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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Chevalier | Knight | Ritter | Caballero | Cavaliere
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001547 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 61 | Une nuit dans une forêt, un diable sous l’apparence d’une moniale prédit longue vie à un chevalier de Westphalie. Pour cette raison, il tarde à se confesser sur son lit de mort, jusqu’à ce que son frère réussisse à le convaincre que cette prédiction était une ruse diabolique. Il meurt alors chrétiennement. | |
TC0001 | TE001544 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 8 | Une jeune fille mène une vie de moniale dans le siècle. Une nuit qu’elle était en oraison dans l’église, le diable prend possession d’un cadavre et la menace. Elle se défend en frappant le cadavre possédé avec un bâton surmonté d’une croix. |
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TC0001 | TE001510 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 53, 8 | Un chevalier, Guillaume d’Asca, devient très malade; une nuit, la Vierge Marie lui apparaît et le guérit miraculeusement. Il entre dans l’ordre des chevaliers teutoniques. Quatre mois après, il meurt à Tolède. Au même moment, il apparaît en Brabant à un ami et lui montre les raisons de ses peines en purgatoire. |
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TC0001 | TE001496 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 51, 4 | Dans le diocèse de Lausanne, un noble parti à la chasse voit un chevalier pécheur qui faisait son purgatoire jusqu’à la fin des temps. Cette apparition le convertit. |
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TC0001 | TE001495 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 51, 3 | En Germanie, un chevalier pillard fait pénitence au désert, puis entre chez les dominicains. | |
TC0001 | TE001485 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 49, 21 | En Brabant, un démon danse devant un joueur de flûte, au milieu d’un groupe de jeunes gens. Chassé par son maître, il meurt misérablement. | |
TC0001 | TE001484 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 49, 18 | Un chevalier chasseur devient fou car il ne peut attraper une proie; il disparaît à tout jamais en suivant la bête sauvage avec l’ensemble de ses compagnons. | |
TC0001 | TE001473 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 49, 6 | Un chevalier tué au tournoi apparaît à un serviteur. Transporté sur un cheval noir par le chevalier revenant, il est chargé de convoquer les compagnons de tournoi pour assister au chatiment du mort. On voit le cadavre de celui-ci déchiqueté par des corbeaux et des faucons. |
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TC0001 | TE001472 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 49, 5 | La pieuse femme d’un chevalier mort au tournoi a la vision des supplices de son mari en enfer : il est puni par les armes utilisées dans le tournoi et subit les baisers d’un crapaud infernal pour le punir de sa luxure. | |
TC0001 | TE001471 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 49, 4 | Vers 1243, le tournoi de Neuss sur le Rhin tourne au carnage. Le comte de Castris, qui s’était moqué des injonctions d’un frère précheur, est le premier des 367 victimes. Cette hécatombe avait été annoncée de manière miraculeuse par l’apparition d’un immense cadavre autour duquel volaient des corbeaux. | |
TC0001 | TE001519 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 53, 25 | Un chevalier mourant demande à son neveu de vendre son seul bien (un cheval) et de consacrer cet argent à des legs pieux. Le neveu conserve le cheval sans compensation financière. Lors d’une apparition, son oncle lui apprend qu’il va endurer les peines purgatoires à sa place. Peu de temps après, le neveu meurt et subit les châtiments annoncés. | |
TC0001 | TE001437 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 38, 2 | Le chevalier Philippe de Montmirail aimait à entendre et à raconter des exempla qu’il avait rapportés de ses nombreux voyages et des fréquentations de saintes personnes. Il fonda de plus de nombreux monastères cisterciens ainsi que des béguinages. |
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TC0001 | TE001412 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 40 | Un chevalier adultère prend le faciès du diable. Tous ceux qui le rencontrent, hommes et animaux, sont effrayés. Après une sincère confession, il retrouve son aspect normal. |
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TC0001 | TE001365 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 6 | En Germanie, un jeune homme, ruiné par le jeu et réduit au vagabondage, conserva toujours sa chasteté. Devenu dévot du rosaire, Marie lui apparaît le jour de ses noces pour lui annoncer sa mort prochaine. |
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TC0001 | TE001290 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 6, 3 | Un saint homme captif des Sarrasins ne souhaite pas être délivré, car il perçoit cette captivité comme une pénitence libératrice qu’il accompagne d’une fervente prière quotidienne, tandis que ses deux compagnons libérés tombent dans le péché. | |
TC0001 | TE001278 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 2, 5 | Une femme voit monter au ciel l’âme (sous la forme d’un bel oiseau) d’un chevalier mourant après la bataille de Walcheren. | |
TC0001 | TE001234 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 26 | Le Christ apparaît à un chevalier nouvellement entré dans l’ordre cistercien et désireux de déjà le quitter. Il lui offre un morceau de pain trempé dans le sang de sa plaie. Ce pain miraculeux lui guérit de ses douleurs physiques et morales. |
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TC0001 | TE001179 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 7, 7 | A sa mort, le cadavre de la comtesse Marie de Champagne est dépouillé; sa literie est mise au pillage. Son corps se retrouve nu. Un chevalier veut la recouvrir. Un abbé refuse car apparaît ainsi ce que devient la gloire humaine. |
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TC0003 | TE001647 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 62(2) | Un chevalier, ayant refusé de se confesser devant le roi Coenred, a une vision des diables coupant son propre corps à partir de la tête. | |
TC0003 | TE001654 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 63(6) | Un cavalier conduit devant un démoniaque capable de révéler les péchés un prêtre suspect d’adultère. Le prêtre se confesse dans une étable, et le démoniaque ne peut que révèler cette confession. | |
TC0004 | TE002696 | Jordanus de Pisis | Esempi : 68 | Caractère universel de l’appel divin. Dieu choisit les propagateurs de la foi parmi des personnes de tout âge et de tout sexe. | |
TC0007 | TE002603 | anon. | Le Mesnagier de Paris : 3 | Une duchesse, Raymonde a un fils et deux filles. Le roi de Hongrie, Cantamus, l’assiège. Raymonde tombe amoureuse d’un chevalier et lui ouvre la ville. Le fils s’enfuit et devient roi de Lombardie. Les filles, pour éviter d’être violées, tuent des pigeons, les cachent sous leurs seins. Les Hongrois repoussent les filles du fait de leur puanteur. Le chevalier couche avec Raymonde puis la prostitue. Il la fait empaler et fait exposer son corps à la porte de la ville. |
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TC0010 | TE000868 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 99, 4 | On doit être à la fois associé dans les souffrances et les consolations (cf. II Cor 1, 7). Deux hommes s’étaient associés pour participer à un tournoi, mais l’un des deux reçut tous les coups. Quand son associé voulut partager avec lui la récompense, il refusa de le faire avant de l’avoir copieusement roué de coups. | |
TC0010 | TE000925 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 207, 1 | Les pécheurs sont des fils de la cruauté, tandis que les apôtres sont des fils de la miséricorde. Le diable a sept filles : la fraude, l’usure, le rapt, la simonie, l’hypocrisie, l’orgueil, et la luxure. Il a marié chacune des six premières à une catégorie particulière d’hommes : les marchands, les bourgeois, les chevaliers, les clercs, les religieux, les femmes; et il a marié la luxure à tous sans distinction. |
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TC0010 | TE000864 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 97, 1 | Les " poissons " auxquels on doit penser en carême sont la crainte de la sentence divine et l’espérance de son pardon; mais beaucoup préfèrent penser à de bonnes lamproies. Un chevalier vint à Paris au début du carême, et on lui apporta une lamproie. Il s’étonna qu’on n'en apportât pas aussi pour les autres, et quand il sut que le poisson coûtait cinquante sous pièce, il le fit porter à l’Hôtel-Dieu, au lieu de le manger. | |
TC0010 | TE000939 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16482, Sermo D179, 4 | Exemple d’un chevalier. | |
TC0011 | TE002952 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 55a (1) | Alexandre refusait tout présent qu’il ne pouvait pas partager avec ses chevaliers. Un jour, alors qu’il était assoiffé, il fait renverser l’eau qu’on lui apportait pour lui seul. | |
TC0011 | TE003101 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 136b | De même que le père reconnaît ses fils par sa ressemblance, le roi ses chevaliers, le berger ses brebis et le maître ses élèves, Dieu refusera de reconnaître les pécheurs. | |
TC0011 | TE002962 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 58a-60b | Dans le cadre de la parabole des ouvriers de la vigne, la cour terrestre et la cour céleste sont comparées et le pressoir mystique est mis en scène. | |
TC0012 | TE002664 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 28 | Un prêtre adultère se confesse auprès d’un palefrenier. |
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TC0012 | TE003400 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 3 | La prière Domine miserere mei, prononcée avant de mourir, suffit à sauver l’âme d’un chevalier et à chasser les diables. | |
TC0012 | TE002641 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 4 | En Angleterre, un chevalier très malade ne se confesse pas malgré le conseil de son roi. Après quelques temps le roi se rend à son chevet et le chevalier lui dit que les démons noirs se sont emparés de son âme. Il meurt peu de temps après. | |
TC0012 | TE002651 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 15 | Albert délivre une jeune fille possédée en persuadant le diable d’entrer dans un de ses vêtements. | |
TC0012 | TE002653 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 17 | Un jeune chevalier scelle un pacte avec le diable pour avoir de nouveau ses biens. Il se repent et demande pardon à la Vierge. Après cela il a une vie heureuse. |
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TC0012 | TE002647 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 11 | Une nuit un charbonnier et le comte de Nevers voient apparaître une femme nue poursuivie par un chevalier armé d’un couteau. Le chevalier interrogé avoue être, comme la femme, une âme du purgatoire. |
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TC0020 | TE003583 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 58 | Un noble chevalier veut enlever une moniale. Son abbesse la cache alors dans un lieu secret du monastère. Le chevalier, la cherchant partout, ne trouve pas la moniale. Tandis que, fatigué de chercher, il commence à partir, la jeune fille sort de sa cachette et lui crie " coucou !" à l’instar de ce que font les enfants lorsqu’ils jouent entre eux. Il la viole et s’en va en riant de la misérable. | |
TC0020 | TE003757 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 232 | Une veuve, matrone d’Ephèse, se lamentant jour et nuit sur la tombe de son défunt époux, se laisse consoler par un chevalier chargé par le roi de garder une potence à proximité du cimetière. Il jure à la veuve de l’épouser si elle place le corps de son mari sur la potence où fut subtilisé le cadavre d’un condamné qu’il était chargé de garder. Ce récit illustre l’inconstance des femmes. |
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TC0020 | TE003594 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 69 | Un chevalier, qui avait accepté Dieu comme garant d’une dette, retient le cheval d’un moine gras et riche qui, en tant qu’homme de Dieu, devra payer pour Lui. | |
TC0020 | TE003744 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 219 | Un chevalier frappe un bourgeois parisien qui blasphémait en traversant un pont. En jugement devant le roi, il plaide qu’il a voulut venger l’honneur de Dieu insulté; il est libéré avec les honneurs. | |
TC0020 | TE003786 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 261 | Un chevalier emmène avec lui un autre chevalier qu’il soupçonne de coucher avec sa femme et interroge un possédé. Celui-ci dénonce l’épouse mais est incapable de dire le nom de l’amant, qui est protégé par sa confession. |
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TC0020 | TE003784 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 259 | Un chevalier a dû reconquérir par les armes son épouse infidèle; comme elle l’abandonne une nouvelle fois, il la livre aux lépreux, c’est-à-dire aux démons. | |
TC0020 | TE003578 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 53 | Un chevalier devenu moine ne sait plus vendre les ânes du monastère car il refuse de mentir. |
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TC0020 | TE003639 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 114 | Un chevalier, sur le point de partir avec Charlemagne pour combattre les Sarrasins, prépare son testament au profit des pauvres. Cependant son exécuteur testamentaire garde son cheval; le chevalier mort lui apparaît et se plaint d’être retenu au Purgatoire par sa faute. Le lendemain, des corbeaux noirs se saisissent de l’exécuteur testamentaire et le projettent sur une roche où il meurt. |
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TC0020 | TE003572 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 47 | Le faucon choyé de son vivant est jeté au fumier une fois mort (47a). La poule, vivante, gratte le fumier; morte, elle est sur la table des rois (47b). Un roi fait faire deux coffres, l’un décoré d’or et d’argent mais rempli de matières puantes et d’ossements humains, l’autre fait de bois pourri mais rempli de perles. Le roi demande à des chevaliers de choisir un coffre, ils choisissent le plus beau (47c). |
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TC0020 | TE003612 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 87 | Un chevalier français, capturé par les Sarrasins, est pris pour un templier car il est chauve et porte la barbe; il se déclare templier et est tué avec les autres. |
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TC0020 | TE003700 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 175 | Un chevalier rencontre des moines portant le cadavre d’un usurier pour l’inhumer. Il s’exclame : " Je vous laisse le cadavre de mon araignée et que les démon saient son âme. Pour ma part, je garderai la toile de l’araignée, c’est-à-dire tout son argent" . En effet, les usuriers peuvent être comparés aux araignées qui s’éviscèrent pour attraper les mouches, causant leur propre perte et celle de ses enfants. |
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TC0020 | TE003663 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 138 | De nombreuses personnes (chevaliers?), face au reproche d’avoir volé la vache d’un pauvre paysan, disent : " Il suffit au paysan de lui avoir laissé le veau et de l’avoir laissé en vie. Si je l’avais voulu, j’aurais pu lui faire davantage de mal, comme la fois où je lui ai volé une oie et ne lui ai laissé que les plumes." |
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TC0020 | TE003662 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 137 | De nombreux chevaliers reçoivent des services (tornees) de leurs hommes mais ne leur donnent pas de pain en échange. | |
TC0020 | TE003706 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 181 | Après un banquet, un chevalier avare demande au serviteur son manteau. Le serviteur ne le trouvant pas immédiatement parmi les manteaux des autres invités, il se fait insulter par le chevalier. Le serviteur rétorque alors qu’il connaît pourtant bien ce manteau vieux de sept ans, ce qui suscite les rires des autres chevaliers. | |
TC0020 | TE003666 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 141 | Jacques de Vitry démontre à un chevalier qu’on commet les sept péchés capitaux à l’occasion des tournois (après lesquels, les chevaliers tués ne sont pas inhumés en terre consacrée); il le convainc de se convertir. |
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TC0020 | TE003698 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 173 | Un chevalier dépossédé par un usurier est jeté en prison. A la mort de l’usurier, le chevalier épouse sa veuve et récupère ses biens et tous ceux de l’usurier. La même mésaventure est arrivée à Nabal avec David qui épousa sa femme après sa mort. | |
TC0020 | TE003665 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 140 | Un chevalier refuse de se rendre à la messe, ignorant que le Christ et les anges y participent et croyant que le prêtre n’officie que dans le but d’obtenir les oblations. | |
TC0020 | TE003664 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 139 | Un chevalier assiste régulièrement aux sermons mais fait le contraire de ce qu’ils préconisent. Il préfère en effet mener une vie inconstante. Conscient de son mauvais comportement, le chevalier espère apprendre dans les sermons ce qu’il doit faire le jour où Dieu le visitera. Au contraire, d’autres refusent d’écouter les sermons et, même, font tout pour gêner les prédicateurs, cloches du Seigneur. | |
TC0021 | TE004007 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 80 | Le lion qu’un chevalier a sauvé d’un dragon le suit comme un chien. | |
TC0021 | TE004024 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 96 | L’anneau du roi donné par la reine à un chevalier est retrouvé dans un poisson. | |
TC0021 | TE004195 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 205b | Un chevalier, qui dans la nuit attendait une fille, prend dans ses bras sa chienne, qui le mord; quand la fille arrive, il la tue. | |
TC0021 | TE004047 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 118 | Un chevalier qui est entré dans une église en armes, sa lance levée, est tué accidentellement par le fer de cette lance. | |
TC0021 | TE004046 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 117 | Des chevaliers qui sont entrés dans une église de manière violente ont tout pillé. Plus tard, le chef de ces hommes est enlevé alors qu’est célébré son mariage. Un autre de ces ribauds meurt également subitement; son corps est jeté hors du cimetière et de la ville. |
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TC0021 | TE004041 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 112 | Un chevalier pour obtenir la main d’une dame tue et dépouille un marchand, que Dieu promet de venger dans trente ans; il le fait. | |
TC0021 | TE004040 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 111 | A sa mort un chevalier anglais voit apporter l’énorme registre de ses péchés et le mince livret de ses mérites : il meurt désespéré. | |
TC0022 | TE004206 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 9 | Un prêtre de Knaresborough fut visité par un « bacheler » qui lui commanda de le suivre. Force lui fut d’obéir à son visiteur inconnu, qui lui montra d’abord l’enfer et ses peines. De là il le conduisit vers le ciel à l’entrée duquel se trouvait un grand feu. Le guide entra dedans sans que le feu le touchât et, voyant que son compagnon hésitait de le suivre, il l’assura que le feu ne le brûlerait que s’il avait pris à quelqu’un quelque chose qu’il n’avait pas encore rendu. Le prêtre entra dans le feu et fut immédiate-ment abordé par un diable qui laissa tomber sur son épaule une âme qu’il tenait au bout d’une fourche. Le prêtre se souvint alors d’avoir pi is une chape à un mourant et de ne l’avoir jamais ren-due. Ayant fait aveu de son péché à son guide, il fut conduit dans le ciel. Après avoir vu toutes les joies de cette région céleste, il fut ramené dans son corps, et vécut désormais d’une vie tellement sainte qu’il fut nommé saint Fursy. |
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TC0024 | TE004381 | : 1, 10 | Un chevalier dément entendit, dans un rêve, une voix disant : Si tu confesses tes péchés à Conrad, l’abbé de Bebenhausen, écoutes une messe et communies dans cette abbaye, tu seras guéri. Le chevalier le fit et se rétablit rapidement. Pour remercier les moines, ils fit des dons importants à l'abbaye. |
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TC0028 | TE005051 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 72 §5, p. 896 | Un chevalier d’Allemagne soupçonne son serviteur d’avoir des relations coupables avec son épouse; celle ci persuade son amant de confesser son péché, ce qui le préservera d’être dénoncé par le possédé à qui le chevalier a décidé de le mener. |
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TC0029 | TE005224 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : T. Le dit des annelés, p. 188-216 | Préambule (v. 1-20). ~ L’exemple du roi Antiochus (v. 21-62). L’exemple du paysan qui avait promis une vache et un veau à saint Michel (v. 63-84). ~ Une dame du Boulonnais part en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle avec son mari (v. 85-108). Celui ci la surprend un soir dans une auberge au moment où elle se met au lit avec un chevalier qu’ils avaient rencontré en route et qui lui avait fait la cour (v. 109-211). Dans son égarement, elle va jusqu’à renier son mari, qui doit prouver sa qualité dans un combat judiciaire. Finalement la femme se repent, mais son époux ne veut pas lui pardonner (v. 212-360). Revenu dans son pays, le chevalier trompé convoque les parents de la femme et leur raconte l’aventure sans nommer les personnages. Tous sont d’avis que la coupable mérite d’être brûlée (v. 361-457). Le mari se contente pourtant d’exposer l’épouse infidèle, au large de Wissant, dans un bateau sans agrès, après avoir jeté son anneau d’or dans la mer et enfoncé dix anneaux de fer (les "annelés") dans ses doigts (v. 456-83). La femme est emmenée par le courant jusqu’à une île déserte; elle est recueillie par un riche et généreux seigneur qui aborde par hasard en ce lieu. Elle repousse une offre de mariage (v. 484-610). Le seigneur l’établit avec douze béguines sur le chemin de Saint Jacques (v. 611-38). Un jour, le mari retrouve, l’anneau d’or de sa femme dans un poisson préparé pour' sa table. Troublé par ce signe de Dieu, il part en pèlerinage à Compostelle dans l’espoir d’obtenir du saint des renseignements sur le sort de son épouse (v. 639-70). Ils se rencontrent, et les anneaux de fer, qui lui avaient causé de violentes souffrances, tombent d’eux mêmes au moment où le mari lui pardonne (v. 671-771). ~ Conclusion (v. 772-80). |
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TC0029 | TE005209 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : E. Le dit des JI. Chevaliers, p. 47-54 | Préambule (v. 1-12). ~ Deux chevaliers voisins sont d’excellents amis; mais l’un est impie et mène une vie de péché, l’autre est pieux et vertueux. Ce dernier essaie souvent de convertir son ami, mais reçoit toujours la réponse décourageante qu’il aura assez de temps pour penser au salut quand il sera vieux (v. 13-56). Le mécréant tombe gravement malade, mais se refuse toujours à se confesser (v. 57- 76) Il meurt, et le diable s’empare de son âme (v. 77-86). Le bon chevalier apprend la nouvelle; la Vierge descend du ciel et lui dit de se rendre chez le défunt voir une chose bien étrange (v. 87- 107). En route, il rencontre le diable, habillé comme un "noir moine", qui lui fait voir et sentir les supplices de l’enfer et lui explique qu’il faut éviter, à tout prix, d’y aller (v. 108-66). Satan lui montre l’âme du compagnon qui formule encore un avertissement, en disant que lui même est irrémédiablement perdu (v. 167-200). Le bon chevalier tire profit de l’enseignement et sert la Vierge de tout son coeur (v. 201 04). ~ Prière (v. 205 10). |
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TC0029 | TE005211 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : G. Le dit du povre chevalier, p. 62-67 | Préambule (v. 1-8). ~ Un riche chevalier, plein de vices, est réduit à la misère par sa propre faute; il a une femme pieuse et vertueuse (v. 9-20). Parti de chez lui, il rencontre le diable qui lui demande pourquoi il est si triste. Ayant appris la cause de son chagrin, Satan lui propose un pacte : il donnera au chevalier de grandes richesses, et celui ci s’engagera à lui amener sa femme dans un délai convenu; le chevalier accepte les conditions sans hésiter (v. 21-40). Il retourne à la maison et trouve les richesses promises (v. 41-48). Le jour fixé pour la remise de la femme s’approche, et le chevalier s’afflige et pleure pendant toute la nuit qui précède le départ. La femme apprend la cause de cette tristesse, et décide elle même d’accompagner son mari chez le diable (v. 49-68). Le lendemain matin, ils partent pour le rendez vous; ils passent devant une chapelle, et la femme y entre afin de faire une dernière prière à Notre Dame (v. 69-72). Pendant qu’elle prie, la Vierge Marie se substitue à elle et continue la route avec le chevalier, qui ne se doute de rien (v. 93-104). Ils arrivent à l’endroit où les attend le diable, qui se met violemment en colère quand il reconnaît la Mère de Dieu (v. 105-20). Celle ci raccompagne le chevalier à la chapelle où il retrouve sa femme (v. 121¬32). Notre Dame remonte au ciel, et le chevalier raconte à son épouse ce qui s’est passé. Ils tirent la morale du miracle (v. 133-52). ~ Conclusion (v. 153 56). Prière (v. I57 60). |
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TC0029 | TE005204 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : A, Le dit que on clamme respon, p. 3-10 | Préambule et résumé du récit (v. 1-18). ~ Un chevalier normand a dissipé toute sa fortune en tournois, et, abandonné de ses amis, il se résout à partir pour l’Angleterre avec sa femme et sa fille (v. 20-39). Arrivé à Rippon le Chastel, il rencontre un riche chanoine qui s’éprend de sa fille et qui obtient du père, moyennant une grosse somme d’argent, qu’il la lui cède (v. 40-73). Malgré l’opposition de la femme et le désespoir de la jeune fille, qui a fait voeu de chasteté, le chevalier l’emmène chez le chanoine et reçoit l’argent promis (v. 74-106). Ayant appris que la jeune fille s’appelle Marie, le chanoine la renvoie, la nuit même, aux parents (v. 107-32). Trois jours après, il va à la chasse au bord de la rivière et se noie en poursuivant dans l’eau profonde un oiseau atteint par le faucon (v. 133-42). Ses serviteurs, n'ayant pu lui porter secours, préfèrent retourner à la maison se partager ses richesses (v. 143-54). Notre Dame et ses anges sauvent entre temps le chanoine, en récompense de sa conduite envers la jeune fille, et le ramènent dans son lit (v. 154 62). Les serviteurs arrivent dans la chambre et commencent à ouvrir les coffres. Quand le chanoine leur adresse la parole, ils s’enfuient croyant que c'est le diable en personne (v. 163 69). Le chanoine les rassure et leur explique le miracle; il les prie d’aller chercher le chevalier qui reçoit de grands présents. Devant ce miracle, lui aussi décide de s’amender (v. 170 85) |
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TC0029 | TE005212 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : H. Le dit du chevalier et de l’escuier, p. 68-76 | Préambule (v. 1-4). ~ Un riche chevalier est réduit à l’extrême indigence; il se désespère et décide de partir pour l’étranger (v. 5-20). Dans une forêt, il rencontre un écuyer qui a l’air triste : lui aussi a perdu sa fortune. Ils décident de faire route ensemble (v. 21-46). Le diable apparaît et propose aux deux hommes de conclure un pacte : le diable leur procurera des richesses, et les deux compagnons s’engagent à renier Dieu et sa Mère. L’écuyer accepte sans hésiter, mais le chevalier, après avoir renié Dieu, refuse d’abandonner la Vierge. Le diable s’en va avec l’écuyer (v. 47-102). Au retour, le chevalier entre dans une chapelle pour prier la Vierge d’intercéder en sa faveur auprès de son Fils. (v. 103-128). L’image de la Vierge descend de l’autel pour essuyer ses larmes et le consoler. Le riche seigneur d’un château voisin, qui se trouvait également dans la chapelle, est témoin de la scène (v. 129-35). A la sortie, il s’adresse au chevalier et l’interroge sur sa situation. Ayant appris qu’il est encore célibataire et qu’il a perdu ses biens, il lui offre sa fille en mariage et promet de le faire héritier de ses terres. Tout finit bien (v. 136-73). ~ L’écuyer mène une vie d’aventures. Voleur, il est pris en flagrant délit et condamné à être pendu (v. 174-80). Il fait appel au diable, qui promet de l’aider et lui donne un hanap d’or et de l’argent pour corrompre le bailli, qui est très avide (v. 181-205). Quand le voleur veut sortir le hanap, il ne trouve qu’une corde. Il est pendu, et le diable s’empare de son âme (v. 206- 16). ~ Conclusion (v. 217-24). Prière (v. 225-28). |
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TC0029 | TE005207 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : C. Le dit des III. Pommes, p. 26-38 | Préambule (v. 1 8). ~ Un père, âgé et malade, a promis de faire un pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle. Son fils, encore très jeune, propose de le remplacer, ce qu’il accepte avec reconnaissance (v. 9-25). Départ de l’enfant et conseils du père qui lui donne trois pommes avec lesquelles il devra mettre à l’épreuve ses compagnons de route (v. 26-64). Première rencontre le pèlerin échoue, et l’enfant se sépare de lui (v. 65-95) même résultat pour le second (v. 96- 98). La troisième fois, l’enfant réussit à trouver un ami fidèle (v. 99-124). Ils arrivent dans une ville; le pèlerin, qui ne veut pas descendre dans la même auberge que l’enfant, en trouve une autre où il s’installe (v. 125-44). Pendant la nuit, l’enfant est volé et assassiné parla femme de l’aubergiste et un complice (v. 145- 61). Le matin, quand l’ami vient chercher son compagnon, on lui répond qu’il est déjà parti (v. 162-68). Il a des soupçons et va trouver le juge avec qui il cherche dans toute la maison et finit par trouver le corps; les coupables sont arrêtés (v. 169-96). A l’instigation d’une voix céleste, le pèlerin part pour Saint Jacques portant sur son dos l’enfant mort; celui ci ressuscite dans la chapelle et invite son ami à l’accompagner dans son pays (v. 197-228). Le père de l’enfant le reçoit fort bien et fait faire deux hanaps identiques dont il leur fait cadeau (v. 229-36). L’ami fidèle retourne dans sa famille; quelque temps après, il est atteint par la lèpre, et sa femme le chasse impitoyablement de la maison (v. 237-45). Le lépreux arrive à l’endroit où habite son compagnon; celui ci le reconnaît à cause du hanap, qu’il a apporté avec lui, et lui fait bon accueil malgré l’opposition de son épouse (v. 246- 76). Une nuit, une voix annonce au lépreux qu’il pourra être guéri si son ami consent à sacrifier ses enfants afin qu’il soit lavé de leur sang (v. 277-80). Le lendemain, l’ami vient trouver le malade et lui demande s’il ne peut rien faire pour qu’il soit guéri. Le lépreux lui raconte en pleurant le message de la voix (v. 281-96). Après avoir envoyé sa femme à l’église, l’ami tranche la gorge à ses enfants : le malade est guéri, et les deux compagnons remercient Dieu (v. 297-312). La femme, revenue de la messe, trouve les enfants sains et saufs (v. 313-20). Ce jour-là le père avait invité des amis à dîner; à l’heure fixée, on ne le trouve point; quelqu’un, en compagnie de l’un des enfants, va le chercher à l’église. Joie du chevalier quand il se rend compte du miracle (v. 321-32). ~ Conclusion (v. 333-34). Prière (v. 335-36) |
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TC0029 | TE005214 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : J. Le dit du chevalier qui devint ermite, p. 86-92 | Préambule (v. 1-16). ~ Un riche chevalier de bonne famille se livre au brigan¬dage (v. 17-26). Sa femme, très pieuse, pleure sur sa mau¬vaise vie et essaie de le convertir (v. 27-34). Le chevalier, qui l’aime beaucoup, accepte enfin de se confesser (v. 35-48). Il se rend auprès du curé qui refuse de l’absoudre et qui l’envoie à un saint ermite (v. 49-54). Il se confesse à l’ermite; les deux hommes discutent sur la nature de la pénitence à accomplir; le pécheur finit par accepter de rester une nuit dans l’église pour prier (v. 55- 91). Les préparatifs (v. 92-95). Première tentation du diable qui arrive sous la forme de l’ermite et dit au pénitent que ses péchés sont pardonnés (v. 96-103). Deuxième tentation : le diable se travestit en serviteur qui annonce au pénitent que sa maison est en flammes (v. 104-24). Troisième tentation : les diables prennent la forme de l’épouse et de ses trois enfants ; la pseudo mère menace de les tuer si le père ne les suit pas, puis exécute la terrible menace (v. 125-46). Le chevalier reste inébranlable. Colère des diables qui ont échoué dans leur entreprise (v. 147- 51). L’ermite arrive le matin et rassure le chevalier sur le sort des siens (v. 152-60). Joie du chevalier qui décide de devenir ermite; l’épouse se joint à eux dans l’ermitage (v. 161 68). ~ Prière (v. 169 72) |
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TC0032 | TE005700 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 30 | Julien l’Apostat s’initie a la magie, et il s’aperçoit que les démons qu’il a évoqués par son art s’enfuient quand il se signe. Devenu moine noir, il se voit confier par une matrone partant en pèlerinage un (ou trois) pot(s) de terre, où de l’or est enfoui sous la cendre. Il découvre l’or, puis il vient à Rome et devient sénateur. Il apostasie, et il fait alors effacer dans tout l’Empire romain les signes de croix qui s’y trouvent. La Vierge apparaît à un bon chevalier défunt, qui ressuscite sur son ordre et qui tue Julien l’Apostat. |
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TC0033 | TE006074 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 220 | DES LANCES PRENNENT RACINE. Les lances des chevaliers de Charlemagne qui devaient mourir au combat, plantées en terre le soir, portaient des feuilles le lendemain matin. Ils les cassèrent. De ce qui était resté en terre et avait pris racine, poussèrent de grands arbres pour signifier que ceux qui paraissaient devoir être privés de vie grandiraient dans l’éternité. | |
TC0033 | TE006049 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 195 | LA TRIPLE TENTATION D’UN CHEVALIER DURANT SA PENITENCE. Un chevalier avide et méchant fut poussé par son épouse à se confesser auprès de son évêque. Mais l’accusé ne voulait ni aller à Rome ni recevoir une pénitence adéquate. L’évêque, confiant dans le Seigneur, lui demanda de passer, lui qui avait passé tant de nuits au service du diable, une nuit au service du Seigneur en veillant dans une église et en ne parlant à personne, sinon en prière à Dieu et à ses saints. Il prit cela pour une bonne affaire et accepta. Jusqu’au milieu de la nuit il pria devant le crucifix; Une grande lumière se fit et des hommes et des femmes entrèrent comme pour prier. Puis des marchands arrivèrent, envoyés par son épouse, dirent-ils, lui demandant de leur servir de guide contre argent. Devant son silence, ils se retirèrent indignés. Ils lui amenèrent un diable sous la forme de son épouse tenant leur enfant dans les bras; elle lui demanda de les aider. Et l’enfant l’approuvait. Devant son silence son épouse se mit à pleurer et à se lamenter. Les démons prirent alors la forme de l’évêque et de ses clercs. L’évêque lui demanda comment il allait. Le chevalier ne répondit pas mais se signa. Les démons se transformèrent d’horrible façon, frappèrent presque à mort le chevalier. Il appela à son aide le Christ et sa mère et les démons s’enfuirent. Le matin, il fut découvert comme mort par l’évêque. L’évêque refusa de lui donner une autre pénitence mais le chevalier resta dans un strict état de pénitence, préférant mourir que de retomber entre les main des démons. | |
TC0033 | TE006129 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 268 | L’ABOLITION D’UN COUTUME INTERESSANT LA MORT. Le seigneur de Vagnori (Vignory?) avait un fils. Chevalier depuis peu, il se rendit à un tournoi et passa par Clairvaux. Y voyant les soldats de Dieu combattant pour la sainte Vierge et pensant à la fin des deux milices et au fait qu’il pouvait mourir dans l’une ou l’autre, car la mort était commune à ceux qui faisaient partie de l’une et de l’autre, ainsi qu’aux jeunes et aux vieux, il entra dans l’ordre cistercien. Son père s’en vint et menaça de détruire l’abbaye s’il ne quittait pas l’ordre. Il y consentit à condition que son père abolît une coutume en usage sur ses terres. Le père accepta. La coutume était celle-ci: les jeunes y mouraient aussi bien que les vieux. |
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TC0033 | TE006112 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 251 | UN DOMINICAIN SE DEFINIT COMME UN RAMASSEUR D’HERBES. Un dominicain répondit de la meilleure façon à un chevalier qui désirait savoir qui il était, car l’Ordre en était à ses débuts et les vêtements que portaient ses membres n’étaient pas encore connus. Il dit qu’il était un pauvre ramasseur d’herbes et de racines. Le chevalier lui demanda de quelle terre il était. D’une terre corrompue dont les toutes les sources étaient fétides et corrompues. Le chevalier lui demanda de s’expliquer. Il dit qu’il était le seigneur de la terre dont il avait parlé. Un roi lui avait donné sa fille comme épouse à condition de la conserver sans souillure. Comme elle pénétrait sur sa terre, elle fut atteinte de la lèpre. Craignant d’être poursuivi par le père, il parcourait le monde cherchant racines, herbes et fruits pour la guérir. | |
TC0033 | TE006000 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 146A-D | A. UN IVROGNE LIBERE PAR SAINT NICOLAS. Un saint homme, abîmé en prières du Vendredi saint jusqu’à Pâques vit au purgatoire un homme qui s’était beaucoup adonné à la pénitence, mais qui avait l’habitude de boire avec excès. Comme il était mort pris de boisson, le diable l’avait étouffé, sous la forme d’un crapaud comprimant son coeur. Tandis que le diable le traînait en enfer, saint Nicolas, qu’il avait beaucoup honoré, était accouru et l’avait conduit devant Dieu qui lui avait donné une très lourde peine de purgatoire. B. UN CHEVALIER LACERE PAR UN PETIT OISEAU. Il vit aussi au purgatoire un chevalier généreux, courtois, hospitalier, chaste dans son mariage, ayant acquis beaucoup de grâces. Il avait toutefois toujours beaucoup aimé le jeu des oiseaux et la chasse: c'est pourquoi il tenait dans la main un petit oiseau qui, du bec et des griffes, la lacérait. C. LA CROISADE PERPETUELLE. Il vit aussi un jeune homme qui avait été frivole et corrompu, et avait déserté la croisade. Le jour, des démons le torturaient sur un bûcher; la nuit, il accomplissait un voyage Outre-mer, mais l’obscurité et la tempête rendaient sa progression difficile; le jour suivant, les démons le replaçaient à son point de départ. D. UN SIMONIAQUE RECEVANT DES DENIERS DE FEU. Il vit aussi un chevalier, patron d’une église et qui en avait confié la cure à un clerc contre vingt-cinq marcs. En proie au repentir au cours d’un pèlerinage Outre-mer, il avait demandé à son épouse de rendre la somme et de faire dire des messes. Au purgatoire, il recevait quotidiennement, de la main des démons, des deniers enflammés. Il disait qu’il pourrait être entièrement délivré par la célébration de cinq trentains. Sa peine fut réduite du fait de ces messes. |
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TC0033 | TE005871 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 20 | LE CHEVAL PRIVILEGIE. Un chevalier choisit un gîte où l’on prend soin de son cheval et non de lui. | |
TC0033 | TE005872 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 21 | LES CHEVALIERS ET LEUR HOTE. Trois chevaliers eurent le choix entre trois gîtes: dans le premier le cheval était bien traité mais pas le chevalier; dans le deuxième, c?était l’inverse; dans le troisième, cheval et chevalier étaient bien traités mais le chevalier risquait d’être blessé à la sortie. Tout ce passa comme il est dit, mais le troisième chevalier sortit indemne car il s’était montré obéissant envers son hôte. | |
TC0033 | TE006211 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 350 | UNE PENITENCE AISEE. Un mauvais chevalier ne voulait pas faire la pénitence que lui avait infligée le pape Alexandre. Celui-ci lui donna son anneau: il le porterait en guise de pénitence à la condition de penser à la mort chaque fois qu’il le regarderait, à plusieurs heures du jour. Le chevalier, après l’avoir fait plusieurs fois, tomba dans un tel état d’affliction qu’il déclara préférer n’importe quelle autre pénitence. | |
TC0033 | TE006212 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 351 | LE BATON DECORTIQUE. Un chevalier refusait toute pénitence. Il lui fut enjoint de se faire servir par son serviteur comme premier plat un bâton décortiqué et de se faire rappeler qu’il mourra. Comme tout ce qu’il mangeait lui semblait amer, le chevalier préféra n’importe quelle pénitence à celle-là. |
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TC0033 | TE006038 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 184 | UN PELERIN AIDE UNE PETITE VIEILLE SUR LE CHEMIN DE SAINT-JACQUES. Trois chevaliers rencontrèrent sur le chemin de Saint-Jacques une petite vieille qui leur demanda de porter sa besace. Un seul eut pitié d’elle et la porta pendant douze jours. De même, il descendit de cheval pour porter jusqu’en Galice un pèlerin infirme, ses compagnons ne se souciant pas de lui. Il finit par tomber malade de fatigue et de chaleur et resta muet pendant trois jours. Le quatrième jour, il raconta qu’il avait été étouffé par des démons mais que saint Jacques les avait chassés, lui rendant la parole et prédisant la mort prochaine du seigneur d’un de ses compagnons à moins qu’il ne s’amendât. |
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TC0033 | TE006010 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 156 | UN CHEVALIER IRLANDAIS PUNI AU PURGATOIRE DE SAINT PATRICK DE DIVERSES FAÇONS. Un chevalier irlandais, coupable d’énormes péchés, demanda à son évêque comme pénitence d’entrer dans le purgatoire de saint Patrick. L’évêque l’envoya à l’abbé qui tenait les clés de cette caverne. L’abbé le dissuada de faire cette pénitence. Il lui ordonna de jeûner, de prier et de se confesser durant quinze jours. Il entra, trouva une maison en forme de cloître où il y avait un pré. Quinze hommes de l’abbaye arrivèrent et lui demandèrent de renoncer à son projet, ce qu’il refusa. Il lui dirent de ne pas croire aux propositions des démons et d’invoquer dans chaque tourment le nom de Jésus-Christ et sa croix. Il entendit les cris et le bruit des démons. Il les voyait en nombre et d’un horrible aspect. Ils lui demandèrent de s’en revenir, ce qu’il refusa. Ils le dénudèrent et le supplicièrent par le feu. Il invoqua le nom de Jésus, fit le signe de la croix. Ils le menèrent à travers des ténèbres horribles. Un vent très chaud et très violent parut le transpercer. Conduit vers l’orient, il entendit des pleurs. Il vit un champ tout de feu. Il vit une multitude de personnes enchaînées, semblant mordre la terre de leurs dents et demander grâce. Les démons le conduisirent dans un second champ où il vit des gens renversés sur le dos, être la proie de serpents leur courant sur le ventre, les bras la tête et la poitrine, et de crapauds horribles semblant leur enlever les entrailles de leurs dents. Les démons le conduisirent dans un troisième champ où hommes et femmes étaient percés de clous ardents. La douleur les empêchait de crier ou de pleurer. Le chevalier parvint dans un quatrième champ où les uns étaient suspendus par des chaînes de fer ou de soufre, les autres par des crochets de fer fixés dans leurs mains, leur tête, leurs ongles, leurs yeux et autres membres. Les uns brûlaient, les autres avaient très froid. Il vit des démons torturer quelques uns de ses compagnons: leurs cris et leurs pleurs ne pouvaient être décrits. Puis il fut mené dans un lieu où il vit une roue de feu tournant tellement vite qu’elle semblait un globe de feu. Des hommes y étaient accrochés par des crochets de fer. Il arriva à une maison dont on ne pouvait voir la fin, pleine de cuves rondes emplies de métal en ébullition et d’hommes hurlants. Les uns avaient un pied dans le métal brûlant, d’autres en avaient deux, d’autres y étaient plongés jusqu’aux genoux, ou jusqu’au ventre, ou à la poitrine, ou au cou, ou aux yeux. Il fut ensuite conduit à une montagne où il vit en nombre infini des hommes sur leurs doigts de pied, attendant la mort et tremblant. Un vent glacial les poussait dans un fleuve puant et très froid. Le chevalier fut torturé mais s’en échappa en évoquant le nom du Christ. Puis il fut conduit vers un puits d’où montaient et descendaient des hommes brûlants à la façon d’étincelles. Les démons y jetèrent le chevalier, disant qu’ils le jetaient dans l’enfer. Le chevalier prononça le nom du Seigneur et fut rejeté du puits. Deux démons le conduisirent à un fleuve de soufre et de feu sous lequel se trouvaient, disaient-ils, l’enfer. Sur ce fleuve était jeté un pont étroit et glissant. Il invoqua le nom du Seigneur et put s’avancer. Il parvint à traverser le fleuve, qui paraissait plein de serpents et de dragons, et se trouva devant un pré très beau, fort odorant et magnifiquement fleuri. Puis il vit une ville très belle aux murs faits de pierres précieuses, dont la porte exhalait une odeur admirable. Des hommes vinrent à sa rencontre et l’accompagnèrent au centre de la ville. Une lumière magnifique descendit du ciel. Ils dirent qu’au dessus, dans le ciel, se trouvait le paradis terrestre. Certains y montaient et y restaient. Mais il dut retourner par les mêmes chemins par où il était venu. Il dit préférer mourir. Il n’eut toutefois rien à craindre. Il s’en revint et les démons ne le touchèrent pas. Il retrouva le matin du second jour ceux qui l’avaient introduit en procession. Il leur rapporta ce qu’il avait vu, revint vers son évêque, prit la croix, partit en croisade et vécut en état de pénitence. |
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TC0033 | TE006036 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 182 | UN CHEVALIER NEGLIGENT DANS L’ACCOMPLISSEMENT DES VOLONTES D’UN MOURANT. Alors que Charlemagne se trouvait à Bayonne, un chevalier du nom de Romericus, mourant, demanda à un parent de vendre son cheval et de distribuer la somme reçue; mais l’autre la retint. Romericus lui apparut au bout de trente jours disant que ses péchés étaient pardonnés mais qu’à cause de lui il avait souffert durant cette période. Le même jour, il entendit des rugissements d’ours, des mugissements de taureaux, des hurlements de loups, et il fut enlevé de la société de ses amis. Douze jours plus tard, alors que l’armée traversait la Navarre, on trouva son corps précipité du haut des rochers par les démons. |
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TC0033 | TE006153 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 292 | UN CHEVALIER TOUJOURS SUR LE QUI-VIVE. Un chevalier se trouva, la nuit venue, à égalité avec son adversaire à la fin d’un duel. Ils convinrent de se lancer ce défi: chacun tuerait l’autre s’il en trouvait l’occasion. Si bien que le second, craignant la force de son adversaire, ne se déplaçait jamais sans armes. | |
TC0033 | TE006026 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 172 | UN CHEVALIER SECOURU PAR LES MORTS. Un chevalier avait coutume de toujour prier pour les morts quand il traversait un cimetière et descendait de cheval. Un jour, poursuivi par des ennemis, il traversa un cimetière et descendit de cheval pour faire comme à son habitude. Les ennemis voulurent pénétrer dans le cimetière et tuer le chevalier. On vit alors les morts surgir de leurs tombeaux et se ruer sur les assaillants, tout armés et dans le même habit qu’ils avaient de leur vivant. | |
TC0033 | TE006179 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 318 | LES CHEVALIERS DU ROI ARTHUR EN POUSSIERE. Etienne de Bourbon a vu dans le diocèse d’Autun des tombeaux en nombre infini où, disait-on, avaient reposé les corps des très beaux et très courageux chevaliers d’Arthur, Yvain, Gauvain et Erec ainsi que leurs compagnons, et où n’apparaissaient plus qu’ici ou là des débris d’ossements et une fine poussière; dans certains tombeaux c'est à peine si l’on trouvait quelque chose. C’est ici que les Romains combattirent contre la gent d’Arthur; une infinité de chevaliers y furent tués de part et d’autre; et leurs tombeaux, en grand nombre, vides tant pour l’un et l’autre camp, se trouvent près du village qui est appelé Aleuse. |
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TC0033 | TE006257 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 394 | UN CHEVALIER DEPOUILLE ET BLESSE PAR SEPT HERAUTS. Un chevalier, alors que les autres se battaient dans un tournoi, s’éloigna pour dormir sous un arbre. Sept hérauts se concertèrent pour lui voler ses armes et ses vêtements. L’un lui vola les éperons et l’épée, le second le haubert, le troisième le bouclier, le quatrième le cheval, le cinquième la lance, le sixième les pantalons, la ceinture et la chemise, le septième le casque. Comme il ne se réveillait pas, il le blessèrent à mort. | |
TC0033 | TE006045 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 191 | UN CHEVALIER APPARAISSANT A UN PARENT POUR QU?IL S?ACQUITTE D’UNE DETTE. Un parent de Guillaume de Contres lui apparut lui demandant d’acquitter pour lui une dette en raison de laquelle il avait déjà souffert sept ans. | |
TC0033 | TE006090 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 236 | LES LIVRES DES PECHES ET DES BONNES ACTIONS. Au temps du roi anglais Adenredus (Ethelred), celui-ci avait un chevalier excellent dans les armes mais aux moeurs corrompues. En pleine santé, il refusait de se corriger. Frappé par la maladie, le roi le poussa à faire pénitence. Il refusa: c?était faiblesse d’esprit et il lui restait assez de temps pour le faire. Il allait mourir et le roi revint lui rendre visite le pressant à faire pénitence. Il lui dit que c?était trop tard: il était déjà damné. Voici ce qu’il voyait. Deux personnages très brillants et très beaux étaient entrés dans la maison. L’un d’eux sortit de son sein un petit livre et très beau livre écrit en lettres d’or où sont inscrites les rares bonnes actions du mourant accomplies dans sa jeunesse. Alors qu’il se réjouissait, il vit deux immenses démons très noirs; l’un portait un livre grand comme une tour, dans lequel étaient consignés en lettres noires tous les péchés du mourant. Les démons dirent aux anges qu’ils n’avaient aucun droit sur le chevalier: leur livre était trop ancien. Lesn anges le reconnurent et s’en allèrent. Les démons partagèrent le corps du chevalier en deux parties de la tête aux pieds; atteignant le coeur, ils le tuent et emportent son âme en enfer. | |
TC0035 | TE006506 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 6, n° 24 | Un chevalier, après avoir demandé à un saint homme de le guérir par ses prières, prie pour que sa maladie continue, parce qu’elle le maintient dans l’humilité. | |
TC0035 | TE006489 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 4v, n° 8 | Un chevalier prie pour les morts dans chaque cimetière qu’il rencontre. Un jour qu’il est attaqué de toutes parts par des ennemis, les morts se lèvent de leur tombe pour le défendre. | |
TC0035 | TE006592 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 11, n° 48 | Un chevalier, blessé par une flèche à la tête, demande à ses amis de ne pas l’extraire, pour qu’il puisse ainsi apparaître devant Dieu le jour du Jugement Dernier. | |
TC0035 | TE006594 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 11v, n° 50 | Un chevalier lègue son cheval aux pauvres avant de mourir pour le salut de son âme, mais son neveu, mû par la cupidité, ne respecte pas son ordre et garde le cheval pour son usage personnel. Le chevalier défunt apparaît au neveu et provoque sa mort par l’entremise de corneilles noires. |
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TC0036 | TE006665 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 26 | A Cluny, Enguizo, un ancien chevalier devenu moine, a la vision en songe d’un ancien frère d’arme défunt. Le moine, ignorant la mort du chevalier est heureux de le voir et l’interroge sur son état. Le défunt lui révèle alors qu’il est mort lors de son pèlerinage à Jérusalem avec certains de ses compagnons. Enguizo l’interroge sur ses compagnons ainsi que sur sa situation dans l’au-delà. A cela, le chevalier répond que bien qu’ayant bénéficié de la miséricorde divine, son salut n’est pas entier. En effet, il ne s’est pas amendé d’un péché commis peu de temps avant son départ pour Jérusalem. En effet, il avait pourchassé et frappé un prêtre qui lui réclamait une dîme. Entendant cela le moine s’inquiète de son propre sort, mais son ami le rassure : après de dures souffrances il sera sauvé. A son réveil, le frère rapporte son rêve à l’abbé Pierre le Vénérable, qui l’autorise à se rendre dans la région d’origine du chevalier défunt, ainsi que dans celle où il avait péché. De nombreuses personnes ainsi que le prêtre bafoué confirment ce que lui-même ignorait avant que son ami ne lui apparaisse en songe. Les parents du défunt entendant ce récit sont émus et expient les fautes du chevalier. |
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TC0036 | TE006639 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 27 | Dans le diocèse de Mâcon, le château de Beaujeu était tenu par le seigneur Guichard, qui après une vie pleine de succès dans le siècle, sentant sa fin venir, s’était retiré au monastère de Cluny pour y expier ses fautes. C’est là qu’il mourut peu de temps après. Son fils et héritier Humbert se conduit comme un jeune noble trop attaché aux biens de ce monde. Un jour qu’il guerroyait, un de ses chevaliers, Geoffroy d’Oingt périt d’un coup de lance. Deux mois après l’événement, ce chevalier défunt apparut dans la forêt à l’un de ses confrères, le chevalier Milo de Anse pour lui faire part de sa situation malheureuse ainsi que de celle du défunt seigneur Guichard. L’apparition demanda donc au chevalier d’exiger de Humbert des suffrages pour alléger les peines des deux défunts, et éteindre la dette de Humbert à leur égard. Le chevalier s’exécute et avertit le seigneur Humbert qui est plus terrifié à l’idée d’une apparition du défunt qu’inquiet pour le salut de son père et de son compagnon d’armes, mort à cause de lui. Et c’est ce qui se produisit le lendemain, le chevalier défunt apparaît à Humbert, pour lui reprocher son ingratitude envers lui et son père. Le défunt lui déconseille de participer à une expédition prévue le lendemain où il mourra. L’arrivée d’un compagnon fait disparaître le défunt. Humbert décide dès lors de faire amende honorable en aidant par des suffrages les défunts à accéder à leur salut et en se rendant à Jérusalem pour y faire pénitence. |
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TC0036 | TE006614 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 6 | Rentré malade d’un voyage à Rome (1147), Pierre le Vénérable se rend en convalescence au monastère de Sauxillanges. Durant tout le Carême, il entend les plaintes et les appels au secours d’un moine malade et assailli par la vision d’un cheval menaçant. Ce moine est un ancien chevalier connu pour être honnête et digne de confiance. Dès qu’il fut capable de se déplacer, Pierre le Vénérable se rend au côté de l’ancien chevalier et comprend que celui-ci est en proie au démon qui se présente à lui sous la forme d’un cheval lui talonnant le visage. Pierre fait alors asperger le lieu d’eau bénite, mais le mal venant de l’intérieur de l’homme, celle-ci s’avère inefficace. L’abbé de Cluny exhorte alors le malade à se confesser pour le libérer du mal qui le dévore. Lorsque celui-ci entame sa confession, un autre démon - sous l’apparence d’un homme qui récite la liste de ses péchés et l’empêche de parler- vient le tourmenter pour l’empêcher de faire sa confession. À force de persévérance et grâce à son excellente mémoire, le moine parvient à l’aveu complet de ses péchés (notamment l’un lié à la possession d’un autel portatif) et peut recevoir l’absolution. Les démons ayant disparu, le malade soulagé s’éteint dans la paix peu de temps après, son salut assuré. |
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TC0036 | TE006630 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 18 | Armand, noble et riche chevalier, touché par l’Esprit divin, fait don de toutes ses richesses et part en pèlerinage en Terre-Sainte. Ne voyant pas sa fin venir comme il l’aurait souhaité, il revient et se retire au monastère de Cluny. D’une grande ardeur spirituelle et excessif dans sa ferveur, il ne prend que peu de repos. Le soir, de la vigile de la saint Jean d’hiver, après la Nativité, alors qu’il est allongé dans le dortoir des novices, Armand se met à délirer et à crier. Les autres novices, soumis au silence, partent chercher leur abbé, Pierre le Vénérable, qui veille Armand jusqu’à ce que celui-ci se calme. Au matin, ayant retrouvé ses esprits, Armand explique que dans son sommeil et même après son réveil, il a été écrasé par un ours couché sur lui, qui le menaçait de sa gueule ouverte. Rendant grâce par la suite d’avoir été libéré du démon et grandement affaibli par son combat, Armand put cependant reprendre trois jours plus tard, ses activités avec plus de vigueur. |
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TC0036 | TE006651 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 12 | Pierre le Vénérable expose dans ce bref récit les événements qui ont mené au dit schisme de Cluny. A la mort de l’abbé Hugues Ier (+1109), est nommé à sa succession l’abbé Pons de Mergueil. Après un premier temps d’abbatiat sobre et modeste, le nouvel abbé, commence à changer de conduite ce qui suscite une opposition grandissante chez les moines. L’affaire remonte jusqu’au pape Calixte II (+1124) : il décide de rencontrer l’abbé de Cluny qui renonce à sa charge et part pour Jérusalem avec l’intention de ne jamais revenir. Les frères clunisiens, à la demande du pape, désignent alors un nouvel abbé Hugues de Marcigny; mais il meurt cinq mois plus tard. Pierre le Vénérable est alors élu pour reprendre la tête de la congrégation et les premiers temps se passent au mieux. Mais en 1123, l’abbé déchu rentre en Italie et séjourne à Ravenne. De là, il reprend contact avec les moines qui lui sont restés fidèles et complote de reprendre sa place au sein du monastère. En l’absence du présent abbé, Pierre le Vénérable, qui se trouve à ce moment en Aquitaine, Pons investit et met à sac le monastère, imposant son autorité, pourchassant ceux qui lui résistent et semant la terreur dans les environs grâce à une armée de mercenaires. Le prieur Bernard et les moines fidèles à Pierre s’étaient réfugiés à l’extérieur du monastère livré à Satan. |
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TC0105 | TE012931 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 1 | Le duc Eusèbe de Sardaigne décide de donner toute une ville à Dieu. Estorge, riche et puissant duc de Sicile, s’en empare. Une armée de chevaliers blancs, envoyée par Dieu, aide Eusèbe à la récupérer. De ce duc, vient l’usage de chanter la messe pour ceux qui sont au purgatoire. Saint Maïeul, qui fut prisonnier dans cette guerre, a fait connaître ce miracle. | |
TC0106 | TE015949 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 207 | PARDON D’UN CHEVALIER. — Sur le point d’être tué par son ennemi, un chevalier se prosterne devant celui-ci et implore son pardon, en mémoire du Christ qui a lui aussi pardonné à ceux qui l’ont crucifié. L’autre chevalier l’épargne finalement. | |
TC0106 | TE015975 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 233 | UN CHEVALIER DÉPOUILLÉ ET FRAPPÉ PAR SEPT HÉRAUTS. — Un chevalier, alors que les autres se battaient dans un tournoi, s’éloigna pour dormir sous un arbre. Sept hérauts le volèrent et le frappèrent pendant son sommeil. Il se réveilla nu, dépouillé et moqué de tous. | |
TC0106 | TE015964 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 222 | UNE PÉNITENCE AISÉE. — Le pape Alexandre donne comme pénitence à un chevalier qui n’a rien voulu accepter d’autre, de porter son anneau et de penser à la mort chaque fois qu’il le regardera. Le chevalier, après l’avoir fait plusieurs fois, déclare vouloir faire en plus une autre pénitence. | |
TC0106 | TE015757 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 20 | LE CHEVAL PRIVILÉGIÉ. Un chevalier choisit, entre deux hôtels, celui où son cheval sera mieux traité que lui. | |
TC0106 | TE015965 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 223 | LE BÂTON DÉCORTIQUÉ. — A un chevalier qui refusait toute pénitence est enjoint de se faire montrer par son serviteur avant chaque repas un bâton décortiqué et de se faire rappeler qu’il mourra. Comme tout ce qu’il mangeait lui semblait amer, le chevalier préféra n’importe quelle pénitence à celle-là. | |
TC0106 | TE015754 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 17 | GÉNÉROSITÉ D’UN ROI. Un roi offre un meilleur cheval au chevalier qui a combattu pour lui. | |
TC0106 | TE015902 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 163 | LES LIVRES DES PÉCHÉS ET DES BONNES ACTIONS. En Angleterre, un chevalier, qui a sans cesse remis le moment de sa pénitence, voit, sur son lit de mort, deux anges; l’un d’eux sort de son sein un très beau livre écrit en lettres d’or où sont inscrites les rares bonnes actions du mourant accomplies dans sa jeunesse. Surgissent ensuite deux démons dont l’un porte un livre énorme, dans lequel sont consignés tous les péchés du mourant. Les démons l’emportent sur les anges, torturent le corps du chevalier avec leurs glaives; atteignant le coeur, ils le tuent. |
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TC0106 | TE016007 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 265 | INTROSPECTION. — Un sage chevalier est si affligé quand il entre dans sa conscience qu’il appelle des amis pour se distraire. | |
TC0106 | TE015885 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 147 | UN CHEVALIER APPARAISSANT À UN PARENT POUR QU?IL S?ACQUITTE D’UNE DETTE. Un chevalier apparaît à l’un de ses parents lui demandant de s’acquitter pour lui d’une dette en raison de laquelle il avait déjà souffert sept ans. | |
TC0106 | TE015886 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 148 | UN CHEVALIER NÉGLIGENT DANS L’ACCOMPLISSEMENT DES VOLONTÉS D’UN MOURANT. Alors que Charlemagne se trouve à Bayonne, un chevalier mourant demande à un parent de vendre son cheval et de distribuer la somme reçue; mais l’autre la retient. Le chevalier lui apparaît au bout de trente jours disant que ses péchés sont pardonnés mais qu’à cause de lui il a souffert durant cette période. Le même jour, il entend des rugissements d’ours, des mugissements de taureaux, des hurlements de loups, et il est enlevé de la société de ses amis. Douze jours plus tard, alors que l’armée traverse la Navarre, on trouve son corps précipité du haut des rochers. |
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TC0106 | TE015957 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 215 | UN CHEVALIER TOUJOURS SUR LE QUI-VIVE. — Un chevalier se trouva à égalité avec son adversaire, à la fin d’un duel. Ils convinrent de se lancer ce défi : chacun tuerait l’autre s’il en trouvait l’occasion. L’un d’eux dormait donc toujours tout armé. | |
TC0123 | TE007024 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 91 | Un chevalier criminel, qui n’acceptait aucune forme de pénitence, finit par consentir, sur les instances de sa femme, à aller trouver un prêtre. Mais celui-ci, voyant qu’il n’envisageait ni pèlerinage ni jeûne, lui déclara qu’il était perdu. Irrité, le chevalier le tua. Sa femme ne se résigna pas et l’envoya auprès de l’évêque. Ce dernier, après avoir hasardé en vain plusieurs propositions de pénitence, lui demanda enfin, comme par boutade, s’il serait seulement capable de passer une nuit en silence dans une église. Le chevalier prit la proposition très au sérieux, et l’évêque lui promit le salut s’il y parvenait. On enferma le pénitent dans une église. Une foule de démons se présenta à lui, sous l’apparence de ses serviteurs, et lui annoncèrent que ses ennemis avaient envahi ses terres. Comme il restait silencieux, ils reprirent leur véritable apparence et tentèrent de l’acculer au désespoir en lui faisant valoir que sa pénitence était insuffisante pour assurer son salut; puis ils se déchaînèrent contre lui, en vain. Une seconde fois, il se présentèrent sous l’aspect de marchands, qui lui offraient de grands biens pour racheter ses possessions. Enfin Satan lui-même apparut, se faisant passer pour l’évêque et le félicitant de son courage. Mais ne l’ayant pas vu tracer le signe de croix, le chevalier, méfiant, ne prononça pas une parole. Il fut enfin libéré au matin par l’évêque, accepta de faire pénitence et se convertit à la vie religieuse. |
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TC0123 | TE006993 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 60 | Un chevalier breton devenu cistercien mourut en prédisant qu’il subirait de grandes peines. En effet, il apparut après sa mort à une moniale, demandant les prières du prochain chapitre cistercien et du couvent où il s’était retiré pour le libérer de ses tourments, car il avait trop fréquenté le monde, sous prétexte de s’occuper des négoces du monastère. |
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TC0123 | TE007103 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 160 | Un chevalier bourguignon du nom de Milon, mortellement blessé dans une bataille, fut porté dans un monastère où je passais en visite. Appelé à l’entendre en confession, et le trouvant sûr de mourir, je le crus désespéré et tentai de le réconforter. Mais il se déclara plein de joie. Connaissant son péché, et craignant que sa joie ne fût blasphématoire, je lui en demandai la cause. Il m’expliqua alors qu’il ne pourrait plus offenser Dieu par ses péchés, que tout ce qui lui arriverait serait conforme à sa volonté et qu’il ne pourrait donc que s’en réjouir. Je fus stupéfait devant tant de foi. Moi qui, moine depuis de nombreuses années, longtemps prieur, avais même été abbé, je n’avais jamais rien ressenti de la sorte. Ne trouvant rien à dire, je lui donnai l’absolution et il mourut en paix, le soir même. |
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TC0123 | TE006972 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 39 | Eusebius, duc de Sardaigne, était en lutte contre son rival Ostorgius, duc de Sicile. Ce dernier prit par ruse une ville dont Eusebius consacrait les ressources au salut des âmes et aux pauvres. Au moment de livrer bataille pour la reprendre, Eusebius reçut l’aide d’une armée de chevaliers blancs, constituée par les âmes des défunts envers lesquelles il s’était montré généreux et qui lui devaient leur salut. Ostorgius, effrayé par l’apparition de cette armée mystérieuse, restitua la ville et se soumit à son adversaire. C’est l’abbé Maïeul, fait prisonnier dans la lutte entre les deux hommes, qui rapporta l’épisode. | |
TC0123 | TE007113 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 170 | Un chevalier breton vit en songe les ordres religieux rassemblés autour d’une échelle dressée vers le ciel, sur laquelle se tenait un moine. Le Christ descendit du ciel le long de l’échelle et embrassa le moine. Un évêque apprit au chevalier que ce moine, un Cistercien nommé Pierre, vivait dans un monastère voisin. Le lendemain, le chevalier se rendit dans le monastère, fit appeler le moine et lui raconta la vision. | |
TC0129 | TE007368 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 269a-b | Le chrétien ne doit pas se laisser surprendre par la mort : de même, la femme doit attendre son époux en se parant, le chevalier doit être prêt à partir à la guerre et le mauvais serviteur qui n’a pas travaillé en l’absence de son maître ne peut pas rattraper le temps perdu. |
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TC0129 | TE007357 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 266b | Conversion de chevaliers voleurs à qui l’on permet de boire du vin au monastère. | |
TC0129 | TE007423 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 352b | Un chevalier romain nommé Curtius se jette dans un précipice à la demande de ses dieux. | |
TC0131 | TE008477 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 354, 1-5 | LE CHEVALIER CHAUVE. 1/ Un chevalier chauve assistait à un tournoi; il avait couvert son crâne chauve d’une coiffe de cheveux étrangers. 2/ Or le vent emporta son coiffe avec tous ses cheveux: aussi bien des gens se mirent à rire. 3/ Le chevalier dit aux rieurs: 4/ Ne vous étonnez pas que ces cheveux m'aient abandonné: ils n'étaient pas à moi et les miens m'avaient déjà abandonné. 5/ On cessa alors de se moquer de lui parce que lui-même s’en moquait. | |
TC0131 | TE007744 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 083a, 1-9 | LONGIN AVEUGLE EST GUERI. 1/ Nous n'avons pas d’excuse de ne pas éprouver d’amour, nous autres qui avons l’avantage d’être chrétiens 2/ alors que nous savons qu’un aveugle nous a montré avec le fer d’une lance rouillée la source vive d’amour qui jaillit du coeur de Jésus. 3/ Cet aveugle qui porta ce terrible coup était chevalier et il avait peut-être vu autrefois, 4/ mais il était aveugle pour nous enseigner que les seigneurs, laïcs ou non, qui enlèvent leur subsistance aux pauvres qui ne peuvent se défendre contre eux 5/ ressemblent au chevalier aveugle qui frappa l’homme mort sur la croix, qui naturellement ne pouvait se défendre. 6/ Et tous ceux qui agissent mal envers les membres du Christ blessent Notre-Seigneur. 7/ Et bien qu’ils soient aveugles, ils peuvent retrouver la vue en restituant s’ils peuvent à ceux qu’ils ont dépouillés; 8/ et s’ils n'en ont pas les moyens, ils peuvent retrouver la vue par un vrai repentir, 9/ à l’exemple de saint Longin qui en se repentant et croyant que Notre-Seigneur Jésus-Christ était vrai Dieu et vrai homme retrouva la vue de son corps et de son âme. |
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TC0131 | TE007791 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 163, 1-9 | LE CHAMBELLAN QUI JURAIT. 1 Un chevalier donna une gifle au chambellan du roi parce qu’il avait proféré un affreux juron. 2 Le chambellan alla se plaindre au roi: "Ainsi m'a frappé un de vos chevaliers. 3 Le roi répondit:: "Connais-tu celui qui t'a frappé? - En vérité, dit le jeune homme, je ne sais pas son nom, mais je sais bien qu’il n'a qu’un oeil." 4 Le roi commanda de faire passer tous ses chevaliers par une porte et d’arrêter le coupable. 5 Quand ils furent tous passés, le jeune homme dit que son borgne n'était pas passé. 6 Le chevalier cria bien haut: "Me voilà! Je suis passé! Mais je n'ai jamais rien fait dont Dieu m'ait mieux récompensé. 7 Car pour l’avoir vengé d’un jeune homme qui lui disait des grossièretés, il m'a rendu mon oeil que j'avais perdu." 8 Quand le roi vit le miracle, il congédia son chambellan et devint l’ami du chevalier. 9 On peut penser que les vilains jurons déplaisent à Dieu, puisqu’il a voulu faire à ce sujet un si beau miracle. |
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TC0131 | TE008689 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 599, 1-10 | LE MEDECIN DE PAROLES. 1/ Un chevalier chrétien était au service d’un roi païen. 2/ Il avait rapporté d’une chasse sur son cheval un pauvre homme qu’une bête avait blessé au pied et qui se disait médecin de paroles. 3/ Des envieux dirent au roi que ce chevalier était chrétien et qu’il lui était facile de la savoir. 4/ Le roi donc lui demanda conseil en disant qu’il voulait devenir chrétien; et pour les conseils que le chevalier lui donna il eut pour lui autant de haine qu’il avait auparavant d’amitié. 5/ Son médecin de parole lui conseilla de se vêtir d’une haire et d’aller dire au roi: 6/ "Mon cher seigneur, tout comme j'ai été votre compagnon dans la joie et le bonheur, je veux l’être dans la peine et l’épreuve. 7/ Et j'ai vêtu cette haire, parce que je ne veux pas que vous souffriez sans moi." 8/ Voyant sa loyauté, le roi eut pour lui plus d’amitié que jamais. 9/ Quand nous faisons pénitence pour l’amour de Dieu ou que nous supportons des épreuves avec patience, 10/ nous raffermissons notre amitié avec lui comme le chevalier avec sa haire se réconcilia le roi. | |
TC0131 | TE008312 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 211, 1-13 | LE SERPENT DE VIRGILE. 1 Virgile était si savant magicien qu’il construisit à Rome un serpent d’airain. 2 Quiconque avait introduit sa main dans sa gueule pour faire un serment, il perdait sa main si le serment était faux.; 3 et si le serment était correct, il retirait sa main sans dommage. 4 Un chevalier de Lombardie soupçonnait sa femme à propos de son conducteur de char; mais elle protestait de son honnêteté. 5 Elle s’offrit à en jurer devant le serpent de Rome. Le chevalier accepta. 6 Pendant le voyage, le charreton, sur le conseil de la dame, se déguisa en fou, alla à leur rencontre et embrassa la dame devant tout le monde. 7 Virgile, qui par la divination connaissait leur faute, essaya de déconseiller à la dame de jurer. 8 Mais elle ne l’écouta pas; elle mit sa main dans la gueule du serpent en disant:: 9 "Je le jure, jamais homme ne m'a tenu dans ses bras, excepté mon mari et un fou qui pendant ce voyage m'a embrassée." 10 Comme elle disait la vérité, elle retira sa main sans dommage. 11 Le chevalier rentra chez lui avec sa femme et ne la soupçonna plus jamais; et Virgile, furieux, démolit son serpent. 12 Voilà comme cette femme sut tromper son mari et Virgile. 13 Tout comme les femmes sont habiles à mal faire, les honnêtes femmes sont sages et avisées quand elles veulent faire leur salut. |
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TC0131 | TE008060 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 485, 1-6 | SAINT MARTIN ET LE PAUVRE D'AMIENS. 1/ Saint Martin divisa son manteau à l’une des portes d’Amiens pour vêtir un pauvre nu. 2/ S’il avait eu deux manteaux, il en aurait volontiers donné un, mais comme il n'en avait qu’un, il en donna la moitié. 3/ On peut affirmer que ce fut là un des plus beaux coups d’épée que frappa jamais un chevalier par charité et amour. 4/ La nuit suivante il eut la vision Notre-Seigneur vêtu de son manteau, qui avec ses anges se réjouissait en disant: 5/ "Regardez comme m'a vêtu Martin qui n'est encore chrétien que d’intention." Après cette vision il se fit baptiser. 6/ Nous ne racontons pas dans ce traité la vie de saint Martin, mais seulement ce qui a trait à l’aumône. Sa vie sera racontée ailleurs. |
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TC0131 | TE008049 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 449, 1-5 | LA FILLE DE JEPHTE. 1/ Un chevalier de la loi des Juifs qui se nommait Jephté promit à Dieu 2/ que s’il remportait la victoire dans une bataille où il allait, il lui sacrifierait le premier être de sa maison qu’il rencontrerait à son retour. 3/ Et il rencontra sa fille. Elle lui demanda un délai de trois jours pour pleurer sa virginité, après quoi il la mettrait à mort. 4/ Car c'était grand honte selon la loi de mourir vierge, 5/ alors que maintenant c'est très honorable et méritoire aux yeux de Dieu, pourvu que ce soit pour l’amour de lui. | |
TC0131 | TE008897 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 759, 1-12 | JEUNESSE DE SAINT MARTIN. 1/ Saint Martin, tout chevalier qu’il fût, aidait son serviteur à se déshabiller quand il était trop fatigué; 2/ il lui lavait les pieds et voulait faire autant de travail que son serviteur. 3/ Il donna la moitié de son manteau à la porte d’Amiens, comme nous l’avons déjà raconté. 4/ Puis il se fit baptiser et ordonner sous-diacre par saint Hilaire évêque de Poitiers. 5/ Dès lors, il refusa de se battre. L’empereur lui dit qu’il n'était devenu chrétien que par lâcheté. 6/ Saint Martin lui répondit: "Pour réfuter votre accusation, j'irai demain me battre avec la croix pour seule arme." Il tint parole et aussitôt la paix fut conclue. 7/ Sur le conseil de saint Hilaire, saint Martin retourna alors en son pays et subit beaucoup d’épreuves dans ce voyage. 8/ Il ne réussit à convertir que sa mère; son père resta dans ses erreurs. 9/ On voit ici qu’il peut y avoir des parents sauvés dont les enfants sont damnés et inversement des enfants sauvés dont les parents sont sauvés. 10/ Car il est écrit: "Le fils ne portera pas les péchés du père ni le père ceux du fils: à chacun son propre fardeau. 11/ C'est pourquoi ils sont fous et méchants, ceux qui se damnent l’un pour l’autre. 12/ On en voit parfois, et c'est grand dommage pour eux. |
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TC0131 | TE008937 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 057, 1-16 | JESUS SOUFFLETE. 1/ Un valet donna une gifle à Jésus devant Anne le grand-prêtre. 2/ Il lui répondit sans colère: Si j'ai mal parlé, remontre-le moi; et si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? 3/ Cette gifle fit plus souffrir Jésus que bien des tourments de sa passion; 4/ Car selon plusieurs théologiens le valet qui lui donna cette gifle fut celui qu’il avait guéri à la piscine Probatique d’une grave maladie qui l’avait tenu trente-huit ans. 5/ Cette gifle doit nous faire rougir, nous autres chrétiens, car il nous a accordé plus de bienfaits qu’à celui qui la lui donna; 6/ et nous savons bien qu’il est notre Seigneur et notre Dieu, ce que le valet ne savait pas; 7/ et cependant nous l’offensons chaque fois que nous péchons mortellement. 8/ Il a donc plus de raisons de se fâcher contre nous quand nous péchons que contre le valet qui lui donna cette gifle. 9/ Nous devons croire fermement qu’on ne pouvait lui faire du mal sans qu’il le permette. 10/ Pourquoi alors voulut-il recevoir cette gifle? Parce qu’il voulait fonder une nouvelle chevalerie: 11/ Celui qui adoube un chevalier lui donne une colée sans pour autant le haïr. Et généralement les bons chevaliers remportent la victoire sur leurs ennemis en se défendant.12/ Mais cette nouvelle chevalerie dont Jésus était le fondateur a de tout autres lois, car il voulait remporter la victoire sur ses ennemis en supportant les souffrances. 13/ Et nous aussi, en le suivant comme notre vrai maître et modèle, nous devons remporter nos victoires de cette façon. 14/ C'est pourquoi saint Grégoire dit qu’on n'est pas digne d’être compté parmi les chrétiens si on veut se venger sur terre de ses ennemis, si ce n'est pour récupérer un bien dérobé ou en appliquant une décision de justice si on est mandaté pour cela. 15/ Nous ne pouvons nous défendre mieux de nos ennemis ni en subir moins de dommage qu’en les supportant patiemment pour l’amour de Dieu: nous les vainquons ainsi sans coup férir. 16/ Ceux qui veulent se venger doivent craindre d’être un jour lourdement punis, car Dieu veut que nous rendions le bien pour le mal: c'est le moyen de vaincre n'importe qui. |
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TC0131 | TE008658 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 522, 1-5 | UN ROI AUMONIER TROUVE UN TRESOR. 1/ Un roi avait donné aux pauvres tous ses biens au point qu’il n'avait même plus le mobilier qui convient à un roi. 2/ Il vit en songe une petite bête qui lui fit découvrir un trésor dans une montagne; et le chevalier avec lequel il dormait vit nettement la même chose. 3/ Selon les indications de ce songe ils creusèrent et trouvèrent un trésor si grand qu’il avait plus de valeur que tout son royaume. 4/ Dès lors il fit des aumônes abondantes et fut riche tant qu’il vécut. 5/ Dieu lui fit cette faveur parce qu’il lui nourrissait ses pauvres. | |
TC0131 | TE008894 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 753, 1-6 | SAINT SIMON ET SAINT JUDE DISCULPENT UNE PUCELLE. 1/ Un méchant chevalier allait chercher la soeur d’un comte pour qu’elle épouse le roi son maître. 2/ Revenant auprès du roi, il lui dit qu’elle n'était pas épousable, car il avait couché avec elle. 3/ Ce mauvais chevalier donna ainsi mauvaise renommée à la demoiselle innocente. Il avait fait cela pour que le roi épouse une de ses filles. 4/ La demoiselle demanda l’avis des deux apôtres; sur leur conseil elle alla à la cour du roi et fit comparaître le chevalier qui l’avait ainsi accusée. 5/ Il déclara devant le roi qu’il n'avait jamais touché la demoiselle. 6/ Elle fut ainsi disculpée devant le roi par le conseil des apôtres. Dès lors elle fit voeu de virginité et suivit leur enseignement. |
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TC0131 | TE008567 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 476, 1-6 | LE CHEVALIER A LA HUCHE. 1/ Un chevalier natif de l’évêché de Poitiers était enfermé dans une huche chez les Sarrasins. 2/ Avec des larmes de dévotion il se recommanda à saint Eutrope de Saintes la nuit de sa fête. 3/ A son réveil il se mit à frapper de grands coups dans sa huche parce qu’il entendait les moines chanter matines en leur église Saint-Eutrope 4/ où Dieu tout-puissant l’avait apporté sur l’intercession de saint Eutrope. 5/ Les moines le trouvèrent dans sa huche, il leur raconta son histoire et leur dit qui il était. 6/ Tous ensemble ils louèrent Dieu qui sur l’intercession de saint Eutrope l’avait délivré. Cette huche se voit encore dans l’église où elle fut apportée. |
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TC0131 | TE007906 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 274, 1-7 | LE POSTULANT QUI ENTRA AU FOUR CHAUD. 1 La vraie obéissance est une vertu importante et de grande valeur. 2 Un chevalier demanda plusieurs fois à un abbé de le recevoir comme moine 3 et il ferait tout ce qu’on lui commanderait au nom de l’obéissance. 4 L’abbé, qui ne désirait pas le recevoir, lui commanda au nom de l’obéissance d’entrer dans un four chaud qui était près d’eux, pour voir s’il obéirait. 5 Aussitôt il y entra. Le feu ne lui fit aucun mal et il en sortit aussi frais qu’il y était entré. 6 Dieu lui fit cette faveur pour sa vraie obéissance. 7 Dès lors l’abbé n'avait plus de raison de le refuser. Il devint par la suite le moine le plus parfait et le plus sage de la communauté. | |
TC0131 | TE007904 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 272, 1-8 | LE JUGE EGAL EN MERITE A L’ERMITE. 1 Un ermite demanda à Dieu de lui faire connaître qui serait son égal au ciel. 2 La voix du ciel lui répondit que c'était tel chevalier qu’elle nomma. 3 Aussitôt il alla le voir et lui demanda quelles vertus il cultivait en particulier. 4 L’autre répondit: "Certes cher ami, je ne me considère pas comme vertueux. Je vous dirai seulement que je suis juge. 5 Mais bien que je sois juge, je n'ai jamais siégé au tribunal pour mon frère ou pour un ami quelconque ni pour mon plus mortel ennemi, 6 sans reconnaître le tort que pouvaient avoir mes amis ou le droit que pouvaient avoir mes ennemis." 7 C'était la raison pour laquelle il plaisait à Dieu. L’ermite en fut bien satisfait 8 et le juge vit bien qu’il n'avait pas perdu son temps puisqu’il devait avoir pour égal au ciel un si saint homme. | |
TC0131 | TE009298 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 304, 1-6 | GUERISON DU SERVITEUR DU CENTURION. 1/ Un vaillant chevalier, qu’on appelait Centurion parce qu’il avait cent chevaliers sous ses ordres, dit à Jésus: 2/ "Seigneur, j'ai chez moi un malade que je voudrais que vous guérissiez, s’il vous plaisait; mais je ne mérite pas que vous entriez chez moi. 3/ J'ai des subordonnés qui vont et viennent selon mes ordres; de même vous n'avez qu’un mot à dire et il sera guéri". 4/ Jésus se tourna vers ses disciples et leur dit: "J'ai trouvé plus de foi en cet homme qu’en tout Israel. 5/ Les nations étrangères viendront de loin pour trouver le salut et les fils d’Israel pour qui je suis venu ne veulent recevoir mes paroles." 6/ Il répondit à Centurion: "J'irai". Aussitôt le serviteur fut guéri. | |
TC0131 | TE008033 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 418, 1-4 | LE CHEVALIER QUI PARDONNA. 1/ Ceux qui veulent bien pardonner le mal qu’on leur a fait plaisent beaucoup à Dieu. 2/ Un chevalier demanda un vendredi saint à un autre chevalier que, pour l’amour de Jésus-Christ qui avait pardonné ce jour-là à ses bourreaux, il veuille bien lui pardonner la mort de son fils qu’il lui avait tué. 3/ Il lui pardonna aussitôt. Quand ils allèrent adorer la croix, elle se leva devant eux et embrassa l’un et l’autre des chevaliers. 4/ Dieu fit ce miracle pour honorer le chevalier qui pour l’amour de lui avait pardonné la mort de son fils. |
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TC0131 | TE007891 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 259, 1-9 | L’ASSAISONNEMENT A L’AIL. 1 Un chevalier marié importunait une dame. Voici comment elle le convertit. 2 Elle l’invita à manger avec elle de plusieurs excellents mets, tous préparés à l’ail. 3 Le chevalier lui demanda pourquoi elle ne faisait pas faire d’autres sauces qui accompagneraient mieux ces mets. 4 Elle répondit: "C'est pour vous démontrer combien vous êtes fou: car toutes les femmes ont même saveur, elles sont toutes à l’ail. 5 Puisque vous avez une épouse belle et bonne, elle doit vous suffire. 6 Car à une femme laide un aveugle trouverait autant de goût et tout à fait la même saveur qu’à la plus belle du monde." 7 Dès ce jour le chevalier se contenta de sa bonne épouse et il reconnut que l’excellente dame lui avait dit la vérité. 8 C'est l’erreur de certains qui les souhaitent nouvelles tous les jours; 9 une seule leur ferait le même usage que mille puisqu’ils ne veulent pas s’y tenir. |
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TC0131 | TE008035 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 426, 1-7 | "IN STABULARIO JUSTIFICATUS EST". 1/ Le saint secret de confession est admirable. 2/ Un chevalier, qui doutait (et à bon droit) de la fidélité de sa femme, amena son curé chez une démoniaque par qui le diable disait les péché des gens. 3/ Faute de trouver un prêtre, le curé se confessa à son serviteur dans l’écurie, pendant qu’il lui retirait son équipement de voyage. 4/ Le serviteur lui enjoignit de faire la pénitence qu’il aurait donnée à un autre dans le même cas. 5/ Le chevalier demanda à la démoniaque: "Que penses-tu de ce prêtre-ci?" Elle répondit: "Beaucoup de bien. In stabulario justificatus est". 6/ Le chevalier, qui ne comprenait pas le latin, l’en aima davantage. Le prêtre reconnut la bonté de Dieu qui l’avait sauvé en cette épreuve: 7/ il se retira chez les cisterciens. |
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TC0131 | TE007850 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 222, 1-6 | LE CHEVALIER AU LION. 1 Un chevalier tua un serpent qui se battait avec un lion. 2 Dès lors le lion passa toute sa vie au service du chevalier comme un bon chien avec son maître, 3 tant il lui avait de reconnaissance de l’avoir délivré du serpent. On l’appelait le chevalier au lion. 4 Moralité: Nous devons tous beaucoup de reconnaissance à Dieu, 5 qui nous a accordé tant de bienfaits que nous n'en savons le nombre, 6 quand nous voyons que ce lion (animal privé de raison) voulut consacrer toute sa vie au service du chevalier qui l’avait délivré du serpent. | |
TC0131 | TE007924 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 292, 1-8 | MORT D'UN CHEVALIER ANGLAIS. 1 Il y avait en Angleterre un chevalier qui était brave et fort au métier des armes et qui avait l’amitié du roi. 2 Il refusait de se confesser, tenant la confession pour un trait de couardise. 3 Il tomba malade et prit le lit. Le roi le supplia plusieurs fois de se confesser. A sa dernière requête il répondit: 4 "C'est trop tard. Deux anges sortent d’ici, qui m'ont montré un livret où étaient inscrites quelques bonnes actions que j'ai faites durant mon enfance. 5 Mais deux diables sont venus qui les ont chassés en leur disant qu’ils n'avaient rien en moi. 6 Ils m'ont montré un registre où sont notées les fautes de toute ma vie. 7 Ils me piquent de glaives rougis et sont bientôt parvenus à mon coeur." Et aussitôt il trépassa. 8 Ceux qui étaient venus le chercher l’emportèrent. Il lui aurait mieux valu redouter davantage la mort. |
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TC0131 | TE008440 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 293, 1-6 | LE REFLET DU ROI DANS LA FONTAINE. 1 Une reine et un chevalier s’étaient assis sous un arbre au bord d’un puits pour parler de folles amours. 2 Mais ils se mirent à tenir des propos honnêtes parce qu’ils avaient vu dans l’eau le reflet du roi qui les guettait dans les branches de l’arbre. 3 Si nous nous gardions des mauvaises pensées et des mauvaises actions pour l’amour de Dieu qui voit toutes nos pensées, 4 nous garderions en nous sa paix comme la reine et le chevalier conservèrent l’amitié du roi. 5 Car pas mal de gens gardent mieux l’amitié de leur seigneur temporel qui ne les voit que du dehors 6 qu’ils ne gardent l’amitié de Dieu qui voit dedans et dehors toutes leurs pensées. | |
TC0131 | TE007835 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 207, 1-9 | LE LION D'ANDROCLES. 1 Un chevalier recherché pour un crime s’était caché au creux d’un arbre. 2 Un lion qui ignorait sa présence vint s’y réfugier et reposer parce qu’il avait dans le pied une épine que le chevalier lui ôta. 3 Il arriva par la suite que le chevalier fut arrêté, jugé et condamné à être dévoré par les lions. 4 Mais l’un de ces lions le défendait contre tous les autres. 5 Le récit du chevalier fit découvrir que c'était celui auquel il avait extrait l’épine et il en avait encore au pied la cicatrice. 6 Aussitôt le roi le fit libérer pour l’amour de Dieu qui a placé tant de bien et de sagesse en certains animaux, 7 qu’ils font mieux leur devoir que les hommes et les femmes. 8 En effet, si nous faisions notre devoir aussi bien qu’eux, nous ne pécherions pas. 9 Car tout péché va contre la raison et le respect de nous-mêmes tels que Dieu nous a voulus. | |
TC0131 | TE007821 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 193, 1-7 | EXEMPLE DU JEU DES ECHECS. 1 Quand on veut jouer aux échecs, on prend les pièces dans un sachet 2 et on en fait pour la durée de la partie différents personnages, des rois, des reines, des chevaliers, des vilains; et après la partie on les remet tous dans le sachet d’où on les a tirés. 3 Et il peut arriver que celui qui était tout à l’heure un roi soit tout au fond du sac. 4 Dieu joue de la même façon avec nous: Il nous prend en terre tout nus et nous donne dans le monde diverses conditions; mais à la mort tous les hommes se retrouvent comme des frères dans la terre. 5 Le pauvre homme est alors l’égal du roi et même parfois il a le paradis quand le roi a l’enfer. 6 La vie de ce monde n'est donc vraiment qu’un jeu d’échecs. 7 On peut donc bien dire qu’ils sont fous ceux qui pour ce jeu, qui est provisoire, acquièrent l’enfer, qui est définitif. | |
TC0131 | TE007969 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 337 | LES TROIS LIVRES DU FRERE CONVERS. 1/ Trois chevaliers, des ,laïcs sans aucune instruction, dont l’un était vieux et les deux autres jeunes, entrèrent dans une abbaye cistercienne pour entendre la messe. 2/ Le plus vieux se mit à pleurer devant un autel et les deux jeunes lui demandèrent pourquoi il pleurait. 3/ Il répondit : "Je pleure pour tout le temps que j'ai perdu dans les vanités de ce monde; pour le regagner, je veux devenir convers de cette abbaye". 4/ Les deux autres lui dirent: "Si vous vous faites convers, nous le serons avec vous". 5/ Le jour-même, ils prirent l’habit de convers et y passèrent l’année. 6/ Vers la fin de cette année, les deux jeunes dirent à l’ancien qu’ils feraient mieux de sortir de l’abbaye, parce que, comme ils n'étaient pas clercs (= ne sachant pas lire), ils avaient l’impression d’y perdre leur temps. 7/ L’ancien répondit: "Je ne m'en irai pas faute de savoir lire; car depuis que je suis entré céans j'ai appris à lire trois livres: 8/ il y en a un écrit en lettres noires, un autre en lettres rouges et le troisième en lettres d’or. 9/ J'étudie d’abord celui aux lettres noires, puis celui aux lettres rouges et enfin celui aux lettres d’or. 10/ Mon livre en lettres noires, ce sont mes horribles péchés et la très mauvaire vie que j'ai menée, 11/ et la mort d’enfer qui m'était destinée si je ne m'étais repenti de mes péchés. 12/ Quand je regarde sur ce livre j'éprouve tant de haine pour le péché que personne ne pourrait me faire rentrer dans le monde pour renouveler les péchés 13/ que Dieu dans sa douce bonté m'a pardonnés par le sacrement de confession. 14/ Quand j'ai étudié un bon bout de temps sur ce livre, je passe à mon livre aux lettres rouges. 15/ J'y considère la courtoisie de mon doux Dieu Jésus-Christ qui a voulu répandre son précieux sang pour laver mes douloureux péchés si généreusement 16/ que si j'avais dans mes yeux deux fontaines de larmes pour pleurer sans cesse de compassion sur les souffrances qu’il voulut endurer pour moi, ces larmes ne me suffiraient pas. 17/ Quand je considère ce livre, j'y trouve la marque d’un tel amour 18/ et un tel engagement entre mon Dieu et moi, puisqu’avec son sang il a lavé mes péchés, 19/ que je suis bien affligé en moi-même d’être si tard entré en religion. 20/ Si bien que personne ne pourrait me faire sortir de cet état de religion, ce qui me priverait de pouvoir étudier ce bienheureux livre. 21/ Ensuite, pour me réjouir et récréer, je regarde dans mon livre aux lettres d’or. 22/ Je pense à cette assemblée éternelle du ciel qui ne demande qu’à recevoir les pécheurs repentants, 23/ cette assemblée où tous sont rassasiés de tout ce qu’ils peuvent désirer ou souhaiter 24/ et le seront éternellement en regardant le miroir de la sainte Trinité. 25/ Quand je considère ce livre, tous les plaisirs du monde, toutes les richesses, tout ce qu’il y a sous le ciel me semble n'être que du fumier par comparaison avec les biens de là-haut. 26/ Si bien qu’avec ces trois livres je veux faire mon salut et cette science-là me suffit. 27/ Vous partirez si voul le voulez, mais quant à moi, je ne partirai pas". 28/ "Ah, dirent les deux autres chevaliers, qu’irions-nous chercher dans le monde? Assurément nous demeurerons avec vous et avec ces trois livres nous ferons notre salut". 29/ Les trois chevaliers restèrent à l’abbaye sans savoir lire. 30/ Ils firent leur salut en méditant sur ces trois livres; nous pouvons tous faire notre salut de la même façon. 31/ Car personne, si savant soit-il par ailleurs, ne peut se sauver sans avoir ces trois livres inscrits dans son coeur; leur connaissance est indispensable à quiconque veut être sauvé. 32/ Personne sans avoir conscience de ses péchés, sans avoir compassion des souffrances de Notre-Seigneur, sans avoir une ferme espérance des biens du ciel, 33/ personne, dis-je, sans ces trois choses ne peut faire son salut, excepté les petits enfants qui ne savent pas, faute d’âge et de raison. |
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TC0131 | TE008069 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 499, 1-14 | LE TOURNOYEUR ET LE MORT RECONNAISSANT. 1/ Une noble dame, sur le conseil de ses vassaux, fit annoncer une joute pour épouser le vainqueur du tournoi. 2/ Il y vint quantité de nobles chevaliers, et parmi eux un qui se logea chez un cordonnier qui était dans le cercueil. 3/ Le chevalier demanda aux amis du mort pourquoi on ne l’enterrait pas. Ils répondirent qu’il était excommunié. 4/ Le chevalier, ému de pitié, vendit son cheval de joute pour faire absoudre son hôte. 5/ Quand arriva le jour du tournoi, il n'avait pas de cheval. Un marchand lui en fournit un à condition d’avoir la moitié de ce qu’il gagnerait au tournoi. 6/ Or il se comporta si bien qu’il fut le vainqueur du tournoi: aussi la demoiselle l’accepta comme mari. 7/ Quand il voulut se coucher dans son lit avec sa femme, le marchand vint frapper à la porte. 8/ Reçu par le seigneur avant son coucher, il lui dit qu’il voulait partager avec lui tout ce qu’il avait gagné au tournoi sur son cheval. 9/ L’écuyer répondit: "Prenez donc tout ce que vous voudrez et laissez-moi ce qu’il vous plaira." 10/ Quand le marchand l’entendit parler ainsi, il lui dit: "Cher ami, savez-vous qui je suis? - Vous êtes le marchand à qui j'ai acheté le cheval. 11/ - En réalité, cher ami, je suis le cordonnier que vous fîtes absoudre pour l’amour de Dieu en vendant votre cheval. 12/ C'est pourquoi Dieu vous a donné en retour par mon intermédiaire celui que vous avez et il vous en garde une si grande reconnaissance qu’on ne saurait sur terre en faire le compte. Adieu." 13/ Aussitôt il le quitta et l’écuyer demeura avec l’amitié de Dieu et il eut belle femme, beau cheval et grosse fortune. 14/ Il fit si bien son devoir envers Dieu par l’aumône que lui et sa femme aboutirent au port du salut. |
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TC0131 | TE008257 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 139, 1-9 | MIRACLE DE LA PAIX DE LA MESSE. 1/ Un chevalier demanda à son écuyer de lui rapporter le baiser de paix qu’il recevrait à la messe, 2/ car il ne pouvait y aller, étant trop malade; l’autre le fit. 3/ Et quand il eut reçu la paix de son écuyer, le chevalier ne tarda guère à rendre saintement son âme à Dieu. 4/ Et à cause de la grande foi qu’il avait eu à recevoir la paix, l’hostie consacrée 5/ apparut à tous les assistants fixée à sa bouche. 6/ Nous pouvons comprendre ici que si nous recevons avec piété le baiser de paix à la messe, 7/ nous recevons Dieu spirituellement avec une participation à tous les mérites de la messe. 8/ Celui qui a conscience d’être en péché mortel ne doit pas recevoir ce baiser de paix 9/ et on ne doit pas le recevoir si on n'est pas à jeun. |
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TC0131 | TE008056 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 472, 1-6 | LE PELERIN DE L’ASCENSION. 1/ Un saint chevalier visita autant qu’il put tous les endroits où Jésus s’était trouvé, vivant ou mort. 2/ Finalement il se coucha sur le Mont des Oliviers, disant à Dieu dans ses pieuses larmes: 3/ "Seigneur, je vous ai cherché autant que j'ai pu dans tous les endroits où vous aviez été, vivant ou mort. 4/ Aussi je ne sais plus où chercher. Vous êtes parti d’ici et j'irais volontiers vous rejoindre si je le pouvais." 5/ Comme il disait ces mots, il sentit en son coeur si grande ardeur de piété qu’il mourut aussitôt saintement. 6/ Ainsi Dieu exauça son pieux désir et le mit en possession de l’héritage éternel du ciel qu’il avait tant espéré. |
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TC0131 | TE008296 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 176, 1-10 | INVENTION DU DE A JOUER. 1 Le diable donna à un chevalier de Rome deux dés d’or pour l’y faire jouer avec ses compagnons. 2 Il lui expliqua les différents points: "Le premier point est mépris de Dieu le Tout-Puissant; le second point mépris de Dieu et de sa douce Vierge mère; 3 le trois est contre la sainte Trinité; le quatre contre les quatre évangélistes; 4 Le cinq contre les cinq plaies de Notre-Seigneur Jésus-Christ; le six contre les six jours où Dieu créa le monde. 5 C'est pour cela que je veux que tu y joues et que tu l’enseignes à tes compagnons", dit le diable au chevalier. Il obéit, et à ses propres dépens: car il fut tué en jouant et plus d’un l’a été depuis tout comme lui. 7 Quand une maison a été construite sur de mauvaises fondations, tout le bâtiment ne vaut guère. 8 De même on peut dire que les dés ne peuvent rien produire de bon, puisqu’ils viennent du diable. 9 On ne peut obtenir l’absolution pour les gains qu’on y fait (ni à nul autre jeu qui fasse sortir argent de bourse) 10 si on ne les restitue ou si on ne les donne aux pauvres. |
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TC0131 | TE009375 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 656, 1-7 | LEGENDE DE S. GENGOUL. 1/ S. Gengoul de Varennes en Bassigny, dans le diocèse de Langres en Bourgogne, acheta à un citadin une source qu’il avait sur sa terre. 2/ Il la fit emporter par son écuyer sur un bâton, comme on pourrait porter un bloc de glace; et il l’emporta bien à trente lieues de là. 3/ La ville où il l’avait acheté s’appelle Fontaine, entre Troyes et Méry-sur-Seine. Il la mit dans son jardin et elle y est encore. 4/ Comme il doutait de sa femme, pour en avoir le coeur net il lui fit plonger son bras dans la fontaine; aussitôt son bras prit feu, montrant qu’elle était coupable. 5/ Quand ce saint chevalier fut retourné à Dieu, sa femme entendait dire que c'était un saint. 6/ Elle répliqua avec mépris: "Vraiment, il est aussi saint que mon cul pète." Et dès lors son cul ne cessa de péter jusqu’à sa mort; elle crépitait sans cesse comme une rainette. 7/ On appelle ce saint s. Gengoul de Toul en Lorraine. |
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TC0137 | TE012610 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 125 | La chapelle de saint Louis. Un chevalier se lamenta auprès du roi de France saint Louis au sujet des dépenses importantes pour faire construire une riche chapelle; Louis lui répondit que ses paroles rappelaient celles adressées par Judas au Christ à propos de l’onguent précieux utilisé pour ses pieds. | |
TC0137 | TE012749 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 264 | A l’heure de la mort, un malade subit un châtiment à cause de ses amis et parents. Sur le point de mourir, un frère obtient de la part du Christ l’absolution et voit la Vierge. Après la mort, il apparaît à un confrère et lui confesse avoir subi un châtiment pour avoir éprouvé de la compassion pour ceux qui pleuraient à son chevet. |
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TC0137 | TE012464 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 2 | Le moine qui savait seulement l’Ave Maria. Un chevalier se fait moine, mais ne réussit pas à apprendre une autre prière que l’Ave Maria. Après sa mort sur sa tombe pousse un arbre (ou selon d’autres un lys), et sur ses feuilles sont écrites les paroles Ave Maria. Les confrères en creusant découvrent que l’arbre a ses racines dans le coeur du moine et sort par sa bouche. | |
TC0137 | TE012513 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 51 | Il est bien de veiller au paiement de la dîme. Un chevalier propriétaire d’une vigne donnait chaque année le montant de la dîme. Une année après avoir livré le montant de la dîme, le frère du chevalier, un prêtre, passa près de la vigne et la trouva pleine de grappes de raisin. | |
TC0137 | TE012705 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 220 | Réciter avec dévotion l’Ave Maria libère l’homme du diable. Un religieux révèle la vraie nature du serviteur d’un chevalier : il s’agit du diable qui depuis trente ans était à son service en attendant de le tuer le jour où il aurait oublié de dire l’Ave Maria. |
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TC0137 | TE012739 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 254 | Les infirmités corporelles rendent parfois l’orgueilleux humble. Un clerc qui portait l’eau bénite à un chevalier était toujours accueilli avec des insultes, jusqu’à ce que, tombant malade d’un pied, le chevalier l’accueillit avec bienveillance; le clerc pria qu’il tombe malade de l’autre pied aussi, parce que la maladie l’avait rendu humble. | |
TC0137 | TE012660 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 175 | De quelle manière les orgueilleux, les avares et les luxurieux sont tourmentés en enfer. Un chevalier irlandais mort resta trois jours en enfer et, retourné à la vie, il raconta ce qu’il avait vu. Un orgueilleux était installé sur un trône incandescent et piqué avec des fourches par les diables; à un avare on versa de l’or et de l’argent bouillant dans la gorge ; à un luxurieux, il fut mis, avec une femme, dans un récipient rempli de souffre bouillant. |
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TC0137 | TE012851 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 366 | Le pèlerin ramené rapidement par le diable. Un chevalier nommé Gérard donna hospitalité à un démon sous les traits d’un pauvre, lequel lui vola un manteau. Avant de partir pour visiter les reliques de saint Thomas, le chevalier partagea un anneau et en donna une moitié à sa femme comme moyen de reconnaissance et lui demanda de ne se marier qu’après cinq années suivant son départ. Arrivé en Inde, Gérard rencontra le démon avec son manteau qui lui annonça qu’en ce moment sa femme était en train de se remarier car les cinq années s’étaient écoulées. Le démon le ramèna immediatement en Allemagne au banquet de noces où il se fit reconnaître par sa femme grâce à l’anneau. |
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TC0137 | TE012514 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 52 | La vigne brulée parce que son mérite n’était pas réconnu de Dieu. Un chevalier se vante d’avoir une vigne très belle, sans en attribuer le mérite à Dieu, mais plutôt à l’argent qu’il y avait investi; à son retour il la trouve brûlée. | |
TC0137 | TE012688 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 203 | Un mauvais abbé soustrait des biens à un noble chevalier. Un mauvais abbé s’approprie les biens d’un chevalier grâce à un faux témoignage. Le roi, se perdant pendant la chasse, demande l’hospitalité d’abord à l’abbé, qui refuse, puis au chevalier qui l’accueille généreusement. Le roi se rend compte de l’injustice commise, rend les biens au chevalier et en chasse l’abbé. | |
TC0137 | TE012475 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 13 | Le chevalier qui ne mangeait pas. Un chevalier, après avoir mangé un fruit trouvé dans un fleuve, n’a plus faim, jusqu’au moment où, cinquante jours après, il est contraint de manger à un banquet, et soudain éprouve la sensation de faim. Le fruit provenait peut-être du paradis terrestre. | |
TC0137 | TE012708 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 223 | Le chevalier avare et le manteau. Un chevalier invité à un dîner se mit en colère contre un serviteur parce qu’il ne trouvait plus le manteau qu’il aurait dû reconnaître. Le serviteur lui répondit qu’il connaissait très bien son manteau, parce qu’avare comme il était, il le portait déjà depuis sept ans. | |
TC0137 | TE012655 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 170 | La vision du charbonnier. Un charbonnier montre au comte de Nevers de quelle manière apparaissent deux esprits, la nuit dans le bois : une femme nue suivie par un chevalier à cheval qui une fois qu’il a attrapé la femme, la perce de son épée. Le comte demande au chevalier ce que signifie tout cela : celui-ci lui répond que c?était la peine qu’ils subissaient tous deux parce que, pour pouvoir être amants, la femme avait tué son propre mari. |
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TC0137 | TE012736 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 251 | Dieu peut donner le salut. Un chevalier malade demande à son roi le salut, mais apprenant que seulement Dieu peut le donner, il entre au service du Christ. | |
TC0137 | TE012815 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 330 | Le souvenir de la mort conduit à la pénitence. Un chevalier qui refusait toutes sortes de pénitences est condamné par le pape Alexandre à porter un anneau qui lui rappelle la mort. | |
TC0137 | TE012780 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 295 | Un chevalier néglige de respecter les ordres d’un défunt. Pendant qu’il combattait contre les sarrasins, un chevalier de Charlemagne demanda à son beau-frère de vendre son cheval et d’en donner l’argent aux pauvres, au cas où il mourrait à la bataille. Le chevalier meurt, mais le beau-frère garde le cheval pour lui; après huit jours le chevalier lui apparaît en lui reprochant les peines qu’il avait souffert en purgatoire pour le cheval qui n’a pas été vendu. Il lui annonça qu’il sera mort dans la journée et sera condamné aux peines infernales. |
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TC0137 | TE012608 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 123 | La communion donne la force corporelle. Un chevalier injuria souvent Louis, comte de Lausanne, et ses hommes. Louis ayant demandé aux amis du chevalier de le lui remettre pour le punir, ceux-ci s’assurèrent qu’il ne sera pas torturé. Quand le chevalier fut remis à Louis, il le fit enfermé vivant dans une tombe, respectant ainsi sa promesse. Le beau-frère du chevalier tué demanda justice à l’Empereur Frédéric et celui-ci convoqua le comte. Le comte, ayant confiance en son innocence, provoqua en duel tout tout chevalier désireux de défendre la cause du défunt. Un chevalier vainquit le comte parce qu’il avait communié avant de se battre. |
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TC0137 | TE012796 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 311 | Un chevalier est averti de sa mort imminente. Un chevalier allemand donna un grand dîner. La nuit suivante, alors qu’il dormait, il entendit une voix lui disant de se lever et d’aller faire pénitence car il allait bientôt mourir. L’homme ne fit pas attention à la voix, mais la troisième fois qu’il l’entendit répéter la même phrase, il décida d’aller au couvent des frères prêcheurs; il se confessa et mourut immediatement après. Il avait été averti par saint Jean Baptiste pour lequel le chevalier avait toujours eu une dévotion particulière. |
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TC0138 | TE020098 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 959 | Conversion d'un chevalier qui avait tenté de violer une pieuse femme. |
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TC0138 | TE019619 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 495 | Un mauvais exécuteur testamentaire est châtié selon l’annonce du revenant. |
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TC0138 | TE019369 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 315 | Le démon se venge de la contrition d'un mourant sur un possédé. |
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TC0138 | TE019803 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 661 | Conversion d'un chevalier qui a failli vendre son âme au diable. | |
TC0138 | TE019208 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 158 | Le blasphémateur châtié par là où il a péché. | |
TC0138 | TE019347 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 292 | Les parents d'un mourant s'apitoient plus sur leur sort que sur celui de l'agonisant. 2 exempla pour le prouver à une veuve éplorée. 1-Des moines pleurent la mort de leur âne car il portait toutes leurs charges. 2-Un chevalier à l'agonie entend sa famille s'apitoyer sur elle-même et non sur sa mort prochaine. Il change alors son testament et donne la moitié de ses biens aux pauvres. |
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TC0138 | TE019353 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 298 | L’héritage funeste ou la vie présente. | |
TC0138 | TE019385 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 330 | Parabole du procès entre un âne et un chevalier. |
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TC0138 | TE019805 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 663 | Un pieux chevalier est protégé par la Vierge des méfaits du diable. |
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TC0138 | TE019971 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 830 | Un chevalier désarmé par des voleurs est tué par son ennemi. | |
TC0138 | TE019959 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 818 | Le chevalier au lion. | |
TC0138 | TE019795 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 653 | La sainte Vierge réconforte les moins après leur labeur. | |
TC0138 | TE019597 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 474 | Saint Jean l’Aumônier et l'intendant avare. |
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TC0138 | TE019967 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 826 | Vision de l’Au-delà avec un pont étroit au-dessus d'un fleuve sombre. | |
TC0138 | TE019998 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 857 | Un parjure paralysé jusqu’à ce qu'il se promette de dire la vérité. | |
TC0138 | TE020062 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 923 | Dieu choisi comme garant pour le versement d'un rançon. | |
TC0138 | TE019806 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 664 | Conversion d'un chevalier qui a failli vendre son âme au diable. |
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TC0138 | TE019769 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 627 | Un chasseur infernal arrache les cheveux d'une concubine damnée. |
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TC0138 | TE019524 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 422 | L'absence de tempête, gage du bon paiement de la dîme. | |
TC0138 | TE019861 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 719 | Un chevalier sauvé de la mort par son habitude d'aller à la messe. | |
TC0138 | TE020004 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 863 | La penitence apparemment facile. | |
TC0138 | TE019900 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 759 | Conversion d'un chevalier négligeant après une entrevue avec le diable. | |
TC0138 | TE019525 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 423 | Le bon paiement de la dîme multiplie les récoltes. | |
TC0138 | TE020173 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 780B | Un chevalier se fait prier avant de donne son faucon au roi. | |
TC0138 | TE019725 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 583 | Un chevalier voit la Vierge et l'Enfant Jésus. |
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TC0138 | TE019862 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 720 | Un chevalier remplacé dans la bataille par un ange le temps d'une messe. |
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TC0138 | TE019877 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 735 | Interprétation du rêve d'un chevalier. | |
TC0138 | TE020214 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 931A | Une seule larme de repentir remplit le barisel. | |
TC0138 | TE019318 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 263 | Le paysan et la borne de feu. |
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TC0138 | TE019509 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 407 | La prise de la croix rend la parole à un chevalier. | |
TC0138 | TE019858 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 716 | Hommage du crucifix à un chevalier miséricordieux. |
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TC0138 | TE020217 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 931D | Un chevalier a la vision de la damnation d'un moine bavard. | |
TC0138 | TE020203 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 893A | Un roi donne en aumône une coupe qui est aussitôt vendu à un courtisan. Ceci ne décourage pas la générosité du roi qui déclare: « Si j'avais donné deux coupes il en serait revenu deux. » | |
TC0138 | TE019333 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 278 | Le conseiller avare emprisonné par son maître. | |
TC0138 | TE019865 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 723 | Homme miraculeusement sauvé de la noyade grâce à sa dévotion pour la messe. |
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TC0138 | TE019871 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 729 | Vision de la mort sous les traits d'un ennemie à nos trousses. | |
TC0138 | TE020160 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 733B | Un rameau séparé de l'arbre se desséché. Un chevalier obligé pour pénitence de contempler ce symbole de la mort se convertit. | |
TC0138 | TE019505 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 403 | Le croisé mort au mont des Oliviers. | |
TC0138 | TE019897 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 756 | Histoire de Don Juan. |
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TC0138 | TE019317 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 262 | Les révélations d'un démoniaque empêchées par la confession. |
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TC0138 | TE019666 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 524 | Le cœur de saint Augustin saute dans sa châsse. | |
TC0138 | TE019882 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 740 | Un pieux chevalier protégé par les morts du cimetière. | |
TC0138 | TE019506 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 404 | Le cheval qui emporte son maître dans sa dernière croisade. | |
TC0138 | TE019843 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 701 | Festin entre chevaliers et prêtres. | |
TC0138 | TE019658 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 520.12 | Le Livre des Sept Sages de Rome. La matrone d’Éphèse [Vidua]. | |
TC0138 | TE019315 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 260 | La pénitence d'une dame miraculeusement cachée à son époux. |
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TC0138 | TE019473 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 394 | La croix en herbe fait fuir les démons. | |
TC0138 | TE019498 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 396 | La tunique d'un croisé chasse le démon. | |
TC0138 | TE019659 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 520.13 | Le Livre des Sept Sages de Rome. Le chevalier qui aimait trop sa fille [Filia]. | |
TC0138 | TE020033 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 892 | Pénitence d'un chevalier qui avait tué un prêtre. | |
TC0138 | TE019842 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 700 | Le chevalier qui fait travailler ses chevaux. | |
TC0138 | TE019503 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 401 | Une vision terrifiante conduit un chevalier à se croiser. |
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TC0138 | TE019846 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 704 | Châtiment et repentir d'un chevalier qui avait blessé un paysan. |
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TC0138 | TE020235 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 948A | Un chevalier impie fait peu de cas à sa mort des vanités du monde. | |
TC0138 | TE019339 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 284 | Sage conseil sur l’inutilité de la vengeance. | |
TC0138 | TE019890 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 748 | La sainte Vierge prend la place d'une femme que son époux voulait livrer au diable. | |
TC0138 | TE020156 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 702A | Le vent décoiffe en publique un chevalier qui portait perruque. | |
TC0138 | TE019516 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 414 | Chagrin d'un père de famille prenant la croix. | |
TC0138 | TE020034 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 893 | Un pauvre chevalier refuse une récompense d'Alexandre. | |
TC0138 | TE019845 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 703 | Discussion sur la générosité des chevaliers. | |
TC0138 | TE019139 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 95 | Les chevaliers noires emmènent l’âme d'un riche. | |
TC0138 | TE019844 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 702 | Le chevalier pénitent chasse le démon qui était à son service. | |
TC0138 | TE019878 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 736 | L'eau bénite et les messes pour chasser un revenant. |
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TC0138 | TE020155 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 701A | Un chevalier qui a croisé un prêtre a la jambe cassée au tournoi. | |
TC0138 | TE019515 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 413 | Un croisé affirme son bonheur de mourir en martyr plutôt qu'en confesseur. | |
TC0138 | TE019298 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 243 | Les révélations d'un démoniaque empêchées par la confession. | |
TC0138 | TE020126 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 297B | Le Christ montre que la santé dans ce monde est gage de damnation dans l'Autre et vice versa pour la maladie. |
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TC0138 | TE019836 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 694 | Le zèle d'un écuyer menteur. | |
TC0138 | TE020125 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 297A | La maladie adoucit un chevalier orgueilleux. Un clerc prie pour qu'il reste malade. | |
TC0138 | TE014135 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 61 | Un chevalier se fait tuer à la place de son ami. |
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TC0138 | TE019377 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 322 | Damnation d'un chevalier pécheur qui refuse jusqu'à sa mort de faire pénitence. |
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TC0138 | TE020124 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 295A | Un chevalier pense davantage à Dieu lorsqu'il est malade. | |
TC0138 | TE020134 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 441B | Un usurier rachetant son vœu de croisade et emporté par les diables. |
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TC0138 | TE019789 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 647 | Un chevalier luxurieux emmène une jeune fille au couvent. |
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TC0138 | TE020068 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 929 | La nuit de pénitence d'un chevalier seul dans une chapelle. | |
TC0138 | TE019950 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 809 | Le chevalier qui épouse les sept filles d'un roi. | |
TC0138 | TE019761 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 619 | Châtiments infernaux d'un chevalier pieux mais joueur. | |
TC0138 | TE020057 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 918 | Correction d'un moine qui se plaignait de la frugalité du dernier chapitre. | |
TC0138 | TE019166 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 110 | Le manteau du chevalier avare. | |
TC0139 | TE013168 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 7, p 10 du texte hébreu | L’empereur de Rome dit à Rabbi Joshua, fils de Hananya : " Pourquoi compare-t-on votre Dieu à un lion, alors que n'importe quel chevalier est capable de tuer un lion ?" Il lui répondit : " On le compare au lion de Ilai." L’empereur voulut voir ce lion. Lorsqu’il rugit à une distance de 300 milles, toutes les femmes de Rome eurent une fausse couche. Lorsqu’il rugit à une distance de 200 milles, les dents des hommes tombèrent. L’empereur tomba de son trône, Rabbi Joshua pria et le lion revint à sa place. | |
TC0140 | TE013391 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), III, 1. | Un chevalier, qui ne s’était pas confessé depuis dix ans, se présente au confesseur, épée au côté et arc en main, affirmant son désir de conclure la confession rapidement. |