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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Monstre | Monster | Ungeheuer | Monstruo | Mostro
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001483 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 49, 17 | La pieuse femme, d’un chasseur négligeant la messe, accouche d’un enfant prématuré possédant une tête de chien de chasse. Devant ce prodige, le chasseur se repent et fait pénitence. | |
TC0001 | TE001418 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 53 | Un monstre marin qui ressemblait à une femme est capturé par des marins. Ce monstre est conservé trois années à la cour royale d’Angleterre. | |
TC0011 | TE003027 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 88a (3) | Les adulateurs sont comme les sirènes qui , par leurs chants, endorment les marins et les conduisent au naufrage. Seuls les marins avertis se bouchent les oreilles. | |
TC0011 | TE003169 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 190b | Un homme monstrueux peut avoir trois langues : celle de l’adulation, celle de la détraction et celle de la calomnie. | |
TC0021 | TE003948 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 22 | Un pécheur en jurant par la mort du Christ chasse un diable en forme de chien qui le menaçait. | |
TC0021 | TE004023 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 95 | Un monstre diabolique attaque un pécheur sur la route; quand il crie à haute voix ses péchés, un mur grandit, qui le met à l’abri. | |
TC0031 | TE005522 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre III, chapitre 21, col. 605 B - C | Deux religieuses retournent au siècle et se marient : l’une meurt rapidement d’une inflammation au bras et l’autre en accouchant après deux naissances monstrueuses. | |
TC0033 | TE006249 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 386 | . MONSTRES MARINS. Les monstres marins qui ont le corps d’un poisson et la tête de divers animaux. | |
TC0033 | TE006252 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 389 | MONSTRES. Les acéphales, les monstres à un seul oeil, à un seul pied. | |
TC0106 | TE015996 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 254 | LA LAMIE. — La lamie tue ses petits après les avoir nourris longtemps. | |
TC0124 | TE015084 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIV, 2 [725] | Dans une église des Prémontrés, à matines, le démon apparut avec trois têtes à un moine, en affirmant qu’il était la Trinité et que cette vision venait récompenser sa dévotion. Mais le moine, méfiant, le chassa. | |
TC0124 | TE014643 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXI, 13 [295] | Le pape Benoît le jeune apparut après sa mort sous l’aspect d’un monstre mi-âne mi-ours en témoignage d’une vie indigne. | |
TC0131 | TE007909 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 277, 1-5 | ALEXANDRE EXPLORE L’AIR ET LA MER. 1 Selon certaines histoires, au temps de Mardochée régnait le roi Alexandre. 2 Cet Alexandre se fit porter par quatre griffons sur un siège en l’air; 3 il avait un morceau de viande fiché sur une lance, qu’il tournait dans la direction où il voulait aller, parce que les griffons étaient affamés. 4 Ensuite il se fit descendre en mer dans un tonneau de verre: il faisait cela pour explorer la terre et la mer. 5 On peut conclure qu’à plus forte raison nous devons désirer connaître la beauté du ciel, quand Alexandre risquait ainsi sa vie pour voir la terre et la mer. | |
TC0131 | TE008127 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 644, 1-12 | LEGENDE DE SAINT GEORGES. 1/ Les gens d’une cité donnaient tous les jours une personne à dévorer à un monstre qui habitait dans un lac devant cette cité, pour obtenir qu’il ne leur fasse pas davantage de tort. 2/ Saint Georges, trouvant la fille du roi de la cité qui attendait le monstre, lui demanda ce qu’elle faisait. 3/ "Je suis aujourd’hui livrée au monstre parce que c'est le jour où mon père doit le nourrir; telle est la règle dans cette cité. 4/ Aussi je vous prie de vous en aller, pour que le monstre ne vous dévore pas avec moi." 5/ Mais saint Georges ne voulait pas s’en aller. Quand le monstre sortit de l’eau, saint Georges lui passa autour du cou la ceinture de la demoiselle. 6/ Et le monstre suivait docilement comme un agneau. 7/ Saint Georges le tua devant les gens de la cité et il fallut seize boeufs pour sortir de la ville le cadavre. 8/ Les habitants se convertirent au Christ et à saint Georges; on les appelle les Géorgiens. 9/ Saint Georges s’en alla dans un autre pays. A sa prière Dieu fit reverdir le bois du palais du roi Dacien; 10/ Dieu ressuscita par lui tous les morts d’un cimetière et fit jaillir une fontaine pour les baptiser. 11/ Cependant le roi ne voulait pas se convertir pour autant; il infligea à saint Georges de telles souffrances qu’il mourut deux fois et deux fois Dieu le ressuscita. 12/ A la troisième fois il rendit saintement son âme à Dieu par le martyre. |
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TC0131 | TE008862 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 678, 1-7 | LEGENDE DE SAINTE MARTHE. 1/ Quand sainte Marthe prêchait autour d’Avignon, elle mit à mort un monstre qui mangeait les gens d’Avignon: 2/ Quand elle lui mit sa ceinture autour du cou, le monstre la suivit comme un agneau. C'est ainsi qu’elle en délivra le pays. 3/ Dieu ressuscita à sa prière un jeune homme qui s’était noyé dans le Rhône en venant à son sermon. 4/ Vers la fin de sa vie, Notre-Seigneur lui apparut avec une grande escorte de saints et lui dit: 5/ "Marthe, ma bonne hôtesse, tu m'as reçu plus d’une fois dans ta maison; je viens t'inviter à te joindre dans trois jours à notre compagnie. 6/ Car tout comme tu m'as reçu chez toi, je veux te recevoir chez moi. 7/ Alors sainte Marthe se prépara et rendit saintement son âme au Seigneur. |
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TC0134 | TE012928 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 128a | Aux temps de saint Augustin, une femme donne naissance à un monstre avec deux têtes, quatre mains, un seul ventre et deux pieds. Ce sont les pécheurs qui engendrent des monstres. | |
TC0137 | TE012729 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 244 | Apparition du pape Benoît IX. Le pape Benoît IX apparaît après la mort sous la forme d’un monstre avec une tête de mule et un corps d’ours. Il avait prit cette forme à cause de sa vie bestiale. | |
TC0137 | TE012718 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 233 | Exemple contraire au précepte de charité. Un pèlerin raconte qu’il était en train de faire pénitence parce qu’il n’avait pas aidé une personne à se défendre contre un serpent géant à deux têtes par lequel elle avait été tuée. | |
TC0137 | TE012828 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 343 | Le diable émule des bons. Au début de la fondation de l’Ordre dominicain et de son établissement à Paris et à Bologne, le diable maltraita les frères avec des apparitions monstrueuses, mais ceux-ci vainquirent en instituant une procession solennelle pendant laquelle était dite le Salve Regina. |
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TC0138 | TE019361 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 306 | Combat allégorique de deux frères avec deux monstres. |
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TC0138 | TE019774 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 632 | Un certain Benoît apparaît après sa mort sous la forme d'un monstre après une vie de luxure. | |
TC0139 | TE017068 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 267 p.176 du texte hébreu | Rabbi Eliezer et Rabbi Joshua se trouvaient sur un bateau. Le premier dormait, mais le second fut soudain ébloui par une lumière intense. Réveillé, Rabbi Eliezer lui dit qu'il s'agissait probablement des yeux du Léviathan, ainsi qu'il est dit dans le livre de Job: " Ses yeux sont comme les paupières de l'aurore" (Job, 41,10). | |
TC0140 | TE013453 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XXVI, 6. | Un joueur, désespéré d’avoir perdu au jeu ses biens, invoque le diable ; pendant une garde nocturne, deux fois un griffon le frappe, mais dans les deux cas l’homme réussit à le chasser, en priant Dieu et enfin en se confessant à un prêtre; toutefois, à cause de la gravité d’une plaie il meurt. |
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TC0157 | TE017151 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 337, l. 10 – p. 338, p. 21 | L’archevêque Humbert raconta cette histoire à propos du pape Benoît, neveu de Benoît, et qui succéda à Jean. Il avait occupé Rome de force. Un seigneur, passant près d’un moulin, vit un monstre et prit peur. Ce monstre avait les oreilles et la queue d’un âne, mais pour le reste était un ours, mais il parlait avec une voix humaine. Il dit qu’il était Benoît et que pour avoir vécu comme un animal, il avait été puni par cette apparence animale. Il était puni d’ores et déjà, mais condamné, de plus, après le jour du Jugement, aux flammes de l’Enfer. Cet homme avait été changé en âne, animal charnel, et en ours. En effet, l’ours, quand il donne le jour, ne donne pas le jour à un petit tout formé, comme les autres animaux. Il met bas un morceau de chair, puis, en le léchant, forme une créature à sa semblance. Cet homme aurait mieux fait de renoncer à sa charge épiscopale et de faire pénitence. | |
TC0157 | TE017328 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 502, l. 3 – p. 503, l. 2 | Cette histoire a été rapportée récemment par le pape Alexandre lui-même. Le comte William, qui vivait en Ligurie, avait un singe mâle. Sa femme, une très mauvaise femme, jouait souvent avec l’animal répugnant. Il montrait des signes d’excitation et cherchait à s’approcher d’elle. La servante lui souffla de laisser faire le singe, ce qu’elle fit, et il s’accoupla à elle. Ceci devint une habitude. Un jour que le Comte couchait dans le lit de sa femme, le singe devint jaloux, comme s’il avait affaire à un rival. Il blessa mortellement le comte. Ainsi, l’homme mourut de la trahison de sa femme et d’une bête qu’il nourrissait dans sa propre maison. Du reste, on rapporta à ce même pape l’existence d’un homme de vingt ans déjà, d’apparence simiesque, et qui ne parlait pas encore. On suspecta qu’un singe avait habité dans la maison de son père. Ainsi, il est possible que de tels monstres existent. |
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TC0157 | TE017373 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 132, l. 11 – p. 132, l. 21 | Le Roi de France, Robert, grand-père de Philippe, se maria avec une proche parente, dont il eut un fils. Ce fils avait le cou et la tête d’une oie. Tous les évêques de France excommunièrent l’homme et sa femme. Tous étaient si terrifiés qu’ils ne voulaient plus avoir affaire avec eux. Seuls, deux serviteurs restèrent, et même eux éprouvaient du dégoût pour le souverain. À la longue, le roi accepta de dissoudre l’union incestueuse, et se maria légalement. |
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TC0158 | TE017032 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 490 | Origine du nom de Râjagrha .– Trois explications : 1° Râjagrha s'appelle ainsi parce qu'un roi de Magadha ayant fendu en deux son fils (aux deux visages et aux quatre bras) une râksasî réunit les deux parties de son corps et le nourrit et l'éleva; devenu homme il gouverna le Jambudvîpa et posséda le monde entier. Les habitants de la contrée donnèrent à cet endroit le nom de «Ville de la résidence des rois». 2° Un incendie ayant détruit sept fois la ville où demeurait le roi de Magadha, celui-ci vit ailleurs cinq montagnes qui formaient une muraille et établit là sa résidence. 3° Il y avait dans ce pays un roi nommé P'o-seou qui ayant déclaré qu'on pouvait tuer des êtres vivants pour les offrir en sacrifice aux devas, s'enfonça aussitôt dans la terre. Son fils chercha un autre emplacement pour s'y établir et bâtit son palais entre cinq montagnes. |
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TC0158 | TE017031 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 489 | Le religieux qui s'appropria les cinq cents perles données à la communauté.– Un animal monstrueux, sans mains ni pieds, rampe dans un bourbier infect. Il a été dans une existence antérieure un vihâra-svâmin qui s'est approprié les cinq cents perles données par des marchands à la communauté. |
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TC0158 | TE016924 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 407 [B] | Le lion, l'éléphant et le serpent.– Le lion, monté sur un éléphant, triomphe d'un serpent monstrueux; mais lui et l'éléphant meurent empoisonnés par l'haleine du serpent (cf. n° 70). | |
TC0158 | TE017030 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 488 | Voleur de grains et Essence du joyau d'or.– « Voleur de grains » a vidé le silo d'un homme riche; c'est un être qui n'a ni mains, ni pieds, ni tête, ni yeux. Quand l'homme riche l'a déposé sur le chemin, trois jours après il y reçoit la visite d'un homme jaune dont les chars et les serviteurs sont jaunes et qui s'appelle «Essence du joyau d'or». «Voleur de grains» explique au maître de maison que cet homme habite à trois cents pas de là et qu'il trouvera sous un arbre, à cet endroit, cent jarres pleines d'or, puis il disparaît. | |
TC0158 | TE016749 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 299 | Le comédien déguisé en démon.– Dans le royaume de Gandhâra, une bande de comédiens voulant échapper à une disette, traversaient la montagne Balasena infestée de raksas, dévoreurs d'hommes. Ils allumèrent un feu et s'endormirent. L'un deux, souffrant du froid, revêtit le costume de raksa qu'il portait sur la scène; ses compagnons s'étant réveillés, s'enfuirent effrayés; pour les rejoindre, leur camarade leur courut après et tous se précipitèrent dans un ravin où, blessés, ils reconnurent enfin leur méprise. |
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TC0158 | TE016454 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 28 | L'éléphant à six défenses et le chasseur.– Un éléphant à six défenses abandonne son épouse pour une autre femelle. L'épouse négligée meurt de rage. Elle renaît dans la condition de femme d'un roi et exige qu'on lui apporte les six défenses de l'éléphant. Un chasseur, revêtu d'un kâsâya, s'approche de l'animal. L'éléphant, apprenant ce que le chasseur désire, arrache lui-même ses défenses et les lui donne. Il lui conseille de se retirer à reculons de peur que le troupeau des éléphants ne le suive d'après la trace de ses pieds. L'éléphant meurt et la reine tombe foudroyée en regardant les défenses (cf. le n° 344, t. II, p. 289-293). |
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TC0158 | TE016531 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 101 | Le çramana qui maîtrise le démon.– Un çramana empêche un yaksa de le dévorer en lui montrant combien distantes l'une de l'autre seront leurs conditions respectives dans une existence ultérieure. | |
TC0159 | TE017584 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | L’excitation des gourmands se fait par les yeux. Dès lors, il ne faut pas regarder le vin lorsqu’il est jaune comme l’or et luit dans le verre. Il se boit en douceur mais, au final, il vous mord comme le serpent et, à la manière des petits du basilic (regulus), il répand son venin. Il suffit de voir le basilic (regulus) une fois pour se faire tuer. |
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TC0159 | TE017599 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Une femme capture un homme non seulement par ses yeux mais par tous ses sens. Comme l’ont montré les sirènes, l’ouïe est déterminante. Ces monstres marins au visage de vierges attirent les marins par leurs chants. Une fois à leur portée, les hommes sont endormis avant d’être tués. De la même manière, une femme par ses chants peut endormir un homme dans le péché avant de le tuer spirituellement. |
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TC0159 | TE017573 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Les yeux d’une personne en colère s’infectent s’ils croisent le regard de quelqu’un. Solin rapporte qu’en Scythie, on trouve des femmes appelées bicie ou sicie ayant deux pupilles dans leurs yeux. Si elles sont en colère, elles tuent l’imprudent ayant croisé leur regard. | |
TC0160 | TE017425 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°109 | Il y a trois papes à Rome : Benoît le simoniaque, peu sage et peu lettré ; Sylvestre qui fait des choses déplaisantes et enfin Grégoire. Apparition du pape Benoît IX. Le pape Benoît IX apparaît après la mort sous la forme d’un monstre avec une tête de mule et un corps d’ours. Il avait pris cette forme à cause de sa vie bestiale. | |
TC0161 | TE017739 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXVII, 13 | COMMENT UN DÉMON DU PONT D'AGI EN LA PROVINCE D’ ÔMI A DÉVORÉ UN HOMME.– Des jeunes gens de la province d’Ômi jouent, mangent, boivent et se racontent des histoires du passé et du présent. L’un d’eux dit que personne ne franchit plus le pont d’Agi. Un garçon, sûr de lui, pensant que cette histoire n’est pas vraie, dit qu’il passera le pont s’il est monté sur le premier alezan de la résidence du gouverneur. Les jeunes gens, très excités par ce défi, se querellent bruyamment. Le gouverneur, demande la cause de ces vociférations, et dit qu’il est vain de se quereller pour cette affaire, mais qu’il accepte de donner son cheval. Le garçon, effrayé tout à coup, mais harcelé par les autres, ne peut renoncer. Arrivé au pont, loin de toute habitation et de présence humaine, il s’avance jusqu’au milieu de pont. Là, il voit une femme, et pensant qu’il s’agit d’un démon, il ferme les yeux pour ne pas être tenté de prendre cette femme avec lui, et traverse le pont à vive allure. La femme, se disant abandonnée, le supplie de l’emmener vers un lieu habité, mais le garçon, comprenant qu’il s’agit d’un démon, s’enfuit au galop sur sa monture, en priant le Bodhisattva Kannon de le secourir. Le démon essaie de s’accrocher à la croupe huilé du cheval, mais il glisse et ne peut la saisir. En se retournant, le garçon aperçoit le démon, un géant qui n’a qu’un seul œil, trois doigts à chaque main avec des ongles très longs, et inspirant un immense effroi. Le garçon arrive dans un village habité, et le démon lui dit, avant de disparaître subitement, qu’ils se retrouveront un jour. Le jeune homme revient à la résidence du gouverneur, qui, anxieux, le questionne, et il raconte toute son aventure. Le gouverneur lui dit qu’il a vraiment failli mourir en vain, pour une affaire dénuée de tout profit. Le garçon rentre chez lui, et tous ses proches sont effrayés par cette histoire. Suite à des manifestations surnaturelles se produisant, un maître du Yin et du Yang interrogé répond qu’il faut être très vigilant, et observer tous les rituels de protection. Cependant, son frère, accompagné de quelques gens, de retour après être parti avec leur mère dans une autre province, frappe à la porte du garçon et lui demande l’hospitalité. Mais le garçon, étant en état de rigoureuse observance, ne peut pas ouvrir sa maison. Son frère lui annonce la mort de leur mère, alors, le garçon, affligé, fait entrer son frère cadet. L’épouse du garçon, derrière les stores, écoutent les deux frères parler, et, tout à coup, elle les voit se battre dans un grand tintamarre. Son mari lui demande de lui donner son sabre, mais elle refuse. Alors le frère cadet coupe la tête du garçon d’un coup de dents. Puis, au moment de partir, et avant de disparaître, il salue la femme qui reconnaît le visage du démon décrit par son époux. Les chevaux et les gens qui l’accompagnaient sont devenus un amas d’os et de têtes. L’épouse du garçon a voulu se montrer trop intelligente, et c’est folie de perdre la vie pour s’être querellé sans raison ! |
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TC0162 | TE017755 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 13 | COMMENT UN DÉMON DU PONT D'AGI EN LA PROVINCE D’ ÔMI DÉVORE UN HOMME.– Des jeunes gens de la province d’Ômi jouent, mangent, boivent et se racontent des histoires du passé et du présent. L’un d’eux dit que personne ne franchit plus le pont d’Agi. Un garçon, sûr de lui, pensant que cette histoire n’est pas vraie, dit qu’il passera le pont s’il est monté sur le premier alezan de la résidence du gouverneur. Les jeunes gens, très excités par ce défi, se querellent bruyamment. Le gouverneur, demande la cause de ces vociférations, et dit qu’il est vain de se quereller pour cette affaire, mais qu’il accepte de donner son cheval. Le garçon, effrayé tout à coup, mais harcelé par les autres, ne peut renoncer. Arrivé au pont, loin de toute habitation et de présence humaine, il s’avance jusqu’au milieu de pont. Là, il voit une femme, et pensant qu’il s’agit d’un démon, il ferme les yeux pour ne pas être tenté de prendre cette femme avec lui, et traverse le pont à vive allure. La femme, se disant abandonnée, le supplie de l’emmener vers un lieu habité, mais le garçon, comprenant qu’il s’agit d’un démon, s’enfuit au galop sur sa monture, en priant le Bodhisattva Kannon de le secourir. Le démon essaie de s’accrocher à la croupe huilé du cheval, mais il glisse et ne peut la saisir. En se retournant, le garçon aperçoit le démon, un géant qui n’a qu’un seul œil, trois doigts à chaque main avec des ongles très longs, et inspirant un immense effroi. Le garçon arrive dans un village habité, et le démon lui dit, avant de disparaître subitement, qu’ils se retrouveront un jour. Le jeune homme revient à la résidence du gouverneur, qui, anxieux, le questionne, et il raconte toute son aventure. Le gouverneur lui dit qu’il a vraiment failli mourir en vain, pour une affaire dénuée de tout profit. Le garçon rentre chez lui, et tous ses proches sont effrayés par cette histoire. Suite à des manifestations surnaturelles se produisant, un maître du Yin et du Yang interrogé répond qu’il faut être très vigilant, et observer tous les rituels de protection. Cependant, son frère, accompagné de quelques gens, de retour après être parti avec leur mère dans une autre province, frappe à la porte du garçon et lui demande l’hospitalité. Mais le garçon, étant en état de rigoureuse observance, ne peut pas ouvrir sa maison. Son frère lui annonce la mort de leur mère, alors, le garçon, affligé, fait entrer son frère cadet. L’épouse du garçon, derrière les stores, écoutent les deux frères parler, et, tout à coup, elle les voit se battre dans un grand tintamarre. Son mari lui demande de lui donner son sabre, mais elle refuse. Alors le frère cadet coupe la tête du garçon d’un coup de dents. Puis, au moment de partir, et avant de disparaître, il salue la femme qui reconnaît le visage du démon décrit par son époux. Les chevaux et les gens qui l’accompagnaient sont devenus un amas d’os et de têtes. L’épouse du garçon a voulu se montrer trop intelligente, et c’est folie de perdre la vie pour s’être querellé sans raison ! |
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TC0165 | TE018367 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 114, pp. 216-217 | Deux femmes, avec deux têtes et quatre bras mais un torse unique et deux jambes, se trouvent à la frontière entre la Bretagne et la Normandie. Elles sont indépendantes d'esprit, mais dirigées par un seul corps. L'une des deux meurt, l'autre survit pendant trois ans, jusqu'à ce que la puanteur et le poids de l'autre prennent le dessus. | |
TC0165 | TE018197 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 3, pp. 9-13 | Vie d'un moine de Clairvaux, Pierre de Toulouse, qui avant de devenir moine a mené une vie ascétique et résisté aux tentations. Il entre à Clairvaux en ayant entendu parler de saint Bernard. Dans sa jeunesse, il a une vision dans laquelle Dieu l'invite à lutter, afin d'obtenir le salut éternel. Soumis à des tentations continuelles, il se soumet à une pénitence corporelle constante, au point de penser qu'il se fuit lui-même. Il a une première vision d'un diable menaçant habillé en moine, mais aux manches raccourcies jusqu'aux coudes, qui disparaît face à un signe de croix. La seconde vision lui révèle un monstre, mi-lion mi-aigle, qui menace de le dévorer mais disparaît lorsque Pierre prononce le nom de Dieu. Convaincu qu'il doit s'émasculer pour ne pas sombrer dans la luxure, il est sauvé par un ange habillé en médecin qui l'émascule en rêve. Quand il se réveille, il n'a plus de tentations. Parmi ses particularités, on trouve le don des larmes, ainsi que les innombrables visions dans lesquelles Dieu lui révèle des secrets. Herbert en relate un en particulier, très fréquent, raconté par Pierre lui-même (il ne voulait pas qu'il soit révélé avant sa mort) : au moment de l'Eucharistie, Dieu lui apparaît comme un bel enfant, et il continue à le voir même après avoir fermé les yeux devant l'immense splendeur. La vision est si fréquente et le moine si plein de foi que parfois il n'achève pas l'Eucharistie tant qu'il n'est pas béni de la vision. |
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TC0165 | TE018386 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 133, pp. 245-247 | Henri de Marcy raconte à Herbert l'histoire d'un moine du monastère chartreux de Meriaco, telle qu'il l'a apprise du prieur de ce monastère. Un moine, d'une grande humilité et méprisant son propre corps, est proche de la mort. Le prieur, le sachant homme juste, lui demande s'il peut lui confier quelque chose pour la gloire de Dieu et l'édification des autres. Le moine confesse qu'il a longtemps été tenté par Satan et ses illusions démoniaques, prenant la forme de monstres ou d'ours, jusqu'à ce que la Vierge Marie lui apparaisse, lui apportant du trésor de son fils la triple grâce de la nourriture, du vêtement et de l'action. S'il avait mangé les aliments les plus simples, s'était vêtu de tissu brut, et avait envisagé comme un gain le fait de n'avoir aucune mission, il aurait été bien armé contre la tentation. A partir de ce moment, il change sa manière de vivre, et ne souffre plus de tentations. Après avoir parlé ainsi, le moine se remet de son mal, et vit peut-être encore à l'époque où Herbert écrit son histoire. |
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TC0165 | TE018378 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 125, pp. 233-235 | Robert, neveu de saint Bernard et abbé de Noirlac, raconte à Herbert une histoire vraie et célèbre qui s'est déroulée dans le village où il a vécu pendant de nombreuses années. Dans une ville près de Cluny, vit une femme noble mais hérétique de la secte manichéenne connue sous le nom de Publicains. Ses deux premiers enfants deviennent moines à Cluny, mais une fois veuve elle conçoit un fœtus diabolique. Robert ne sait pas s'il a été conçu avec un homme ou un démon. La grossesse dure deux ans et, à la fin, une créature difforme, noire, hirsute et barbue naît, qui, après avoir percé le plafond, disparaît. La femme fuit l'infamie et se rend à Agen, en Aquitaine, où vivent beaucoup d'autres hérétiques. Ses enfants moines la rejoignent pour tenter de la sauver, tandis qu'elle essaie de les tromper en disant du mal de Hugues, abbé de Cluny. Sentant que leur mère veut les tuer, les deux frères s'échappent, abandonnant leur mère à sa perdition. | |
TC0165 | TE018241 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 34, pp. 66-74 | Dominique, le premier moine de Carrecedo (près de Léon, en Espagne), quitte le monastère pour devenir ermite et mène une vie très sainte, marquée par d'énormes privations, notamment en matière de nourriture (à tel point qu'avant d'atteindre la vieillesse, il a déjà perdu toutes ses dents). Comme il le dit à Herbert, qui le connaît bien pour l'avoir fréquenté, il reçoit en échange de ses souffrances le don de jouir d'un grand bonheur dans la contemplation de Dieu et des anges. Herbert raconte quelques-unes des tentations auxquelles Dominique est soumis : un diable horrible prend sa place dans l'impasse du chœur ; trois diables sous l'apparence de voleurs et de meurtriers le guettent au cours d'un voyage. A chaque fois, sa sérénité les fait disparaître. Une nuit, une foule de démons l'assaille, mais ils disparaissent tous au signe de la croix ; une autre fois, il voit le diable sous la forme d'un dragon, mais devant le nom du Christ et le signe de la croix, il ne peut rien faire d'autre que voler autour de lui sans lui faire de mal. Les visions de monstres, de démons et d'animaux sont quotidiennes, de jour comme de nuit, et elles ne disparaissent pas même lorsque Dominique ferme les yeux et se couvre de ses vêtements ; cependant, même lorsqu'il voit des monstres de feu, ils ne peuvent pas lui faire de mal. Les formes extraordinaires que prennent parfois les diables ne disparaissent pas même avec le signe de la croix, mais seulement avec le signum vitae. Ces assauts continus des démons ne lui inspirent aucune terreur ; au contraire, fort de la grâce divine, il les combat en toute sérénité. Ne voulant pas pécher par orgueil, malgré les demandes pressantes d'Herbert, Dominique ne raconte pas les visions célestes dont il est témoin, sauf pour dire qu'elles sont fréquentes et lumineuses. Doué d'un esprit prophétique, mais avec beaucoup d'humilité, ce n'est qu'après beaucoup d'insistance qu'il reconnaît avoir reçu une ration de nourriture du ciel pendant trois années entières. |
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