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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Dame | Woman | Dame | Dama | Donna
86 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001344 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 25, 13 | Un lépreux, qu’une dame, Ada de Belomeir, a couché dans un lit disparaît au retour du mari en laissant le lit couvert de roses dégageant un parfum extraordinaire. | |
TC0020 | TE003618 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 93 | Une messe est miraculeusement suspendue jusqu’au retour d’une noble dame qui était allée donner sa pelisse fourrée à une indigente qui souffrait du froid. |
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TC0033 | TE005927 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 76 | L’HUILE INFERNALE. Le diable sous l’apparence d’une grande dame, donna une boîte à des pèlerins, disant qu’elle contenait un onguent précieux destiné au tombeau de saint Nicolas. Celui-ci apparut et conseilla de jeter cette huile infernale à la mer: les eaux s’enflammèrent. |
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TC0137 | TE012605 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 120 | La coupe enchantée et les femmes qui sont toujours méchantes. Le roi Salomon faisait écrire à un de ses scribes le verset biblique dans lequel on dit que le Christ avait choisi un homme entre mille mais aucune femme. Le scribe refusa, prenant comme preuve le fait que sa femme était bonne et fidèle. Alors Salomon lui donna une coupe enchantée qui avait la vertu de conserver l’amour. Mais la femme du scribe utilisa la coupe avec son amant et tous les deux restèrent paralisés pendant qu’ils l’utilisaient. |
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TC0137 | TE012639 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 154 | Le feu ne fait pas de mal à une femme grâce à la confession. Un clerc jeune et pauvre dit à un orfèvre de se rendre à sa maison pour lui acheter des vases en or. Quand l’orfèvre arriva à la maison du clerc celui-ci et sa soeur le tuèrent et le découpèrent, jettant ensuite le corps dans un égout. Arrêtés, la soeur se confessa, tandis que le clerc refusa et nia son crime. Condamnés au bûcher, le clerc fut brûler vif tandis que sa soeur ne fut pas touchée par les flammes. |
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TC0137 | TE012607 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 122 | La communion avec le corps du Christ coupe la faim. Une femme se nourrissait seulement du corps du Christ en communiant chaque jour. Le prêtre lui donna une hostie non consacrée et la femme faillit mourir de faim, car elle n’avait pas reçu le vrai corps du Christ. | |
TC0137 | TE012830 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 345 | L’enfant qui devait aller en enfer. Une femme stérile obtient de la Vierge d’avoir un fils à la condition qu’il aille en enfer. Par l’intercession d’un ermite, l’enfant est accompagné de la Vierge et visite le paradis et l’enfer puis est libéré du voeu de sa mère. |
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TC0137 | TE012673 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 188 | Le don de la Vierge Marie. Un couvent privé de moyens reçut une femme noble qui donna 5 marcs d’argent. La femme ne put plus être retrouvée et les frères pensèrent qu’il s’agissait de la Vierge Marie. | |
TC0137 | TE012706 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 221 | Le diable tente plutôt les bons et le signe de la croix a un grand pouvoir aussi sur les infidèles. Un juif protégé par une croix assiste à une réunion de diables dans le temple d’Apollon pour tenter un évêque qui avait acueilli une soeur. Le juif raconte après à l’évêque ce que les diables voulaient faire. L’évêque et le juif sont sauvés. |
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TC0137 | TE012855 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 370 | Dieu se venge parfois à l’aide des morts. Julien l’Apostat se prépara à envahir la Perse et voulait tuer saint Basile. Cette nuit là, saint Basile vit en rêve dans l’église de Sainte-Marie une multitude d’anges et une femme. Ces derniers leur disaient d’appeler au plus vite saint Mercure, bien qu’il ait été tué par Julien l’Apostat, afin de tuer ce tyran. Saint Basile se rendit rapidement au tombeau de saint Mercure, et vit qu’il était vide. Il apprit ensuite que Julien l’Apostat avait été tué par un seul soldat courageux, saint Mercure. |
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TC0137 | TE012506 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 44 | Maître Jourdain et le mauvais vin transformé en bon vin. Maître Jourdain de Saxe et ses confrères sont reçus par une dame tant dévouée qu’elle leur sert du bon vin. Le mari venu, elle apporte à la table du mauvais vin, mais celui-ci par miracle se transforme en un vin meilleur. |
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TC0137 | TE012846 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 361 | Saint Julien. Julien va à la chasse et poursuit un cerf qui lui prédit qu’il va tuer ses parents sans le savoir. Julien déséspéré s’enfuit dans un pays lointain pour éviter la prophétie. Là il épouse une châtelaine et un jour les parents arrivent au château contents de l’avoir retrouvé. La femme offre l’appartement de noces pour le repos des parents, Julien pense que sa femme est au lit avec un amant et les tue. Quand il découvre qu’il a tué ses parents, il réalise que la prophétie s’est réalisée. En pénitence, Julien et sa femme se retirent près d’un fleuve et gèrent un hospice. Une nuit, un pèlerin lépreux appelle Julien et lui révèle qu’il est un ange; il lui annonce qu’il a expié son péché grâce à sa pénitence. Peu de temps après, Julien et sa femme meurent. |
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TC0137 | TE012675 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 190 | Le batelier de Venise. Un batelier vénitien qui avait trouvé sa femme au lit avec un clerc, le raconte au Doge Rainier Dachazeno qui le rapporte à son tour à l’évêque. L’évêque donna au clerc la pénitence de ne pas pouvoir entrer dans l’église pendant trente jours. Le duc, étonné par la légèreté de la peine donnée au clerc, conseille au batelier de le battre. Le clerc ainsi battu demanda à son tour justice à l’évêque et celui-ci demanda au Doge que le batelier soit puni. Le Doge donna au batelier la peine de ne pas entrer dans sa barque durant trente jours. L’évêque comprit alors qu’il avait donné au clerc une peine trop légère et fut ainsi mis en embarras. |
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TC0137 | TE012715 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 230 | Contre la luxure. Un homme infâme et luxurieux voulut épouser une femme de sa famille sans tenir compte de l’interdiction de l’Eglise. Au banquet de noces, l’époux jeta le pain nuptial aux chiens qui se tenaient devant la table, mais ceux-ci s’enfuirent, refusant de le manger. | |
TC0137 | TE012503 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 41 | La mort soudaine. Un frère prêcheur, qui avait été médecin avant d’être frère, comprend à la voix d’une châtelaine qu’elle va mourir pendant la nuit, ce qui se passe comme prévu; la dissection du cadavre confirme son diagnostic : la femme est morte à cause d’un ver qui s’est installé près du coeur. Le ver ne peut être tué par aucune substance jusqu’à ce qu’il est touché avec des miettes de pain trempés dans du vin. |
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TC0137 | TE012700 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 215 | Le comte de Montfort. Trente-deux voleurs menaçaient d’enlever la fille du roi ; Gérard, fils du comte de Montfort, les tue et leur coupe à chacun une oreille. Montrant ensuite les oreilles coupées, il prouve qu’il est le libérateur de la princesse et obtient sa main. |
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TC0137 | TE012714 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 229 | Le moine qui tenait dans la main un fer incandescent sans se brûler. Un moine qui ignorait le pêché parce qu’il avait été élevé depuis son enfance dans le monastère réussissait à prendre dans la main un fer incandescent sans se brûler. Il arriva qu’il couche avec une femme et l’abbé sans le savoir lui dit de prendre un fer rouge pour ferrer un cheval ; mais cette fois le moine se brûla et l’abbé étonné l’obligea à se confesser. | |
TC0137 | TE012660 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 175 | De quelle manière les orgueilleux, les avares et les luxurieux sont tourmentés en enfer. Un chevalier irlandais mort resta trois jours en enfer et, retourné à la vie, il raconta ce qu’il avait vu. Un orgueilleux était installé sur un trône incandescent et piqué avec des fourches par les diables; à un avare on versa de l’or et de l’argent bouillant dans la gorge ; à un luxurieux, il fut mis, avec une femme, dans un récipient rempli de souffre bouillant. |
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TC0137 | TE012847 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 362 | La Vierge Marie libère les prisonniers. Une femme, dont le fils avait été capturé par les ennemis, se rend à l’église et prie la Vierge de lui restituer son fils unique. Elle prend comme gage l’enfant Jésus des bras de la statue et promet de le restituer seulement quand la Vierge lui aura restitué son fils. | |
TC0137 | TE012702 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 217 | La Bienheureuse Vierge. Un noble luxurieux qui était arrivé en Normandie pour un tournoi voit dans la rue une jeune fille très belle qu’il demande à son père pour une nuit en échange d’argent et de vêtements. Toutefois le chevalier ne couche pas avec la fille parce que celle-ci invoquait toujours la Bienheureuse Vierge pour préserver sa virginité, vu qu’elle voulait se faire moniale. Le chevalier décida de la conduire à un monastère et puis alla au tournoi où il fut tué. La novice plaint la mort de son protecteur et l’abbesse l’accusa d’avoir eu des rapports avec le chevalier. Alors apparaît à la novice la Vierge lui disant de demander à l’abbesse d’exhumer le corps du chevalier pour l’ensevelir dans le couvent. Ils reconnurent le lieu où était enterré le corps par une rose. |
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TC0137 | TE012528 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 66 | Le coq, ou de celui qui veut vivre en paix. Deux coqs avertissent un homme que sa femme le trahit et il les tue; un troisième coq suggère au mari de faire semblant de ne pas voir s’il veut vivre en paix. | |
TC0137 | TE012703 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 218 | Les sortilèges. A Ferrare deux fraudeurs fournissent un remède à une femme pour retrouver l’amour de son mari; mais grâce à une ruse, ils lui soustraient cent florins. | |
TC0137 | TE012663 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 178 | Le coucou dans le feu. Un aubergiste mit sur le feu une bûche de bois dans laquelle hibernait un coucou; celui-ci, sentant la chaleur, commença à chanter. L’hôte fut pris de colère contre ses invités parce qu’il croyait que ceux-ci faisaient ce bruit parce qu’il avait une femme très belle. Soudain, le coucou sauta, hors de la bûche de bois, tout brûlé. | |
TC0137 | TE012875 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 390 | Les démons sur l’habit. Un curé vit sur la longue traîne d’une femme une multitude de démons qui se moquaient d’elle; la femme humiliée changea ses vêtements. | |
TC0137 | TE012691 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 206 | Saint Alban. Alban, né de l’amour incestueux de sa mère avec son père, est adopté par le roi de Hongrie et sans le savoir épouse sa propre mère. Quand il le découvre il laisse le règne pour faire pénitence avec ses parents. Après sept ans de pénitence, les surprenant enlacés, il les tue. Il fait encore sept ans de pénitence jusqu’à ce qu’il soit tué par des voleurs et jeté dans un fleuve dont l’eau aquiert alors des pouvoirs miraculeux. |
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TC0137 | TE012849 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 364 | Une prostituée accuse un innocent. | |
TC0137 | TE012652 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 167 | Qui mesure bien n’est pas brulé. A Cologne une femme qui vendait de la bière fut protégée d’un incendie par les pots avec lesquels elle avait toujours honnêtement mesuré la bière. | |
TC0137 | TE012726 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 241 | Contre ceux qui vivent avec luxe dans ce monde. Un doge vénitien avait une femme de Constantinople, habituée à vivre dans le luxe et les délices. Cependant elle fut punie par Dieu avec une maladie qui fit pourrir ses membres et la fit sentir horriblement jusqu’à sa mort. | |
TC0137 | TE012732 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 247 | Une femme demande justice à un juge pour les violences subies de la part d’un jeune homme. Une femme demanda à un juge la justice pour la violence subie de la part d’un jeune homme que le juge condamna à payer une somme de dix marcs d’argent, puis dit au jeune d’aller les voler à la femme. Les hurlements de celle-ci font établir au juge que la femme avait été consentante dans le rapport sexuel parce qu’à cette occasion on n’avait pas entendu ses cris, comme pour le vol des deniers. | |
TC0137 | TE012518 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 56 | L’hypocrite. En Grèce il y avait un oracle; son démon accomplissait tout ce qu’on lui demandait. Le gardien du temple, au début, ne lui demanda rien car il se disait intéressé seulement par les choses spirituelles; dans un deuxième temps, il demanda au démon que tout ce qu’il touche se transforme en or. Se pensant riche, il alla trouver sa femme mais celle-ci effrayée s’échappa avec ses fils de crainte d’être transformée en or. Le gardien du temple demanda au démon de lui enlever ce pouvoir. | |
TC0137 | TE012690 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 205 | La noble romaine mise enceinte par son propre fils, accusée par le diable et libérée par l’intervention de la Vierge. Après beaucoup de prières à Dieu, un couple stérile a un fils. En signe de remerciement, le père se fait moine. Bien plus tard, le fils couche avec la mère qui donne naissance à une fille, qui est tuée et jetée dans les latrines. Le diable, sous la forme d’un clerc, accuse publiquement la femme, qui se jette aux pieds du pape et est absoute. Le clerc disparaît mystérieusement. |
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TC0137 | TE012874 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 389 | La vanité dans les vêtements est cause de damnation. Une sainte femme française vit en rêve une amie défunte, une comtesse traînée en enfer par des démons qui lui disaient qu’elle était damnée à cause de sa vanité dans la façon de se vêtir. | |
TC0137 | TE012692 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 207 | Le duc de Brabant. Le duc de Brabant part pour la croisade, en promettant à sa femme de revenir dans un mois et un jour. Fait prisonnier par les sarrasins, il ne réussit à partir que cinq jours avant la date fixée. Avec l’aide d’un lion et d’un ange il arrive miraculeusement dans sa patrie le jour où sa femme était en train de se remarier. Il se fait reconnaître et recupère le pouvoir et sa femme. |
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TC0137 | TE012693 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 208 | Saint Pierre. Un homme obtient de saint Pierre la résurrection de sa femme en échange de la moitié des années qui lui restent à vivre. La femme le quittant ensuite pour un autre homme, le mari demande alors la restitution de tout ce qui lui appartient et la femme meurt à l’instant. | |
TC0137 | TE012640 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 155 | La concubine du prêtre brulée. La concubine d’un prêtre, après avoir écouté un sermon sur les peines de l’enfer, entre dans le feu et meurt brulée. Son âme sous la forme d’une colombe s’envole au ciel. |
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TC0137 | TE012668 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 183 | La coupe volée. Deux voleurs arrivent à Venise. Le premier se présente avec un gros poisson à une femme en lui disant qu’il est envoyé par son mari pour le lui remettre, et se fait donner une coupe d’argent sous le prétexte de la porter à réparer. Le deuxième voleur explique à la femme qu’il s’agit d’un vol et que, ayant récupéré la coupe, le patron veut punir le voleur en le battant avec le poisson; de cette manière il se fait rendre aussi le poisson. | |
TC0137 | TE012734 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 249 | L’homme qui confia sa femme aux lépreux. Un mari après s’être rendu compte que sa femme l’avait trompé et trahi une seconde fois confie sa femme aux lépreux. | |
TC0137 | TE012537 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 75 | Le boeuf, la vache, l’avocat et sa femme. Deux hommes qui sont en procès, tentent tous deux de corrompre le juge : le premier lui fait cadeau d’un boeuf, le second donne à la femme du juge une vache. Au procès, le juge donne gain de cause au second; le premier demandant pourquoi son boeuf ne parle en sa défense, le juge repond que la vache ne le lui permet pas. | |
TC0137 | TE012709 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 224 | La femme avare. Une femme administrait tous les biens de son mari et ne faisait jamais l’aumône. Après sa mort ses parents demandèrent au mari de faire aumône pour l’épouse défunte. Mais celui-ci, pensant déjà à ses deuxièmes noces, répondit qu’elle était déjà très fortunée parce qu’avec tous les biens qu’elle avait administrés, elle avait sûrement pensé suffisamment à son âme. | |
TC0137 | TE012735 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 250 | Un homme voit sa femme sous les traits d’une génisse. Un homme voit sa femme transformée en génisse et ainsi la porta à saint Macaire. Le saint qui voyait toujours la femme lui expliqua qu’il s’agissait d’une illusion diabolique. | |
TC0137 | TE012655 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 170 | La vision du charbonnier. Un charbonnier montre au comte de Nevers de quelle manière apparaissent deux esprits, la nuit dans le bois : une femme nue suivie par un chevalier à cheval qui une fois qu’il a attrapé la femme, la perce de son épée. Le comte demande au chevalier ce que signifie tout cela : celui-ci lui répond que c?était la peine qu’ils subissaient tous deux parce que, pour pouvoir être amants, la femme avait tué son propre mari. |
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TC0137 | TE012872 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 387 | L’aumône faite par vanité n’aide pas. Après sa mort, un riche apparaît à sa femme et lui dit qu’il se trouve en enfer. La femme, étonnée, lui demande le motif car il avait été un homme hospitalier et avait toujours fait des aumônes. Le damné dit qu’il les avait faites par vanité et non par vraie charité. | |
TC0137 | TE012682 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 197 | Le philosophe Second très fameux pour son savoir. Le philosophe Second, ayant entendu à l’école que toutes les femmes étaient impudiques, décida de mettre sa mère à l’épreuve. Il retourna chez lui travesti en pèlerin et paya pour que sa mère couche avec lui. Après avoir passé la nuit avec elle seulement à dormir, la mère demanda à l’hôte pour quelle raison il n’avait pas voulu la connaître charnellement et alors Second lui dit qu’il était son fils. La mère troublée par ces paroles mourut de chagrin. Second se donna alors la pénitence de ne plus parler. Rencontrant dans la rue l’empereur Hadrien et ne répondant pas à son salut, il fut emprisonné et torturé, sans réussir à le faire parler. Il fut conduit devant Hadrien qui lui posa quelques questions auxquelles Second répondit en écrivant sur des tablettes de cire. |
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TC0137 | TE012858 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 373 | Le siège d’Athènes. Pendant qu’Athènes était assiégée par les Troyens, les soldats athèniens réussirent à sortir de la cité grâce à un stratagème. Ils se rendirent en bateau à Troie qu’ils assiégèrent, la prenant facilement en raison du peu d’hommes restés sur place. Ils enlevèrent les femmes et les enfants. Les Troyens acceptèrent alors la paix pour pouvoir obtenir le retour des membres de leurs familles. | |
TC0137 | TE012737 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 252 | Parfois les infirmités corporelles profitent à l’âme. Saint Pierre refuse de guérir la jeune Pétronille de la fièvre qui la dévore parce qu’elle devient parfaite aux yeux de Dieu. Guérie, le comte Flaccus la demande en mariage; après trois jours de prières et de jeûne, elle meurt. | |
TC0137 | TE012681 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 196 | L’Impératrice très chaste. Un empereur romain, voulant visiter la Terre Sainte, laissa le pouvoir à sa femme et à son frère. Comme ce dernier la désirait, la femme de l’Empereur décida de l’enfermer dans une tour. Après cinq ans l’Empereur revint et vit son frère pâle à cause de l’enfermement continu. Le frère lui dit qu’il avait dû se défendre des avances de sa femme et ainsi la femme de l’Empereur fut condamnée à mort. Après toutes sortes de tribulations et avec l’aide de la Bienheureuse Vierge, elle réussit à échapper à son sort. Devenue guérisseuse de lépreux grâce à une herbe indiquée par la Bienheureuse Vierge, elle arriva à Rome où elle retrouva ses accusateurs et leur pardonna leurs actions. Ensuite la femme se retira dans un monastère et mourut en odeur de sainteté. |
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TC0137 | TE012802 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 317 | Un homme apparaît à sa femme pour demander des suffrages. Un homme de Cesène s’était enrichi par des moyens illicites; avant de mourir, il dit à sa femme combien d’argent elle devait donner aux pauvres pour le salut de son âme. La femme ne fit rien de tout cela. Son mari défunt lui apparut, demandant de faire les suffrages requis parce qu’il était condamné à une grande pénitence. La femme continuant de ne pas écouter son mari, celui-ci apparut faisant trembler la maison. À la troisième apparition la femme et six autres personnes de sa famille moururent. |
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TC0137 | TE012547 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 85 | Les clefs de l’évêché de saint Magloire retrouvées dans un poisson. L’évêque Magloire de Pologne (Dol), importuné par les séculiers, laisse l’évêché et jette les clefs dans la mer, déclarant qu’il ne reviendra pas jusqu’à ce que les clefs soient retrouvées. Pendant les trois années suivantes les femmes ne peuvent plus tomber enceintes et les arbres ne fleurissent plus. Les clefs finalement retrouvées dans le ventre d’un poisson, l’évêque revient : l’ordre naturel est rétabli. | |
TC0137 | TE012591 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 106 | Ceux qui tuaient les étrangers avec du venin. Dans la province de Caraia, sous le pouvoir du Grand Khan, il y a des serpents géants qui peuvent manger des hommes. Avec le fiel de ces serpents, on prépare un reméde utile contre la rage et utile aux femmes enceintes. Les habitants de cette région tuent les étrangers pour en conserver les qualités et non pas pour leur voler leur argent. |
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TC0137 | TE012793 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 308 | Le roi Charles, père du roi Robert, fut l’ami de l’Ordre Dominicain. Pendant sa vieillesse, le roi Charles II le Boiteux de Naples attrapa une maladie et on lui conseilla comme cure de coucher avec des jeunes femmes. Après sa mort, il apparut à un vieil homme et lui dit qu’il avait souffert de grandes peines à cause de cette cure, qu’il n’avait pas considérée comme dangereuse pour son âme. Cependant grâce aux mérites des prières des frères dominicains, à qui il avait fait beaucoup de faveurs, il était sauvé. | |
TC0137 | TE012618 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 133 | Lequel des trois fils doit avoir l’héritage. Une femme confesse à son mari que seulement un des trois fils est le sien. A sa mort, l’homme laisse tous ses biens à son unique vrai fils, mais pour établir quel est le fils légitime, le juge ordonne aux trois fils de toucher le cadavre de leur père avec une flèche le plus près possible du coeur; seul le fils légitime refuse de le faire. | |
TC0137 | TE012801 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 316 | Le mot d’esprit de l’ermite. Un avocat de Cesène tombe malade; avant de mourir, il est visité par un ami ermite qui lui conseille de se confesser et de restituer tout ce qu’il avait obtenu par l’usure, mais l’avocat refuse. Après sa mort, il est enterré dans le jardin du couvent des frères mineurs. L’ermite passe voir les proches du défunt immédiatement après l’enterrement et avec un mot d’esprit fait rire toutes les dames présentes. Peu après, arrive frère Jean de Cesène pour prêcher, mais il ne réussit pas parce que chaque fois qu’il ouvre la bouche, toutes les femmes se mettent à rire, se rappellant le mot de l’ermite. |
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TC0137 | TE012587 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 102 | Les boudins. Maître Jacques Barbario de Venise était en voyage avec son épouse enceinte et un autre homme. L’épouse vit une femme qui cuisinait des boudins et eut envie d’en manger. Maître Jacques demanda à la femme qui cuisinait de lui vendre des boudins mais celle-ci refusa parce qu’à ce moment les Vénitiens étaient excommuniés. Le mari jeta alors du mercure dans le chaudron et avec des éclats terribles les boudins sautèrent hors de la marmite. La cuisinière effrayée pris la fuite croyant que le chaudron était possédé par le diable. C’est ainsi que les autres purent manger les boudins. |
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TC0137 | TE012544 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 82 | Les deniers prêtés au Christ et récupérés dans un poisson. Un usurier veut prêter des deniers à intérêt. Sa femme lui conseille de les prêter au Christ, en les donnant au premier pauvre qui les demande en son nom. Alors que le mari a besoin d’argent, il va à l’église demander son intérêt et trouve sur terre un de ses deniers avec lequel il achète un poisson à l’intérieur duquel est trouvée une pierre précieuse. | |
TC0137 | TE012633 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 148 | L’adultère et le fer ardent. Après s’être confessée de son pêché, une femme adultère est mise à l’épreuve de l’ordalie par son mari sans qu’il ne lui arrive rien. Sure d’elle, elle commet à nouveau le pêché d’adultère, mais cette fois sans plus se confésser. Un jour qu’elle ramasse le fer, maintenant froid, utilisé pour l’ordalie elle se brûle la main. |
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TC0137 | TE012623 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 138 | Les femmes capturent le coeur des hommes. Un enfant élevé dans une grotte est amené dans la ville par son père qui lui énumère les noms des choses qu’il voit pour la première fois. Quand l’enfant demande le nom des femmes, le père dit qu’elles se nomment chèvres et l’enfant dit que de toutes les choses qu’il a vues, il préfère les chèvres. | |
TC0137 | TE012811 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 326 | Comment un vivant fit pénitence à la place d’un mort. Un femme pécheresse qui s’était vouée au diable, approchant de la mort, fut invitée par son fils à faire pénitence; mais la femme dit que c'était désormais inutile. Toutefois après sa mort le fils confessa les péchés de la mère et fit pénitence pendant sept ans. À la fin, sa mère lui apparut le remerçiant de l’avoir libérée. |
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TC0137 | TE012797 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 312 | La femme du meunier. Quand il se rendait à un moulin à Vicence, un homme avait l’habitude de coucher avec la femme du meunier en profitant de son absence. Un jour, après qu’ils aient couché ensemble, la femme devint aussi grande qu’un géant et dit en riant qu’elle était un diable avant de disparaître. L’homme effrayé commença à son tour à grandir et après trois jours il mourut. |
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TC0137 | TE012557 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 95 | Un homme mort avec deux femmes au lit. Un homme meurt au lit avec deux femmes, qui ayant peur jettent le corps dans la rue. Le corps est retrouvé et un homme comprend que le cadavre est celui d’une personne morte pendant des rapports sexuels prolongés vu qu’elle avait perdu toute sa moelle osseuse. | |
TC0137 | TE012621 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 136 | Quelle est la chose la plus forte au monde. Le roi Darius organisa un dîner avec les princes de Perse, d’Inde et d’Ethiopie et demanda quelle était la chose la plus forte au monde : le roi, le vin ou les femmes ? Zorobabel déclara que c?était les femmes. | |
TC0137 | TE012635 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 150 | Au Tibet, les vierges sont tenues pour des mauvaises épouses. Les vieilles femmes de Tibet donnent leurs filles aux étrangers parce que coucher avec elles en fait grandir la valeur pour leur mariage. La tradition veut qu’après avoir été avec ces filles, chaque homme leur donne un collier. | |
TC0137 | TE012806 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 321 | Un soldat plein de dévotion pour la Vierge est emmené miraculeusement en France. Les soldats de saint Louis, roi de France, au retour de la Terre Sainte s’étaient arrêtés dans une île en attendant un vent favorable; mais un soldat dit qu’il voulait aller écouter la messe de la Bienheureuse Vierge parce que c?était samedi. Tous les autres partirent avec le navire dès que le vent leur fut favorable. Quand le soldat revint sur la plage après la messe il ne trouva pas le bateau de ses compagnons, mais un navire plein de tissus et de métaux précieux, avec des jeunes hommes très beaux et une dame magnifique. Celle-ci l’invita sur la bateau et, après lui avoir expliqué qu’elle était la Bienheureuse Vierge, le ramena en France plus vite que les autres soldats. |
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TC0139 | TE013209 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 47, p. 30 du texte hébreu | Berouria discutait avec la femme d’un non-juif, qui lui demandait pourquoi il est écrit : " Réjouis-toi, femme stérile qui n'enfantes pas" (Isaïe, 54,1) Pourquoi devrait-elle se réjouir si elle ne peut enfanter? La réponse fut: " réjouis-toi, car si tu avais enfanté,ton fils serait en enfer." | |
TC0139 | TE013218 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 56, pp. 34-35 du texte hébreu | Les femmes ne peuvent garder un secret. Un gouverneur se moque d’un Juif qui le prétend,et qui se réfère à des citations bibliques sur ce point, mais est convaincu de la véracité de ses dires en mettant sa femme à l’épreuve. Il lui révèle qu" il souffre d’une grossesse des oeuvres du roi, et lui fait jurer de ne le révéler à personne, car cela peut lui couter la vie, mais la femme ne peut s’empêcher de divulguer ce secret. | |
TC0139 | TE013187 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 26, p 19 du texte hébreu | L’empereur Hadrien rencontra un vieil homme en train de planter des arbres. Il le blâma, lui disant que s’il n'avait pas travaillé dans son jeune âge, pourquoi travaillait-il alors qu’il était déjà vieux ? Le vieil homme lui répondit qu’il avait travaillé autant qu’il le pouvait et que le reste dépendait de Dieu. L’empereur lui dit alors :" S’il advient que tu récoltes des figues de ces arbres, apporte-m'en quelques-unes. Ainsi advint-il et le vieil homme lui apporta un panier plein de figues. L’empereur lui remplit son panier de pièces d’or en récompense. Une voisine envieuse dit à son mari que visiblement l’empereur aimait les figues et qu’il devrait lui aussi lui en apporter. Lorsqu’il se présenta devant lui, Hadrien ordonna de le placer devant la porte du palais et que chaque passant lui jette une figue au visage. Rentré chez lui, sa femme lui dit:" Remercie le Créateur que l’on t'ait lancé des figues et non des cédrats, qu’elles aient été mûres et non pas dures !" | |
TC0139 | TE013217 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 55, p 34 du texte hébreu | L’Empereur discutait avec Rabban Gamliel et lui dit : " Votre Dieu est un voleur : il a endormi Adam et lui a volé une côte dans son sommeil pour créer la femme." La fille de l’Empereur qui était présente lui dit : " Père, aide-moi! Des voleurs sont entrés dans ma chambre hier , ont volé des coupes en argile et ont mis à la place des coupes en or." L’Empereur rit et lui dit : " Qu" ils viennent chaque jour !" Alors elle lui répliqua : " Dieu n'est pas un voleur, puisqu’il a pris une côte et a mis à sa place une femme qui est une servante !" L’Empereur lui dit : " Mais il l’a fait comme un voleur, puisqu’ Adam dormait !" Sa fille lui dit : " Si Adam l’avait vu agir, il aurait probablement été dégoûté, et n'aurait pas pris Eve comme épouse." | |
TC0139 | TE013188 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 27, p 20 du texte hébreu | Une matrone demande à Rabbi Elazar :" Pourquoi ceux qui ont adoré le veau d’or ont-ils été punis de trois morts différentes ?" Rabbi Elazar refusa de répondre à une femme, car elles ne doivent pas étudier la Torah, mais il accepta de répondre à ses élèves; et leur expliqua que la faute du veau d’or avait eu plusieurs degrés de gravité et que chacun était puni selon ce qu’il avait commis: par exemple, celui qui avait effectivement offert le sacrifice ne mourait pas de la même manière que celui qui avait seulement dansé autour du veau d’or. |
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TC0139 | TE013165 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 5a, pp.8-9 du texte hébreu | Alexandre le Grand arrive au royaume de Katsia, puis à Carthagène gouvernée par des femmes. Elles lui démontrent que vainqueur ou vaincu, la honte le couvrira de toute fa?on ; Admirant cette leçon de sagesse, il continue donc son chemin vers l’Afrique où on lui présente de la nourriture faite d’or, puisque c'est pour l’or qu’il est venu. Il assiste à un litige entre un homme qui a vendu son champ sans y soupçonner la présence d’un trésor et son acquéreur qui veut le lui rendre, le vendeur refusant de le reprendre, puisqu’il a vendu le champ avec tout ce qu’il contenait. Le roi ordonne de marier entre eux les enfants des plaignants et de donner le trésor en dot à l’épousée. Alexandre admire ce jugement: chez lui, le roi aurait fait exécuter les deux plaignants et confisquer le trésor. Le roi local explique alors à Alexandre que la lumière du soleil et la pluie de son pays natal n'existent que pour les animaux et non pour les hommes qui ne le méritent pas. |
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TC0142 | TE018922 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 87 | Un pèlerin se plaignit à une matrone de Cologne de n'avoir trouvé aucune relique des onze mille vierges, malgré ses efforts pendant dix ans. Ayant pitié de lui, la matrone alla au couvent sainte Ursule pour demander aux sœurs de partager un morceau des reliques avec lui. En priant devant un tombeau d'une des vierges, elle essaya de bouger le couvercle en pierre très lourd avec son genou. La vierge, par miséricorde, lui permit d’entrouvrir son tombeau : le couvercle céda facilement à la poussée et la matrone prit quelques os pour le pèlerin. |
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TC0142 | TE018539 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 5, 8 | Hermann, abbé de Marienstatt, vit un démon assister aux funérailles de la noble dame Adélaïde de Molsberg, fondatrice de l'abbaye. Le démon tournoyait autour de son brancard et le fixait avec les yeux, comme s’il avait perdu quelque chose à jamais. | |
TC0142 | TE018868 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 44 | Une dame injuria une vieille statue de la Vierge, en disant : « Qu'est-ce que cette vieillerie fait ici ? » Quelques jours après, son fils la chassa de chez lui et la dame fut réduite à la mendicité. | |
TC0142 | TE018948 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 25 | Une dame recueillit dans un pain l'eau de la dernière ablution des mains du prêtre qui avait touché le Corps du Christ. Elle croyait que le pain ainsi trempé et dispersé aux quatre coins de son champ le protégerait contre les tempêtes et le grêle. Quand elle ouvrit la boite avec le pain, elle le trouva changé en sang coagulé. |
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TC0142 | TE018785 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 27 | Une noble matrone prit un chevalier pour amant. Quelque temps après, elle eut le regret d'avoir commis le péché d'adultère et, quand le chevalier vint la voir la fois suivante, elle refusa de coucher avec lui. Il voulut la violer. La dame, ne pouvant pas se défendre, invoqua la Vierge Marie et le chevalier perdit ses forces. | |
TC0142 | TE018778 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 20, 4 | Dans le village français de Quida habita une jeune fille paralysée, très pieuse et sage. Un jour, elle lava un corporal et le plaça sur ses genoux pour sécher. Tout à coup, une matrone très belle et noble entra, déposa un enfant sur le corporal et sortit. La fille confuse voulait déplacer l'enfant, mais il lui dit : « Laisse-moi sur mon linge ! » – puis disparut. La fille comprit alors que c’était le Christ. | |
TC0142 | TE018769 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 16, 7 | Le frère Christian de Himmerod vit dans une vision trois dames déposer un vêtement sacerdotal sur une très belle table dressée dans le chœur de l’église. | |
TC0142 | TE018754 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 7 | La noble dame Adélaïde de Molsberg, comtesse de Freyberg, obtint de son mari Éberhard d'Arenberg, burgrave de Cologne, l'accord pour la donation du terrain nécessaire pour fonder l'abbaye de Marienstatt, la fille de Heisterbach. Après sa mort, ses héritiers contestèrent le don. La Vierge Marie ne laissa pas impuni les injures faites à ses protégés les Cisterciens, et tous les contestateurs obstinés finirent mal. L'un d'eux était Guillaume de Helpenstein. Une nuit, son confesseur vit dans une vision Guillaume empêcher les moines de Marienstatt célébrer la messe. Puis, un homme noir apparut et le tua. Le confesseur raconta sa vision à Guillaume et le pria de laisser les moines en paix, mais Guillaume ne suivit pas son conseil. L'autre fois, un convers à Marienstatt vit dans une vision la Vierge Marie qui lui dit qu'elle prenait congé de l'abbaye afin d'aller voir son fils et porter plainte contre Guillaume. Le jour suivant Guillaume fut tué par les gens du comte de Sayn. A ce moment-là, un démon dit par la bouche d'une possédée que son maître avait gagné trois âmes : sans doute, il s'agissait de Guillaume et de ses tueurs. |
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TC0142 | TE018917 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 83 | Dans le couvent de Hoven, une dame et sa servante prièrent une fois devant la statue de sainte Catherine dont le visage (sans doute par négligence) regardait le mur. À ce moment, ils la virent tourner son visage vers elles. |
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TC0142 | TE018870 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 45, 2 | Une matrone, dont la fille avait été gratifiée d’un miracle par la Vierge, persuada Hermann, prieur de Himmenrod, de ne pas démissionner, car cela ne plairait pas à Dieu, comme le lui avait révélé une vieille statue de la Vierge. |
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TC0142 | TE018696 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 22 | Une dame de Flandres accoucha sans douleur sous le manteau de croisé de son mari, qu'elle avait laissé partir en croisade sous le conseil d'Olivier, écolâtre de Cologne. | |
TC0142 | TE018641 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 10, 5 | Engelbert, aveugle de naissance, menait une vie très simple et vertueuse. Dieu le récompensa par le don de prophétie. Un jour, en passant par une rue de Cologne, il rencontra un groupe de matrones qui parlaient entre elles. Il leur demanda de s’arrêter et de laisser parler celle qui venait de dire quelque chose. Quand on identifia cette dame, Engelbert lui annonça qu'elle-même et toute sa maison entreraient en religion. En effet, ils devinrent tous Cisterciens. | |
TC0142 | TE018495 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 76 | Une noble dame qui blâmait la désobéissance d’Ève, entra, pieds nus, dans une flaque sale juste après avoir pris son bain, car son mari lui avait interdit de le faire. | |
TC0150 | TE014464 | Frère Robert le Chartreux | Le Chastel Perilleux [Brisson, 1974] : [1] | Une dame de grande renommée rencontre un jour un bel homme qu’elle convoite en son coeur. Honteuse, elle n’ose confesser son péché et mène une vie de pénitence dans l’espoir d’effacer le mal qui la ronge. À sa mort, elle est alors damnée éternellement comme elle le révèla à une sainte personne. |
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TC0152 | TE015099 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : V | Une noble dame, qui a grande pitié des pauvres, en prend soin contre la volonté de son mari. Un jour, elle rencontre un pauvre très malade. Prise de pitié, elle le conduit chez elle car son mari est absent. Le pauvre lui demande de prendre un bain puis de se coucher dans un lit bien moelleux. La dame le couche dans son propre lit. Le mari rentre alors et voit quelqu’un couché dans son lit. Croyant qu’il s’agit de l’amant de sa femme, il veut le tuer. Mais en levant les yeux, il voit le Christ nu crucifié. Celui-ci lui demande pourquoi l’homme lui porte tant de haine et pourquoi il souhaite lui faire du mal alors qu’il a tant souffert pour lui. L’homme, effrayé, tombe à terre et lorsqu’il relève les yeux ne trouve personne dans le lit. Il se convertit immédiatement et devient doux et débonnaire. |
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TC0152 | TE015105 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : Example, XI | Une noble dame, qui prend soin des lépreux, est mariée à un riche seigneur qui ne les aime pas. Un jour, où il est absent, un lépreux vient frapper à la porte et la dame lui demande s’il veut boire ou manger. Le lépreux lui répond qu’il souhaite se reposer dans sa chambre. Il lui prie de le porter car il a grand besoin de se reposer avant de manger. La dame lui répond alors qu’il connaît bien l’aversion que son mari porte envers les lépreux et qu’il y a de grande chance qu’il les tue s’il le trouve dans son lit. Le lépreux se met à pleurer. Ayant grande pitié, la dame le porte et le couche sur son lit. Elle lui met un oreiller sous la tête et le couvre de beaux vêtements. Peu de temps après, son mari rentre tout las de la chasse et veut se coucher dans son lit. La dame, de peur de sa réaction, ne veut lui ouvrir la porte de leur chambre. Le chevalier, en colère, brise la porte et se couche sur son lit. Une fois reposé, il va voir sa femme et la remercie d’avoir préparé une si belle chambre dont l’odeur est si agréable qu’il se croit au paradis. La dame, étonnée, entre dans la chambre, constate les dires de son mari et ne trouve pas une seule trace du lépreux. Elle raconte alors le miracle à son mari qui aussitôt se convertit et devient doux comme un agneau. |
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TC0160 | TE017288 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°63 | Un chevalier, qui hait particulièrement les pauvres, est marié à une femme pieuse, très dévouée aux pauvres. Les pauvres ont pris l'habitude de se rendre chez ce chevalier dès qu'il sort, afin de recevoir l'aumône de la part de sa femme. Un jour, un lépreux demande l'hospitalité à la femme du chevalier. Elle lui propose à manger et à boire mais ce dernier, très fatigué, souhaite se reposer. Ne pouvant plus marcher, la femme le prend sur son dos pour le conduire dans la maison et lui proposer un lit. En passant devant la chambre du chevalier, il demande à être couché dans son lit. Celle-ci le prévient que si son mari le trouve couché dans son lit, il le tuera et elle aussi. Le lépreux la supplie et elle finit par céder. De retour, le chevalier souhaite se coucher dans son lit. Par peur, sa femme n'ose lui dire et ouvre la porte. Mais aussitôt qu'il entre dans la chambre, une douce odeur de violettes et de roses se fait sentir et la dame constate que le lépreux a disparu. Le chevalier demande alors à sa femme d'où provient la douce odeur et celle-ci lui raconte toute l'histoire. Le chevalier rend grâce à Jésus Christ et encourage sa femme à continuer à accueillir les pauvres, tout en s'excusant d'avoir été trop dur. La nuit, NS revient dans la chambre et s'adresse au couple : il remercie la femme de sa loyauté et demande au chevalier de se rendre à Jérusalem par amour pour lui. |
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TC0165 | TE018288 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44e, pp. 90-91 | Le même Gérard raconte également à Herbert d'autres épisodes de la vie de Saint Bernard. Un jour, son banc s'est élevé dans les airs alors qu'il prêchait au chapitre. Lors d'un voyage près de Provins, la mort d'un moine de Clairvaux lui a été révélée de manière divine et il s'est arrêté pour prier pour son âme. La dame de Chantemerle, qui l'accueille avec dévotion, a une fille malade ; Bernard la bénit et lui dit qu'elle n'aura plus qu'une seule attaque, et c'est ce qui se produit. Une autre fois, à la sortie de Lagny-sur-Marne, il rend l'ouïe et la parole à une petite fille après l'avoir bénie. Roger, un moine de Clairvaux, affirme que c'est ce miracle qui l'a convaincu de devenir moine. |
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Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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