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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Simonie | Simony | Simonie | Simonía | Simonia
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001281 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 3, 5b | A Lyon, il est demandé à Guiard de Cambrai si le pape peut être simoniaque. Il répond par l’affirmative. | |
TC0001 | TE001280 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 3, 5a | L’Ancien et le Nouveau Testament (Simon et Pierre; Giézi frappé de la lèpre) s’accordent pour condamner la simonie. |
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TC0003 | TE001688 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 75 (4) | Un légat du pape ne réussit pas à prouver la culpabilité d’un archevêque simoniaque; invité à prononcer le Gloria Patri, ce dernier en est incapable. Alors l’archevêque se tourne désormais vers une vie vertueuse. | |
TC0010 | TE000925 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 207, 1 | Les pécheurs sont des fils de la cruauté, tandis que les apôtres sont des fils de la miséricorde. Le diable a sept filles : la fraude, l’usure, le rapt, la simonie, l’hypocrisie, l’orgueil, et la luxure. Il a marié chacune des six premières à une catégorie particulière d’hommes : les marchands, les bourgeois, les chevaliers, les clercs, les religieux, les femmes; et il a marié la luxure à tous sans distinction. |
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TC0011 | TE002895 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 24a-b | La colombe est le symbole de la luxure, le changeur, celui de l’avarice, le boeuf, de l’orgueil et le mouton, celui de l’acédie. Ceux qui vendent des colombes représentent les clercs simoniaques, les changeurs les marchands avares, les boeufs les grands et les prélats orgueilleux et les moutons, les religieux hypocrites. |
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TC0021 | TE004045 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 116 | Le pape a donné à un clerc français le droit de percevoir le revenu des évéchés vacants; saint Louis jette au feu ce document dangereux. |
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TC0033 | TE006000 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 146A-D | A. UN IVROGNE LIBERE PAR SAINT NICOLAS. Un saint homme, abîmé en prières du Vendredi saint jusqu’à Pâques vit au purgatoire un homme qui s’était beaucoup adonné à la pénitence, mais qui avait l’habitude de boire avec excès. Comme il était mort pris de boisson, le diable l’avait étouffé, sous la forme d’un crapaud comprimant son coeur. Tandis que le diable le traînait en enfer, saint Nicolas, qu’il avait beaucoup honoré, était accouru et l’avait conduit devant Dieu qui lui avait donné une très lourde peine de purgatoire. B. UN CHEVALIER LACERE PAR UN PETIT OISEAU. Il vit aussi au purgatoire un chevalier généreux, courtois, hospitalier, chaste dans son mariage, ayant acquis beaucoup de grâces. Il avait toutefois toujours beaucoup aimé le jeu des oiseaux et la chasse: c'est pourquoi il tenait dans la main un petit oiseau qui, du bec et des griffes, la lacérait. C. LA CROISADE PERPETUELLE. Il vit aussi un jeune homme qui avait été frivole et corrompu, et avait déserté la croisade. Le jour, des démons le torturaient sur un bûcher; la nuit, il accomplissait un voyage Outre-mer, mais l’obscurité et la tempête rendaient sa progression difficile; le jour suivant, les démons le replaçaient à son point de départ. D. UN SIMONIAQUE RECEVANT DES DENIERS DE FEU. Il vit aussi un chevalier, patron d’une église et qui en avait confié la cure à un clerc contre vingt-cinq marcs. En proie au repentir au cours d’un pèlerinage Outre-mer, il avait demandé à son épouse de rendre la somme et de faire dire des messes. Au purgatoire, il recevait quotidiennement, de la main des démons, des deniers enflammés. Il disait qu’il pourrait être entièrement délivré par la célébration de cinq trentains. Sa peine fut réduite du fait de ces messes. |
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TC0033 | TE006240 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 377 | L’EVEQUE ET LE PANIER DE POIRES. Un évêque portait plus d’attention à un panier de poires qu’à ses ouailles. Il confia un archidiaconé à son petit neveu. Quelqu’un lui apporta un panier rempli de poires et lui demanda à qui il pouvait le confier. Le petit neveu et archidiacre lui dit de le lui confier. L’évêque refusa disant qu’il n’avait pas confiance en lui et qu’il le lui garderait mal. Un maître rétorqua qu’il était un misérable: il avait confié au petit neveu un nombre infini d’âmes à quelqu’un à qui il n’osait confier un panier de poires. | |
TC0036 | TE006645 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 6 | Matthieu d’Albano, chanoine de l’église de Reims, déçu par l’église séculière où il trouve trop de clercs corrompus par l’ambition et la cupidité, décida de prendre l’habit monastique. Lors d’un entretien privé avec son ami Raoul, archevêque de Reims, il décida dans un premier temps de ne pas lui révéler ses projets de peur que son départ ne l’affecte. Cependant il lui fit part de son inquiétude (née de rumeurs) sur l’origine simoniaque de sa prébende de chanoine. Finalement Matthieu renonça à tous ses bénéfices ecclésiastiques et reçut l’accord de l’archevêque. |
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TC0106 | TE015857 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 119 | A. V, 88/95. UN IVROGNE LIBÉRÉ PAR SAINT NICOLAS. Un saint homme en prière est ravi en extase jusqu’au jour de Pâques. Il raconte avoir vu un religieux en pénitence, mais habitué à boire avec excès et étouffé par le diable. Saint Nicolas le sauve et il est envoyé au purgatoire. ~ B. V, 95/99. UN CHEVALIER LACÉRÉ PAR UN OISEAU. Il vit aussi un chevalier chaste et bon, mais trop passionné d’oiseaux de chasse. Sa main était rongée par l’oiseau qu’il portait. ~ C. V, 99/105. UN SIMONIAQUE RECEVANT DES DENIERS DE FEU. Il vit enfin un simoniaque forcé par les démons à avaler et rendre des deniers brûlants. |
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TC0106 | TE015836 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 98 | MORT D’UN ÉVÊQUE SIMONIAQUE. Valérien avait mené une vie de débauche. Malgré cela, il se fit inhumer dans l’église, grâce à l’argent qu’il offrit à l’évêque de Brescia. Cet évêque mourut peu après. | |
TC0106 | TE015952 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 210 | L’ABOLITION D’UNE COUTUME INTÉRESSANT LA MORT. — Le père d’un jeune noble entré en religion voulut le persuader de revenir dans le siècle et menaçait de détruire l’abbaye s’il ne cédait pas. Le jeune homme y consentit à condition que son père abolît une coutume en usage sur ses terres. La coutume était celle-ci : les jeunes y mouraient aussi bien que les vieux. Honteux, le père se retira alors. | |
TC0124 | TE014847 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIV, 9 [491] | Saint Hilarion refusa les présents d’un certain Orion qu’il avait délivré d’un démon, en lui disant : « Tu sais ce qui est advenu de Simon et de Gehazi ? » Il lui conseilla de tout donner aux pauvres. L’appellation de pauvre est souvent une ruse de l’avarice. | |
TC0124 | TE014821 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXIX, 4 [466] | Pendant une famine, saint Jean l’Aumônier donna aux pauvres tout ce qu’il avait. Un bigame lui offrit 2000 mesures de froment et 184 livres d’or s’il lui conférait le diaconat. Jean repoussa l’offre. Au moment où Jean le renvoyait, deux navires chargés de blé furent annoncés en provenance de Sicile. | |
TC0124 | TE014820 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXIX, 3 [465] | Un chevalier avait vendu la charge d’une église à un clerc pour vingt-sept marcs d’argent. Pris de repentir, le chevalier partit en pèlerinage au tombeau du Seigneur et mourut. Emporté au purgatoire, il fut condamné à avaler brûlantes les pièces d’or qu’il avait reçues. | |
TC0124 | TE014818 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXIX, 1 [463] | Etienne, abbé d’un monastère cistercien se rendit à la ville voisine accompagné d’un convers pour demander l’aumône, car les frères n’avaient rien à manger. Le convers reçut d’un prêtre une aumône qu’Etienne jeta parce que c?était l’aumône d’un simoniaque. | |
TC0124 | TE014819 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXIX, 2 [464] | Henri, fils de l’empereur Conrad, reçut d’un clerc un pipeau en argent contre la promesse de faire de lui un évêque, quand il monterait sur le trône. Ce qui arriva. Henri tomba malade et perdit l’usage de la parole pendant trois jours. Convalescent, il déposa l’évêque Ascitus qu’il avait promu et raconta sa vision : les démons le tourmentaient et un beau jeune homme les mit en fuite. C’était saint Laurent pour lequel Henri avait restauré l’église. | |
TC0129 | TE007330 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 195b | "Un archevêque simoniaque ne pouvant prononcer le "Gloria Patri" est confondu devant des témoins." | |
TC0131 | TE009096 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 407, 1-10 | EXHORTATION A LA CONFESSION. 1/ Dans certaines grandes villes il n'y a qu’un prêtre. 2/ Couturiers, fourbisseurs d’épées et autres gens de métiers sont assez occupés par leur métier. 3/ Et il n'y a qu’un seul fourbisseur d’âmes pour les restaurer quand elles sont rouillées par le péché, et encore ne sont-ils pas débordés par ce travail: 4/ ce sont les prêtres qui, si nous nous confessons à eux en grand repentir, réparent la vétusté et la ruine de nos péchés. 5/ Si tous les gens étaient aussi soigneux et attentifs à chasser les défauts qu’ils découvrent dans leurs âmes qu’ils le sont dans leurs affaires temporelles, Les prêtres seraient tous usés de siéger au confessionnal. 6/ Et cependant nous n'avons aucune réparation à faire faire qui coûte moins cher. 7/ Car il faut verser des arrhes au savetier, au couturier et à d’autres métiers, mais pour la confession il n'y a pas d’arrhes; 8/ Il est vrai qu’on doit le sou de la confession, mais ce n'est pas cher et c'est très bien ainsi; 9/ Car si on devait deux sous ou trois, les pauvres auraient là une excuse possible, ils pourraient dire qu’ils se seraient volontiers confessés s’ils en avaient l’argent, alors qu’ils n'en ont pas le désir. 10/ Personne n'y peut trouver d’excuse sinon dans sa mauvaise volonté et dans celle du diable qui le mène. | |
TC0131 | TE008434 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 264, 1-5 | SIMON LE MAGICIEN VEUT ACHETER LE DON DES MIRACLES. 1 Simon le Magicien aurait voulu acheter à saint Pierre le don des miracles. 2 Saint Pierre lui répondit que le don du Saint-Esprit ne pouvait ni ne devait être vendu ni acheté. 3 Vendre les biens de sainte Eglise, ce péché s’appelle "giézie"; acheter les biens de sainte Eglise, ce péché s’appelle "simonie". 4 Ils s’appellent ainsi parce que Giézi accepta les dons de Naaman et que Simon voulait acheter le don du Saint-Esprit. 5 Ainsi se damne aussi bien celui qui vend que celui qui achète. | |
TC0134 | TE012991 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 160b | Un légat du pape demande à un évêque corrompu par la simonie de dire un verset sur la sainte Trinité (" Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto" ). L’évêque ne peut pas le prononcer et se repent. | |
TC0137 | TE012731 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 246 | Un homme élu évêque par simonie. Un homme avait obtenu le titre d’évêque en l’ayant acheté. Chaque fois qu’il célébrait la messe il ne réussissait pas à dire les mots "Esprit saint" et commençait à balbutier. A la fin, il fut déposé par le cardinal légat de France dans un synode. | |
TC0137 | TE012810 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 325 | Les inhumations ne doivent pas être faites dans l’église sans discernement. Le noble Valérien, bien qu’il soit pécheur, obtient de l’évêque, avec de l’argent, d’être enterré dans l’église. La nuit de l’enterrement, l’esprit du Bienheureux Faustin auquel l’église était dédiée dit à l’évêque d’enterrer le corps de Valérien en déhors de l’église sinon il sera mort dans trente jours. L’évêque n’en fit rien et mourut après trente jours. Pendant la nuit, le corps de Valérien fut emporté hors de l’église. |
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TC0138 | TE019587 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 462 | Vision allégorique des cinq types de péchés par saint Bernard. |
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TC0142 | TE018626 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 5, 18 | Ensfried, le doyen de la collégiale Saint-André de Cologne, entendit un jour quelqu'un parler de la mauvaise vie des clercs séculiers, et dit brusquement : « Ils vivent tous de la même manière ! » - comme s'il voulait dire 'tel arbre tel fruit'. En effet, il savait bien que très peu de clercs obtenaient leur office conformément au droit canonique, et non pas par simonie ou népotisme. | |
TC0142 | TE018653 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 18 | Un abbé demanda à une sainte recluse de lui révéler s'il devait continuer sa charge selon la volonté de Dieu. La recluse dit qu’il ne lui convenait pas d’être abbé parce qu’il avait été élu par simonie. Comme il se récriait, elle lui dit qu’il s’était comporté orgueilleusement, car il avait intrigué pour être élu. L’abbé, confus, confessa son péché et démissionna. | |
TC0155 | TE016215 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 87B | Un abbé, qui désirait diriger toutes les abbayes de l'empire, offre à l’empereur Henri un beau cheval, afin de gagner ses bonnes grâces. Or, ce que l'abbé ignorait, c'est que ce cheval avait été volé à un chevalier. Un jour que ce chevalier rencontre l’empereur en chemin sur ce cheval, il l’accuse de le lui avoir volé. L’empereur restitue le cheval au chevalier mais avec un cavalier et ce jusqu’à ce qu’il résolve cette histoire de vol. Le chevalier se sent joué par l’empereur et tous ceux qui assistent à la scène sont stupéfaits. Puis l'empereur convoque l’abbé et lui demande de déposer son bâton pastoral qu’il a cru pouvoir obtenir par une largesse humaine. L’empereur le place dans la main droite de la statue du Sauveur et demande à l’abbé de reprendre son bâton pastoral de la main du tout puissant, pour ne le devoir qu'à lui et non pas à un homme. | |
TC0155 | TE016214 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 87A | Henri, fils de l’empereur Conrad, reçoit d’un clerc des flûtes en argent contre la promesse de faire de lui un évêque, quand il monterait sur le trône. Henri tombe grièvement malade et a une vision: les démons le torturent avec des flûtes crachant du feu. Un beau jeune homme les met en fuite. C'était saint Laurent pour lequel Henri a bâti une église. Convalescent, Henri dépose l’évêque. | |
TC0155 | TE016324 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 203 | Les soeurs d’un riche couvent de la Thébaïde tombent dans le péché de simonie : elles refusent de recevoir les novices sans une donation importante. Une seule moniale qui n’a pas succombé à ce péché, a une vision : saint Jérôme lui demande d’aller voir l’abbesse et de lui annoncer que le couvent sera détruit, si les moniales ne s'adonnent pas au repentir. L’abbesse la tourne en ridicule. La moniale a encore deux visions menaçantes que l’abbesse refuse de prendre en considération. Suite à la troisième vision, la moniale, avertie par le saint, quitte le monastère qui est englouti par la terre. |
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TC0157 | TE017154 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 344, l. 5 – p. 345, l. 12 | Hildebrand, archidiacre de l’Église romaine, a rapporté cette histoire. Alors qu’il servait encore comme sous-diacre, il fut envoyé par le pape Victor comme plénipotentiaire de Gaule, et il y convoqua un concile. Il déposa six évêques qui avaient fauté. L’un d’eux avaient obtenu sa charge par simonie et, pour cette raison, était incapable de prononcer le nom du Saint-Esprit : il prononçait les noms du Père et du Fils, puis se mettait à bégayer. Il quitta donc son siège épiscopal. Mais il ne fait pas partie de la série des évêques honorables qui renoncèrent à leur charge. | |
TC0157 | TE017356 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 97, p. 73, l. 6 – p. 73, l. 15 | Lorsqu’il accomplissait les fonctions d’évêque, Pierre Damien a connu un autre évêque, non nommé ici, qui, à l’approche d’un synode, collectait les dons comme on récolte à la moisson. Ses poches en débordaient. Il est à noter que Jean et Mathieu adressèrent le même reproche à de pseudo-apôtres. |
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TC0157 | TE017127 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 69, p. 303, l. 22 – p. 304, l. 2 | Un évêque de Bologne s'était comporté comme un commerçant plutôt que comme un homme d’Église. Il était allé jusqu’à aliéner les propriétés de l’Église autour de sa ville. Il perdit la voix. Il survécut sept ans, mais resta muet. Elle est clairvoyante la justice divine qui prive de sa langue celui qui s’en était servi pour un tel commerce. | |
TC0157 | TE017055 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 406, l. 1 – p. 407, l. 7 | La simonie existait déjà au temps de Balaam. En effet, Balaam vendait ses prophéties aux aînés de Moab contre de l’argent. Et Balak, fils de Zippor, lui offrait également des récompenses. Ils agissent contre la volonté divine. Néanmoins, l’un fournit à l’autre de réelles prophéties. En effet, Dieu parla par la bouche de Balaam, et le contraint à prononcer, contre sa propre volonté, les bénédictions de l’Esprit Saint envers le peuple élu, au lieu des malédictions qu’il voulait proférer contre lui. De même, on doit croire que les mots prononcés par les prêtres simoniaques le sont indépendamment de leur volonté. Néanmoins, cela ne signifie pas que l’officiant soit pardonné : après la victoire d’Israël, Balaam fut exécuté. | |
TC0157 | TE017058 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 433, l. 1 – p. 434, l. 13 | Le pape Vigile était impie et criminel, mais aucun pape ultérieur n’a osé remettre en question ses ordinations. Pourtant, ce même Vigile avait comploté contre le pape Boniface afin de pouvoir occuper le siège apostolique alors que ce dernier était encore en vie. Il en fut empêché par le sénat. Il se tourna alors contre le pape Silvère, qui déjoua ses ruses et rassembla un concile pour l’anathémiser comme simoniaque et usurpateur. Vigile usa de la force impériale, de corruption et de faux témoignages pour faire condamner Silvère, qu’il envoya comme moine pénitent sur les îles Pontines. Ce dernier y termina sa vie en témoin de la foi, et après sa mort, de nombreux malades furent guéris sur sa tombe. Vigile, coupable, se fit pape. Mais Dieu lui donna le moyen de racheter sa faute : lorsqu’il refusa d’introniser le patriarche hérétique Anthimus, il fut soumis à un exil long, rude, et mourut loin de sa cité natale. Il repose dans la paix de Dieu. Les évènements qui opposèrent Silvère et Vigile sont relatés dans le Liber Pontificalis. | |
TC0157 | TE017061 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 439, l. 5 – p. 440, l. 17 | Raimbaldus, évêque de Fiesole, est doublement simoniaque : il a acheté sa charge d’évêque, et il se fait payer pour ordonner les prêtres et pour consacrer les églises. De plus, il est marié et a fréquenté plusieurs autres femmes, de sorte que sa descendance est nombreuse. Néanmoins, de nombreux miracles ont été accomplis à travers sa personne. Un seul de ces miracles suffira à donner une idée des autres. Rozo, maître du choeur, prêtre de l’Église de Florence, homme très lettré, rapporta ce miracle à une grande réunion de ses clercs, en présence de l’évêque Gérard. Un jour, une femme possédée fut amenée à l’église épiscopale, lors de la fête de l’invention de la croix. Au moment de l’offertoire, à la récitation du verset « alors qu’un homme de haute gloire venait à Constantin[opl ?]e », les clercs oublièrent leur mélodie. Cette femme se leva, comme pour venir en aide aux clercs, et chanta avec une voix si belle la fin de la mélodie, que tous l’admirèrent. Lorsque le démon fut prié de quitter son corps, il déclara que seul Romulus pouvait le chasser. Ils se rendirent donc à Fiesole, devant l’autel de Romulus. Alors, le démon réclama la venue de Raimbaldus. Le démon décrivit les actions de Raimbaldus alors qu'il était encore en chemin. À son arrivée, Raimbaldus invoqua le nom du Christ et chassa l’esprit malin. |
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TC0157 | TE017060 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 437, l. 4 – p. 438, l. 4 | On lit dans les Gestis Pontificalibus que Polichronius, évêque de Jérusalem, tomba dans l’hérésie simoniaque et n’ordonnait des prêtres qu’en échange d’une somme d’argent. Pour une dédicace de basilique, il percevait au moins dix livres d’or. L’évêque de Rome, Sixte, réunit un concile, et le condamna à être déchu de son titre. Pour son revenu, il ne reçut alors que trois propriété ecclésiastiques en usufruit. L’évêque Theodolus assura le vicariat de son évêché. Mais neuf mois plus tard, lorsque Jérusalem fut dévastée par la famine, Polichronius vendit ce bien et utilisa l’argent gagné pour venir en aide aux pauvres. Le diacre Priscus l’accusa alors d’avoir vendu indûment des biens de l’Église. C’est ainsi que l’histoire vint aux oreilles de Sixte. Le souverain pontife avertit alors l’empereur, et dans un concile dans lequel ils siégeaient tous deux, ils comparaient Polichronius à la veuve de l’évangile. Ils décidèrent, pour sa charité, de le rétablir dans sa charge épiscopale. |
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