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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Punition | Punishment | Strafe | Castigo | Punizione
309 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001445 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 40, 6b | Saint Paul enseigne de ne pas communier en état de péché. Ainsi, en Gaule, la main d’un enfant posée sur l’autel durant la messe, est brûlée par le feu divin. | |
TC0001 | TE001444 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 40, 6a | Saint Paul enseigne de ne pas communier en état de péché. Ainsi, un prêtre lubrique qui communiait en état de péché voit sa bouche pourrir. | |
TC0001 | TE001439 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 39, 3 | A Reims, un doyen très sévère double la punition d’un chanoine, son neveu, coupable de luxure : sa prébende est donc suspendue pour deux années. |
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TC0001 | TE001329 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 18, 4 | Archytas dit qu’il est trop en colère pour punir avec justice son intendant négligent. | |
TC0001 | TE001324 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 16, 4-5-6 | A Paris, Hugues de Saint-Victor, qui ne s’imposait pas la discipline, est frappé par tous les démons de l’enfer lorsqu’il entre dans le purgatoire. Il apparaît à son compagnon pour lui raconter son supplice. |
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TC0001 | TE001293 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 7, 4 | Une oie rôtie est cachée à l’arrivée du père tombé en pauvreté et devient crapaud sur le visage du fils ingrat. Il se confesse à l’évêque d’un diocèse normand qui lui ordonne de raconter sa mésaventure dans toutes les cités épiscopales de France. Après plusieurs années, il est libéré du crapaud grâce aux prières de saints hommes. |
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TC0003 | TE001592 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 25(2) | Un clerc qui se vantait de ses propres privilèges en se moquant de l’humilité, meurt foudroyé. | |
TC0003 | TE001618 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 44 | Un jongleur dérange la célébration de la messe : il est tué par la chute d’une pierre, ainsi que l’avait prédit l’évêque Boniface. | |
TC0003 | TE001591 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 25(1) | Un jeune enfant blasphémateur voit des démons prêts à l’emporter. | |
TC0003 | TE001631 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 52(2) | Une femme demande sur le tombeau de saint Thomas de Canterbury à avoir de très beaux yeux; devenue aveugle, elle demande à retrouver ses yeux d’avant. |
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TC0003 | TE001600 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 30(2) | Un Chrétien qui devait de l’argent à un Juif, cache les pièces dans un bâton qu’il fait tenir au Juif en lui disant qu’il lui a rendu ce qu’il lui devait. Peu après, ce dernier est tué par un char. |
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TC0003 | TE001660 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 63(12) | La concubine ingénue d’un prêtre croit que les pécheurs seront jetés dans un four ardent. Elle s’y jette elle-même et l’on voit son âme sortir du four sous la forme d’une blanche colombe. | |
TC0004 | TE002808 | Jordanus de Pisis | Esempi : 167 (2) | Les Juifs enlèvent les enfants et les convertissent en les corrompant par l’argent; pour tout cela, Dieu les a punis par la captivité babylonienne et par la diaspora. | |
TC0004 | TE002699 | Jordanus de Pisis | Esempi : 71 | Saint Nicolas et le juif trompé. Un marchand trompe son créancier, un juif, en lui restituant l’argent caché dans un bâton creux; Dieu le punit comme parjure. | |
TC0004 | TE002730 | Jordanus de Pisis | Esempi : 99 | Tentation de l’ermite. Un ermite, pour vaincre la tentation charnelle, devance les peines de l’enfer, en se brûlant les doigts. | |
TC0020 | TE003540 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 15 | Un âne, voulant suivre l’exemple des chiens de son maitre, se montre prévenant envers ce dernier; mais si les chiens sont récompensés par le maître, l’âne, lui, est puni. | |
TC0020 | TE003795 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 270 | Une femme qui gardait l’hostie dans sa bouche espérait obtenir des pouvoirs magiques. Mais l’hostie se change en chair et se colle à son palais, l’empêchant ainsi de parler. D’autres femmes utilisent d’autres procédés magiques dans un but de séduction. |
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TC0020 | TE003838 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 313 | Moïse, alors enfant, jette à terre la couronne que Pharaon lui avait posée sur la tête, voyant sur elle une image de Jupiter. Pharaon, en colère, veut le tuer, mais des conseillers prouvent qu’il a agi par immaturité car il prend dans sa bouche des charbons ardents qui lui blessent la langue, lui provoquant des problèmes d’élocution. |
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TC0020 | TE003547 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 22 | Par haine de son épouse, un mari se châtre, mais alors qu’il se mutile pour la punir, il ne fait du mal qu’à lui-même. |
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TC0020 | TE003784 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 259 | Un chevalier a dû reconquérir par les armes son épouse infidèle; comme elle l’abandonne une nouvelle fois, il la livre aux lépreux, c’est-à-dire aux démons. | |
TC0020 | TE003753 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 228 | Une femme curieuse et désobéissante met ses doigts dans un trou, dans lequel son mari a caché des clous pointus. Par ce stratagème, elle devient obéissante. |
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TC0020 | TE003777 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 252 | Une épouse vertueuse fait battre sa servante et la fait jeter, par la fenêtre, dans une rivière pour sa mauvaise conduite (entremetteuse). |
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TC0020 | TE003819 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 294 | Un enfant de cinq ans qui blasphémait meurt dans les bras de son père. Son âme est emportée par les démons. | |
TC0020 | TE003639 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 114 | Un chevalier, sur le point de partir avec Charlemagne pour combattre les Sarrasins, prépare son testament au profit des pauvres. Cependant son exécuteur testamentaire garde son cheval; le chevalier mort lui apparaît et se plaint d’être retenu au Purgatoire par sa faute. Le lendemain, des corbeaux noirs se saisissent de l’exécuteur testamentaire et le projettent sur une roche où il meurt. |
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TC0021 | TE004077 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 146 | Ni propriétaire ni locataire du terrain ne veut accepter le trésor trouvé; des pèlerins de saint Thomas le volent; la terre les engloutit. |
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TC0021 | TE004035 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 107 | Marie, la soeur de Moïse, qui avec Aaron avait dit du mal de son frère, est punie par la lèpre. | |
TC0021 | TE004068 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 138 | Radulfe, oncle de la reine Aliénor, qui était allé à la chasse un vendredi saint malgré l’avis du roi, y perd un oeil. | |
TC0028 | TE005053 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 77 §18, 924 | Le fils d’un maître est prêt à se faire fouetter, pour réconcilier des serviteurs indélicats avec son père qu’ils ont offensé; mais celui-ci exige qu’il soit mis à mort pour réparer l’offense. |
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TC0029 | TE005223 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : S. Le dit de Flourence de Romme, p. 150-187 | Préambule (v. 1-8). ~ Flourence, fille de l’empereur de Rome, a fait voeu de chasteté à l’âge de dix ans (v. 13-27). Elle repousse, en conséquence, une demande en mariage d’un roi, qui, à la suite de ce refus, entreprend une guerre contre Rome (v. 28-41). Dans une bataille, l’empereur est gravement blessé; avant de mourir, il persuade Flourence de se fiancer avec Esmeré, fils de roi (v. 42-83). Celui ci part en guerre; le vent fait dériver son navire vers la Grèce, et on reste sans nouvelles de lui (v. 84-100). Le frère d’Esmeré, Miles, prétendant que son frère est mort, tente d’épouser Flourence; il est convaincu de trahison et jeté dans une tour (v. 101-86). A la nouvelle du retour d’Esmeré à Rome, Flourence, ayant fait relâcher Miles, va à sa rencontre. Miles réussit à séparer la jeune fille de sa suite et l’emmène loin de Rome afin d’abuser d’elle. Grâce à sa résistance et à l’intervention de Dieu, sa vertu est sauvegardée. Miles l’attache à un arbre et la maltraite; à l’arrivée d’un chevalier, il s’enfuit (v. 187 410). Séjour chez le châtelain Thierry. Vengeance du sénéchal Maquaire qu’elle a éconduit : il tue la fille de Thierry et met le couteau ensanglanté dans la main de Flourence dormante. Elle est chassée du château (v. 411-528). Épisode du larron qu’elle sauve du gibet et qui la vend à des marchands (v. 529-90). Épisode du marinier Cadot (ou Escot) qui essaie de la violer; naufrage (v. 591¬622). Flourence est sauvée et arrive au couvent de Beau¬Repaire où elle trouve refuge; elle acquiert une grande renommée en guérissant miraculeusement des malades (v. 623-48). Tous les autres personnages du Dit tombent malades et arrivent séparément à Beau Repaire afin d’être guéris. Personne ne la reconnaît (v. 649-730). Flourence les oblige à avouer publiquement leurs méfaits (v. 731-93). Elle se fait connaître; Thierry et Esmeré sont guéris, et les quatre criminels sont brûlés vifs (v. 794-818). ~ Conclusion (v. 819-3l) Prière (v. 832) |
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TC0029 | TE005212 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : H. Le dit du chevalier et de l’escuier, p. 68-76 | Préambule (v. 1-4). ~ Un riche chevalier est réduit à l’extrême indigence; il se désespère et décide de partir pour l’étranger (v. 5-20). Dans une forêt, il rencontre un écuyer qui a l’air triste : lui aussi a perdu sa fortune. Ils décident de faire route ensemble (v. 21-46). Le diable apparaît et propose aux deux hommes de conclure un pacte : le diable leur procurera des richesses, et les deux compagnons s’engagent à renier Dieu et sa Mère. L’écuyer accepte sans hésiter, mais le chevalier, après avoir renié Dieu, refuse d’abandonner la Vierge. Le diable s’en va avec l’écuyer (v. 47-102). Au retour, le chevalier entre dans une chapelle pour prier la Vierge d’intercéder en sa faveur auprès de son Fils. (v. 103-128). L’image de la Vierge descend de l’autel pour essuyer ses larmes et le consoler. Le riche seigneur d’un château voisin, qui se trouvait également dans la chapelle, est témoin de la scène (v. 129-35). A la sortie, il s’adresse au chevalier et l’interroge sur sa situation. Ayant appris qu’il est encore célibataire et qu’il a perdu ses biens, il lui offre sa fille en mariage et promet de le faire héritier de ses terres. Tout finit bien (v. 136-73). ~ L’écuyer mène une vie d’aventures. Voleur, il est pris en flagrant délit et condamné à être pendu (v. 174-80). Il fait appel au diable, qui promet de l’aider et lui donne un hanap d’or et de l’argent pour corrompre le bailli, qui est très avide (v. 181-205). Quand le voleur veut sortir le hanap, il ne trouve qu’une corde. Il est pendu, et le diable s’empare de son âme (v. 206- 16). ~ Conclusion (v. 217-24). Prière (v. 225-28). |
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TC0031 | TE005483 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 11, col. 558 D - 559 A | Un voleur profane la tombe d’un roi hérétique qui avait été enterré dans le cimetière de saint Jean; saint Jean apparaît au voleur et lui interdit de pénétrer à nouveau dans son église : il est repoussé par une force surnaturelle chaque fois qu’il tente d’y entrer. |
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TC0031 | TE005479 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre I, chapitre 24, col. 535 C - 536 A | Un évêque excommunie deux frères, fidèles du roi d’Angleterre. Ce dernier participe par hasard à une beuverie avec eux, mais, sur le chemin du retour, il rencontre l’évêque qui ne peut pas le pardonner de s’être associé à des excommuniés, car il a agi contre Dieu en méprisant son excommunication. Le roi est puni de son péché par la mort. |
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TC0032 | TE005703 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 33 | Heli vieillissant châtie mal ses fils. Ils sont tués au combat, où ils perdent l’arche face aux Philistins. A cette nouvelle, Heli tombe de son siège à la renverse et meurt. | |
TC0032 | TE005704 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 34 | Avant d’être pendu, un fils fait mine de vouloir embrasser son père. Il lui arrache le nez avec les dents pour le punir de ne pas l’avoir corrigé. | |
TC0033 | TE006018 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 164 | ||
TC0033 | TE006081 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 227 | PUNITION DE L’ADULTERE. L’homme et la femme coupables d’adultère sont fouettés, nus, devant tous. | |
TC0033 | TE006083 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 229 | CRAINTE DE LA REPRIMANDE DIVINE. Quelqu’un interrogea un ancien: la dureté de son coeur l’empêchait d’éprouver de la crainte. L’ancien lui dit de penser à la réprimande que lui feraient Dieu et les saints. | |
TC0033 | TE006084 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 230 | LE RIRE INTERDIT. Un ancien voyant quelqu’un rire lui dit: "Il faudra rendre des comptes de notre vie devant le ciel et la terre, et tu ris!" | |
TC0106 | TE015759 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 22 | LES PORCS ET LES CHIENS. Les porcs et les chiens reviennent dans la maison même lorsqu’on les punit pour les dégâts qu’ils causent. | |
TC0106 | TE015771 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 34 | RUSE DE JULIEN L’APOSTAT. Julien l’Apostat, par une supercherie, incita les chrétiens à brûler de l’encens devant les idoles. Détrompés, les chrétiens réclamèrent l’amputation du bras qui avait commis cet acte. |
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TC0124 | TE014499 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IX, 27 [151] | Saint Paphnuce enfant avait tant de qualités qu’il faisait des jaloux. Un condisciple l’accusa de lui avoir volé son livre. Après enquête et fouille des cellules, on trouva le livre chez Paphnuce qui ne nia pas et subit le cachot pendant deux semaines. Mais un diable s’emparant du calomniateur le força à avouer son crime. Seul Paphnuce put l’exorciser. |
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TC0124 | TE014897 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : L, 6 [541] | Si le préposé de la maison ou du monastère s’est endormi pendant que le prieur parlait, on l’obligera à rester debout. | |
TC0124 | TE014660 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXII, 9 [311] | Saint Augustin éloigna des moniales un sous-diacre indiscipliné, puis l’exclut du clergé. | |
TC0124 | TE014433 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : VI, 3 [95] | Théodose aimait mieux pardonner comme un père que punir comme un juge. | |
TC0124 | TE014345 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : I, 8 [8] | Le moine chargé de la lampe qui éclairait la table de saint Benoît en vint à se juger supérieur à cet office. Devinant sa pensée, saint Benoît le reprit vivement et lui fit retirer la lampe. | |
TC0124 | TE014874 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLVII, 8 [518] | Un frère qui avait laissé perdre trois lentilles fut puni pour gaspillage des biens de Dieu. On le suspendit de ses fonctions d’hebdomadier. | |
TC0124 | TE014494 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IX, 22 [146] | Un philosophe confia en mourant son fils à un ami. Quand l’enfant eut grandi, il séduisit la femme de son bienfaiteur qui le chassa. Le jeune homme ne devait avoir son pardon qu’après plusieurs épreuves de trois ans, dont l’une était un séjour parmi les forçats, et une autre de payer des gens pour qu’ils l’injurient. Enfin, il le fit venir à Athènes pour apprendre la philosophie. A l’entrée de la ville, le jeune homme trouva un vieux philosophe qui injuriait les passants, ce qui le fit rire. Le vieillard lui demanda pourquoi il riait : « Je ris parce que je viens de passer trois ans à payer pour me faire injurier et toi, tu m’injuries gratuitement. » |
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TC0124 | TE014872 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLVII, 6 [516] | Toute familiarité avec les enfants, après trois avertissements, doit être châtiée sévèrement. | |
TC0129 | TE007296 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 67b-68b | Une femme pécheresse se rend à la dédicace d’une église que l’on consacre à saint Sébastien. Elle est tourmentée par le diable dès son entrée dans l’oratoire. Saint Sébastien laisse alors souffrir le prêtre qui avait couvert la pécheresse avec le linge d’autel et les démons prendre possession du corps de la femme. Par l’intercession des saints Sébastien et Fortunat, elle est enfin libérée. |
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TC0129 | TE007309 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 129a | "Oza, en état d’impureté, s’est permis de toucher l’arche d’alliance; il est puni par Dieu en retour." | |
TC0129 | TE007406 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 315b | Saint Jérôme passait beaucoup plus de temps à lire des auteurs profanes (Platon, Cicéron...) que les textes sacrés. Dieu lui envoya une maladie et l’emmène devant le tribunal divin. Le juge lui reproche ses lectures profanes mais lui permet de retourner dans son corps. |
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TC0131 | TE008937 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 057, 1-16 | JESUS SOUFFLETE. 1/ Un valet donna une gifle à Jésus devant Anne le grand-prêtre. 2/ Il lui répondit sans colère: Si j'ai mal parlé, remontre-le moi; et si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? 3/ Cette gifle fit plus souffrir Jésus que bien des tourments de sa passion; 4/ Car selon plusieurs théologiens le valet qui lui donna cette gifle fut celui qu’il avait guéri à la piscine Probatique d’une grave maladie qui l’avait tenu trente-huit ans. 5/ Cette gifle doit nous faire rougir, nous autres chrétiens, car il nous a accordé plus de bienfaits qu’à celui qui la lui donna; 6/ et nous savons bien qu’il est notre Seigneur et notre Dieu, ce que le valet ne savait pas; 7/ et cependant nous l’offensons chaque fois que nous péchons mortellement. 8/ Il a donc plus de raisons de se fâcher contre nous quand nous péchons que contre le valet qui lui donna cette gifle. 9/ Nous devons croire fermement qu’on ne pouvait lui faire du mal sans qu’il le permette. 10/ Pourquoi alors voulut-il recevoir cette gifle? Parce qu’il voulait fonder une nouvelle chevalerie: 11/ Celui qui adoube un chevalier lui donne une colée sans pour autant le haïr. Et généralement les bons chevaliers remportent la victoire sur leurs ennemis en se défendant.12/ Mais cette nouvelle chevalerie dont Jésus était le fondateur a de tout autres lois, car il voulait remporter la victoire sur ses ennemis en supportant les souffrances. 13/ Et nous aussi, en le suivant comme notre vrai maître et modèle, nous devons remporter nos victoires de cette façon. 14/ C'est pourquoi saint Grégoire dit qu’on n'est pas digne d’être compté parmi les chrétiens si on veut se venger sur terre de ses ennemis, si ce n'est pour récupérer un bien dérobé ou en appliquant une décision de justice si on est mandaté pour cela. 15/ Nous ne pouvons nous défendre mieux de nos ennemis ni en subir moins de dommage qu’en les supportant patiemment pour l’amour de Dieu: nous les vainquons ainsi sans coup férir. 16/ Ceux qui veulent se venger doivent craindre d’être un jour lourdement punis, car Dieu veut que nous rendions le bien pour le mal: c'est le moyen de vaincre n'importe qui. |
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TC0131 | TE007782 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 154, 1-9 | DESTRUCTION DE SODOME. 1 Cinq villes furent détruites dont ce livre parle ailleurs: Sodome, Gomorrhe, Seboïm, Adamas et Segor. 2 Quatre d’entre elles furent foudroyées et Ségor fut détruite par tremblement de terre. 3 Elles furent détruites pour le péché de sodomie qui régnait chez ces gens et parce qu’ils étaient ivres de nourriture et de confort. 4 Comme Loth était dans ces villes le seul juste, les anges lui dirent de s’en aller avec ses filles 5 et de dire à sa femme de ne pas regarder derrière elle; 6 et pour y avoir regardé elle devint un bloc de sel; et au dire de certains maîtres les bêtes la rongent toute la semaine, mais le samedi elle redevient entière. 7 Le fait qu’elle soit devenue un bloc de sel signifie qu’ainsi seraient assaisonnés ceux qui auraient décidé de transgresser les commandements de Dieu. 8 Et si nous regardions bien comment en fut punie cette femme, nous nous garderions de les transgresser. 9 Car autant nous pouvons nous fier en sa miséricorde, autant devons-nous redouter sa justice. |
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TC0131 | TE008417 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 225, 1-7 | LE CHIEN ECHAUDE. 1 Un cuisinier jeta une pleine louche d’eau bouillante à un chien qui était entré dans sa cuisine. 2 Par la suite, bien que le chien fût un chien de la maison, il n'entra plus jamais de toute sa vie dans la cuisine. 3 On essayait parfois de l’y faire entrer en lui offrant de la viande cuite ou crue. 4 Rien n'y fit; jamais pour faire plaisir à quelqu’un, même s’il l’aimait bien, ni en public ni en secret il n'accepta d’y entrer. 5 Nous pouvons comprendre qu’à plus forte raison nous autres qui sommes supposés intelligents 6 nous devons nous garder de faire ce que nous savons qui déplaît sûrement à Dieu et que nous ne pouvons faire sans en subir un dommage de corps ou d’âme, 7 quand un chien se tenait si ferme à sa résolution parce qu’il y sentait son dommage. | |
TC0131 | TE007895 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 263, 1-7 | GIEZI PUNI POUR AVOIR VENDU LES CHOSES SAINTES. 1 Naaman vint remercier le prophète Elisée 2 parce que Dieu par sa voix l’avait guéri de sa lèpre en le faisant baigner sept fois dans l’eau du Jourdain. 3 Il voulait le combler de cadeaux, mais Elisée ne voulut rien accepter. 4 Et Giézi son disciple lui courut après pour lui dire que son maître avait réfléchi et qu’il avait vraiment besoin d’un secours. 5 Naaman fut heureux de lui laisser un cadeau important. 6 Et Giézi en recevant ce cadeau reçut en même temps la lèpre dont l’autre avait été guéri, 7 parce qu’il avait accepté ce don sans la permission du prophète. | |
TC0131 | TE008418 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 228, 1-12 | SOBRIETE DE SAINT PIERRE CELESTIN. 1 Un homme riche envoyait deux poissons au frère Pierre de Mouron qui était alors ermite en Pouilles 2 (et depuis il fut pape et saint canonisé par l’Eglise et on l’appelle saint Célestin). 3 Mais il ne voulut pas les accepter et les renvoya au donateur. 4 Quand le commissionnaire voulut reprendre dans une fontaine l’un des deux poissons qu’il y avait caché dans l’intention de le voler, 5 le poisson lui saisit la main et le saint homme en l’entendant crier vint le délivrer et lui pardonna son péché. 6 Quand ce saint homme fut pape, le roi de Sicile voulait lui faire boire du vin: il disait que c'était normal pour un pape. 7 Le saint homme répondit: "Si Notre-Seigneur le veut, j'en boirai." 8 Et aussitôt qu’il eut fait sa bénédiction sur le vin, tout comme Jésus aux noces de Cana changea l’eau en vin, 9 il changea alors le vin en eau à la prière du saint homme. Aussi on n'osa plus insister pour qu’il boive du vin. 10 Le chien échaudé et la biche enivrée dont on a parlé plus haut et ces deux miracles que Dieu fit pour saint Célestin nous enseignent à fuir toute gloutonnerie 11 car nul bien ne peut en venir, mais bien des malheurs en sont venus dans le passé et en adviennent encore tous les jours, 12 pour la honte et le dommage de ceux qui en sont coupables. |
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TC0131 | TE008293 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 167, 1-12 | LE FIGUIER STERILE. 1 Un propriétaire dit à son jardinier: "Il y a trois ans que ce figuier n'a rien produit. Tu le couperas. 2 Le jardinier répondit: "Je vais mettre du fumier au pied: s’il produit vous en aurez le fruit; sinon, il sera toujours temps de le couper. 3 Ainsi à la prière de son jardinier, le propriétaire s’abstint de faire couper l’arbre. 4 Le propriétaire, c'est Dieu le tout-puissant. Le jardin, c'est ce monde où nous sommes. 5 Le figuier, c'est la créature humaine et le jardinier, c'est notre doux seigneur Jésus-Christ. 6 Notre seigneur Dieu le Père, en qui réside vraie Justice (qui consiste à rendre à chacun ce qui lui appartient) constate 7 que bon nombre d’entre nous passent trente ou quarante ans sans produire de fruit de bonnes oeuvres et sans reconnaître en rien sa puissance et sa bonté. Il veut en bonne justice les punir. 8 Et le doux Jésus-Christ, qui est son jardinier (car en nous il détruit les vices et cultive les vertus) répond comme notre vrai frère en tempérant la justice de son Père: 9 "Je vais les faire enseigner et prêcher par mes prédicateurs. S’ils les écoutent et se convertissent, vous aurez leurs âmes; et s’ils ne veulent se convertir, il sera toujours temps de les punir après leur mort." 10 Ainsi s’abstient le Père de punir les pécheurs avant leur mort, à la prière de notre seigneur et frère son doux Fils Jésus-Christ. 11 Donc celui qui retardera jusqu’à la mort sa conversion, il doit craindre d’être le figuier coupé et jeté au feu. 12 Car de même que le figuier porte un fruit doux et nourrissant, nous sommes tous créés par Dieu pour produire du fruit de bonnes oeuvres et rien d’autre. |
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TC0134 | TE014056 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 202b | La punition des Sodomites est de dégager une odeur infecte. | |
TC0137 | TE012808 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 323 | La punition d’un jeune médisant. Un noble vénitien avait un fils luxurieux et médisant. Après sa mort, il apparut au père avec un serpent autour du corps et lui dit qu’il lui mordait la langue sept fois par jour pour sa médisance, pendant que son corps brûlait sous les vêtements sales; il toucha avec un doigt la main du père et celui-ci fut brûlé. Ensuite le fils lui demanda de faire célébrer des messes pour son âme et au moment où furent dites les messes, la main du père fut guérie de la brûlure. |
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TC0137 | TE012510 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 48 | De quelle manière fut punie la soûlerie d’un pélerin. Un pèlerin se soûla tant qu’il semblait mort. Son esprit fut porté en enfer où il vit dans un puits le diable tendant un calice de boisson sulfureuse à l’abbé de Vallombreuse. Le diable ayant aperçu le pèlerin dit aux démons de l’amener à lui; mais un ange, en échange de la promesse de ne plus se soûler, sauve le pèlerin. De retour sur la terre le pèlerin apprend que l’abbé de Vallombreuse venait de mourir à ce moment même. |
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TC0137 | TE012504 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 42 | Le marin voleur puni par un singe. Les gains illicites d’un marin sont jetés à la mer par un singe. | |
TC0137 | TE012660 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 175 | De quelle manière les orgueilleux, les avares et les luxurieux sont tourmentés en enfer. Un chevalier irlandais mort resta trois jours en enfer et, retourné à la vie, il raconta ce qu’il avait vu. Un orgueilleux était installé sur un trône incandescent et piqué avec des fourches par les diables; à un avare on versa de l’or et de l’argent bouillant dans la gorge ; à un luxurieux, il fut mis, avec une femme, dans un récipient rempli de souffre bouillant. |
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TC0137 | TE012530 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 68 | Le moine qui ne voulait pas manger de la viande, même si on le lui ordonnait, et comment il fut puni par Dieu. Un abbé ordonna à l’un de ses moines de manger de la viande parce qu’il était malade; celui-ci ne voulant désobéir à la règle la refuse, mais est puni par Dieu pour désobéissance envers son supérieur. Accablé par la rage, le moine court dans les champs et mange le cadavre puant d’un chien mort qu’il a trouvé. |
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TC0137 | TE012686 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 201 | Le Calife des Sarrasins. Le Calife de Bagdad, plutôt que de dépenser ses richesses pour défendre la cité, la laisse conquérir par le Grand Khan. La cité prise, le Grand Khan trouve une tour pleine d’or et y renferme le Calife pour le punir de son avarice. | |
TC0137 | TE012683 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 198 | La dévotion à la messe protège de la mort. Un père recommande à son fils d’écouter la messe chaque jour, et pour cette raison il est sauvé de la jalousie d’un courtisan et évite ainsi d’être brûlé vivant dans un four. | |
TC0137 | TE012482 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 20 | Un cuisinier promu abbé. Un roi fait couper la main à son cuisinier qui a préparé un banquet qui ne l’a pas satisfait. Le cuisinier entre en monastère et devient abbé; après quelque temps il a l’occasion d’offrir un dîner au roi, et se fait reconnaître. | |
TC0137 | TE012656 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 171 | Les mauvais chrétiens sont punis en enfer plus que les autres infidèles. Saint Macaire ayant trouvé la tête d’un homme lui demande à qui elle avait appartenue, la tête lui répond qu’elle appartenait à un païen et que son âme se trouvait en enfer, qu’il se trouvait très au fond; mais plus profond que lui se situent les Hébreux et tout au fond de l’enfer, les mauvais chrétiens. | |
TC0137 | TE012624 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 139 | L’anguille écorchée. Un oiseau doué de parole qui avait vu deux serviteurs d’un seigneur mangeant une anguille donnée à leur patron raconte au seigneur ce qui s’était passé. Les serviteurs, punis par le seigneur, arrachent les plumes de la tête de l’oiseau en disant qu’ils le dépouillaient à cause de l’anguille. L’oiseau ainsi traité resta triste et sans manger durant plusieurs jours, jusqu’à ce qu’il vit d’une fenêtre deux religieux avec la tête rasée qui étaient près de la maison. Alors l’oiseau très content demanda aux deux frères si eux aussi avaient mangé de l’anguille. |
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TC0137 | TE012541 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 79 | L’homme qui voulait avoir beaucoup d’oeufs en même temps. Un homme qui avait une oie qui faisait chaque jour un oeuf, decida de la tuer pour avoir tous les oeufs en même temps et perdit ainsi et les oeufs et l’oie. | |
TC0137 | TE012608 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 123 | La communion donne la force corporelle. Un chevalier injuria souvent Louis, comte de Lausanne, et ses hommes. Louis ayant demandé aux amis du chevalier de le lui remettre pour le punir, ceux-ci s’assurèrent qu’il ne sera pas torturé. Quand le chevalier fut remis à Louis, il le fit enfermé vivant dans une tombe, respectant ainsi sa promesse. Le beau-frère du chevalier tué demanda justice à l’Empereur Frédéric et celui-ci convoqua le comte. Le comte, ayant confiance en son innocence, provoqua en duel tout tout chevalier désireux de défendre la cause du défunt. Un chevalier vainquit le comte parce qu’il avait communié avant de se battre. |
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TC0138 | TE019590 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 465 | Au parlement des oiseaux ruse du corbeau pour s'embellir. | |
TC0138 | TE019209 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 153 | Un prieur blasphémateur meurt foudroyé. |
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TC0138 | TE019745 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 602 | Une femme en retombant dans ce péché perd l’étoffe qu'elle avait reçue avec l'Eucharistie. | |
TC0138 | TE019816 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 674 | Les deux mains rendues miraculeusement par la Vierge. |
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TC0138 | TE020073 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 934 | La « vetula » passe muraille. | |
TC0138 | TE019194 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 139 | Vision d'une échelle des peines infernales d'un noble lignage. | |
TC0138 | TE019397 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 341 | La danse des chevaux-jupons. | |
TC0138 | TE019618 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 494 | Des mauvais exécuteurs testamentaires châtiés selon l’imprécation de leur ami. | |
TC0138 | TE019208 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 158 | Le blasphémateur châtié par là où il a péché. | |
TC0138 | TE019424 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 368 | Un enfant juif converti martyrisé par son père est protégé par la Vierge. |
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TC0138 | TE019627 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 503 | Un fou mange l'oiseau de chasse de son maître. | |
TC0138 | TE019141 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 97 | Le départ de deux moines, Date et Dabitur, ruine une abbaye. | |
TC0138 | TE019579 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 454 | Le fils cadet plus loyal que l’aîné reçoit l’héritage paternel. | |
TC0138 | TE019233 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 178 | Le perroquet dressé pour demande au père la grâce du fils exilé. | |
TC0138 | TE019186 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 131 | Tourments infernaux des juges sans pitié. | |
TC0138 | TE019185 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 130 | Un législateur partage avec son fils la peine prévue par sa loi. | |
TC0138 | TE019386 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 331 | Depuis le venue des Frères Prêcheurs nul n'est censé ignorer la parole divine. |
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TC0138 | TE019530 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 428 | Mort affreuse d'une précieuse duchesse. | |
TC0138 | TE019652 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 520.6 | Le Livre des Sept Sages de Rome. L’épouse qui teste la patience de son mari [Tentamina]. | |
TC0138 | TE019686 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 544 | Le voleur et les perdrix. | |
TC0138 | TE019532 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 430 | Le verger confié à un paralytique et un aveugle. | |
TC0138 | TE019522 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 420 | Fable de la chauve-souris. | |
TC0138 | TE019324 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 268 | Le confesseur malhonnête foudroyé. |
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TC0138 | TE019330 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 275 | Un confesseur trop sévère succombe à son tour. | |
TC0138 | TE019712 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 570 | Un histrion mal reçu fait à l’abbé l’éloge du frère hôtelier. | |
TC0138 | TE019676 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 534 | L'homme au crapaud. | |
TC0138 | TE019214 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 159 | Mort brutal d'un marin blasphémateur. | |
TC0138 | TE019610 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 486 | Inanité des aumônes faites avec de l'argent mal acquis. |
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TC0138 | TE019162 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 106 | Comparaison du jugement divin de deux frères dont l'un était avare |
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TC0138 | TE020085 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 946 | Déception d'un clerc qui, sur la foi d'un rêve, comptait devenir évêque. | |
TC0138 | TE019177 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 122 | Cambyse fait couvrir un siège avec la peau d'un juge inique. | |
TC0138 | TE019215 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 160 | Châtiment de deux blasphémateurs en plein repas. |
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TC0138 | TE019216 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 161 | Le blasphémateur contre la Vierge Marie meurt foudroyé. | |
TC0138 | TE019570 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 445 | Le diable emporte le diffamateur de saint Amand. | |
TC0138 | TE019373 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 318 | « Ni la vache, ni le veau ». | |
TC0138 | TE019401 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 345 | Un danseur est tué par la chute d'une pierre. | |
TC0138 | TE019398 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 342 | Les danseurs maudits. | |
TC0138 | TE020082 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 943 | Faux témoignage acheté par un prévôt pour obtenir une vigne. |
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TC0139 | TE016072 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple155 pp.111-113 du texte hébreu | Dieu demanda au roi David si en punition des fautes commises à cause de lui (la destruction de Nov, la ville des prêtres, et la mort du roi Saül et de ses fils) il préférait tomber aux mains de l’ennemi ou rester sans progéniture. David préféra l’ennemi. Un jour qu’il chassait, Satan prit la forme d’un cerf et le dirigea vers les Philistins. Quand Yishbi le vit, il le reconnut et dit :" Voilà David qui a tué mon frère Goliath." Le géant le prit sous lui, s’assit dessus, et décida de finir son déjeuner avant de le tuer. Mais la terre s’ouvrit et laissa David s’enfoncer plus profondément pour qu’il ne soit pas étouffé. Abishai, le cousin de David se rendit compte que la mule de David était rétive et une colombe vint voler à sa rencontre. Il se dit alors que le roi était en danger et se mit à le chercher, mais ne le trouva pas. Il monta sur la mule de David qui l’emporta en un éclair sur une distance de 400 miles jusqu’aux Philistins. Lorsque Orpah, la mère de Yishbi, qui était en train de filer le vit arriver, elle tenta de le tuer avec son fuseau mais ne put y arriver. Sa servante s’y essaya aussi , mais tua Orpah à la place. Yishbi lança alors David en l’air à une hauteur de trois miles et prépara sa lance à la verticale pour qu’il retombe dessus et s’empale. Abishai prononça le nom de Dieu et David resta en l’air. Abishai pria alors Dieu et rattrapa David, puis ils s’enfuirent tous les deux, poursuivis par Yishbi. Arrivé à leur hauteur, Abishai lui cria :" Raconte à ta mère Orpah dans son tombeau que les deux petits ont tué le lion !" A ces mots, Yishbi perdit sa force et ils le tuèrent. Quand les Israëlites entendirent ce récit, ils décidèrent de ne plus laisser le roi David sortir seul du palais. |
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TC0139 | TE016100 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 176 pp.125-126.du texte hébreu | Un non-juif vint demander à Rabbi Yehuda Hanassi si le Créateur des montagnes était le même que le Créateur des vents. Avant que Rabbi Yehuda puisse lui répondre, l’homme tomba du toit et se tua. | |
TC0139 | TE016611 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 253 pp.168-169 du texte hébreu | Elazar ben Dordaya menait une vie dissolue et ne renonçait à aucune prostituée. Mais une voix venue du ciel l'avertit qu'il n'aurait pas droit au monde futur. Il supplia alors Dieu d'accepter son repentir. Il demanda au ciel et à la terre, aux étoiles, au soleil et à la lune, aux montagnes et aux collines de demander à Dieu de lui pardonner, mais tous refusèrent en disant qu'ils avaient leur propre pardon à implorer. Alors il s'assit et pleura tant qu'il expira. Une voix descendit du ciel et annonça que le repentir de Elazar ben Dordaya était accepté. | |
TC0139 | TE017532 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 277 pp.181-182 du texte hébreu | Rabbi Yohanan ben Zakkai explique que la raison pour laquelle on poinçonne l'oreille d'un esclave hébreu qui refuse de se laisser libérer, est que les juifs ont entendu au mont Sinaï qu'ils n'étaient les esclaves que de Dieu et non d'un homme. | |
TC0139 | TE016820 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 263 pp.173-174 du texte hébreu | Rabbi Juda ben Ilaï, Rabbi Jossi, et Rabbi Shimon bar Johaï discutaient avec Juda ben Giri des mérites des Romains. Rabbi Juda faisait leurs louanges, Rabbi Jossi se taisait , et Rabbi Shimon les critiquait. Juda ben Giri les dénonça aux autorités romaines. Rabbi Juda fut élevé à un poste important, Rabbi Jossi fut exilé à Tsipori, et Rabbi Shimon dut s'enfuir avec son fils pour ne pas être exécutés.Ils se réfugièrent dans une caverne pendant treize ans. Suit le long récit de leur séjour dans cette caverne et leur survie miraculeuse. | |
TC0139 | TE013216 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 54, pp. 33-34 du texte hébreu | Proclos fils de Filoslos demande à Rabban Gamliel pourquoi Dieu ne détruit pas les idoles. R.Gamliel lui répond : " Si un homme donne à son chien le nom de son père, le père sera-t-il en colère contre le fils ou contre le chien ?" Proclmos continua : " Si les idoles n'ont aucun pouvoir et ne sont pas une néccesité, pourquoi Dieu ne les détruit-il pas ?" Il lui répondit : " Parce que des sots idolâtrent le soleil, la lune, et les étoiles, faut-il détruire le monde à cause d’eux ? Ce sont les hommes qui sont punis pour leur folie et non les objets de leur idolâtrie" Proclos reprit : " Mais pourquoi Dieu leur met-il cette tentation à portée de main, puisqu’ils sont sots ?" R.Gamliel lui répondit : " Si vraiment tous les hommes se conduisent ainsi, Dieu sera obligé de les détruire tous." |
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TC0139 | TE017529 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 275 pp.180-181 du texte hébreu | Le premier exemple raconte l'histoire de Gehazi, serviteur du prophète Elisée, dont il abusa de la confiance et qu'Elisée maudit et rendit lépreux. Lorsqu'il essaya de l'exhorter au repentir, Gehazi refusa. Le deuxième exemple raconte l'histoire de Rabbi Yehoshua ben Pirhia et de Jésus, réfugiés tous deux à Alexandrie après avoir été chassés par le roi Yanaï. Jésus refusa de se repentir, et s'exclut ainsi du peuple d'Israël. | |
TC0139 | TE013215 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 53, pp. 32-33 du texte hébreu | Rabbi Chela, ayant surpris un juif forniquant avec une païenne, se mit à le battre. Il fut dénoncé au roi. Mais lorsqu’il dit : " A toi appartient la grandeur, et soit bénie ta Royauté qui est pleine de clémence" , le roi pensa qu’il s’agissait de lui, le libéra et lui accorda même une haute position au sein du royaume. Le juif qu’il avait attaqué le rencontra par hasard et l’accusa de mensonge, mais un objet de fer tomba du ciel et le tua. | |
TC0139 | TE014234 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 98 pp;68-69 du texte hébreu | Un homme qui avait dévoilé une femme sur la place du marché fut condamné par Rabbi Akiba à une amende de 400 zouz. Il lui demanda un délai qui lui fut accordé. Il vint alors casser une cruche d’huile devant la porte de cette femme. Celle-ci sortant de chez elle, se dévoila et utilisa son voile pour essuyer l" huile et ne pas la perdre. L’homme vint alors avec des témoins chez Rabbi Akiba en lui disant : " C’est à cette femme impudique que je dois payer une amende !" Mais Rabbi Akiba ne se laissa pas duper et maintint l'amende. | |
TC0139 | TE013176 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 15, pp.13-14 du texte hébreu | Rabbi Akiba et Turnus Rufus discutent de la supériorité du jour du Sabbath. Akiba lui explique que de même que l’empereur l’a choisi pour l’honorer, de même le Roi des Rois a désigné ce jour pour qu’on l’honore. Rufus demande alors pourquoi Dieu continue à travailler ce jour-là, c'est-à-dire à faire vivre la nature. Akiba lui répond que sous certaines conditions, le juif peut porter des fardeaux le jour du sabbath, et le monde appartenant à Dieu, celui-ci peut également le faire. Sont témoins de l’importance du sabbath la manne qui cessait de tomber du ciel ce jour-là, ainsi que le fleuve Sambation qui cesse de couler. Rufus refuse d’accepter ces preuves. Akiba lui propose de prendre les nécromanciens à témoin, et qu’ils fassent apparaître le père de Rufus ce jour-là, mais ces derniers ne peuvent le faire que les jours de la semaine. Rufus demande alors à son père s’il est devenu juif depuis sa mort; mais son père lui répond qu’il est obligé de respecter le jour du sabbath, car ce jour-là, il est libéré du châtiment de ses crimes. |
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TC0139 | TE014037 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 67 pp 40-41 du texte hébreu | Martyre de Rabbi Hanania ben Tardion. Tout d’abord il perd son fils qui s’était joint à une bande de voleurs, les avait dénonçés et avait été tué en représailles; en citant des versets de la Torah, il accepte la décision de Dieu. Lorsqu’on vient le conduire au bûcher, et également châtier sa femme et sa fille, parce qu’il a enfreint la loi et étudié la Torah, il cite des versets reconnaissant la justice de Dieu. A sa fille pleurant sur son sort, il assure qu’il vaut mieux brûler dans un feu qui s’éteint que dans le feu éternel. Et lorsque sa fille pleure sur la Torah qui brûle avec lui, il l’assure que même si le parchemin brûle, les lettres et les mots flottent dans l’air et survivent. Car la Torah est elle-même un feu, et un feu ne peut être dévoré par un autre feu. Lorsque le Messie viendra, il punira les hommes d’avoir persécuté la Torah et rachètera le prix de son sang. |
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TC0139 | TE016633 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 254 p.169 du texte hébreu | Rabbi Shimon ben Lakish était un brigand avant de se repentir et de devenir un sage connu pour sa piété et son amour de l'étude. Après sa mort, il alla au Paradis. Mais les deux brigands qui autrefois l'accompagnaient et qui ne s'étaient pas repentis, arrivèrent en Enfer. Voyant Rabbi Shimon, ils se révoltèrent contre ce qui leur semblait injuste. Dieu leur dit que Shimon s'était lui repenti. Les deux brigands demandèrent alors à se repentir à leur tour, mais Dieu leur dit que ce n'était plus possible une fois morts. | |
TC0139 | TE017101 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 268 p.176 du texte hébreu | Au cours d'un débat sur la vérité, Rabina apprit de Rabbi Tabut qu'il existait un endroit appelé Kuchta (vérité en araméen) où personne ne mentait et ne voyait ses jours raccourcis à cause d'un mensonge. Il se maria avec une femme qui vivait là et en eut deux fils. Un jour, alors que sa femme se lavait les cheveux et qu'un voisin lui demandait où elle était , il lui répondit qu'elle n'était pas à la maison, car il jugeait indécent de mentionner qu'elle se lavait les cheveux. En punition, ses deux fils moururent. Aux habitants de la ville venant lui demander une explication, il raconta la vérité et ils le chassèrent de leur ville. | |
TC0139 | TE016047 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 131 pp.90-91 du texte hébreu | Histoire d’un prêtre idolâtre de Damas converti au judaïsme et vivant à Tibériade. Il avait l’habitude de détourner les sommes qu’il recevait pour son profit personnel. Il devint aveugle, et ses anciens amis lui dirent que les idoles l’avaient puni. Revenant à Damas, il se présenta devant l’assemblée du peuple et leur expliqua qu’il volait depuis toujours et que les idoles ne l’avaient jamais puni, mais que Dieu qui voit et entend tout l’avait puni pour son vol. Il ne descendit de son pupitre que lorsque que Dieu dans sa bonté lui rendit la vue. Par la suite des milliers de païens se convertirent au judaïsme. |
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TC0139 | TE016051 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 135 p.93 du texte hébreu | Après la destruction du deuxième temple, Rabbi Yohanan ben Zakkai se promenait dans Jérusalem avec ses disciples lorsqu’il vit une mendiante ramasser des grains d’orge de sous les pattes de bêtes de somme. Il s’adressa à elle en lui demandant qui elle était, et elle lui dit qu’elle était la fille de Nakdimon ben Gurion, un homme très riche et très pieux. Il lui demanda où se trouvait l’argent de son père, et elle répondit qu’il l’avait perdu parce qu’il ne donnait pas assez d’aumônes. A sa suite, son beau-père avait perdu également son argent, et elle se retrouvait sans mari et sans ressources. Rabbi Yohanan la reconnut, la prit sous sa protection et la maria à un de ses disciples. | |
TC0139 | TE016120 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 193 pp.131-132.du texte hébreu | Un homme donnait à son père la meilleure nourriture possible, mais il l’insultait lorsque ce dernier n’agissait pas comme il le voulait. Pour cela, il alla en Enfer. Un autre faisait travailler durement son père au moulin, mais ainsi il prenait sur lui les châtiments prévus pour ceux qui ne travaillaient pas et sauva son père. Pour cela, il alla au Paradis. | |
TC0140 | TE013651 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), X, 8. | Un homme se rendit auprès d’un seigneur pour lui demander une grâce; quand il frappa à la porte, il entendit le portier blasphémer. Une fois la porte ouverte, l’homme frappa le portier pour le punir d’avoir blasphémé. Le seigneur, se réjouissant de cette attitude, promit deux grâces à l’homme. | |
TC0140 | TE013445 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XXIII, 4. | Un saint père a la vision du destin infernal de sept générations qui de père en fils n'ont pas restitué ce qu’ils devaient, en laissant les comptes à leurs héritiers. Les fils prennent la place des pères en s’exposant encore plus, à des châtiments plus terribles. |
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TC0142 | TE018659 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 23 | A Paris un prévôt du roi de France Philippe-Auguste désirait la vigne de son voisin. Le voisin la lui refusa, malgré plusieurs demandes et même des menaces. Quand le voisin mourut, le prévôt paya deux galeux et, ouvrant la tombe avec eux, mit le prix de la vigne dans la main du mort. Ses complices purent donc témoigner sans mentir qu'ils avaient vu le voisin recevoir de l'argent pour la vigne des mains du prévôt. Ainsi, celui-ci s’empara de la vigne. La veuve se plaignit au roi. Les deux galeux furent reçus chacun à leur tour par le roi. Au premier le roi fit réciter le Notre Père, et il dit au second que l’autre avait dit toute la vérité, aussi facilement qu’il dirait un Notre Père. Confondus par le roi, ils avouèrent la fraude : la vigne fut rendue à la veuve et le prévôt fut condamné à être enterré vivant. |
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TC0142 | TE018937 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 13 | Au temps de la [cinquième] croisade, il fut interdit de garder les hosties sur les navires. Un navire de Frise contrevint à la consigne et, par le jugement de Dieu, prit l'eau et sombra. La pyxide avec le saint sacrement surnagea et rejoignit un autre navire, sans subir aucun dégât. | |
TC0142 | TE018658 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 22 | Un jeune homme de Moselle, nommé Henri, persuada sa mère veuve de lui céder ses possessions ; ceci fait, il la chassa de la maison. Un soir, quand la famille d’Henri était à table en train de manger du poulet, la mère désespérée frappa à la porte. Henri ordonna à un domestique de cacher un plat avec de la nourriture, jusqu’à ce que ’le Diable soit parti’. Une fois la mère partie, le domestique retrouva dans le plat un serpent au lieu du poulet. Henri, qui voulait voir lui-même le serpent, se pencha sur le plat, mais le serpent se jeta autour de son cou tant et si bien qu’on ne réussit pas à le défaire du serpent : si on le touchait, le serpent serrait le cou de sa victime. C’est ainsi qu’Henri fut obligé de vivre avec le serpent et de le nourrir car, affamé, il menaçait toujours de l’étrangler. Dans l’espoir d’obtenir sa libération, Henri, accompagné de sa mère, visita divers sanctuaires et plusieurs personnes le virent. | |
TC0142 | TE018048 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 59 | Le cellérier d’une abbaye cistercienne escroque une veuve. Dieu punit le monastère: la vendange de l’abbaye est totalement gâchée. L’abbé demande à la vierge Asceline de prier pour en connaître la cause. Elle répond que cela venait de la fraude du cellérier, et qu’il arrivera une autre plaie. En effet, un chevalier incendie les greniers de l’abbaye la même année. |
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TC0142 | TE018049 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 60 | Les moines de Villers avaient décidé de restreindre leurs aumônes pendant une disette ; la nuit même, leur piscine déborde et les inonde. | |
TC0142 | TE018934 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 10 | Un prêtre fut troublé par une mouche lors de la célébration de la messe. Les mains occupées, il ne pouvait pas la chasser. Après la communion, la mouche, punie par Dieu pour irrespect envers le sacrement de son Corps, tomba morte sur l'autel. | |
TC0142 | TE018868 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 44 | Une dame injuria une vieille statue de la Vierge, en disant : « Qu'est-ce que cette vieillerie fait ici ? » Quelques jours après, son fils la chassa de chez lui et la dame fut réduite à la mendicité. | |
TC0142 | TE018663 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 27 | Lors de la guerre opposant Philippe de Souabe et Otton de Brunswick, certains citoyens de Cologne, fidèle à Otton, se laissèrent soudoyer par des partisans de Philippe. Suite à leurs machinations, Cologne abandonna Otton et prit partie pour son adversaire. Un des traîtres, Dietrich d'Ehrenpforte, en accompagnant Philippe dans la procession [de Saint-Marc], avoua à des matrones de la ville qu'il l'avait toujours favorisé. Par le jugement divin, Dietrich fut porté en terre, mort, par le même chemin un an plus tard. | |
TC0142 | TE018489 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 68 | Un abbé Bénédictin pratiquait l’hospitalité et était miséricordieux envers les pauvres : le couvent prospérait alors. Son successeur cessa toutes ces pratiques charitables : le couvent s’appauvrit. Un jour un homme demanda l’hospitalité ; en cachette le frère portier lui donna le peu qu’il avait. L’homme dit : Vous avez chassé deux frères de votre abbaye, qu’ils reviennent et la prospérité reviendra. L'un s'appelle Date (Donnez) et l'autre Dabitur (Il te sera donné). Après ces paroles, l'homme disparut. Le frère portier en informa son abbé. On reprit alors les pratiques charitables, et peu après une nouvelle période d’abondance commença. |
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TC0142 | TE018891 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 52 | Un chanoine de Bonn nommé Jean visitait souvent des moniales de Dietkirchen mais n’inclinait jamais la tête devant l’autel de saint Jean-Baptiste et saint Pierre, patrons de l’église. Une nuit, saint Jean-Baptiste lui apparut et le frappa au ventre. Le chanoine qui s’était réveillé de terreur et de douleur, développa une maladie et mourut quelques jours après. |
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TC0142 | TE019040 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 51 | Le comte de Foix, protecteur d'hérétiques [cathares] et hérétique lui-même, voulait reprendre son château. Furieux, il défia Dieu et l’Église. Puni pour son blasphème, il fut pris d'une attaque d'apoplexie, tomba de son cheval et resta paralysé pendant quatre mois, souffrant de terribles douleurs. Il mourut sans confession ni pénitence. |
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TC0142 | TE018983 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 60 | Le feu sacré dévora presque entièrement la main d'un clerc parisien qui célébra la messe sans avoir été ordonné. | |
TC0142 | TE018565 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 23 | A Troyes un hérétique prétendait être le Saint-Esprit : l'indignation populaire le fit brûler. | |
TC0142 | TE019042 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 53 | Un serviteur de l'archidiacre de Liège quitta son poste et se joignit à des brigands. Il se disait évêque et absolvait les péchés de ses compagnons. Pour le punir, Dieu lui envoya deux chiens qui le dévorèrent. |
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TC0142 | TE019046 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 57 | Un frère-convers cistercien vit un nouveau bâtiment destiné aux moines et, saisi d'envie, monta une conspiration pour le détruire. Quand le groupe de convers arriva avec leurs instruments jusqu’au réfectoire des moines, leur inspirateur tomba subitement mort. Les autres, terrifiés, confessèrent tout à l’abbé et demandèrent pardon. |
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TC0142 | TE018006 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 21 | Un chevalier blasphémait à propos du mauvais temps qui retardait la moisson ; son fils est foudroyé dans les bras de sa nourrice. | |
TC0142 | TE018007 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 22 | Une jeune fille acariâtre et querelleuse meurt et est enterrée dans l’atrium de l’église. Au matin, on voit de la fumée sortir de sa tombe, et on découvre la moitié supérieure de son corps complètement brûlée, tandis que la partie inférieure demeure intacte. Cela signifie que, bien que vierge, elle était excessivement irascible. | |
TC0142 | TE017888 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 9 | L’évêque de Worms, Lupold, accumule toutes sortes de péchés. Lorsque son cousin le lui reproche, il lui raconte une parabole: il y avait une fois deux voisins, dont l'un péchait sur le mauvais exemple de l'autre. Tous deux étant envoyés en enfer, le premier accusa le dernier d’être responsable de sa damnation : c'est entraîné par le mauvais exemple qu'il mérita ses peines. L'autre lui proposa alors d’échanger leur place en enfer, si la sienne lui plaisait plus. Nous pourrons, dit Lupold à son cousin, faire plus tard la même chose. Lupold poursuit ses mauvais agissements lors de la guerre opposant Philippe de Souabe († 1208) et Otton de Brunswick († 1218). | |
TC0142 | TE017863 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 34 | Un clerc par nécromancie rencontre en enfer l'âme du père de son landgrave plongée dans un puits sulfureux. Le landgrave damné demande que ses fils restituent les biens d’église qu’il avait lui-même spoliés, cela lui ferait le plus grand bien. Les fils restent indifférents à cette demande. Le clerc refuse la récompense promise par le landgrave à celui qui pourrait lui apprendre l’état de l’âme de son père, et se fait moine cistercien. |
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TC0142 | TE019047 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 58 | À Utrecht, un chanoine corrompit une religieuse. À sa mort, on découvrit une difformité horrible dans les parties génitales – le signe de la punition divine. | |
TC0142 | TE018832 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 28 | Lors du siège de Damiette, des Sarrasins surpris par leurs concitoyens en train de fuir vers le camp chrétien furent crucifiés sur les remparts. | |
TC0142 | TE018830 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 26 | Dans le comté de Berg, il y avait deux familles de chevaliers qui étaient en mauvais termes. Une fois, un groupe de chevaliers trouva refuge dans une église, mais fut trahi par une vieille femme. Les attaquants pénétrèrent dans l’église et massacrèrent les adversaires qui tenaient de saintes images et demandait miséricorde. Dieu ne laissa pas ce groupe sans punition : les tueurs et la vieille femme trouvèrent ici ou là une mort malheureuse. | |
TC0142 | TE018005 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 20 | Un étudiant parisien qui avait injurié saint Abraham meurt trois jours plus tard. | |
TC0142 | TE017860 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 31 | Un seigneur condamné à mort pour vol échappa à la sentence grâce à l'intervention de Daniel, abbé de Schönau, qui obtint la permission de se faire moine cistercien et de faire ainsi réparation pour ses péchés. | |
TC0142 | TE019087 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 28 | Un moine cistercien apparut après sa mort à un autre moine. Interrogé sur son état, il répondit qu’il n’aurait jamais cru que Dieu jugeât aussi strictement le moindre péché laissé sans pénitence. Puis il ajouta : « Dieu pardonne à nos supérieurs les punitions sévères qu'ils nous infligent trop souvent. Mais si un ordre est donné sans réfléchir et n’est pas respecté, cette faute est réservée pour le jugement futur ». |
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TC0142 | TE018831 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 27 | Des Sarrasins assiégés à Damiette profanèrent un crucifix en le traînant, la corde au cou, dans les rues de la cité. Dieu punit cette outrage : les profanateurs furent frappés par une maladie de la gorge de sorte qu'il ne pouvaient avaler aucune nourriture. Peu de temps après, Damiette fut prise. | |
TC0142 | TE017886 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 6 | Hildebrand, un paysan, a tué un compagnon et caché son forfait. Condamné au supplice de la roue, il refuse, par désespoir, de se confesser. Le prêtre, nommé Bertolphe, lui demande alors de lui apparaître après la mort et annoncer son sort. Comme promis, Hildebrand lui apparaît pour lui annoncer sa damnation éternelle et le menacer de l'enfer car il exerce son ministère sans avoir été ordonné prêtre. Celui-ci, terrifié, se fait moine. L'abbé de monastère aperçoit sa science et son éloquence, et demande en vain au pape Innocent III son ordination. Peu de temps après, la main de Bertolphe pourrit et il meurt, puni en cette vie, pour, comme l'on peut espérer, ne pas subir la punition éternelle. |
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TC0142 | TE017887 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 7 | Un certain Godescalc, usurier, qui a acheté une dispense pour ne pas partir en croisade insulte ceux qui allaient passer la mer. Au milieu de la nuit, le diable se présente avec deux chevaux noirs devant sa porte et lui fait parcourir les lieux des peines où, dit-il, il reviendrait. Trois jours après, l'usurier meurt, obstiné et désespéré, sans confession ni viatique. |
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TC0142 | TE018829 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 25 | L’église Saint-Géréon de Cologne avait un crucifix très vénéré, contenant un morceau de la Vraie Croix. Le sonneur de cette église volait souvent des cierges offerts au crucifix pour ses propres besoins. Une nuit, le crucifix lui apparut, le blâma et lui donna un coup si fort, que le sonneur mourut quelques jours après. |
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TC0142 | TE019089 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 30 | Jean, le sacristain à Villers était un moine assez pieux mais qui manquait de pondération. Après sa mort, il apparut à son abbé pour lui demander des prières, apparemment puni pour sa légèreté. | |
TC0142 | TE018976 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 53 | Le prêtre Oza toucha l'arche d'alliance et Dieu le frappa de mort à cause de sa témérité. De plus, on dit qu'Oza avait couché avec sa femme la nuit précédente. | |
TC0142 | TE017890 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 11 | Une femme incestueuse avait eu un fils de son propre fils. Sur le conseil de son prêtre, elle se rend à Rome avec son enfant nouveau-né. S’étant confessée publiquement et sincèrement, le pape Innocent III lui demande de se présenter devant lui dans la tenue qu’elle arborait pour pécher. Ayant obéi, elle reçut une pénitence et le pardon du pape. Le cardinal romain, ayant mis en doute le jugement du pape, est tourmenté par le diable puis libéré par la prière de tous. |
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TC0142 | TE019073 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 14 | Un citoyen d'Andernach rencontra une nuit le chevalier Frédéric de Kell assis sur un cheval noir crachant du feu. Il était couvert de peaux de moutons et portait une motte de terre. Le citoyen, sachant que Frédéric était mort, l’interrogea sur ce que signifiait son apparence, Frédéric répondit que les peaux de moutons le brûlaient parce qu’il les avait volées à une veuve. De la même façon, la motte de terre pesait très lourd car elle représentait la partie d’un champ qu’il avait acquise injustement. Il demanda que ses fils les restituent mais ils refusèrent. |
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TC0142 | TE018754 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 7 | La noble dame Adélaïde de Molsberg, comtesse de Freyberg, obtint de son mari Éberhard d'Arenberg, burgrave de Cologne, l'accord pour la donation du terrain nécessaire pour fonder l'abbaye de Marienstatt, la fille de Heisterbach. Après sa mort, ses héritiers contestèrent le don. La Vierge Marie ne laissa pas impuni les injures faites à ses protégés les Cisterciens, et tous les contestateurs obstinés finirent mal. L'un d'eux était Guillaume de Helpenstein. Une nuit, son confesseur vit dans une vision Guillaume empêcher les moines de Marienstatt célébrer la messe. Puis, un homme noir apparut et le tua. Le confesseur raconta sa vision à Guillaume et le pria de laisser les moines en paix, mais Guillaume ne suivit pas son conseil. L'autre fois, un convers à Marienstatt vit dans une vision la Vierge Marie qui lui dit qu'elle prenait congé de l'abbaye afin d'aller voir son fils et porter plainte contre Guillaume. Le jour suivant Guillaume fut tué par les gens du comte de Sayn. A ce moment-là, un démon dit par la bouche d'une possédée que son maître avait gagné trois âmes : sans doute, il s'agissait de Guillaume et de ses tueurs. |
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TC0142 | TE017842 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 16, 1 | Saint Bernard refuse de recevoir Henri (un homme âgé et saint, au corps paralysé et brisé) s'il exigeait de n'être jamais envoyé hors de Clairvaux. Il accepte de se convertir quand saint Bernard lui promet qu’il mourra à Clairvaux. Un des serviteurs d’Henri, un arbalétrier, furieux de la conversion de son maître, tire sur saint Bernard ; un ange arrête son geste et provoque la mort subite de l’arbalétrier. Saint Bernard ressuscite ce dernier et l'envoie combattre en Terre Sainte. |
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TC0142 | TE018971 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 48 | Un chevalier noble avait de nombreux torts envers Louis, comte de Loos, et ses hommes. Un des chevaliers du comte le fit prisonnier lui promettant de ne pas porter la main sur lui. Le comte fit toutefois un sophisme et ordonna d'enfermer son ennemi vivant dans un tombeau où il mourut. Les parents du mort accusèrent devant l’empereur Frédéric [Barberousse] le chevalier qui avait pris leur parent de l'avoir trahi pour de l'argent. Contraint à un duel judiciaire, le chevalier se confessa et communia. Son adversaire blasphéma : Dieu lui retira ses forces et le chevalier, protégé par l’hostie, sortit vainqueur du duel. |
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TC0142 | TE018024 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 38 | Le crucifix de l'autel vient frapper avec une telle force un moine endormi qu'il en meurt deux jours plus tard. | |
TC0142 | TE017841 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 15 | De l’horrible mort du novice Bennecon. Un novice s’enfuit du monastère de Heisterbach et retourne dans le monde. Peu après, il tombe malade. A sa mort, une tempête et un vol de corbeaux provoquent la panique et font fuir tout le monde ; seule une vieille femme reste à son chevet. |
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TC0142 | TE018692 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 18 | Le noble Otto de Schönberg, injuste et méchant, mangeait de la viande en Carême et même le Vendredi saint. Le jour de Pâques, il se trouva incapable d'en manger et dut désormais se limiter au poisson. | |
TC0142 | TE018492 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 72 | Un prévôt bénédictin refusait à tous l'hospitalité, ayant pourtant les moyens d’être charitable. L'évêque du diocèse où se trouvait ce monastère, pour lui faire la leçon, se fait recevoir avec une grande suite chaque année une ou même deux fois. | |
TC0142 | TE018727 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 53 | Le matin des Cendres, un boucher de Coblence entra dans une taverne avec son collègue prétendument pour laver la viande. Alors qu’on sonnait la messe, le boucher ramassa, par dérision, des cendres et les versa sur la tête de l’autre. Du coup, il fut lui-même à moitié suffoqué par les cendres qui formèrent autour de sa tête un tourbillon qui ne le quittait jamais où qu’il aille. Peu de temps après, il en mourut. | |
TC0142 | TE018681 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 9 | Un moine malade refusa de manger la viande que lui prescrivait son abbé. Puni pour son obstination, il fut atteint de la rage et se mit à courir dans les champs où il trouva le cadavre d’un chien et dévora sa viande pourrissante. | |
TC0142 | TE017997 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 11 | Une vielle femme orgueilleuse qui riait des interdictions d'un prêtre de danser le jour de la fête des Apôtres Pierre et Paul, meurt subitement trois jours plus tard. | |
TC0142 | TE018520 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 98, 2 | Everchard, curé de l’église Saint-Jacques de Cologne, souffrait de maux de tête. Il s’adressa à un en médecin qui refusa de s'occuper de lui sans de bons honoraires. Everachard, n'ayant pas la somme demandée, s'en remit à Dieu. Dieu le libéra alors de la maladie, en en frappa le médecin. | |
TC0142 | TE017941 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 15 | À Arras, un clerc et sa sœur sont condamnés au bûcher pour avoir tué un orfèvre. Le frère refuse de se confesser et il est totalement brûlé, sa sœur qui s’est confessée reste indemne : les flammes ne brûlent que ses liens. |
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TC0142 | TE018866 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 42 | Les chevaliers Baldemar et Sybodo envahirent un village le jour d’une triple fête : un dimanche, jour de la nativité de la Vierge et de la dédicace de l’église villageoise. La veille de l’événement, un des compagnons de Sybodo vit en rêve la Vierge Marie porter plainte auprès de Jésus contre les deux chevaliers. Il raconta sa vision à Sybodo, mais celui-ci n'y prêta pas attention et commença le pillage. Le sacrilège fut puni le jour même : Waleram de Luxembourg à qui appartenait le village, arriva contre toute attente, surprit les pillards et les fit tuer. | |
TC0142 | TE018682 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 10, 1 | En Saxe, une dame possédée fut libérée par un prêtre qui lui prescrivit de rester sur place pendant trente jours, de communier tous les jours et d'assister à tous les offices. Après neuf jours, les serviteurs de la dame la ramenèrent chez elle pensant qu’elle était guérie. Mais elle fut tuée par une rafale de vent et le diable broya totalement son corps. |
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TC0142 | TE018899 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 61 | Il y avait une coutume dans la province de Cologne, pratiquée surtout par des femmes, à savoir de tirer au sort un apôtre comme protecteur et comme l'objet d'une dévotion particulière. Une matrone reçut ainsi saint Jude qu'elle n'aimait pas. Furieuse, elle jeta son cierge avec le nom de l’apôtre par terre. La nuit suivante, l’apôtre lui apparut en songe, la blâma et la frappa. Le femme resta paralysée pendant un an. |
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TC0142 | TE017943 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 17 | A Strasbourg, un hérétique, sauvé par la confession est ramené à l'hérésie par son. épouse. La marque brûlant de sa culpabilité réapparaît alors sur sa main et sur la main de la femme complice. Dénoncés, les deux sont condamnés au bûcher et réduits en cendres. | |
TC0142 | TE018494 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 75 | Un serviteur qui blâma la désobéissance d’Adam et jura que, lui, il n’aurait pas agi ainsi, poussé par la curiosité, ouvrit un coffre que son maître lui avait interdit d’ouvrir et laisse s’échapper un oiseau qui était dedans. Le maître, à son retour, ne lui pardonna pas. | |
TC0142 | TE018734 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 60 | Dans le domaine d’un chevalier se trouvait un nid de cigognes. Le chevalier nota que la femelle commettait l’adultère en l’absence du mâle, puis allait se laver dans un étang. Curieux de savoir la raison pour un tel comportement, le chevalier fit couvrir l’étang avec une palissade, et la cigogne ne put se laver. Le mâle découvrit la faute et, avec l’aide de ses congénères, tua la compagne infidèle à coups de bec. | |
TC0142 | TE018683 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 10, 2 | Un ancien possédé fut repris par le diable le jour où il reçut les ordres sacrés malgré la prohibition de saint Benoît. | |
TC0142 | TE018867 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 43 | Deux hommes jouaient aux dés. L’un d’eux, perdant, se mit à blasphémer. « Tu ne sais pas blasphémer » dit son compagnon, en blasphémant encore plus horriblement Dieu vivant puis sa mère. Aussitôt, on entendit une voix du ciel : « Je supporte qu'on m'adresse des injures à moi, mais pas à ma mère ». Le blasphémateur, frappé invisiblement d’une blessure visible, expira, écumant sur la table de jeu. |
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TC0143 | TE014303 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 141, col. A-B | Henri, un chevalier de Moselle, persuada sa mère veuve de lui céder ses possessions; ceci fait, il la chassa de la maison. Un soir, quand la famille d’Henri était à table en train de manger du poulet, la mère désespérée frappa à la porte. Henry ordonna à un domestique de cacher une écuelle avec de la nourriture, jusqu’a ce que ’le Diable ne soit parti’. Une fois la mère partie, le domestique retrouva dans l’écuelle un serpent au lieu du poulet. Henri, qui voulait voir lui-même le serpent, se pencha sur l’écuelle, mais le serpent se jeta à son cou tant et si bien qu’on ne réussit pas à le défaire du serpent : si on le touchait, le serpent serrait le cou de sa victime. C’est ainsi qu’Henri fut obligé de vivre avec le serpent et de le nourrir car, affamé, il menaçait toujours de l’étrangler. Dans l’espoir d’obtenir sa libération, Henri accompagné de sa mère, sont montrés en spectacle (" prebens spectaculum" ) de sanctuaire en sancturaire. | |
TC0143 | TE014286 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 121 col. B - p. 122 col. A | Un chanoine de Bonn visitait souvent des moniales de Ditkirgin mais n’inclinait jamais la tête devant l’autel de saint Jean Baptiste et saint Pierre, patrons de l’église. Une nuit, saint Jean Baptiste lui apparut et le frappa au ventre. Le chanoine qui s’était réveillé de terreur et de douleur, développa une maladie et mourut quelques jours après. |
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TC0148 | TE015303 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 911 | LE DIABLE EST FOUETTÉ PAR LA DISCIPLINE QUE S?IMPOSAIT UN PRIEUR. — Un frère qui venait de rentrer dans l’Ordre demanda au Seigneur d’être puni tout de suite afin de ne point l’être dans le futur. Il fut saisi par le démon, mais les prières de ses frères le libérèrent. Il refit la même demande et fut encore saisi par le diable. Le prieur adjura ce dernier de sortir. Le diable refusa. Pressé de questions par le prieur, il avoua que c?était lui qui lui tenait les verges quand il recevait la discipline privée. Le prieur, reconnaissant que cela était vrai, lui demanda pourquoi il disait cela: ?Car, répondit le diable, je ne pouvais pas supporter les coups de ta fureur, qui m’affligeait fort.? | |
TC0155 | TE016265 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 141 | Une femme dont le mari est devenu arien, invite au repas un prêtre catholique. Pour la contrarier, le mari invite un prêtre arien. Celui-ci, en se moquant du catholique, bénit chaque plat avec le signe de croix : le catholique est donc forcé de ne rien manger. Avec avoir avalé une bouchée du plat le plus délicat, l’arien tombe en criant de douleur et meurt en quelques heures. Le mari revient à la religion catholique. | |
TC0155 | TE016267 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 143 | Maître Simon Divetoriacou (Simon de Tournai ou Simon de Tornaco, vers 1130 - 1201) dit qu’en ce monde, trois individus ont corrompu les hommes : Moïse, Mahomet et Jésus. Dieu punit ce blasphème atroce : Simon meurt dans les trois jours d’une mort douloureuse. | |
TC0155 | TE016266 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 142 | A Bononia (Bologne), deux amis s’apprêtent à manger un coq découpé, couvert de sauce. Par plaisanterie, ils disent que ni saint Pierre ni même le Christ ne pourraient le ressusciter. A ces mots, le coq saute couvert de plumes, chante et, agitant les ailes, répand la sauce sur les convives. La sauce leur donne la lèpre qui se transmet à toute leur descendance. | |
TC0155 | TE016312 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 190 | Udo, un écolier peu intelligent, se fait souvent punir par ses maîtres. Un jour il s’endort, en priant, à l’église et la Vierge lui apparaît en songe. Elle lui promet le don de l’intelligence et lui annonce qu’il deviendra archevêque de Magdebourg. Dès ce moment il surpasse ses condisciples, et, peu d’années après, il est élu archevêque. Mais il néglige les devoirs de sa charge et se livre à toutes les débauches. C'est en vain que Dieu l’avertit d’amender sa vie. Alors, une nuit, le Christ, la Vierge, les saints et les saintes du Paradis s’assemblent dans la cathédrale de Magdebourg. Saint Maurice traîne devant ce tribunal le mauvais archevêque et lui tranche la tête. |
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TC0155 | TE016373 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 250 | Deux soeurs portent plainte auprès du roi Charles contre leur frère qui s’est emparé de leur héritage. Le frère jure être innocent, il tombe alors en crachant du sang, et meurt dans les deux heures. | |
TC0155 | TE016207 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 80 | La langue d’un mauvais prêtre consommant l’hostie sans respect se putréfie. | |
TC0155 | TE016372 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 249 | Un homme emprunte un denier et refuse de l’acquitter tout en niant sa dette. Quand il jure devant le tombeau des apôtres, il perd la vue puis il meurt. | |
TC0155 | TE016170 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 42 | Deux frères machinent une ruse: l’un prétend être mort, l’autre demande de l’argent pour les obsèques. Pour leur donner une leçon, saint Épiphane demande à Dieu de prendre l’âme du faux mort et, malgré les prières de son frère, refuse de le ressusciter. | |
TC0155 | TE016364 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 242 | Un homme fait le vœu d’embrasser la vie monastique s'il échappe au naufrage. Une fois sauvé, il manque à son serment. Un an après le jour où il a prononcé ce vœu, il est tué par une pierre tombée sur sa tête. | |
TC0155 | TE016371 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 248 | Un débiteur nie avoir emprunté de l'argent à son créancier. Celui-ci exige qu'il jure cela devant le juge, ce qu'il fait. Si bien que le débiteur menteur commet ainsi un blasphème. La nuit, le créancier a une vision: il est convoqué devant le trône du Christ et accusé d’avoir obligé son prochain à faire un faux serment. Le créancier est battu à tel point qu’à son réveil son dos est couvert de plaies. | |
TC0155 | TE016198 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 71 | Un ivrogne dit qu’il vendrait volontiers son âme. Le diable déguisé en marchand l’achète, réclame tout de suite ses droits et emporte l’ivrogne aux enfers. | |
TC0155 | TE016375 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 252 | Un homme nommé Antoine jure ne pas avoir trompé ses compagnons lors du partage de l’argent en disant: « Que je brûle si je mens ». Le lendemain, on découvre son cadavre brûlé dans la maison restée intacte. | |
TC0155 | TE016374 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 251 | Les romains font un traité de paix avec des peuples barbares dont l'un, malgré le serment, attaque les ambassadeurs et les tue. Les parjures sont aussitôt punis de nombreuse plaies. Finalement, l’empereur envoie une armée qui extermine la majorité de ce peuple. Le reste s’enfuit dans les montagnes où ils sont transformés en pierre. | |
TC0155 | TE016176 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 49 | Le roi Basile, né dans la pourpre, donne sa fille Arguire, très orgueilleuse et vaine, en mariage à un comte des Vénètes. Dieu punit ses péchés: elle commence à pourrir vivante. | |
TC0155 | TE016376 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 253 | Un saint homme en voyage est logé chez un prêtre qui reçoit des hôtes d’importance, et parmi ses hôtes le juge du village. Les hôtes bavardent, disent des insolences et des grossièretés, sans aucune objection de la part du prêtre. Indigné, le saint homme quitte la maison. Le prêtre est aussitôt puni par une cécité totale et le juge par des plaies incurables. | |
TC0155 | TE016202 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 75 | Un chevalier au lieu de se rendre à la messe monte toujours à cheval et sort dans les champs en dehors de la ville. Un jour, il rencontre un diable qui brise son corps et emporte son âme aux enfers. | |
TC0155 | TE016353 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 232 | Un prêtre s’enfuit avec une moniale, qu’il a séduite. L’abbesse du couvent les fait rechercher, et on les retrouve morts tous les deux | |
TC0155 | TE016340 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 219 | Une ville est détruite à cause des péchés de ses habitants. Seule la maison du gouverneur, qui a hébergé un ange sous l’aspect d’un pauvre pèlerin, est épargnée. | |
TC0155 | TE016354 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 233 | Un diacre ayant commis le péché de luxure est tué lors de la messe par une araignée qui lui tombe sur la tête. | |
TC0155 | TE016235 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 111 | Un jeune homme violent et irrespectueux de ses parents meurt subitement. A sa mort, une barbe longue pousse très rapidement sur son menton pour montrer que Dieu a réduit sa vie à cause de son irrévérence. S’il avait été respectueux, il aurait pu vivre jusqu’à quatre-vingt-dix ans. | |
TC0155 | TE016194 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 67 | Un calomniateur apparaît après sa mort avec la langue toute brûlante de feu. | |
TC0155 | TE016197 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 70 | Le chevalier Rudingerus s’enivre les jours de fêtes religieuses. Il meurt et apparaît damné à sa fille, un pichet rempli de liquide brûlant à la main. | |
TC0155 | TE016286 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 163 | Fuyant la présence des femmes par pureté du coeur et du corps, Paul finit par les détester. Une telle misogynie est punie par Dieu : l’apôtre est paralysé et seules les femmes acceptent de prendre soin de lui durant quatre années avant sa mort. ~ | |
TC0155 | TE016278 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 154 | De jeunes gens dansant sur un pont ne respectent pas une procession portant l’hostie. Dès que la procession est passée, le pont s’effondre et les danseurs meurent noyés. | |
TC0155 | TE016332 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 211 | Un prêtre s’affligeait pour sa mère morte, qu’il savait avoir vécu dans le péché; il pleurait pour elle et célébrait des messes en sa faveur. Lors d’une messe, alors qu’il pleurait et désirait connaître sa situation dans l’au-delà, il la vit attachée par deux démons, portant sur la tête et autour du cou, telle une chevelure, des serpents crachant du feu, une flamme sortant de sa tête et de ses mains. Elle lui dit l’inutilité des prières en sa faveur, car elle était promise aux tourments éternels, puisqu’elle était morte sans avoir accompli la pénitence susceptible de racheter ses péchés : les relations adultères et les ornements (coiffures, bijoux) incitant à la luxure. | |
TC0155 | TE016082 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 155 | Une jeune fille aimait danser et chanter, même les jours de grandes fêtes religieuses. Un jour, de retour dans sa maison, elle s’endormit. En rêve, elle se vit jetée en enfer, où des diables la torturèrent dans le feu. L’un d’eux lui introduisit un tison brûlant dans la bouche. La jeune fille se réveilla en criant de douleur. Elle raconta tout à ses parents et à un prêtre. Celui-ci ne trouva aucun péché mortel que la fille aurait pu commettre, sauf la danse et les chansons. |
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TC0155 | TE016295 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 173 | Un jour, saint Grégoire de Tourovsk (Tours) est surpris par une grande tempête. Grâce aux reliques qu’il élève contre la nuée, la foudre l’épargne. Ayant pensé que cette faveur céleste lui a été accordée moins par le mérite des saints que par le sien, il tombe de son cheval et comprend aussitôt que cela lui est arrivé à cause de sa vanité. | |
TC0155 | TE016320 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 199 | Une nuit, une veuve voit un géant effrayant tirer son mari défunt par les cheveux et le jeter dans la chambre. Le mari lui explique qu'il est damné pour avoir distribué les aumônes non pas par amour de Dieu, mais par vanité et orgueil. | |
TC0155 | TE016094 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 47 | Le chambellan d’un tyran riche et puissant a une vision concernant son maître. Il le voit accusé par le peuple et condamné, puis ensuite emporté en enfer, devant le trône de Lucifer. Lucifer salue son « serviteur fidèle » et lui fait subir plusieurs tortures qui reproduisent ses péchés liés au plaisir : le tyran prend un bain de soufre, boit une boisson brûlante, écoute des trompettes crachant du feu. Finalement, Lucifer ordonne de le jeter dans un puits profond. Le chambellan se réveille et trouve son maître mort. Il raconte sa vision au peuple et se retire dans un monastère. |
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TC0157 | TE017437 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 112, p. 275, l. 18 – p. 276, l. 8 | Il y avait un prêtre, en Gaule, qui vivait près des terres administrées par un certain abbé, Benoît. Plus ce prêtre s’enrichissait, moins il s'adonnait à la piété. Il vivait charnellement, et avait une concubine. Lorsqu’elle mourut, il décida de se remarier, choisit une autre femme, et prépara la fête. L’abbé Benoît, déjà vieux et malade, envoya deux émissaires pour dissuader ce prêtre, mais il n’y prêta pas attention. Quand arriva le jour de la noce, le prêtre quitta le banquet pour entrer dans sa chambre – mais il ne savait pas qu’il allait à la mort. Il mourut dans l’acte sexuel. C’est une chose terrible que d’être puni par le Dieu vivant. | |
TC0157 | TE017345 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 539, l. 8 – p. 540, l. 8 | Dans une époque proche, l’évêque de Piacenza fit porter devant lui une crosse d’argent. Il était plein d’ambition. Il eut une relation avec l’impératrice de cette époque. Puis, après diverses mauvaises actions, il prit Rome. Il chassa Grégoire, un parent de l’empereur Otton. Mais le peuple de Rome se révolta rapidement. Ils l’attaquèrent, lui crevèrent les yeux, lui coupèrent le nez et les oreilles. Il fut puni par la colère divine. Et les habitants de Rome le placèrent sur un âne, dont il tenait la queue dans sa main. Il fut forcé de chanter « voilà la punition de ceux qui s’attaquent au pape de Rome.» |
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TC0157 | TE017384 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 106, p. 174, l. 5 – p. 174, l. 25 | Étienne, cardinal apostolique, raconta cette histoire, mais en était moins certain que de la précédente (Lettre 106, p. 171, l. 4 – p. 174, l. 4.). Un mauvais clerc, bon à rien et négligent, se rendait tout de même chaque jour à l’autel de la Vierge et y récitait ce verset « Je te salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi; tu es bénie entre toutes les femmes. » Comme il n'était bon à rien, le nouvel évêque lui retira sa charge. Mais lorsque cet homme se vit dans le dénuement, la Vierge apparut à l’évêque au milieu de la nuit. Elle était précédée d’un homme qui portait une torche et un bâton. Elle fit donner des coups de bâton à l’évêque et lui reprocha d’avoir renvoyé le clerc. L’évêque se réveilla et réintronisa le chapelain. |
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TC0157 | TE017352 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 567, l. 10 – p. p. 567, l. 20 | Dieu dit à Israël : il y a un damné parmi vous, vous ne pouvez pas vous présenter devant vos ennemis tant qu’il reste avec vous ! Il s’agissait d’Akân, fils de Karmi, qui avait dérobé à Jéricho 200 shekels d’argent, 50 shekels d’or en barre et un manteau de pourpre. Il fut lapidé et enterré sous une pile de pierres. S’il en fut ainsi d’Israël, comment l’Église peut-elle se maintenir sous la direction d’un homme si coupable ? | |
TC0157 | TE017168 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 356, l. 24 – p. 358, l. 17 | Ce récit fut rapporté par Didier, abbé du Mont-Cassin, apparenté à Daniel par son nom, et comme lui, source de vérité. Un homme de Dieu, près de Naples, vivait en ermite. Une nuit, il ouvrit sa fenêtre en chantant les psaumes, afin de voir quelle heure il était. Des hommes noirs passaient, transportant du fourrage. Il leur demanda ce qu’ils faisaient. Ils répondirent qu’ils étaient de mauvais esprits, et que ce qu’ils apportait était non pas du fourrage mais du combustible pour brûler des hommes après leur mort : Pandulphe, prince de Capoue, tout juste trépassé, et Jean, commandant des troupes de Naples, malade mais encore vivant. L’homme de Dieu informa promptement Jean. A ce moment, l'empereur Otton II était en Calabre pour combattre les Sarrasins (en 982). Jean devait d’abord le rencontrer, mais il promit, ensuite, de se faire moine. Néanmoins, il mourut au bout de quinze jours. Le Vésuve entra alors en éruption, comme c’est souvent le cas à la mort d’un riche personnage de la région. C’est l’Enfer qui déborde. |
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TC0157 | TE017155 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 345, l. 12 – p. 347, l. 6 | Ce récit a peu à voir avec le thème présent (cf. Die Briefe, Lettre 72, p. 344, l. 5 – p. 345, l. 12), mais a été relaté par le même Hildebrand, archidiacre de l’Église romaine, lors d’une conversation à Arezzo en présence de Nicolas II (destinataire de cette lettre) au sujet des possessions illégitimes de bien ecclésiaux. En Allemagne, près de dix ans auparavant, un comte mourut, qui était un homme d’une rare vertu, surtout pour une personne de ce rang. Mais un religieux descendit en esprit en Enfer, et y vit le comte, debout sur une échelle qui était destinée à recevoir tous ceux de sa lignée. Au fil des générations, chaque individu descendait sur l’échelle et se rapprochait des flammes. Le religieux demanda quelle était la raison de ce châtiment. Il apprit qu’il s’agissait d’une terre appartenant à l’Église de Metz, et que l’ancêtre de ce comte avait pris à Saint-Étienne. Depuis, dix générations s’étaient écoulées, qui devaient toutes être punies pour cette injustice. |
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TC0157 | TE017169 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 358, l. 18 – p. 359, l. 9 | Le prince de Salerne était le grand-père du prince Waimar. Ce dernier a été assassiné par ses propres hommes il y a peu, après des années d’oppression terrible. Un jour, le prince de Salerne vit le Vésuve s’agiter, et en conclut qu’un malfaiteur allait être emporté en Enfer. Dans son aveuglement, il ignorait qu’il s’agissait de lui : il mourut cette nuit auprès d’une prostituée. |
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TC0157 | TE017368 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 128, l. 9 – p. 129, l. 18 | Aldradus, homme prudent et pieux, abbé du monastère de Brême, fit ce récit, et dit qu’on en trouvait aussi des versions écrites. Un clerc du diocèse de Cologne traversait une rivière, quand soudain, Séverin, qui avait été récemment évêque du lieu, prit les rênes et l’arrêta. Le clerc s’étonna et l’évêque lui prit la main. Il plongea sa main dans l’eau, si chaude que la chair se détacha des os – il dit que c’était ce qui lui arrivait. Le clerc lui demanda en quoi il avait mérité un tel châtiment. Séverin répondit que sa seule faute avait été, quand il était occupé à la cour et au conseil impérial, de ne pas dire les offices aux heures prescrites : il les rassemblait tous le matin. Il pria avec le frère pour que sa main recouvre la santé, ce qui se produisit. Il demanda alors les prières de ses frères pour le libérer, lui, des peines purgatoires. |
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TC0157 | TE017253 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 83, p.452, l. 1 – p. 453, l. 4 | Une moniale nommée Bella vivait au couvent de Saint-Pierre apôtre, à Bénévent. Elle renonça à un beau mariage pour embrasser la vie religieuse, brisant ainsi le contrat nuptial. Elle mena dès le départ une vie de mortification, notamment quant au régime alimentaire, brisant ainsi ses délicates habitudes. Épuisée par le jeûne, elle s’endormait à même le sol. Celle qui l’avait instruite, Offa, l’avait fort bien éduquée. Une nuit, Offa s’était levée et s’occupait de ses nombreuses prières avant de rejoindre l’autel pour y placer l’encens. Mais l’encens avait disparu, et sa lampe fut éteinte par un coup de vent violent. Elle cherchait en vain. Alors, quelqu’un vint dans le noir et lui tendit l’encens. Il est probable qu’il se soit agit d’un ange. Alors qu’Offa souffrait de maladie, elle allait mourir. Son corps fut soulevé dans les airs et resta suspendu, en présence de tous ceux qui entouraient son lit, jusqu’à ce qu’elle finisse sa prière. Son corps fut enterré dans l’église. Un paysan ignorant plaça un sac de grain sur sa tombe. Mais comme cela n’exprimait pas le respect adéquat, par intervention divine, son sac fut renversé par un vent violent, et le paysan dut ramasser tout son grain. |
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TC0157 | TE017051 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 14, p. 146, l. 15 – p. 149, l. 9 | Gérard, chanoine de Florence, rapporte cette anecdote à Pierre Damien. L’action se situe en Toscane. Rainer, prêtre, reçoit une vision à propos de Pierre, son collègue également prêtre, et du noble Hildebrand. Hildebrand, très riche, s’était choisi pour père spirituel le prêtre Pierre, qui lui attribuait ses pénitences. Dans la vision de Rainer, Pierre est appelé en haut d’une montagne par la voix de saint Benoît. Ce dernier lui inflige la lèpre, et lui révèle dans l’instant le moyen de s’en guérir. Hildebrand, à sa mort, avait en effet légué un manteau en aumône à son confesseur, Pierre. Ce manteau porte la marque du péché, et cause la maladie de Pierre. Qui le porte, porte également la maladie qui lui est associée. Il faut le rendre, pour se débarrasser également du châtiment. Benoît conduit ensuite le prêtre Pierre dans une vallée, où coule un fleuve infernal. Dans le fleuve, Hildebrand, méconnaissable, évoque les supplices qu’il subit, et son état désespéré. S’y trouvent également des oiseaux à plumes noires ou blanches. Pierre est informé qu’il s’agit d’âmes : en ce lieu purgatoire, elles se purgent de la noirceur de leurs péchés. Il rencontre également un certain Lothaire, qui le charge d’un message. Il prie sa famille de restituer à l’église de Marie bienheureuse ce qu’il lui avait volé. Enfin, de nombreux êtres terribles s’affairent à préparer l’arrivée d’un certain Guy. |
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TC0157 | TE017125 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 67, p. 288, l. 18 – p. 289, l. 4 | Cinq ans avant la naissance de Pierre Damien, Otto III († 1002) mourut. Cet homme avait pris la tête de l’Empire Romain quand il avait à peine vingt ans, et y avait régné d’une main de fer. Entre autres actions exceptionnelles, il avait crevé les yeux de trois hommes : Rodolphus, Raimundus et Arimundus. Cela terrifia tellement tous les malfaiteurs et potentiels voleurs qu’ils se tinrent tranquilles. Tous vivaient dans la peur et la réputation de ce souverain était grande. Au prix de ces trois hommes aveuglés, il acheta la lumière de la paix et de la tranquillité pour tout le royaume. |
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TC0157 | TE017119 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 61, p. 211, l. 12 – p. 212, l. 10 | Les fils d’Élie avaient eu des relations avec les servantes du Tabernacle. Élie savait que ses fils étaient pécheurs, et les réprimanda, mais avec indulgence, voire complaisance paternelle. Dieu le punit en le faisant mourir sur le champ : il se rompit le cou en tombant de son siège. Ses fils, quant à eux, moururent dans la bataille. De plus, l’Arche d’Alliance fut prise par les ennemis et des milliers d’hommes moururent dans la bataille. |
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TC0157 | TE017496 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 155, p. 72, l. 10 – p. 73, l. 12 | Ce récit a été rapporté par le duc Godefroy, à propos de l’oncle de Pierre Damien, également nommé Godefroy. C’était un homme très attentif à rendre la justice auprès de ses sujets. Il vérifiait toujours que tous les cas avaient été résolus en demandant trois fois « que ceux qui veulent un jugement présentent leur cas ici » avant de s’en aller, laissant les gens en paix les uns avec les autres. Après sa mort, un homme visita l’Enfer en rêve. Il y vit Richard de Verdun, qui était puni d’avoir consacré trop de temps de sa vie à la construction de bâtiments. L’oncle Godefroy y présidait sur un trône d’or, rafraîchi par des anges, et incarnait la justice-même. |
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TC0157 | TE017332 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 88, p. 526, l. 21 – p. 527, l. 8 | L’Église avait un territoire dans la région de Babylone, dont elle recevait chaque année une quantité de baume suffisante pour alimenter une lampe durant toute l’année. Le pape vendit ce territoire pour de l’argent, et perdit ainsi la redevance en huile parfumée. Un jour qu’il priait devant l’autel, un vieil homme imberbe apparu, et frappa violemment le pape : il lui reprocha d’avoir éteint la lampe qui brûlait auprès de son autel. Le pape mourut. | |
TC0157 | TE017497 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 157, p. 80, l. 20 – p. 83, l. 28 | Jean de Marsica, qui avait été archiprêtre de l’église et est devenu un moine du Mont-Cassin, raconte cette histoire à Pierre Damien, la veille de l’écriture de cette lettre (1069 ou 1071). Albéric briguait l’épiscopat. Il prétendait être célibataire, alors qu’il vivait avec une femme de peu d’honneur. Lors de la visite de l’empereur Otton Ier, il fit déguiser cette femme en moniale, mais ensuite, il la reprit comme concubine. Ils eurent même un fils, Guinisius, qu’Albéric plaça plus tard sur le siège épiscopal pour lui succéder. Mais comme le père avait été habitué au pouvoir, il conçut le projet diabolique d’acheter à de mauvais moines la place d’abbé au Mont-Cassin. Il paya cent pièces d’or de Pavie, et en envoya en pré-payement 60 pièces à la ville de Saint-Germain, aux hommes de main. Il devait payer le reste quand on lui remettrait les yeux de l’abbé, ainsi rendu aveugle, donc impropre au service. Mais quand les agresseurs eurent aveuglé l’abbé, et alors qu’ils étaient en chemin pour recevoir leur rétribution, ils apprirent qu’Albéric était mort, et ce à l’heure même où l’abbé avait perdu la vue. |
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TC0157 | TE017118 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 61, p. 208, l. 16 – p. 211, l. 11 | Pinhas a puni l’homme israëlite et la femme madianite qui avaient péché ensemble. Il transperça d’une lance leurs parties génitales. Contrairement à l’Église qui réprimande les simples prêtres, mais hésite à punir les évêques, Pinhas, alors que de très nombreux Israëlites s’était unis à des femmes moabites et adoraient Belphégor, s’est attaqué à deux membres éminents de la société de l’époque : Zambri, fils de Salay, chef de la tribu de Siméon, et Cozbi, fille de Sur, personnage important chez les Madianites. Cette généalogie nous est donnée par la Bible pour préciser que Pinhas s’attaqua à des personnages importants. Dieu lui-même dit à Moïse de punir de mort les chefs des Israëlites, et non tout le peuple. Par cet acte, Pinhas calma la colère divine et épargna ainsi l’ensemble du peuple. De plus, il gagna pour lui-même la place de grand-prêtre pour lui et ses descendants. Il vécut, ainsi protégé, fort longuement, jusqu’au temps du roi David où, sous le nom d’Elijah, après 620 ans, il monta au ciel accompagné d’anges. | |
TC0157 | TE017508 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 168, p. 241, l. 1 – p. 241, l. 13 | Albuinus, évêque de Paris, avait jeûné durant sept mois et deux jours. C’était alors un samedi, et un sanglier était prévu à dîner. Son appétit l’emporta, et il décida de repousser le jeûne à une autre semaine. Il satisfit sa gourmandise. Mais le samedi suivant, il mourut. La punition correspondait évidemment au péché. | |
TC0157 | TE017132 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 70, p. 314, l. 13 – p. 315, l. 18 | Jean, évêque de Comacchio (1003-1016), hésita plusieurs années avant d’entrer au monastère. Un jour, il séjournait sur un de ses domaine dans une région boisée. Il ordonna qu’on capture un cochon et qu’on le lui prépare pour dîner – or, ce cochon appartenait à une veuve, qui espérait aussi le manger. La pauvre vieille vint le supplier, mais l’évêque préféra son plaisir et refusa de lui rendre. A ce moment là, il fut frappé à la gorge et sa blessure le poursuivit pour le restant de ses jours, défiant le savoir des médecins. Comme il était gêné par cette maladie, il finit par entendre raison, et prendre l’habit monastique. Il vécut de nombreuses années au monastère de la Vierge, à Pomposa. Il fut toujours affligé par son handicap et ne put jamais plus manger à sa faim. |
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TC0157 | TE017127 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 69, p. 303, l. 22 – p. 304, l. 2 | Un évêque de Bologne s'était comporté comme un commerçant plutôt que comme un homme d’Église. Il était allé jusqu’à aliéner les propriétés de l’Église autour de sa ville. Il perdit la voix. Il survécut sept ans, mais resta muet. Elle est clairvoyante la justice divine qui prive de sa langue celui qui s’en était servi pour un tel commerce. | |
TC0157 | TE017133 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 70, p. 315, l. 19 – p. 316, l. 5 | L’évêque de Chiusi, un premier mercredi du Carême, fit préparer un banquet et un bain. Il invita de nombreux chevaliers et vassaux, et ils célébrèrent le début de l’Avent comme une noce. Ils ne respectèrent pas les prescriptions du jeûne. Mais l'évêque fut puni par Dieu : son visage fut paralysé dans une grimace horrible pour les années qui lui restaient à vivre. | |
TC0157 | TE017137 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 70, p. 320, l. 7 – p. 321, l. 15 | Lorsque Pierre Damien était un fringant jeune homme étudiant à Parme, un clerc qui était son voisin, Teuzolinus, avait une maîtresse qui vivait avec lui. Ce clerc était toujours très élégamment vêtu. Il avait aussi une très belle voix, qui attirait l’attention. Tous deux se faisaient remarquer par leur charme et leurs paroles. Pierre Damien en était très troublé, et même après qu’il se fût retiré à l’ermitage, ces souvenirs le gênaient. Le diable tentait de le convaincre que ces gens menaient une vie heureuse. Vingt-cinq ans plus tard, l’année précédant l’écriture de cette lettre (après 1060), le grand incendie de Parme les tua tous deux, montrant ce que cette vie insouciante valait. |
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TC0157 | TE017453 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 119, p. 375, l. 25 – p. 377, l. 24 | Alors que Pierre Damien était étudiant à Parme, il entendit ce récit. Hors de la ville se trouve l’église Saint-Gervais-et-Protais. Une nuit, la veille de la fête de ces deux martyrs, un homme se leva tôt pour mener ses bœufs aux champs. Mais un voisin guettait le moment car il désirait violer sa femme. Quand l’homme fut sorti, il se glissa chez lui. Il prétendit être le mari qui, pris d’une fièvre, serait revenu se coucher. Sa femme commença à le cajoler, et il en profita pour la violer sous l’apparence de son mari. La femme ne savait toujours rien, et quand le voisin fut parti, le mari revint. Ils se rendirent compte de la tromperie. Ils se rendirent aux matines, et révélèrent publiquement leur malheur. La femme, en particulier, se plaint. La foule prit son parti et implora aussi la grâce divine. Alors, le voisin, qui était resté caché, fut saisi par un esprit diabolique et sauta au milieu de la foule assemblée. Il se mutila lui-même jusqu’à la mort. Au moment où ce récit fut fait, on disait qu’on pouvait encore voir près de cette église les pierres tâchées par le sang de l’homme. Il croyait échapper à Dieu, mais fut bien puni. |
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TC0157 | TE017452 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 119, p. 374, l. 9 – p. 375, l. 15 | Ce récit fut rapporté par un diacre. Dans la région de Bologne, deux amis, l’un parrain de l’autre, prenaient le repas ensemble. Le parrain découpa le coquelet qui leur était servi et l’assaisonna, de sorte qu’on ne reconnaissait plus l’animal et l’autre lui dit : dans cet état, même Saint Pierre ne pourrait plus reconstituer le coq. Le premier renchérit : même le Christ ne le pourrait pas. Alors, le coq ressuscita, avec plumes, bec, et se leva. De plus, ils furent châtiés pour le blasphème : ils devinrent lépreux, ainsi que leur descendance. Ils furent faits aussi esclaves au service de l’église Saint-Pierre-Apôtre, à Bologne, où ils doivent produire des récipients en bois. Ils sont ainsi doublement punis, et le coq, qui accusa Pierre autrefois, est maintenant un témoignage de sa toute-puissance dans le ciel. |
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TC0157 | TE017122 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 66, p. 270, l. 1 – p. 271, l. 2 | Le personnage évoqué ici est encore en vie, et les faits ont été relatés par un homme digne de foi. Le doge de Venise avait une femme venue de Constantinople. Cette femme donnait beaucoup de soins à son corps, et par exemple, employait ses serviteurs à récolter la rosée afin qu’elle puisse s’y baigner. Elle se faisait nourrir par les eunuques dans des couverts d’or. Elle parfumait ses appartements d’encens et d’épices de toutes sortes. Elles vivait dans un luxe excessif. Elle dut subir le châtiment divin. Son corps se mit à pourrir et dégageait une odeur si insupportable que plus personne ne pouvait la servir, à part une servante, à l’aide d’huile parfumée. Elle finit par mourir, au grand soulagement de son entourage. Ainsi, la chair nous enseigne ce qu’elle est, dans la mort mais aussi dans la vie. |
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TC0157 | TE017136 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 70, p. 319, l. 10 – p. 320, l. 6 | Un certain Pambo séjourna avec Pierre Damien lors du couronnement du roi Henri, à Rome (25.12.1046). La veille de Noël, au moment du crépuscule, un troupeau de porcs était mené à travers le marché. Pambo en vola un, pour le rôtir le lendemain. Le jour de Noël, heureux de son larcin, et rassasié, il se réjouissait de n’être pas puni. Mais la même nuit, son cheval lui fut volé, avec son harnachement. C’était une punition à la fois similaire et plus grande que le méfait. Mais si, dans ce cas, la punition fut immédiate, il ne faut pas s’étonner qu’elle soit parfois plus longue à venir. | |
TC0157 | TE017254 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 85, p. 457, l. 29 – p. 458, l. 33 | À la veille de l’écriture de cette lettre (1069-1071), Pierre Damien entendit ce récit du pape Alexandre II. Ardericus, un Milanais, célébrait son mariage. Un serviteur dit que la nourriture manquait de condiment, et l’homme le reprocha violemment à sa propre mère. Pourtant, celle-ci dit qu’elle avait fourni suffisamment d’épices. Dans un moment de colère, il osa la frapper. Alors, Ardericus sentit dans la partie gauche de la mâchoire une grande douleur. Le mal s’amplifia. Sa mère, qui aurait pu lui garder rancoeur, le traita néanmoins comme on traite un fils, et s’occupa de lui. Mais la blessure se putréfiait et enflait. L’homme regrettait aussi le mariage qu’il venait de faire, car il avait peur que sa femme se tourne vers un autre. La mère se rendit à l’église Saint-Nazaire et demanda la grâce pour son fils. Elle pria longuement. Dieu l’entendit. Peu après, la chair putréfiée et l’os tombèrent, et une épaisse cicatrice se forma. L’homme retrouva la santé. Sur son visage, on voyait à la fois la cicatrice de sa propre colère, et la guérison par l’amour d’une mère. |
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TC0157 | TE017120 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 66, p. 267, l. 8 – p. 267, l. 24 | Voici le récit d’un fait récent. Un moine simple et humble était venu demander à résider au monastère. Durant huit ans, il vécut en ermite avec le groupe, dans la chasteté et avec un comportement exemplaire. Bon scribe, il produisit de beaux manuscrits. Mais récemment, il commença à prendre du poids et il semblait en meilleure santé. Alors, il demanda à retourner à son monastère. C’est un mauvais esprit qui lui mettait cela en tête. Pour preuve : peu après son retour, il pécha en relâchant le fluide qui gonflait son aine [per femoralis fluxus egestionem : éjaculation ? Blessure ?] en compagnie d’un vieux moine, mauvais, mais lui aussi scribe. Il gâcha ainsi tous ses mérites acquis. Peu après, pour sa punition. il tomba soudain malade. Il confessa son péché et mourut. Celui qui se sent à l’abri doit néanmoins rester vigilant à chaque instant. | |
TC0157 | TE017493 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 153, p. 55, l. 9 – p. 56, l. 9 | Un jeune moine de l’abbaye de Pomposa, nommée Raimbaldus, frère de Pierre, actuellement abbé à Vicenza, jeûnait beaucoup et donnait tous les signes de bonnes dispositions, et fut chargé de s’occuper d’un ermite allemand, aveugle et manchot, qui vivait dans les environs. Mais lorsqu’il était en dehors du monastère, il n’avait pas le droit de parler. Il se plaignait donc que cela le gênait beaucoup dans sa tâche. Il s’obstinait dans ses protestations, de sorte que l’abbé Guy finit par le démettre de cette tâche et lui enjoignit le silence. Alors, Dieu lui envoya une maladie de la gorge, dont il mourut au bout de trois jours. Aucune tâche de piété n’est plus importante que l’obéissance. |
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TC0157 | TE017069 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 445, l. 27 - p. 446, l. 14 | Le prophète trompeur de Bethel était élu du Saint Esprit, pourtant il mentit délibérément à l’homme de Dieu quand il le persuada de revenir en arrière et de manger. Il prétendit avoir été instruit par un ange. Néanmoins, une fois que les deux furent attablés, le prophète reçut la parole divine et pleura, car elle lui annonçait que son hôte allait mourir en punition. Il est donc clair que l’Esprit Saint peut choisir de parler à celui qui est clairement désigné comme menteur et coupable. | |
TC0157 | TE017138 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 70, p. 321, l. 16 – p. 322, l. 6 | Un prêtre était nommé Maurus. Il devint moine dans l’ermitage de Pierre Damien, mais peu après, changea d’avis, et viola ainsi le serment qu’il avait fait à Dieu. Alors, pour faire apparaître dans sa chair l’aveuglement de son esprit, son œil s’infecta, et causa une difformité pour le reste de ses jours. Alors qu’il voyageait, plus tard, à Rome en pèlerinage, il traversa un cours d’eau que les autres avaient franchi sans dommage, il tomba de son cheval et fut retrouvé mort un peu plus bas. Celui qui avait refusé de se tenir à sa promesse pour préférer un autre style de vie, perdit ainsi toute chance de vivre. |
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TC0157 | TE017449 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 118, p. 340, l. 8 – p. 340, l. 19 | Il faut jeûner la veille de la fête de Saint Barthélémy, mais certains ne le font pas. Il y a peu, un abbé voyageait avec ses compagnons, en bonne santé, et ils arrivèrent cette veille de fête à l’ermitage. Ils avaient déjeuné, et espéraient dîner avec les moines. Mais le jour suivant, pour leur punition, ils furent contraints par Dieu de jeûner : ils partirent en négligeant de petit déjeuner, et par la suite, ne purent trouver nulle part une goutte de vin, ni au couvent de moniales où ils firent halte, ni dans la maison des laïcs. Ainsi furent-ils contraints d’effectuer le jour de la fête le jeûne qu’ils n’avaient pas accompli la veille. | |
TC0157 | TE017501 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 161, p. 139, l. 12 – p. 139, l. 31 | Pierre de Burgos raconta cette histoire. Dans la région de Pilonicum, il y avait un artisan forgeron, qui ne fabriquait pas d’objets domestiques ou de travail, mais toujours des armes de guerre. Un jour, il fut blessé légèrement à la poitrine, et, le temps de la guérison, resta dans le lit d’un autre. Puis, se sentant mieux, et comme sa femme avait envoyé un cheval pour le chercher, il se leva. Mais il se produisit alors qu’il laissa derrière lui, sans en sentir de douleur, son bras et son épaule. C’était sans doute la juste sentence de Dieu pour un bras qui avait fabriqué tant d’armes létales. | |
TC0157 | TE017067 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 445, l. 3 – p. 445, l. 27 | L’évêque Raimbaldus de Fiesole menait une si mauvaise vie que son propre frère, un laïc très honorable, refusait d’avoir affaire à lui. Mais il était doté de pouvoirs miraculeux : durant une consécration d’église, il guérit cinq possédés, publiquement. Néanmoins, au moment de la mort, son corps fut puni avant qu’il ne soit envoyé en enfer : son pied porta un abcès, qui gagna peu à peu toute la plante, puis la jambe et jusqu’à la hanche. Ce mal brûla ces organes comme le feu éternel allait le dévorer. Même dans ces circonstances, il refusa de reconnaître ses péchés, se prévalant des exorcismes qu’il avait accomplis. Il ne comprenait pas que c’est le Saint Esprit qui accomplit ces actions, et pas la personne à travers laquelle elles sont réalisées. De même, Samson, malgré ses propres péchés, n’avait pu recevoir la force de milliers d’ennemis que parce que l’Esprit Saint agissait à travers lui. |
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TC0157 | TE017488 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 151, p. 3, l. 14 – p. 4, l. 15 | Notre vieux frère Agius, lorsqu’il était encore laïc, priait dans l’église de Saint-Michel Archange, à Sipont, près du mont Gargano. Lui et son frère possédaient seulement un cheval, et le montaient à tour de rôle pour alléger la fatigue du chemin. Mais ils virent que leurs compagnons de voyage avaient besoin d’aide pour porter leurs bagages, et ils décidèrent donc, par charité, d’aller tous deux à pied et de faire porter le poids de la charge à la monture. Fatigués de la sorte, ils s’arrêtèrent pour se reposer. Agius sortit du pain et du vin pour son repas, mais s’endormit avant d’avoir mangé. Pendant leur sieste, des voleurs vinrent et leur prirent le cheval et le reste. Un voleur resta en arrière et mangea le repas de pain et vin. Il sentit une grande douleur, intolérable, qui persista jusqu’à ce qu’il vomît le repas. Alors, il courut vers ses compagnons, et les persuada de rendre leur butin, sous peine d’être poursuivis par le châtiment de Dieu. Ils vinrent rendre, les larmes aux yeux et demandant pardon, ce qu’ils avaient dérobé. Ainsi, Dieu protège ceux qui le servent. |
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TC0157 | TE017477 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 143, p. 523, l. 12 – p. 524, l. 4 | Le frère du beau-père de la [comtesse Guilla,] destinatrice de cette lettre était le marquis Uguzo, précédemment nommé le comte Hubert. Lorsque sa femme, Suffena, était encore vivante, elle prit un cochon à une veuve, le fit préparer et le mangea. La veuve avait demandé à ce qu’on lui rende son cochon, mais en vain. Elle supplia d’être au moins autorisée à en goûter la chair, mais elle fut renvoyée. Après dîner, la comtesse fut soudain écrasée par des pierres tombées du mur du château. On peina à retrouver même une partie de son corps pour l’enterrer. | |
TC0157 | TE017099 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 57, p. 172, l. 5 – p. 173, l. 10 | L’évêque d’Ossero (Ursar, Dalmatie), qui a renoncé à ses fonctions, rapporte cette histoire. Un homme de mauvaises mœurs, quoique noble par les titres, épousa une proche parente. Cela lui fut interdit, mais il persista. Il fut excommunié, mais n’y prêta pas attention. Lorsque du pain de la table nuptiale fut donné aux chiens, ceux-ci ne voulurent pas y toucher. Et comme l’homme ne pliait toujours pas, il fut tué par la foudre dans son propre lit, durant son sommeil. Ainsi, celui qui dans la vie avait méprisé le remède qu’on lui tendait, fit l’expérience dans la mort de la colère divine. |
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TC0157 | TE017516 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 170, p. 251, l. 33 – p. 252, l. 29 | Richard prieur du monastère [de Saint-Barthélémy à Camporeggiano], fit ce récit. Un homme de la région de Pérouse, en mourant, légua ses possessions à ses deux fils et deux filles de sorte que chaque fils reçut deux sixièmes, et chaque fille un sixième. L’un des fils mourut, et l’autre non seulement récupéra sa part, mais s’attaqua à celles de ses sœurs. Le cas fut porté devant la cour. Un prêtre prit la cause du frère, qu’il savait mensongère, mais au moment où il prêtait serment sur les évangiles, un serpent se présenta et se roula autour du livre, dénonçant de manière évidente la fausseté du serment. Le prêtre abjura immédiatement. Un oncle qui avait aussi pris faussement le parti du frère, en quittant la cour, tomba dans un trou avec son cheval, et fut écrasé par l’animal, de sorte qu’il se trouva aux portes de la mort. La justice divine est évidente dans ce cas. |
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TC0157 | TE017062 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 440, l. 18 – p. 442, l. 15 | Un certain Marin, prêtre de son état, vivait publiquement avec une femme, et avait un fils, Eluchadius, très honorable et devenu par la suite abbé au monastère de la Sainte Mère de Dieu, près des murs de la ville de Faenza. La divine providence l’avait doté de la grâce : l’eau bénite par lui faisait fuir les nuisibles des champs (vers de terre, chenilles, sauterelles). Cependant, un jour, le seigneur de Marin, Jérémie fut rempli de haine et de jalousie pour un rival, proche parent mais très hostile. Il craignait que cet homme n’ensorcelle ses chiens de chasse. Il fit donc appel à Marin, et lui demanda un seau d’eau bénite, afin de procéder à un exorcisme sur ses chiens; il savait que cette action était blâmable, mais ignorait la portée du sacrement. Il mêla l’eau à la nourriture des chiens. Alors, la Providence le punit : les chiens tombèrent morts sur le coup. Ébranlé, Jérémie vint demander à Marin une pénitence pour avoir commis ce sacrilège. Marin déclara qu’il n’était pas habilité, et qu’il voyait pour seul remède de consulter le conseil apostolique. Jérémie suivi ce conseil et se plia à la pénitence prescrite. |
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TC0157 | TE017472 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 142, p. 515, l. 1 – p. 515, l. 15 | Deux frères, un vieux et un jeune, avaient été chargés de monter la garde dans un domaine nommé Ravenniana, qui appartient au monastère de Classis. Le huitième jour avant Noël, un vendredi, veille du samedi où on lirait douze leçons, le jeune moine demanda au plus vieux, Laetus, ce qu’ils feraient ce jour. Le plus vieux, quoique robuste et en bonne santé, affirma qu’il ne jeûnerait pas, et en effet, ce jour-là, il mangea et bu tant qu’il lui plut. Le jeune, lui, jeûna au pain et à l’eau. Mais huit jours plus tard, alors que tous célébraient Noël, le vieux moine fut enterré. |