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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001414 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 45 | En Espagne, un prédicateur, nommé Dominique est très bien reçu par le roi de castille. Ce qui entraîne la jalousie d’une courtisane qui décide de le séduire. Feignant le repentir, elle obtient un rendez-vous avec lui. Ce dernier l’invite à le rejoindre sur son lit fait de braises. Les témoins de la scène voient le miracle suivant : le prédicateur est indemne et empêche le roi de condamner la courtisane au bûcher. | |
TC0001 | TE001263 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 1, 11 | En Espagne, un mari accusé du meurtre de sa femme est placé vivant avec le cadavre de sa femme dans une fosse. Invoquant le dominicain frère Pierre, la femme ressuscite et innocente son mari. | |
TC0020 | TE003639 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 114 | Un chevalier, sur le point de partir avec Charlemagne pour combattre les Sarrasins, prépare son testament au profit des pauvres. Cependant son exécuteur testamentaire garde son cheval; le chevalier mort lui apparaît et se plaint d’être retenu au Purgatoire par sa faute. Le lendemain, des corbeaux noirs se saisissent de l’exécuteur testamentaire et le projettent sur une roche où il meurt. |
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TC0036 | TE006655 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 16 | A la mort du Pape Honorius II l’Église Romaine est divisée. Alors qu’un premier pape, Innocent II est élu par une fraction du Sacré Collège (14 février 1130), on lui oppose Pierre de Léon élu le même jour qui prend le nom d’Anaclet II. Comme Matthieu d’Albano soutient Innocent II, il est expulsé de Rome avec celui-ci. Tous deux décident alors de gagner la Gaule où ils sont soutenus par la congrégation de Cluny. Multipliant les voyages, Innocent II, avec l’aide et le zèle de Matthieu d’Albano, rallie à sa cause la plus grande partie de la Gaule, de l’Espagne, de l’Angleterre et de la Germanie. Étant chassés de leurs propres villes, Innocent II et Mathieu d’Albano demeurent à Pise, et ce jusqu’à la fin de sa vie pour Mathieu d’Albano. |
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TC0036 | TE006640 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 28 | Lors de son séjour en Espagne, Pierre le Vénérable, entend parler d’un moine témoin direct de visions. Il le retrouve dans un ermitage, l’interroge en présence d’évêques et rapporte ici son récit. Lors d’une expédition du roi Alphonse d’Aragon en Castille, l’homme alors dénommé Pierre d’Engelbert envoie un de ses mercenaires nommé Sanche. Peu de jours après son retour de l’expédition, le mercenaire tombe malade et meurt. Quatre mois après sa mort, alors que Pierre d’Engelbert est couché près du feu, il voit son mercenaire défunt lui apparaître pour demander son aide et parvenir plus rapidement à son salut : que la dame de son maître donne les huit sous -qu’elle lui devait- aux pauvres et que lui fasse des prières à son intention. Celui-ci s’empresse de demander des nouvelles d’autres défunts de sa connaissance. L’un ayant manifesté de la charité pendant sa vie terrestre eut son salut assuré, tandis qu’un autre ayant multiplié les injustices est damné. Le vivant interroge de nouveau le mort quant à la situation du roi Alphonse défunt, c’est alors qu’un autre revenant apparaît et répond au vivant que l’âme du roi fut sauvée par les suffrages des moines de Cluny. Après quoi, les deux défunts rejoignent l’expédition des chevaliers défunts errant en Castille pour expier leurs péchés. Une fois remis de sa vision, Pierre d’Engerlbert réveille sa femme et après vérification des dires de son mercenaire concernant l’argent qu’elle lui devait, il fit ce qui était en son pouvoir pour le salut de l’âme de Sanche. |
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TC0129 | TE007333 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 226b | Le corps de saint Jacques a été emporté par ses disciples, menés par un ange. |
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TC0131 | TE007991 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 358, 1-6 | LE MAGICIEN EPROUVE SON APPRENTI. 1/ Un clerc de Paris alla apprendre les arts de Tolède, c'est à dire la magie. 2/ Un maître le mit dans un cercle; aussitôt il se vit pape de Rome, distribuant des bénéfices à plusieurs clercs. 3/ Le maître s’agenouilla devant lui en lui demandant de lui accorder quelque chose. 4/ Le pape répondit qu’il n'avait pas le temps de s’en occuper maintenant. Et aussitôt le maître défit son enchantement. 5/ Le clerc se retrouva tout seul au milieu du jardin, lui qui juste avant croyait y être avec beaucoup de monde. 6/ Cette aventure l’amena à mépriser les honneurs du monde et il entra en religion. | |
TC0137 | TE012766 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 281 | Les artifices de la nécromancie. Un nécromant de Tolède déploie devant les frères prêcheurs les artifices de son art: il fait sortir de la terre des garçons et des filles qui chantent, dansent et leur portent des plats et des boissons très raffinés provenant de tous les coins du monde. | |
TC0137 | TE012680 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 195 | Le prêtre du Château d’Aiano dans l’évêché de Bologne. Un prêtre du château d’Aiano dans la région de Bologne, quand il avait 14 ans, décida de s’enfuir en Catalogne pour échapper à sa mère qui le battait, parce qu’il ne voulait pas aller à l’école. Arrivé en Espagne, il s’embarqua sur un bateau de marchands comme comptable, mais le navire fit naufrage sur les côtes de l’Afrique septentrionale. Un noble ayant demandé au jeune homme d’épouser sa fille, lui promettant en échange grandes richesses et honneurs, ce dernier accepta la proposition. Le jeune homme découvrit rapidement qu’il devait être jeté dans un puits comme sacrifice, parce qu’un dragon qui habitait là avait tué tous les habitants de la cité. Une fois jeté dans le puits, le jeune homme fit semblant d’être mort, échappa au dragon et, ayant trouvé dans une galerie des pierres précieuses, arriva sur une île dite du Dragon et fut sauvé par un navire de marchands avant de pouvoir retourner à Bologne. |
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TC0138 | TE019897 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 756 | Histoire de Don Juan. |
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TC0140 | TE013440 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XXI, 2. | Un homme propose d’aller en pèlerinage à Saint-Jacques en Galice ou au Saint-Sépulchre au nom de plusieurs seigneurs, dans le but de ramasser une grande somme d’argent, sans se soucier de remplir l’engagement pris. |
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TC0142 | TE018876 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 50 | En Espagne, dans un monastère cistercien, il y avait deux moines d'une vie exemplaire. Après dix-sept ans dans l'ordre, l'un d'eux, un fervent dévot de la Vierge Marie, tomba malade. Placé à l’infirmerie, il révéla à son ami que Notre Dame lui avait annoncé qu’il partirait vers le Seigneur le septième jour et qu’elle lui avait donné un baiser pour le remercier de sa dévotion. Le septième jour, il mourut et le prieur du monastère vit en songe une armée de personnes célestes vêtues en blanc entrer dans la cellule du mourant pour l’emmener à la Vierge. |
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TC0165 | TE018198 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 4, pp. 13-20 | Avant d'entrer à Clairvaux, Guillaume a été un moine bénédictin à Saint-Aubain d'Angers, où il était tenu en grande estime par l'abbé et ses confrères. Avec certains d'entre eux, il a vécu pendant des années presque en ermite, dans une dépendance du monastère. Il mangeait très peu, grâce à l'aide de Dieu, et malgré une tentation forte. Un jour, un frère arrive et lui ordonne de manger de la viande en raison de sa faiblesse physique. Après un premier refus, il cède et mange un peu, pour ensuite le regretter amèrement. C'est alors qu'apparaît un homme vêtu de blanc scintillant, qui se présente comme un pèlerin venu lui rendre visite. Il lui reproche d'avoir cédé à la tentation et lui raconte l'histoire suivante. Une religieuse en Espagne, habituée à ne manger que du pain et de l'eau, cède à la tentation et lui demande de préparer de la viande. Avant de manger, elle prie Dieu de l'empêcher d'en manger si cela peut nuire à son âme. La viande se transforme en trois poussins de corneille, sans plumes. Lorsqu'il est confirmé qu'il n'y avait que trois petits morceaux de viande dans l'assiette, la religieuse jette les corbeaux dans la rivière ; et depuis ce jour ils n'ont pas cessé de flotter. Conforté par la vision, Guillaume accepte la pénitence et demande qui est le pèlerin, qui lui répond qu'il ne peut pas le dire ; il n'a pas besoin de nourriture humaine et sa seule préoccupation est la santé de Guillaume. Il le salue et disparaît sans laisser de trace, démontrant ainsi sa nature angélique, comme Guillaume le raconte à Herbert plus de vingt ans plus tard. En entrant à Clairvaux, attiré par la renommée de Saint Bernard, il a de nombreuses visions, mais n'en raconte que peu, à très peu d'auditeurs. Durant l'une d'elles, lorsqu'il chante les psaumes à prime, il voit saint Malachie, vêtu en évêque, le jour de l'anniversaire de sa mort. Il est accompagné par saint Bernard, également coiffé d'une mître mais ne portant pas la bague épiscopale, qui lui fait un grand honneur et observe avec attention Malachie, les moines de la communauté ainsi que l'autel. La vision s'achève sur la fin du psaume. Dans une autre vision, Guillaume demande à saint Bernard de lui révéler s'il sera sauvé. Bernard lui reproche de faire une trop grande demande, mais lui répond malgré tout, (mais Herbert ignore la réponse). Dans une troisième vision, alors qu'il est malade à l'infirmerie, Guillaume voit entrer un diable habillé en prostituée qui se déplace lascivement entre les lits des moines malades, jusqu'à s'arrêter devant le lit d'un jeune moine. Le diable dit au moine de le suivre et d'amener son compagnon, qui les attendrait dehors, alors il s'en va. Le lendemain, Guillaume raconte sa vision à l'abbé Robert, qui va parler au jeune moine, mais celui ci nie vouloir quitter l'ordre. Cependant après quelques jours, il quitte le monastère avec son compagnon ; au moment où Herbert écrit, il s'est installé dans un autre monastère. Guillaume a beaucoup d'autres visions qu'Herbert ne raconte pas pour ne pas ennuyer ses lecteurs. Il meurt dans la sainteté, comme il a vécu. |
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TC0165 | TE018241 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 34, pp. 66-74 | Dominique, le premier moine de Carrecedo (près de Léon, en Espagne), quitte le monastère pour devenir ermite et mène une vie très sainte, marquée par d'énormes privations, notamment en matière de nourriture (à tel point qu'avant d'atteindre la vieillesse, il a déjà perdu toutes ses dents). Comme il le dit à Herbert, qui le connaît bien pour l'avoir fréquenté, il reçoit en échange de ses souffrances le don de jouir d'un grand bonheur dans la contemplation de Dieu et des anges. Herbert raconte quelques-unes des tentations auxquelles Dominique est soumis : un diable horrible prend sa place dans l'impasse du chœur ; trois diables sous l'apparence de voleurs et de meurtriers le guettent au cours d'un voyage. A chaque fois, sa sérénité les fait disparaître. Une nuit, une foule de démons l'assaille, mais ils disparaissent tous au signe de la croix ; une autre fois, il voit le diable sous la forme d'un dragon, mais devant le nom du Christ et le signe de la croix, il ne peut rien faire d'autre que voler autour de lui sans lui faire de mal. Les visions de monstres, de démons et d'animaux sont quotidiennes, de jour comme de nuit, et elles ne disparaissent pas même lorsque Dominique ferme les yeux et se couvre de ses vêtements ; cependant, même lorsqu'il voit des monstres de feu, ils ne peuvent pas lui faire de mal. Les formes extraordinaires que prennent parfois les diables ne disparaissent pas même avec le signe de la croix, mais seulement avec le signum vitae. Ces assauts continus des démons ne lui inspirent aucune terreur ; au contraire, fort de la grâce divine, il les combat en toute sérénité. Ne voulant pas pécher par orgueil, malgré les demandes pressantes d'Herbert, Dominique ne raconte pas les visions célestes dont il est témoin, sauf pour dire qu'elles sont fréquentes et lumineuses. Doué d'un esprit prophétique, mais avec beaucoup d'humilité, ce n'est qu'après beaucoup d'insistance qu'il reconnaît avoir reçu une ration de nourriture du ciel pendant trois années entières. |
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