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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Prieur | Prior | Prior | Prior | Priore
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001460 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 44, 2 | Un dominicain, ancien duc de Hongrie, est martyrisé par les Tartares. A leur retour dans le couvent, les frères trouvent son corps décapité; l’un d’eux prie trois jours et a la vision du défunt qui le rassure sur les jugements de Dieu. |
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TC0001 | TE001342 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 25, 11 | Un prieur demande à son cellérier d’aller tirer du vin d’un tonneau vide; il le trouve plein. | |
TC0001 | TE001273 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 1, 21 | A Freisach, au cours d’un chapitre, le prieur dominicain Helger dit que son âne l’accuse de ne pas être digne de sa fonction qu’il remplit cependant saintement. | |
TC0001 | TE001253 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 54 | Arnold, prieur de Wurzbourg, voit son nom inscrit dans le livre de vie porté par le Christ. | |
TC0001 | TE001252 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 53 | Lutgarde d’Aywières et Arnold le prieur du couvent de Wurzbourg ont la vision de Jourdain de Saxe emporté dans le ciel par les anges à sa mort. |
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TC0001 | TE001248 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 46 | Le diable en forme d’ange reproche son luxe à Jourdain de Saxe, alors malade. | |
TC0001 | TE001235 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 28 | En Bretagne, l’eau d’une fontaine versée sur une roche provoque la tempête ; selon Thomas de Cantimpré, il s’agit d’une oeuvre diabolique. | |
TC0001 | TE001217 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 24, 2 | Une prieure malade obtient sa guérison pour soulager les religieuses chargées de la soigner. | |
TC0033 | TE005859 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 8 | LA FORCE DES DOMINICAINS. Arnaud de Lyon, premier prieur du couvent des dominicains de Lyon, répondit à ceux qui lui disaient que leur attitude quant à la vérité de la doctrine allait scandaliser les hommes et leur enlever le nécessaire, qu’ils n’étaient pas comme les autres hommes, car ils avaient un grenier qui ne craignait pas d’être vide et un cellier qui ne craignait pas la sécheresse. Dieu pourvoyait à leurs besoins. | |
TC0033 | TE006095 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 241 | UN EVEQUE MIS EN ACCUSATION DEVANT LE PAPE. Le diable apparut à un évêque malade et lui transmit une convocation du pape afin qu’il rendît compte de son administration. Mis en présence du pape, le diable requit contre lui successivement au sujet de son office de prieur clunisien, puis d’abbé cistercien et enfin d’évêque. Incapable de se défendre, l’évêque demanda à comparaître un autre jour, disant qu’il n’avait pu se préparer. Un jour ultime lui fut fixé, fort proche, où un jugement sans appel serait prononcé. En proie à l’angoisse, il se lamentait avec force et ses proches accoururent à ses cris. Le jour suivant, le diable lui apparut de nouveau, le pressant de venir rendre compte de son sacerdoce devant le juge suprême. Criant qu’il n’est pas encore prêt, terrifié et harcelé par le diable, il sortit de son lit malgré son entourage, demandant une trêve, heurta de la tête, dans sa fuite, une colonne, tomba et mourut. |
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TC0036 | TE006671 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 33 | A son retour d’Angleterre, Pierre le Vénérable, fit halte au monastère d’observance clunisienne de Reuil dans le voisinage de Meaux. Il y fut accueilli par le prieur Bernard qui souffrait d’une forte fièvre. Devant son état, l’abbé de Cluny l’encouragea à se confesser, Bernard s’exécuta et Pierre lui imposa une pénitence en se promettant de venir le voir le lendemain. Au jour dit, il se rendit au chevet du malade et l’exhorte de nouveau à la confession. Bernard lui avoua alors avoir omis de nombreux péchés dans sa confession. Il lui révéla également que pour cela, il avait été puni par une horrible vision en songe la nuit dernière. Il avait vu son jugement, devant des démons hideux qui lui présentèrent une balance à plateaux. Sur celle-ci étaient placés d’un côté son âme, de l’autre ses actions. Les démons l’accusèrent de nombreuses fautes, certaines vraies, d’autres fausses, Bernard était si terrifié qu’il ne pouvait leur répondre. Soudain, apparut un homme beau et bienveillant. Il prit la défense du prieur contre les démons, assurant que puisqu’il s’était confessé la veille, il ne méritait pas sa place parmi eux. Mais son défenseur ne put rien faire pour les péchés non avoués. Il passa donc le reste de la nuit plongé dans une immense crainte et peine. A son réveil, il prit conscience de l’avertissement qui lui a été adressé ainsi que de la miséricorde de Dieu qui lui laissait une seconde chance de se confesser. Après le récit de son expérience, Bernard se confesse sans retenue. Peu de jour après son retour à Cluny, l’abbé apprend la mort du prieur et fait célébrer des suffrages pour le salut de son âme. |
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TC0036 | TE006664 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 25 | Pierre le Vénérable, raconte le songe qu’il a fait lors de son voyage à Rome : il a vu Guillaume, moine défunt. Il rappelle qu’il lui a confié les priorats d’Ambierle, de Charlieu, de Sauxillanges, de Sauvigny et finalement de Cluny. Il fut finalement choisi comme abbé de Moissac avant de revenir un temps à Cluny et de reprendre sa charge de prieur de Charlieu. Guillaume était renommé pour son zèle religieux, sa dévotion, sa miséricorde pour les pauvres, sa justice et sa rigueur envers les pécheurs. Mais Guillaume avait été assassiné peu de temps auparavant, empoisonné par un homme perfide. L’enquête, lancée aussitôt, n’avait pas encore abouti quand Pierre entama son voyage pour Rome. C’est en ce lieu qu’il vit en songe la victime, la reconnut et l’embrassa avec joie. Puis, Pierre le Vénérable entreprit de lui poser quatre questions : comment allez-vous ? Jouissez-vous de la vision béatifique ? Notre foi est-elle indiscutable ? Connaissez-vous votre assassin ? Chaque fois, le défunt répondit positivement et disparut brusquement. Pierre s’éveilla et tâcha de se souvenir de son rêve, puis il se rendormit et refit exactement le même songe, qui le bouleversa jusqu’aux larmes. ~ Emu du sort de son ami, Pierre verse des larmes qui coulent encore à son réveil. ~ De retour à Cluny, l’abbé, par la confession publique du meurtrier prouve la véracité de ses soupçons et de son songe. Le traître assassin est condamné à l’exil perpétuel hors de Gaule. |
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TC0036 | TE006648 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 9 | Dans l’exercice de sa charge de Prieur au monastère de Saint-Martin-des-Champs, Matthieu d’Albano se montrait plein de miséricorde et de justice. Il augmenta les revenus du monastère grâce à ses requêtes auprès des rois et princes. Quand il le pouvait, il veillait les malades et s’occupait lui-même des pauvres et des hôtes. Il pourvoyait aux besoins de sa communauté comme un père attentionné, mais appliquait aussi des flagellations sanglantes et des remontrances enflammées aux pécheurs qui étaient parfois envoyés au cachot. Il menaça même d’enfermer vivant dans un sépulcre un moine spirituellement mort, afin qu’il retrouve par la pénitence le chemin de la foi. Par la seule crainte de son nom, il réforma de nombreux monastères et abbayes où la discipline s’était relâchée. |
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TC0036 | TE006649 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 10 | Matthieu d’Albano était un prieur plein de charité envers ses moines et les autres personnes, si bien que de nombreux hôtes ont fréquenté son monastère et que d’innombrables pauvres y ont été accueillis, quitte à endetter sa communauté. Il reçut souvent des donations de la part de Henri I roi d’Angleterre et Louis VI le Gros roi de France. |
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TC0036 | TE006633 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 21 | Le prieur des soeurs de Marcigny, Turquillus, moine de grande vertu, tombe malade et arrive à la dernière extrémité de sa vie. Il est alors emmené à l’infirmerie où il est déposé sur la cendre et le cilice selon la coutume. Il est ravi en extase et perd un moment l’usage de la parole. Un frère lui demande s’il a été témoin de quelques révélations spirituelles, le frère Turquillus répond en latin avoir vu le Seigneur et son doux entourage, avant de rendre l’âme. |
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TC0036 | TE006650 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 11 | Dès la première année de son abbatiat, Pierre le Vénérable fit appel à lui pour restaurer l’observance : il enleva tout ce qui était superflu dans la nourriture, la boisson et les moeurs de Cluny. Il fait respecter la discipline par les frères qui s’en étaient éloignés. Après quelques temps Pierre le renvoie à Saint-Martin-des-Champs et le remplace par un autre frère. | |
TC0036 | TE006647 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 8 | Matthieu d’Albano, sa profession de foi accomplie à Cluny, retourna au monastère de Saint-Martin-des-Champs. C’est là qu’après sept ans de ferveur religieuse exemplaire, il succéda au prieur. Malgré le travail requis par sa charge, sa dévotion resta sans faille. Plein de contrition, il s’adonnait régulièrement à la lecture des Saintes Écritures, à la contemplation ainsi qu’à la méditation, domptant son corps (par les jeûnes, le cilice, les veilles) pour enrichir sa foi. Pendant vingt ans, Matthieu exerça sa charge de prieur sur trois cents frères. Il ne sacrifiait jamais sa vie monastique à cette fonction qui l’accaparait beaucoup. | |
TC0036 | TE006646 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 7 | Ne sachant à quel ordre se vouer, Matthieu d’Albano se souvient que son ami, l’archevêque Raoul de Reims louait la qualité de la vie religieuse de Cluny. Cependant, ce monastère étant trop loin et Matthieu craignant d’être empêché en route de renoncer à son voeu, il choisit le monastère de Saint-Martin-des-Champs, fille de Cluny. Il demande au prieur de le recevoir comme moine, celui-ci l’informe qu’il doit attendre l’heure accoutumée pour prendre l’habit. Matthieu insiste sur l’urgence de la situation et finit par convaincre le prieur de convoquer un chapitre immédiatement pour l’intégrer à la communauté. Peu de temps après, il rejoint Cluny où il accomplit sa profession de foi, devenant ainsi moine à part entière. | |
TC0036 | TE006656 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 17 | Pour lutter contre le schisme qui divise l’Église, Matthieu d’Albano est envoyé en mission dans la ville de Milan où, il rétablit l’unité catholique. Épuisé par la lutte, il tombe malade et rentre à Pise où il sent sa fin venir. Malgré cela, l’évêque d’Albano ne faiblit pas dans son zèle (à la curie) et dans ses pratiques monastiques (office divin). De même, il célèbre quotidiennement la messe et continue d’assumer sa charge jusqu’à ce que la maladie l’oblige à s’aliter au début de l’Avent. Très affaibli, Matthieu, charge ses frères de faire ses adieux à ses proches, Pierre le Vénérable, ainsi que toute sa communauté, Albéric, abbé de Vézelay, ses amis et frères de Saint-Martin-des-Champs, ainsi que ceux qu’il a connus et aimés, les recommandant à Dieu. |
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TC0036 | TE006654 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 15 | A peine Matthieu d’Albano était-il entré dans sa nouvelle charge de prieur du monastère de Saint-Martin-des-Champs qu’il fut confronté aux difficultés financières de celui-ci. Il s’aperçut que le monastère était débiteur de nombreux juifs. Le prieur s’étonna que les moines aient pu contracter des dettes auprès des ennemis de Dieu. Il exigea alors que ces dettes soient remboursées et interdit dès lors tout emprunt d’argent aux juifs. | |
TC0123 | TE007103 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 160 | Un chevalier bourguignon du nom de Milon, mortellement blessé dans une bataille, fut porté dans un monastère où je passais en visite. Appelé à l’entendre en confession, et le trouvant sûr de mourir, je le crus désespéré et tentai de le réconforter. Mais il se déclara plein de joie. Connaissant son péché, et craignant que sa joie ne fût blasphématoire, je lui en demandai la cause. Il m’expliqua alors qu’il ne pourrait plus offenser Dieu par ses péchés, que tout ce qui lui arriverait serait conforme à sa volonté et qu’il ne pourrait donc que s’en réjouir. Je fus stupéfait devant tant de foi. Moi qui, moine depuis de nombreuses années, longtemps prieur, avais même été abbé, je n’avais jamais rien ressenti de la sorte. Ne trouvant rien à dire, je lui donnai l’absolution et il mourut en paix, le soir même. |
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TC0123 | TE007015 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 82 | Dans un monastère du diocèse de Rouen, un convers proche de la mort refusait les derniers sacrements. Tous les frères prièrent ensemble pour lui. La prière achevée, le prieur se rendit à l’infirmerie et le trouva comme mort. Mais il ouvrit les yeux et déclara que les prières des moines l’avaient sauvé, en mettant en fuite la multitude d’esprits mauvais qui occupaient la pièce et le poussaient au désespoir. |
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TC0123 | TE007006 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 73 | Un moine défunt apparut à un sacristain et lui demanda des prières d’intercession, car il était soumis à de dures peines pour avoir trop désiré la dignité de diacre. Pour preuve de sa bonne volonté, il indiqua au sacristain où trouver un psautier perdu. Le sacristain ne s’étant pas acquitté de sa mission, il lui apparut de nouveau, et lui remit le psautier. Le lendemain, le sacristain raconta tout au prieur, qui fit dire des prières pour le défunt. |
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TC0138 | TE019209 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 153 | Un prieur blasphémateur meurt foudroyé. |
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TC0138 | TE019833 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 691 | Une diète sévère guérit un malade glouton. | |
TC0142 | TE018529 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 103 | Une jeune religieuse tomba amoureuse du beau prieur du monastère. Il essaya de la dissuader de le poursuivre, mais elle menaça de se suicider. Le prieur fit alors semblance de consentir et lui montra son corps ravagé par la pénitence. Libérée de la tentation par l’horreur et par la honte, la religieuse demanda pardon. |
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TC0142 | TE018931 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 96 | Un voyageur mystérieux se manifesta plusieurs fois à un convers de Himmerod nommé Henri. Il paraissait connaître très bien la vie de l'ordre et était même au courant de ce que le convers avait discuté avec le prieur et d'autres personnes de son monastère. Une fois, quand le convers voulut lui offrir une tunique et une ceinture de la part du prieur, le voyageur refusa la tunique, mais prit la ceinture pour un certain moine à Eberbach et offrit, à son tour, une ceinture de laine au convers. Cette ceinture s’avéra avoir un pouvoir curatif. Le voyageur dit aussi que le prieur devait être plus vigilant et ne pas laisser les frères dormir lors des messes pour les défunts. |
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TC0142 | TE019018 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 30 | À l'heure où mourut Gerbrand, abbé de Klaarkamp, une religieuse de Sion vit des anges amener son âme au ciel. Elle vit de plus comment on donna à Widon, prieur de Klaarkamp, deux bâtons pastoraux. Il rendit l'un et garda l'autre. Ce Widon devint, en effet, abbé de Saint-Bernard, puis abbé de Klaarkamp où il occupait toujours ce poste. | |
TC0142 | TE017960 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 33, 1 | Un moine cistercien confesse un grand péché à son prieur. Le prieur le renvoie à l'abbé, selon la coutume de l'ordre, mais le moine refuse de le faire. Le frère convers Simon d'Aulne, qui avait le don de connaître les débats intérieurs, console le prieur accablé par la gravité du péché entendu en confession, et persuade le moine de se confesser à l’abbé. | |
TC0142 | TE018982 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 59 | Quand Daniel, prieur à Heisterbach, se prépara pour célébrer la messe dans une église de Cologne, il trouva un morceau de chair dans le calice. Pour ne pas scandaliser les fidèles, il y versa du vin et de l'eau et célébra comme d'habitude, en consommant le contenu du calice. Après la messe, il demanda à une recluse qui gardait le calice, qui avait célébré avant lui. Elle répondit que c’était le prêtre appelé Vorator lardi (Bouffe-lard), connu pour mener une vie assez séculière. Quant à Daniel, il ne jamais goûta de consolation pareille à celle ressentie après la messe. |
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TC0142 | TE018003 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 18 | Un prieur cistercien furieux contre son abbé est rappelé à l'obéissance par deux visions de Jésus Christ. Il se voit d'abord porter, avec l'abbé, la croix avec Jésus : l'abbé tenait le bras droit de la croix et lui-même le bras gauche. Une autre nuit, il voit Jésus Christ attaché à la croix lui reprochant de ne pas pouvoir supporter son abbé, tandis que lui avait souffert des tortures atroces pour le genre humain. |
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TC0142 | TE018952 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 29, 2 | Hermann, le prieur de Himmerod, pria Dieu de le gratifier d’une révélation sur l’état de son âme. Il ferma les yeux et vit un simple étui qu'on utilisait pour transporter des gobelets en argent. Étonné, Hermann se demanda ce que cet étui avait en commun avec l’état de son âme. Il vit alors le couvercle se lever, et, dans l’étui, une pyxide liturgique, attachée au couvercle par une chaînette en or. Il comprit que c’était l'image de son cœur auquel l'image du Corps du Christ était attachée par une chaîne de mémoire. | |
TC0142 | TE019084 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 25 | Un prieur de Clairvaux, un homme pieux et zélé pour la discipline, apparut après sa mort à sainte Asceline et lui dit qu'il était dans le purgatoire pour s’être trop occupé des biens du monastère, ce qui égalait à l'avarice. Mais grâce aux prières d'un certain frère, il espérait en être libéré le jour de la prochaine fête mariale. |
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TC0142 | TE018004 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 19 | Jésus crucifié, apparaissant à un cellerier fâché contre son prieur lui interdit d'embrasser ses blessures. | |
TC0142 | TE019113 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 51 | Un prieur augustinien vit dans une vision un convers qui lui demandait la permission de s'en aller. Sur la question de savoir où il se dirigeait, le convers répondit : « à Dieu ». Le prieur fut étonné par sa certitude, et le convers expliqua qu'il avait eu coutume de demander au crucifix d'avoir pitié de son âme chaque fois qu’il passait devant. Dieu exauça sa prière. Le prieur demanda comment il avait ressenti son agonie. « Comme la pesanteur d'un rocher gros comme le monde entier » – répondit le convers. | |
TC0142 | TE018999 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 11 | À l'abbaye cistercienne de Himmerod, il y avait un convers nommé Mengoz, un homme très simple et pieux. Une fois, il fut gravement blessé à la jambe. Son abbé qui était sur le point de partir pour le chapitre général à Cîteaux, lui défendit de mourir avant son retour. Quand il revint, l’abbé apprit que Mengoz venait de mourir. Il rappela toutefois au mort son ordre et aussitôt Mengoz revint à la vie. Il dit être au paradis où un siège d'or était préparé pour lui. Cependant, un saint prieur de Himmerod, qui était mort quelque temps avant, lui reprocha sa désobéissance et l’obligea à revenir sur terre pour parler à l’abbé. Mengoz raconta tout ce qu'il avait vu au ciel et s’endormit en paix. |
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TC0142 | TE018998 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 10 | Le prieur mourant de Himmerod annonça le jour et l'heure précise de sa mort. Il s’endormit en paix à l'heure prédite, et certains frères entendirent les anges chanter autour de lui. | |
TC0142 | TE018608 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 4 | Daniel, prieur de Heisterbach, dîna une fois à l'abbaye bénédictine de Siegburg. On lui servit des beignets cuits avec du lard. Daniel refusa le plat, mais n'eut pas le cœur d'avertir son compagnon frère Gottschalk qui les mangeait sans méfiance. Quand Gottschalk demanda au prieur pourquoi il avait refusé des beignets aussi bons, celui-ci révéla qu'ils avaient été cuits dans le lard, puis ajouta que le moine n'avait pas péché, car il ne le savait pas. |
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TC0142 | TE018839 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 37 | Au Te Deum laudamus, Henri, frère-convers à Himmerod, vit une colombe toute blanche descendre de la croix sur la tête du prieur Hermann et y reposer pendant qu’il surveillait le chœur des convers. Cette vision revint pendant la lecture de l’évangile. Le convers affirma, par ailleurs, avoir eu une telle vision chaque fois qu'Hermann, en passant par le chœur des convers, baissait humblement la tête devant l’autel de saint Jean Baptiste. |
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TC0142 | TE018597 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 48 | A l'abbaye de Himmerod, un convers vit le diable entrer le chœur sous l'aspect du prieur du monastère. Il avait un collier en paille autour du cou, et un autre démon le promenait dans le chœur comme un chien. L'arrivée du prieur en personne dissipa les phantasmes. | |
TC0142 | TE018540 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 5, 9 | Après les funérailles d'un frère convers, le moine cistercien Hermann vit le diable marcher devant le prieur de l'abbaye, qui était entré dans le chœur de l’église pendant l'office et y avait discuté des affaires séculières. Le corps du démon était très fin, comme un nuage. Quelques jours plus tard, Hermann vit de nouveau le démon auprès du prieur. | |
TC0142 | TE018863 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 39 | Un moine de Heisterbach vit en vision la Vierge Marie passer un bâton pastoral au prieur Henri à la cathédrale Saint-Pierre de Trèves. Henri, en effet, fut ensuite élu abbé à l'unanimité. On le consacra à Trèves, car Bruno, archevêque de Cologne, était en captivité à l’époque. |
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TC0142 | TE017832 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 6, 3 | Un prieur qui avait retardé la confession d'un moine pour célébrer l’office voit un ange sous l'aspect et l'habit de ce même moine venir le supplier à genoux. Après l’office, il confesse le moine et décide de ne plus jamais retarder une confession. Jusqu'à sa mort, il récite quotidiennement le psautier ; le jour de sa mort, une étoile apparaît en plein jour. | |
TC0142 | TE017827 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 3, 1 | Un clerc, qui pour voler la vaisselle liturgique de l’abbatiale de Clairvaux, était devenu moine, change son attitude sous l’action divine. Il se convertit, devient prieur de Clairvaux et raconte souvent cet épisode personnel aux novices. | |
TC0142 | TE018876 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 50 | En Espagne, dans un monastère cistercien, il y avait deux moines d'une vie exemplaire. Après dix-sept ans dans l'ordre, l'un d'eux, un fervent dévot de la Vierge Marie, tomba malade. Placé à l’infirmerie, il révéla à son ami que Notre Dame lui avait annoncé qu’il partirait vers le Seigneur le septième jour et qu’elle lui avait donné un baiser pour le remercier de sa dévotion. Le septième jour, il mourut et le prieur du monastère vit en songe une armée de personnes célestes vêtues en blanc entrer dans la cellule du mourant pour l’emmener à la Vierge. |
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TC0142 | TE018732 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 58 | L'hiver approchant, les cigognes habitant près de Cîteaux s'assemblèrent un jour au-dessus du champs où travaillaient les frères. Le prieur comprit qu'elles attendaient la bénédiction pour partir et la leur donna. | |
TC0142 | TE017987 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 53 | Les prières de la communauté amènent un moine, d'abord réticent, à confesser son péché au prieur, qui, seul avait le pouvoir de l’absoudre. | |
TC0142 | TE018656 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 20 | Un prieur cistercien trop malin proposa un moine indigne pour succéder à l'abbé. Il avait cru que les moines voteraient plutôt pour lui-même. Les moines, en revanche, firent confiance au prieur et validèrent son choix. | |
TC0142 | TE018870 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 45, 2 | Une matrone, dont la fille avait été gratifiée d’un miracle par la Vierge, persuada Hermann, prieur de Himmenrod, de ne pas démissionner, car cela ne plairait pas à Dieu, comme le lui avait révélé une vieille statue de la Vierge. |
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TC0142 | TE018537 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 5, 6 | Alors qu’était célébrée la messe, le prieur de l'abbaye cistercienne de Himmerod, quitta sa stalle pour s’adresser aux frères. Au même moment, il aperçut un démon horrible entrer au chœur entre sa stalle et celle de l’abbé. En se rendant compte que le passage au chœur lui était bloqué, le démon entra dans le chœur des novices. Là, il rejoignit un moine âgé qui était toujours très bavard et paresseux pour chanter les psaumes. | |
TC0142 | TE018536 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 5, 5 | Hermann, prieur de l'abbaye cistercienne de Himmerod, vit, lors de la vigile nocturne, une lumière étrange et juste après un démon sous l’aspect d’un grand et horrible Éthiopien entrer et sortir du chœur de l’église. | |
TC0143 | TE014301 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 139, col. B | Un possédé fut conduit dans un monastère cistercien dans l’espoir de le guérir. Le prieur du monastère vint à sa rencontre, accompagné d’un jeune moine de vie chaste. " Comment pourrais-tu ne pas sortir de ce corps si ce moine te l’ordonne ?" , demanda le prieur au démon. " Je n’ai pas peur de lui, répondit le démon, car il est orgueilleux" . | |
TC0143 | TE014182 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 103 col. B - p. 104 col. A | Lors de la vigile de saint Columban, des démons errant parmi les moines et novices bouleversèrent tellement la psalmodie que l’abbé et le prieur ne parvinrent à rétablir la paix qu’à grand-peine. L’un des démons avait l’apparence d’un dragon, les autres étaient petits et ombrageux; leurs visages étaient comme le fer extrait du four. | |
TC0143 | TE014180 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 103, col. A | Alors qu’était célébrée la messe, un prieur cistercien quitta sa stalle pour s’adresser aux frères. Au même moment, il aperçut un démon horrible entrer au choeur entre sa stalle et celle de l’abbé, mais se rendant compte que le passage au ch?ur du prieur était bloqué, le démon entra dans le ch?ur des novices. Là, il se joignit à un novice âgé qui était toujours très bavard et paresseux pour chanter les psaumes. |
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TC0157 | TE017466 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 132, p. 446, l. 22 – p. 447, l. 6 | Dans le monastère de (San Appolinaire) in Classe, le même monastère où réside le destinataire de cette lettre (son neveu Marinus), mais du temps où Pierre Damien y était, il y avait un moine qui fut nommé assistant prieur. Il était ambitieux et mit tous ses efforts à devenir abbé. Il intriguait, trompait... jusqu’à ce qu’il tombe malade. Mourant, dans un état de délire, il disait : voilà, on va me donner le bâton d’abbé, je vais commander le monastère, j’aurai gagné. Il laissa les frères très dubitatifs sur son salut à venir. | |
TC0157 | TE017371 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 131, l. 9 – p. 131, l. 19 | Dans l’ermitage de Fonte Avellana, où réside Pierre Damien, il y avait autrefois un prieur nommé Jean. Il était malade et paraissait toujours émacié. Il récitait souvent les complies au lit. Dans les environs, un homme possédé par le démon révélait les secrets et mauvaises actions des gens. Alors que Jean voulait chasser le démon, celui-ci lui dit : toi qui récites les complies dans ton lit, tu penses maintenant me chasser ? Et Jean fut assailli par la honte, car il savait que c’était là la vérité. |
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TC0165 | TE018304 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 52, pp. 120-123 | Laurent, un convers de Clairvaux, est particulièrement dévoué à saint Bernard et à saint Malachie. Un jour, alors qu'il est encore novice, il voit un démon qui se révèle au signe de la croix comme le responsable de la tentation de Job. Pris de peur, Laurent s'enfuit et ne revoit plus jamais le démon. Après la mort de saint Bernard, Philippe de Clairvaux envoie Laurent, alors prieur de Clairvaux, rencontrer le roi de Sicile, Roger. À Rome, Laurent apprend la mort du roi de Sicile. Ne sachant plus quoi faire, il invoque saint Bernard qui lui apparaît la nuit suivante pour le consoler. Le voyage se déroule remarquablement bien : Laurent est accueilli par le nouveau roi, et les cardinaux romains, au moment de son départ, lui offrent des buffles très forts et agressifs. Obligé de traverser une région dangereuse, il prie Dieu et saint Bernard de lui venir en aide. Il a alors la vision de deux hommes portant des bougies allumées et, lorsqu'il est attaqué par des voleurs, des personnes vénérables lui viennent en aide. Il parvient ainsi à rentrer sain et sauf à Clairvaux, où les buffles sont admirés et où la race se répand progressivement. |
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TC0165 | TE018223 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 27, pp. 56-57 | Le diable tente un moine de Clairvaux, qui se prépare à s'échapper du monastère. La nuit, il voit saint Bernard et saint Malachie en rêve, bénissant les moines dans le dortoir. Lorsqu'ils arrivent devant lui, Malachie l'accuse d'être un mauvais moine, et Bernard le frappe avec un bâton. Le moine se réveille dans la douleur et est conduit à l'infirmerie, où il confesse au prieur qu'il voulait s'échapper. Acceptant la pénitence, il est débarrassé des tentations. |
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TC0165 | TE018435 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 3, pp.304-305 | Un adolescent laïc (messager de Hugues, abbé de Bonnevaux) meurt dans le même monastère. Peu avant cela, alors qu'il était malade, il avait voulu se confesser devant le sous-prieur, qui lui avait alors imposé une très légère pénitence. Le jour de son enterrement, il apparaît à Hugues au milieu de l'après-midi pour se confesser à nouveau, car il est torturé et souffre de châtiments pour ne pas avoir accompli une pénitence à la mesure de son péché. Hugues le confesse et lui demande s'il pense pouvoir obtenir le salut. Le défunt répond par l'affirmative, il est confiant dans ses chances à partir du moment où ses frères prient pour lui. Lorsqu'il se réveille, Hugues trouve les larmes du mort sur ses vêtements et confirme la vérité de la vision alors qu'il en parle avec le sous-prieur. |
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