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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Miracle | Miracle | Wunder | Milagro | Miracolo
10occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0105
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0105 | TE012957 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 24 | A Ségovie, en Castille, une jeune juive est accusée d’adultère et ne peut se disculper. Elle est condamnée à mort par son pays, qui a sa propre juridiction : conformément à leur loi, les criminels condamnés à la peine capitale ne sont pas pendus mais précipités d’un rocher escarpé. Au moment où la jeune femme doit subir ce supplice, elle adresse une fervente prière à la sainte Vierge et promet, si elle est exaucée, de se faire chrétienne et de servir toute sa vie la Mère de Dieu. La Vierge la prend alors dans ses bras et la dépose indemne au fond de la vallée. Le miracle est salué avec enthousiasme par les chrétiens de la ville. La jeune juive, après voir reçu le baptême, mène une sainte vie et mérite à sa mort d’être enterrée dans l’église. | |
TC0105 | TE012969 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 9 | Saint Narcisse, patriarche à Jérusalem, est un vaillant homme, témoin de miracles. Un jour, alors que la lumière diminue, n’ayant pas d’huile, il fait remplir les lampes d’eau pure et par sa prière, la lumière réapparaît. Mais il est diffamé par des médisants et sa loyauté est condamnée. Ils l’accusent d’un faux crime et témoignent contre lui. Les trois accusateurs souhaitent sa mort par les flammes, par la maladie, et la perte de sa vue. Saint Narcisse s’enfuit alors loin de tout. Beaucoup pensent alors que s’il a quitté la cité, c'est parce qu’il est coupable. Mais Dieu se venge des trois accusateurs : la maison du premier brûle ; le second meurt du mal royal et le troisième perd la vue. Une grande fête est organisée pour saint Narcisse et son honneur est rétabli. |
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TC0105 | TE012951 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 19 | Cet exemplum raconte la légende de la mort miraculeuse du roi Sven, dit Tveskägg (Barbe Fourchue), roi de Danemark, mort à Gainsborough en février 1014. Le prologue relate succintement l’histoire des rois d’Angleterre depuis Edmond le Martyr, qui est tué par les Danois sous Inguar, jusqu’à l’époque d’Ethelred à laquelle a lieu l’invasion du roi Sven. Ethelred, qui est devenu roi, parce que sa mère Estrild a fait tuer son beau-fils, se réfugie chez Richard de Normandie après l’invasion de Danois. Sven reste maître de toute l’Angleterre et se fait couronner roi du pays. Après dix ans de royaume, Sven prend la décision d’imposer un grant tribut à tout le pays. Quand il va demander cette contribution à l’abbaye saint Edmond à Bury, les habitant du pays de Bury se rassemblent pour demander secours au saint qui y est enterré. A l’abbaye, se trouve un homme très pieux, nommé Egelnoin, qui a une grande dévotion pour saint Edmond (il a coutume de laver chaque jour le saint corps avec de l’eau fraîche). Ayant entendu les plaintes du peuple, Egelnoin prie pendant toue une nuit. S’endormant après cette longue prière, il a une vision au cours de laquelle il voit saint Edmond qui lui demande de se rendre auprès du roi Sven pour lui dire de cesser de tourmenter ses fidèles. Egelnoin part immédiatement et transmet le message du saint au roi qui se met en colère. Avant de quitter le roi, Egelnoin lui dit que le saint le punira s’il ne cesse de le tracasser. Pendant la nuit suivante, un homme armé apparaît soudainement dans la chambre du roi. Cet homme dit qu’il est venu lui apporter le tribut de saint Edmond, mais le roi, apercevant la lance de l’homme inconnu, crie au secours. Ses hommes accourent immédiatement mais l’homme a déjà tué le roi et quitté la chambre. Pendant son retour à Bury, Egelnoin rencontre près de Lincoln une troupe de chevaliers danois. L’un des Danois le reconnaît et lui raconte que sa prophétie a été accomplie : le roi Sven est mort. Heureux de cette nouvelle, Egelnoin se dépêche pour la rapporter aux habitants de Bury, mais ceux-ci la connaissent déjà à cause d’un autre prodige. Un homme, dont l’auteur ignore le nom, est près de la mort. La nuit même où mourut le roi Sven, cet homme malade, qui ne peut ni bouger ni parler, se relève soudainement dans son lit tout en annonçant à ceux qui l’entourent que le roi Sven est mort à ce moment par la lance de saint Edmond. Après ces mots, il meurt calmement et sans angoisse. Dans l’épilogue, l’auteur rappelle qu’aucun seigneur n’a le droit d’imposer des contributions à son peuple pour faire des dépenses superflues et luxueuses. | |
TC0105 | TE012950 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 18 | Alexis est un jeune noble Romain. Le soir même de se noces, il abandonne sa fiancée et la maison paternelle pour s’enfuir en Syrie et réaliser son souhait le plus cher : vivre en pauvreté. Après dix-sept années de privations, il revient à Rome, pour vivre ensuite, inconnu et misérable, encore dix-sept ans sous l’escalier de la maison de son père, où finalement il meurt, reconnu après son décès grâce à un miracle. | |
TC0105 | TE012953 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 21 | Deux chevaliers allemands sont en guerre. L’un d’eux tue l’autre. Le fils du mort, qui subit la mort de son père comme une honte, demande de l’aide pour le venger. Tout le monde prend les armes. Toutefois, il envoie un messager pour demander la paix, mais l’autre partie refuse. La bataille commence et au moment où le fils tient celui qui a tué son père avec son épée, il avoue son crime. Le fils lui pardonne et le laisse en vie. L’assassin de son père le remercie en lui baisant les pieds. Lorsqu’il eut achevé la guerre, le bon fils prend la croix, traverse la mer à la nage et va en pèlerinage en la sainte Cité. Quand il entre dans l’église, il s’incline devant le crucifix, qui lui rend la même chose. | |
TC0105 | TE012934 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 4 | Capturé et emmené de Damas par une troupe de sarrasins, Jean, un jeune moine instruit et très pieux, particulièrement dévoué à la sainte Vierge, est conduit en Perse avec un groupe d’élèves. Le riche persan auquel il échoit en partage, le traite assez bien, et voyant la patience dont il fait preuve et la vie exemplaire qu’il mène, se prend d’amitié pour lui et le fait précepteur de son fils. En quelques années, celui-ci apprend les sept arts libéraux et arrive à si bien lire, écrire et chanter, que personne ne sait distinguer l’élève du maître. La renommée de Jean parvient jusqu’à Constantinople, dont l’empereur, nommé Théodose, lui demande de s’y installer et lui permet d’y fonder une abbaye. L’empereur vient ainsi souvent le voir pour « traicter du salu de s’ame » et lui demander conseil pour gouverner son royaume. Or, le jeune persan élevé par Jean, contrefaisant son écriture, fabrique une lettre dans laquelle Jean apparaît coupable de haute trahison envers son souverain. La lettre, introduite en cachette dans le palais et trouvée par les gens de Théodose, lui est remise. L’empereur croyant y reconnaître l’écriture de Jean, lui fait couper la main. Mais avec ses prières, la Vierge lui regreffe pendant son sommeil. Grâce à ce miracle, l’innocence de Jean est reconnue. | |
TC0105 | TE012962 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 28 | Deux villes d’Egypte sont en guerre : l’une est chrétienne, l’autre ignore tout de Dieu. Celle qui gagne la guerre doit accepter le régime de l’autre. Le grand chef de bataille des païens promet que les chrétiens n’auront pas la paix jusqu’à sa mort. Saint Appolones lui répond alors qu’il trouvera la mort dans cette bataille et que jamais son corps ne sera enterré. Le chef païen ne l’écoute pas et ordonne à son armée de combattre. Il meurt au cours de la bataille. Les chrétiens ramassent le corps, le dépouillent de ses armes et le recouvrent de poudre. Mais au cours de la nuit, les bêtes dévorent son corps. Au matin, les païens ne trouvent que les os. Alors, ils deviennent chrétiens, honorent Appolones et acclament Dieu. ~ Un deuxième récit figure à la suite (A, ff.105 vb-106 vb) : Deux autres villes sont en guerre car l’une a pris à l’autre ses biens. Saint Appolones se rend sur les lieux et propose un accord de paix. L’une accepte l’accord mais l’autre le refuse car elle fait confiance à un voleur redouté de tous. Saint Apppolones, voyant la guerre approchée, lui dit : « pour toi, je prierai Dieu le Père ». A ces mots, le voleur se baisse, rend ses armes et le remercie humblement. Tout le monde s’émerveille de sa conversion soudaine. Saint Appolones l’emmène dans son abbaye et devient son maître. Une nuit, ils ont une vision où ils se voient tous les deux devant Dieu, entourés d’anges. Le lendemain, ils racontent leur vision aux frères qui le couvrent de larmes. Il reste toute sa vie avec eux et à sa mort, son âme monte au ciel. ~ | |
TC0105 | TE012949 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 17 | A l’époque où le bon cardinal Gratien est nommé pape (Grégoire VI), tous les chemins d’Italie sont couverts de voleurs. Le pape leur prêche alors de laisser les pèlerins en paix et de ne pas toucher aux offrandes. Comme personne ne l’écoute, l’Eglise les excommunie et Grégoire VI envoie une armée entière pour les éliminer et obtient ainsi la paix. Il est aimé du peuple. Mais les cardinaux, jaloux, l’accusent de meurtre et déclarent qu’il n’aura pas de sépulture. Il ne vécut pas longtemps mais très chrétiennement. A sa mort, il est enterré en vêtement pontifical dans une pièce où on ne peut entrer. Plusieurs le pleurent; les autres pensent que le diable viendrait le chercher. Un jour, un tourbillon frappe et ouvre les portes de la pièce. A la suite de ce miracle, le corps est placé dans l’église. | |
TC0105 | TE012960 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 26 | Dans une carrière à Grenoble, des hommes cherchent de l’or. Un jour, une roche s’écroule et ils meurent étouffés, à l’exception d’un homme qui s’est caché dans un coin. Mais il ne peut plus sortir. Ses amis accourent mais ne peuvent le sauver. Il reste un an ainsi. Au cours de cette année, sa femme prie Dieu nuit et jour et fait dire une messe chaque jour pour son mari, avec une offrande. Mais un jour, alors qu’elle se rend à la messe avec son offrande, le diable lui apparaît sous forme humaine et lui conseille de retourner chez elle car la messe est finie. La pauvre femme s’exécute et ne peut remettre son offrande et ce plusieurs jours de suite. Jusqu’au jour, où, un homme du village a l’idée de percer la roche. Il entend une voix sans pourtant voir un corps. Tout le village accourt. Les habitants réussissent à le sortir du trou. Sa femme le retrouve, heureuse. On lui demande alors comment il a pu vivre sans nourriture : chaque jour, par la grâce du secours divin, il a reçu un pain blanc, un pot de vin et une chandelle de cire. Mais pendant quelques jours, il n’a plus rien eu. Sa femme comprend alors ce qui s’est passé. Ils vont tout droit rendre grâces à Dieu en chantant et les cloches se mettent à carillonner. | |
TC0105 | TE012959 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 25 | A l’époque de Frédéric, il y a dans l’Empire de Rome, un gentilhomme, qui a eu, d’un beau mariage, un fils bien formé. Le père s’occupe de son éducation, mais son fils n’est pas assez curieux et ne pense qu’à s’amuser. Il ne veut rien apprendre à l’école et devient laid, menteur et gourmand. Il occasionne de nombreuses querelles avec la justice et fait maint grief à de pauvres jeunes filles. Quant il devient grand, il ne sait toujours pas parler latin et est fort mal élevé. La seule chose qu’il sait faire, est prier Dieu. Mais il ne cesse pas pour autant de mener une mauvaise vie. Un jour, alors qu’il se bat contre des voleurs, il est blessé et pendu. Trois jours après, un homme de son lignage qui passe par là, le reconnaît. Il veut le dépendre et l’enterrer au cimetière. Au moment où il le décroche, le pendu prononce ces mots : « Je vis encore ». Le chevalier, très content de cette nouvelle, remercie Dieu, le délie et lui demande comment il a pu vivre trois jours sans respirer. Celui-ci lui dit : « Par grâces de l’oraison, je fus sauvé ». Il demande un prêtre pour se confesser. Tout le peuple vient voir le miraculé. Il se confesse rapidement et reçoit l’absolution. Il meurt dans les bras du prêtre qui lui pardonne ses péchés. Sa pénitence après sa mort sera le purgatoire. |
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Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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