du corps de saint Etienne : pluie miraculeuse, manifestations diverses de démons et d’anges, tempête apaisée et mort subite des porteurs quand ils se trompent de corps. |
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TC0129 | TE007304 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 107b | "Alors que saint Grégoire célébrait la messe le jour de Pâques à Saint-Marie-Majeure et qu’il disait "Pax domini", un ange lui répondit "Et cum spiritu tuo". Depuis ce jour, on prononce cette formule à voix basse." | |
TC0129 | TE007266 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 34a | "Le corps de saint Etienne est enterré à Rome près de celui de saint Laurent, à la suite de plusieurs miracles. Les voix des anges se font entendre dans le ciel pour réclamer ce lieu d’inhumation; le démon déclare par la bouche de la fille de l’empereur Théodose qu’il s’en ira quand le corps d’Etienne arrivera à Rome." |
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TC0131 | TE008844 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 631, 1-12 | MARTYRE DE SAINTE AGNES. 1/ Sainte Agnès fut conduite au bordel parce qu’elle ne voulait pas épouser le fils du prévôt de Rome. 2/ En effet, comme elle s’appelait Agnès, qui signifie petite agnelle, épouse de l’agneau, elle ne voulait pour mari que le doux Jésus-Christ qui est appelé agneau dans l’Ecriture. 3/ On la mit toute nue, mais Dieu la vêtit de ses cheveux comme l’agneau est vêtu de sa laine. 4/ Quand le fils du prévôt voulut s’approcher d’elle, un diable l’étrangla. 5/ Mais Dieu le ressuscita à sa prière; là elle se montra bonne et juste en priant pour celui à cause de qui on la martyrisait. 6/ Alors le prévôt lui fit couper la tête. Ainsi rendit-elle son âme à Dieu par le martyre. 7/ Après sa mort, apparaissant avec plusieurs autres vierges couronnées, elle leur dit: 8/ "Ne pleurez plus à mon sujet, car je suis en l’heureuse compagnie de Dieu et je ne saurais vous dire les biens éternels que je possède en cette glorieuse compagnie." 9/ La bonne sainte Agnès les quitta alors et retourna au ciel avec ses compagnes, 10/ laissant dans la joie son père et sa mère qui jusque là étaient dans la tristesse. 11/ Ils répétèrent à leurs amis qu’ils avaient vu leur fille couronnée, accompagnée d’un groupe de dames également couronnées. 12/ Elle avait avec elle un agneau qui la conduisait; et c'était Notre-Seigneur qui sous la forme d’un agneau lui tenait compagnie. |
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TC0131 | TE008850 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 643, 1-9 | LE MISSEL GREGORIEN ET L’AMBROSIEN. 1/ Saint Grégoire et saint Ambroise firent chacun un missel. 2/ Certains préféraient celui de saint Grégoire, d’autres celui de saint Ambroise. 3/ Pour clore ce débat, le pape de l’époque fit mettre les deux missels bien fermés sur le grand autel de l’église et garda lui-même la clef de l’église. 4/ Avec les cardinaux il pria Dieu de leur montrer le meilleur des deux. 5/ Au matin quand ils entrèrent dans l’église, ils trouvèrent le missel de saint Ambroise ouvert et celui de saint Grégoire dispersé par cahiers à travers l’église. 6/ Cela indiquait que le missel de saint Grégoire serait répandu à travers toute l’Eglise et que celui de saint Ambroise demeurerait à Rome. 7/ L’église observe toujours cette règle: à Rome on se sert du missel de saint Ambroise 8/ et dans toute l’église en-deça des monts et en quelques autres lieux on se sert du missel de saint Grégoire. 9/ C'est ainsi que Dieu montra que l’un et l’autre étaient bons. |
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TC0131 | TE008058 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 475, 1-15 | LA FOI TRANSPORTE LES MONTAGNES. 1/ Dans l’évangile que l’Eglise chante le jour de la fête de saint Michel, Jésus déclare: 2/ "Si ton oeil te scandalise, ôte-le, car il vaut mieux pour toi aller avec un seul oeil au paradis qu’avec deux en enfer." 3/ Ensuite il en dit autant de tous les autres membres; il ne voulait pas dire que nous devions couper nos membres, mais les garder de tout mal. 4/ Un clerc de Rome qui avait pris à la lettre cet évangile, poussé par le repentir creva son oeil. 5/ Et par piété, pour expier le péché de son oeil il alla en Terre Sainte. Il fut mis en prison par un sultan qui avait été un grand-clerc chrétien. 6/ Ce sultan lui dit: "Il est écrit que votre dieu Jésus-Christ a dit que si quelqu’un avait de la foi gros comme une graine de moutarde 7/ il pourrait dire à la montagne: Viens à la vallée, et à la vallée: Viens à la montagne, et toutes choses lui obéiraient. 8/ Si tu es un vrai chrétien, demande à ton dieu qu’un château que j'ai fait faire soit entouré d’eau, car, quel que soit le prix qu’on puisse promettre ou donner pour cela, on n'y arrive pas. 9/ Et si ton dieu ne le fais pas à ta prière, je te mettrai à mort." 10/ Notre clerc dit à Dieu: "Seigneur, je suis prêt à mourir pour vous. 11/ Mais pour convertir cette nation mécréante, je vous prie de faire ce qu’ils demandent." 12/ Aussitôt des rivières d’eau vive sortirent des montagnes et entourèrent le château. 13/ Alors le sultan se prosterna devant le clerc en disant: 14/ "J'ai été lamentable et pire encore quand pour des avantages matériels j'ai renié ma foi et mon Dieu Jésus-Christ. 15/ Je te prie de m'aider à me réconcilier avec Dieu." Il le fit et à eux deux ils repassèrent la mer et finirent saintement leur vie. |
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TC0131 | TE008312 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 211, 1-13 | LE SERPENT DE VIRGILE. 1 Virgile était si savant magicien qu’il construisit à Rome un serpent d’airain. 2 Quiconque avait introduit sa main dans sa gueule pour faire un serment, il perdait sa main si le serment était faux.; 3 et si le serment était correct, il retirait sa main sans dommage. 4 Un chevalier de Lombardie soupçonnait sa femme à propos de son conducteur de char; mais elle protestait de son honnêteté. 5 Elle s’offrit à en jurer devant le serpent de Rome. Le chevalier accepta. 6 Pendant le voyage, le charreton, sur le conseil de la dame, se déguisa en fou, alla à leur rencontre et embrassa la dame devant tout le monde. 7 Virgile, qui par la divination connaissait leur faute, essaya de déconseiller à la dame de jurer. 8 Mais elle ne l’écouta pas; elle mit sa main dans la gueule du serpent en disant:: 9 "Je le jure, jamais homme ne m'a tenu dans ses bras, excepté mon mari et un fou qui pendant ce voyage m'a embrassée." 10 Comme elle disait la vérité, elle retira sa main sans dommage. 11 Le chevalier rentra chez lui avec sa femme et ne la soupçonna plus jamais; et Virgile, furieux, démolit son serpent. 12 Voilà comme cette femme sut tromper son mari et Virgile. 13 Tout comme les femmes sont habiles à mal faire, les honnêtes femmes sont sages et avisées quand elles veulent faire leur salut. |
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TC0131 | TE008074 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 508, 1-8 | LA CHAPELLE DE SAINTE SOPHIE DE ROME. 1/ Un homme riche de Rome fit construire une chapelle qu’il paya de ses propres deniers. 2/ Au portail il fit écrire son nom, disant qu’il offrait à Dieu et à sa vierge mère cette chapelle, qu’il avait en effet élevée en leur honneur par piété. 3/ Le lendemain il y trouva écrit le nom de Sophie à la place du sien. Il demanda à Sophie si elle avait fait quelque chose pour sa chapelle. 4/ Elle répondit que non, excepté une poignée de foin sur laquelle elle était assise pour faire sa couture et qu’elle avait donnée par piété aux chevaux qui amenaient la pierre de construction. 5/ Le riche lui dit: "Hélas, chère amie, parce que tu n'es pas riche cette poignée de foin t'a plus coûté à toi que tout ce que j'ai dépensé pour la chapelle. 6/ Je constate que Dieu est juste, car il regarde plus l’intention que les frais qu’on peut faire." 7/ Le riche voulut que la chapelle soit appelée sainte Sophie, ayant vu que c'était le bon plaisir de Dieu. 8/ C'est ainsi que fut construite la chapelle sainte Sophie de Rome. | |
TC0131 | TE008854 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 666, 1-3 | APPARITION DE SAINT PIERRE ET DE SAINT PAUL. 1/ Plusieurs personnes qui les connaissaient bien rencontrèrent après leur mort saint Pierre et saint Paul: 2/ Ils passaient par une porte de Rome, portant robes d’or et couronnes royales. 3/ Cette visions provoqua plusieurs conversions. |
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TC0131 | TE007973 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 341, 1-13 | LE PACTE DIABOLIQUE DE MOUFLE. 1/ Un diable dit à un clerc tout découragé qu’il ferait de lui un grand personnage 2/ à condition qu’il lui donne son âme quand il entrerait dans une ville qui s’appellerait Moufle. 3/ Il accepta parce qu’il pensait bien l’éviter. 4/ Le diable lui dit de demander à un certain abbé, qu’il lui nomma, de le recevoir comme moine, et il le ferait recevoir. Ce qui fut fait. 5/ Il se conduisit si bien qu’il devint abbé de son abbaye et il gagna à Rome un procès pour le chapitre de Reims contre l’archevêque. 6/ A la mort de l’archevêque, les chanoines le nommèrent archevêque à cause du procès qu’il leur avait gagné. 7/ Quand il fut archevêque, il alla faire les visites que doit faire un archevêque; et il tomba malade à Gand en Flandre, sa ville natale. 8/ Alors le diable vint, qui lui dit: "Allons, bel ami, il te faut venir; je suis venu te chercher, parce que tu m'appartiens". 9/ Il répondit: "S’il plaît à Dieu, mon ami, je ne le suis pas. Je sais bien que je devais t'appartenir quand j'entrerais dans une ville qui s’appellerait Moufle". 10/ Le diable lui dit: "Où es-tu donc? -Je suis à Gand. 11/ - Eh, pauvret, dit le diable, quelle différence y a-t-il entre Gand et Moufle?" 12/ Alors, il se confessa et échappa ainsi à son pouvoir: le diable qui croyait l’attraper se trouva lui-même attrapé grâce au puissant sacrement de confession, 13/ il ne réussit pas à faire de l’archevêque ce qu’il voulait. |
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TC0131 | TE008076 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 511, 1-6 | L’EMPEREUR ET SA FEMME, JUSTICE ET MISERICORDE. 1/ Un empereur de Rome reprochait à l’impératrice de visiter les pauvres et les malades: il disait que ce n'était pas son rôle. 2/ Elle réponsit: "Mon cher seigneur, il faut deux choses pour bien gouverner un empire: Honneur et Justice, mais aussi Douceur et Miséricorde. 3/ Je trouve bon qu’Honneur et Justice règnent en vous, et je retiens pour moi Douceur et Miséricorde car c'est le propre des dames qui veulent vivre en Dieu. 4/ L’empereur vit qu’elle avait raison et la laissa agir à son gré sans lui faire de reproches. 5/ Il approuvait ce qu’elle faisait, car c'était en leur nom à tous deux parce qu’elle donnait l’argent de son mari. 6/ C'est ainsi que les gens mariés peuvent faire ensemble leur salut, à condition que l’un approuve ce que l’autre fait. | |
TC0131 | TE008880 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 736, 1-11 | SAINT DENIS L’AREOPAGITE, EVEQUE DE PARIS. 1/ Saint Paul demanda à saint Denis d’Athènes pourquoi il avait deux autels dans son oratoire. 2/ Il répondit: "Il y en a un que j'ai fait quand le soleil perdit sa clarté et que les pierres se fendirent; je l’ai dédié au dieu inconnu. 3/ Alors saint Paul lui enseigna la foi chrétienne. Il le baptisa, lui, sa femme et toute sa maisonnée. 4/ Saint Paul l’envoya alors là où habitait Notre-Dame; saint Jean l’Evangéliste la lui montra par une fenêtre. 5/ Saint Denis dit: "J'ai failli m'égarer: car si je n'avais pas su que c'était là une créature, j'aurais pensé que c'était le créateur. 6/ Il la trouva si belle, si gracieuse, si merveilleuse en regard, en contenance et en toutes choses 7/ que pas un instant par la suite il ne cessa de s’en trouver plus fervent, plus brûlant d’amour de Dieu, plus fort contre le péché et plus solide dans la foi chrétienne. 8/ Il s’en vint alors à Rome, puis de Rome à Paris, où il prêcha la foi chrétienne. 9/ Il fut mis en prison, où Jésus lui apparut et lui donna la communion. 10/ Peu de temps après il fut tiré de prison et martyrisé; on lui coupa la tête. 11/ Il fut gardé par les anges jusqu’à ce qu’il ait rendu son âme à Dieu par le martyre. |
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TC0131 | TE007901 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 269, 1-6 | ROMULUS FAIT MOURIR SON FRERE. 1 Il était une fois deux frères, Romulus et Rémus, issus de Troie la ville célèbre. Romulus fonda Rome et Rémus fonda Reims. 2 Comme les murs de Rome étaient construits trop bas, Romulus décréta que si quelqu’un les franchissait on lui couperait la tête. 3 Rémus alla à Rome voir son frère et pour montrer que les murs de sa cité étaient trop bas, il passa par dessus. 4 Quand Romulus le sut, il lui fit couper la tête, bien que ce fût son frère. 5 Il montrait ainsi que les juges doivent être justes, sans boiter à droite ni à gauche; 6 ils ne doivent renoncer à appliquer la loi ni par amour ni par haine, ni pour le fort ni pour le faible. | |
TC0131 | TE007914 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 282, 1-8 | LE JUIF QUI VOULUT VOIR LA COUR DE ROME. 1 Un moine travaillait à convertir un juif. 2 Or il lui dit qu’il ne se ferait pas chrétien avant d’avoir vu la cour de Rome. 3 Le moine se dit alors que ce qu’il y verrait ne lui plairait pas et que c'en serait fini de sa conversion. 4 "En vérité, dit le juif à son retour, je suis maintenant décidé à devenir chrétien, car il n'y a pas de si bonne loi que la loi des chrétiens. 5 En effet, ceux qui en ont la responsabilité font tout ce qu’ils peuvent pour la détruire; mais elle est si bonne que sa propre excellence la fait quand même croître et grandir. 6 Et nous les juifs, nous faisons tout notre possible pour magnifier notre loi; mais, comme elle ne vaut rien, sa propre médiocrité la fait toujours diminuer et s’affaiblir". 7 En faisant ainsi son profit d’un spectacle dont un autre aurait pu faire son dommage, il se montra sage. 8 Car les sages font de tout leur profit et les fous de tout leur dommage. | |
TC0131 | TE007928 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 296, 1-9 | LE JUIF QUE LE PAPE NE POUVAIT CONVERTIR. 1 Un juif était l’ami d’un pape de Rome. 2 Plusieurs fois le pape l’avait sermonné et pressé de se faire chrétien, mais il n'envisageait même pas la chose. 3 Un jour il vint dire au pape qu’il voulait devenir chrétien. 4 Le pape lui dit: "Je t'ai prêché sans relâche et tu n'as jamais voulu." 5 Il répondit: "La mauvaise conduite que je vois chez les chrétiens me fait devenir chrétien." Le pape lui demanda ce qu’il entendait par là. 6 "Sire, dit le juif, dans l’Ancien Testament Dieu punissait les pécheurs. Et il ne punit pas les chrétiens. Or il n'y a aucune nation qui garde sa loi plus mal que les chrétiens. 7 A ce signe je reconnais que le messie est venu, qui ne traite plus selon la justice, mais selon la miséricorde." 8 Ainsi se convertit le juif pour son profit et pour notre honte. 9 Car de toutes les nations nous devrions être ceux qui gardent le mieux leur loi. Et nous la gardons si mollement qu’ils se moquent de nous et à juste cause. | |
TC0131 | TE007902 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 270, 1-8 | TRAJAN FAIT JUSTICE A UNE VEUVE. 1 Le fils d’un empereur de Rome lâcha son autour, qui tua la poule d’une pauvre femme. 2 Le fils de cette femme tua l’autour. Le fils de l’empereur tua le garçon. 3 La femme dit à l’empereur:: "Sire, faites-moi justice! Ce jeune homme m'a tué ma poule et mon fils." 4 Il répondit: "Je te ferai justice quand je reviendrai. - Ah, sire, dit-elle, et si vous ne revenez pas, qui me fera justice? 5 - Femme, dit l’empereur, je suis obligé de te faire justice: Je te ferai servir comme une impératrice pourvu que mon fils ne meure pas; mais si tu préfères il mourra." 6 La femme accepta et il la fit installer richement. 7 Quand l’empereur fut mort, on grava ses plus beaux jugements sur son tombeau. 8 Et depuis il fut sauvé grâce à la prière de saint Grégoire qui avait lu ses beaux jugements sur son tombeau. |
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TC0131 | TE008151 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 696, 1-5 | LA MERE QUI VOULAIT ENLEVER L’ENFANT JESUS. 1/ Un jeune malfaiteur fut pendu à Rome. 2/ Sa mère qui pleurait devant la statue de Notre-Dame prit les pieds de l’enfant Jésus et dans sa douleur dit à Notre-Dame: 3/ "En vérité, si vous ne me rendez pas mon fils qui est pendu, je vous enlèverai le vôtre." 4/ Aussitôt son fils la tira par la robe en disant: "Ma mère, Notre-Dame m'a libéré à votre prière." 5/ Depuis lors cette femme et son fils se mirent au service de Notre-Dame. |
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TC0131 | TE008032 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 417, 1-8 | LA BOURGEOISE DE ROME. 1/ Le saint secret de confession est admirable. Un diable, prenant la forme d’un grand clerc se mit au service de l’empereur de Rome. 2/ L’empereur, le trouvant sage, lui confia l’exercice de la justice. 3/ Et c'était justement dans cet espoir qu’il était venu, pour pouvoir condamner à mort dans la honte une noble dame de Rome 4/ qui, trompée par lui ou par un autre diable, avait eu un enfant de son fils et sur le conseil du diable l’avait fait mourir. 5/ Et pour être mieux cru quand il l’accuserait, ils en accusa d’abord d’autres, qui furent trouvés coupables. 6/ Quand la dame fut accusée devant l’empereur par ce diable, elle lui demanda un jour pour préparer sa défense et l’empereur le lui accorda volontiers à cause de sa bonne renommée. 7/ Quand elle se fut confessée au pape et se présenta au tribunal, le diable ne la reconnut pas et prit la fuite parce que Notre-Dame l’accompagnait. 8/ Là fut démontré le glorieux secret de confession. |
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TC0131 | TE008152 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 697, 1-5 | LA MERE QUI AVAIT ENLEVE L’ENFANT JESUS. 1/ Un autre jeune malfaiteur fut pendu à Rome. 2/ Sa mère bouleversée et en larmes enleva l’enfant de la statue de Notre-Dame et dit en pleurant qu’elle ne le lui rendrait pas jusqu’à ce que Notre-Dame lui ait rendu le sien que était pendu. 3/ Aussitôt Notre-Dame ressuscita le fils et lui dit: "Va dire à ta mère qu’elle me rende mon enfant comme je lui ai rendu le sien." 4/ Sans tarder la femme rapporta avec joie l’enfant à la statue de Notre-Dame. 5/ Dès lors elle et son fils et quelques autres se mirent au service de Notre-Dame à la vue de ce beau miracle. |
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TC0131 | TE008432 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 261, 1-10 | SAINT MARC SE COUPE LES POUCES. 1 Saint Marc l’évangéliste se coupa les pouces pour éviter d’être ordonné prêtre. 2 Il le devint cependant et même patriarche de Jérusalem, car Dieu lui rendit ses pouces quand il les montra à saint Pierre. 3 Mais il plût à Dieu qu’il se les soit coupés pour refuser cette dignité, 4 pour bien montrer que chaque prêtre doit en recevant l’ordination craindre de n'en être pas digne 5 et que personne ne doit la recevoir par désir des biens temporels plus que par piété désintéressée. 6 Ils ne tiennent pas compte de cet exemple, ceux qui courent à Rome pour briguer les bénéfices, 7 dont certains ne savent encore moucher leur nez, ni naturellement, ni par science acquise. 8 Ce sont de tels bergers qui laissent les brebis prendre des maladies. Car personne ne devrait avoir la charge d’une paroisse s’il n'est savant, clairvoyant, mûr, rassis et homme honorable. 9 De tels curés ne laisseraient pas leurs ouailles attraper la rogne: ils les garderaient de la lèpre du péché et les amèneraient à l’amitié de Dieu. 10 Voilà comment devraient être les curés. |
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TC0131 | TE009061 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 124, 1-5 | EPREUVE DU RITE GREC. 1/ On offre en Grèce le sacrifice du corps de Jésus au saint sacrement de l’autel avec davantage de pain que nous n'en utilisons dans le rite romain. 2/ Notre mère sainte Eglise voulut expérimenter à Rome quel rite plaisait mieux à Dieu. 3/ Pour cela, on les jeta tous les deux au feu: le pain des Grecs résista au feu sans brûler et celui de Rome se mit à l’abri dans le calice. 4/ L’Eglise conclut donc que l’un et l’autre rite plaisait à Dieu 5/ et permit à chacun de célébrer le sacrifice à sa manière. |
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TC0131 | TE008182 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 757, 1-8 | LE PANTHEON DE L’ANCIENNE ROME. 1/ Avant que Jésus soit né de sa vierge mère, la capitale du monde en-deça des mers, c'était Rome. 2/ Elle était la capitale du pouvoir temporel et de toute l’idolatrie. 3/ Il y avait à Rome un temple élevé en l’honneur de toutes les idoles. 4/ Chaque région de l’empire romain y avait son idole. 5/ L’idole de Rome avait le pas sur les autres, qui avaient toutes le visage tourné vers elle. 6/ Lorsqu’une contrée se révoltait contre Rome, l’idole de cette contrée tournait le dos à celle de Rome. On savait ainsi où il y avait une guerre, 7/ et l’empereur y envoyait les gens qu’il fallait pour châtier les rebelles et remettre de l’ordre. 8/ Tout ce contrôle était fait par magie. Quand la foi chrétienne fut implantée à Rome, toutes ces pratiques furent abolies. | |
TC0131 | TE008183 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 758, 1-4 | INSTITUTION DE LA FETE DE LA TOUSSAINT. 1/ Un pape de Rome qui s’appelait Boniface demanda à l’empereur ce temple où on avait adoré ces idoles et qui ne servait plus à rien. Il le lui donna volontiers. 2/ Et tout comme on y avait adoré tous les diables d’enfer, le pape consacra ce temple à la honte des diables et à la gloire de Dieu et de sa douce vierge mère. 3/ Il y fit honorer tous les saints et toutes les saintes et y affecta un clergé. Alors fut instaurée la fête de tous les saints. 4/ Cette chapelle de Rome s’appelle la chapelle de Tous Saints et Toutes Saintes. | |
TC0131 | TE008046 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 442, 1-13 | UN MORT EXCOMMUNIE SORT DE L’EGLISE. 1/ Saint Germain d’Auxerre avait coutume en commençant sa messe d’y interdire la présence de tout excommunié (c'est ce que doit faire tout prêtre s’il y a des séculiers dans l’assistance). 2/ Un jour où saint Germain avait prêché dans une église, à la fin de son sermon il demanda à un mort pourquoi il était sorti de l’église au commencement de la messe. 3/ Il répondit: "Parce que je suis mort excommunié. J'étais seigneur de ce village. 4/ Et je vous prie, pour l’amour de Dieu, de demander à ma femme qui est là de me faire absoudre et de prier pour moi; et à vous-même je demande au nom de la charité de prier aussi. 5/ Saint Germain lui donna l’absolution, tous les fidèles présents prièrent Dieu pour lui et il rentra dans sa tombe. Ce miracle se produisit au cours d’un voyage à Rome que fit saint Germain. 6/ Le Vendredi saint, notre mère sainte Eglise prie pour toutes les sortes de pécheurs, excepté les excommuniés, car les excommuniés sont exclus de tous les biens de l’Eglise. 7/ Si un pauvre ne peut sortir de son excommunication et qu’il s’abstienne d’aller à l’église et de faire ce que l’Eglise lui interdit, il peut être sauvé malgré son excommunication. 8/ Mais ses voisins qui le fréquentent et lui parlent peuvent en être damnés, parce que l’Eglise le leur défend. 9/ On a cependant le droit de lui parler pour réclamer ses dettes, pour l’exhorter à faire son salut et pour le relever de sa sentence. 10/ Si on voit un excommunié à la messe, il faut ou bien s’en aller, ou bien le faire sortir. 11/ Et si on n'ose pas s’en aller, soit par politesse, soit par crainte du scandale, il faut dire à Dieu: 12/ "Seigneur, je renonce au mérite de cette messe, qu’elle ne me serve ni ne me nuise." Car celui qui prie avec un excommunié s’associe à son excommunication. 13/ L’excommunié qui assiste à la messe n'importe où commet un péché grave et fait pécher ceux qui l’entendent avec lui. |
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TC0131 | TE008865 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 685, 1-7 | LE PAPE GUERIT LA FILLE D'UN PERSECUTEUR. 1/ Un persécuteur tenait le pape de Rome dans une prison et un de ses disciples dans une autre. 2/ Le persécuteur demanda au disciple comment les chrétiens faisaient tant de miracles. 3/ Il répondit que cela venait de la puissance de Dieu et que par les chaînes dont saint Pierre avait été lié il faisait des miracles évidents. 4/ Le persécuteur dit: "Si le pape voulait me guérir ma fille, je me ferais chrétien." 5/ Le disciple demanda à Dieu que le pape soit avec lui et aussitôt il y vint et s’en retourna sans briser la prison. 6/ Il guérit la fille du persécuteur avec un tronçon de la chaîne de saint Pierre, ou du moins Dieu par l’intermédiaire du pape qui l’avait apporté. 7/ Ainsi fut-il libéré et le persécuteur et sa fille se convertirent. |
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TC0131 | TE008125 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 630, 1-24 | SAINT SYLVESTRE CONVERTIT CONSTANTIN. 1/ L’empereur Constantin avait fait prendre une grande quantité de petits enfants pour les tuer sur le conseil de ses médecins 2/ qui disaient qu’en se baignant dans leur sang il retrouverait la santé. 3/ En entendant crier les mères de ces enfants, il dit: "Il est inadmissible que tant de gens meurent pour ma santé." 4/ Il fit donner de l’argent à ces femmes et on leur rendit leurs enfants indemnes. 5/ La nuit suivante il vit saint Pierre et saint Paul lui dire de suivre l’enseignement du pape Sylvestre et il serait guéri. 6/ Il convoqua donc le pape Sylvestre qui demeurait à l’extérieur de Rome comme interdit de séjour, se cachant dans des cavernes avec quelques disciples. 7/ Saint Sylvestre croyait que c'était pour le tuer, mais c'était pour lui raconter sa vision. 8/ Dieu par saint Sylvestre le guérit: il était bien décidé à devenir chrétien quand madame sa mère, sainte Hélène, reviendrait de Jérusalem. 9/ Quand elle revint, elle ramena douze juifs avec elle et dit à son fils qu’elle était devenue juive; et il lui dit qu’il voulait devenir chrétien. 10/ On fit donc discuter saint Sylvestre contre les juifs en leur donnant comme arbitres de savants païens. 11/ Saint Sylvestre commença par discuter de leur loi, mais ils refusèrent: ils voulaient qu’il parle de sa propre loi. 12/ Saint Sylvestre demanda aux arbitres si un chambion pouvait vaincre son adversaire avec ses propres armes. Ils répondirent que oui. 13/ "Ce sera donc, dit saint Sylvestre, plus noble vicyoire pour moi si je puis les vaincre avec leur loi que si je les vainquais avec la mienne." 14/ Et il les vainquit avec leur loi tous l’un après l’autre, si bien qu’ils ne savaient plus quoi lui répondre, sans cependant se reconnaître vaincus. 15/ Il y en avait un qui était magicien, qui demanda qu’on lui amène un taureau: il lui souffla dans l’oreille et aussitôt le taureau fut mort. 16/ Saint Sylvestre leur dit: "Vous êtes témoins qu’il a touché à ce taureau: c'est cela qui l’a fait mourir. 17/ Il demanda alors aux arbitres si c'était plus habile de tuer ou de ressusciter. Ils répondirent tous: ressusciter. 18/ Alors il dit à haute voix: "Et moi m'adressant à ce taureau sans même le toucher, de par Notre-Seigneur Dieu Jésus-Christ, qui pour racheter le genre humain voulut être crucifié entre deux brigands, je lui commande de se lever." Aussitôt le taureau se leva. 19/ Alors sainte Hélène dit qu’elle ne voulait plus être juive, mais chrétienne; 20/ et l’empereur aussi et les arbitres païens aussi, et tous les juifs que sainte Hélène avait amenés avec elle; saint Sylvestre les baptisa tous. 21/ C'est alors que Constantin donna à l’Eglise les exemptions et les grandes richesses qu’elle a encore. 22/ Ce jour-là plusieurs personnes entendirent une voix dans les airs qui disait: "Aujourd’hui le poison est descendu dans l’Eglise." 23/ Cette voix avait bien raison: certains empirent en devenant riches et tel fait son salut en étant pauvre, qui se damnerait s’il était riche. 24/ Cela ne veut pas dire que les richesses soient un mal par elles-mêmes, mais elles sont pernicieuses pour ceux qui n'en font pas bon usage. |
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TC0131 | TE008864 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 684, 1-3 | LES CHAINES DE SAINT PIERRE A ROME. 1/ Une noble dame de Rome alla en pélerinage à Jérusalem. 2/ Pour lui complaire les docteurs de la loi lui offrirent les chaînes de saint Pierre. 3/ Elle les rapporta pieusement à Rome. Aussitôt et depuis Dieu a fait par ces chaînes bien des miracles. | |
TC0131 | TE008040 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 437, 1-5 | CELLE QUI GRAISSA LA PATTE. 1/ Une brave dame de Rome en assistant pieusement à la messe pria Dieu de l’aider dans une affaire qu’elle avait devant le tribunal. 2/ Quand elle fut devant le juge un de ses amis lui dit qu’elle perdrait son procès si elle ne graissait pas la patte à son avocat. 3/ Comme elle ne comprenait pas le sens de ces mots, elle acheta un flacon de baume ancien, dont elle savait qu’il était meilleur que le nouveau, et l’appliqua sur les paumes des mains de son avocat sous son manteau. 4/ L’avocat, ému par la simplicité de la bonne dame, fit si bien qu’elle gagna son procès. 5/ Tout cela était voulu par Dieu qu’elle avait si bien prié à la messe, ayant la pieuse coutume d’y assister tous les jours. | |
TC0131 | TE009362 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 617, 1-7 | S. JEAN DEVANT LA PORTE LATINE. 1/ S. Jean l’évangéliste fut bouilli dans l’huile devant la porte latine à Rome. 2/ Dieu permit qu’elle ne lui fasse pas plus de mal qu’un bon bain. Ainsi il fut martyr d’intention et non de fait. 3/ Il fut envoyé en exil, où il écrivit son Evangile et l’Apocalypse. 4/ Il eut l’apparition d’un ange, devant qui il s’agenouilla. 5/ Mais l’ange lui dit: "Lève-toi. Qu'il ne t'arrive plus jamais de t'agenouiller devant nous, toi ou quiconque du genre humain: 6/ jusqu’ici nous étions plus grands que vous, mais maintenant vous êtes plus grands que nous, 7/ car Dieu est votre frère par votre humanité qu’il prit en sa vierge mère." |
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TC0131 | TE008849 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 642, 1-4 | SAINT AMBROISE ET LES PORTES FERMEES. 1/ Un portier de l’empereur de Rome refusa d’ouvrir la porte à saint Ambroise qui était évêque de Milan. 2/ Saint Ambroise lui dit: "Un jour viendra où la porte de l’église sera grande ouverte et tu ne pourras y entrer." 3/ Cette prédiction se réalisa: Un jeune homme le poursuivait et il fut incapable d’entrer dans l’église pour y trouver asile; et cependant la porte était grande ouverte. 4/ Comprenons que personne ne peut être rebelle à l’Eglise sans qu’il en soit puni en ce monde ou en l’autre s’il n'en montre du repentir. | |
TC0131 | TE007991 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 358, 1-6 | LE MAGICIEN EPROUVE SON APPRENTI. 1/ Un clerc de Paris alla apprendre les arts de Tolède, c'est à dire la magie. 2/ Un maître le mit dans un cercle; aussitôt il se vit pape de Rome, distribuant des bénéfices à plusieurs clercs. 3/ Le maître s’agenouilla devant lui en lui demandant de lui accorder quelque chose. 4/ Le pape répondit qu’il n'avait pas le temps de s’en occuper maintenant. Et aussitôt le maître défit son enchantement. 5/ Le clerc se retrouva tout seul au milieu du jardin, lui qui juste avant croyait y être avec beaucoup de monde. 6/ Cette aventure l’amena à mépriser les honneurs du monde et il entra en religion. | |
TC0131 | TE009360 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 557, 1-5 | QUO VADIS? 1/ Les chrétiens de Rome firent partir saint Pierre pour empêcher qu’on le mette à mort; ils ne voulaient pas laisser périr leur père. 2/ Quand saint Pierre fut sorti de Rome, il rencontra Jésus: "Ah, Seigneur, dit saint Pierre, où vas-tu? 3/ - Je vais à Rome pour y être recrucifié, répondit Jésus." 4/ Comprenons qu’il voulait que saint Pierre soit crucifié et il le serait avec lui. 5/ Car il est avec tous ceux qui supportent sans se plaindre leurs épreuves; il les aide à porter le plus lourd de leur fardeau. | |
TC0131 | TE008137 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 663, 1-7 | DECOLLATION DE SAINT PAUL. 1/ Saint Paul emprunta le voile de tête d’une brave dame nommée Plautille 2/ pour se bander les yeux à sa décollation et ne pas voir venir le coup de la mort. 3/ Sitôt qu’on lui eut coupé la tête, il en jaillit un jet de sang qui signifiait qu’il était martyr 4/ et un jet de lait qui signifiait qu’il était resté vierge malgré beaucoup de tentations. 5/ Sa tête fit trois bonds en criant trois fois Jésus et fit jaillir trois sources qu’on voit encore à Rome. 6/ Il rapporta alors à Plautille son voile de tête taché en plusieurs endroits de son précieux sang. 7/ Plusieurs personnes se convertirent à qui elle l’avait montré en leur racontant comment saint Paul le lui avait rapporté. |
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TC0134 | TE013230 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 250b | Charité Romaine : la fille qui allaite son père emprisonné. | |
TC0134 | TE013973 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 292b | Romulus institue cent sénateurs parmi les plus âgés de la population. ~ | |
TC0134 | TE012900 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 35b | Trois veuves romaines (Martia, Valeria et Amica) ne veulent pas se remarier. Chacune d’elles explique sa décision. | |
TC0134 | TE013981 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 297b | Caton s’oppose aux glorieuses entreprises de Scipion contre Carthage. | |
TC0134 | TE013229 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 250b | Charité Romaine : la fille qui allaite sa mère emprisonnée. |
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TC0137 | TE012559 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 97 | Les noix. Deux voleurs volent un jambon et des noix. Celui qui a volé les noix arrive le premier au lieu de rencontre (une tombe dans un cimetière près de Rome); attendant son comparse, il casse les noix et les mange. Des clercs entendant le bruit des coquilles de noix cassées et pensent que des diables sont dans le cimetière. Un jeune clerc porte alors sur son dos un vieux clerc, boiteux et gibbeux, pour voir qui est dans la tombe. Le voleur entendant des pas qui s’approchent et voyant une personne avec quelque chose sur le dos croit voir son compagnon avec un jambon enorme et gras. Effrayé, le jeune clerc laisse tomber à terre l’estropié qui, à cause de la peur, court plus vite que l’autre. | |
TC0137 | TE012538 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 76 | La boucherie de Virgile. Virgile construit à Naples une mouche de bronze qui tenait toutes les mouches à distance de la cité, il construit aussi une boucherie dans laquelle rien ne pouvait pourrir. Dans un jardin où il ne pleuvait pas, il fit fabriquer des statues de la province qui pouvaient voler au secours des statues de Rome quand il y avait une révolte. | |
TC0137 | TE012666 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 181 | Le signe de la croix protège des démons. Artémise, fille de l’Empereur Dioclétien, fut possédée par un diable. Saint Cyriaque réussit à la libérer du diable, à la suite de quoi Artémise se se fit baptiser. L’Empereur envoya alors saint Cyriaque au roi de Perse qui l’avait demandé parce que sa fille aussi était possédée par le diable. Saint Cyriaque délivra celle-là aussi et quand il retourna à Rome il fut martirisé par l’Empereur Maximien qui, entre temps, avait succédé à Dioclétien. | |
TC0137 | TE012841 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 356 | Un enfant tué par le diable est ressuscité par saint Pierre et saint Paul. Chez les romains il était d’usage qu’à la veille de Noël on donne à manger aux pauvres, mais un riche ne trouva aucun pauvre, sauf un qui se révèla être un diable déguisé en pauvre, et qui jeta dans le chaudron le fils de l’hôte. L’enfant mort fut caché par la mère dans un coffre. Le jour suivant l’homme amèna à la maison deux pauvres qui demandèrent le contenu du coffre; quand ils l’ouvrirent ils trouvèrent l’enfant vivant et les deux se presentèrent comme saint Pierre et saint Paul. |
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TC0137 | TE012857 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 372 | La paix juste. Un baron romain assiégea une cité rebelle qu’il prit. Il fit ensuite convoquer le chef des rebelles pour obtenir d’eux une promesse de fidélité envers Rome. Le chef des rebelles répondit que les Romains obtiendraient leur fidélité seulement si la paix était équitable. Le baron comprenant alors qu’ils étaient des hommes très braves leur accorda une paix équitable. | |
TC0137 | TE012641 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 156 | "La cruauté de Néron, et comment il tomba enceint. Néron brûla la cité de Rome et regarda ce spectacle en se rejouissant. Il faisait empaler ceux qui tentaient de fuir. Néron commit ensuite d’autres atrocités : il fit tuer Sénéque, son maître puis sa mère. Voulant éprouver les douleurs de l’accouchement, il ordonna à ses conseillers de le rendre enceint. Ceux-ci lui firent boire en cachette une grenouille et lui donnèrent un régime spécial permettant de nourrir la grenouille dans son estomac. Néron, ne supportant plus les douleurs, leur demanda qu’ils le fassent accoucher plus vite, ainsi on lui administra une potion pour lui faire expulser la grenouille. Néron en voyant la grenouille s’étonna. Les sages lui répondirent que c?était un avortement parce qu’il n’avait pas attendu assez. Ainsi le "Latran" a pour étymologie "rana latente", "grenouille larvaire"." | |
TC0137 | TE012816 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 331 | La pénitence faite par les vivants rejouit les morts. Un homme ayant péché fut convaincu par un ami de se rendre avec lui à Rome où il lui fut donnée une pénitence de trois années, mais peu après il mourut. Toutefois avant de mourir, son ami prit la charge de sa pénitence. Après la première année de pénitence, le mort apparut à son ami avec un tiers du corps très blanc et les deux autres tiers noirs; la deuxième année avec deux tiers du corps très blancs et un tiers noir; la troisième année, il apparut tout blanc, le remerciant de sa libération. |
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TC0137 | TE012803 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 318 | L’étudiant transporté par le diable. Un noble de Rome savait que le pape voulait faire cardinal son fils qui étudiait à Paris. Le père lui envoya un messager lui demandant de retourner à Rome. Mais le messager arriva à Paris seulement un jour avant la nomination des cardinaux. L’étudiant demanda alors conseil à un nécromant qui, pendant la nuit, fit apparaître un diable sous la forme d’un cheval qui l’emmèna en volant à Rome; de cette manière, il arriva à temps pour être consacré cardinal. |
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TC0137 | TE012814 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 329 | La peur de la mort mène certains hommes vers le bien. Quand le corps d’un comte fut exhumé on trouva un crapaud sur son visage et des vers et des serpents qui le dévoraient. Tous s’enfuirent effrayés et le fils du comte après avoir vu l’état du mort se fit pauvre, vivant des aumônes jusqu’à ce qu’il arrive à Rome où il vécut comme charbonnier. Quand il mourut toutes les cloches de Rome sonnèrent pour lui parce qu’il était désormais considéré comme bienheureux. |
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TC0138 | TE019593 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 469 | Deux anges nourrissent des Frères Mendiants de Rome. |
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TC0138 | TE019431 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 375 | Un juif se protège des mauvais esprits par le signe de croix. |
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TC0138 | TE019336 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 281 | Le taureau de Phalaris. | |
TC0138 | TE019337 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 282 | Les secrets des conseils romains. | |
TC0138 | TE019300 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 245 | Charte diabolique détruite par la confession de la dame accusée. |
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TC0138 | TE019314 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 259 | La confession brise le pouvoir du démon de révéler les péchés d'une noble romaine. |
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TC0138 | TE014134 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 60 | Un jeune homme condamné à mort, abandonné par ses amis, est sauvé par un véritable ami de son père. |
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TC0138 | TE019416 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 360 | Une femme miraculeusement guérie de sa cécité et de son doute sur l'Eucharistie. |
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TC0139 | TE013182 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 21, p.17 du texte hébreu | La fille de l’Empereur fut trouvée assassinée; l’on accusa les juifs de ce crime et l’on ordonna de tous les massacrer. Deux frères habitant à Lud prirent la faute sur eux pour sauver le reste de leur peuple. Ils furent torturés pendant des jours, leurs membres coupés l’un après l’autre jusau'à ce qu’ils rendent l’âme. Ce sont les deux martyrs de Lud, dont il est dit que leur sainteté est telle que nul ne peut prétendre à leur part d’Eden. |
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TC0139 | TE013196 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 34a, p. 25 du texte hébreu | Rabbi Akiba était retenu captif à Rome, et on lui envoya deux belles servantes pour le séduire pendant toute la nuit, sans succès. Le matin, on lui demanda pourquoi il ne se conduisait pas comme le font ordinairement les hommes. Il répondit que l’odeur des servantes était celle des porcs et autres animaux impurs. | |
TC0139 | TE013169 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 8, p 10 du texte hébreu | L’empereur de Rome dit à Rabbi Joshua qu’il veut préparer une grande fête pour Dieu. Il lui est répondu qu’il ne pourra même pas suffire aux besoins de Son armée. L’empereur fait des préparatifs pendant six mois, et le vent emporte tout. Il refait d’autres préparatifs pendant six autres mois, cette fois-ci, c'est la pluie qui submerge tout. La pluie et le vent sont l’avant-garde de l’armée de Dieu : alors l’empereur renonce. | |
TC0139 | TE013168 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 7, p 10 du texte hébreu | L’empereur de Rome dit à Rabbi Joshua, fils de Hananya : " Pourquoi compare-t-on votre Dieu à un lion, alors que n'importe quel chevalier est capable de tuer un lion ?" Il lui répondit : " On le compare au lion de Ilai." L’empereur voulut voir ce lion. Lorsqu’il rugit à une distance de 300 milles, toutes les femmes de Rome eurent une fausse couche. Lorsqu’il rugit à une distance de 200 milles, les dents des hommes tombèrent. L’empereur tomba de son trône, Rabbi Joshua pria et le lion revint à sa place. | |
TC0139 | TE013183 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 22, pp.17-18 du texte hébreu | Targines met à mort Pappos et Lulianos en terre de Lud. Il leur dit:" Votre Dieu a bien sauvé Hanania, Michaël, et Azaria des mains de Nabuchodonosor, il fera de même pour vous." Ils lui répondirent:" Eux étaient des justes et Nabuchodonosor était assez droit pour mériter qu’un miracle se fasse par son intermédiaire, mais toi tu es un mauvais roi et tu n'en es pas digne. S’il est écrit que nous devons mourir, le Seigneur a de nombreux moyens pour le faire, mais toi tu devras rendre compte de tes actes." Et ainsi il advint que sa tête fut fracassée sur ordre de Rome. |
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TC0139 | TE013220 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 58, p 36 du texte hébreu | Rabbi Yehuda Ben Hanina entend parler à Rome d’un enfant juif emprisonné célèbre pour sa beauté. Il lui parle à travers la porte de la prison et déclare que cet enfant sera un grand maître pour Israël; il réussit à payer la rançon demandée et le fait libérer. Cet enfant est le futur Rabbi Yichmaël. | |
TC0139 | TE013195 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 34, pp. 24-25 du texte hébreu | Rabbi Zadok était retenu captif à Rome chez une matrone qui lui envoya sa servante pour le séduire, mais il resta assis à étudier toute la nuit. Le matin, la matrone lui demanda comment il se faisait qu’il ne se conduisait pas comme le font ordinairement les hommes. Il lui répondit qu’il était le descendant d’une noble famille de grand-prêtres, et qu’il mettrait au monde des bâtards s’il commettait ce péché. A ces paroles, la matrone le libéra. | |
TC0139 | TE013181 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 20, pp.16-17 du texte hébreu | L’empereur de Rome interdit aux juifs d’étudier la Torah. Pappos fils de Yehouda rencontra Rabbi Akiba en train d’enseigner la Torah à ses nombreux disciples malgré le décret, et le lui reprocha. Rabbi Akiba lui répondit :" Je vais te donner un exemple : Il y avait une fois un renard qui se promenait au bord de la mer, il y vit les poissons qui se cachaient au fond de la mer à cause des filets de pêcheurs; il leur proposa de venir vivre avec lui sur la terre ferme, et ils lui répondirent :" toi un animal intelligent, comment peux-tu nous proposer cela ? Si dans notre cadre naturel nous ne sommes pas en sécurité, nous le serons d’autant moins sur la terre ferme !" Il en est de même pour nous: Même lorsque nous étudions la Torah, de terribles persécutions pèsent sur nous. Qu'en sera-t-il si nous cessons d’étudier ?" Quelques jours plus tard, Rabbi Akiba fut pris et emmené en prison pour être exécuté. Il y rencontra Pappos, arrêté lui aussi mais pour des broutilles, et qui s’écria : " Tu es un homme heureux, Akiba, toi qui as été emprisonné à cause de l’étude de la Torah !" On commença à exécuter la sentence en peignant la peau du supplicié avec des peignes de fer. C'était justement l’heure de la prière du matin et son âme quitta son corps à l’instant où il prononça le mot 'Ehad’ (L’Eternel est Un). A ce moment, une voix céleste se fit entendre : " Heureux sois-tu, Akiba, toi qui es appelé à la vie éternelle!" |
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TC0139 | TE014188 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 75 p 48 du texte hébreu | Bet-Tur fut détruite à cause de l’essieu des roues du char de l’empereur romain. Les habitants de Bet-Tur avaient l’habitude de planter des arbres à la naissance d’un enfant et de les utiliser ensuite le jour de son mariage. Mais les Romains avaient besoin d’arbres pour construire les roues du char de la fille de l’empereur et ils les abattirent tous. Les habitants se révoltèrent et les soldats romains assiégèrent et détruisirent la ville; ce fut un véritable bain de sang et ce sang arrosa toute la contrée et permit de faire pousser des vignes pendant sept ans sans utiliser d'engrais. | |
TC0139 | TE013180 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 19, pp.15-16 du texte hébreu | L’Empereur de Rome émet un décret interdisant aux juifs de respecter le sabbath, de circoncire leurs fils et d’observer les lois rituelles de pureté. Ruben ben Astroboulos, déguisé en conseiller réussit à convaincre le conseil de l’inutilité de ce décret puisque les lois rituelles affaiblissent en réalité les juifs. Il est reconnu comme juif et le décret remis en vigueur. Deux sages sont envoyés comme émissaires, Rabbi Schimon Bar Yohai et Rabbi Elazar ben Yossi. Sur leur chemin se présente un démon du nom de Bar Tamalion qui leur propose son aide et se glisse dans le corps de la fille de l’ empereur. Arrivés au palais, Rabbi Schimon exorcise la jeune fille. L’Empereur alors est prêt à réaliser leurs souhaits en récompense et le décret est déchiré et annulé. |
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TC0139 | TE014189 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 75a ,pp 48-50 du texte hébreu | Lorsque Rabbi Akiba vit Bar Koziba, il déclara qu’il était le Messie. Il avait sous ses ordres 200.000 hommes dont le doigt avait été coupé pour tester leur endurance et leur force. Les sages lui suggérèrent de cesser cette mutilation, et d’enrôler les hommes capables de déraciner des arbres tout en restant à cheval. Il obtint ainsi une autre armée de 200.000 hommes. Mais il commit le péché d’orgueil et déclara qu’il n’avait pas besoin du Seigneur. L’empereur Hadrien assiégea Bet-Tur pendant trois ans sans parvenir à la conquérir et fut sur le point de renoncer. Mais un Samaritain lui proposa alors d’essayer la ruse. Il s’approcha de Rabbi Eléazar Hamoudai en train de prier pour la sauvegarde de la ville et fit semblant de lui chuchoter quelques mots à l’oreille. Capturé par Bar Koziba, alors qu’on lui demandait de rapporter la conversation entre Rabbi Eléazar et lui-même, il répondit qu’il serait tué de toute façon et donc qu’il dirait la vérité, que Eléazar était prêt à livrer la ville aux Romains. Bar Koziba demanda à Rabbi Eléazar, qui était son oncle, ce qu’il avait dit, et celui-ci lui répondit : " rien" . Mais il ne le crut pas et le tua. Une voix se fit entendre du ciel et annonça la mort prochaine de Bar Koziba, car il était " un faux berger" . Ce fut la chute de Bet-Tur dans un terrible bain de sang, où ne furent épargnés ni femmes ni enfants. | |
TC0139 | TE013174 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 13, p.12 du texte hébreu | L’empereur de Rome demande à Rabbi Akiba : " Pourquoi est-il écrit que votre Dieu donne la sagesse aux sages et non pas aux sots ?" Rabbi Akiba simule une maladie, et l’empereur lui fait parvenir un médicament très coûteux; au lieu de le prendre, R. Akiba le jette au fumier. L’empereur furieux le menace de mort, et R. Akiba lui démontre que seuls les sages peuvent apprécier la sagesse. | |
TC0139 | TE014183 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 70 pp.42-46 du texte hébreu | Histoire de Kamtsa et Bar-Kamtsa et de la prise de Jérusalem par les Romains. Un homme appelé Kamtsa avait invité ses amis à un banquet et par erreur invité également son ennemi Bar-Kamtsa. Ce dernier se présentant à la porte fut repoussé; ses propositions de payer toutes les dépenses du banquet à la condition qu’on ne luit fasse pas honte furent repoussées également. Pour se venger, il alla dénoncer les juifs comme rebelles à l’Empereur. Comme preuve de leur rébellion, il lui assura qu’ils refuseraient de sacrifier une bête envoyée par lui. Lorsque l’agneau de l’Empereur arriva, Bar-Kamtsa le mutila d’une façon qui n’offense pas les Romains, mais qui était inaceptable pour les Juifs. Effectivement, ils refusèrent de le sacrifier et des légions romaines furent envoyées à Jérusalem. Le premier général en chef se convertit au judaïsme. Ce fut le tour de Vespasien d’assiéger la ville, et Jérusalem fur ravagée par la famine et les luttes internes. Rabbi Yohanan ben Zakkai réussit à s’enfuir de la ville et à approcher Vespasien et obtint grâce à son intelligence le droit de résider à Yabne et d’étudier la Torah. Vespasien nommé empereur, ce fut Titus le Méchant qui fut envoyé pour détruire la ville. Il pénétra dans le temple, profana le sanctuaire et le pilla. Sur le chemin du retour vers Rome, il tourna le Dieu des Juifs en dérision. Aussitôt débarqué, un moustique s’enfonça dans ses narines, et arriva au cerveau et le tortura pendant sept ans. A sa mort, il donna l’ordre de brûler son corps et de disperser les cendres dans sept mers différentes, pour que le Dieu des Juifs ne puisse le retrouver. |
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TC0139 | TE013172 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 11, p.11 du texte hébreu | L’empereur de Rome interrogea Rabban Gamliel sur la résurrection des morts." Comment des morts étant faits de poussière peuvent-ils vivre?" La fille de l’empereur lui répondit : " Il y a deux sortes d’artisans dans notre ville, celui qui crée à partir de l’eau et celui qui crée à partir de la terre, quel est le plus admirable ?" L’Empereur lui répondit :" Celui qui crée à partir de l’eau." Sa fille lui répondit :" Et Dieu a tout créé à partir de l’eau. Combien plus facile est-il de faire revivre des morts faits de poussière !" |
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TC0139 | TE013173 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 12, p.11 du texte hébreu | L’empereur de Rome demande à Rabbi Gamliel : " Si Dieu existe, pourquoi ne se manifeste-t-il pas et ne vient-il pas parler à ses créatures qui le respecteraient encore plus ?" Il lui répondit :" Dieu est un feu qui dévore" . L’empereur ne fut pas satisfait de cette réponse. Le lendemain, en sa présence, R. Gamliel souffleta son esclave, provoquant ainsi la colère de l’empereur. Il expliqua son geste en racontant que l’esclave lui apportait la bonne nouvelle que son navire perdu depuis longtemps était revenu chargé de marchandises, mais sans marins ni capitaine. L’empereur s’écria que c'était impossible. Rabbi Gamliel dit alors : " Si telle est ta pensée, comment un monde créé par Dieu pourrait-il exister et se nourrir tout seul, sans Dieu pour le diriger ?" Et toute l’assemblée l’applaudit. | |
TC0139 | TE013171 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 10, pp 10-11 du texte hébreu | La fille de l’empereur de Rome dit à Rabbi Joshua : " Votre Dieu est un architecte, qu’il nous construise ici une tente ! " Elle devint lépreuse, et selon la coutume à Rome fut placée dans une tente sur la place publique. Elle supplia Rabbi Joshua d’être guérie de sa maladie, mais la réponse fut : " Notre Dieu donne, mais il ne reprend pas" . | |
TC0139 | TE013170 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 9, p 10 du texte hébreu | L’empereur de Rome voulait voir Dieu. On lui répondit que c'était impossible. Pour le convaincre, on le conduisit en plein mois de Tammouz (été) face au soleil et on lui demanda de le regarder, ce qu’il ne put faire. Comment aurait-il pu voir la lumière de Dieu, s’il était incapable de voir celle d’un de ses humbles serviteurs ? | |
TC0140 | TE013537 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), IV, 1. | Désirant se remarier, une veuve romaine, montre ce que les gens vont dire de cela en promenant dans la cité un cheval écorché. Après trois jours, le spectacle tombe dans l’indifférence générale. Ceci prouve que son remariage fera scandale dans un premier temps, puis les gens s’en désintéresseront peu à peu. | |
TC0140 | TE013779 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], VII, 2. | Une veuve romaine, en voulant se remarier, vérifie les réactions des gens avec une ruse : pendant trois jours elle fait transporter dans la cité un cheval écorché. L’événement fait du bruit seulement pour trois jours. La veuve comprend donc, qu’en cas de remariage, les gens en parlereront les premiers jours, puis peu à peu s’en désintéresseront. | |
TC0142 | TE017967 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 33, 8 | Le frère Simon d'Aulne qui avait le don prophétique, annonce quelle sera l'issue des affaires qu'on allait porter devant la cour de Rome. | |
TC0142 | TE018984 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 61 | Un diacre prémontré quitta son ordre et feignant d’être un prêtre ordonné obtint la permission de célébrer dans l’église Saint-Michel de Cologne. Lors de sa première messe, comme il le confessa plus tard, il vit le Crucifié pleurer. Plein de contrition, le diacre partit pour Rome et mourut chemin faisant. |
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TC0142 | TE018581 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 37 | Au début de la guerre opposant Philippe de Souabe et Otton de Brunswick, un chevalier nommé Everchard tomba malade. Délirant, il ne supportait plus de voir sa femme. Le diable lui apparut et proposa de l'emporter loin de la maison et de la femme détestée, le chevalier y consentit. Le diable lui fit voir Rome et Jérusalem, puis le camp de Saladin. Tout au long de ce pèlerinage en esprit, le corps du chevalier restait chez lui inanimé. Le diable lui proposa ensuite de revenir. En route, ils aidèrent un des paysans d'Everchard à échapper à des brigands, puis ils virent Warlam, fils du prince Henri de Limbourg faire un pacte avec le roi Philippe, ce qui eut pour conséquences, comme le diable le prédît, des pillages et incendies dans la région de Bonn. Finalement, le diable restitua l'esprit du chevalier à son corps, et il se rétablit. |
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TC0142 | TE018568 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 26 | Le démon entra dans le corps d‘une fillette de cinq ans sur un mot de son père qui, irrité de la voir 'mâcher' du lait, l'envoya au diable. La fille n'en fut délivrée que plusieurs années plus tard, déjà adulte, quand on l'eut amenée à S. Pierre de Rome. | |
TC0142 | TE018737 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 63 | Près de Rome, quatre buffles tuèrent leur gardien après une heure de ce qui ressemblait à une délibération. | |
TC0157 | TE017345 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 539, l. 8 – p. 540, l. 8 | Dans une époque proche, l’évêque de Piacenza fit porter devant lui une crosse d’argent. Il était plein d’ambition. Il eut une relation avec l’impératrice de cette époque. Puis, après diverses mauvaises actions, il prit Rome. Il chassa Grégoire, un parent de l’empereur Otton. Mais le peuple de Rome se révolta rapidement. Ils l’attaquèrent, lui crevèrent les yeux, lui coupèrent le nez et les oreilles. Il fut puni par la colère divine. Et les habitants de Rome le placèrent sur un âne, dont il tenait la queue dans sa main. Il fut forcé de chanter « voilà la punition de ceux qui s’attaquent au pape de Rome.» |
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TC0157 | TE017343 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 538, l. 18 – p. 538, l. 27 | L’antipape surpasse en barbarie le roi Totila, chef des Goths. Ce dernier avait assiégé Rome, et les habitants mourraient de faim. Les mères en arrivaient au point où elles mangeaient la chair de leurs enfants. Mais il entra dans la ville en faisant sonner les trompettes toute la nuit afin que les habitants puissent trouver des refuges et être épargnés. L’antipape aurait dû suivre cet exemple au lieu de massacrer les habitants. | |
TC0157 | TE017252 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 83, p. 450, l. 31- p. 451, l. 34 | Alphanus, archevêque de Salerne († 1085), rapporta cette histoire, qu’il avait entendue à Constantinople. Un Empereur était aveugle et on ne pouvait le soigner. Il chercha le remède dans la prière à Dieu. Il entendit en rêve que s’il visitait l’église de Saint-Laurent martyr, Dieu lui redonnerait la vue. Il projeta donc de voyager à Rome et demanda un bateau. Mais sa femme avait peur qu’il meure dans un naufrage et que le pouvoir de l’empire vacille alors que ses fils étaient encore petits. Elle ordonna aux marins à tromper l’empereur en lui faisant croire qu’il faisait le voyage, alors qu’en réalité ils restaient proches de Constantinople. Elle fit construire une réplique de Saint-Laurent, car si Dieu devait rendre la vue à son mari par l’intercession de Saint Laurent, il le pouvait aussi bien à Constantinople qu’à Rome. Un an passa ainsi, et l’empereur fut amené à la réplique de Saint-Laurent. On lui faisait toujours croire qu’il était à Rome. Il recouvra la vue et fut alors bien surpris de trouver sa femme et ses serviteurs autour de lui. |
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TC0157 | TE017445 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 117, p. 324, l. 24 – p. 325, l. 6 | Un certain frère originaire de Gaule vit à Rome. Il est très savant : dans les conversations de lettrés, il cite les ouvrages de mémoire; il est éloquent comme Cicéron et écrit des vers comme Virgile; il parle la langue vernaculaire de Rome avec élégance. Mais que dire de ses vertus monastiques ? Il connaît la règle et la théorie par cœur. Néanmoins, sa vie laisse beaucoup à désirer. Personne ne brigue son amitié ou ses conseils. Et au monastère, où mêmes les humbles sans instruction peuvent entrer, il ne serait pas accepté. | |
TC0157 | TE017135 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 70, p. 318, l. 9 – p. 319, l. 5 | Un vieil homme, Guarimpotus, était très savant dans les arts et la médecine. C’est lui qui fit ce récit. Un homme vola un porc et le cacha dans une cave. Il était particulièrement attaché à faire la charité. Jésus vint donc le trouver sous l’apparence d’un pauvre. L’homme le servit et lui coupa les cheveux, mais alors, il trouva deux autres yeux à l’arrière de la tête. Comme il en demandait la signification, il lui fut répondu que ces yeux voyaient tout, y compris le porc qu’il avait caché dans la cave. Puis, l’homme disparut. L’homme reconnut la bonté de Dieu et fit pénitence. |
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TC0157 | TE017138 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 70, p. 321, l. 16 – p. 322, l. 6 | Un prêtre était nommé Maurus. Il devint moine dans l’ermitage de Pierre Damien, mais peu après, changea d’avis, et viola ainsi le serment qu’il avait fait à Dieu. Alors, pour faire apparaître dans sa chair l’aveuglement de son esprit, son œil s’infecta, et causa une difformité pour le reste de ses jours. Alors qu’il voyageait, plus tard, à Rome en pèlerinage, il traversa un cours d’eau que les autres avaient franchi sans dommage, il tomba de son cheval et fut retrouvé mort un peu plus bas. Celui qui avait refusé de se tenir à sa promesse pour préférer un autre style de vie, perdit ainsi toute chance de vivre. |
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TC0157 | TE017510 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 168, p. 242, l. 5 – p. 243, l. 8 | Cette histoire se déroula à Rome, quelques années avant l’écriture de cette lettre (1069-1072), et fut rapportée à Pierre Damien par un prêtre nommé Jean. C’était la fête de l’Assomption, où le peuple de Rome participe aux prières et litanies, et visite les églises à la lumière de torches. À cette occasion, dans la basilique de la Vierge, construite sur le Capitole, une femme vit sa marraine, qui était morte depuis quelques années. Elle eut de la peine à s’approcher à cause de la foule, mais parvint à l’attendre un peu plus loin. Elle lui demanda si elle n’était pas Maroza, sa marraine, ce que l’autre confirma. Elle dit qu’elle venait d’être délivrée des tourments qu’elle subissait à cause d’un péché commis alors qu’elle était jeune, et qu’elle avait oublié de confesser plus tard. De nombreuses âmes, dit-elle, avaient été délivrées ce jour par l’intercession de la Vierge et visitaient les églises pour lui rendre grâce. Elle lui prédit aussi sa mort, un an plus tard – et la prédiction fut vérifiée. Il faut noter que pour un péché oublié, cette femme eut à subir des châtiments jusqu’à l’intercession de la Vierge. |
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TC0157 | TE017167 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 356, l. 11 – p. 356, l. 23 | Dans le monastère le monastère du Clivus Scauri à Rome, il y a une grotte dite de Saint Grégoire. Le saint buvait à la source qui s’y trouve et, l’été, couchait sur une banquette de pierre qui s’y trouve. Un jour, une chienne enceinte entra, peut-être pour s’y désaltérer, ou pour y mettre bas. Elle tomba morte à l’approche de la banquette de pierre. Si même un animal sans raison fut jugé avec une telle sévérité, que penser des hommes pécheurs qui s’approchent de l’autel ? Il faut craindre la sévérité divine. | |
TC0157 | TE017166 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 354, l. 7 – p. 356, l. 6 | Ce récit a été rapporté à Pierre Damien par ses frères. Dans le monastère du Clivus Scauri, construit par saint Grégoire à Rome, un garçon fut fait oblat par ses parents. Plus tard, il quitta le monastère pour se marier. Mais par le jugement de Dieu, une maladie de la gorge l’atteignit, qui manqua de le tuer. Alors, il demanda à retourner au monastère et y fit pénitence. Sa femme et d’autres personnages se tenaient à son chevet, et il poussait de grands cris; Il raconta que l’apôtre André et saint Grégoire le flagellaient pour ses mauvaises actions : parce qu’il avait quitté le monastère et pris femme, parce qu’il ne donnait pas aux mendiants, surtout écossais, et de plus se moquait d’eux, et parce qu’il avait emprunté à une veuve six sous qu’il avait ensuite refusé de lui rendre. Il dit aussi qu’il allait mourir le surlendemain à midi. Le surlendemain, un dimanche, il se leva, se précipita à l’église de saint André, et dit qu’il avait été purifié par la flagellation que lui avaient infligé les saints comme au jour de son baptême. À l’heure qu’il avait prédite, pendant la messe, il mourut. On trouva sur son corps les traces d’une flagellation physique. |
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TC0157 | TE017400 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 110, p. 241, l. 11 – p. 242, l. 5 | C’est Bonizo, abbé du monastère de Saint-Sévère dans les environs d’Orvieto, qui rapporte cette histoire. Au temps du pape Grégoire, précédemment appelé Gratien, le roi des Écossais était encore jeune, et succéda à son père qui venait de mourir. Mais, considérant la vanité de toute chose, il laissa le mariage et les honneurs, et décida de prendre l’habit monacal. Mais d’abord, il pratiqua la prière et se rendit en pèlerinage à Rome. Là, en secret, il revêtit l’habit et quitta le monde. Peu après, il tomba malade. Jusqu’à sa mort, il ne cessa de répéter qu’il avait suivi les ordres de Dieu; maintenant, Dieu devait accomplir sa promesse. |
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TC0157 | TE017175 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 361, l. 5 – p. 362, l. 3 | Serge, métropolitain de Damas, laissa son église et partit en pèlerinage à Rome. Il y trouva la basilique Saints-Boniface-et-Alexis dépourvue de prêtre. Il pria donc Benoît, évêque de Rome, de le laisser y mener une vie monastique. C’est ainsi qu’il vécut de nombreuses années, jusqu’à sa mort. | |
TC0157 | TE017438 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 112, p. 276, l. 9 – p. 277, l. 8 | Le pape Étienne, pris du zèle de Phinéas, promulgua un édit pour le célibat des prêtres. Il ordonna aux clercs romains qui, bafouant l’édit de Léon, vivaient dans l’incontinence, de quitter les rangs du clergé et de faire pénitence. Certains désobéirent, et quittèrent le clergé sans espoir de pouvoir un jour célébrer de nouveau la messe. Mais un prêtre, qui vivait près de Sainte-Cécile, de l’autre côté du Tibre, ignora cet édit, et garda sa concubine. Un jour, alors qu’il était en bonne santé, il se coucha, et mourut dans son sommeil. On le trouva mort le lendemain. Les clercs vinrent trouver Pierre Damien pour savoir comment l’enterrer. Il recommanda de l’enterrer près de l’église, car il était prêtre, mais sans les hymnes et les psaumes, afin de bien marquer son déshonneur, et qu’il serve d’exemple. |
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TC0157 | TE017177 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 364, l. 1 – p. 365, l. 5 | Léon fut abbé de Nonantola. Alors qu’il était encore clerc, de retour de Jérusalem, il commença sa carrière avec seulement un âne. Il s’en servait pour collecter les matériaux qui serviraient de papier toilettes aux moines. Il disait les psaumes en effectuant des tâches manuelles de ce type. Puis, il fut promu prêtre. Enfin, il devint abbé. Mais il était malheureux, et après deux ans, rendit son bâton de berger à Otto, qui commandait l’Empire. Il se fit ermite à Saint Boniface de Rome. Après la mort de Léon, un aveugle retrouva la vue sur sa tombe. |
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TC0157 | TE017163 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 352, l. 13 – p. 353, l. 14 | Nonnus, aussi nommé Hippolyte, est un martyr. Il prêchait si efficacement qu’il convertit 30 000 Sarrazins de leur religion au christianisme, et Pelagia d’une mauvaise vie à la sainteté chrétienne. Il composa aussi plusieurs volumes sur la doctrine sacrée. Puis, il se retira de son épiscopat. Il quitta Antioche et voyagea jusqu’à Rome. Lorsqu’Aurea subit le martyre à Ostie, jetée à la mer avec une pierre autour de son cou, Nonnus récupéra ses restes et les enterra. Peu après, Ulpius, le même persécuteur, ordonna qu’il soit noyé près du Tibre – après ce martyre, son corps fut enterré à Porto. On entendit alors miraculeusement pendant une heure des voix enfantines remercier Dieu. Il est donc clair qu’il n’avait pas offensé Dieu en renonçant à son épiscopat. |
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TC0159 | TE017552 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Saint Bernard rapporte au pape Eugène que le cardinal Martin, revenant dans le plus grand dénuement d’une légation, accepta de l’évêque de Florence un cheval pour rentrer à Rome. Il le lui retourna, déçu, lorsqu’il apprit que cet évêque faisait l’objet au même moment d’un procès à Rome. | |
TC0165 | TE018304 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 52, pp. 120-123 | Laurent, un convers de Clairvaux, est particulièrement dévoué à saint Bernard et à saint Malachie. Un jour, alors qu'il est encore novice, il voit un démon qui se révèle au signe de la croix comme le responsable de la tentation de Job. Pris de peur, Laurent s'enfuit et ne revoit plus jamais le démon. Après la mort de saint Bernard, Philippe de Clairvaux envoie Laurent, alors prieur de Clairvaux, rencontrer le roi de Sicile, Roger. À Rome, Laurent apprend la mort du roi de Sicile. Ne sachant plus quoi faire, il invoque saint Bernard qui lui apparaît la nuit suivante pour le consoler. Le voyage se déroule remarquablement bien : Laurent est accueilli par le nouveau roi, et les cardinaux romains, au moment de son départ, lui offrent des buffles très forts et agressifs. Obligé de traverser une région dangereuse, il prie Dieu et saint Bernard de lui venir en aide. Il a alors la vision de deux hommes portant des bougies allumées et, lorsqu'il est attaqué par des voleurs, des personnes vénérables lui viennent en aide. Il parvient ainsi à rentrer sain et sauf à Clairvaux, où les buffles sont admirés et où la race se répand progressivement. |
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TC0165 | TE018365 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 112, pp. 213-215 | À Rome, après un déjeuner copieux, un jeune marié part s'amuser avec des amis. Pour plaisanter, il met la bague au doigt d'une statue, mais à son retour, il trouve le doigt courbé et ne peut pas retirer la bague. Pensant revenir le soir pour la récupérer, il rentre chez lui et se prépare à profiter des joies conjugales, lorsqu'il perçoit une sorte de brouillard entre lui et la mariée, puis une voix lui dit : "Dors avec moi, puisque tu m'as épousée aujourd'hui. Je suis Vénus, tu as mis la bague à mon doigt et je ne te la rendrai pas". Terrifié, le jeune homme ne dort pas de la nuit et ne peut pas coucher avec sa femme dans les jours qui suivent. Un magicien, Palumbo, expert en maléfices, est consulté afin de lui permettre de coucher avec sa femme. Une nuit, le jeune homme assiste à une procession nocturne au terme de laquelle un démon apparaît, auquel il remet une lettre. Le démon s'insurge contre Palumbo et lui tend l'anneau. Le jeune homme peut alors consommer son mariage, tandis que Palumbo comprend d'après les paroles du démon qu'il est proche de la mort. Il meurt en effet peu de temps après, s'étant confessé publiquement devant le pape, avec tous ses membres coupés. |
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TC0165 | TE018297 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 45, pp. 102-105 | Étienne Harding, en tant qu'abbé, accueille d'abord Bernard à Cîteaux et le fait ensuite abbé de Clairvaux. Novice, Bernard avait l'habitude de réciter les sept psaumes de la pénitence pour l'âme de sa mère. Un jour, par négligence ou par oubli, il ne les termine pas. Étienne, informé par le Saint-Esprit, lui demande le lendemain pourquoi il ne les a pas tous récités. Bernard demande immédiatement pardon pour sa négligence. Cet incident le rend encore plus attentif à respecter ses intentions, aussi bien en public qu'en privé. Un jour, au cours d'une épidémie de peste et par grand froid, Étienne dit à l'un des moines de Cîteaux de se rendre à la foire de Vézelay pour acheter des chariots et des animaux de trait, pour les remplir de vêtements, de nourriture et de tout ce qui est nécessaire au monastère. Lorsqu'on lui demande de l'argent, Étienne ne peut donner que trois deniers. Pour le reste, il compte sur la miséricorde de Dieu. Une fois parti, le moine est recueilli par un homme qui, conscient de sa pauvreté, se rend chez un voisin riche et mourant qui accepte de fournir au moine tout ce que l'abbé lui a demandé. Au moment de repartir, il envoie un messager pour annoncer son retour ; Étienne rend grâce à Dieu et organise une procession de moines pour accompagner l'arrivée des chariots. A partir de ce jour, le monastère n'est plus jamais en pénurie de biens séculiers et conserve toujours une abondance de biens spirituels. Herbert ajoute ici l'épisode de la conversion d'Étienne, tel que raconté par Guillaume de Malmesbury dans sa Gesta Regum Anglorum. Il se rend à Rome avec un compagnon, chante le psautier quotidiennement et dans son intégralité. Après son entrée au monastère de Molesme, il travaille à la fondation de l'ordre cistercien, puis il devient l'abbé (de Cîteaux). Il choisit de démissionner en fin de vie. Il est remplacé par Guido, un homme de belle apparence, mais corrompu de l'intérieur. Étienne s'en aperçoit au cours d'une vision où il voit Guido avec un esprit impur dans la bouche. Au bout d'un mois seulement, Dieu révèle l'indignité de Guido qui est évincé. |
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TC0165 | TE018332 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 80, pp. 161-162 | Dans le diocèse de Meaux, un enfant laissé seul tombe dans une rivière boueuse. Sa mère, occupée à une activité quelconque, ressent une certaine tristesse et, ne trouvant pas son fils à la maison, le cherche partout. Elle finit par le trouver la tête en bas dans la boue du fleuve. Elle se précipite vers lui, mais le tire mort et gonflé d'eau. Les voisins arrivent, prennent l'enfant des mains de sa mère, et le voyant mort, ils veulent le ramener à la maison pour l'enterrer, mais la mère insiste quatre fois pour qu'ils l'emmènent d'abord à l'église. Ils cèdent à l'insistance de la mère et l'enfant est placé sur l'autel de Saint-Pierre. Après une prière, l'enfant ouvre les yeux et appelle sa mère qui le prend et lui donne immédiatement le sein. Tout le monde se réjouit et les parents prévoient pour l'enfant une vie cléricale. Après le pèlerinage du père à Rome, le fils prend les ordres et entre dans un monastère cistercien, où il vit encore actuellement. |
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TC0165 | TE018287 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44d, p. 90. | Gérard, l'un des premiers moines de Clairvaux, est un collectionneur assidu de faits et de paroles sur Saint Bernard. De retour à Clairvaux après avoir été abbé de Longpont, il raconte comment le saint a affirmé avoir été en esprit à Clairvaux à trois reprises pendant les trois années où il était à Rome (à cause du schisme de Pietro Pierleoni), relatant comme preuve des faits qu'il n'aurait pas pu connaître autrement. |
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TC0166 | TE018465 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 42, 1-5 | Paschase, diacre du siège apostolique est un homme d'une sainteté admirable. Cependant, au moment du schisme laurentien, il prend part pour Laurent. Même après que Symmaque est désigné pape par les évêques, il refuse de renier celui qu'il a soutenu. Il meurt peu après. Un jour, Germain, évêque de Capoue vient prendre un bain aux thermes d'Angulus. Il voit alors Paschase servant aux étuves. Paschase explique qu'il est en ce lieu à cause de son erreur et demande à Germain de prier pour lui. Si ses prières sont exaucées, l'évêque ne trouvera plus le diacre à sa prochaine visite. Germain rentre et prie. Lorsqu'il revient aux thermes, Paschase a disparu. | |
TC0166 | TE018430 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 27, 2-3 | L'avocat Cumquodeus est atteint de la pleurésie. Peu avant sa mort, il tente, malgré les dissuasions de son serviteur, de se rendre à l'église du Bienheureux Sixte. Il meurt sur le chemin. Les ordonnateurs de ses obsèques, sans avoir connu le projet initial du défunt ont l'idée de l'enterrer dans l'église où il souhaitait se rendre. Dieu a permis à l'avocat de former le dessein d'aller là où il serait enterré. | |
TC0166 | TE018436 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 27, 9-13 | Armentarius est valet dans la maison de l'avocat Valérien lorsque la peste qui a lieu sous le patriciat de Narsès s'abat sur Rome. Il est rapidement touché par le fléau. Sur son lit de mort, il fait venir son maître afin de lui révéler une vision qu'il vient d'avoir. Armentarius s'est rendu au ciel, il sait tous ceux de la maison qui mourront de la peste dans les prochains jours. En outre, pour attester sa connaissance des mystères célestes, il déclare y avoir reçu le don de parler toutes les langues. Il s'adresse à son maître en grec et à un porte-glaive en bulgare, prouvant ainsi ses dons. Deux jours plus tard, il meurt et après lui tous ceux qu'il avait nommés. | |
TC0166 | TE018454 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 36, 7-9 | Le jeune Eumorphius, alors qu'il est sur son lit de mort, envoie son domestique chez l'adjudant Étienne pour lui dire de se préparer à leur voyage pour la Sicile. Le domestique se dirige vers la maison de l'adjudant et, sur le chemin, rencontre un autre serviteur. Celui-ci vient de chez Étienne qu'il vient de voir mourir. Les deux hommes sont morts au même moment avec la vision de l'autre. |
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