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4occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0162
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0162 | TE017786 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XIV, 43 | DU POUVOIR DE LA FORMULE DES MILLE BRAS CONTRE LE PÉRIL DES SERPENTS.– Un ascète retiré dans les montagnes psalmodie jour et nuit la Formule des mille bras (la déesse aux mille bras vient au secours des fidèles). Un jour, descendant dans le fond d’une vallée qu’il a toujours connue aride, il découvre avec surprise une nappe d’eau bleue. Mais en réalité il s’agit d’une troupe d’énormes serpents à l’allure effrayante. Le saint homme, pensant sa dernière heure arrivée, tente de s’enfuir, mais en vain. Il sent un souffle chargé d’une puanteur fétide se répandre. Un être descend alors, en ébranlant la terre. Le saint homme est soulevé, et balancé sur une paire d’épaules. Après avoir palpé la créature, l’homme pense qu’il a affaire à un démon, et s’attend à être dévoré. Le démon, un géant à la peau noire et aux cheveux rouges, laisse tomber sa proie, et, avant de disparaître, apprend au saint homme qu’il s’appelle Kuhandaki . L’ascète pense que la déesse aux mille bras l’a aidé, et il la vénère encore plus. Il repart, et sur son chemin, il aperçoit une grosse pierre au-milieu d’une cascade qui ne cesse de tomber et de remonter. Intrigué, il s’approche et voit un énorme serpent remplir le bassin de la cascade, se projeter hors de l’eau, et aussitôt rentrer, frappé à nouveau par le jet de la cascade. Devant la souffrance de ce serpent, et pris de pitié, il récite un grand nombre de sûtras ainsi que la formule des mille bras. | |
TC0162 | TE017787 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XVI, 06 | COMMENT, GRÂCE AU SECOURS DE KANNON, UN HOMME DE LA PROVINCE DE MUTSU, QUI PREND DES FAUCONS AU NID, CONSERVE LA VIE.– Une mère faucon construit son nid au sommet d’un arbre accroché à un éperon rocheux, au-dessus de l’océan, pour échapper à un homme qui, chaque année, capture son petit pour le vendre. L’homme finit par trouver le nouveau nid mais constate qu’il est inaccessible. Son voisin propose de l’aider. Ils plantent un gros pieu au sommet du rocher et attachent au bout d’une corde un grand panier dans lequel l’homme prend place. Son voisin ayant saisi la corde le fait descendre jusqu’au nid. Là, l’homme saisit le jeune faucon, le dépose dans le panier pour que son voisin le remonte et attend le retour de la nacelle pour remonter à son tour. Mais le voisin s’empare du jeune faucon et s’en retourne chez lui, abandonnant notre homme à son sort. Il raconte à la femme de l’homme que la corde a cassé et qu’il est mort, suite à une chute vertigineuse. L’homme, resté au bord du nid, passe des jours à se lamenter, et malgré sa piété (chaque dix-huitième jour de chaque mois, après s’être purifié, il lit le livre de Kannon) il pense que sa mort est un châtiment mérité, car il a péché toutes ces années en capturant ces oiseaux. Il implore Kannon pour ne pas tomber pendant sa vie ultérieure dans les trois voies (de l’enfer, des démons et des bêtes) et être accueilli en Terre Pure. Un énorme serpent venimeux surgit des flots, gravit le flanc de la roche et s’apprête à avaler l’homme qui lui plante sa dague dans la tête. Le serpent surpris continue de monter. Alors l’homme s’accroche à son dos et parvient à escalader la falaise. Il comprend que c’est Kannon, transformé en serpent qui l’a sauvé. Il retrouve sa famille et le dix-huitième jour du mois, quand il ouvre la boîte aux sûtras pour y prendre le livre de Kannon, il reconnaît sa dague fichée dans un rouleau. A l’instant il conçoit l’esprit de la Voie et se fait moine. |
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TC0162 | TE017764 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XIV, 42 | COMMENT, PAR LE POUVOIR DE LA FORMULE DE SONSHÔ, UN HOMME ÉCHAPPE AU PÉRIL DES DÉMONS.– Yoshimi, bel homme très séducteur, s’aventure une nuit vers la capitale de l’est pour courtiser une femme. Il n’écoute pas les mises en garde de ses parents qui redoutent une rencontre de leur fils avec un cortège nocturne (ou cortège des cent démons). Accompagné d’un jeune page et d’un palefrenier, Yoshimi se retrouve devant une porte de la ville quand il voit apparaître une foule de gens brandissant des torches et poussant de vives clameurs. Sur les conseils de son page, il se cache derrière la porte d’un jardin. Il l’entrebâille, et découvre une foule de démons effrayants. Un démon s’élance pour l’attraper, mais finit par faire demi-tour en détalant. Il essaie à nouveau, mais il ne réussit pas à s’approcher de Yoshimi. Un autre démon bondit sur lui, mais, lui aussi, tourne les talons. Les démons, s’interrogeant sur la cause de ce phénomène, entendent une voix qui leur dit que les paroles véritables de Sonshô sont là. Alors les torches s’éteignent et les démons disparaissent dans une bruyante cavalcade. Yoshimi, hagard et épouvanté, rentre chez lui et s’effondre, le corps brûlant de fièvre. Sa nourrice, affolée par l’état du jeune homme, écoute le récit de son aventure, et lui explique qu’il a été sauvé car, l’année précédente, elle a demandé à son frère l’Ajari (le guide qui enseigne les rites aux disciples) de lui copier la formule de Sanshô qu’elle a cousue dans le col de la tunique du garçon. Celui-ci guérit au bout de quelques jours. On constate sur le calendrier que la nuit où Yoshimi est sortie est la nuit de la procession des cent démons. Il faut toujours porter la formule de Sanshô et la vénérer pour être protégé. |
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TC0162 | TE017765 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XVI, 32 | COMMENT UN HOMME INVISIBLE, GRÂCE À L’AIDE DU KANNON DU TEMPLE DE ROKKAKU, REDEVIENT VISIBLE.– Un jeune servant se rend avec assiduité au temple de Rokkaku pour y prier. Une nuit, il rend visite à une connaissance, et, sur le chemin du retour, il voit une foule de gens avec des torches. Pensant avoir affaire au cortège d’un éminent personnage, il se dépêche de disparaître sous un pont. Jetant un regard furtif, il s’aperçoit que ces porteurs de torches ne sont pas des hommes, mais d’affreux démons. Effrayé, il attend sans bouger, mais un démon, sentant son odeur, le soulève et l’attrape. La troupe de démons, rassemblée, décident de le relâcher et quelques uns lui crachent dessus avant de disparaître. L’homme, très soulagé d’avoir été épargné, se sent malgré tout souffrant. Il rentre chez lui, impatient de tout raconter à sa femme. Mais une fois rentré, il se rend compte que ses proches ne le voient pas. Il comprend qu’il est devenu invisible à cause des crachats des démons. Sa famille, le croyant mort, pleure son absence. L’homme se retire au temple de Rokkaku où il supplie le Bodhisattva Kannon de lui rendre son apparence première. Là, il rêve qu’un moine lui conseille de partir le lendemain et de faire ce que lui dira la première personne qu’il rencontrera. Il part et se trouve face à face avec un bouvier, tirant un énorme bœuf, qui lui demande de le suivre. Le servant se réjouit en pensant qu’il est redevenu visible, et part avec le bouvier. Ils arrivent devant une immense porte fermée. Ils se glissent à travers une étroite fente du vantail dans une vaste résidence remplie de monde, et parviennent aux appartements intérieurs. Là, une noble demoiselle est couchée, malade. Le bouvier tend un petit maillet à l’homme et lui demande de lui taper sur la tête et les reins. La jeune fille secoue sa tête de douleur et ses parents pensent que sa fin est proche. Un exorciste est appelé et commence à réciter le Sûtra du Cœur. Le servant se sent ému et une onde glacée le parcourt. Le bouvier, voyant cela, détale vers la sortie. Dès que le moine commence à exorciser la malade, les habits du servant s’enflamment et l’homme redevient visible. Tous les gens présents dans la pièce voient apparaître un homme d’aspect misérable, assis au chevet de la jeune fille, et s’emparent de lui. Ils trouvent le récit de son histoire vraiment extraordinaire. Quant à la jeune fille, elle a été guérie au moment même où l’homme est redevenu visible. L’exorciste demande de relâcher le servant qui est innocent de toute faute et dit qu’il a reçu un bénéfice du Kannon. L’homme rentre chez lui et retrouve sa femme. Le bouvier, lui, était un suivant du dieu du mal qui avait pris possession de la demoiselle et la tourmentait. Miraculeusement, le servant et la demoiselle n’ont jamais été malades depuis. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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