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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Perfection | Perfection | Vollkommenheit | Perfección | Perfezione
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001423 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 32, 3 | Un homme menant une vie parfaite tombe dans les pires péchés après avoir négligé la prière. | |
TC0131 | TE009074 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 276, 1-12 | LE JEUNE HOMME RICHE DE L’EVANGILE. 1 Un jeune homme demanda à Jésus ce qu’il devait faire pour obtenir la vie éternelle. 2 Il répondit: "Accomplis les commandements et tu l’auras." Le jeune homme répondit: "Je les ai accomplis depuis que j'ai su les comprendre." 3 Alors Jésus lui dit: "Veux-tu être parfait?" Il répondit que oui. "Prends ce que tu as et donne-le aux pauvres; prends ta croix et suis-moi." 4 Et aussitôt le jeune homme le quitta. Et Jésus dit à ses disciples: 5 "Il est aussi difficile à un riche d’entrer au paradis qu’il serait à un chameau de passer par le trou de l’aiguille." 6 Celui qui est si attaché à sa richesse qu’à cause de cet attachement il viole les commandements de Dieu (comme les jeûnes et autres commandements de l’Eglise), ce riche-là ne peut aller au ciel car il est esclave de sa richesse. 7 et cet autre se montre riche de coeur, d’intention et d’action, qui pour veiller à ses affaires renonce à servir Dieu. 8 Au contraire le riche qui aime Dieu par dessus tout et qui pour son amour évite de violer les interdits de l’Eglise, qui respecte les commandements plus que tout et qui distribue aux pauvres son superflu, 9 un tel riche peut être sauvé, car il n'est pas au service de sa richesse, mais sa richesse est à son service. Il n'est pas obligé de tout donner et peut être sauvé sans cela. 10 Mais si on veut être parfait, il faut tout donner aux pauvres et prendre la croix de pénitence en suivant Jésus-Christ de la façon qu’il proposa au jeune homme. 11 C'est sur cette réponse qu’est construite la vie de tous les ordres religieux, en trois points: pauvreté, obéissance et chasteté. 12 Celui qui porte en lui ces trois points, il porte sa croix à la suite de Jésus; et c'est la voie des parfaits. |
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TC0137 | TE012737 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 252 | Parfois les infirmités corporelles profitent à l’âme. Saint Pierre refuse de guérir la jeune Pétronille de la fièvre qui la dévore parce qu’elle devient parfaite aux yeux de Dieu. Guérie, le comte Flaccus la demande en mariage; après trois jours de prières et de jeûne, elle meurt. | |
TC0138 | TE014144 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 74 | Dieu refuse des fils aux prélats, le diable leur donne des neveux |
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TC0150 | TE014461 | Frère Robert le Chartreux | Le Chastel Perilleux [Brisson, 1974] : [6] | L’auteur insiste sur la valeur fondamentale de l’humilité en utilisant l’image de la lune qui paraît très petite lorsqu’elle est proche du soleil et plus grande lorsqu’elle s’en éloigne. | |
TC0158 | TE016599 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 157 | Le dernier fils qui, dès le sein de sa mère, surpasse déjà ses frères.– Un roi a neuf cent quatre-vingt-dix-neuf fils qui sont tous doués de quelques-unes des meilleures qualités du corps et de l'esprit; un millième fils naît, qui réunit en lui toutes ces qualités; c'est lui qui succédera à son père. | |
TC0158 | TE016954 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 418 | Entretiens du roi Ménandre et de Nâgasena.– Le roi Ménandre veut s'entretenir avec le bhiksu Nâgasena; il lui envoie un vase de lait fermenté, plein jusqu'au bord, voulant signifier par là : «Ma sagesse est complète; qui pourrait y rien ajouter ?» Nâgasena renvoie le vase en enfonçant dans le lait fermenté cinq cents aiguilles. Alors le roi le fait venir et l'interroge sur la manière d'obtenir la sagesse, sur l'impermanence, sur la persistance de l'individualité après la mort, sur la raison pour laquelle le soleil nous chauffe moins en hiver qu'en été. |
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TC0158 | TE016440 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 15 | Le roi Ho-mo et le voleur.– Le roi Ho-mo avait toutes les perfections. Un jour, dans son royaume, un homme, à bout de ressources, commet un vol et avoue sa faute. Le roi, se sentant responsable de la misère de ses sujets, leur donne ses biens et accroît ainsi la prospérité de toute la région. Le souverain obtient les cinq bonheurs : après sa mort, il naît parmi les devas Trâyastrimças et aucun de ses sujets ne va en enfer |
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TC0158 | TE016493 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 66 | Sûtra du jeune enfant qui, dès qu'il entendit la Loi, l'expliqua.– Un jeune enfant est tué au moment où il venait d'entendre réciter le livre saint de la Prajnâpâramità; il renaît dans le ventre d'une femme qui, pendant qu'elle est enceinte, se trouve capable de réciter la Prajnàpâramitâ; quand elle a accouché, elle perd sa science, mais le fils qu'elle met au monde récite dès sa naissance la Prajnàpâramitâ; cet enfant convertit au Grand Véhicule une multitude de personnes. |
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TC0165 | TE018200 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 6, pp. 23-29 | Le maître des novices Acardus raconte sa rencontre avec l'ermite Schetzel, qui remonte à l'époque où il se trouvait à l'évêché de Trèves lors de la construction du monastère de Himmerod. Afin de martyriser sa propre chair, Schetzel vit seul et nu dans la forêt, mangeant très peu, pour l'amour de Dieu. Quatre ans avant sa mort, pendant un hiver beaucoup plus rude que les autres, il passe ses nuits dans la cour d'un homme pauvre et honnête, qu'il ne dérange en aucune façon, puis retourne chaque fois dans la forêt avant le lever du soleil. Parfois, il prend des miettes de pain qu'il garde dans un petit sac, qui est sa seule richesse. Saint Bernard en entend parler et charge Acardus d'aller avec d'autres moines pour saluer l'ermite et lui apporter de modestes présents, une tunique et des sandales. Après avoir évité les moines pendant quelques jours, Scheztel décide finalement d'accepter leur demande de rencontre, faite par l'intermédiaire de l'homme qui l'a accueilli. L'ermite accepte alors les présents, les enfile et les retire immédiatement après. Cela lui permet d'accepter les cadeaux de Bernard (qu'il remercie), sans pour autant les conserver. Frappés par l'affabilité et la bonté de l'homme, les moines lui demandent s'il a déjà subi les tentations de la chair, ou s'il a été dérangé par des démons. Schetzel sourit, affirme que personne n'échappe à la tentation, puis raconte une histoire. Une fois en hiver, nu comme à son habitude, il reçoit la neige envoyée par Dieu comme une couverture qui l'enveloppe complètement, à la seule exception d'une petite ouverture au niveau de son nez, pour respirer. Attiré par la chaleur, un lièvre s'approche de lui et s'assoit sur son visage. L'arrivée du petit animal prend l'ermite par surprise. Il sourit et se surprend à vouloir caresser l'animal, abandonnant ainsi sa concentration et son sérieux. D'un seul effort, Schetzel résiste à la tentation et laisse le lièvre en paix. C'est, dit-il, l'une des plus grandes tentations qu'il ait connues de toute sa vie. Schetzel a raconté cette histoire et d'autres semblables aux moines, avant de les saluer et de se recommander à Bernard. Acardus conclut en racontant le fort impact des paroles de l'ermite sur lui et ses frères, qui ont compris qu'ils n'étaient rien devant l'impressionnante perfection de Schetzel. Celui-ci, ayant prédit sa propre mort, il est à présent enterré au Luxembourg. |
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TC0165 | TE018197 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 3, pp. 9-13 | Vie d'un moine de Clairvaux, Pierre de Toulouse, qui avant de devenir moine a mené une vie ascétique et résisté aux tentations. Il entre à Clairvaux en ayant entendu parler de saint Bernard. Dans sa jeunesse, il a une vision dans laquelle Dieu l'invite à lutter, afin d'obtenir le salut éternel. Soumis à des tentations continuelles, il se soumet à une pénitence corporelle constante, au point de penser qu'il se fuit lui-même. Il a une première vision d'un diable menaçant habillé en moine, mais aux manches raccourcies jusqu'aux coudes, qui disparaît face à un signe de croix. La seconde vision lui révèle un monstre, mi-lion mi-aigle, qui menace de le dévorer mais disparaît lorsque Pierre prononce le nom de Dieu. Convaincu qu'il doit s'émasculer pour ne pas sombrer dans la luxure, il est sauvé par un ange habillé en médecin qui l'émascule en rêve. Quand il se réveille, il n'a plus de tentations. Parmi ses particularités, on trouve le don des larmes, ainsi que les innombrables visions dans lesquelles Dieu lui révèle des secrets. Herbert en relate un en particulier, très fréquent, raconté par Pierre lui-même (il ne voulait pas qu'il soit révélé avant sa mort) : au moment de l'Eucharistie, Dieu lui apparaît comme un bel enfant, et il continue à le voir même après avoir fermé les yeux devant l'immense splendeur. La vision est si fréquente et le moine si plein de foi que parfois il n'achève pas l'Eucharistie tant qu'il n'est pas béni de la vision. |
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TC0165 | TE018195 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 1, pp. 3-7 | Un moine du nom de Reinaldus, après avoir passé trente ans de sa vie à lutter contre la luxure, fait preuve de perfection spirituelle pendant vingt ans au monastère de Saint-Amand avant de devenir moine cistercien à Clairvaux. Seulement quarante jours avant sa mort, il accepte de révéler une vision qu'il a eue huit ans plus tôt au moment de la récolte. Un jour, à Clairvaux, en regardant ses frères dans les champs, il voit la Vierge habillée de blanc, accompagnée de sainte Elisabeth et de Marie-Madeleine, descendre la colline pour porter secours aux moines. A partir de ce jour, sa dévotion à Marie devient encore plus profonde qu'avant. Quatorze jours après avoir raconté cette vision, Reinaldus en a une deuxième dans laquelle la Vierge prépare une tunique très blanche pour sa mort. Reinaldus raconte la vision pour consoler Herbert, qui est très malade à l'époque, pensant que la vision le concerne, mais c'est lui-même qui meurt vingt-cinq jours plus tard. Reinaldus a donc eu une vision concernant sa propre mort : dans ses derniers instants, il entend deux coups sur la "tabula morientium", puis il récite l'Ave Maria jusqu'à son dernier souffle. Il est enterré avec un convers qui meurt le même jour. Au moment de leur mort, un saint homme a une vision de la construction de deux temples à Clairvaux : l'un dans l'infirmerie des moines et l'autre dans celle des convers, tous deux splendides, mais le premier plus noble, ce qui indique que la sainteté du moine est plus grande que celle du convers. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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