ThEMA
Thesaurus Exemplorum
Thesaurus Exemplorum
Medii Aevi
- HomeAccueilStartseiteHomePágina principal
- CollectionsRecueilsSammlungenRaccolteColecciónes
- Source textsTextesOriginaltextTesto originaleTexto original
- KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves
- SearchChercherSuchenCercaBuscar
- AboutÀ proposÜberA propositoAcerca de
- DownloadsTéléchargementsDownloadsDownloadsDescargas
- Log inSe connecterAnmeldenAccessoIniciar sesión
KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Frère | Brother | Bruder | Hermano | Fratello
3occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0163
(view allvoir toutalle anzeigenvedi tuttover todos)
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
---|---|---|---|---|---|
TC0163 | TE018156 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 87. | LE RÉVÉREND SHINKAI N’ARRÊTE SES PAS EN NUL ENDROIT.– Quand l’ascète itinérant Shinkai séjourne en Chine ses pratiques se révèlent très inhabituelles. On raconte qu’ayant pénétré dans les montagnes avec deux compagnons, lors de sa méditation assise, sans abri, il s’expose à la pluie et la rosée durant de longues périodes allant jusqu’à cinquante jours. De retour dans son pays, il erre par monts et forêts sans jamais s’arrêter. Rien-bô, l’une des nombreuses sœurs de Shinkai, s’inquiète du sort de son frère qu’elle n’a plus vu depuis plusieurs années quand elle voit surgir un individu répugnant, amaigri et vêtu de haillons. Elle reconnaît alors Shinkai, et prise d’une grande pitié, elle demande à Shinkai de s’établir et de pratiquer l’invocation au Bouddha. Rien-bô bâtit alors un ermitage pour son frère et lui adjoint les services d’un jeune moine. Après plusieurs mois de cette vie paisible, Shinkai reçoit un ascète avec lequel il s’entretient toute une nuit. Le jeune moine entend la conversation. Shankai dit qu’il souhaite reprendre ses pérégrinations sans but, en se gardant de toute souillure du cœur. Le jeune moine pense que ce départ ne se fera pas de sitôt, mais Shankai disparaît quelques jours plus tard. Le jeune moine, très attristé, le recherche et finit par le retrouver et demande à Shankai de rester auprès de lui. Mais ce dernier rétorque qu’il ne peut donner satisfaction à sa requête, désirant rester distant, et le jeune moine s’en retourne. Et désormais on perd toute trace de ce saint homme. |
|
TC0163 | TE018133 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 67. | LA FILLE DE SAIGYÔ QUITTE LE MONDE.– Avant de quitter le monde, le moine Saigyô donne sa fille à son frère cadet et lui demande de veiller sur elle. Quelques années plus tard, le moine, ayant à faire près de la capitale, vient observer discrètement la fillette et est ému à la vue de sa fille habillée d’une vilaine robe et jouant dans la cour de la maison du frère cadet avec quelques garnements. Mais celle-ci est effrayée lorsqu’elle aperçoit le moine et se réfugie dans la maison. Bien plus tard Dame Renzei, fille du seigneur de la neuvième avenue, propose à la mère de la fillette de l’adopter. Celle-ci accepte et Saigyô est rassuré de savoir sa fille entourée de tendres soins. A l’âge de quinze ou seize ans, la jeune fille devient chambrière au service d’un gouverneur, époux d’une sœur cadette de la mère adoptive. Saigyô se rend secrètement dans une maison proche de la résidence du gouverneur et fait mander sa fille. La jeune fille juge la demande du messager suspecte, mais, curieuse de rencontrer son père, elle quitte la résidence et suit le messager jusqu’au lieu de rendez-vous. Là, émue par l’aspect misérable du moine, elle vide son cœur et s’entretient avec lui. En voyant sa fille aussi belle et épanouie, il lui demande de l’écouter. Il dit qu’il l’a choyée dès sa naissance et a toujours espéré pour elle de la voir entrer au service d’une impératrice ou à quelque personne de naissance princière. Il ne pensait pas la voir ainsi préposée à l’entretien dans une maison de deuxième ordre. Alors il souhaite maintenant que sa fille devienne nonne, qu’elle s’établisse près de sa mère, et qu’elle se consacre au service du Bouddha. La fille de Saigyô réfléchit longuement, puis accepte. Elle n’informe personne de sa décision et la veille de son départ, elle dit qu’elle veut se laver les cheveux. Dame Renzei s’étonne mais pense que celle-ci prépare sans doute un pèlerinage, et la laisse faire. Le lendemain la fille du moine prétexte une affaire urgente chez sa nourrice. Dame Renzei fait préparer une voiture pour l’y conduire. Au moment d’y prendre place la fille du moine revient sur ses pas et regarde intensément le visage de la Dame avant de partir. Sans nouvelle depuis plusieurs jours, la Dame finit par apprendre la vérité par la nourrice. Elle verse des larmes de dépit car elle a toujours traité cette enfant comme sa propre fille. Mais elle est malgré tout attendrie quand elle se rappelle que la jeune fille est revenue la dévisager longuement avant de partir. Sans doute avait-elle le cœur serré de cette séparation. La jeune fille se fait nonne et rejoint sa mère qui a déjà renoncé au monde et elle pratique l’ascèse avec elle. Par la suite Dame Renzei pratique la voie de façon admirable en peignant quotidiennement. On dit qu’elle a réalisé une image du Bouddha, figure qui apparaît dans le ciel quand la vie de la Dame touche à sa fin. |
|
TC0163 | TE018132 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 66. | UNE MÈRE ET SES DEUX FILS, TOUS TROIS PLEINS DE SAGESSE, SONT DISCULPÉS.– Un homme a deux fils : l’aîné qui est né d’une première épouse, et le cadet de son épouse d’alors. L’aîné témoigne à sa belle-mère une piété filiale exemplaire, et cette dernière le considère comme son propre fils. Le père tombe gravement malade, et avant de mourir il s’inquiète auprès de sa femme du sort de son fils aîné et lui demande de voir en son fils une image de lui-même, et de le prendre en pitié. Par la suite la femme se montre encore plus attentive à l’égard de l’aîné que du cadet. Quand ces garçons deviennent des hommes, l’aîné épouse une femme très belle courtisée par beaucoup d’hommes. Parmi eux, un homme exerçant ses fonctions au palais, épris et prétentieux, se montre sans vergogne chaque nuit chez l’aîné. Alors le cadet tue l’homme; il est arrêté et condamné à mort. Au moment de l’exécution, le frère aîné du condamné se présente et dit que c’est lui, et non son frère, qui doit être inculpé. Mais le cadet rétorque que son frère n’est coupable que d’être marié à cette femme. L’empereur met fin à cette dispute en demandant à leur mère de se prononcer. La femme en pleurs dit qu’il faut punir le cadet. Elle s’explique en disant que l’aîné est son beau-fils qui s’est fié à elle comme à sa propre mère. Cet enfant lui a été recommandé par son défunt père, et l’aîné est pour elle l’image que son père a laissée. Et elle se fie à son cadet comme à un autre elle-même. Elle ajoute que si son fils est inculpé, c’est certainement la rétribution détestable d’une de ses vies antérieures. Tous sont pris de pitié et l’empereur les disculpe tous les trois. |
|
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0