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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Dévotion | Devotion | Frömmigkeit | Devoción | Devozione
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001549 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 64 | Un maître en théologie critique l’humilité et la dévotion de saint Louis et l’influence des frères précheurs sur le roi. |
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TC0001 | TE001548 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 63 | Un messager du comte Otton de Geld qui traitait saint Louis de papelard devient infirme. |
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TC0001 | TE001518 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 53, 23 | Christine l’Admirable, prend sur elle la moitié des peines du purgatoire du comte de Looz qui lui avait confessé ses péchés avant de mourir. Elle souffre longtemps dans son corps les tourments du purgatoire et voit plus tard la délivrance du comte. |
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TC0001 | TE001513 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 53, 12 | Un chanoine régulier de l’église de Cambrai est tiré du purgatoire par Notre Dame et saint Jean. |
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TC0001 | TE001367 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 8 | Un jeune homme très dévot à Marie meurt. Il ressuscite pour confesser ses péchés et les réparer. | |
TC0001 | TE001365 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 6 | En Germanie, un jeune homme, ruiné par le jeu et réduit au vagabondage, conserva toujours sa chasteté. Devenu dévot du rosaire, Marie lui apparaît le jour de ses noces pour lui annoncer sa mort prochaine. |
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TC0001 | TE001294 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 8, 2 | Bruno, chapelain d’un monastère cistercien de Paris, passait sa journée dans la prière, l’étude, la confession, l’écriture en ne prenant qu’un maigre repas. |
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TC0001 | TE001266 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 1, 14 | A Gand, le prédicateur, frère Gilles, ancien chanoine de Saint-Omer, prédit sa propre mort et son court passage en purgatoire. | |
TC0001 | TE001187 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 11, 3 | Un chanoine régulier très dévot est persécuté par des prélats. Il prie saint Maurice. Et lorsqu’il tombe malade le chant des anges parvient à le consoler et à le guérir. |
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TC0004 | TE002851 | Jordanus de Pisis | Esempi : 199 | Le concile de Lyon (1274). Le concile de Lyon a établi qu’en signe de dévotion, on doit incliner la tête chaque fois que le nom du Christ est prononcé. | |
TC0004 | TE002796 | Jordanus de Pisis | Esempi : 159 | L’Ave Maria du méchant qui avait le démon à son service. Sa dévotion à la Vierge sauve un homme du démon qui avait pris l’apparence d’un de ses serviteurs. | |
TC0004 | TE002792 | Jordanus de Pisis | Esempi : 155 (4) | Exemples de la foi et de la dévotion au Christ par rapport aux autres religions. Toutes les religions reconnaissent l’avènement du Christ, sauf les Juifs qui ne comprennent pas les textes sacrés. | |
TC0010 | TE000901 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 152, 1 | Il faut être pur pour être élu de Dieu. Un clerc étudiant faisait régulièrement ses dévotions devant une image de la Vierge, disant au moins sept Ave Maria, ou un Ave avec génuflexion. Tenté par le diable, il se rendit chez une ribaude. En chemin, il s’arrêta à l’église pour y accomplir son geste habituel de dévotion, et s’y endormit. Une belle demoiselle (la Vierge, ou un ange) lui apparut, et lui offrit un beau poisson dans un horrible récipient, rempli de boue. L’apparition lui expliqua alors le sens de son rêve : si l’Ave est une nourriture délicieuse, son coeur était comme ce récipient, qu’il lui fallait nettoyer. A son réveil, le clerc tout contrit fit le voeu à Dieu et à la Vierge de ne jamais succomber à la tentation de la chair. |
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TC0010 | TE000910 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 186, 1 | La Vierge a laissé aux hommes le commandement : " Faites ce qu’il vous dira " (cf. Jn 2, 5). Il faut le respecter, si on veut l’avoir pour avocate au moment de la mort. Un bon homme, qui vivait assez à l’aise, sans trop faire pénitence, mais qui honorait la Vierge, la vit venir avec les anges le chercher au moment de sa mort. Un usurier agonisant refusa de lui manifester de la dévotion, et cent mille démons vinrent chercher son âme. |
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TC0011 | TE003142 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 169b (1) | Le lait est du sang cuit dans les seins. Le sang du Christ a été cuit dans son corps par l’amour et dans le coeur des hommes par la méditation et la dévotion. | |
TC0011 | TE002877 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 12b | La conscience est comparée à une chambre à coucher dans laquelle l’âme se repose. En conséquence, elle doit être propre, calme et pleine de bonnes odeurs. |
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TC0030 | TE005322 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 4 | Un chasseur a les yeux larmoyants. Les perdrix le prennent pour un saint homme, sauf une qui avertit les autres. | |
TC0036 | TE006666 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 28 | Un jeune convers chartreux, remarquable dans sa piété, son humilité et sa dévotion envers Dieu et la Vierge Marie, est le témoin d’une horrible apparition démoniaque. Une nuit, tandis qu’il médite, le convers voit soudain une foule de démons sous l’apparence de porcs monstrueux envahir sa cellule et le menacer. Le chartreux est terrifié et n’a déjà plus grand espoir de survie quand un homme imposant, sans doute le prince des démons, entre dans la pièce. Il s’insurge contre les porcs qui n’ont pas encore mis en pièce le saint homme. Ceux-ci rétorquent qu’ils n’ont rien pu lui faire. Le diable s’apprête lui-même à l’attraper avec un long crochet de fer, quand la Vierge Marie apparaît avec une baguette à la main. Aussitôt les démons terrifiés disparaissent. La Vierge rassure le frère terrorisé et l’encourage dans sa dévotion et sa piété. |
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TC0036 | TE006667 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 29 | Un paysan, pauvre et dévot se lia d’amitié avec les moines chartreux. Ceux-ci, par affection pour lui, accueillirent ses deux fils pour leur fournir une éducation religieuse. Mais peu de temps après être arrivé, un des deux enfants décéda. L’autre fut alors confié à un chartreux, saint homme qui avait été le témoin d’une apparition céleste (II 29). L’homme et l’enfant devinrent très proches, comme père et fils dans la religion. Mais peu de temps après, cet enfant mourut à son tour au grand désespoir de son moine éducateur. Ce dernier très affecté ne cessait pas de prier pour le salut de son âme. Afin de réconforter son fidèle dans le désarroi et pour lui manifester son mérite ainsi que celui de son fils spirituel, Dieu accorda au moine chartreux le privilège d’une vision céleste. ~ Une nuit, alors que le moine, se consacrait à l’oraison en plein air, il vit une lumière déchirer le ciel et l’envelopper. De cette lumière, le saint homme aperçut son fils dans la religion, joyeux et rayonnant descendre du ciel jusqu’à lui. Celui-ci le rassura et le remercia pour ses suffrages qui lui avaient permis d’obtenir le salut. Le défunt lui assura que désormais il pourrait intercéder en sa faveur auprès de Dieu. Sur ce, l’enfant s’éloigna en faisant face à son maître, happé par la lumière céleste. |
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TC0036 | TE006649 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 10 | Matthieu d’Albano était un prieur plein de charité envers ses moines et les autres personnes, si bien que de nombreux hôtes ont fréquenté son monastère et que d’innombrables pauvres y ont été accueillis, quitte à endetter sa communauté. Il reçut souvent des donations de la part de Henri I roi d’Angleterre et Louis VI le Gros roi de France. |
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TC0036 | TE006616 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 8, 1 | Gérard est un homme vertueux à la vie exemplaire. Élevé tout jeune à Cluny , il fait preuve de chasteté, patience, sincérité, dévotion dans la récitation des offices liturgiques. Il remplit plusieurs fois la charge de prieur dans divers monastères. Lors d’un voyage à en Italie avec Pierre le Vénérable, Gérard est fait prisonnier par le duc Conrad (Conrad III de Hohenstaufen). Après une captivité difficile il est libéré. ~ Rempli de dévotion et de piété, il célèbre la messe chaque jour et communie en pleurant. Il a des visions du Christ durant ses prédications, sa Passion et sa résurrection. ~ Ce saint moine manifeste sans cesse son obéissance à la règle, mais également son humilité, puisqu’il ne souhaite pas que les visions dont il a été le témoin soient révélées. |
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TC0036 | TE006632 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 20 | Dans ce chapitre l’auteur évoque la vie et la mort d’un saint homme nommé Benoît. Celui-ci vécut un temps comme prêtre mais déjà avec l’âme d’un moine. Quand il décida d’en prendre également l’habit, il entra au monastère de Cluny où sa vie fut un modèle de piété, d’humilité, de patience, et d’esprit de justice dans sa fonction de surveillant du monastère. Sa cellule était un oratoire dédié à saint Michel avec une tour très haute à l’écart pour cacher aux autres moines son ascétisme exceptionnel. ~ Quand vient l’heure de sa mort, au moment des fêtes de Pâques, Benoît est emmené comme il se doit à l’infirmerie, où il est récompensé de sa vie par la vision d’êtres célestes vêtus de blanc remplir la pièce. S’étonnant dans un premier temps de ce qu’il croit être une coutume du monastère ignorée de lui, il appelle l’infirmier qui comprend à ses dires qu’il s’agit d’anges venus chercher l’âme du saint homme pour l’emmener directement au Paradis, celle-ci étant si pure qu’il ne lui était pas nécessaire de purger des fautes inexistantes. | |
TC0036 | TE006619 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 8, 4 | A la fin de sa vie, le moine Gérard est envoyé sur sa demande à Aujoux, monastère retiré sur une montagne isolée. Là, il s’adonne, dans une extrême dévotion, à la lecture, la prière, à l’abstinence et au service liturgique (offices et messe). Dans l’église, il entend fréquemment les voix et le chant d’une céleste milice, comme il le confie à l’abbé de Cluny et à ses frères. Il s’y éteint peu de temps après, récompensé de sa dévotion et bénéficiant désormais de la vie éternelle comme l’atteste une autre merveille le concernant.(Livre II, chap. XXI). | |
TC0036 | TE006647 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 8 | Matthieu d’Albano, sa profession de foi accomplie à Cluny, retourna au monastère de Saint-Martin-des-Champs. C’est là qu’après sept ans de ferveur religieuse exemplaire, il succéda au prieur. Malgré le travail requis par sa charge, sa dévotion resta sans faille. Plein de contrition, il s’adonnait régulièrement à la lecture des Saintes Écritures, à la contemplation ainsi qu’à la méditation, domptant son corps (par les jeûnes, le cilice, les veilles) pour enrichir sa foi. Pendant vingt ans, Matthieu exerça sa charge de prieur sur trois cents frères. Il ne sacrifiait jamais sa vie monastique à cette fonction qui l’accaparait beaucoup. | |
TC0037 | TE006687 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 5 | Roberto Caracciolo prêche le Carême en ville : une femme dévote vient se confesser à plusieurs reprises; elle lui fait dire des messes et lui donne en aumône trente quatre sous. Elle lui demande en plus de faire copier à son intention les Psaumes penitentiels : il lui en coûte un demi-ducat. Il lui remet l’ouvrage : c’est payé à un bon prix. Il en conclut que les trente quatre sous n’étaient pas une aumône faite avec liberalité mais plutôt avec usure. |
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TC0105 | TE012969 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 9 | Saint Narcisse, patriarche à Jérusalem, est un vaillant homme, témoin de miracles. Un jour, alors que la lumière diminue, n’ayant pas d’huile, il fait remplir les lampes d’eau pure et par sa prière, la lumière réapparaît. Mais il est diffamé par des médisants et sa loyauté est condamnée. Ils l’accusent d’un faux crime et témoignent contre lui. Les trois accusateurs souhaitent sa mort par les flammes, par la maladie, et la perte de sa vue. Saint Narcisse s’enfuit alors loin de tout. Beaucoup pensent alors que s’il a quitté la cité, c'est parce qu’il est coupable. Mais Dieu se venge des trois accusateurs : la maison du premier brûle ; le second meurt du mal royal et le troisième perd la vue. Une grande fête est organisée pour saint Narcisse et son honneur est rétabli. |
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TC0124 | TE014894 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : L, 3 [538] | Les disciples de Saint Martin refusèrent de recevoir des séculiers venus par curiosité plus que par sentiment religieux. | |
TC0124 | TE015226 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 31 [855] | Un moine de Clairvaux animé d’une foi particulière à l’égard de saint Jean l’Évangéliste vit apparaître celui-ci avec le Christ à trois reprises : aux vêpres de la Toussaint, quinze jours plus tard et aux vêpres de la fête du saint. Passant alors de l’extase à un léger sommeil il aperçut le Christ et sa mère entrant dans un palais, le paradis, dont la porte resta ouverte : la porte de la vie ouverte à tous les fidèles jusqu’au jour du jugement. | |
TC0124 | TE015032 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXI, 2 [676] | Quand on lui demandait des reliques d’apôtres ou de martyrs, le pape Léon célébrait des messes en l’honneur de ces saints et, divisant ensuite le corporal qui avait servi durant ces messes, en distribuait les morceaux comme reliques. Devant ceux qui exprimaient des doutes, il piquait les étoffes et en faisait jaillir du sang. | |
TC0124 | TE015241 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 46 [864b] | Durant un voyage à Rome avec son compagnon, Etienne Harding avait décidé de dire, sans interruption, le psautier en entier chaque jour. Il instaura cette coutume à Molesmes puis dans l’ordre cistercien. Devenu vieux et aveugle, Etienne Harding se démit de sa charge. Gui successeur indigne fut rapidement éliminé. | |
TC0124 | TE015265 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 71 [881d] | Au moment de mourir, Gérard de Farfa voit apparaître saint Bernard. | |
TC0124 | TE015070 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIII, 16 [713] | Une femme fit dire souvent une messe pour son mari retenu prisonnier. Quand il revint, il comprit que les jours où ses liens tombaient, étaient ceux où le sacrifice était offert à son intention. | |
TC0124 | TE015267 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 73 [882a] | Le frère convers Laurent, d’une dévotion remarquable envers saint Bernard et saint Malachie, fut tourmenté par un esprit immonde qu’il renvoya par un signe de croix. | |
TC0124 | TE015189 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXX], 3 [819] | En Gaule, un chevalier très dévot à la Vierge entendit parler d’une jeune fille anglaise que la Vierge aimait particulièrement. Il pria chaque jour pour la rencontrer. Une fois, en songe, la Vierge lui apparut avec une jeune fille à ses pieds. Elle lui demanda de lui prêter hommage, ce qu’il accomplit. La jeune fille fut choisie comme témoin. Plus tard, de passage en Angleterre, il rencontra cette jeune fille dans la maison de son père; ils se reconnurent mutuellement. | |
TC0124 | TE014877 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLVIII, 1 [521] | Après la mort d’un moine très dévot à la Vierge, on trouva sur sa langue l’Ave Maria en lettres d’or. | |
TC0124 | TE015166 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXXII, 2 [796] | Conformément à l’avertissement d’Hugues, abbé de Cluny, un moine très pieux, Durand, auparavant évêque de Toulouse, coupable de provoquer le rire par ses paroles, apparut à son chapelain Siguin (Siguinus) après sa mort, les lèvres écumantes et déformées. Saint Hugues ordonna à sept moines de garder le silence durant sept jours, ordre rompu par l’un d’eux. Le mort apparut de nouveau, les lèvres presque normales. Le coupable dut observer une nouvelle semaine de silence. Le mort apparut encore totalement guéri. | |
TC0129 | TE007409 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 323b | " On lit que quelqu’un, par révélation divine, a eu une vision d’une croix d’or sortant de la bouche de saint François; son sommet touchant le ciel (symbole de l’admiration des anges pour les stigmates), le bras gauche s’étendant vers le nord (représentation de la conversion des pécheurs) et le bras droit vers le sud (les fidèles sont encouragés à plus de dévotion)." |
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TC0129 | TE007399 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 294a | L’empereur Héraclius obtient la victoire après l’imvocation à la croix. | |
TC0131 | TE007794 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 166, 1-19 | LES TONNEAUX DE VIN REFUSES AU PERE. 1 Un riche avait donné tout ce qu’il avait à un sien fils, au point de tomber dans l’indigence. 2 Il demanda à son fils de lui donner à boire du vin d’un de ses tonneaux, car il en avait plusieurs. 3 Son fils répondit: "Je ne puis vous donner de ce premier, car c'est du moût: il vous ferait mal. 4 Ni de celui d’après, qui est tout plein: Je ne le désemplirai pas pour vous. 5 Du troisième non plus je ne vous donnerai pas: c'est un vin exceptionnel et je ne veux pas le gâter. 6 Ni du quatrième, car c'est du vin vieux; je n'aurais pas de quoi le remplir. 7 Vous aurez donc de ce dernier si vous voulez: c'est un fond de tonneau dont boivent les valets; sans cela on pourrait le jeter." 8 Malgré tout le brave homme en accepta puisqu’il n'en pouvait avoir de meilleur. Mais il ne devait pas en être très reconnaissant à son fils. 9 Ce riche, c'est Dieu qui nous a donné tous les biens que nous avons et qui voulut être pauvre trente-deux ans pour l’amour de nous. 10 Il nous demandait à boire de la dévotion de nos coeurs quand il dit sur la croix: "J'ai soif." Et ainsi à chacun de nos âges il nous demande nos coeurs. 11 Mais les jeunes ne lui donnent pas leur coeur par crainte de l’empoisonner; ils ressemblent à celui qui à son père refusa le moût. 12 Ceux d’entre trente-cinq et quarante ans s’excusent en disant que faire pénitence leur ferait du tort. 13 Ceux de cinquante ans s’excusent en disant qu’ils commencent à avoir quelque valeur; il ne s’agit pas de gâter ce cru exceptionnel. 14 Après cinquante ans ils s’excusent en disant qu’ils ne peuvent plus jeûner ni faire pénitence et qu’ils sont plus faibles et plus fragiles qu’autrefois. C'est le vin vieux: ils n'auraient pas de quoi remplir. 15 Mais vers soixante ans ils cessent de pécher et demandent pardon à Dieu et lui donnent du vin sur la lie, qui ne mérite guère de reconnaissance. 16 Saint Augustin dit qu’ils n'abandonnent pas le péché: c'est le péché qui les abandonne. 17 Quant à ceux qui retardent leur conversion jusqu’à leurs derniers moments, je ne me risquerai pas à dire qu’ils sont sauvés ou qu’ils sont damnés: 18 "En l’autre siècle s’en iront; qu’ils prennent ce qu’ils y trouveront." 19 Ces mots semblent nous laisser peu d’espoir qu’ils soient sauvés; et nous ne pouvons en avoir plus. |
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TC0131 | TE008868 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 700, 1-5 | NOTRE-DAME GUERIT UNE JAMBE AVEC UNE POMMADE. 1/ On devait couper une jambe à un malade. 2/ La nuit il pria Notre-Dame qu’en raison de sa bonté elle veuille bien l’aider dans cette épreuve. Puis il s’endormit. 3/ Notre-Dame vint pendant la nuit, accompagnée d’un ange et elle lui frotta la jambe avec un liniment qu’elle avait apporté. 4/ A son réveil il se trouva guéri et le lendemain il montra sa jambe toute saine au médecin qui venait la couper. 5/ A la suite de ce miracle, il fut toute sa vie dévot à Notre-Dame et d’autres avec lui. |
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TC0131 | TE008567 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 476, 1-6 | LE CHEVALIER A LA HUCHE. 1/ Un chevalier natif de l’évêché de Poitiers était enfermé dans une huche chez les Sarrasins. 2/ Avec des larmes de dévotion il se recommanda à saint Eutrope de Saintes la nuit de sa fête. 3/ A son réveil il se mit à frapper de grands coups dans sa huche parce qu’il entendait les moines chanter matines en leur église Saint-Eutrope 4/ où Dieu tout-puissant l’avait apporté sur l’intercession de saint Eutrope. 5/ Les moines le trouvèrent dans sa huche, il leur raconta son histoire et leur dit qui il était. 6/ Tous ensemble ils louèrent Dieu qui sur l’intercession de saint Eutrope l’avait délivré. Cette huche se voit encore dans l’église où elle fut apportée. |
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TC0131 | TE008559 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 458, 1-8 | LES DEVOTIONS DE TROIS JEUNES MOINES. 1/ Un saint abbé interrogea trois jeunes moines sur leurs dévotions personnelles. 2/ Le premier lui répondit que sa piété consistait à pleurer ses péchés. 3/ Le second répondit que sa piété était de pleurer de compassion sur les souffrances de Notre-Seigneur. 4/ Le troisième dit qu’il avait le désir de souffrir le martyre pour la foi en Dieu. 5/ L’abbé demanda à Dieu de lui faire connaître lequel de ces trois jeunes était le plus grand au ciel. 6/ Un ange lui répondit: "Celui qui pleure pour ses péchés, celui-là cherche Dieu, aussi il le trouvera. Celui qui pleure sur ses souffrances le possède, aussi il lui demeurera. 7/ Celui qui désire subir le martyre pour sa foi, il est son champion; et s’il mourait dans ces dispositions il serait couronné comme martyr. 8/ Ces trois bonnes dispositions peuvent se trouver en trois personnes ou en un seul qui aime Dieu par dessus toute chose. |
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TC0131 | TE008190 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 779, 1-14 | MARTYRE DE SAINTE CATHERINE. 1/ Sainte Catherine fut mise entre les roues. 2/ Mais Dieu les empêcha de lui faire du mal: il foudroya les roues et les bourreaux. 3/ On la mit en prison; Dieu par ses paroles convertit la reine et Porphyre son grand écuyer. 4/ Quand le roi l’apprit il fit décapiter la reine, Porphyre, et tous les principaux personnages de la cour. 5/ Tous ainsi baptisés dans leur sang rendirent saintement leur âme à Dieu par le martyre. 6/ Et sainte Catherine était toujours avec eux, qui les prêchait. 7/ Le roi la condamna à être décapitée. Elle pria Dieu d’être bon envers ceux qui auraient dévotion pour elle : une voix du ciel l’en assura aussitôt. 8/ Elle rendit ainsi saintement son âme à Dieu par le martyre. 9/ Elle fut ensevelie par les anges, qui portèrent son saint corps au mont Sinaï, à vingt jours de marche du lieu où elle fut décapitée. On y trouve un couvent de moines. 10/ Son corps produit de l’huile comme saint Nicolas de Bari; toutes les lampes du couvent en sont alimentées et on en soigne les malades; de pieux pèlerins peuvent même en rapporter. 11/ Nous devrions apprendre à régner comme elle régna, car elle fut reine sur la terre et elle règne maintenant au ciel pour l’éternité. 12/ Les théologiens disent que si Dieu voulut qu’elle soit portée au mont Sinaï, 13/ c'est parce que c'est là que fut donnée la première loi à Moïse pour soumettre le peuple d’Israël à Dieu en évitant ce qu’il défendant et en faisant ce qu’il commandait. 14/ Il faut féliciter sainte Catherine qui par fidélité à Dieu a souffert un dur martyre en défendant la valeur de l’Ancien Testament et du Nouveau joints ensemble et a converti plusieurs personnes à la foi chrétienne. |
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TC0131 | TE009264 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 049, 1-8 | SALOMON ET L’ARCHE D'ALLIANCE. 1/ Avant sa mort David fit couronner comme roi son fils Salomon, à la demande de la reine sa mère. 2/ De la même façon, Jésus institua l’eucharistie le soir du Jeudi Saint et nous donna son précieux corps au saint sacrement de l’autel pour régner éternellement avec lui. 3/ Il nous donna là une grande marque d’amour à nous autres chrétiens. 4/ En effet les juifs faisaient tant de cas de l’arche d’Alliance où étaient le bâton de Moïse et ses cinq livres; 5/ et on y trouvait aussi de la manne dont Dieu nourrit son peuple au désert. 6/ Et pour ces trois choses qui s’y trouvaient, ils lui témoignaient tout le respect qu’ils pouvaient et un grand pécheur n'aurait osé y toucher sans craindre son châtiment. 7/ Et nous avons dans le saint sacrement de l’autel notre Dieu, notre seigneur, notre ami, notre père et notre roi, notre rédempteur et notre gardien, notre frère et notre champion. 8/ Et cependant beaucoup d’entre nous ne veulent se gêner ni se préparer pour le recevoir; et personne ne peut s’empêcher de le courroucer. | |
TC0131 | TE008480 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 357, 1-7 | LE DOYEN D'AMIENS QUI SE FIT ERMITE. 1/ Un doyen d’Amiens partit pour la Terre Sainte; son successeur y alla aussi et entendit un berger qui chantait le Salve Regina. 2/ Il lui demanda qui il était et s’aperçut que c'était son prédécesseur. 3/ Celui-ci refusa absolument de revenir avec lui et lui dit qu’il goûtait mieux la présence de Dieu et qu’il avait plus de sentiments de dévotion en gardant ses brebis qu’il n'en avait jamais eu quand il était doyen d’Amiens. 4/ Lorsqu’il rentra à Amiens, le doyen raconta tout cela à ses compagnons. 5/ En entendant son récit, plusieurs sentirent augmenter leur piété et eprouvèrent du mépris pour les honneurs et plaisirs du monde 6/ pour la sainteté et l’humilité qu’ils entendaient dire de ce saint homme. 7/ Tout le monde en fut ému de dévotion. |
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TC0134 | TE013979 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 295a | La femme hémorroïsse, guérie par le Christ, fait faire une statue du Christ et d’elle-même, dans sa cour. Elle rend un culte à cette statue et les herbes qui poussent au pied de la statue guérissent toutes les maladies. | |
TC0137 | TE012704 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 219 | L’aumône. L’Empereur Henri et sa femme avaient une grande dévotion pour saint Laurent et donnaient toujours l’aumône. Le diable voulut tenter l’Empereur en faisant circuler des suspitions sur la foi de l’Impératrice. Celle-ci fut soumise à l’épreuve de l’ordalie qu’elle subit sans douleur avec l’aide de la Bienheureuse Vierge. Lorsque l’Empereur fut sur le point de mourir, un ermite vit passer devant sa cellule 6 666 démons à cheval; il arrèta l’un d’eux pour savoir où ils allaient et le démon lui dit qu’ils se rendaient pour voir s’ils pouvaient prendre l’âme de l’Empereur Henri. Au retour le démon dit à l’ermite que l’âme de l’Empereur était sauvée parce que saint Laurent avait mis sur la balance parmi les bonnes oeuvres de l’empereur une coupe d’or qu’il avait donnée pour lui. |
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TC0137 | TE012701 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 216 | L’abbesse et le diable. Une abbesse est tentée par le diable qui, sous forme humaine, lui promet des richesses si elle se donne à lui. L’intervention de la Vierge, pour laquelle l’abbesse avait une grande devotion, oblige le diable à se révéler sous la forme d’un grand chien noir. |
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TC0137 | TE012683 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 198 | La dévotion à la messe protège de la mort. Un père recommande à son fils d’écouter la messe chaque jour, et pour cette raison il est sauvé de la jalousie d’un courtisan et évite ainsi d’être brûlé vivant dans un four. | |
TC0137 | TE012697 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 212 | Saint André. Un évêque plein de dévotion pour saint André fut tenté par le diable sous la forme d’une jeune fille. Comme il était prêt à céder à la tentation, un pèlerin arrive et on lui posa trois questions : quel fut le miracle le plus important accompli par Dieu ? où la terre était le plus près du ciel ? quelle était la distance de la terre au ciel ? A la fin, le pèlerin (qui était saint André) dévoila ainsi la présence du diable. |
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TC0137 | TE012522 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 60 | Le lait de la sainte Vierge. Un clerc très devoué à la Vierge est accablé par une maladie qui le pousse à se mordre la langue et les lèvres. Appellée par un ange, la Vierge lui apparaît et le guérit en l’allaitant à son sein. |
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TC0137 | TE012796 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 311 | Un chevalier est averti de sa mort imminente. Un chevalier allemand donna un grand dîner. La nuit suivante, alors qu’il dormait, il entendit une voix lui disant de se lever et d’aller faire pénitence car il allait bientôt mourir. L’homme ne fit pas attention à la voix, mais la troisième fois qu’il l’entendit répéter la même phrase, il décida d’aller au couvent des frères prêcheurs; il se confessa et mourut immediatement après. Il avait été averti par saint Jean Baptiste pour lequel le chevalier avait toujours eu une dévotion particulière. |
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TC0137 | TE012806 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 321 | Un soldat plein de dévotion pour la Vierge est emmené miraculeusement en France. Les soldats de saint Louis, roi de France, au retour de la Terre Sainte s’étaient arrêtés dans une île en attendant un vent favorable; mais un soldat dit qu’il voulait aller écouter la messe de la Bienheureuse Vierge parce que c?était samedi. Tous les autres partirent avec le navire dès que le vent leur fut favorable. Quand le soldat revint sur la plage après la messe il ne trouva pas le bateau de ses compagnons, mais un navire plein de tissus et de métaux précieux, avec des jeunes hommes très beaux et une dame magnifique. Celle-ci l’invita sur la bateau et, après lui avoir expliqué qu’elle était la Bienheureuse Vierge, le ramena en France plus vite que les autres soldats. |
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TC0138 | TE019817 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 675 | Un moine luxurieux mais dévot est délivré des châtiments infernaux par la Vierge. | |
TC0138 | TE019793 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 651 | Lys sortant de la bouche d'un clerc luxurieux mais dévot. |
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TC0138 | TE019801 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 659 | Un clerc très dévot est accueilli par la sainte Vierge après sa mort. |
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TC0138 | TE019796 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 654 | Un frère dévot à la Vierge retrouvé mort avec cinq roses sortant du visage. | |
TC0138 | TE019860 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 718 | La dévotion du comte de Poitou pour la messe lui assure une victoire miraculeuse. | |
TC0138 | TE019862 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 720 | Un chevalier remplacé dans la bataille par un ange le temps d'une messe. |
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TC0138 | TE019863 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 721 | Marchand transporté miraculeusement chez lui grâce à sa dévotion pour la messe. | |
TC0138 | TE019865 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 723 | Homme miraculeusement sauvé de la noyade grâce à sa dévotion pour la messe. |
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TC0138 | TE019882 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 740 | Un pieux chevalier protégé par les morts du cimetière. | |
TC0138 | TE019922 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 781 | La dévotion apparaît à un jeune homme sous les traits d'une jeune fille. | |
TC0138 | TE019823 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 681 | Vision de la Vierge sauvant ses dévots. | |
TC0138 | TE019822 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 680 | Un clerc sauvé de la noyade grâce à sa dévotion à la Vierge. |
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TC0138 | TE019598 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 474 | Le marchand de Bordeaux et la jeune fille d'Alexandrie. |
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TC0138 | TE019820 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 678 | Un sacristain noyé sauvé grâce à sa dévotion à la Vierge. |
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TC0138 | TE019825 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 683 | L'Ave Maria sauve une jeune fille des griffes du diable. |
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TC0138 | TE019818 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 676 | La Vierge octroie un délai à un mourant repenti. |
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TC0138 | TE019826 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 684 | Le prince des voleurs mené à la potence est sauvé par une statue de la Vierge. |
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TC0138 | TE019827 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 685 | Transformations miraculeuses de l'hostie en enfant puis en pain. |
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TC0140 | TE013691 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXIII, 1. | Un homme très dévôt accomplit de nombreux pèlerinages et en dernier lieu se rendit à Jérusalem pour visiter les lieux dans lesquels avait vécu le Christ; à la fin, il mourut sur le mont des Oliviers, plein d’amour pour Jésus et pour cette raison, dans son coeur, fut trouvé gravé le nom de Jésus Christ. |
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TC0140 | TE013745 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXXVIII, 2. | Dans l’antiquité celui qui montrait de la dévotion envers les idoles était considéré comme une personne digne de confiance. | |
TC0140 | TE013423 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XIV, 3. | Pour s’enrichir, un avare, propriétaire de bétail et de ruches, fait un pacte avec le diable : il conserve et dépose les hosties reçues pendant la communion dans les ruches de ses abeilles. Les abeilles recouvrent la ruche de cire à l’image d’un tabernacle sacré et piquent l’avare jusqu’à l’évanouissement. Après sa confession, le prêtre organise dans la région une procession vers le lieu où se trouve le tabernacle de cire, qui peu après est transféré dans l’église, sans qu’aucune personne ne soit piquée par les abeilles. |
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TC0142 | TE018923 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 88 | Un convers cistercien apporta à son monastère des cranes de quelques-unes des onze mille vierges de Cologne. Plein de dévotion, il en lava un avec du vin et le baisa. La nuit, cette vierge lui apparut et lui dit qu'elle voulait l'embrasser en signe de sa reconnaissance. Le convers, en se rappelant de ses vœux, détourna la tête et se réveilla ainsi. |
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TC0142 | TE018894 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 56 | Il y avait une coutume dans la province de Cologne, pratiquée surtout par des femmes, à savoir de tirer au sort un apôtre comme protecteur et comme l'objet d'une dévotion particulière. Une matrone reçut ainsi saint André qu'elle n'aimait pas. Elle essaya encore une fois, avec le même résultat. Finalement, elle obtint celui qui lui plaisait et l’honora pendent toute sa vie. Cependant, c’était saint André qu'elle retrouva au moment de mourir. | |
TC0142 | TE018667 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 31 | Une recluse se plaint à maître Jean de Xanten d’avoir perdu Dieu, en sous-entendant l’intensité de sa dévotion. Jean lui répondit que Dieu était apparemment tombé dans un trou, et qu’elle devait faire chaque jour le tour de sa cellule en criant : « Dieu, où es-tu ? » Lors d’une nouvelle visite de Jean, la femme remercia ce dernier de son conseil car elle avait effectivement retrouvé Dieu. | |
TC0142 | TE018853 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 38, 1 | Walter de Birbech, moine à Himmerod, quand il vivait encore dans le siècle, était un chevalier valeureux et très dévot pour la Vierge. En chemin pour un tournoi, il s’arrêta dans une église et y commanda une messe en l’honneur de la Vierge. Il repartit en retard et rencontra des hommes qui revenaient du tournoi et qui le félicitèrent d’avoir combattu si courageusement et d’avoir fait des prisonniers. Il comprit alors que la Vierge Marie avait ainsi honoré sa dévotion. | |
TC0142 | TE018890 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 51 | Deux moniales de Fraulautern vénéraient, l’une Jean-Baptiste, l’autre Jean l’Évangéliste, et elle se disputaient sans cesse sur leurs mérites respectifs. Chacun des deux saints apparut à sa dévote, disant que l'autre est plus grand que lui et qu'elle devait demander pardon à sa sœur. Le matin, les deux moniales échangèrent leurs visions, firent la paix et depuis vivent dans la concorde. |
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TC0142 | TE018956 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 32 | Quand un saint prêtre disait la messe, il lui semblait que son cœur se rompait sous l’effet d'une dévotion extrêmement forte. | |
TC0142 | TE018953 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 30 | Un moine-prêtre cistercien se mettait à léviter quand il célébrait avec une dévotion particulièrement forte. | |
TC0142 | TE018818 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 47 | Une fois, des Templiers furent attaqués pars des Sarrasins pendant un office. Ils ne s'interrompirent pas et, pour récompenser leur piété, Dieu envoya ses anges qui engagèrent la bataille contre les Sarrasins et les livrèrent, vaincus et étonnés, aux Chrétiens. | |
TC0142 | TE018992 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 4 | À l'abbaye cistercienne de Himmerod, il y avait un jeune moine très pieux, très dévot envers la Vierge Marie. Il tomba malade et l'heure de sa mort approchait. Au même moment, un certain convers de Himmerod eut une vision : au son de la tablette, il se rendait aux obsèques d'un frère qui venait de mourir. Il se vit ensuite dans un palais d'une beauté extraordinaire. Une très belle dame entra dans la salle et le convers, troublé, demanda ce qu'elle y faisait, car il était interdit aux femmes d'entrer dans un monastère cistercien. Elle répondit qu'elle avait un droit spécial sur ce lieu et qu'elle venait souvent voir ses amis. C’était sans doute la Vierge Marie venue pour emmener au ciel l’âme du jeune moine. |
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TC0142 | TE018974 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 51 | Un chevalier français était tellement dévot envers le Saint Sacrement, qu'il se prosternait chaque fois qu’il voyait une hostie élevée ou portée en procession. Une fois, il croisa un prêtre portant le Corps de Christ dans une rue boueuse. Vêtu d’un habit somptueux, le chevalier hésita un instant, puis se prosterna dans la boue. Son vêtement resta miraculeusement intact. | |
TC0142 | TE018989 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 67 | Godescalc, un moine de Heisterbach, aida une fois le sacristain à étendre le corporal pour le défroisser. L’étoffe usée se déchira au centre. Le sacristain plia le corporal et le mit dans le coffre. Quelque temps après on le retrouva miraculeusement réparé, sans doute par les mérites de Godescalc et sa dévotion pour le Saint Sacrement. | |
TC0142 | TE018806 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 10 | Une pieuse demoiselle voyait la Passion du Christ quand elle fermait les yeux. Sa dévotion était si fervente qu'elle ne pouvait ni penser à la Passion ni en parler sans laisser couler ses larmes. | |
TC0142 | TE018972 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 49 | Sur ordre de l’empereur Frédéric [Barberousse] un chevalier pillard et voleur fut pendu. Trois jours après, un de ses parents, passant près du gibet, le trouva encore vivant. Dieu avait eu pitié de lui en raison de sa dévotion : il disait quotidiennement trois prières avec le Notre Père pour la sainte Trinité, la salutation angélique, cinq prières pour les cinq blessures du Christ, et un Notre Père pour son ange gardien. Il se confessa à un prêtre, communia et mourut en paix. |
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TC0142 | TE018958 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 34 | Une demoiselle laïque très pieuse, nommée Richmude, vit une lumière illuminant l'autel de l’église de Walberberg pendant la messe. Elle s'approcha et comprit que ce n’étaient pas les rayons du soleil, mais l'hostie qui brillait. Cette Richmude était par ailleurs si dévote envers le Saint Sacrement, qu'elle s’évanouissait souvent avant ou après la communion. | |
TC0142 | TE018888 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 49 | Un jeune moine de Clairvaux nommé Jean était avait une grande dévotion pour saint Jean-Baptiste. Une nuit, comme il chantait le Cantique de Zacharie, un autre moine vit – au verset 'Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut' – une flamme briller sur sa tête. |
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TC0142 | TE018889 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 50 | La sœur Hildegonde, moniale à Stuben avait une grande dévotion pour saint Jean-Baptiste et, comme elle était lettrée, elle écrivait même des poèmes à sa louange. L'heure de sa mort approchant, elle laissa la sœur qui la soignait aller dormir. En rêve, cette dernière entendit une voix disant : « Pourquoi dors-tu ? Saint Jean-Baptiste vient chercher la sœur Hildegone ! » La moniale, ainsi réveillée, accourut vers Hildegonde et la trouva morte et la chambre emplie d'une odeur merveilleuse. |
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TC0142 | TE018907 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 72 | Un convers de Heisterbach était vouait une grande dévotion à saint Nicolas. Un jour de fête, lors de l'office de Matines, le convers vit le saint lui apparaître en habits pontificaux. Rempli de joie et de révérence le convers se trouva élevé de terre de deux pieds (environs soixante centimètres). |
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TC0143 | TE014088 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 52B | Saint Arsène était tellement ardent dans sa foi, que son disciple Daniel le vit en feu. | |
TC0148 | TE015382 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 990 | LES PLEURS DE SAINTE GENEVIÈVE. — Sainte Geneviève fuyait les consolations du monde pour les divines. Nombreux étaient ceux qui critiquaient le fait qu’elle ne se mêlât point au monde. Saint Germain qui lui rendit visite montra la terre de sa cellule toute trempée des larmes qu’elle répandait tous les jours, larmes qui témoignaient de la visite de l’Epoux mystique. | |
TC0148 | TE015383 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 991 | LES PLEURS DE SAINT AUGUSTIN. — Saint Augustin pleurait à chaudes larmes en entendant les hymnes et les cantiques. | |
TC0148 | TE015381 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 989 | LES PLEURS DE SAINT AUGUSTIN. — Quand il pleurait, Augustin ne pouvait se rassasier de la douceur de ce miracle et y voyait la grandeur du dessein divin. Un grand élan de piété le soulevait, les larmes ruisselaient sur ses joues, mais elles lui faisaient du bien. | |
TC0148 | TE015667 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1266 | Saint Nicolas qui se levait le premier pour la prière fut élu évêque de Myre. | |
TC0148 | TE015670 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1269 | LES TROIS TANTES DE SAINT GRÉGOIRE. — Grégoire [le Grand] avait trois tantes: Tarsilla, Emiliana et Guardiana. Les deux premières étaient dévotes, la troisième ne l’était pas. Tarsilla avait à force de prier des cals aux genoux, comme ceux des chameaux, cals que l’on découvrit à sa mort. Le pape Félix, ancêtre de Grégoire, lui apparut, lui annonçant sa mort. Elle mourut le jour suivant, la veille de Noël. Son corps dégageait une odeur délicieuse. Elle apparut à sa soeur, qui la rejoignit avant l’Epiphanie. Guardiana épousa son intendant. |
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TC0155 | TE016307 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 185 | Les abeilles honorent l’hostie que des voleurs avaient jetée sous leur ruche en ne gardant que la pyxide d’argent. | |
TC0155 | TE016308 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 186 | Les abeilles honorent l’hostie qu’une femme a mise dans la ruche pour stimuler leur reproduction. | |
TC0157 | TE017384 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 106, p. 174, l. 5 – p. 174, l. 25 | Étienne, cardinal apostolique, raconta cette histoire, mais en était moins certain que de la précédente (Lettre 106, p. 171, l. 4 – p. 174, l. 4.). Un mauvais clerc, bon à rien et négligent, se rendait tout de même chaque jour à l’autel de la Vierge et y récitait ce verset « Je te salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi; tu es bénie entre toutes les femmes. » Comme il n'était bon à rien, le nouvel évêque lui retira sa charge. Mais lorsque cet homme se vit dans le dénuement, la Vierge apparut à l’évêque au milieu de la nuit. Elle était précédée d’un homme qui portait une torche et un bâton. Elle fit donner des coups de bâton à l’évêque et lui reprocha d’avoir renvoyé le clerc. L’évêque se réveilla et réintronisa le chapelain. |
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TC0158 | TE016673 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 226 | L'homme-boa devenu Pratyeka-Buddha.– Une pluie de sang décèle dans un royaume la présence d'un homme-boa; on le bannit dans un désert et on lui envoie les criminels pour qu'il les mette à mort. Plus tard, cet homme-boa tue un lion qui était la terreur du royaume. Quand il est devenu vieux, le Buddha lui envoie Çâriputra pour le convertir; l'homme-boa, après avoir tenté de tuer Çâriputra, lui témoigne sa vénération; à cause de ce bon sentiment, il parviendra à être, après plusieurs existences, un Pratyeka-Buddha: il sera alors dépecé en punition de ses crimes antérieurs, mais après cette expiation, il atteindra au parinirvâna. |
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TC0158 | TE016450 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 24 | Le jeune homme qui sert de lampe au Buddha.– Au temps d'un Buddha des temps passés, un jeune brahmane se verse de l'huile sur le crâne et y met le feu afin de servir de lampe au Buddha. Pour cet acte d'ascétisme, il reçoit la prédiction qu'il sera plus tard le Buddha Dîpamkara. | |
TC0160 | TE017192 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°9 | Un chevalier abandonne ses héritages pour l’amour de Dieu et décide de se rendre sur le mont Olivet. Arrivé au sommet, il se met à pleurer et tend ses mains vers le ciel et demande à Dieu de faire de lui tout ce qu’il veut. Ces paroles prononcées, son corps tombe à terre et son âme s’envole pour le ciel. Les personnes autour sont émerveillées et appellent un médecin. Il constate la mort et lorsqu’il apprend la grande dévotion du chevalier pour servir Jésus Christ, il explique que son cœur s’est ouvert au grand amour qu’il avait pour le Christ. Tous se mettent d’accord pour ouvrir son corps et trouvent le cœur coupé en deux avec une inscription en lettres d’or : « Jésus est mon amour : Et pour lui je voulais mourir ». | |
TC0160 | TE017430 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°114 | En France, près de la Seine, un chanoine sert dévotement la Vierge Marie mais il mène une vie luxurieuse et tombe amoureux d'une femme mariée qui habite dans un village de l'autre côté de la Seine. Un jour où il va la voir, de retour chez lui, il monte tout seul dans une petite embarcation et commence à réciter ses prières pour Notre Dame. Au moment où il récite l'Ave Maria, une multitude de diables font chavirer la nacelle et il se retrouve sous l'eau profonde tourmenté par les diables. Trois jours après, la Vierge Marie accompagnée d'anges demande aux diables pourquoi ils tourmentent l'âme du prêtre et ils se justifient en disant que le prêtre fait leurs œuvres. La Vierge leur dit alors que son âme doit lui appartenir puisqu'il la priait au moment où les diables l'ont noyé. Les diables s'enfuient aussitôt et la Vierge redonne vie au prêtre et le ramène sur le bord. Tout joyeux, il se met à genoux devant la Vierge et lui promet de ne plus commettre le péché d'adultère et de célébrer sa conception le huitième jour de décembre. |
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TC0160 | TE017432 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°115 | Au temps de Charlemagne, roi de France, vit un clerc qui est frère germain du roi de Hongrie. Il porte la Vierge Marie en son cœur et récite ses Heures tous les jours. Un jour, il se marie avec une très belle demoiselle sur les conseils de ses parents. Dès que le prêtre finit de les marier, il se souvient qu’il n’a pas encore récité ses Heures pour la Vierge Marie : il renvoie la jeune fille et les invités afin d’être seul à l’église. Au moment où il prononce la prière, « Belle et gracieuse fille de Jérusalem », la Vierge Marie apparaît avec deux anges et lui demande pourquoi il a besoin de prendre une autre femme si elle est belle et gracieuse. Le clerc lui demande quoi faire et la Vierge Marie lui répond de célébrer la fête de sa conception qui a lieu le huit décembre. A ces mots, le clerc décide de partir sans prendre conseil auprès de ses parents, pour devenir moine. Peu de temps après, il devient patriarche d’Aquilée. |
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TC0160 | TE017202 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°19 | Une grande sécheresse entraîne l’inquiétude du peuple qui organise de nombreuses processions et multiplie le jeûne pour échapper à ce péril. Un homme vient à leur rencontre et leur demande pourquoi ils ne prient pas Dieu. Le peuple répond qu’il a prié de nombreuses fois, sans succès. L’homme leur dit que s’ils prient bien, avec dévotion, leurs prières seront entendues. Il tend alors ses mains vers le ciel et dès les premières paroles de sa prière, la pluie tombe du ciel. | |
TC0163 | TE018144 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 78. | FIDÉLITÉS DIVERSES AU SUTRA DU LOTUS.– A) Le général en second Masamichi lit assidûment le sûtra du lotus depuis sa jeunesse. Cependant, au service de la cour, il commet à contrecœur quantité d’actes mauvais mais ne cesse de réciter un verset du sûtra du lotus. Plus tard il est écrit que Masamichi dans ses derniers instants de vie, après avoir entonné ce verset, voit apparaître toutes sortes de signes fastes et qu’il a sans aucun doute accompli sa Renaissance. Le haut dignitaire Michimasa est incrédule et dit qu’un homme comme Masamichi qui a passé son existence à tuer des êtres vivants, à suivre égoïstement son chemin n’a pu accomplir sa Renaissance. Quelques années plus tard, le dignitaire, lors d’un sermon entend une nonne raconter qu’alors qu’elle pensait que sa pauvreté l’empêchait d’accomplir des actes en vue de sa Renaissance, elle a vu en songe un moine qui lui dit qu’une personne qui invoque le Bouddha d’un cœur pur ne manque pas de renaître au paradis. Ce moine dit aussi que récemment le général en second Masamichi a accompli sa Renaissance grâce à son cœur pur et sa foi dans le sûtra du lotus. Après avoir entendu le récit de la nonne, Michmasa ajoute foi alors à ce qu’on lui avait dit. B) On raconte aussi qu’un certain Seng Yan, maître de la Loi dans un pays de Chine nommé Bing [Shanxi], entreprend de lire mille fois le sûtra du lotus pour parvenir à la Renaissance. A la centième lecture, durant la nuit il sent en songe qu’il est pourvu d’ailes et qu’il peut voler. En effet, les mots du sûtra se sont assemblés pour former des ailes. Alors Seng Yan, espérant voler jusqu’au paradis prend son envol et se pose à destination au pied d’une allée bordée d’arbres ornés de joyaux. Les mots qui ont poussé sur son corps comme des plumes se muent en plus de soixante-neuf mille bouddhas rayonnants [comme le nombre de mots dans le sûtra du lotus], qui se rangent tous autour du bouddha Amida. Celui-ci explique à Seng Yan, très ému, qu’il doit retourner dans le monde d’en bas pour terminer ses mille lectures, et instruire la foule des vivants. Après ces paroles, les bouddhas redeviennent des ailes, et Seng Yan s’en retourne. Lorsqu’il se réveille de ce songe, il adore ces bouddhas en se prosternant, et éveille son cœur en effectuant la lecture du sûtra. C) Le maître en méditation Hui Chao, profondément attaché au sûtra du lotus, prend à son service un jeune moine qui se révèle doué d’une capacité remarquable pour deviner les pensées et les sentiments des autres. Mais quand Hui Chao décide de ne plus lire le sûtra du lotus, mais de réciter les formules véridiques, composées de peu de mots, le moine disparaît subitement. Hui Chao qui se désole de son absence voit en rêve le moine qui lui dit être en réalité le Bodhisattva Jizô. Ce dernier dit à Hui Chao qu’il a admiré sa ferveur à se consacrer au sûtra du lotus, mais qu’il l’a quitté, fort déçu de le voir s’appliquer dorénavant aux formules véridiques. En réalité, l’erreur qu’il lui reproche n’est pas dans le contenu des formules véridiques, mais c’est de rejeter une pratique à laquelle il consacrait ses efforts. D) Un moine dévoyé et père de nombreux enfants ne manque pas, dès qu’un petit se trouve en âge de parler, de lui apprendre les titres des chapitres du sûtra du lotus. Puis il lui apprend à lire à haute voix un chapitre, voire un rouleau. A ceux qui le questionnent, le moine dit qu’enseigner ce sûtra, c’est l’intention originelle de la venue du Bouddha en ce monde. Ainsi permet-il à ses enfants de nouer un lien, s’il arrive qu’ils meurent en bas âge. On n’a pas le sentiment qu’il soit difficile de renaître avec la condition d’être humain, mais en vérité l’expression « renaître dans cette condition pour avoir parfaitement observé les commandements [l’interdiction du meurtre, du vol, de la fornication, du mensonge et de la consommation d’alcool] » en montre toute la difficulté. Et c’est bien grâce à la diffusion de ce sûtra que l’humanité n’a pas disparu. |
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TC0165 | TE018288 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44e, pp. 90-91 | Le même Gérard raconte également à Herbert d'autres épisodes de la vie de Saint Bernard. Un jour, son banc s'est élevé dans les airs alors qu'il prêchait au chapitre. Lors d'un voyage près de Provins, la mort d'un moine de Clairvaux lui a été révélée de manière divine et il s'est arrêté pour prier pour son âme. La dame de Chantemerle, qui l'accueille avec dévotion, a une fille malade ; Bernard la bénit et lui dit qu'elle n'aura plus qu'une seule attaque, et c'est ce qui se produit. Une autre fois, à la sortie de Lagny-sur-Marne, il rend l'ouïe et la parole à une petite fille après l'avoir bénie. Roger, un moine de Clairvaux, affirme que c'est ce miracle qui l'a convaincu de devenir moine. |
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TC0165 | TE018303 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 51, pp. 117-120 | Gérard, un moine de Farfa, en Toscane, a une vision dans laquelle il se voit déjà à Clairvaux, où il ira ensuite laver les mains des moines. Très dévoué, il pleure fréquemment et abondamment, surtout pendant la messe. Quiconque voit son visage est amené à penser à un ange. D'une grande modestie et d'une inlassable ferveur, il dissimule ses vertus. Jusqu'à près de quatre-vingt-dix ans, bien que malade, il insiste pour travailler dans les champs. Une nuit, déjà gravement malade, la lumière s'éteint, et le moine en charge de l'assister ne parvient pas à la rallumer. Lorsque Gérard se lève pour ses besoins, le moine se désole face à l'absence de lumière. Mais à ce moment-là, un feu apparaît soudainement, lui permettant d'allumer la lampe avant de disparaître immédiatement, sans produire aucune chaleur. Un autre jour, un novice nommé Julien voit un esprit impur errer dans le chœur, sous la forme d'une chèvre. L'esprit se moque de Julien et le menace, puis il cherche à en faire de même pour Gérard, mais ce dernier parvient à le faire disparaître. Alors qu'il est sur le point de mourir, il a une vision de saint Bernard qui le bénit. Après sa mort, il apparaît à un convers, Lorenzo, paré de vêtements légers et précieux, en signe de sa gloire éternelle. Il affirme regretter le fait que, par excès de précipitation, ses frères l'aient enterré avant son dernier souffle. |
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TC0165 | TE018304 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 52, pp. 120-123 | Laurent, un convers de Clairvaux, est particulièrement dévoué à saint Bernard et à saint Malachie. Un jour, alors qu'il est encore novice, il voit un démon qui se révèle au signe de la croix comme le responsable de la tentation de Job. Pris de peur, Laurent s'enfuit et ne revoit plus jamais le démon. Après la mort de saint Bernard, Philippe de Clairvaux envoie Laurent, alors prieur de Clairvaux, rencontrer le roi de Sicile, Roger. À Rome, Laurent apprend la mort du roi de Sicile. Ne sachant plus quoi faire, il invoque saint Bernard qui lui apparaît la nuit suivante pour le consoler. Le voyage se déroule remarquablement bien : Laurent est accueilli par le nouveau roi, et les cardinaux romains, au moment de son départ, lui offrent des buffles très forts et agressifs. Obligé de traverser une région dangereuse, il prie Dieu et saint Bernard de lui venir en aide. Il a alors la vision de deux hommes portant des bougies allumées et, lorsqu'il est attaqué par des voleurs, des personnes vénérables lui viennent en aide. Il parvient ainsi à rentrer sain et sauf à Clairvaux, où les buffles sont admirés et où la race se répand progressivement. |
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TC0165 | TE018359 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 106, pp. 196-204 | Eskilo, à seize ans, est envoyé par ses parents en Saxe pour étudier. Gravement malade, il reçoit l'extrême onction et, à l'agonie, est laissé pour mort. Pris par une vision, il entre dans une maison dans laquelle il est immédiatement enveloppé de flammes et se croit condamné pour l'éternité. C'est alors qu'il voit un passage menant à un palais. Lorsqu'il entre dans le palais, il voit la Vierge Marie sur un trône, qui lui reproche d'avoir osé se présenter devant elle. Trois personnes vénérables prennent sa défense et la Vierge fait semblant d'être en colère contre lui pour ne lui avoir jamais exprimé sa dévotion. Terrifié, Eskilo demande pardon et propose de payer pour sa libération. Lorsque la Vierge lui demande cinq sortes de blé, le jeune homme promet de payer. Il se réveille à la surprise de tous, ne pouvant que remercier Dieu de ne plus être au sein des flammes. Une fois la vision racontée, un homme sage lui dit qu'il sait qu'Eskilo sera un homme important pour l'Église et qu'il devra construire à ses frais cinq monastères d'ordres différents avec au moins douze moines pour chacun. Devenu évêque de Lund, Eskilo fonde d'abord les cinq monastères, puis de nombreux autres, à ses frais et à ceux d'autres fidèles, pour les Cisterciens, les Chartreux et les Prémontrés, non seulement au Danemark mais aussi en Saxe, en Slavonie, en Suède et en Norvège, travaillant en même temps à éradiquer le paganisme et l'hérésie, qu'il abhorre. Un noble de ces terres refuse d'obéir à Eskilo et de se séparer de sa femme, une parente de sang ; excommuniée, la femme est retrouvée morte dans son lit, la gorge tranchée par un démon. Un autre homme riche se marie avec la femme d'un autre chevalier et Eskilo, après de nombreux avertissements non entendus, lui inflige un anathème. Les deux pécheurs sont étouffés dans leur sommeil avec leurs deux enfants. La notoriété de l'événement convainc de nombreux pécheurs de changer de vie. Elie, le dixième évêque de Ribe, au Danemark, trouve l'hostie qu'il a laissée intacte, divisée en cinq parties pour signifier, comme on le comprendra plus tard, les cinq évêques, dont Elie, qui dans le schisme entre Alexandre III et Victor IV prend le parti de ce dernier. Plus tard, Elie, plus intéressé par la richesse que par l'âme de ses fidèles, refuse, sur le point de mourir, de se confesser et de communier. Il est retrouvé mort, étouffé par les démons et jeté sur un phare. Le frère d'Eskilo meurt sans confession et sans lui avoir demandé pardon pour l'avoir offensé à tort. Un jour qu'Eskilo est en train de prier, son frère apparaît devant lui, en silence, avec une attitude pénitente, enveloppé de flammes, à l'exception de son cou, sa tête et le haut de ses épaules. Stupéfait, Eskilo ne parle pas mais, tourmenté par le chagrin de son frère, il demande le lendemain de nombreuses messes et prières pour lui au chapitre. Tout ce qui précède a été dit à Herbert par Eskilo lui-même. |
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TC0165 | TE018207 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 13, p. 41 | Saint Bernard, comme il l'a fait plusieurs fois, demande à un moine de ne pas mourir avant la célébration de la veillée, pour donner aux frères le temps de se reposer et de pouvoir prier avec plus de dévotion. Le moine accepte, en échange des prières du saint. |
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TC0165 | TE018220 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 24, pp. 54-55 | Un abbé d'un monastère de la filiation de Savigny, à l'esprit pur, relate qu'un Vendredi Saint il pleurait ouvertement et pieusement. Un jeune moine, interprétant les larmes comme hypocrites, décida à l'instigation du diable de quitter le monastère et de partir en pèlerinage à Jérusalem. L'abbé qui remarqua le diable auprès du jeune homme lui raconta sa vision après la messe, et parvint à le convaincre de ne pas partir. |
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TC0165 | TE018335 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 83, pp. 164-166 | Alquirius, un moine de Clairvaux, mène une vie sobre et frugale. Expert en médecine, il se consacre à tous mais peu à lui même, bien que de santé précaire. Il guérit les blessures les plus infectées et les plus nauséabondes, faisant tout pour le Christ, qui vient lui rendre visite et l'encourager en secret. Un jour, il a une vision dans laquelle le Christ, souffrant et blessé, semble être descendu de la croix et avoir séché son sang avec des morceaux de tissu qu'Alquirius avait recueillis. Au moment de mourir, l'abbé Ponce lui rend visite. En le voyant si serein, bien que malade et face à la mort, il lui demande s'il a eu une révélation. Alquirius en effet, juste avant l'arrivée de l'abbé, a vu le Christ qui lui a dit que ses péchés étaient effacés et lui a fait embrasser ses propres blessures. C'est pourquoi il n'a pas peur et sait qu'il va mourir le lendemain, le jour de la Saint-Martin. | |
TC0165 | TE018285 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44b, pp. 88-89 | Simon, abbé du monastère bénédictin de Chézy, aime Saint Bernard et souhaite entrer à Clairvaux. Bernard, qui sait que la présence de Simon est nécessaire à Chézy, lui demande d'attendre, lui assurant qu'il mourra à Clairvaux. Simon accepte et y entre, très âgé, après la mort de Bernard. Par la grâce de Dieu, il vit encore sept ans, donnant à tous un admirable exemple de ferveur et de dévouement. |
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TC0166 | TE018243 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 14, 1-2 | Galla, fille du consul Symmaque devient veuve après un an de mariage alors qu'elle est encore adolescente. Les médecins la préviennent que sans remariage, de la barbe poussera sur son visage. N'ayant pas peur de la laideur extérieure, elle décide de vouer sa vie à Dieu. |
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