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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Oiseau | Bird | Vogel | Pájaro | Uccello
278 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001428 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 33, 4 | En Germanie, une jeune fille vierge est transportée dans les airs et communique également avec les animaux sauvages qu’elle appelle autour d’elle. | |
TC0001 | TE001339 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 25, 8 | Un oiseau merveilleux berce les souffrances d’une dame malade par son chant mélodieux à toutes les heures canoniales. | |
TC0001 | TE001292 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 7, 3 | Les huppes s’occupent de leurs parents âgés ou malades. | |
TC0001 | TE001278 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 2, 5 | Une femme voit monter au ciel l’âme (sous la forme d’un bel oiseau) d’un chevalier mourant après la bataille de Walcheren. | |
TC0001 | TE001262 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 1, 10 | Une pie domestiquée est mangée par un serviteur indélicat. Interrogée par Jean de Vicence, elle parle depuis le ventre du voleur. | |
TC0001 | TE001256 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 57 | Jean le Teutonique se repose dans un hôpital pour les pauvres prêtres. Une corneille apporte une pièce de monnaie en dédommagement de l’hébergement. |
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TC0001 | TE001219 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 25, 3 | L’oiseau nommé Harpie pleure d’avoir tué l’homme, qui lui ressemble. | |
TC0007 | TE002605 | anon. | Le Mesnagier de Paris : 5 | Les femelles des oiseaux suivent toujours le mâle. | |
TC0010 | TE000917 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 197, 1 | Saint François prêche aux oiseaux. | |
TC0010 | TE000906 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 163, 1 | La plénitude qui vient de ce monde est précaire. Un homme riche dit à son serviteur de lui préparer un plat de quelque chose et de rien ('de aukes et de nient'). Il lui confectionna donc un pâté d’oiseaux vivants. Quand le maître vit ce plat, il dit : " C'est quelque chose ! " Mais quand il l’ouvrit et que les oiseaux s’envolèrent, il dit : " Ce n'est rien du tout ! " - " C'est bien ce que vous aviez demandé ", lui répliqua le serviteur. | |
TC0011 | TE003056 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 111a (1) | La tourterelle est une veuve fidèle, de même de nombreux oiseaux après la mort de leur conjoint. | |
TC0011 | TE003137 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 165a-b (1) | Pour tromper l’astuce du diable, le Christ a fait de la croix une souricière dans laquelle il déposa son sang comme appât; il a trompé le diable comme un poisson ayant dans son ventre un hameçon caché, et comme un oiseau pris au piège. | |
TC0011 | TE002918 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 46a (3) | Pour apprendre à parler aux oiseaux, les enfants leur font boire du vin. | |
TC0011 | TE003023 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 87b | Un saint évêque pleure sur le sort d’une femme trop ambitieuse et adonnée au monde; la nuit suivante, il voit une corneille noire qu’il trempe dans l’eau et qui se transforme en blanche colombe. Le jour suivant, la femme se convertit. | |
TC0011 | TE002916 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 46a (1) | Moeurs des oiseaux de chasse : ils reviennent à leur maître quand il leur montre un morceau de viande. | |
TC0011 | TE003112 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 145a | Le Christ est comparable à un porteur d’étendard, à un chasseur et à un vigile. La toile de son étendard est blanche, rouge et noire. Comme un chasseur, il monte sur l’arbre de la croix, présente des chairs sanglantes et siffle les oiseaux (les pécheurs). Comme vigile, il se tient en hauteur et lance des cris. | |
TC0011 | TE003048 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 104a-105a | Tobie, aveuglé par la fiente d’un oiseau, est guérie par le fiel d’un poisson. | |
TC0020 | TE014316 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 273bis | Les danseuses sont comparées à l’instrument utilisé pour attraper les cailles et que l’on appelle en français " quaillers" . | |
TC0020 | TE014317 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 273 ter | Les femmes adonnées aux vanités sont comparées au paon qui a des pattes laides, des belles plumes mais une voix affreuse. | |
TC0020 | TE003530 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 5 | Les prélats, privilégiant l’apparence au détriment de l’existence, sont semblables à un épouvantail qui, ne tirant jamais de flèches sur les oiseaux, ne leur fait plus peur : ils finissent par se percher sur sa tête et le souiller. | |
TC0020 | TE003678 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 153 | Lors d’une guerre entre les oiseaux et les quadrupèdes, une chauve-souris prétend tantôt être un oiseau, tantôt une bête, selon le camp qui gagne. Alors, les oiseaux la plument et lui interdisent de voler, sauf la nuit. |
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TC0020 | TE003608 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 83 | Les fourbes et les envieux,qui ne voient pas le bien mais seulement le mal, sont semblables au nicticorax que le jour aveugle. | |
TC0020 | TE003553 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 28 | Le rossignol capturé par l’oiseleur échange sa liberté contre trois conseils : ne cherche jamais à obtenir ce que tu ne peux avoir, ne t’afflige jamais des choses perdues que tu ne peux récupérer et ne fais jamais confiance aux paroles qu’il ne faut pas croire. |
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TC0020 | TE003545 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 20 | Un paysan qui portait un agneau au marché est berné par cinq voleurs (20a). La mésange se joue du renard qui lui annonçait la paix (20b). |
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TC0020 | TE003626 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 101 | En vain, une hirondelle hâte les oiseaux de manger les graines de lin que le paysan vient de semer. Les oiseaux se moquent d’elle et refusent de l’écouter. Une fois le lin récolté, on en fait des filets pour attraper les oiseaux. | |
TC0020 | TE003829 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 304 | Les hypocrites et les hérétiques sont comme le renard qui sort sa langue et prétend être mort. Les oiseaux l’approchent pour manger sa langue et se font manger par le renard. | |
TC0020 | TE003774 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 249 | Le corbeau envieux des plumes colorées des autres oiseaux se dépouille de son plumage pour se revêtir de leurs plumes, mais le roi des oiseaux ordonne de déplumer le corbeau. |
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TC0020 | TE003833 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 308 | Ceux qui au moment de la conversion sont enthousiastes, puis peu à peu s’attiédissent, sont comme l’oiseau que les Français appellent " bruer" : il commence par attraper de grands oiseaux, puis la deuxième année chasse des plus petits, enfin la troisième année il n’attrape plus que de la vermine, et finalement meurt de faim (308a). Ces mauvais chréétiens sont comparables aux enfants qui épuisent le lait de nombreuses nourrices sans jamais grandir et qu’on appelle " chamium" (changelin) en France (308b). |
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TC0020 | TE003566 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 41 | Fable du milan qui n’a de cesse de souiller et voler les offrandes aux dieux. Un jour, très malade, il prie la colombe d’intercéder en sa faveur. Mais la colombe refuse, car la repentance du milan n’est pas sincère. |
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TC0020 | TE003528 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 3 | Une grenouille aide un rat à traverser un marais en l’attachant à sa patte. Mais un milan capture le rat, et les deux bêtes se noient, de même qu’un aveugle proposant à un autre aveugle de le guider provoque leur chute. | |
TC0021 | TE004112 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 181 | Le roi d’Angleterre encourage par des jurons son faucon qui va prendre une grue ; c'est la grue qui abat le faucon. | |
TC0030 | TE005351 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 31 | L’aigle a mal aux yeux. Le corbeau lui pose un cataplasme qui le rend aveugle. Il mange ensuite les petits aiglons. |
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TC0030 | TE005325 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 7 | Les animaux sont convoqués à une assemblée. Le hibou s’aperçoit que son fils a oublié ses chaussures. Il charge le lièvre de les lui apporter. Il lui dit qu’il le reconnaîtra facilement, car son fils est le plus beau de tous. | |
TC0030 | TE005321 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 3 | L’oiseau de saint Martin admire ses pattes, capables selon lui de tout supporter. Une feuille d’arbre lui tombe dessus et l’affole. | |
TC0030 | TE005336 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 17 | Les chiens sont les premiers à dévorer une bête morte. Après seulement viennent les corbeaux qui à leur tour prennent leur part. | |
TC0030 | TE005322 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 4 | Un chasseur a les yeux larmoyants. Les perdrix le prennent pour un saint homme, sauf une qui avertit les autres. | |
TC0030 | TE005365 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 42 | La huppe propose son nid au rossignol. Il se trouve dans le fumier. Le rossignol préfère s’élever vers les arbres. | |
TC0030 | TE005359 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 38,1 | Une oie demande à un corbeau de l’aider à voler. Mais elle est si lourde que le corbeau ne parvient pas à l’élever dans les airs. | |
TC0030 | TE005364 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 41 | La colombe supplie le corbeau de lui rendre son petit. Le corbeau lui ordonne alors de chanter. Elle chante, mais le corbeau n'aime pas et dévore l’oisillon. | |
TC0033 | TE006259 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 396 | LA HUPPE AIME LES ORDURES. Dieu est comme un oiseau noble faisant son nid au sommet d’un arbre, le nid étant épineux à l’extérieur, doux à l’intérieur. La huppe fait au contraire son nid dans les ordures. | |
TC0033 | TE006000 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 146A-D | A. UN IVROGNE LIBERE PAR SAINT NICOLAS. Un saint homme, abîmé en prières du Vendredi saint jusqu’à Pâques vit au purgatoire un homme qui s’était beaucoup adonné à la pénitence, mais qui avait l’habitude de boire avec excès. Comme il était mort pris de boisson, le diable l’avait étouffé, sous la forme d’un crapaud comprimant son coeur. Tandis que le diable le traînait en enfer, saint Nicolas, qu’il avait beaucoup honoré, était accouru et l’avait conduit devant Dieu qui lui avait donné une très lourde peine de purgatoire. B. UN CHEVALIER LACERE PAR UN PETIT OISEAU. Il vit aussi au purgatoire un chevalier généreux, courtois, hospitalier, chaste dans son mariage, ayant acquis beaucoup de grâces. Il avait toutefois toujours beaucoup aimé le jeu des oiseaux et la chasse: c'est pourquoi il tenait dans la main un petit oiseau qui, du bec et des griffes, la lacérait. C. LA CROISADE PERPETUELLE. Il vit aussi un jeune homme qui avait été frivole et corrompu, et avait déserté la croisade. Le jour, des démons le torturaient sur un bûcher; la nuit, il accomplissait un voyage Outre-mer, mais l’obscurité et la tempête rendaient sa progression difficile; le jour suivant, les démons le replaçaient à son point de départ. D. UN SIMONIAQUE RECEVANT DES DENIERS DE FEU. Il vit aussi un chevalier, patron d’une église et qui en avait confié la cure à un clerc contre vingt-cinq marcs. En proie au repentir au cours d’un pèlerinage Outre-mer, il avait demandé à son épouse de rendre la somme et de faire dire des messes. Au purgatoire, il recevait quotidiennement, de la main des démons, des deniers enflammés. Il disait qu’il pourrait être entièrement délivré par la célébration de cinq trentains. Sa peine fut réduite du fait de ces messes. |
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TC0033 | TE006201 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 340 | LE PAON. Le paon a honte de ses pattes. | |
TC0033 | TE005853 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 2 | CONVERSION DE JOSAPHAT. Barlaam convertit Josaphat à l’aide de paraboles et d’exemples. |
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TC0033 | TE006219 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 358 | LES OISEAUX PLONGEURS. Saint Martin compare les démons aux oiseaux plongeurs. Ils sont l’image des démons: ils tendent leurs pièges aux imprudents, dévorent leurs victimes et ne peuvent se rassasier d’en dévorer. | |
TC0033 | TE006233 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 370bis | DIEU NOURRIT LES JEUNES CORBEAUX. Les parents des jeunes corbeaux négligent de les nourrir jusqu’à ce qu’ils soient noirs. Devant leurs cris, Dieu les nourrit. | |
TC0033 | TE005946 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 95 | SAINT MARTIN, LES DEMONS ET LES OISEAUX PLONGEURS. Saint Martin, alors qu’il était au bord d’un étang avec ses disciples, compara les démons à des oiseaux plongeurs: ils tendaient leurs pièges aux imprudents, les faisaient prisonniers à leur insu et ne pouvaient se rassasier d’en dévorer. | |
TC0033 | TE006135 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 274 | LE CHANT DU COUCOU. Une petite vieille entendant, le premier mai, chanter le coucou à cinq reprises, croit qu’elle a encore cinq ans à vivre. Mortellement malade, presque muette, elle persiste dans sa croyance, dressant cinq doigts et mourant ainsi, sans repentir ni confession. |
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TC0033 | TE006281 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 418 | LES COLOMBES COMME LEURRES. L’oiseleur met des colombes aux paupières cousues dans ses pièges: les autres colombes ne se méfient pas et sont capturées. | |
TC0035 | TE006514 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 6v, n° 29 | L’autruche a toujours les yeux fixés sur ses oeufs jusqu’à leur éclosion, afin de les surveiller. Ainsi l’homme doit garder les yeux fixés vers Dieu et non sur les choses terrestres, afin que ses petits soient pleins de vigueur. | |
TC0035 | TE006594 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 11v, n° 50 | Un chevalier lègue son cheval aux pauvres avant de mourir pour le salut de son âme, mais son neveu, mû par la cupidité, ne respecte pas son ordre et garde le cheval pour son usage personnel. Le chevalier défunt apparaît au neveu et provoque sa mort par l’entremise de corneilles noires. |
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TC0037 | TE006707 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 25 | Un moine était tenté de revenir dans le monde. Un jour, au cours d’une promenade, un oiseau l’attire par son chant merveilleux au fond d’un bois où il demeure pendant deux cents ans sans boire ni manger. Retournant au monastère il découvre que tout a changé. Il raconte son aventure. Il s’agissait d’un ange qui lui avait fait éprouver par anticipation la félicité céleste. | |
TC0037 | TE006725 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 43 | Un prêtre ayant fauté avec une prostituée, la veille de Noël, ne peut célébrer la première messe : une colombe descend du ciel, boit le vin consacré du calice et emporte l’hostie. Il en va de même lors de la deuxième messe. Le prêtre comprend la leçon, se repent et va se confesser auprès d’un prédicateur. A la troisième messe la colombe rapporte ce qu’elle avait saisi. Une voix celeste proclame que la confession obtient la miséricorde. |
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TC0106 | TE015988 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 246 | LES PETITS DU CORBEAU. — Le corbeau considère ses petits comme siens une fois qu’ils sont devenus noirs. | |
TC0106 | TE016002 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 260 | LE FOU ET LE FAUCON. — Un fou mangea le faucon de son maître dont il avait entendu vanter la qualité et déclara n’avoir jamais rien mangé de plus amer. | |
TC0106 | TE016029 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 286 | SAINT MARTIN, LES DEMONS ET LES OISEAUX PLONGEURS. — Saint Martin compare les démons à des oiseaux plongeurs. | |
TC0106 | TE016001 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 259 | LA HUPPE AIME LES ORDURES. — Le Christ est comme un oiseau noble, fabriquant un nid épineux à l’extérieur et doux à l’intérieur. Le diable est comme la huppe : il fait son nid dans les ordures. | |
TC0106 | TE015821 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 83 | SAINT MARTIN, LES DEMONS ET LES OISEAUX PLONGEURS. Saint Martin compare les démons à des oiseaux plongeurs. | |
TC0106 | TE015788 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 50 | SOTTISE DE LA PERDRIX. La perdrix, parce qu’elle se dissimule la tête dans les broussailles, croit qu’on ne la voit plus. | |
TC0106 | TE015946 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 205 | LE PAON. — Le paon est fier de sa queue mais a honte de ses pattes. | |
TC0106 | TE015953 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 211 | LE CHANT DU COUCOU. — Une petite vieille a entendu, le premier mai, chanter le coucou à cinq reprises, et croit qu’elle a encore cinq ans à vivre. Mortellement malade, elle persiste dans sa croyance et meurt ainsi, sans repentir ni confession. |
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TC0124 | TE015022 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIX, 19 [666] | A Bologne, deux compères s’apprêtaient à manger un coq découpé, couvert de poivre et de sauce. Comme par plaisanterie, ils disaient que ni saint Pierre ni même le Christ ne pourraient le ressusciter, la volaille sauta couverte de plumes, chanta et, agitant les ailes, répandit la sauce sur les convives. La sauce leur donna la lèpre qui se transmit à toute leur descendance. |
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TC0124 | TE014869 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLVII, 3 [513] | Vision d’un moine de Cluny : un diable en forme de vautour à bout de souffle se plaignait de ne rien pouvoir contre les moines protégés par leurs signes de croix, leur eau bénite et la récitation des psaumes; deux autres diables d’apparence humaine se vantèrent des péchés qu’ils avaient fait commettre à Châlon et à Tournus et reprochèrent au diable vautour son inertie, lui enjoignant de couper le pied du moine qui dépassait du lit contrairement à la Règle. Le moine rentra son pied et le coup de hache glissa à côté. | |
TC0124 | TE015030 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LX, 4 [674] | Un frère voulut épouser la fille d’un prêtre païen. Il accepta de renier Dieu et son baptême. Il vit aussitôt une colombe sortir de sa bouche et voler vers le ciel. Repentant, il fit pénitence jusqu’à ce que la colombe revienne dans sa bouche. |
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TC0124 | TE014649 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXI, 19 [301] | Un jour, saint Basile ne vit pas la colombe d’or habituelle lors de l’Élévation, mais aperçut l’un de ses diacres distrait par une femme; il le fit retirer de l’autel et la colombe revint. | |
TC0124 | TE015120 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXV, 2 [750] | Un moine vit en vision des gens rôtis à la broche comme des oies et arrosés de leur propre jus. C’est le sort qui attend les moines négligents. | |
TC0124 | TE014368 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : II, 20 [30] | Le corbeau qui, depuis soixante ans, descendait chaque jour porteur d’un demi pain pour Paul en apporta un entier quand Antoine vint séjourner chez l’ermite. Les deux hommes faisant assaut de politesse, le jour passa avant qu’ils ne partagent le don céleste. A son retour, Antoine exprima devant deux frères une grande vénération pour Paul, qu’il situe au paradis et le compare aux abbas Jean et Elie, situés, eux, au désert. Il professe une grande humilité envers lui-même. | |
TC0124 | TE015113 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIV, 21 [744] | Saint Jean l’Évangéliste caressait une perdrix. Un chasseur s’étonna qu’un personnage d’une telle réputation se livre à une occupation aussi humble. Jean lui demanda pourquoi il portait son arc détendu : « Il s’affaiblirait si je le gardais tendu. » | |
TC0124 | TE014812 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVIII, 17 [457] | A Lyon, un homme avait doublé son bénéfice en vendant du vin coupé d’eau. Il alla au marché avec cent sous dans une bourse de cuir rouge. Un milan, attiré par cet objet rouge qu’il crut être de la viande, la lui arracha, mais comme ce n’était pas mangeable la laissa tomber dans l’Arar (la Saône) où l’homme avait puisé l’eau. | |
TC0124 | TE014393 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : III, 1 [55] | Après avoir tenté de supprimer saint Benoît avec un pain empoisonné (que Benoît confie à un corbeau), le prêtre Florent entreprit de corrompre ses disciples en leur envoyant des filles de joie. Saint Benoît préféra alors s’exiler avec quelques fidèles et céder ainsi la place à son persécuteur. Celui-ci savourait son triomphe, lorsqu’il trouva la mort dans l’effondrement de la terrasse sur laquelle il se tenait. Un frère nommé Maur annonça avec joie la nouvelle à Benoît et fut puni par lui. | |
TC0129 | TE007308 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 109a | Saint Benoît est importuné par un merle; il est ensuite tenté par le péché de la chair ? laquelle il résiste par le signe de croix, la prière et la macération. |
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TC0129 | TE007310 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 129a | "Alors qu’Abraham faisait un sacrifice des oiseaux de proie volaient autour de lui; il dut les chasser, à l’instar des mauvaises pensées qui nous assaillent alors que le prêtre fait le sacrifice à l’autel." | |
TC0129 | TE007272 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 36b | Lorsque l’aigle chasse, il laisse la vie sauve aux oiseaux proches de son nid. | |
TC0129 | TE007273 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 37a | L’aigle fait preuve de générosité lorsqu’il dévore sa proie. Il en laisse une part pour les autres oiseaux. | |
TC0129 | TE007400 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 297b | On raconte dans des Histoires que Salomon avait un autruche dont le petit (= symbole des saints) avait été mis dans un coffre de verre (= caverne infernale) et pour le délivrer, sa mère utilise le sang d’un vers (symbole du Christ). | |
TC0130 | TE007578 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 746-754 | L’outarde, les tourterelles et les moineaux ne veulent pas suivre les conseils de l’hirondelle qui leur conseille de ramasser les graines de lin qui serviront à l’homme pour les capturer. L’outarde est capturée et plumée. | |
TC0130 | TE007570 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 285-290 | Une corneille se pèle le corps pour le recouvrir avec les plumes d’un paon auquel elle veut ressembler. Elle dédaigne ses congénères et se faufile parmi les paons qui finissent par la renvoyer. |
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TC0130 | TE007574 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 407-414 | La grenouille propose à un rat de le porter sur son dos pour le sauver des eaux qui sont en crue. Un milan les capture tous deux. | |
TC0131 | TE007745 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 084, 1-7 | LE PELICAN. 1/ Il arrive que lorsque le pélican revient vers ses petits, ils l’attaquent et aussitôt il les étrangle. 2/ Ensuite il se perce le côté pour les ressusciter avec son sang; et ils lui rapportent à manger jusqu’à ce qu’il soit guéri. 3/ Au moment où Adam pécha, il se mit en guerre avec Dieu. 4/ Justice le blessa mortellement et Notre-Seigneur Jésus-Christ en répandant son sang sur la croix le ressuscita 5/ et nous avec lui qui étions mort à cause de lui. 6/ C'est pourquoi nous tous ensemble et individuellement devons regretter sa mort jusqu’au Jugement. 7/ Et ainsi nous le nourrirons comme les petits pélicans nourrissent leur père. |
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TC0131 | TE007751 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 102, 1-4 | L’OISEAU APPELE CALADRIZ. 1/ Il existe une sorte d’oiseau qu’on appelle caladriz 2/ qui aspire la maladie du malade qui doit guérir et ne s’occupe pas de celui qui doit mourir. 3/ De la même façon Jésus tourna son visage vers le bon larron qui était à sa droite 4/ et non vers le mauvais qui méritait de mourir. | |
TC0131 | TE008304 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 187, 1-6 | FABLE DU PAON ET DE LA GRUE. 1 Fable : Un paon se moquait d’une grue et lui disait : "J'ai de plus belles plumes que toi." 2 La grue répondit : C'est vrai. Mais tu en couvres les fumiers. Moi, bien que je sois vêtue de bure, et bien court, je vole cependant plus haut que toi quand je veux." 3 C'est-à-dire : Les riches n'estiment guère les pauvres habillés de bure; et pourtant il y en a beaucoup qui sont plus grands qu’eux devant Dieu. 4 Il n'y a pas de condition plus sûre que celle de "moyen pauvre". C'est pourquoi le sage Salomon faisait à Dieu cette prière : 5 "Seigneur, ne me donne ni pauvreté ni richesse. Ne me donne pas une richesse si grande qu’elle me ferait t'oublier, ni une trop grande pauvreté que j'aurais du mal à supporter. Mais donne-moi un niveau de vie moyen et des vêtements en conséquence." 6 Et de toutes les conditions sociales, nous pouvons tous savoir que c'est la plus sûre. |
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TC0131 | TE008066 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 497, 1 | LES HUPPES. 1/ Les huppes nourrissent celles d’entr'elles qui sont vieilles et leur enlèvent leurs vieilles plumes. | |
TC0131 | TE009146 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 242, 1-3 | RETOUR DE TOBIE. 1. Comme l’ange et le jeune Tobie revenaient de la cité de Raguès; 2. la femme du vieux Tobie les reconnus de loin en voyant trotter devant eux le chien qu’ils avaient emmener. 3. Alors Dieu, par son ange, rendit au vieux Tobie, avec le fiel du poison, la vue qu’il avait perdue à cause de la fiente d’une hirondelle. | |
TC0131 | TE007750 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 101,4-5 | LA SAIGNEE. LA TOURTERELLE. LE ROSSIGNOL. 4/ Quand la tourterelle a perdu son compagnon, elle ne se posera plus sur une branche verte. 5/ Quand nous savons ce que Jésus a souffert pour notre amour, son souvenir doit nous rester présent toujours. |
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TC0131 | TE008313 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 219, 1-4 | COURTOISIE DE L’EPERVIER. 1 En hiver l’épervier garde toute la nuit un petit oiseau vivant entre ses pieds pour les réchauffer. 2 Et pour le remercier de ce service, si grande que soit sa faim, il ne le mange pas. 3 Il le laisse partir et va en prendre un autre pour son déjeuner. 4 Et en récompense de ce noble comportement, quand les oiseleurs portent des oiseaux de proie à vendre, ils sont protégés de toute mésaventure s’ils portent un épervier. | |
TC0131 | TE008299 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 179, 1-7 | UNE FOLIE: CHERCHER SON VEAU AU NID D'UNE PIE. 1 Ceux qui mettent tous leurs soins à avoir sur terre la vie la plus agréable possible et recherchent à tout prix les plaisirs transitoires, 2 ils ressemblent au gamin qui cherchait son veau dans le nid d’une pie. Sa mère lui demanda ce qu’il cherchait là. 3 Il répondit: "J'y cherche notre veau; car vous m'avez dit:: Quand on cherche, on doit chercher là où on pense trouver et aussi là où on ne pense pas trouver. 4 Et comme je suis certain de ne pas le trouver ici, je le cherche ici." 5 Personne n'est assez stupide pour ne pas savoir, par raisonnement et pour l’avoir entendu répéter, que les saints ont au ciel le bonheur éternel parce qu’ils ont sur terre refusé de toutes leurs forces les plaisirs transitoires. 6 Aussi ceux qui les recherchent peuvent être bien sûrs que ce n'est pas le chemin du ciel, mais de l’enfer. 7 Ils se montrent donc bien aussi fous que celui qui cherchait son veau dans le nid d’une pie. |
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TC0131 | TE007811 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 183, 1-6 | FABLE DU LOUP ET DE LA GRUE. 1 Fable: Un loup pria une grue de lui extraire l’os qu’il avait dans la gorge et il la paierait largement.. 2 Quand elle lui eut retiré, elle demanda son salaire. Le loup lui répondit: " Eh, sale créature! 3 N'ai-je pas déjà été bien généreux quand je vous ai laissé mettre votre tête dans ma bouche sans vous mordre?" 4 Cela signifie que la gentillesse que l’on fait à un méchant est du temps perdu. 5 La plus grande gentillesse que sache faire un méchant, c'est quand il s’abstient de faire tort à son bienfaiteur. 6 Il ne connaît pas d’autre moyen de rendre le bien qu’on lui fait. | |
TC0131 | TE008883 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 740, 1-8 | L’ILE DE JERSEY EST DONNEE A SAINT MAGLOIRE. 1/ Un ange dit à saint Magloire, qui était archevêque de Dol en Bretagne, que Dieu lui commandait d’aller demeurer en l’île de Jersey. 2/ Il construisit une abbaye bénédictine dont il était l’abbé. 3/ Dieu guérit à sa parole un comte qui avait une grave maladie. 4/ Ce personnage lui donna la moitié de l’île: et tous les quadrupèdes et les oiseaux de l’île se retirèrent dans la moitié donnée à saint Magloire. 5/ La comtesse dit alors qu’elle voulait qu’on réattribue les parts. 6/ Cela fut fait: ils eurent la part de saint Magloire et il eut la leur. 7/ Mais les quadrupèdes, les poissons et les oiseaux suivirent saint Magloire. 8/ Voyant alors que saint Magloire aurait toujours la meilleure moitié, le comte lui donna toute l’île. | |
TC0131 | TE007742 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 082, 3-4 | LE MAUVAIS SERVITEUR. LA MERE-POULE. 3/ En étendant ses ailes il a vaincu le diable, comme la mère poule qui s’élève en l’air contre le milan pour protéger ses poussins. 4/ De même Jésus s’est élevé en l’air, les ailes étendues, pour nous protéger contre les diables. | |
TC0131 | TE008248 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 091, 1-6 | L’EAU DE L’OISELET. 1/ Dans l’Ancien Testament, on prenait deux petits oiseaux, on en tuait un et on faisait couler son sang dans un bassin d’eau claire. 2/ Avec ce sang on mouillait une aile de l’autre petit oiseau, qu’on laissait s’envoler: et on se servait de ce sang et de l’eau mélangés pour guérir les lépreux. 3/ L’eau claire signifiait dans la pensée de Dieu le baptême qui doit son efficacité au sang répandu sur la croix. 4/ L’oiseau qu’on libérait après avoir plongé son aile dans le sang signifie la divinité de Jésus qui ne souffrit rien dans sa Passion et qui ne peut souffrir. 5/ On en guérissait les lépreux en signifiant que l’eau du baptême tirerait son efficacité de la Passion. 6/ Car tout comme cette eau de l’oiselet guérissait de la lèpre du corps, l’eau du baptême guérirait de la lèpre des âmes encore plus parfaitement. |
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TC0131 | TE008472 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 340, 1-10 | L’ERMITE QUI SE FIT UNE MANCHE DE JONC. 1/ Un saint ermite, faute d’étoffe, se confectionna une manche de jonc; il trouva qu’il avait amélioré son vêtement. 2/ Quand il l’eut regardée trois fois, il vit sur sa manche un diable sous la forme d’un petit oiseau noir; il lui demanda en quel honneur il se perchait là. 3/ L’oiseau répondit: "Je ne te dois rien: pour la vanité que tu en tires, j'y ai bien ma part; et je me perche sur ma part". 4/ Aussitôt le saint ermite arracha sa manche et lui dit: "Je ne veux rien partager avec toi. Tiens! Emporte-la toute entière". 5/ Le diable sur le champ l’emporta et le saint homme resta sans manche. 6/ On peut se demander comment s’en tireront ceux qui aiment tant la gloire du monde si le diable cherchait querelle à un saint homme pour une manche de jonc. 7/ Car tout comme le loup dévore les moutons et autre bétail, folle coquetterie et recherche en vêtements ou en chaussures 8/ expulse, dévore, détruit la vertu d’humilité et plusieurs autres vertus des coeurs où elles n'ont pas de racines profondes. 9/ L’humitité d’habit doit suivre celle du coeur. 10/ De même que la fouine vide un oeuf par un petit trou, une petite coquetterie suffit à détruire l’humilité. | |
TC0131 | TE007902 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 270, 1-8 | TRAJAN FAIT JUSTICE A UNE VEUVE. 1 Le fils d’un empereur de Rome lâcha son autour, qui tua la poule d’une pauvre femme. 2 Le fils de cette femme tua l’autour. Le fils de l’empereur tua le garçon. 3 La femme dit à l’empereur:: "Sire, faites-moi justice! Ce jeune homme m'a tué ma poule et mon fils." 4 Il répondit: "Je te ferai justice quand je reviendrai. - Ah, sire, dit-elle, et si vous ne revenez pas, qui me fera justice? 5 - Femme, dit l’empereur, je suis obligé de te faire justice: Je te ferai servir comme une impératrice pourvu que mon fils ne meure pas; mais si tu préfères il mourra." 6 La femme accepta et il la fit installer richement. 7 Quand l’empereur fut mort, on grava ses plus beaux jugements sur son tombeau. 8 Et depuis il fut sauvé grâce à la prière de saint Grégoire qui avait lu ses beaux jugements sur son tombeau. |
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TC0131 | TE009318 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 373, 1-4 | SEPTIEME RAISON DE SE CONFESSER. 1/ La septième raison de nous confesser souvent est que toutes les fois que nous sommes en état de péché, le diable fait de nos coeurs son colombier. 2/ De même qu’un noble peuple son colombier avec un petit nombre de pigeons parce qu’un pigeon en ramène d’autres, 3/ de même un péché en attire d’autres, car péché ne sait marcher seul et le diable rassemble ses trésors dans le coeur qui est en péché mortel. 4/ C'est la septième raison de nous confesser souvent, pour que le diable ne fasse pas en nous son trésor ni son -lieu de réunion. | |
TC0131 | TE008205 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 779, 15-18 | LES ETOURNEAUX DU MONT SINA??. 15/ Comme le couvent de Sainte Catherine est dans un désert, grâce à Dieu et à sa providence, 16/ chaque année au temps de la récolte des olives, une grande quantité d’étourneaux se perchent sur le couvent et chacun laisse tomber une olive. 17/ Ils font plusieurs voyages, si bien que les moines ont en abondance de l’huile pour leur subsistance de toute l’année. 18/ Dieu prend soin d’eux de cette façon par amitié pour sainte Catherine. | |
TC0131 | TE008198 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 464, 1-10 | EXEMPLE DES PIGEONS FUYANT LES RAPACES. 1/ Dieu nous enseigne par les pigeons à échapper aux pièges du diable. 2/ Quand le pigeon voit le faucon lainier, qui saisit sa proie par terre, il prend son vol. 3/ Quand il voit le noble faucon, qui saisit sa proie en l’air, il descend à terre. 4/ Quand il voit l’autour, qui saisit sa proie en la poursuivant, il se cache dans un trou. 5/ C'est ainsi que le pigeon se protège de ces trois oiseaux de proie en volant où il faut. 6/ A son exemple nous pouvons nous défendre des trois ruses du diable. 7/ Quand il nous tente d’orgueil, pensons à la terre dont a été formé notre pauvre corps qui est nourriture des vers: de cette manière nous nous défendrons d’orgueil. 8/ Quand il nous tente de sensualité, pensons que tous les plaisirs de la terre sont passagers et que ceux du ciel sont éternels, qui sont préparés pour nous si pour l’amour de Dieu nous voulons nous abstenir de ceux d’ici-bas. 9/ Quand il nous tente d’avarice, pensons que toute la richesse de la terre ne saurait remplir un coeur; cachons nos coeurs dans la plaie du côté de Jésus et il viendra habiter en nos coeurs: de cette façon ils pourront être remplis, car sans lui rien ne peut les remplir. 10/ C'est ainsi que nous pourrons échapper aux trois ruses du diable en nous servant de l’exemple des pigeons. |
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TC0131 | TE009269 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 077, 1-11 | VISION DE L’ARBRE DE DANIEL. 1/ Le prophète Daniel vit en songe un arbre qui montait du plus profond de la terre jusqu’au ciel. 2/ Il était chargé de bons fruits et de belles feuilles et abritait sous son feuillage toute la terre; 3/ Et se reposaient dessous ou dedans un grand nombre d’oiseaux, d’hommes et de bêtes. 4/ Telle est la puissance de l’arbre de la croix. 5/ Il est puissant en enfer et au paradis, car l’enfer lui doit d’avoir perdu les saints de l’Ancien Testament et au ciel le nombre parfait des anges en sera restauré. 6/ Et les saints hommes y cueillent le fruit de contemplation qui nourrit spirituellement leurs âmes par la prière et la méditation de la bonté de Dieu. 7/ Les belles feuilles de cet arbre, ce sont les rappels que nous fait notre mère sainte Eglise des bienfaits de la croix. 8/ L’ombre portée par cet arbre sur toute la terre, c'est la foi chrétienne établie par cette croix et qui doit régner dans tous les coeurs du genre humain qui vit sur la terre; 9/ et si elle ne règne pas chez certains, cela ne tient pas à Dieu mais à leur mauvaise volonté. 10/ Les bestiaux qui s’abritaient sous cet arbre signifient que certains pécheurs à courte vue qui ne s’intéressent qu’à leur péché peuvent obtenir leur salut de cet arbre de la croix, 11/ pourvu qu’ils veuillent de leur péché se repentir, se confesser et faire pénitence. | |
TC0131 | TE009068 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 201, 1-7 | L’USURIER COMPARE A L’OISEAU DE CHASSE. 1 L’oiseau de proie dressé abat et détruit plus d’oiseaux que le sauvage. 2 De même le riche usurier commet plus de vols et de pillages que le pauvre larron. 3 Car le pauvre larron ne vole que pour gagner sa vie, tandis que le riche usurier vole et pille pour mener son grand train de vie. 4 Le pauvre larron peut être sauvé par un vrai repentir sans restituer puisqu’il n'a pas de quoi restituer. 5 Mais bonnes oeuvres, prières, aumônes, oraisons ni messes que le riche usurier fasse dire ne valent rien sans restitution. 6 Le vrai repentir suffit à effacer tous les autres péchés excepté celui-ci, si ce n'est dans le secret des derniers moments, quand on ne peut plus parler ni exprimer par signes sa volonté de restituer. 7 Mais il serait fou celui qui attendrait cet instant pour se convertir, car on est alors si occupé par la douleur physique qu’il est bien difficile de penser à autre chose. |
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TC0131 | TE008028 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 409, 1-3 | LE PAON. 1/ Le paon crie pendant la nuit parce qu’il ne voit pas: il craint d’avoir perdu sa beauté. 2/ Nous devons comme lui avoir grand peur, chaque fois que nous sommes dans le péché, d’avoir perdu par nos péchés la beauté pour laquelle nous avons été créés. 3/ Quand le paon voit ses pieds, il abat sa roue. De même nous devons renoncer à tout orgueil en reconnaissant nos fragilités. | |
TC0131 | TE008217 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 075, 1-9 | L’OISEAU DE CHASSE REVIENT AU LEURRE. 1/ Le baptême fait de nous des hommes libres, 2/ mais un excessif amour de la chair peut nous ramèner à la condition servile. 3/ Et quand Dieu le Père a vu que notre nature nous inclinait à aimer la chair, il a fait revêtir à son Fils notre pauvre chair pour nous attirer à l’aimer, 4/ tout comme certains fauconniers ou pêcheurs prennent leurs oiseaux ou leurs poissons en leur présentant des charognes. 5/ Si donc nous voulons aimer la chair, attachons-nous à la très vierge chair pendue sur la croix. 6/ Et si quelqu’un est tombé dans la condition servile par le péché, que ce signal d’amour le fasse revenir en grand repentir fondé sur vrai amour; 7/ nous pouvons revenir tout comme l’oiseau de chasse revient au leurre. 8/ Et c'est pour nous attirer ainsi que notre Père du ciel nous a jeté son leurre qui est son très cher Fils crucifié. 9/ Attachons-nous donc à lui et nous retrouverons notre liberté; car au Jugement, tout comme le fer attire l’aimant, il attirera tous ceux qui se seront attachés à lui par vrai amour. | |
TC0131 | TE009243 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 003, 1-22 | CI-NOUS-DIT 3 - COMPARAISON DE L’HOMME AVEC LES CREATURES. 1/ On voit ici que l’homme ressemble à un arbre à l’envers: 2/ L’arbre dirige ses branches vers le haut et son fruit pend vers le bas, et les fleurs qui meurent sont emportées par le vent. 3/ Nous au contraire, nous dirigeons nos branches vers le bas et le fruit de nos oeuvres doit monter vers le ciel; 4/ et les péchés que nous faisons contre Dieu sont comme les fleurs de l’arbre qui meurent sans produire de fruit. 5/ Dieu nous a fait deux pieds pour marcher sur la terre et deux ailes pour voler dans le ciel à la manière des oiseaux qui avec leurs ailes peuvent voler où ils veulent. 6/ Nos mains, ce sont nos ailes: les bonnes pensées de nos coeurs et les bonnes oeuvres de nos mains, ce sont les plumes qui nous porteront au ciel; 7/ et pas plus que l’oiseau ne peut voler sans plumes, nous ne pouvons aller au ciel sans bonnes oeuvres. 8/ De même que la nature du feu le fait monter vers le ciel, de même nous devons tous désirer monter au ciel par nature. 9/ De même que la pierre qu’on lance en l’air revient naturellement sur la terre qui est son pays, à plus forte raison nous autres qui séjournons sur la terre devons-nous désirer regagner le ciel qui est notre pays. 10/ Les quadrupèdes vont à quatre pieds, montrant qu’ils sont dans leur pays; et nous allons à deux pieds, montrant que nous ne sommes pas dans le nôtre. 11/ Et quiconque place sur terre l’amour de son coeur, il se rend semblable aux bêtes, alors que nous devons diriger tous nos désirs vers le ciel, car Dieu nous a créés pour cela. 12/ La terre, c'est la patrie des bêtes, des oiseaux, des serpents: c'est pourquoi Dieu a montré qu’il ne veut pas que nous nous y enracinions, comme les pépiniéristes qui plantent leurs scions peu en terre quand ils ont l’intention de les replanter ailleurs. 13/ Si un arbre était planté la cime en terre, il ne pourrait y faire de racines. 14/ Et c'est notre situation: car nos pieds, c'est la cime de l’arbre que nous sommes, qui chez nous est tournée vers la terre, 15/ en signe que Dieu ne veut pas que nous y fassions de racines, mais veut que nous nous enracinions au ciel: 16/ c'est pour cela qu’il nous fait la tête levée vers le ciel (pour garder la comparaison avec les arbres). 17/ Les singes et quelques autres bêtes savent bien marcher sur deux pattes, mais ils ne le font que si on les y oblige, parce qu’ils ne sont pas animaux raisonnables. 18/ Les petits enfants non plus ne savent pas marcher sur deux pieds tant que leur intelligence ne surpasse pas celle des bêtes. 19/ Autre signe que Dieu veut que nous soyons du ciel, c'est qu’il nous fait grandir en nous approchant du ciel: il montre ainsi qu’il nous a faits pour y monter; 20/ au contraire il fait grandir les bêtes en les allongeant sur la terre: il montre ainsi que c'est bien leur pays. 21/ Et il n'y a aucune bête qui proportionnellement à sa taille occupe sur la terre aussi peu de surface que nous. 22/ Conclusion de toutes ces remarques: Dieu nous fait bien voir que nous ne sommes pas faits pour habiter définitivement sur la terre. |
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TC0131 | TE007736 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 013, 1-9 | PRODIGE DE LA BLANCHE GELINE. 1/ Un empereur et sa femme assis dans un jardin s’inquiétaient de leur succession, parce qu’ils n'avaient pas d’enfant. 2/ Alors un aigle qui planait laissa tomber entre eux une poule blanche tenant dans son bec un rameau de laurier. 3/ Cet aigle figurait Dieu le Père et la poule blanche la vierge Marie 4/ qui serait notre mère et notre gardienne contre les tromperies du diable avec la vigilance d’une mère-poule pour ses poussins. 5/ Ce rameau de laurier fut planté et par la suite l’usage s’établit d’en offrir un rameau aux chevaliers qu’on trouvait forts, braves et victorieux: c'était une grande marque d’honneur. 6/ Et ce laurier, dans les vues de Dieu le Père, c'était Notre Seigneur Jésus-Christ vêtu de notre humanité, notre véritable champion qui combat pour nous victorieusement. 7/ Et Dieu le Père, après nous l’avoir promis par ses prophètes, nous l’envoya dans un triple but: pour qu’il soit notre chevalier qui mette en déroute le diable notre ennemi; 8/ et notre véritable frère qui adoucisse la justice de son Père; 9/ et notre avocat contre le diable, lui qui est notre parent depuis qu’il a pris notre condition humaine en sa vierge mère. |
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TC0131 | TE008150 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 695, 1-5 | MIRACLE DU RESPECT DES FEMMES NOMMEES MARIE. 1/ Un chanoine de Normandie se noya dans une rivière en reprenant son oiseau de chasse. 2/ Quand sa compagnie rentra à la maison, ils le trouvèrent couché dans son lit, frais et dispos. 3/ Il leur dit que Notre-Dame l’avait tiré de là parce que, par respect pour elle il avait évité d’avoir des rapports avec toute femme nommée Marie, à la différence des autres. 4/ Depuis ce jour il garda la chasteté pour l’amour de Notre-Dame qui l’avait délivré par sa puissance. 5/ Pour publier sa bonté il fit connaître la faveur qu’elle lui avait faite. |
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TC0131 | TE008568 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 477, 1-8 | LE MALADE POUR QUI ON PECHA UNE PERDRIX. 1/ Un ermite était malade. Ceux qui le soignaient comprirent qu’il demandait une plie. 2/ Ils allèrent à la pêche et ne purent trouver de plie; mais ils pêchèrent dans la mer une perdrix. 3/ Ils dirent donc à l’ermite qu’ils n'avaient pu trouver de plie, mais avaient pêché une perdrix, ce qui les étonnait beaucoup. 4/ Il répondit: "Vous ne m'aviez pas bien compris: c'est une perdrix que je vous avais demandée." 5/ Il prit donc la perdrix et la laissa aller à Dieu qui la lui avait envoyée. 6/ Nous pouvons en conclure que Dieu accomplit bien au ciel les désirs de ses amis, 7/ puisque pour faire plaisir au saint homme il lui envoya la perdrix dans la mer. 8/ Cela se produisit dans l’évêché de Coutances. | |
TC0131 | TE007841 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 213, 1-17 | LE ROSSIGNOL ET L’OISELEUR. FABLE. 1 Un homme captura un rossignol. 2 Le rossignol lui dit: " Assurément, cher ami, tu n'as pas beaucoup gagné à me prendre. 3 Mais en me relâchant, tu peux bien gagner; car si tu veux me relâcher, je t'enseignerai trois maximes de sagesse." Il accepta. 4 " Je t'enseigne qu’il ne faut pas te défaire d’une chose pour la regretter ensuite. 5 Je t'enseigne qu’il ne faut pas chercher à atteindre une chose impossible. 6 Je t'enseigne qu’il ne faut pas croire une chose contraire à la raison." Il le laissa donc aller. 7 Le rossignol lui dit alors: "Eh! que tu as été sot de me laisser partir! 8 Car j'ai entre mes deux petites ailes une pierre précieuse aussi grosse qu’un oeuf d’autruche: Tu en aurais été riche à perpétuité." 9 Quand le brave homme l’entendit ainsi parler, il se mit à lui courir après pour le reprendre. 10 Alors le rossignol lui dit: "Eh! malheureux, tu as bien oublié mes trois maximes de sagesse. 11 Je t'avais enseigné de ne pas chercher à atteindre une chose impossible; or tu veux m'attraper et tu n'y arriveras jamais. 13 je t'avais enseigné à ne pas croire une chose absurde: 14 Comment peux-tu croire que je pourrais cacher un oeuf d’autruche alors que je ne suis pas en tout aussi gros qu’une noix?" 15 Cette fable est racontée pour les païens qui croient des choses absurdes, car ils adorent leurs idoles qu’ils ont faites de leurs propres mains 16 et qui n'ont ni yeux, ni oreilles, ni bouche, ni mains, ni pieds, ni aucune sensibilité. 17 Mais il n'en est pas de même pour nos saintes images, car nous ne les faisons que pour nous souvenir de ceux qu’elles représentent et sous le nom de qui elles sont faites. |
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TC0131 | TE008147 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 691, 1-6 | L’ARCHE DE NOE, FIGURE DE NOTRE-DAME. 1/ Dieu fit faire l’arche pour sauver du déluge Noé avec sept autres personnes et un couple de toutes les bêtes et oiseaux qu’il voulait sauver avec lui. 2/ L’arche de Noé, où il y avait trois étages annonçait la douce vierge Marie. 3/ Car tout comme dans l’étage du dessous furent sauvées les bêtes venimeuses, 4/ ainsi les plus grands pécheurs seront sauvés par la vierge Marie si seulement ils lui demandent pitié, car elle est la mère des pécheurs. 5/ Les braves gens, que représentent les bêtes douces de l’étage du milieu, seront sauvés par elle. 6/ Les plus religieux et les contemplatifs trouveront consolation en elle, car elle est la reine du ciel; ils sont représentés par les oiseaux. | |
TC0131 | TE009106 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 542, 1-4 | MOISE EMPLOIE LES IBIS CONTRE LES SERPENTS. 1/ Un historien écrit que Moïse devenu grand chevalier à la cour du roi 2/ fit entasser des cigognes dans un tonneau pour détruire les serpents d’un désert qu’il devait traverser; et il le traversa ainsi. 3/ Comprenons que si nous étions bien munis de vertus, nous passerions le désert de ce monde sans courir de risque. 4/Car tout aussi comme les cigognes détruisent les serpents, ainsi les vertus détruisent les péchés et les chassent loin de nous. | |
TC0131 | TE007842 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 214, 1-9 | FABLE DES TROIS PERROQUETS. 1 Il était un provençal qui avait trois perroquets et qui était amoureux de sa femme. 2 Il leur posa cette question: "O mes oiseaux, comment allez-vous?" 3 Le premier répondit: "Ma foi, seigneur, en notre chambre entra un homme que notre dame accueillit deshonnêtement." 4 Alors il battit sa femme et elle tua le perroquet. A son retour suivant, 5 "O mes oiseaux, comment allez-vous?" le second répondit: "Ma foi, seigneur, pour avoir dit la vérité notre frère est mort." 6 Il battit sa femme encore une fois et elle tua l’oiseau. Il revint encore et alla voir son oiseau: 7 "O mon oiseau, comment allez-vous? -Ma foi, seigneur, moi qui veux vivre en paix, j'entends, je vois et je me tais." 8 Le proverbe dit en effet: "Si on sait se taire de tout, on a la paix en tout." 9 Cependant on doit toujours blâmer le mal et faire l’éloge du bien: sinon on vit pratiquement sans charité. | |
TC0131 | TE008026 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 405, 1-6 | LES OEUFS DE LA PERDRIX. 1/ Les perdrix désirent naturellement avoir beaucoup d’oeufs à couver et se volent les oeufs les unes aux autres quand elles en ont l’occasion. 2/ Quand le perdreau de l’oeuf volé entend sa mère qui l’avait pondu, il la reconnaît naturellement à son chant et s’en retourne avec elle. 3/ Cela nous montre que le diable attrape certains d’entre nous. 4/ Mais nous ne devons pas être de plus mauvaise nature que le perdreau: 5/ Nous avons de meilleures raisons que lui de revenir à Dieu qui est notre vrai père, qui nous rappelle si doucement à revenir à sa miséricorde 6/ qui chez lui ne peut pas plus être mesurée que les grains de sable de la mer. | |
TC0131 | TE008037 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 429, 1-4 | LA CIGOGNE ADULTERE. 1/ Quand la cigogne a eu commerce avec un autre mâle que le sien, si elle peut se plonger dans l’eau avant que son mâle le sache, il ne peut plus le savoir. 2/ Mais s’il s’en aperçoit, il assemble une foule d’autres cigognes qui toutes l’attaquent et la tuent. 3/ Voilà qui démontre le saint secret de confession: dès que nous nous sommes confessés de nos péchés, nous avons fait la paix avec Dieu et nous sommes effacés des livres du diable. 4/ Mais si pour nous corriger nous attendons jusqu’après la mort, nous serons plus punis que les cigognes, car leur mort est temporelle et celle d’enfer est éternelle. | |
TC0131 | TE008427 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 252a, 1-9 | LE MILAN BLESSE EST DEVORE PAR SES PETITS. 1 Ceux qui désirent les biens de l’Eglise pour enrichir leur parenté n'entrent pas dans l’Eglise par la bonne porte: ils ressemblent au milan qu’un garçon avait blessé de sa flèche. 2 Il se retira dans son nid, mais ses petits lui tirèrent les entrailles du corps et, un morceau à la fois, ils le mangèrent tout entier. 3 Les membres de l’Eglise, moines, chanoines et curés, aiment trop leur parenté quand ils lui donnent leurs revenus qui au-delà du nécessaire doivent aller aux pauvres. 4 Certains en sont réduits à la pauvreté, mais Dieu ne leur en fait pas un mérite. 5 On peut bien dire que les tripes leur traînent, car la famille extrait d’eux tout ce qu’elle peut. 6 Si j'ai mon frère qui est pauvre et mon voisin qui est plus pauvre, je dois abandonner mon frère pour aider mon voisin. 7 Et si j'ai un frère pauvre et un voisin pauvre sans savoir lequel je dois choisir, dans ce cas je dois aider mon frère et laisser mon voisin. 8 Mais si j'aide mon riche frère en laissant mon pauvre voisin mourir de faim, je ne donne pas à Dieu, mais à ma chair. 9 Dieu ne m'en fera pas un mérite et ce sera justice, car nous devons tous porter secours au plus grand besoin. |
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TC0131 | TE009077 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 285, 1-3 | QUATRE CHOSES QUE DIEU SEUL CONNAIT. 1 Le sage Salomon dit qu’il y a quatre choses que nul, excepté Dieu, ne connaît. 2 La première est la piste de l’oiseau en l’air; la seconde la trace du navire sur l’eau; la troisième le passage de la couleuvre sur la roche; la quatrième à quel terme aboutira la route que suit un jeune homme. 3 Nous pouvons parler du passé et du présent, mais pas de l’avenir, si ce n'est ce que la théologie nous annonce. | |
TC0131 | TE009262 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 033, 1-9 | LA PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE. 1/ Le bon vieillard Siméon reçut Jésus le jour de la purification de la vierge Marie. 2/ Selon l’usage les pauvres femmes offraient pigeons et tourterelles et les riches offraient des agneaux. 3/ Et la noble vierge mère offrit les trois offrandes: elle offrit pigeons et tourterelles et en plus son doux fils qui était le véritable agneau sans tache. 4/ Car tous les sacrifices de boeufs, de veaux, d’agneaux de l’Ancien Testament ne faisaient qu’annoncer ce noble agneau. 5/ Quand ce bon vieillard Siméon eut dans ses bras le noble enfant, il se mit à chanter en grande piété: 6/ Que maintenant soit faite ta volonté sur ton serviteur, car mes yeux ont vu la vraie lumière du salut. 7/ Il annonça à sa vierge mère qu’elle aurait un jour à son sujet si grande douleur que l’arme qui percerait le côté du fils percerait aussi l’âme de la mère. 8/ Jamais depuis la douce vierge n'oublia cette prédiction, dont elle trouva l’accomplissement à la Passion, où elle fut la mère la plus torturée qui ait jamais été. 9/ Et elle aurait encore souffert davantage si elle n'avait pas su le grand profit qui devait nous revenir de cette mort. |
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TC0131 | TE008052 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 464a, 1-27 | VARIATIONS RHETORIQUES SUR LE COEUR. 1/ Dieu est appelé dans l’écriture le noble oiseau qui ne veut que le coeur de sa proie.2/ C'est très juste, car une armée ne peut être plus vite neutralisée ni vaincue que si on s’empare du chef de cette armée. 3/ Et parce que tous nos sens et tous nos membres obéissent au coeur, c'est lui que Dieu veut avoir. 4/ Car s’il en est parfaitement maître, il disposera de toutes nos pensées comme de toutes nos actions. 5/ Et il est juste qu’il en dispose, parce que nous lui appartenons tous et devons lui appartenir et aussi parce qu’il connaît mieux que personne le prix, la valeur, les propriétés de nos coeurs que voici: 6/ Le coeur humain renferme la science de tous les clercs. 7/ Il vole mieux qu’un oiseau. Il est le plus agile des êtres qui sont sous le ciel. 8/ Il est plus pénétrant qu’une flèche. Il est plus tranchant qu’un couteau. 9/ Il est plus attaqué qu’un château, mais il est capable de battre et vaincre n'importe quel ennemi s’il reste loyal à Dieu. 10/ Il doit être plus doux qu’un agneau. Il est plus apte à être sacrifié qu’un veau. 11/ Il doit être plus que tout être terrestre aimable et loyal. Il a dans le ciel une demeure plus noble qu’aucun prince sous le ciel. 12/ Il est de tous les cadeaux que nous pouvons offrir à Dieu le plus beau. 13/ Il est plus précieux que tout joyau. Il est une garantie plus fiable que toute signature. 14/ Il est une église construite pour Dieu sans maillet ni ciseau. Il est plus profond que tout vase. 15/ On voit bien qu’il est profond puisqu’aucune chose terrestre ne peut le remplir; seul peut le remplir celui qui l’a créé pour s’y héberger lui-même. 16/ C'est pourquoi si on épèle le mot COR, on y trouve trois lettres. Le C signifie Chambre; le O Omnipotent: chambre du tout-puissant; le R, chambre du tout-puissant roi. 17/ Et puisque notre coeur est la chambre du tout-puissant roi, nous n'y devons loger que le roi et ceux qui sont les amis du roi. 18/ Nos coeurs sont en nous comme un oeuf tranché par le milieu, la pointe vers la terre. 19/ Cela signifie que nous devons être lents et paresseux à penser aux choses de la terre, puisque c'est la partie la plus étroite du coeur qui est dirigée vers la terre, 20/ et que nous devons être généreux et empressés et dispos pour penser aux biens du ciel, puisque c'est la partie la plus large de notre coeur qui est dirigée vers le ciel. 21/ Notre coeur est suspendu dans notre poitrine comme une lampe grâce à deux petits vaisseaux qui le supportent. 22/ Ce qui signifie que bien que nous demeurions sur la terre, nos coeurs doivent être plantés et enracinés en direction du ciel parce que c'est là-haut que réside celui qui nous aime sans limite. 23/ Il est vrai qu’il réside partout où il veut, mais c'est là son habitation principale. 24/ Et il est notre père par bonté pour nous: aussi devons-nous tous désirer être pour l’éternité bénéficiaires de son héritage, car c'est pour cela qu’il nous a créés. 25/ Aussi devons-nous désirer être toujours avec lui, car lui par gentillesse reste toujours avec nous, tant que nous ne le jetons pas dehors par un péché mortel. 26/ Mais chaque fois que nous péchons mortellement, nous le chassons de nos coeurs honteusement et y recevons le diable. 27/ Et notre coeur ne peut être reconsacré de nouveau à Dieu si un vrai repentir avec pieuses larmes et confession n'en chasse le diable. |
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TC0131 | TE008124 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 628, 1-3 | L’OISEAU QUI INVOQUAIT SAINT THOMAS. 1/ En Angleterre, un oiseau en cage était dressé à dire: "Saint Thomes, aidez-moi!" 2/ Comme il venait de le dire, un oiseau de proie tomba mort, parce qu’il voulait le manger. 3/ Nous devons penser que le bon saint Thomas est bien ami de Dieu puisque l’invocation de son nom sauva de la mort un petit oiseau. | |
TC0131 | TE008130 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 651, 1-12 | LEGENDE DU VER CHAMIR. 1/ Salomon enferma un autruchon dans un récipient de verre; 2/ L’autruche y frappa trois coups et quand elle vit qu’elle ne pourrait le briser, 3/ elle prit son vol pour gagner un désert assez proche de Jérusalem; 4/ elle en rapporta un ver qu’elle posa sur le récipient de verre, 5/ qui aussitôt s’ouvrit en deux. C'est ainsi qu’elle libéra son autruchon. 6/ Le sage Salomon, en qui régnait la sagesse, fit ramasser une grande quantité de ces vers et fit emplir un flacon de leur sang. 7/ Quand il voulut construire le temple, au dire de certains historiens, on mouillait les traits de scie avec ce sang 8/ et tout le matériau qui dépassait la ligne se détachait sous l’action de ce sang. 9/ C'est ainsi qu’on a pu dire que le temple de Salomon fut construit sans qu’on y ait jamais entendu cognée ni marteau. 10/ Mais selon d’autres on n'y a vraiment pas entendu de cognée ni de marteau parce que les pierres et les poutres étaient préparées sur un autre chantier, 11/ ce qui signifiait que nous autre humains avons tous été créés par Dieu pour servir à construire son temple au ciel; 12/ mais il faudra d’abord que nous soyons dégrossis et façonnés, il faudra ôter tout mal de nous et nous en purifier par la pénitence avant d’entrer dans ce temple. |
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TC0131 | TE009366 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 628, 1-3 | L’OISEAU QUI INVOQUAIT S. THOMAS. 1/ En Angleterre, un oiseau en cage était dressé à dire: "S. Thomas, aidez-moi!" 2/ Comme il venait de le dire, un oiseau de proie tomba mort, parce qu’il voulait le manger. 3/ Nous devons penser que le bon s. Thomas est bien ami de Dieu puisque l’invocation de son nom sauva de la mort un petit oiseau. | |
TC0131 | TE008119 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 622, 1-8 | SAINT JEAN, SA PERDRIX ET LE CHASSEUR. 1/ Un jeune homme était scandalisé de voir saint Jean jouer avec une perdrix. 2/ Saint Jean lui demanda à quoi servait la corde de son arc. 3/ "On la tend, dit-il, quand on veut tirer; et ensuite on la détend." 4/ Saint Jean lui demanda pourquoi son arc ne restait pas toujours tendu. 5/ "Parce que, dit-il, il en deviendrait plus faible. 6/ - Eh bien, je vais te dire que de la même façon, si je restais toujours en prière, je ne pourrais continuer longtemps, parce que mon arc serait toujours tendu. 7/ C'est pour cela que je me repose un peu avec cet oiseau." 8/ Le garçon approuva et reconnut que c'était un saint homme. |
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TC0131 | TE008485 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 365, 1-8 | LA CABANE DES OISELEURS. 1/ Nous sommes sur terre un peu comme les oiseleurs qui se font une cabane de roseaux dans laquelle ils se tiennent pour prendre les oiseaux à la glu. 2/ Ils transportent ces cabanes partout où ils veulent; et quand vient la nuit ils quittent leur cabane et rapportent leurs oiseaux. 3/ De la même façon nos âmes sont venues du ciel et se sont logées dans des pauvres cabanes de terre pour acquérir les vertus qui leur vaudront d’être couronnées dans le ciel; 4/ ces cabanes, ce sont nos pauvres corps que nos âmes portent de lieu en lieu. 5/ Et quand vient la mort, elles les quittent et emportent les vertus qu’elles ont acquises avec leur corps, 6/ tout comme les oiseleurs quittent leurs cabanes et emportent leurs oiseaux. 7/ Donc bien folle est l’âme qui se damne pour obéir à son corps qui vaut moins que la cabane de l’oiseleur. 8/ Car la cabane a une certaine valeur, mais notre corps n'en a aucune. |
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TC0131 | TE008297 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 177, 1-5 | FABLE DU PIGEON, DE L’EPERVIER ET DU MILAN. 1 Fable. Un pigeon engagea un épervier pour plaider contre le milan; il lui gagna son procès. 2 Mais il aurait mieux valu qu’il le perde, car l’autre le mangea pour se payer. 3 Quand les braves gens ont des procès, leur seigneur leur vient parfois en aide, mais il les mange pour se payer, comme l’épervier mangea le pigeon. 4 Nul oiseau de proie n'a beau chant, ni personne qui vive de bien mal acquis n'est agréable à Dieu. 5 On peut recevoir l’absolution de tout péché, mais à condition de restituer. | |
TC0134 | TE013043 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 235b | Un philosophe dit à un oiseleur qui fait des avances à une femme : " Méfie-toi de ne pas être attrapé par la chair de cette femme comme un oiseaux par tes lacets !" | |
TC0134 | TE012913 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 97a | Quelqu’un dit à Alexandre le Grand qu’un grand arbre qui pousse depuis longtemps peut être arraché en une heure, et qu’un lion superbe parfois devient la nourriture des petits oiseaux. | |
TC0134 | TE016037 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 250b | Quand les cigognes vieillissent, les enfants les mettent dans leur nid et prennent soin d’elles. Seuls les vautours laissent leurs parents mourir. | |
TC0137 | TE012765 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 280 | Le calandre. L’oiseau nommé calandre (alouette) est utilisé pour savoir si un malade va mourir ou non. Si l’oiseau regarde en face le malade celui-ci guérira, s’il ne le regarde pas, le malade mourra. | |
TC0137 | TE012831 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 346 | Un faucon indique le chemin à prendre. Deux frères prêcheurs ne savent pas quel chemin prendre. Apparaît alors un faucon leur indiquant le chemin. | |
TC0137 | TE012659 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 174 | Comment Nabuchodonosor fut reçu en enfer. Lucifer ayant appris la nouvelle que Nabuchodonosor était en train de mourir fit préparer tous les démons et les damnés afin qu’il soit bien accueilli; ainsi deux cents démons sous la forme de géants l’attendirent en se rejouissant à l’entrée de l’enfer. Ensuite Nabuchodonosor fut mis dans un lit de vers devant tous ceux à qui il avait fait du mal. Le fils de Nabuchodonosor, craignant que son père ne revienne à la vie et lui reprenne le pouvoir, fit découper son corps en 300 parties qu’il fit distribuer à 300 vautours, afin que son corps ne puisse pas se recomposer. |
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TC0137 | TE012474 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 12 | Le partage d’une oie selon la logique. Un père demande à son fils étudiant à Bologne de diviser une oie selon la logique. Le fils donne la tête au père, qui est le chef de la famille, les pattes aux frères, parce qu’ils doivent soutenir la maison, le cou à la mère qui est la personne la plus unie au père, les ailes aux soeurs parce qu’elles sont destinées à quitter la maison, et garde pour lui tout le corps de l’animal. | |
TC0137 | TE012716 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 231 | Le manque de charité à l’égard des hôtes. L’évêque de Novare était en voyage en Allemagne avec un évêque de la région, mais ils ne trouvèrent pas l’hospitalité pour manger quelque chose. Voyant un vol de grues, l’évêque de Novare pria Dieu pour qu’il les aide ; aussitôt, une grue tomba morte à ses pieds. |
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TC0137 | TE012663 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 178 | Le coucou dans le feu. Un aubergiste mit sur le feu une bûche de bois dans laquelle hibernait un coucou; celui-ci, sentant la chaleur, commença à chanter. L’hôte fut pris de colère contre ses invités parce qu’il croyait que ceux-ci faisaient ce bruit parce qu’il avait une femme très belle. Soudain, le coucou sauta, hors de la bûche de bois, tout brûlé. | |
TC0137 | TE012527 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 65 | Les perdreaux que désirait avoir un homme riche. Afin de pouvoir porter trente perdreaux à un seigneur, un paysan devait promettre de donner la moitié du gain qu’il en retirerait au portier pour pouvoir passer. Le paysan demanda alors comme paiement trente coups de bâton; le seigneur lui en demandant la raison apprend la vérité et decide que le gain devait être donné en entier au portier. | |
TC0137 | TE012624 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 139 | L’anguille écorchée. Un oiseau doué de parole qui avait vu deux serviteurs d’un seigneur mangeant une anguille donnée à leur patron raconte au seigneur ce qui s’était passé. Les serviteurs, punis par le seigneur, arrachent les plumes de la tête de l’oiseau en disant qu’ils le dépouillaient à cause de l’anguille. L’oiseau ainsi traité resta triste et sans manger durant plusieurs jours, jusqu’à ce qu’il vit d’une fenêtre deux religieux avec la tête rasée qui étaient près de la maison. Alors l’oiseau très content demanda aux deux frères si eux aussi avaient mangé de l’anguille. |
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TC0137 | TE012794 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 309 | Le corps d’un pêcheur finit en enfer ensemble avec son âme. Un frère Mineur, devenu évêque de Porto Gruaro, s’adonna à la luxure. Malade et sur le point de mourir, il refusa de se confesser et fut enseveli dans le couvent des frères Mineurs. Le sacristain, voyant toujours des corbeaux venir picorer sur son tombeau, fit ouvrir la tombe dans laquelle on ne trouva aucune trace du corps. On pensa que l’âme et le corps du mort se trouvaient en enfer. |
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TC0137 | TE012541 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 79 | L’homme qui voulait avoir beaucoup d’oeufs en même temps. Un homme qui avait une oie qui faisait chaque jour un oeuf, decida de la tuer pour avoir tous les oeufs en même temps et perdit ainsi et les oeufs et l’oie. | |
TC0138 | TE019590 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 465 | Au parlement des oiseaux ruse du corbeau pour s'embellir. | |
TC0138 | TE020107 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 967 | Deux aigles emportent le cercueil d'un usurier impénitent. | |
TC0138 | TE019382 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 327 | Le parlement des oiseaux. | |
TC0138 | TE014102 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 25 | L’héritage confié au fils le plus paresseux. |
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TC0138 | TE019156 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 101 | Le rossignol et l'oiseleur. | |
TC0138 | TE019627 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 503 | Un fou mange l'oiseau de chasse de son maître. | |
TC0138 | TE020111 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 971 | Cadavre d'un usurier dévoré par les oiseaux. | |
TC0138 | TE019378 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 323 | La vieille sorcière et le coucou. |
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TC0138 | TE020103 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 964 | Un usurier à l'agonie se voit entouré de corbeaux. | |
TC0138 | TE014067 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 11 | Alexandre supporte la soif avec courage à l’exemple des oiseaux dont les plus nobles boivent le moins. | |
TC0138 | TE019901 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 760 | Le serviteur curieux qui fait échapper l'oiseau de son maître. | |
TC0138 | TE019686 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 544 | Le voleur et les perdrix. | |
TC0138 | TE020204 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 904A | Un enfant terrifié par les grandes oies se venge sur les petites. | |
TC0138 | TE019522 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 420 | Fable de la chauve-souris. | |
TC0138 | TE019656 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 520.10 | Le Livre des Sept Sages de Rome. Mésaventures de la pie espionne [Avis]. | |
TC0138 | TE019698 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 556 | Le moine et l'oiseau. | |
TC0138 | TE019661 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 520.15 | Le Livre des Sept Sages de Rome. Le prince qui comprend le langage des oiseaux [Vaticinum]. | |
TC0138 | TE019361 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 306 | Combat allégorique de deux frères avec deux monstres. |
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TC0138 | TE019617 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 493 | L'enfant, le chapon et le chien. | |
TC0138 | TE019761 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 619 | Châtiments infernaux d'un chevalier pieux mais joueur. | |
TC0138 | TE020095 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 956 | La prédication comparée en rêve à un rameau se déployant sur toute la terre. | |
TC0138 | TE019210 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 154 | L’âne qui voulait voler avec des plumes. | |
TC0139 | TE016406 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 220 pp.144-145 du texte hébreu | Rabbi (Rabba) ben Nahman était recherché par les autorités perses parce qu’il évitait aux gens de payer des impôts au gouvernement. Il s’enfuit et fut rattrapé par les poursuivants, mais il s’enfuit de nouveau. Dieu voulait reprendre son âme à cause de sa pureté, mais l’ange de la mort ne pouvait la prendre parce que Rabbi Nahman étudiait sans cesse. Finalement, comme il croyait que ses poursuivants l’avaient retrouvé, il demanda à Dieu de le reprendre. Les oiseaux étendirent leurs ailes au-dessus de lui et lui firent une ombre immense, et ce fut ainsi que ses disciples retrouvèrent son corps. Ils prirent le deuil pendant trois jours, mais alors une lettre tomba du ciel qui leur interdisait de partir. Ils continuèrent le deuil pendant sept jours et une nouvelle fois une lettre tomba du ciel leur signifiant que le deuil était terminé et qu’ils pouvaient cette fois partir. Rabbi ben Nahman mourut très jeune et très pauvre. | |
TC0139 | TE016040 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 124 pp.84-85 du texte hébreu | Un homme très riche décida de renoncer au monde et à son héritage et de se consacrer à l’étude. Il passait toutes les fêtes chez son frère. Un jour, il arriva à l’improviste et sa belle-soeur était justement en train de laver ses habits et avait enlevé ses bijoux. Voyant son beau-frère, elle fut gênée et entra dans la maison. Lui partit également de son côté. Elle ne savait pas qu’entretemps un oiseau avait volé les bijoux et les avait cachés dans son nid. Lorsque son mari rentra, elle lui raconta en pleurant qu’elle ne retrouvait plus ses bijoux et que la seule personne ayant été présente était son frère et l’accusa donc de vol. Il comparut devant le tribunal rabbinique de Rabbi Johanan ben Zakkai, et refusa de prêter serment tout en assurant qu’il disait la vérité. Le rabbi pria le ciel, et dans la nuit, il lui fut révélé par une voix céleste que l’oiseau avait volé les bijoux qu’il put ainsi restituer à sa propriétaire. |
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TC0140 | TE013491 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XXXVIII, 2. | On prédit à certains que celui qui mangera des oies le lundi ne vivra pas au-delà de l’année. Quelques uns croient dans la prédiction et n'en mangent pas, d’autres n'y croient pas et meurent avant la fin de l’année. | |
TC0140 | TE013871 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXXII, 15. | pendant qu’il prêche à Alviano près de Todi, saint François ordonne aux hirondelles de ne pas perturber ses paroles. | |
TC0140 | TE013767 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XLI, 3. | Par une tromperie diabolique, un homme croit qu’il est une oie et se mêle aux oies. Il retrouve ensuite ses esprits. | |
TC0142 | TE018554 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 17 | Un convers cistercien entendit un jour les cris d'un coucou. Croyant que le coucou lui avait promis encore vingt-deux années de vie, il abandonna le monastère pour jouir de la vie dans le monde. Il pensa pouvoir y passer vingt ans, puis retourner au monastère et y faire pénitence pendant les deux ans qui lui resteront, mais Dieu jugea autrement : le convers mourut deux ans plus tard. | |
TC0142 | TE017841 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 15 | De l’horrible mort du novice Bennecon. Un novice s’enfuit du monastère de Heisterbach et retourne dans le monde. Peu après, il tombe malade. A sa mort, une tempête et un vol de corbeaux provoquent la panique et font fuir tout le monde ; seule une vieille femme reste à son chevet. |
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TC0142 | TE018730 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 56 | Une femme malade invoquait souvint saint Thomas de Cantorbéry. Elle avait un petit oiseau qui apprit à prononcer ces paroles. Une fois, un rapace attrapa l’oiseau et l'enleva, mais dès qu’il invoqua saint Thomas, le rapace lâcha sa proie et tomba mort. | |
TC0142 | TE018731 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 57 | Un chevalier nourrissait des pigeons. On lui dit qu’il péchait gravement, car les oiseaux nuisaient aux greniers et aux semis voisins. Le chevalier invita alors les pigeons à le quitter si c’était la volonté de Dieu. Ils s’envolèrent et ne revinrent plus. | |
TC0142 | TE019003 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 15 | À l'abbaye cistercienne de Himmerod, un convers nommé Gerung se mourrait dans l'infirmerie. Ludo, un autre convers malade, vit alors entrer des vautours et des hommes noirs. Ludo comprit que c’étaient des démons venus pour prendre l'âme de Gerung. Ludo s’exclama alors de toute ses forces : « Sortez, au nom de Dieu ! » Et les démons obéirent. |
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TC0142 | TE018733 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 59 | Un père de famille avait chez lui plusieurs nids d’hirondelles. Curieux de savoir où elles passaient l'hiver, il attacha à la patte de l’une d’elles un papier où il nota : « Où habites-tu en hiver ? ». Quand les hirondelles arrivèrent en Asie, un certain homme nommé Pierre remarqua le papier et écrivit la réponse : « En Asie, dans la maison de Pierre. » Le père de famille la reçut et divulgua cette histoire qu'il tenait pour un miracle. | |
TC0142 | TE018494 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 75 | Un serviteur qui blâma la désobéissance d’Adam et jura que, lui, il n’aurait pas agi ainsi, poussé par la curiosité, ouvrit un coffre que son maître lui avait interdit d’ouvrir et laisse s’échapper un oiseau qui était dedans. Le maître, à son retour, ne lui pardonna pas. | |
TC0143 | TE014207 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 104 col. B - p. 105, col. A | Parfois les démons prennent l’apparence de corbeaux qui avalent avec avidité les syllabes ou les mots omis ou négligés par les moines qui les récitent avec négligence. Par ailleurs, un démon, sous la forme d’un beau jeune homme, tachait de séduire une jeune fille de Nivelles (Brabant) qui, comprenant à qui elle avait affaire, se refusa à lui. Le démon la poursuivant de ses ardeurs, elle demanda l’aide de femmes. Bien que le démon parlait avec beaucoup de monde, seule la jeune fille pouvait le voir. On lui demanda alors de dire le " Notre Père"; il s’exécuta mais le dit en commettant beaucoup d’erreurs et tout en sautant. " Je fait comme vous avez l’habitude de réciter vos prières" , dit-il. En outre, il ne put dire " Je crois en Dieu" , mais dit " Je crois Dieu"; en ce qui concerne l’" Ave Maria" , il ne put même pas commencer la prière. |
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TC0143 | TE014279 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 75 col. A | Un saint, dont la tache était de chasser les oiseaux des arbres, répétait chaque jour : " Allez-vous en, les oiseaux des arbres et les mauvaises pensées du coeur." | |
TC0143 | TE014330 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 153B | Les vertus des tourterelles et des colombes s’appliquent parfaitement aux religieux et aux contemplatifs. Une tourterelle abandonnée par son conjoint ne se remarie jamais et s’exile au loin dans la peine. La colombe est dépourvue de fiel, nourrit les petits des autres, ne mange pas de vers mais choisit les meilleurs grains et vole en groupe. | |
TC0146 | TE014264 | Petrus Alfonsi | Disciplina clericalis [Leone, 2010] : XXII Exemplum de rustico et avicula | Un homme possédait un jardin dans lequel de nombreux oiseaux se rassemblaient. Un jour, tandis que l’homme se reposait à l’ombre de son verger, un petit oiseau commença à chanter restant un long moment sur la branche d’un arbre. L’homme le captura et lui ordonna de chanter, mais le petit oiseau refusa catégoriquement. L’oiseau répondit à l’homme qui menaçait de le tuer, et lui proposa trois conseils en échange de la vie sauve. L’homme accepta et le libéra ; l’oiseau put ainsi prodiguer les trois conseils : ne pas croire à tout ce qu’on vous dit; savoir qu’il ne restera seulement que ce qui nous a réellement appartenu; ne pas être peiné, enfin, pour ce qui est perdu. Ceci dit, le petit oiseau monta au sommet de l’arbre et, désormais en sûreté, il confessa à l’homme qu’il avait dans les entrailles une jacinthe pesant une once. L’homme commença à se désespérer pour avoir laissé s’échapper le petit oiseau qui lui rappella immédiatement les trois conseils. Il lui fit ainsi remarquer qu’il n’avait pas prêté attention à ce qu’il venait de lui dire : ne pas croire tout ce qui se dit, savoir que seul ce qui nous a appartenu réellement sera à nous pour toujours, et enfin il lui fit remarquer qu’il ne serait même pas possible pour lui d’avoir un bourgeon de ce poids, étant donné que lui-même tout entier était plus léger qu’une once. A ce moment-là, le petit oiseau prit son envol et se dirigea au plus profond du bois. | |
TC0148 | TE015419 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1025 | LE ROUCOULEMENT DE LA COLOMBE APPELLE LA COLOMBE. | |
TC0148 | TE015380 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 988 | PLEURS DE MADELEINE, THAÏS, L’EGYPTIENNE; SAINT PIERRE ET LE CHANT DU COQ. — Saint Pierre, entendant le chant du coq à l’heure où il avait renié le Christ, était contraint de pleurer. | |
TC0148 | TE015421 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1027 | LA COMMUNION IMPOSSIBLE. — A l’époque de Charlemagne, la veille de Noël, un prêtre pécha avec une femme. Lors de sa première messe, quand il voulut ingérer le corps du Christ, il vit une colombe descendre du ciel et happer ce qu’il devait recevoir. La même chose se reproduisit lors de sa deuxième messe. Plein de repentir, il courut vers le confesseur le plus proche et lui confessa son péché. Au cours de la troisième messe, la même colombe rapporta dans le calice ce qu’elle y avait pris. | |
TC0148 | TE015623 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1224 | UN PRINCE RETARDE LE MOMENT D’OFFRIR UN FAUCON AU ROI DE FRANCE. — Un prince avait un excellent faucon qu’il désirait offrir au roi de France. Afin que son cadeau eût plus de prix, il refusa de le lui donner immédiatement, malgré les pressions des courtisans et les offres du roi lui-même. | |
TC0148 | TE015555 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1160 | LE CRI DU MILAN. — Le milan craignant la tempête à venir, sentant le froid de ses pieds et privé de proie, fait comme crier son amour à Dieu en lui indiquant de quoi il manque. | |
TC0148 | TE015540 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1145 | LA MIGRATION DES HIRONDELLES. — Les hirondelles traversent la mer pour échapper à l’hiver. Quand elles ressentent de la fatigue, elles se posent sur l’eau, en se servant d’une aile comme d’une coque de navire et de l’autre comme d’une voile. | |
TC0148 | TE015387 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 994 | L’AIGLE (RAJEUNIT EN VENANT À LA SOURCE). | |
TC0148 | TE015594 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1196 | UNE VIEILLE FEMME PARVIENT À RÉGLER LE CHANT DE SON COQ. — Une vieille femme avait un coq qui la réveillait lors de son premier sommeil. Elle le plongea dans l’eau. Le coq chanta plus tard. Elle agit ainsi jusqu’à ce qu’il chantât au lever du jour. | |
TC0148 | TE015691 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1290 | LE CHANT DU ROSSIGNOL. — Le rossignol se rétablit grâce à son chant. Il meurt fréquemment en chantant. | |
TC0148 | TE015690 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1289 | COMPORTEMENT DE L’ALOUETTE. — Etymologie de son nom (a laudando, ?de la louange?). L’alouette, voyant le temps serein et la beauté du soleil, monte au ciel mais, prenant conscience de sa petitesse, retombe sur terre. | |
TC0148 | TE015479 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1085 | LE JEÛNE DU CERF, DU SERPENT ET DE L’AIGLE. | |
TC0148 | TE015308 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 916 | LES CORBEAUX MARINS ET LES HUÎTRES. — Les corbeaux évitent de s’attaquer aux huîtres de mer. Quand ils les trouvent hors de leurs coquilles, ils les mangent; sinon ils n’osent s’y attaquer. | |
TC0148 | TE015708 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1307 | LES POULES EN AOÛT. — Les poules veulent moins venir en août à la maison de leur maître qu’en hiver où elles trouvent peu de choses (à manger). | |
TC0148 | TE015713 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1312 | LE CHANT INTERROMPU DE L’ALOUETTE. — L’alouette monte peu à peu en chantant ; mais elle cesse d’être joyeuse et de chanter les louanges, quand elle tombe. | |
TC0148 | TE015707 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1306 | UN OISEAU DE PROIE TROP NOURRI PAR SON MAÎTRE REFUSE DE VENIR SUR SA MAIN. | |
TC0148 | TE015539 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1144 | LA MIGRATION DES CIGOGNES. Les cigognes, pour fuir les rigueurs de l’hiver qui approche, traversent les mers pour gagner des lieux tranquilles et tempérés. | |
TC0148 | TE015472 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1078 | UNE COLOMBE NOURRIT SAINTE CATHERINE. — Dieu nourrissait sainte Catherine privée de nourriture dans son cachot, au moyen d’une colombe. | |
TC0148 | TE015476 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1082 | DIEU NOURRIT LES PETITS CORBEAUX BLANCS. — Les parents des jeunes corbeaux négligent de les nourrir jusqu’à ce qu’ils soient noirs. Devant leurs cris, Dieu les nourrit. | |
TC0148 | TE015406 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1013 | UNE CIGOGNE ADULTÈRE ET SON AMANT SONT MASSACRÉS PAR LEURS CONGÉNÈRES. — Dans une abbaye se trouvait un nid de cigognes. Quand le mâle quittait le nid pour aller chercher à manger, un autre mâle pénétrait dans le nid pour s’accoupler avec la cigogne qui descendait aussitôt après à une fontaine pour s’y laver, avant le retour du mâle. Ce manège attira l’attention des moines qui empêchèrent la cigogne de se baigner jusqu’à l’arrivée du mâle. Ce dernier s’aperçut aussitôt de l’adultère. Il se sépara de la cigogne et rassembla les autres dans un champ voisin. A l’étonnement général, elles se moquèrent d’elles tour à tour. Les deux coupables furent placés au milieu d’elles. Après avoir longtemps claqueté, elles se précipitèrent sur elles, les déplumèrent et les tuèrent comme si une sentence avait été prononcée contre elles. | |
TC0148 | TE015605 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1207 | L’OISEAU DRESSÉ POUR LA CHASSE, ET LE BRUIT. — Le coeur humain est comme un oiseau dressé pour la chasse qui tente de s’envoler au moindre bruit à moins d’être retenu sur la main par quelque chaîne. Si l’on traverse un endroit bruyant, de la viande rouge tenue devant le bec du milan et ses yeux l’empêche d’être occupé par le bruit. | |
TC0148 | TE015388 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 995 | LA PURGE DE L’IBIS. — L’ibis se purge avec son bec, sinon il meurt. Il se reproduit par la bouche. | |
TC0148 | TE015571 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1173 | SAINT PIERRE PRIAIT QUAND UN COQ CHANTAIT. — Saint Pierre, en entendant le chant du coq, se souvenait de son triple reniement et se mettait à prier. | |
TC0148 | TE015558 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1161 | HIRONDELLES ET CORBEAUX. — Les petits des hirondelles et des corbeaux s’adressent à Dieu quand la nourriture leur manque. | |
TC0148 | TE015389 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 996 | LA MORT DU CYGNE. — Le cygne pressent sa mort et chante alors lugubrement. | |
TC0148 | TE015601 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1203 | LES VAUTOURS MANGENT LE C’UR DU PÈRE. — Evalmoradach craignait, à la mort de son père, qu’il ne revînt. Il divisa son coeur en de nombreux morceaux et les donna aux vautours. Son père ne reviendrait pas tant que les vautours ne se réuniraient pas. | |
TC0148 | TE015402 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1009 | LA CHOUETTE NE VOIT RIEN LE JOUR. | |
TC0155 | TE016159 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 31 | Dans une forêt près de Jérusalem, les oiseaux meurent chaque année au début de la Semaine Sainte et sont ressuscités le jour de Pâques. | |
TC0155 | TE016238 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 114 | Un serviteur qui blâme la désobéissance d’Adam, poussé lui-même par la curiosité, laisse s’échapper un oiseau d’un coffre que son maître lui avait interdit d’ouvrir. | |
TC0155 | TE016163 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 35 | Un moine méditant sur une phrase: « Pour le Seigneur, un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un seul jour », voit, dans l’église, un oiseau merveilleux. En suivant l’oiseau, il sort du monastère et se trouve dans un jardin magnifique où il demeure pendant trois cents ans sans boire ni manger. Retournant au monastère, il découvre que tout a changé. Il raconte son aventure et meurt, entourés de frères. | |
TC0155 | TE016200 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 73 | Apparition d’un chevalier dont le corps est déchiré par des chiens et des oiseaux: de son vivant ce chevalier aimait trop la chasse. | |
TC0157 | TE017051 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 14, p. 146, l. 15 – p. 149, l. 9 | Gérard, chanoine de Florence, rapporte cette anecdote à Pierre Damien. L’action se situe en Toscane. Rainer, prêtre, reçoit une vision à propos de Pierre, son collègue également prêtre, et du noble Hildebrand. Hildebrand, très riche, s’était choisi pour père spirituel le prêtre Pierre, qui lui attribuait ses pénitences. Dans la vision de Rainer, Pierre est appelé en haut d’une montagne par la voix de saint Benoît. Ce dernier lui inflige la lèpre, et lui révèle dans l’instant le moyen de s’en guérir. Hildebrand, à sa mort, avait en effet légué un manteau en aumône à son confesseur, Pierre. Ce manteau porte la marque du péché, et cause la maladie de Pierre. Qui le porte, porte également la maladie qui lui est associée. Il faut le rendre, pour se débarrasser également du châtiment. Benoît conduit ensuite le prêtre Pierre dans une vallée, où coule un fleuve infernal. Dans le fleuve, Hildebrand, méconnaissable, évoque les supplices qu’il subit, et son état désespéré. S’y trouvent également des oiseaux à plumes noires ou blanches. Pierre est informé qu’il s’agit d’âmes : en ce lieu purgatoire, elles se purgent de la noirceur de leurs péchés. Il rencontre également un certain Lothaire, qui le charge d’un message. Il prie sa famille de restituer à l’église de Marie bienheureuse ce qu’il lui avait volé. Enfin, de nombreux êtres terribles s’affairent à préparer l’arrivée d’un certain Guy. |
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TC0157 | TE017278 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 484, l. 7 – p. 484, l. 21 | Il y a un arbre en Judée, appelé peredixion en grec, et dont le fruit est très doux. La colombe aime cet arbre pour son fruit et l’ombre qu’il lui donne. De plus, il existe un dragon qui poursuit sans cesse la colombe, mais il se tient à distance de l’ombre de cet arbre. Nous sommes comme la colombe et devons rester à l’abri, à l’ombre des Écritures Saintes. | |
TC0157 | TE017279 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 485, l. 1 – p. 485, l. 18 | L’ibis est un oiseau impur, comme le dragon : il se nourrit de charognes, il est sale, sent mauvais, et vit au bord des eaux stagnantes. Il ne sait pas nager, et se contente des nourritures pourries qui sont déposées sur les rives par le courant. L’ibis, c’est le démon, dont Pierre dit qu’il rôde, et le poisson rejeté par les eaux, ce sont les âmes en perdition. La mer offre un abri aux corps vivants, mais rejette les morts. | |
TC0157 | TE017320 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 493, l. 11 – p. 493, l. 19 | Le faucon maintient son territoire en paix et ne pille qu’au-delà de ses frontières. Quand le petit grandit, il le porte hors de ces terres afin qu’il chasse par lui-même et y apprenne les dangers de la chasse. | |
TC0157 | TE017272 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 480, l. 18 – p. 481, l. 4 | Le vautour est admirable par sa virginité. Les vautours ne copulent pas, mais la femelle conçoit sans l’aide du mâle. Et leur vie dure 100 ans. Leur exemple devrait nous inciter à rester vierges. | |
TC0157 | TE017313 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 489, l. 7 – p. 491, l. 11 | Lorsque le serpent devient vieux et aveugle, il jeûne quarante jours et quarante nuits. Il devient alors maigre et sa peau est trop large pour lui. Il s’en défait, et recouvre ainsi la jeunesse et la vue. De même, quand la faiblesse de la foi et la fatigue d’une vie dissolue s’emparent de nous, nous devons faire pénitence, afin de retrouver la juvénile énergie des débuts. Avant de boire, le serpent doit cracher son venin. Puis, il le récupère après avoir bu. Un prêtre raconte qu’une fois, il a dissimulé le venin du serpent. Nous aussi, avant de boire la parole divine, nous devons nous purifier de nos péchés par la confession. Mais l’homme, contrairement au serpent, ne doit pas retourner à son vomi. Il ne rampe pas sur terre mais doit rejoindre les anges. Le serpent s’attaque à l’homme habillé mais laisse l’homme nu et sans défense. Il ne peut pas attaquer non plus celui qui jeûne, alors qu’il mord celui qui a bien mangé. Il faut affronter le démon sans beaux atours et en ayant jeûné. C’est ainsi qu’on peut lui échapper. Le serpent se laisse frapper sur le corps et ne protège que sa tête. De même, le bon Chrétien doit se laisser maltraiter quant à son corps et protéger son esprit seulement. Il y a un serpent qui, quand il mord un homme, devient tout entier poison. Il y a une espèce de serpents au poison si fort que si un oiseau les survole, leur haleine suffit à le tuer. Cette espèce donne naissance ainsi : le mâle introduit sa tête dans la bouche de la femelle mais, impatiente, celle-ci lui arrache la tête et il meurt. De ses deux yeux sortent deux petits. Mais ils transpercent le corps de la mère pour naître et, ainsi, la tuent. Il ne peut donc jamais exister plus de deux de ces serpents à la fois. Il est aussi un serpent qui transperce les hommes et passe à travers eux. C’est pour instruire les hommes que Dieu a mis de telles facultés dans les animaux. |
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TC0157 | TE017271 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 480, l. 1 – p. 480, l. 17 | La maman aigle, reine des oiseaux, expose ses petits à la lumière directe du soleil, à haute altitude. Ceux qui malgré cela conservent une bonne vue, sont jugés dignes d’exister. Mais si un petit, aveuglé, détourne la tête, alors il est abandonné. Mais un autre oiseau, la foulque, recueille le petit et s’en occupe. C’est un exemple de compassion. | |
TC0157 | TE017270 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 479, l. 13 – p. 479, l. 22 | Les petites huppes, au contraire des petits pélicans, sont très respectueuses de leurs aînés. Lorsque la huppe vieillit, et ne peut plus ni voler ni voir, les jeunes s’occupent d’elle, arrangent ses plumes, la réchauffent, jusqu’à ce qu’elle regagne la vue et la capacité de voler. Comme la foulque, évoquée dans la suite immédiate du texte (cf. Lettre 86, p. 480, l. 1 – p. 480, l. 17.), c’est un exemple de compassion. | |
TC0157 | TE017264 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 473, l. 1 – p. 474, l. 7 | Le calandre/caladre est aussi une image du Christ. C’est un oiseau au plumage impeccablement blanc. Et quand un homme est malade, le calandre fait preuve vis à vis de lui d’un comportement remarquable : si l’homme est destiné à succomber à cette maladie, l’oiseau se détourne. Mais s’il est destiné à guérir, le calandre s’approche, et prend sur lui toute la maladie. Puis, il vole vers le soleil, et il y brûle et disperse les maux dont il s’est chargé. Quant à l’homme, il peut se relever et retrouve la santé. De même, le Christ est irréprochable, il a « le teint clair et rose ». Il s’est approché des Hébreux, mais ils étaient malades d’infidélité, et c’est pourquoi il s’est détourné d’eux. Mais alors, il s’est approché des Gentils, tout aussi malades. Ceux-ci étaient aussi malades, mais le Christ a pris leurs fautes sur lui, et les a brûlées au soleil du Père. |
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TC0157 | TE017261 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 470, l. 12 – p. 471, l. 13 | Le renard tue les oiseaux en prétendant lui-même être mort et les mange en prétendant avoir été mangé. En effet, lorsqu’il ne trouve pas de proie, il se roule dans une terre rouge, de sorte que sa chair semble être mise à nu. Alors, il s’allonge et retient sa respiration. Les oiseaux, convaincus qu’il n’est qu’une charogne, s’approchent pour en faire leur repas. Et alors, il se jette sur eux, les attrape et s’en repaît. De même, le démon étale les plaisirs charnels aux yeux des hommes : « fornication, impureté, indécence, avarice, idolâtrie, sorcellerie, colère, convoitise, intempérance, égoïsme, divisions, intrigues, jalousie, meurtre, boisson, et orgies », et ceux qui vivent une vie charnelle s’en nourrissent. Mais alors, c’est le démon qui les attrape et les avale. Il s’en repaît, comme le renard des oiseaux. Le prophète dit d’eux qu’ils seront la pitance des renards. Soyons donc vigilants, comme nous y invite le Cantique des Cantique, et chassons les renards qui gâtent nos vignes. |
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TC0157 | TE017277 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 483, l. 11 – p. 484, l. 6 | L’alcyon, ou martin-pêcheur, pond ses œufs en hiver au bord de la mer, quand les vagues frappent le rivage. Mais dès qu’il pond, la tempête cesse, par divine providence. Le calme dure sept jours durant lesquels l’oiseau couve, puis sept jours pendant lesquels il nourrit ses petits. Puis, les petits sont capables de voler. C’est une image de l’Église qui couve et nourrit à travers les sept grâces de l’esprit. | |
TC0157 | TE017317 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 492, l. 4 – p. 492, l. 10 | Quand l’aigle devient vieux et aveugle, il cherche une source. À proximité, il s’élève vers le soleil jusqu’à ce que ses ailes prennent feu, puis plonge trois fois dans les eaux et en ressort régénéré, la vue plus perçante que dans sa jeunesse. | |
TC0157 | TE017100 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 57, p. 173, l. 11 – p. 174, l. 12 | Hildebrand, destinataire de cette lettre, rapporta récemment cette histoire, qu’il convient de consigner pour mémoire. Elle lui avait été transmise par l’évêque de Novara. Lorsque ce dernier visita un certain évêque dans les régions germaniques, arriva l’heure du dîner. Or, il n’y avait pas de quoi préparer un repas adéquat. L’évêque était de plus en plus ennuyé, il s’agitait, et ne savait que faire. Soudain, un groupe de grues passa dans le ciel, bien ordonné en forme de V. Ferme et résolu, l’évêque dit avec foi : « Seigneur, qu’une de ces oies tombe au sol afin que, par ta grâce, ton serviteur puisse donner l’hospitalité. » Dieu entendit immédiatement sa prière. Dans le même instant, une grue tomba au sol. Ainsi, la foi fut récompensée. Hildebrand attesta que cet homme n’était pas le plus méritant spirituellement. Ce ne sont donc pas les mérites de sa vie, mais bien sa foi qui a été récompensée. |
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TC0157 | TE017276 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 482, l. 16 – p. 483, l. 10 | L’autruche symbolise ceux qui placent leur espoir dans le ciel. C’est un animal ailé, mais qui a perdu la capacité de voler. Elle a aussi très mauvaise mémoire. Mais, pour pallier ce défaut de ses facultés, elle attend soigneusement l’été pour pondre. Elle sait qu’elle oubliera où sont ses œufs. Mais enterrés dans le sable en été, ils sont réchauffés par le soleil, et éclosent tout de même. Ainsi, il ne nous est pas interdit de demander à la grâce divine de venir en aide à notre faiblesse humaine. |
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TC0157 | TE017149 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 334, l. 10 – p. 336, l. 9 | L’archevêque Humbert, homme de grande autorité, a relaté cette histoire, à son retour d’Apulie. Près de Pouzzoles un promontoire rocheux s’élève au-dessus d'un lac aux eaux pestilentielles. Du samedi soir au lundi matin, on voit de petits oiseaux s’élever de ces eaux, s’ébattre librement et se reposer tranquillement. On ne les voit jamais manger et on ne peut jamais les attraper. Le lundi à l’aube, un grand corbeau qui ressemble à un vautour les fait rentrer dans le lac sulfureux, et ils y retournent, invisibles aux yeux humains jusqu’au samedi suivant. Ces oiseaux sont des âmes humaines condamnées à l’Enfer, qui ont droit à un repos dominical. Elles sont attestées par les écrits de Prudence. Didier, abbé du Mont-Cassin, récuse la véridicité de cette histoire. Humbert, après une discussion avec ce dernier, reconnait qu’il ne peut l’attester avec certitude, mais que le lecteur doit se faire son idée. | |
TC0158 | TE016674 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 227 | L'oiseau qui renaît sous forme de deva.– Un oiseau est atteint par la flèche d'un chasseur au moment où il écoutait un çramana qui récitait les livres saints; il renaît en qualité de deva. |
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TC0158 | TE016489 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 62 | Le roi-perroquet qui feint d'être mort.– Un roi-perroquet, assis sur un bâton de bambou tenu par deux autres perroquets, se tenait toujours sur ce véhicule et, par groupe de cinq cents, les autres lui apportaient leurs offrandes. Pour éprouver la sincérité de leur affection, il feint un jour d'être mort. Ses sujets l'abandonnent aussitôt et se choisissent un autre roi. Comprenant la vanité de tout attachement, il s'envole dans la solitude. |
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TC0158 | TE016476 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 49 | Les animaux reconnaissants et l'homme ingrat.– Un religieux sauve un chasseur, un corbeau et un serpent qui sont tombés dans un gouffre. Le corbeau vole une pierre précieuse sur la tête de la reine et l'apporte au religieux; celui-ci en fait don au chasseur qui le dénonce: le religieux est sauvé par l'intervention du serpent qui lui fournit un remède grâce auquel il guérit le fils du roi piqué par le serpent. |
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TC0158 | TE016845 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 371 | Le faisandeau.– L'incendie épargne l'endroit où se tenait un jeune faisan que son père et sa mère avaient abandonné. | |
TC0158 | TE016869 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 395 | Les deux oies et la tortue.– La tortue, que les deux oies portent en volant dans les airs, veut parler et lâche le bâton qu'elle tenait dans sa bouche (cf. nos 131 et 367). | |
TC0158 | TE016841 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 367 | La tortue et les deux oies.– La tortue, emportée dans les airs par deux oies sauvages, veut parler; elle lâche le bâton auquel elle se tenait par la bouche et elle est précipitée sur le sol (cf. 131 et 395). | |
TC0158 | TE016458 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 32 | Le Bodhisattva, le marchand et les corbeaux.– Le Bodhisattva, dans la condition d'un homme du peuple, comprenait le langage des animaux. Engagé par un marchand pour porter ses bagages, il entend des corbeaux croasser : « Tuez cet homme pour prendre ses perles », et il se met à rire. Interrogé sur la cause de son hilarité, il explique sa conduite au marchand et le convainc de la supériorité de la religion bouddhique. | |
TC0158 | TE016538 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 108 | Le roi qui confie la garde d'une jeune fille à une grue.– Le roi, désireux de se réserver la virginité d'une fille, confie celle-ci à une grue qui la garde sur un arbre inaccessible; un jeune homme parvient cependant à s'unir à la fille qui devient enceinte; la grue s'en aperçoit en constatant que la fille augmente de poids. | |
TC0158 | TE016854 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 380 | Brahmadatta et la kinnarî.– Le roi Brahmadatta veut prendre pour épouse la femme d'un kinnara qu'il a tué. Mais la kinnarî se jette dans le bûcher qu'elle a allumé pour brûler le corps de son mari. |
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TC0158 | TE016473 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 46 | La femme du Bodhisattva, enlevée par un nâga, est retrouvée grâce au roi des singes – Le Bodhisattva (appelé aussi le Révélateur) abdique la royauté pour n'avoir pas à entrer en guerre avec son oncle; il se réfugie dans les montagnes avec sa femme; celle-ci est enlevée par un nâga, malgré l'opposition d'un oiseau gigantesque. Le Bodhisattva se met à la recherche de la reine; un roi des singes qu'il a aidé à reconquérir son royaume lui prête son appui; la reine est retrouvée. |
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TC0158 | TE017023 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 481 | Le respect des aînés.– L'éléphant se rappelle le temps où un arbre banyan, aujourd'hui gigantesque, n'atteignait que son ventre; le singe se rappelle le temps où se tenant debout par terre, il put manger le sommet de l'arbre, le faisan se rappelle le temps où il laissa échapper de son bec une graine qui donna naissance à cet arbre. L'âge respectif des trois animaux étant ainsi déterminé, le faisan grimpe sur le singe qui monte sur l'éléphant; ce groupe enseigne aux hommes à pratiquer le respect des aînés. | |
TC0158 | TE016507 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 80 | Le roi qui voulait monter au ciel.– Un roi se laisse persuader par les brahmanes que pour monter aux cieux, il doit immoler un grand nombre de personnes, parmi lesquelles se trouvera une kinnarî. Deux religieux réussissent à se saisir de la devî et l'amènent dans une cage. Mais le petit-fils du roi devient amoureux d'elle et l'épouse. Le roi renonce au sacrifice sanglant qu'il devait faire. Le petit-fils du roi négligeant les affaires publiques, son père le met aux arrêts et la devî en profite pour s'enfuir. Le jeune prince se met à sa poursuite et se fait reconnaître en jetant son anneau dans une cruche d'eau qui est destinée à la devî. Druma, roi des Kinnaras, consent à rendre sa fille au prince. Celui-ci retourne dans son pays et devient roi, par suite de l'abdication de son grand-père. |
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TC0158 | TE016658 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 211 | Le petit oiseau qui s'est nourri uniquement de diamant.– Un arbre gigantesque s'agite violemment parce qu'un petit oiseau est venu se poser sur lui; il a peur en effet d'être brisé par le diamant que contiennent les excréments du petit oiseau. | |
TC0158 | TE016945 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 411 [A] | Kâtyâyana explique au roi Canda Pradyota ses huit rêves.– Le premier rêve était que sur sa tête il y avait un feu allumé; le second que deux serpents s'enroulaient autour de sa ceinture; le troisième qu'un réseau de fines mailles de fer enserrait son corps; le quatrième que deux poissons rouges avalaient ses deux pieds; le cinquième que quatre grues blanches venaient en volant vers lui; le sixième qu'il marchait dans une boue de sang; le septième qu'il était monté sur une grande montagne blanche; le huitième qu'un héron dévorait sa tête. |
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TC0158 | TE016748 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 298 | Le malade qui mangea de la viande de faisan.– Un malade, à qui son médecin a prescrit de manger de la viande de faisan, se contente de manger un seul faisan. | |
TC0158 | TE016990 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 448 | Les oiseaux avaleurs de perles.– Des oiseaux qui vont dans une île inaccessible y avalent des perles de grand prix; un homme imagine un stratagème pour faire vomir ces oiseaux ; il recueille les perles et devient fort riche. | |
TC0158 | TE016994 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 452 | Les corbeaux évincés par le paon.– Le pays de Po-tchö-li admire et sert les corbeaux; mais quand un paon lui est apporté, il reporte sur ce dernier ses hommages. | |
TC0158 | TE016571 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 131 | La tortue et la grue.– Pour sauver une tortue que la sécheresse risque de faire périr, une grue l'emporte dans son bec en volant; mais la tortue, curieuse de son naturel, pose des questions à la grue qui, en voulant lui répondre, ouvre le bec et la laisse choir (cf. n 367 et 395). | |
TC0158 | TE016541 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 111 | La femme adultère qui nargue le renard parce qu'il a lâché un épervier pour prendre un poisson.– Une femme adultère est dépouillée de ses biens et abandonnée par son amant. Elle se moque d'un renard qui lâche un épervier pour essayer vainement de prendre un poisson; mais elle-même a agi plus sottement encore (cf. t. II, p. 368). | |
TC0158 | TE016782 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 331 | Les deux pigeons.– Le pigeon mâle tue sa femelle sous le prétexte qu'elle a mangé la moitié des fruits conservés dans le nid. En réalité les fruits n'ont fait que diminuer de volume à cause de la sécheresse. |
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TC0158 | TE016797 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 343 | Le nâga, l'oiseau gigantesque et l'ascète.– Un nâga poursuivi par un oiseau gigantesque se protège en se couvrant d'un kasâya et en se réfugiant auprès d'un ascète; l'oiseau renonce à lui faire du mal et il est converti, de même que le nâga, par l'ascète. |
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TC0158 | TE016608 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 166 | Lo-yun-tchou (Râhulamani?) était un disciple de Çâriputra; pour avoir dérobé la nourriture d'un Pratyeka Buddha, il endura pendant des kalpas (milliards d’années) illimités la condition de démon affamé, puis étant redevenu homme, il souffrit de la faim pendant cinq cents générations. Maudgalyâyana ayant pitié de lui, mendia de la nourriture et la lui donna, mais elle fut aussitôt enlevée par un grand oiseau; Çâriputra fit le même geste, mais elle fut changée en boue; Mahâkâçyapa également, mais la bouche du disciple de Çâriputra se ferma sans pouvoir se rouvrir. Le Buddha seul réussit à lui faire absorber de la nourriture. |
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TC0158 | TE016803 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 349 | Les deux perroquets et le singe.– Deux perroquets du roi se voient négligés parce qu'un jeune singe les a supplantés dans la faveur de leur maître; à l'un des perroquets qui s'afflige l'autre répond que cette situation ne durera pas; le singe devient en effet laid et méchant en grandissant; il griffe le fils du roi et on le met à mort. |
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TC0158 | TE016817 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 363 | Le petit de la poule et du corbeau.– Le petit oiseau né de l'accouplement du corbeau et de la poule n'a ni la voix du corbeau, ni celle de la poule. | |
TC0158 | TE016816 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 362 | Les oiseaux qui se choisissent un roi.– Après avoir écarté pour diverses raisons la grue, le cygne et le paon, ils sont sur le point d'élire le hibou; mais ils en sont détournés par le perroquet, et c'est, en définitive, celui-ci qui est nommé roi. | |
TC0158 | TE016425 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 2 | Le Bodhisattva, la colombe et l'épervier.– Le Bodhisattva livre sa chair pour sauver une colombe poursuivie par un épervier. | |
TC0158 | TE016975 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 433 | Le dieu des arbres et la plante vénéneuse.– Un dieu des arbres constate qu'un arbre de son bois dépérit parce qu'un oiseau a laissé tomber sur lui une plante vénéneuse; craignant que le mal ne s'étende aux autres arbres du bois, il donne de l'or à un homme pour qu'il coupe l'arbre malade et en extirpe les racines. | |
TC0158 | TE016961 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 421 | Le vieux brahmane qui interrogea les trompeurs.– Un vieux brahmane est trompé successivement par sa femme, par un autre brahmane, par un héron et par un hérétique. | |
TC0158 | TE016544 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 114 | Le perroquet reconnaissant.– Un perroquet qui a été autrefois bien traité par les animaux habitant une montagne, cherche à éteindre l'incendie qui s'est déclaré dans les forêts de cette montagne en transportant à plusieurs reprises un peu d'eau sur ses ailes étendues. | |
TC0158 | TE016626 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 182 | Les oiseaux qui s'envolent avec le filet de l'oiseleur.– Des oiseaux emportent en volant le filet de l'oiseleur, mais, le soir venu, ils se disputent et, n'étant plus d'accord, tombent à terre. | |
TC0158 | TE016866 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 392 | L'oiseau à deux têtes.– L'une des têtes, le futur Buddha, mange de bons fruits; l'autre tête, le futur Devadatta, mange un fruit vénéneux. | |
TC0158 | TE016907 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 403 [B] | Le chasseur revêtu d'un vêtement de religieux et l'oiseau Ki-li.– Un chasseur (le futur Devadatta) se revêt d'un habit de religieux pour tuer des êtres vivants; il est démasqué par un moineau (le futur Buddha). | |
TC0158 | TE017012 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 470 | L'homme qui comprend le langage des animaux.– L'homme qui comprend le langage des animaux fait trouver dans le nid d'une hirondelle le cheveu d'une fille de nâga. Par le stratagème de la flèche lancée, il s'empare du chapeau qui rend invisible, des souliers qui permettent de marcher sur l'eau, du bâton qui frappe à mort; il peut alors aller chercher la fille du nâga, puis tuer le roi, s'emparer de son trône et épouser la fille (cf. n°s 277 et 477). |
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TC0158 | TE016683 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 234 | Le cuisinier qui mange avec dégoût un mets qu'il a préparé.– Le cuisinier mange avec dégoût le mets dans lequel un corbeau a laissé tomber un excrément; les ouvriers trouvent cette nourriture fort bonne parce qu'ils ignorent qu'elle est souillée. | |
TC0158 | TE016455 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 29 | Le jeûne du roi-perroquet.– Étant roi-perroquet, le Bodhisattva fut pris par un chasseur et enfermé dans une cage. Comprenant qu'on ne recherche les perroquets pour les manger que lorsqu'ils sont gras, il jeûna, maigrit et put ainsi s'échapper entre les barreaux de sa cage. Il conseille aux autres perroquets de renoncer à leur avidité. |
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TC0158 | TE016858 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 384 | Le chacal, le corbeau et l'ascète.– Un chacal et un corbeau, qui se nourrissent du cadavre d'un eunuque, se décernent mutuellement des louanges exagérées; un ascète se moque d'eux (cf. n° 428). |
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TC0158 | TE016870 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 396 | Le souverain des oiseaux.– Les oiseaux qui se choisissent un roi préfèrent le perroquet au hibou (cf. n° 362). | |
TC0158 | TE016848 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 374 | L'épouse infidèle du faux Brahmadatta, l'oiseau aux ailes d'or et le fils de la kinnarî.– A la suite d'un naufrage, la femme d'un marchand aborde dans une île où elle est prise pour épouse par l'oiseau aux ailes d'or; elle met au monde deux fils, l'un qui est le fils du marchand, l'autre qui est le fils de l'oiseau; quand ils sont devenus grands, le second emporte le premier et le substitue au roi Brahmadatta sur le trône de Vârânasî. Le pseudo-Brahmadatta, constatant qu'une bergère est plus vertueuse que les femmes de son harem, prend pour épouse Miao-jong, fille de la bergère, et la donne pendant le jour à son frère l'oiseau aux ailes d'or qui l'emporte quotidiennement dans une île. Un homme s'unit à une kinnarî qui le retient dans une caverne. Chou-tsi, le fils né de cette union, réussit à déplacer le rocher qui fermait la caverne et à s'enfuir; la Kinnarî lui envoie une guitare merveilleuse qui, lorsqu'on touche la première corde, met en danse hommes et choses. Chou-tsi est jeté par un naufrage dans l'île où est gardée Miao-jong, il s'unit à elle. Grâce à un subterfuge de Miao-jong qui s'est chargée de pierres pour augmenter graduellement son poids, l'oiseau aux ailes d'or transporte sans s'en apercevoir Chou-tsi en même temps que Miao-jong à Vârânasî. Chou-tsi est frappé de cécité. Le pseudo-Brahmadatta s'apercevant que Chou-tsi est l'amant de Miao-jong, les chasse tous deux. Miao-jong sacrifie son mari aveugle pour suivre un chef de brigands. Elle est abandonnée par celui-ci après avoir été dépouillée de tout ce qu'elle possédait. Miao-jong raille le chacal qui a lâché sa proie pour tenter vainement de prendre un poisson. Le chacal se moque de Miao-jong et de son impudicité. Il consent cependant à la faire rentrer en grâce auprès du roi (cf. n° 108). |
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TC0158 | TE016445 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 20 | La folie du paon, du chasseur et du roi.– Un paon (le Bodhisattva), séduit par un petit oiseau bleu, est capturé; le chasseur qui l'a pris, confiant dans les promesses du roi, refuse de le relâcher, quoique le paon soit prêt à lui donner pour prix de sa liberté une montagne d'or; le paon, emprisonné dans le palais du roi, se révèle un grand médecin qui guérit tous les maux; le roi le laisse partir. Folie du paon, folie du chasseur, folie du roi (cf.n°90). |
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TC0158 | TE017001 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 459 | Le sage qu'un phénix sauve d'une inondation.– Un sage échappe à l'inondation en s'accrochant aux ailes d'un phénix; des hommes, voulant l'imiter, s'appuient sur des cormorans qui plongent et ces hommes périssent noyés. |
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TC0158 | TE016519 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 90 | Le paon médecin.– Un paon (le Bodhisattva), séduit par un petit oiseau bleu, est capturé; le chasseur qui l'a pris, confiant dans les promesses du roi, refuse de le relâcher, quoique le paon soit prêt à lui donner pour prix de sa liberté une montagne d'or; le paon, emprisonné dans le palais du roi, se révèle un grand médecin qui guérit tous les maux; le roi le laisse partir. Folie du paon, folie du chasseur, folie du roi. | |
TC0158 | TE016478 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 51 | Le tigre qui a avalé un os et le passereau qui le lui retire de la gorge.– Après avoir délivré le tigre d'un os qui s'était mis en travers de sa gorge, le passereau l'engage à ne plus tuer d'êtres vivants : le tigre lui répond qu'il a bien de la chance d'avoir pu s'échapper de sa gueule. | |
TC0158 | TE016444 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 19 | Le cygne femelle et ses petits.– En un temps de disette, un cygne femelle se déchire le corps pour nourrir ses petits de sa propre chair. | |
TC0158 | TE016877 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 400 [B] | Le perroquet animé de piété filiale.– Un perroquet recueille des fleurs et des fruits pour ses parents aveugles. Le maître d'un champ le prend dans un filet, mais quand il apprend pour quelle raison touchante il a été volé, il remet en liberté son prisonnier. | |
TC0158 | TE016644 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 197 | La colombe, l'épervier et le roi des Çibis.– Le roi des Çibis rachète au poids de sa chair la colombe menacée par l'épervier (cf. n° 2 1). | |
TC0158 | TE016485 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 58 | Le cerf bienfaisant, le corbeau serviable et l'homme ingrat.– Un cerf a sauvé un homme qui se noyait et demande pour unique récompense à l'homme, qui lui offre d'être son esclave, qu'il ne signale pas sa présence dans la région. La femme du roi, ayant vu ce cerf en songe, désire avoir sa peau et ses cornes pour s'en faire un vêtement et une parure. En échange d'une préfecture, d'un vase d'or et d'un vase d'argent, l'homme qui avait été sauvé par le cerf le trahit et devient aussitôt lépreux. Un corbeau pique l'oreille du cerf qui n'entend pas venir le roi, prêt à le tuer. Le cerf demande qu'on l'épargne un instant et fait le récit du sauvetage. Le roi, ému, interdit la chasse au cerf dans son royaume et sa femme meurt de rage en apprenant sa magnanimité. |
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TC0158 | TE016903 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 402 [M] | Le héron et le perroquet.– Le héron est convaincu d'hypocrisie par le perroquet. | |
TC0158 | TE016902 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 402 [L] | L'oiseau à deux têtes.– Une des têtes mange d'excellents fruits; par jalousie l'autre tête mange des fruits empoisonnés qui font mourir en même temps les deux têtes (cf. n° 392). | |
TC0158 | TE016490 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 63 | La colombe qui cesse de manger pour maigrir et s'échapper entre les barreaux de sa cage.– La colombe (le Bodhisattva), capturée avec ses compagnes, cesse de manger et se fait maigrir assez pour pouvoir s'échapper à travers les barreaux de sa cage (cf. le n° 29). | |
TC0160 | TE017224 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°41 | Un homme captura un rossignol. Le rossignol lui dit: " Assurément, cher ami, tu n'as pas beaucoup gagné à me prendre. Mais en me relâchant, tu peux bien gagner; car si tu veux me relâcher, je t'enseignerai trois maximes de sagesse." Il accepta. " Je t'enseigne qu’il ne faut pas te défaire d’une chose pour la regretter ensuite. Je t'enseigne qu’il ne faut pas chercher à atteindre une chose impossible. Je t'enseigne qu’il ne faut pas croire une chose contraire à la raison." Il le laissa donc aller. Le rossignol lui dit alors: " Eh! que tu as été sot de me laisser partir ! Car j'ai entre mes deux petites ailes une pierre précieuse aussi grosse qu’un oeuf d’autruche: Tu en aurais été riche à perpétuité." Quand le brave homme l’entendit ainsi parler, il se mit à lui courir aprè |