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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Monastère | Monastery | Kloster | Monasterio | monastero
10occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0036
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0036 | TE006671 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 33 | A son retour d’Angleterre, Pierre le Vénérable, fit halte au monastère d’observance clunisienne de Reuil dans le voisinage de Meaux. Il y fut accueilli par le prieur Bernard qui souffrait d’une forte fièvre. Devant son état, l’abbé de Cluny l’encouragea à se confesser, Bernard s’exécuta et Pierre lui imposa une pénitence en se promettant de venir le voir le lendemain. Au jour dit, il se rendit au chevet du malade et l’exhorte de nouveau à la confession. Bernard lui avoua alors avoir omis de nombreux péchés dans sa confession. Il lui révéla également que pour cela, il avait été puni par une horrible vision en songe la nuit dernière. Il avait vu son jugement, devant des démons hideux qui lui présentèrent une balance à plateaux. Sur celle-ci étaient placés d’un côté son âme, de l’autre ses actions. Les démons l’accusèrent de nombreuses fautes, certaines vraies, d’autres fausses, Bernard était si terrifié qu’il ne pouvait leur répondre. Soudain, apparut un homme beau et bienveillant. Il prit la défense du prieur contre les démons, assurant que puisqu’il s’était confessé la veille, il ne méritait pas sa place parmi eux. Mais son défenseur ne put rien faire pour les péchés non avoués. Il passa donc le reste de la nuit plongé dans une immense crainte et peine. A son réveil, il prit conscience de l’avertissement qui lui a été adressé ainsi que de la miséricorde de Dieu qui lui laissait une seconde chance de se confesser. Après le récit de son expérience, Bernard se confesse sans retenue. Peu de jour après son retour à Cluny, l’abbé apprend la mort du prieur et fait célébrer des suffrages pour le salut de son âme. |
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TC0036 | TE006663 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 24-2 | Il y avait au monastère de Lihon-en-Santerre, rattaché à la maison de Cluny, un frère qui n’avait de moine que l’habit. En effet il montrait peu de disposition pour les choses religieuses malgré les remontrances et les flagellations fréquentes. ~ Alors qu’il était consigné au cloître, au lieu de faire pénitence, le moine fomenta une vengeance. La nuit venue, à l’aide d’une clef qu’il a subtilisée, il s’introduisit dans les greniers, où sont entreposées les réserves de nourriture du monastère, pour y mettre le feu. Alors que celui-ci gagnait en vigueur, le coupable alarma ses frères afin de faire croire à son innocence. Mais tandis que les moines s’affairaient pour éteindre l’incendie, restant inactif, le mauvais moine regardait les effets de son méfait. Dieu ne pouvant permettre une si vile action au sein d’un monastère, punit celui-ci en le foudroyant d’une mort instantanée. Les religieux se précipitèrent sur lui et s’apprêtèrent à s’occuper dignement de son corps quand sa culpabilité leur fut miraculeusement révélée. La main du criminel, bien que sans vie, tenait encore fermement la clef qui lui avait permis de commettre son crime. Il fut dès lors excommunié et son corps placé hors du cimetière. |
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TC0036 | TE006648 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 9 | Dans l’exercice de sa charge de Prieur au monastère de Saint-Martin-des-Champs, Matthieu d’Albano se montrait plein de miséricorde et de justice. Il augmenta les revenus du monastère grâce à ses requêtes auprès des rois et princes. Quand il le pouvait, il veillait les malades et s’occupait lui-même des pauvres et des hôtes. Il pourvoyait aux besoins de sa communauté comme un père attentionné, mais appliquait aussi des flagellations sanglantes et des remontrances enflammées aux pécheurs qui étaient parfois envoyés au cachot. Il menaça même d’enfermer vivant dans un sépulcre un moine spirituellement mort, afin qu’il retrouve par la pénitence le chemin de la foi. Par la seule crainte de son nom, il réforma de nombreux monastères et abbayes où la discipline s’était relâchée. |
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TC0036 | TE006649 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 10 | Matthieu d’Albano était un prieur plein de charité envers ses moines et les autres personnes, si bien que de nombreux hôtes ont fréquenté son monastère et que d’innombrables pauvres y ont été accueillis, quitte à endetter sa communauté. Il reçut souvent des donations de la part de Henri I roi d’Angleterre et Louis VI le Gros roi de France. |
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TC0036 | TE006650 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 11 | Dès la première année de son abbatiat, Pierre le Vénérable fit appel à lui pour restaurer l’observance : il enleva tout ce qui était superflu dans la nourriture, la boisson et les moeurs de Cluny. Il fait respecter la discipline par les frères qui s’en étaient éloignés. Après quelques temps Pierre le renvoie à Saint-Martin-des-Champs et le remplace par un autre frère. | |
TC0036 | TE006651 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 12 | Pierre le Vénérable expose dans ce bref récit les événements qui ont mené au dit schisme de Cluny. A la mort de l’abbé Hugues Ier (+1109), est nommé à sa succession l’abbé Pons de Mergueil. Après un premier temps d’abbatiat sobre et modeste, le nouvel abbé, commence à changer de conduite ce qui suscite une opposition grandissante chez les moines. L’affaire remonte jusqu’au pape Calixte II (+1124) : il décide de rencontrer l’abbé de Cluny qui renonce à sa charge et part pour Jérusalem avec l’intention de ne jamais revenir. Les frères clunisiens, à la demande du pape, désignent alors un nouvel abbé Hugues de Marcigny; mais il meurt cinq mois plus tard. Pierre le Vénérable est alors élu pour reprendre la tête de la congrégation et les premiers temps se passent au mieux. Mais en 1123, l’abbé déchu rentre en Italie et séjourne à Ravenne. De là, il reprend contact avec les moines qui lui sont restés fidèles et complote de reprendre sa place au sein du monastère. En l’absence du présent abbé, Pierre le Vénérable, qui se trouve à ce moment en Aquitaine, Pons investit et met à sac le monastère, imposant son autorité, pourchassant ceux qui lui résistent et semant la terreur dans les environs grâce à une armée de mercenaires. Le prieur Bernard et les moines fidèles à Pierre s’étaient réfugiés à l’extérieur du monastère livré à Satan. |
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TC0036 | TE006647 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 8 | Matthieu d’Albano, sa profession de foi accomplie à Cluny, retourna au monastère de Saint-Martin-des-Champs. C’est là qu’après sept ans de ferveur religieuse exemplaire, il succéda au prieur. Malgré le travail requis par sa charge, sa dévotion resta sans faille. Plein de contrition, il s’adonnait régulièrement à la lecture des Saintes Écritures, à la contemplation ainsi qu’à la méditation, domptant son corps (par les jeûnes, le cilice, les veilles) pour enrichir sa foi. Pendant vingt ans, Matthieu exerça sa charge de prieur sur trois cents frères. Il ne sacrifiait jamais sa vie monastique à cette fonction qui l’accaparait beaucoup. | |
TC0036 | TE006646 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 7 | Ne sachant à quel ordre se vouer, Matthieu d’Albano se souvient que son ami, l’archevêque Raoul de Reims louait la qualité de la vie religieuse de Cluny. Cependant, ce monastère étant trop loin et Matthieu craignant d’être empêché en route de renoncer à son voeu, il choisit le monastère de Saint-Martin-des-Champs, fille de Cluny. Il demande au prieur de le recevoir comme moine, celui-ci l’informe qu’il doit attendre l’heure accoutumée pour prendre l’habit. Matthieu insiste sur l’urgence de la situation et finit par convaincre le prieur de convoquer un chapitre immédiatement pour l’intégrer à la communauté. Peu de temps après, il rejoint Cluny où il accomplit sa profession de foi, devenant ainsi moine à part entière. | |
TC0036 | TE006656 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 17 | Pour lutter contre le schisme qui divise l’Église, Matthieu d’Albano est envoyé en mission dans la ville de Milan où, il rétablit l’unité catholique. Épuisé par la lutte, il tombe malade et rentre à Pise où il sent sa fin venir. Malgré cela, l’évêque d’Albano ne faiblit pas dans son zèle (à la curie) et dans ses pratiques monastiques (office divin). De même, il célèbre quotidiennement la messe et continue d’assumer sa charge jusqu’à ce que la maladie l’oblige à s’aliter au début de l’Avent. Très affaibli, Matthieu, charge ses frères de faire ses adieux à ses proches, Pierre le Vénérable, ainsi que toute sa communauté, Albéric, abbé de Vézelay, ses amis et frères de Saint-Martin-des-Champs, ainsi que ceux qu’il a connus et aimés, les recommandant à Dieu. |
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TC0036 | TE006654 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 15 | A peine Matthieu d’Albano était-il entré dans sa nouvelle charge de prieur du monastère de Saint-Martin-des-Champs qu’il fut confronté aux difficultés financières de celui-ci. Il s’aperçut que le monastère était débiteur de nombreux juifs. Le prieur s’étonna que les moines aient pu contracter des dettes auprès des ennemis de Dieu. Il exigea alors que ces dettes soient remboursées et interdit dès lors tout emprunt d’argent aux juifs. |
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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