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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Crime | Crime | Verbrechen | Crimen | assassinio
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001381 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 23 | Théorie du crime rituel annuel chez les Juifs. A la suite d’une prophétie mal comprise, les Juifs pensent guérir de leur malédiction en versant le sang des Chrétiens. | |
TC0020 | TE003634 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 109 | L’ange et l’ermite. Un ange apparaît à un ermite en proie au doute sur la justice divine; ils voyagent ensemble et l’ange révèle à l’ermite le dessein divin dans les actes apparemment injustes qu’il commet. |
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TC0035 | TE006558 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 8v, n° 40 | Similitude entre le lion qui se sert de sa queue pour effacer ses traces et les flatteurs qui veulent effacer les anciens crimes de leurs riches maîtres. | |
TC0106 | TE015976 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 234 | UNE MALEDICTION. — Dans des cas de crimes très graves, on lit parfois une malédiction dans la paroisse du criminel. | |
TC0123 | TE006979 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 46 | Un femme adultère tua son mari et incendia sa maison pour dissimuler son crime. Puis, feignant d’être sur le point de mourir de douleur, elle demanda le viatique. Mais ne pouvant l’avaler, elle se trahit, avoua son meurtre et subit le supplice. |
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TC0130 | TE007577 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 529-543 | Le diable fait boire un ermite. Ensuite, le saint homme viole une femme et la tue pour ne pas qu’elle le dénonce. | |
TC0139 | TE016641 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 255 pp 169-170 du texte hébreu | Le roi Yanaï fut appelé à comparaitre devant le tribunal rabbinique de Rabbi Shimon ben Shatah, car un de ses serviteurs avait commis un meurtre, et il en était responsable. Le roi en appela aux autres sages siégeant au tribunal qui baissèrent la tête et ne répondirent pas aux exhortations de Shimon ben Shatah. L'ange Gabriel les punit de mort pour cette abstention. | |
TC0142 | TE018670 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 34 | A Louvain, un couple de bourgeois se proposait de se retirer dans le monastère cistercien de Villers. Après avoir réglé leurs affaires, ils collectèrent une somme importante d'argent, ce qui parvint aux oreilles des certains criminels. Tard le soir, les malfaiteurs vinrent chez les bourgeois, sous prétexte de chercher un logement. Ils envoyèrent la nièce et la servante du couple, nommée Marguerite, chercher du vin. Entre-temps, ils tuèrent les hôtes et leurs domestiques, puis, quand Marguerite rentra, la kidnappèrent. De peur qu'elle ne les dénonçât, ils décidèrent de la tuer. L'un des criminels lui coupa la gorge et la jeta dans une rivière. Le corps de Marguerite fut trouvé quelques jours plus tard par des pêcheurs qui, craignant d’être eux-mêmes accusés de la meurtre, enterrèrent la jeune fille au bord de la rivière. Une nuit, ils virent une lumière mystérieuse émaner de sa tombe, exhumèrent la fille et la transférèrent à Louvain, où on lui construisit une chapelle. Le père de famille assassiné apparut aux moines de Villers, disant que seule Marguerite avait obtenu la gloire du martyre par son innocence et sa simplicité. |
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TC0142 | TE019074 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 15 | Dans l’évêché de Trèves, mourut un chevalier Henri surnommé Nodus qui avait commis plusieurs crimes. Son fantôme apparut de nombreuses fois, en importunant surtout sa fille. Il était impossible de le chasser, ni avec le signe de croix ni avec l’épée. Finalement, on consulta l’évêque de Trèves qui proposa d'asperger la maison de la fille avec l'eau dans laquelle trempait un clou de la Passion. On le fit et le fantôme disparut. |
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TC0142 | TE017946 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 20 | Un jour de carême, un évêque lit son psautier et tombe sur le verset: « Qui dira les hauts faits de l'Eternel? Qui publiera toute sa louange? ? » Un de ses justiciers vient lui demandait que faire d’un criminel. Poussé par la miséricorde, l’évêque ordonne de le relâcher. Puis lisant: « Bienheureux ceux qui gardent la justice », il rappele le justicier et lui dit d’examiner la cause et de faire bonne justice. | |
TC0142 | TE017941 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 15 | À Arras, un clerc et sa sœur sont condamnés au bûcher pour avoir tué un orfèvre. Le frère refuse de se confesser et il est totalement brûlé, sa sœur qui s’est confessée reste indemne : les flammes ne brûlent que ses liens. |
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TC0158 | TE016673 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 226 | L'homme-boa devenu Pratyeka-Buddha.– Une pluie de sang décèle dans un royaume la présence d'un homme-boa; on le bannit dans un désert et on lui envoie les criminels pour qu'il les mette à mort. Plus tard, cet homme-boa tue un lion qui était la terreur du royaume. Quand il est devenu vieux, le Buddha lui envoie Çâriputra pour le convertir; l'homme-boa, après avoir tenté de tuer Çâriputra, lui témoigne sa vénération; à cause de ce bon sentiment, il parviendra à être, après plusieurs existences, un Pratyeka-Buddha: il sera alors dépecé en punition de ses crimes antérieurs, mais après cette expiation, il atteindra au parinirvâna. |
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TC0158 | TE016857 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 383 | La mangouste, le rat et le serpent.– Une mangouste, un rat et un serpent se sont réfugiés dans le même trou; le rat sort pour chercher de la nourriture; en son absence, la mangouste déclare qu'elle le mangera s'il revient sans rien rapporter; le serpent envoie une lettre au rat pour l'avertir du danger qui le menace. La morale est que, en temps de disette, il faut avoir un cœur bien accroché pour n'être pas poussé au crime. |
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TC0158 | TE016992 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 450 | L'enfant retrouvé vivant dans le ventre d'un poisson.– Une marâtre cherche à faire périr un fils de la première femme; mais l'enfant échappe à toutes ses tentatives criminelles; lorsqu'il est enfin jeté dans la rivière, on le retrouve vivant dans le ventre d'un poisson (cf. n° 458). | |
TC0158 | TE016799 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 345 | L'éléphant qui imite les bons et les mauvais exemples.– Un éléphant royal qui est chargé de tuer les criminels voit les bhiksus observer la discipline et les entend réciter les livres saints; il refuse alors de faire périr un coupable qu'on lui envoie; mais l'éléphant est placé dans un endroit où il voit et entend ce qui se passe dans des maisons de jeu, des boucheries et des prisons; il redevient méchant et tue aussitôt le criminel qu'on lui remet. |
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TC0158 | TE016481 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 54 | Sûtra de l'expiation de la famille des Çakyas.– Destruction de la ville des Çâkyas par le roi Virûdhaka. Dévouement inutile de Mahânâman qui obtient qu'on laisse sortir les civils et qui, en invoquant le Buddha, entre sous l'eau et périt en attachant ses cheveux à une racine d'arbre. Par la suite le roi Virûdhaka est puni de son crime. Avadâna expliquant pourquoi trois villes des Çakyas ont éprouvé chacune un sort différent. | |
TC0159 | TE017569 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | L’abba Moïse avait été invité chez les Scythes pour juger un frère criminel. Il s’y rendit avec un panier rempli de sable. Il expliqua que celui-ci représentait ses péchés auxquels il ne pensait pas en ce jour où il devait juger les péchés d’un autre. | |
TC0159 | TE017649 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Tous les prélats devraient se souvenir de cette sentence de Donat : Combien d’éléments grammaticaux appartiennent à une préposition ? Un. Celui-ci étant ? Le cas seul. Combien de cas ? Deux. Lesquels ? L’accusatif et l’ablatif. Tous les prélats devraient avoir peur d’être accusés d’un crime, d’être destitués de leur position dominante et ainsi de chuter honteusement. | |
TC0163 | TE018090 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 28. | LE GOUVERNEUR DE L’IYO, ENTRÉ EN RELIGION, ACCOMPLIT SA RENAISSANCE.– 1) Le gouverneur de l’Iyo Yoriyoshi ne fait que commettre des péchés depuis sa jeunesse, se livrant à de nombreux massacres. Chacun pense que c’est assurément l’enfer qui attend cet homme. Mais Yoriyoshi entend un moine retiré du monde parler de l’impermanence du monde et de la crainte qu’inspire la rétribution des fautes. A ces mots le gouverneur éveille son cœur, se rase le crâne et passe sa vie à demander la Renaissance au paradis. Plein de compassion, il se livre à de pieux exercices dans la chapelle du moine et verse tant de larmes que celles-ci coulent à flots jusqu’au sol du jardin. Par la suite il dit être sûr d’accomplir sa Renaissance. Son cœur résolu qui s’est éveillé en lui ne diffère en rien de celui qui le poussait à faire tomber une citadelle rebelle. On rapporte qu’il connaît une fin merveilleuse et accomplit sa Renaissance. Il ne faut pas se rabaisser, même si l’on a commis de nombreux péchés. Quand on éveille sérieusement son cœur, on accomplit sa Renaissance. 2) Le fils de Yoriyoshi, lui, manque d’un ami de bien et n’éveille pas en lui son cœur contrit. Il est atteint d’une grave maladie quand une femme, voisine de sa demeure, voit en songe d’innombrables êtres terrifiants qui lui disent venir arrêter quelqu’un. Puis ils poussent un homme devant eux et un être au-devant du cortège porte un écriteau avec cette inscription : « Condamné à l’enfer sans répit ». Tirée de son rêve, la femme apprend que le fils de Yoriyoshi a expiré à l’aube. |
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TC0165 | TE018289 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44f, pp. 91-92 | Saint Bernard, en route pour aller voir le comte Théobald de Champagne, rencontre un voleur qui est conduit à la potence. Il demande alors qu'on lui livre le voleur. Théobald arrive sur place et, surpris, lui demande pourquoi il voudrait sauver un voleur. Saint Bernard lui répond que le tourment quotidien d'une vie dans un monastère est une punition plus sévère que la mort immédiate, et emmène le voleur à Clairvaux (où il est connu d'Herbert). Il y reste jusqu'à sa mort, plus de trente ans plus tard, sous le nom de Constant. |
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TC0165 | TE018448 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 10, pp. 313-314 | Un criminel a une vision dans laquelle le Christ (accompagné des anges et des apôtres) sépare les bons des mauvais ; placé parmi les damnés, il est emmené en enfer et désire s'échapper. Il trouve un trou dans lequel il se cache pendant un certain temps, jusqu'à ce que le diable le découvre, l'attrape et l'emmène de force en enfer. A son réveil, il est terrifié et entre dans l'ordre cistercien ; mais après six ans le diable le trouve et le convainc de partir. De retour à son ancienne vie, il est capturé et condamné à mort. |
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TC0165 | TE018341 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 88, pp. 171-172 | Pierre, abbé de Saint-Rémy à Reims, fait le récit d'un miracle, taisant le nom du protagoniste qu'il ne veut pas calomnier. Un prêtre est appelé devant le pape pour se défendre contre l'accusation d'avoir commis des crimes. Coupable, il prétend être innocent, préférant le risque d'être excommunié à la perspective d'avouer ses torts. A son retour, sa conscience le persécute et il entre au monastère, mais ne se confesse pas. Un jour, alors qu'il célèbre la messe, l'hostie et le calice se dérobent à lui. Terrifié et repenti, il se confesse. |
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TC0165 | TE018421 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 165, pp. 290-297 | Un moine de Clairvaux, qui fut en partie témoin oculaire des faits, raconte que dans une ville proche de Cologne, une femme a été tourmentée pendant neuf ans par des démons. Un soir, la femme et son mari entendent une voix qui leur ordonne de fermer les yeux pour ne pas voir les jeux des démons. Ils obéissent terrifiés et entendent les sons d'une foule de démons jouant et criant alors qu'ils sortent de la cave voisine pour entrer chez eux. Une fois, en rentrant chez eux, les démons trouvent un histrion avec sa femme, que les mauvais esprits ont forcé à sauter et à danser, battant et insultant la femme à cause de ses vêtements indécents. Des démons sous forme de femmes lui apparaissent souvent, essayant de la persuader d'aller les voir pendant deux ou trois ans, et la battant lorsqu'elle refuse. A noter en particulier un de ces démons qui vient souvent, avec une voix féminine, dire aux époux que si jamais la femme accepte d'aller avec ces femmes-démons, elle serait liée à eux pour toujours. Ce démon a également prédit l'arrivée des autres démons et a dit que pour cela il serait sévèrement puni. Elle a également appelé la femme "sœur" et l'homme "frère" et a prétendu être la sœur de son mari, née des mêmes parents. Un jour, alors qu'elle était enfant et lui un peu plus âgé, à cause d'un incendie, elle est sortie de la maison de son père et laissée devant une autre pendant que ses parents s'occupaient du feu. Le feu était une illusion et disparut dès que les démons enlevèrent la petite fille qu'ils remplacèrent par un démon. Ce dernier, malade, ne mangeait que la tête des animaux et lorsqu'il mourut, il fut enterré comme s'il était la fille. Bien que la femme-démon jura au nom du Christ, de Marie et de tous les saints, Herbert ne sait pas si c'était pour une tromperie ou sincère. Herbert, ne pouvant raconter toutes les tortures endurées par la femme et son mari, en choisit quelques-unes. Un jour, des paysans passant devant la maison du couple entendent des voix de démons ; l'un d'eux, mû par l'imprudence plutôt que par la foi, prend une pierre et tente de frapper la source invisible de la voix ; il est frappé en retour par le démon et est blessé. Invitée à un mariage, une femme trouve chez elle des vêtements précieux, mais comme ils ne sont pas à elle, elle les met dans un coffre et part avec ses propres vêtements. Lors du banquet de mariage, elle est attaquée par un démon qui lui jette du fumier sur le visage et les vêtements, l'obligeant à rentrer chez elle où les précieux vêtements ont entre-temps disparu. Une autre fois, dans la cave, elle trouve une grosse somme d'argent ; avec son mari, ils décident de ne prendre qu'une seule pièce pour la donner en offrande ; quand la femme revient, il ne reste que l'argent pour le donner en offrande ; quand l'homme arrive, même cet argent a disparu. En sortant de la cave, ils trouvent un démon sous la forme d'une jeune et belle fille, qui lui ordonne de la suivre pour aller voir sa maîtresse. La femme retourne à la maison et sort avec son mari avec une faux et une hache, car la fille, transformée en une horrible vieille femme, commence à la battre. La femme se défend avec l'aide de son mari et alors que la vieille femme s'échappe, ils lui jettent la hache qui ouvre alors les pustules infectées de son dos. Après quelques jours, la démone revient, en pleurs et vêtue d'une robe sombre, pour reprocher à la femme d'avoir cassé trois côtes de sa maîtresse alors qu'elle s'était défendue quelques jours auparavant. Un 29 juin, jour de la fête des saints Pierre et Paul, les démons entrent dans la maison et battent la femme jusqu'à presque la tuer. Ils lui donnent jusqu'au 15 août, fête de l'Assomption de Marie, pour se plier à leur volonté. Si elle n'obéit pas, ils reviendront n'importe quand pour la tuer, ainsi que son mari et son fils. Terrifié, le couple se rend à Cologne avec leur prêtre pour parler à l'archevêque, qui, cependant, se trouve à ce moment-là en Italie avec l'empereur. Après avoir raconté leur histoire au doyen de la cathédrale, une prière publique est décidée et le couple rentre chez lui accompagné de deux saints hommes : le curé Eberard et un moine de Clairvaux. À leur arrivée, ils tentent de purifier la maison, mais les démons parviennent à éteindre la bougie (bénite le 2 février en la fête de la Purification de la Vierge) apportée par Eberard et le moine. Le démon, qui a appelé la femme "sœur", s'approche d'elle et lui annonce que cette nuit-là, les autres démons, furieux de son voyage à Cologne, viendront pour la punir. La femme demande donc au prêtre et au moine de rester; accompagnés de six autres paroissiens, ils passent la nuit dans la maison. Lorsque la lumière s'éteint, ils entendent tous la voix du démon qui s'adresse à son mari, l'appelant frère et annonçant l'arrivée des autres démons. Terrifiés, ils pensent tous à s'enfuir, mais le prêtre demande à l'esprit de leur dire s'il sera blessé ou non. Le démon répond que le mal ne sera fait qu'à ceux qui veulent défendre sa sœur, et que les démons qui arrivent sont des anges déchus et des âmes damnées de meurtriers, de parjures, d'adultères et de toutes sortes de méchants, y compris un grand hérétique qui vient de mourir. A l'arrivée des démons, le démon se détourne, car il est détesté d'eux pour avoir parlé à la femme. Une foule de démons arrive pour battre la femme, ignorant son mari qui tente de la protéger en s'interposant. Ils la battent jusqu'au lendemain matin et alors le couple quitte la maison pour en rejoindre une autre. Mais les anges de Satan suivent les âmes (car ils ne sont pas liés à des lieux) et ne cessent de les persécuter. Jusqu'ici, c'est le récit du moine de Clairvaux, qui a vu et entendu en partie l'histoire racontée, mais qui ne sait pas comment elle s'est déroulée. Herbert, quant à lui, a récemment appris que, sept ans après ces événements, la femme a surmonté cette persécution grâce à la miséricorde de Dieu et vit désormais en paix à Cologne. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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