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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Schisme | Schism | Schisma | Cisma | Scisma
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001173 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 5, 2 | Le schisme de Frédéric Barberousse a causé la mort de saint Pierre Martyr. | |
TC0036 | TE006651 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 12 | Pierre le Vénérable expose dans ce bref récit les événements qui ont mené au dit schisme de Cluny. A la mort de l’abbé Hugues Ier (+1109), est nommé à sa succession l’abbé Pons de Mergueil. Après un premier temps d’abbatiat sobre et modeste, le nouvel abbé, commence à changer de conduite ce qui suscite une opposition grandissante chez les moines. L’affaire remonte jusqu’au pape Calixte II (+1124) : il décide de rencontrer l’abbé de Cluny qui renonce à sa charge et part pour Jérusalem avec l’intention de ne jamais revenir. Les frères clunisiens, à la demande du pape, désignent alors un nouvel abbé Hugues de Marcigny; mais il meurt cinq mois plus tard. Pierre le Vénérable est alors élu pour reprendre la tête de la congrégation et les premiers temps se passent au mieux. Mais en 1123, l’abbé déchu rentre en Italie et séjourne à Ravenne. De là, il reprend contact avec les moines qui lui sont restés fidèles et complote de reprendre sa place au sein du monastère. En l’absence du présent abbé, Pierre le Vénérable, qui se trouve à ce moment en Aquitaine, Pons investit et met à sac le monastère, imposant son autorité, pourchassant ceux qui lui résistent et semant la terreur dans les environs grâce à une armée de mercenaires. Le prieur Bernard et les moines fidèles à Pierre s’étaient réfugiés à l’extérieur du monastère livré à Satan. |
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TC0036 | TE006652 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 13 | Les troubles de Cluny, fomentés par Pons, remontent jusqu’au nouveau pape, Honorius, qui, après en avoir pris connaissance, excommunie Pons ainsi que ses partisans et décide de juger l’affaire. Pour cela il convoque les deux parties, de nombreux prieurs de monastères parmi lesquels celui de Saint-Martin-des-Champs. Matthieu d’Albano répond à l’appel, tandis que Pons excommunié refuse de faire amende honorable afin de pouvoir se présenter au tribunal. Il est alors déclaré schismatique par le pape. Seuls ses partisans sont présents lors du procès, ils font amende honorable mais ne savent guère plaider en leur faveur, tandis que Matthieu prend la parole avec éloquence pour l’autre partie. Après avoir écouté les deux parties, le pape condamne Pons et confirme le nouvel abbé, Pierre le Vénérable. Peu de temps après le procès, une maladie se répand et touche de nombreuses personnes. Pons de Melgueil en meurt tandis que Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, en souffrira pendant six mois (cf. livre I chap. 6). |
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TC0036 | TE006656 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 17 | Pour lutter contre le schisme qui divise l’Église, Matthieu d’Albano est envoyé en mission dans la ville de Milan où, il rétablit l’unité catholique. Épuisé par la lutte, il tombe malade et rentre à Pise où il sent sa fin venir. Malgré cela, l’évêque d’Albano ne faiblit pas dans son zèle (à la curie) et dans ses pratiques monastiques (office divin). De même, il célèbre quotidiennement la messe et continue d’assumer sa charge jusqu’à ce que la maladie l’oblige à s’aliter au début de l’Avent. Très affaibli, Matthieu, charge ses frères de faire ses adieux à ses proches, Pierre le Vénérable, ainsi que toute sa communauté, Albéric, abbé de Vézelay, ses amis et frères de Saint-Martin-des-Champs, ainsi que ceux qu’il a connus et aimés, les recommandant à Dieu. |
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TC0036 | TE006655 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 16 | A la mort du Pape Honorius II l’Église Romaine est divisée. Alors qu’un premier pape, Innocent II est élu par une fraction du Sacré Collège (14 février 1130), on lui oppose Pierre de Léon élu le même jour qui prend le nom d’Anaclet II. Comme Matthieu d’Albano soutient Innocent II, il est expulsé de Rome avec celui-ci. Tous deux décident alors de gagner la Gaule où ils sont soutenus par la congrégation de Cluny. Multipliant les voyages, Innocent II, avec l’aide et le zèle de Matthieu d’Albano, rallie à sa cause la plus grande partie de la Gaule, de l’Espagne, de l’Angleterre et de la Germanie. Étant chassés de leurs propres villes, Innocent II et Mathieu d’Albano demeurent à Pise, et ce jusqu’à la fin de sa vie pour Mathieu d’Albano. |
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TC0123 | TE007048 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 140 | Un abbé cistercien nommé Ambroise a rapporté ceci : un homme qui cherchait ses b?ufs dans une forêt fut avertit par un mystérieux personnage qu’il était en danger. Il rencontra ensuite un cavalier qui lui promit la richesse s’il lui faisait hommage. Ayant pris conseil auprès de l’abbé Ambroise, il retourna dans la forêt et fit les mêmes rencontres. Le premier personnage lui montra le salut des catholiques, qui soutiennent le pape Alexandre, et la damnation des schismatiques, et annonça que l’empereur Frédéric ne viendrait pas en Italie avant la moisson; le second se révéla être le diable. Furieux que le paysan lui refuse l’hommage, il tenta de l’attaquer en prenant la forme de deux taureaux crachant le feu, mais ne put rien contre lui car l’homme invoqua la protection du Christ. |
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TC0142 | TE017897 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 18 | L'empereur Frédéric Ier avait banni l’abbaye d’Himmerod qui refusait l’élection de l'antipape Calixte. Un saint moine conseille à ses frères de chanter l’antienne Qui coelorum contines thronos... avec force larmes ; les frères obtiennent de l’empereur de rester dans leur abbaye à condition de prier pour lui. | |
TC0142 | TE018697 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X,23 | Le 30 janvier 1206, quand le roi Philippe Ier de Souabe tenait la cour avec ses princes, on vit le soleil se diviser en trois puis se réunifier. Cette apparition présageait le schisme de l'empire romain germanique. | |
TC0165 | TE018361 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 108, pp. 205-207 | Herbert apprend de l'abbé de Saint-Anastase, auquel il s'est secrètement confessé, l'existence de Balsamo, un moine cistercien du même monastère. Envoyé par saint Bernard à Clairvaux pour une commande, il souhaite rester dans ce monastère. À son retour à Saint-Anastase, il fait réciter une messe pour chaque moine de Clairvaux dont la mort est connue et douze autres messes par an, pour tous ceux dont la mort n'a pas été signalée. Très dévoué, pendant huit ans, il récite quotidiennement le psautier en entier et, au moins une fois, s'est flagellé. À l'approche du jour de sa mort, qu'il ne connaît pas, il retourne à Clairvaux pour demander à l'abbé de désigner le nouvel abbé de Saint-Anastase, dont le siège est actuellement vacant. À Clairvaux, il assiste aux funérailles d'un des moines et, pris d'un désir de mourir sur place, il prie Dieu d'exaucer son souhait. Il est immédiatement pris d'une forte fièvre. Le lendemain soir, il a une vision de Dieu, de Notre-Dame et de saint Bernard avec de nombreux saints. Pris dans la vision qui lui donne l'impression d'être parmi eux, il meurt le dixième jour. On se souvient aussi de Balsamo, pour l'époque où, alors qu'il était en route pour rencontrer le pape Alexandre III, il fut capturé par les partisans de l'antipape Octavien, qui le firent tomber de sa mule et le mirent en prison. L'un des ravisseurs tenta alors de monter sur la mule, mais l'animal inoffensif refusa d'être monté ou de bouger, comme s'il se battait pour son maître. Après avoir tout essayé (y compris de frapper l'animal), les partisans du schisme se rendirent compte qu'ils étaient confrontés à un miracle. Ils libérèrent Balsamo et lui ordonnèrent de monter sur la mule qui le reconnut, et sous les yeux de tous redevint obéissante. |
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TC0165 | TE018359 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 106, pp. 196-204 | Eskilo, à seize ans, est envoyé par ses parents en Saxe pour étudier. Gravement malade, il reçoit l'extrême onction et, à l'agonie, est laissé pour mort. Pris par une vision, il entre dans une maison dans laquelle il est immédiatement enveloppé de flammes et se croit condamné pour l'éternité. C'est alors qu'il voit un passage menant à un palais. Lorsqu'il entre dans le palais, il voit la Vierge Marie sur un trône, qui lui reproche d'avoir osé se présenter devant elle. Trois personnes vénérables prennent sa défense et la Vierge fait semblant d'être en colère contre lui pour ne lui avoir jamais exprimé sa dévotion. Terrifié, Eskilo demande pardon et propose de payer pour sa libération. Lorsque la Vierge lui demande cinq sortes de blé, le jeune homme promet de payer. Il se réveille à la surprise de tous, ne pouvant que remercier Dieu de ne plus être au sein des flammes. Une fois la vision racontée, un homme sage lui dit qu'il sait qu'Eskilo sera un homme important pour l'Église et qu'il devra construire à ses frais cinq monastères d'ordres différents avec au moins douze moines pour chacun. Devenu évêque de Lund, Eskilo fonde d'abord les cinq monastères, puis de nombreux autres, à ses frais et à ceux d'autres fidèles, pour les Cisterciens, les Chartreux et les Prémontrés, non seulement au Danemark mais aussi en Saxe, en Slavonie, en Suède et en Norvège, travaillant en même temps à éradiquer le paganisme et l'hérésie, qu'il abhorre. Un noble de ces terres refuse d'obéir à Eskilo et de se séparer de sa femme, une parente de sang ; excommuniée, la femme est retrouvée morte dans son lit, la gorge tranchée par un démon. Un autre homme riche se marie avec la femme d'un autre chevalier et Eskilo, après de nombreux avertissements non entendus, lui inflige un anathème. Les deux pécheurs sont étouffés dans leur sommeil avec leurs deux enfants. La notoriété de l'événement convainc de nombreux pécheurs de changer de vie. Elie, le dixième évêque de Ribe, au Danemark, trouve l'hostie qu'il a laissée intacte, divisée en cinq parties pour signifier, comme on le comprendra plus tard, les cinq évêques, dont Elie, qui dans le schisme entre Alexandre III et Victor IV prend le parti de ce dernier. Plus tard, Elie, plus intéressé par la richesse que par l'âme de ses fidèles, refuse, sur le point de mourir, de se confesser et de communier. Il est retrouvé mort, étouffé par les démons et jeté sur un phare. Le frère d'Eskilo meurt sans confession et sans lui avoir demandé pardon pour l'avoir offensé à tort. Un jour qu'Eskilo est en train de prier, son frère apparaît devant lui, en silence, avec une attitude pénitente, enveloppé de flammes, à l'exception de son cou, sa tête et le haut de ses épaules. Stupéfait, Eskilo ne parle pas mais, tourmenté par le chagrin de son frère, il demande le lendemain de nombreuses messes et prières pour lui au chapitre. Tout ce qui précède a été dit à Herbert par Eskilo lui-même. |
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TC0165 | TE018292 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44i, pp. 95-96. | Le même Rinaldo raconte à Herbert le voyage de saint Bernard à Milan, à l'occasion du schisme de Pietro Pierleoni. Son arrivée est célébrée avec beaucoup de joie, on parle même de faire de saint Bernard l'archevêque de la ville; mais il refuse. C'est à cette occasion qu'un citoyen de Milan, désirant intensément voir saint Bernard, n'hésite pas à grimper sur le cou et les épaules des spectateurs, puis à embrasser et baiser les pieds du saint. A Rinaldo, qui craint que Bernard ne soit contrarié, l'homme explique son enthousiasme par une vision, dont il a été gratifié, de saint Bernard parmi les apôtres. Rinaldo renonce à demander à l'homme de raconter la vision en entier par respect pour les gens autour de lui, mais il comprend ce qui a pu justifier un tel désir. |
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TC0165 | TE018287 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44d, p. 90. | Gérard, l'un des premiers moines de Clairvaux, est un collectionneur assidu de faits et de paroles sur Saint Bernard. De retour à Clairvaux après avoir été abbé de Longpont, il raconte comment le saint a affirmé avoir été en esprit à Clairvaux à trois reprises pendant les trois années où il était à Rome (à cause du schisme de Pietro Pierleoni), relatant comme preuve des faits qu'il n'aurait pas pu connaître autrement. |
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Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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