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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Feu | Fire | Feuer | Fuego | Fuoco
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0003 | TE001693 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 79 | L’abbé Julien qui exerça cruellement la justice est vu après sa mort enchaîné et brûlant au milieu des flammes. | |
TC0001 | TE001553 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 68 | A Haspres, un hérétique se fait passer pour fou. Il est enfermé dans l’église Saint-Anchaire pour guérir de sa possession en compagnie d’un clerc possédé. Ce dernier réussit à se détacher, brûle l’hérétique et guérit aussitôt. |
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TC0001 | TE001503 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 52, 2 | Sept propriétés du feu mises en parallèle avec les sept dons du Saint-Esprit. | |
TC0001 | TE001466 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 47, 3 | A Anvers, quatre ans après la mort de l’hérétique Guillaume dit Cornelius, ses restes sont retirés de la tombe située dans l’église Sainte-Marie et sont brûlés. | |
TC0001 | TE001530 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 54, 7 | Le diable, sous la forme d’une femme, apparaît à un ermite qui se brûle les doigts à sa lanterne pour échapper à la tentation. | |
TC0001 | TE001445 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 40, 6b | Saint Paul enseigne de ne pas communier en état de péché. Ainsi, en Gaule, la main d’un enfant posée sur l’autel durant la messe, est brûlée par le feu divin. | |
TC0001 | TE001419 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 55 | A Cambrai, un mari se livre à des accouplements illicites sur son épouse. Frappé par la vengeance divine - ses viscères se vident -, il demande qu’on lui coupe les mains, instruments de son péché, devenues brûlantes. Il meurt peu de temps après. | |
TC0001 | TE001414 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 45 | En Espagne, un prédicateur, nommé Dominique est très bien reçu par le roi de castille. Ce qui entraîne la jalousie d’une courtisane qui décide de le séduire. Feignant le repentir, elle obtient un rendez-vous avec lui. Ce dernier l’invite à le rejoindre sur son lit fait de braises. Les témoins de la scène voient le miracle suivant : le prédicateur est indemne et empêche le roi de condamner la courtisane au bûcher. | |
TC0001 | TE001399 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 10 | Les plantes se dessèchent sous les pas d’un pécheur sodomite, comme sous l’action du feu. Il meurt dans d’horribles souffrances. | |
TC0001 | TE001260 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 1, 8 | Jean de Vicence excommunie des couronnes faites de roses que portent les habitants de Bologne. Celui qui enfreint son interdiction voit ses cheveux brûler. | |
TC0001 | TE001186 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 10, 3 | En Brabant, à l’abbaye de Florival, une abbesse, sur son lit de mort, voit un globe de feu apparaître. Elle le confesse à Thomas de Cantimpré, qui comprend qu’il s’agit d’une apparition prémonitoire : elle meurt saintement peu après. |
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TC0003 | TE001650 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 63(2) | Après la confession, un fornicateur peut tenir en main un fer rouge; retourné à son vice sa main est brûlée par de l’eau froide. |
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TC0003 | TE001584 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 20 | Un moine dans sa cellule se brûle les mains pour résister à la tentation de la luxure. | |
TC0003 | TE001609 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 37 | Une religieuse trop bavarde est brûlée à moitié sur les marches de l’autel. | |
TC0003 | TE001638 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 56 | Un prêtre reçoit un manteau d’un pécheur pour dire la messe après sa mort. Négligent de le faire, il reçoit un manteau bouillant sur le visage au cours d’une vision. | |
TC0003 | TE001707 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 85 (3) | Un prêtre sur le point de mourir demande que l’on éloigne une femme venue à son chevet. | |
TC0003 | TE001713 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 87 (2) | L’abbé Serenius se trouve libéré de la tentation de la chair après qu’un ange lui ait, en vision, arraché les entrailles en feu. | |
TC0004 | TE002799 | Jordanus de Pisis | Esempi : 162 | L’incendie de Florence. Le feu brûle selon la loi divine, et n'est jamais coupable des dommages causés aux choses et aux hommes, comme cela est arrivé dans l’incendie de Florence. | |
TC0010 | TE000883 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 113, 2 | Le sacrement de l’eucharistie est puissant et utile quand on le reçoit dignement. Un enfant juif, nommé Richard, vint à l’église le jour de Pâques avec ses camarades et il y reçut l’eucharistie. Son père le fit alors jeter au four, mais l’enfant fut préservé des flammes. Sa mère se convertit. Le roi à son tour fit jeter au four le père, qui avait prétendu que tout cela n'était qu’enchantements, et l’homme mourut consumé par le feu. | |
TC0010 | TE000930 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16482, Sermo D103 | [D204 : La Vierge éclaire et illumine les croyants, et elle protège ceux qui reviennent à la foi]. Un enfant juif reçoit l’eucharistie avec les enfants chrétiens le jour de Pâques. De retour chez lui, il le dit à ses parents qui s’emportent, allument un grand feu dans le four, et y enferment l’enfant. Le soir ou le lendemain, ils entendent un chant qui vient du four, et retrouvent leur enfant indemne, tenant en main la " semblance " de l’hostie qu’il avait reçue. Il leur explique qu’une belle dame a éteint les flammes de son manteau, le préservant de tout mal. |
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TC0010 | TE000929 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16482, Sermo D97 | La puissance du sacrement de l’eucharistie est manifestée par l’exemple suivant. Des juifs qui ne croyaient pas à la présence de Dieu dans l’eucharistie se procurèrent une hostie par l’entremise d’une petite vieille. Ils la projetèrent d’abord dans un chaudron d’eau bouillante, puis la déposèrent sous les braises d’un grand feu, puis l’un d’eux la transperça d’un grand 'fausart'. À chacune de ces épreuves, répondit un prodige : dans le chaudron, l’hostie prit l’apparence d’un enfant qui jouait avec l’eau; sous les braises, elle demeura intacte, plus blanche que neige; transpercée, elle se mit à saigner. Les juifs la déposèrent alors dans une pyxide, accompagnée d’une lettre qu’ils destinaient à d’autres juifs plus savants qu’eux, pour les consulter sur l’opportunité d’une conversion. Le messager chrétien chargé de ce courrier s’arrêta en chemin pour entendre une messe. Seul le prêtre qui venait de célébrer fut ensuite capable de déplacer la pyxide. On fit traduire la lettre par un juif converti, ce qui permit d’arrêter les juifs et de les emprisonner. | |
TC0010 | TE000861 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 11, 2 | Saint Martin fut grand devant le roi du ciel et ceux de la terre. Un jour, il visita un grand roi, qui se dispensa de se lever. Il fut cependant contraint de le faire, car Dieu mit le feu au siège. | |
TC0010 | TE000948 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16482, Sermo D204, 2 | Un enfant juif reçoit l’eucharistie avec les enfants chrétiens le jour de Pâques. De retour chez lui, il le dit à ses parents qui s’emportent, allument un grand feu dans le four, et y enferment l’enfant. Le soir ou le lendemain, ils entendent un chant qui vient du four, et retrouvent leur enfant indemne, tenant en main la " semblance " de l’hostie qu’il avait reçue. Il leur explique qu’une belle dame a éteint les flammes de son manteau, le préservant de tout mal. |
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TC0011 | TE003127 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 160a-b | Pour dégager une bonne odeur, l’hostie doit être enflammée au feu de l’amour, de la douleur, de la passion et de la compassion. | |
TC0011 | TE002950 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 53b (3) | Le "cremium" est ce qui reste d’un morceau de viande ou de lard cuit, une fois la graisse fondue. De même le corps du Christ fut un " cremium " dans la mesure où il fut cuit au feu de la Passion et se vida de son sang. | |
TC0011 | TE002982 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 69b (1) | Le démon Belzebuth (que l’on traduit par " l’homme des mouches ") est chassé par l’incantation, c'est-à-dire la confession. | |
TC0011 | TE003120 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 149b (2) | L’âme de la Vierge Marie est comparée à une masse de fer en fusion, brûlée par le feu de la charité. | |
TC0011 | TE003136 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 165a (2) | Le diamant résiste au feu et au marteau : on ne peut le travailler qu’en l’arrosant de sang. | |
TC0011 | TE002943 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 51a | Le diamant résiste au feu et au marteau; on ne peut le briser qu’en l’arrosant de sang chaud. De même, certains pécheurs ne sont pas poussés à la pénitence par la tribulation des martyrs et la menace du jugement divin. Seule la Passion brise leur résistance. | |
TC0011 | TE002885 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 18a | Le corps humain est composé de quatre éléments : la terre qui l’entraîne au péché d’avarice, l’air au péché d’orgueil, le feu à la concupiscence et l’eau à l’inconstance. |
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TC0011 | TE003146 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 172b (1) | Le corps du Christ a été vidé de son sang et de ses humeurs, comme le "cremium" qui est un morceau de lard dégraissé par la cuisson. | |
TC0011 | TE002890 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 21a | La création se rebelle contre les pécheurs : le ciel, l’air, l’eau, la terre, le feu et l’enfer les menacent. | |
TC0011 | TE002937 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 50b (1) | De même que la cendre conserve le feu, l’humilité conserve la grâce. | |
TC0011 | TE002856 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 3a (1) | La cendre sert d’engrais, conserve le feu, et sert de lessive. Utilisée le mercredi des cendres, elle permet de laver les péchés, notamment ceux d’orgueil, de luxure et d’avarice. | |
TC0011 | TE002935 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 50a (2) | Plus on incline une chandelle, plus elle flambe : de même plus l’homme s’incline dans l’humilité, plus il est enflammé par la charité divine. | |
TC0011 | TE002876 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 11b | Avoir de la haine dans le coeur, c'est comme avoir une épée, un scorpion et le feu dans le coeur. | |
TC0011 | TE002863 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 4a | Dieu a formé l’homme essentiellement avec de la terre pour lui éviter l’orgueil. Les autres éléments naturels (air, feu et eau) sont peu présents dans le corps humain. | |
TC0011 | TE002914 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 42b (2) | Les épreuves sont pour le juste ce que le feu est pour l’or, la lime pour le fer, le fléau pour le grain. | |
TC0012 | TE002648 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 12 | Un prince de Salerne, débauché meurt pendant l’éruption d’un volcan. Le prince de Salerne, homme à la vie dissolue, assiste à l’éruption du volcan Etna et, selon la croyance du lieu, ce sont les portes de l’enfer qui s’ouvrent pour accueillir un grand pécheur. La nuit, alors qu’il est couché avec sa maîtresse, la mort le cueille en plein péché. | |
TC0020 | TE003669 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 144 | En mettant le feu à son arbre, le renard tue les petits de l’aigle qui lui avait enlevé son petit. | |
TC0020 | TE003668 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 143 | Une guenon brûle un ours qui avait dévoré son petit. | |
TC0020 | TE003727 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 202 | Une femme qui disait qu’elle donnerait sa vie pour son amant; elle est mise à l’épreuve par celui-ci qui place des étoupes enflammées sur leurs pieds. Elle s’occupe uniquement de son pied quand leurs pieds brûlent. | |
TC0020 | TE003650 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 125 | De même que les flèches des paroles divines ne peuvent pénétrer la peau des crocodiles, de même certains résistent aux arguments et aux exemples. Ils sont semblables à l’âne du meunier qui est tellement habitué à rester au moulin qu’il ne veut pas le quitter, même quand il brûle. | |
TC0020 | TE003533 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 8 | Un roi fait assoir sur un siège branlant un homme qui se croyait heureux, une épée suspendue au-dessus de la tête et un feu à ses pieds, afin de lui montrer qu’on ne peut être heureux dans de telles conditions. | |
TC0020 | TE003797 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 272 | Une vierge chaste mais bavarde et vaniteuse meurt. Durant la nuit, les gardiens de l’église voient des démons déterrer son cadavre et le couper en deux au niveau de la ceinture : la moitié supérieure est brûlée, l’autre retourne dans la tombe. |
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TC0020 | TE003778 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 253 | Le chat sauvage a une belle peau, tandis que le chat domestique qui se couche près du feu se brûle la queue et les poils. | |
TC0020 | TE003779 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 254 | Deux boiteux, qui s’étaient rendus au tombeau d’un saint et déçus de ne pas avoir été guéris, perturbent l’office dans l’église; un prêtre leur propose alors de brûler le plus handicapé d’entre eux afin de soigner les autres avec ses cendres : ils s’enfuient sans l’aide de béquilles. |
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TC0020 | TE003818 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 293 | Le plus jeune des frères de saint Bernard, resté en possession de l’héritage paternel, finit par entrer lui aussi en religion (293a). Saint Bernard compare son père - le seul de la famille à ne pas s’être encore converti - et ses frères au petit bois qui brûle rapidement sans réussir à enflammer une grosse bûche (293b). Le père se convertit. |
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TC0020 | TE003831 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 306 | Ceux qui sont assez fous pour se soumettre aux tentations - plutôt que des les combattre - sont semblables au fou qui met le feu à sa maison pour se débarrasser des mouches. | |
TC0020 | TE003659 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 134 | En fuyant une licorne, un homme tombe dans un précipice mais parvient à s’accrocher à une branche. Il voit deux souris, une noire et une blanche grignotant les racines de l’arbre, et quatre aspics dévorant l’arbre. Au pied de celui-ci, un dragon au fond d’une fosse de feu s’apprête à s’emparer de l’homme qui,levant les yeux, aperçoit du miel, et, cherchant à l’atteindre, tombe de l’arbre et se fait dévorer par le dragon. |
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TC0021 | TE004173 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 195a | Après avoir vu ses parents dans l’autre monde, une fille choisit de suivre l’exemple de son père malchanceux et non celui de sa mère. |
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TC0021 | TE004175 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 197 | Un homme de cour qui avait défloré sa filleule mourut subitement le septième jour; sa tombe produisit longtemps des flammes. |
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TC0021 | TE003984 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 57 | Saint Macaire, observant deux jeunes novices, voit des flammes monter de la bouche de l’un d’eux : signe de sa perfection. | |
TC0021 | TE004184 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 206a | Combien de gens dans plusieurs livres de la Bible sont morts à cause du péché de luxure. | |
TC0021 | TE004037 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 109, 1 | Constantin au concile de Nicée fait jeter au feu les dossiers des querelles entre clercs et moines. | |
TC0021 | TE004118 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 187 | Le corps d’une religieuse chaste est retrouvé demi-brûlé (au-dessus de la ceinture) : elle était bavarde. | |
TC0021 | TE004069 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 139a | Le chariot des moissonneurs qui rentraient leur blé le jour de la saint Laurent est brûlé par la foudre, les boeufs sont tués. | |
TC0021 | TE004080 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 149 | Un possédé, interrogé par Jourdain de Saxe, explique que le diable monterait à une colonne de feu pour revoir Dieu. | |
TC0022 | TE004206 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 9 | Un prêtre de Knaresborough fut visité par un « bacheler » qui lui commanda de le suivre. Force lui fut d’obéir à son visiteur inconnu, qui lui montra d’abord l’enfer et ses peines. De là il le conduisit vers le ciel à l’entrée duquel se trouvait un grand feu. Le guide entra dedans sans que le feu le touchât et, voyant que son compagnon hésitait de le suivre, il l’assura que le feu ne le brûlerait que s’il avait pris à quelqu’un quelque chose qu’il n’avait pas encore rendu. Le prêtre entra dans le feu et fut immédiate-ment abordé par un diable qui laissa tomber sur son épaule une âme qu’il tenait au bout d’une fourche. Le prêtre se souvint alors d’avoir pi is une chape à un mourant et de ne l’avoir jamais ren-due. Ayant fait aveu de son péché à son guide, il fut conduit dans le ciel. Après avoir vu toutes les joies de cette région céleste, il fut ramené dans son corps, et vécut désormais d’une vie tellement sainte qu’il fut nommé saint Fursy. |
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TC0029 | TE005223 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : S. Le dit de Flourence de Romme, p. 150-187 | Préambule (v. 1-8). ~ Flourence, fille de l’empereur de Rome, a fait voeu de chasteté à l’âge de dix ans (v. 13-27). Elle repousse, en conséquence, une demande en mariage d’un roi, qui, à la suite de ce refus, entreprend une guerre contre Rome (v. 28-41). Dans une bataille, l’empereur est gravement blessé; avant de mourir, il persuade Flourence de se fiancer avec Esmeré, fils de roi (v. 42-83). Celui ci part en guerre; le vent fait dériver son navire vers la Grèce, et on reste sans nouvelles de lui (v. 84-100). Le frère d’Esmeré, Miles, prétendant que son frère est mort, tente d’épouser Flourence; il est convaincu de trahison et jeté dans une tour (v. 101-86). A la nouvelle du retour d’Esmeré à Rome, Flourence, ayant fait relâcher Miles, va à sa rencontre. Miles réussit à séparer la jeune fille de sa suite et l’emmène loin de Rome afin d’abuser d’elle. Grâce à sa résistance et à l’intervention de Dieu, sa vertu est sauvegardée. Miles l’attache à un arbre et la maltraite; à l’arrivée d’un chevalier, il s’enfuit (v. 187 410). Séjour chez le châtelain Thierry. Vengeance du sénéchal Maquaire qu’elle a éconduit : il tue la fille de Thierry et met le couteau ensanglanté dans la main de Flourence dormante. Elle est chassée du château (v. 411-528). Épisode du larron qu’elle sauve du gibet et qui la vend à des marchands (v. 529-90). Épisode du marinier Cadot (ou Escot) qui essaie de la violer; naufrage (v. 591¬622). Flourence est sauvée et arrive au couvent de Beau¬Repaire où elle trouve refuge; elle acquiert une grande renommée en guérissant miraculeusement des malades (v. 623-48). Tous les autres personnages du Dit tombent malades et arrivent séparément à Beau Repaire afin d’être guéris. Personne ne la reconnaît (v. 649-730). Flourence les oblige à avouer publiquement leurs méfaits (v. 731-93). Elle se fait connaître; Thierry et Esmeré sont guéris, et les quatre criminels sont brûlés vifs (v. 794-818). ~ Conclusion (v. 819-3l) Prière (v. 832) |
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TC0029 | TE005210 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : F. Le dit de l’enfant rosti, p. 55-61 | Avant de mourir, un bourgeois très pieux recommande à, son fils de loger et de nourrir tous les jours deux pauvres (v. 6-40). La femme du jeune homme a accouché d’un fils huit jours avant Noël (v. 41-52). La veille de Noël, le diable frappe à la porte de la maison sous les apparences d’un pauvre malade; il est bien reçu (v. 53-56). Peu de temps après, le Christ, également sous l’aspect d’un pauvre, s’y présente à son tour; les deux malheureux sont bien servis (v. 56-66). Le lendemain, le jeune bourgeois se propose d’aller à la messe; le Christ tient à l’y accompagner, le diable reste dans la maison sous prétexte d’une maladie (v. 67-80). Il envoie la servante chercher de l’eau fraîche à une source lointaine; pendant son absence, il jette le petit enfant dans le brasier allumé et disparaît (v. 81-100). La servante, effrayée à la vue de l’enfant à moitié brûlé, court à l’église prévenir le père (v. 101-112). Celui ci, ayant imploré le Seigneur de le secourir, ordonne à la servante de ne faire semblant de rien et de cacher les restes de l’enfant dans un drap blanc (v. 113-31); puis il rentre à la maison avec son hôte et fait préparer le repas (v. 132-43). Le Christ refuse la nourriture offerte en disant qu’il préfère le mets enveloppé dans le drap; le bourgeois fort étonné et attristé le lui apporte (v. 144-59). Le Christ ressuscite l’enfant mort et le bourgeois comprend qu’il a reçu la visite du Seigneur (v. 160-72). ~ Conclusion (v. 173-78). Prière (v. 179-80). |
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TC0031 | TE005480 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre I, chapitre 26, col. 537 B - 538 A | Pierre, évêque d’Alexandrie, a une vision du Christ dont la tunique est déchirée, symbole de l’hérésie arienne. Pendant tout son épiscopat, il n'osa pas s’asseoir sur son siège par peur, car il voyait du feu en sortir dès qu’il s’en approchait, signe de la présence de l’Esprit. Le peuple commence à le critiquer, puis il est rempli de crainte en apprenant l’existence du feu. |
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TC0031 | TE005526 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 11, col. 557 C- D | Thamur, accusée de vivre en concubinage pendant son veuvage, fut condamnée à être brûlée. | |
TC0033 | TE006077 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 223 | MORT DE VALERIEN ET DE DECE. L’empereur Dèce et le préfet Valérien, après la passion d’Hippolyte et de Laurent, se rendirent au théâtre pour persécuter les chrétiens. Dèce, possédé du démon, s’écria qu’Hippolyte le chargeait de chaînes. Et Valérien qu’il le conduisait par des chaînes de feu. Valérien mourut sur le champ, Dèce, trois jours plus tard. | |
TC0033 | TE005998 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 144 | LA HYENE ET LES CADAVRES. La hyène déchire les morts et déterre les cadavres, mais pas ceux qui ont été brûlés. | |
TC0033 | TE005966 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 114 | UNE MONIALE CHASTE MAIS QUERELLEUSE, BRULEE. Le gardien d’une église vit une moniale chaste mais querelleuse, insolente et bavarde, conduite, pendant la nuit devant l’autel et brûlée sur la moitié du corps. | |
TC0033 | TE005965 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 113 | UNE MERE DE PRETRE APPARAIT BRULEE. Un prêtre s’affligeait pour sa mère morte, qu’il savait avoir vécu dans le péché; il pleurait pour elle et célébrait des messes en sa faveur. Lors d’une messe, alors qu’il pleurait et désirait savoir quel état elle errait, il la vit tenue attachée par deux démons, portant sur la tête et autour du cou, telle une chevelure, des serpents crachant du feu, une flamme sortant de sa tête et de ses mains. Elle lui dit l’inutilité des prières en sa faveur, car elle était promise aux tourments éternels, puisqu’elle était morte sans avoir accompli la pénitence susceptible de racheter ses adultères, de s’être orné la tête et d’avoir accepté des bagues et des bijoux incitant à la luxure. |
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TC0033 | TE006139 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 278 | MORT DE CELUI QUI DEFLORA SA FILLEULE. Un homme déflora sa filleule le samedi de Pâques. Après un bain, il alla sans confession à l’église. Ayant vu que rien de fâcheux ne lui était arrivé, il fut rasséréné. Il mourut subitement six jours plus tard. Du feu sortit de son tombeau. |
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TC0033 | TE005910 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 59 | TORTURES INFLIGEES AUX FEMMES LUXURIEUSES ET INFANTICIDES. Paul vit les tortures infligées en enfer aux femmes luxurieuses et infanticides: enduites de poix et de soufre, elles étaient affligées de cornes de feu et torturées par des dragons et des serpents. |
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TC0033 | TE006001 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 147 | UN ABBE BRULANT DANS UNE FONTAINE ET LE CHANDELIER LIQUEFIE. Un abbé mourant avait désigné son neveu pour lui succéder. Celui-ci se rendit seul à la fontaine située dans son jardin, quand il entendit la voix de son oncle qui lui disait qu’il était en train de brûler car, poussé par un sentiment familial, il avait contribué à son élection. Pour preuve de sa souffrance, il lui ordonna de jeter dans la fontaine un chandelier de cuivre: celui-ci fut liquéfié. Le nouvel abbé renonça à sa charge. Son oncle ne se fit plus entendre. | |
TC0033 | TE006029 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 175 | UNE FEMME RAPPELEE DE LA MORT CONDUIT LES AMES. Dans le prologue de la Vie de sainte Marie d’Oignies on lit qu’une femme grâce à des prières de quelques-uns était revenue du purgatoire sur terre pour accomplir sa pénitence. Elle s’accablait en habitant dans les tombeaux et en se roulant dans la neige, la glace et le feu. Sa pénitence accomplie, elle obtint le don de pouvoir souvent sortir d’elle-même pour conduire les âmes au purgatoire et de le traverser sans dommage. |
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TC0033 | TE005898 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 47 | UN MORT INFORME MACAIRE SUR L’ENFER. L’abba Macaire rencontra un mort qu’il ressuscita et qui lui raconta comment il avait été jeté dans le feu de l’enfer qui se trouvait à une profondeur égale à la distance qui séparait le ciel de la terre. | |
TC0033 | TE006002 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 148 | LE CADEAU DU DEMON ET LES QUATRE HOMMES ENLEVES SUR LES CHEVAUX NOIRS. Un homme cherchait le cheval de son maître dans une montagne proche de l’Etna (le purgatoire y est, dit-on, près de la ville de Catane). Il arriva à une cité pourvue d’une petite porte de fer. Le portier, interrogé au sujet du cheval, lui enjoignit d’aller jusqu’à la cour de son maître et de prendre garde de ne pas manger les mets qui lui seraient offerts. Ce qu’il fit. On lui montra quatre lits: l’un était préparé pour son maître, les autres pour trois usuriers; le jour de leur venue était déjà fixé. Le prince lui donna une coupe d’or fermée par un couvercle. Il ne devait pas l’ouvrir mais la présenter à son maître pour qu’il en bût le contenu. Le cheval lui fut rendu. Il retourna près de son maître. La coupe ouverte, une flamme en jaillit, le tout fut projeté dans la mer qui s’enflamma. Les quatre hommes, bien qu’ils se fussent confessés, furent enlevés sur quatre chevaux noirs. | |
TC0033 | TE005899 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 48 | VISION PREMONITOIRE DE LA MORT. Après avoir eu une vision où il a vu le prêtre Tiburce brûler sur un bûcher, Reparatus le fit prévenir; l’envoyé le trouva déjà mort. | |
TC0033 | TE005862 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 11 | HESITATION DEVANT UN INCENDIE. Un homme riche avait une belle maison et une grange vide faite de paille. Un incendie éclata. Il délaissa sa maison pour sauver sa grange, perdit les deux et périt. | |
TC0033 | TE006204 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 343 | L’ETOUPE PONTIFICALE. Quand le pape est consacré et élevé au suprême honneur, on enflamme de l’étoupe devant lui et on s’adresse à lui en ces termes: "Comme passe la gloire du monde, ainsi souviens-toi que tu es cendre et mortel." |
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TC0033 | TE005863 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 12 | VOYAGE DANS L’AU-DELA D’UN PERE DE FAMILLE. Un père de famille considéré comme mort se leva, partagea ses biens et devint ermite. Il fit pénitence alternativement dans un fleuve glacé et dans de l’eau très chaude. Interrogé sur les raisons de cette attitude, il raconta son voyage dans l’au-delà. Un guide éclatant le conduisit dans une immense vallée dont les versants étaient couverts d’âmes torturées alternativement par le feu et le gel. Il le mena ensuite dans les ténèbres et disparut. Il vit des globes de feu surgir d’un grand trou. En sortaient des hommes en feu tels des escarbilles; il sentit une puanteur insoutenable; il entendit des pleurs et des cris et vit des démons très noirs tenant des tenailles et des fourches de feu qui voulaient les capturer et les jeter dans l’abîme de feu. Son guide apparut au milieu des ténèbres comme une étoile et empêcha les démons de le toucher, car le Juge avait ordonné qu’il revînt dans son corps pour faire, s’il le voulait, pénitence. |
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TC0033 | TE006011 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 157 | SAINTE MARGUERITE ET LE DRAGON. Sainte Marguerite demanda au Seigneur de voir son adversaire. Elle vit dans sa prison un horrible dragon, de toutes les couleurs, les cheveux dorés, la barbe d’or, les dents comme des fers, les yeux comme des flammes, dont les narines crachaient du feu et de la fumée. Il tenait un glaive et une puanteur terrible envahissait la prison. Marguerite eut très peur, devint pâle comme une herbe et ses os s’entrechoquaient de terreur. Elle revint à elle, se mit en prière. Le dragon voulait l’avaler; elle le mit en fuite en imprimant le signe de la croix sur sa gueule. Le démon éclata en deux. |
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TC0033 | TE006039 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 185 | LE FILS D’UN JUIF SAUVE DE LA FOURNAISE PAR LA VIERGE. Un jeune juif fut jeté au feu par son père parce qu’il s’était rendu en compagnie d’enfants chrétiens à l’église de Notre Dame et s’était mis en adoration devant l’image de la Vierge. La Vierge le cacha sous son manteau et le sauva de la fournaise. | |
TC0033 | TE005929 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 78 | PEINES INFERNALES. Description des peines de l’enfer: arbre en feu auquel sont suspendus les damnés; fournaise de feux de sept couleurs; immense roue enflammée; fleuve de feu et de soufre dans lequel diverses bêtes féroces dévorent les pécheurs; femmes enduites de poix et de soufre en flammes; torture de la faim devant de magnifiques fruits inaccessibles; torture pour les oppresseurs des pauvres par le gel sur une moitié du corps, par le feu sur l’autre. |
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TC0033 | TE006004 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 150 | Le feu de l’enfer aussi grand qu’un lac. Guillaume, chapelain de Neuchâtel dans le diocèse de Lausanne, répondit à un chevalier qui lui demandait pourquoi il se mortifiait ou plutôt se tuait par le jeûne, le cilice et les larmes, qu’il aurait voulu, jusqu’au jour du Jugement, passer sa vie dans un feu aussi grand que le lac. Il aurait ainsi été convaincu, disait-il, de pouvoir échapper par une telle pénitence au feu de l’enfer et à celui du purgatoire. | |
TC0033 | TE006010 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 156 | UN CHEVALIER IRLANDAIS PUNI AU PURGATOIRE DE SAINT PATRICK DE DIVERSES FAÇONS. Un chevalier irlandais, coupable d’énormes péchés, demanda à son évêque comme pénitence d’entrer dans le purgatoire de saint Patrick. L’évêque l’envoya à l’abbé qui tenait les clés de cette caverne. L’abbé le dissuada de faire cette pénitence. Il lui ordonna de jeûner, de prier et de se confesser durant quinze jours. Il entra, trouva une maison en forme de cloître où il y avait un pré. Quinze hommes de l’abbaye arrivèrent et lui demandèrent de renoncer à son projet, ce qu’il refusa. Il lui dirent de ne pas croire aux propositions des démons et d’invoquer dans chaque tourment le nom de Jésus-Christ et sa croix. Il entendit les cris et le bruit des démons. Il les voyait en nombre et d’un horrible aspect. Ils lui demandèrent de s’en revenir, ce qu’il refusa. Ils le dénudèrent et le supplicièrent par le feu. Il invoqua le nom de Jésus, fit le signe de la croix. Ils le menèrent à travers des ténèbres horribles. Un vent très chaud et très violent parut le transpercer. Conduit vers l’orient, il entendit des pleurs. Il vit un champ tout de feu. Il vit une multitude de personnes enchaînées, semblant mordre la terre de leurs dents et demander grâce. Les démons le conduisirent dans un second champ où il vit des gens renversés sur le dos, être la proie de serpents leur courant sur le ventre, les bras la tête et la poitrine, et de crapauds horribles semblant leur enlever les entrailles de leurs dents. Les démons le conduisirent dans un troisième champ où hommes et femmes étaient percés de clous ardents. La douleur les empêchait de crier ou de pleurer. Le chevalier parvint dans un quatrième champ où les uns étaient suspendus par des chaînes de fer ou de soufre, les autres par des crochets de fer fixés dans leurs mains, leur tête, leurs ongles, leurs yeux et autres membres. Les uns brûlaient, les autres avaient très froid. Il vit des démons torturer quelques uns de ses compagnons: leurs cris et leurs pleurs ne pouvaient être décrits. Puis il fut mené dans un lieu où il vit une roue de feu tournant tellement vite qu’elle semblait un globe de feu. Des hommes y étaient accrochés par des crochets de fer. Il arriva à une maison dont on ne pouvait voir la fin, pleine de cuves rondes emplies de métal en ébullition et d’hommes hurlants. Les uns avaient un pied dans le métal brûlant, d’autres en avaient deux, d’autres y étaient plongés jusqu’aux genoux, ou jusqu’au ventre, ou à la poitrine, ou au cou, ou aux yeux. Il fut ensuite conduit à une montagne où il vit en nombre infini des hommes sur leurs doigts de pied, attendant la mort et tremblant. Un vent glacial les poussait dans un fleuve puant et très froid. Le chevalier fut torturé mais s’en échappa en évoquant le nom du Christ. Puis il fut conduit vers un puits d’où montaient et descendaient des hommes brûlants à la façon d’étincelles. Les démons y jetèrent le chevalier, disant qu’ils le jetaient dans l’enfer. Le chevalier prononça le nom du Seigneur et fut rejeté du puits. Deux démons le conduisirent à un fleuve de soufre et de feu sous lequel se trouvaient, disaient-ils, l’enfer. Sur ce fleuve était jeté un pont étroit et glissant. Il invoqua le nom du Seigneur et put s’avancer. Il parvint à traverser le fleuve, qui paraissait plein de serpents et de dragons, et se trouva devant un pré très beau, fort odorant et magnifiquement fleuri. Puis il vit une ville très belle aux murs faits de pierres précieuses, dont la porte exhalait une odeur admirable. Des hommes vinrent à sa rencontre et l’accompagnèrent au centre de la ville. Une lumière magnifique descendit du ciel. Ils dirent qu’au dessus, dans le ciel, se trouvait le paradis terrestre. Certains y montaient et y restaient. Mais il dut retourner par les mêmes chemins par où il était venu. Il dit préférer mourir. Il n’eut toutefois rien à craindre. Il s’en revint et les démons ne le touchèrent pas. Il retrouva le matin du second jour ceux qui l’avaient introduit en procession. Il leur rapporta ce qu’il avait vu, revint vers son évêque, prit la croix, partit en croisade et vécut en état de pénitence. |
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TC0033 | TE005874 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 23 | APPARITION D’UN ETUDIANT A SON MAITRE. Un étudiant chargé d’une lourde et brûlante cape faite de feuillets couverts de sophismes apparut à son maître après sa mort à Paris et déclara souffrir parce qu’il avait plus craint la mort et l’enfer que la perte de l’amour de Dieu. Une goutte de sueur transperça la main du maître, qui se retira à Clairvaux et se soumit à une sévère pénitence. |
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TC0033 | TE005879 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 28 | LES PEURS DU LION. Le lion craint sept dangers: la voie publique; le bruit des roues; le feu; un animal appelé lazanni, particulièrement féroce; un petit animal appelé leontofonos (leontophonos) dont la chair l’empoisonne; être tué par les chasseurs. | |
TC0033 | TE005919 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 68 | L’AMIANTE. La pierre d’Arcadie, l’amiante, une fois allumée, ne s’éteint jamais. | |
TC0033 | TE005930 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 79 | TORTURES INFERNALES. Saint Sébastien, d’après les dires de Zoé, décrit les tortures de l’enfer: des dragons dévorent les lèvres des blasphémateurs, des serpents les poitrines des incrédules, des hurlements et des gémissements retentissent; et cela n’aura pas de fin, car celui qui est brûlé sera rétabli pour être à nouveau brûlé. |
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TC0033 | TE005924 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 73 | LE FEU GREGEOIS. Les Sarrasins fabriquent le feu grégeois à partir d’une source. | |
TC0033 | TE005918 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 67 | LA SALAMANDRE. La salamandre vit dans le feu. | |
TC0033 | TE005932 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 81 | UNE VISION INFERNALE. L’ermite Pierre, encore dans le siècle, mourut et vit les supplices de l’enfer et ses innombrables fournaises. Il vu quelques grands de ce monde suspendus dans les flammes. Alors qu’il devait être plongé dans les flammes, quelqu’un à l’habit étincelant lui ordonna de sortir et de veiller à sa façon de vivre. Il revint vécut ensuite dans la pénitence. | |
TC0033 | TE006235 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 372 | UN EVEQUE VOIT SES PAROISSIENS SOUS DIFFERENTES FORMES. Un saint évêque, le jour de Pâques, au moment de donner la communion à ses paroissiens, vit certains d’entre eux noirs comme de la poix, d’autres le visage enflammé comme du fer rouge, d’autres le visage ensanglanté, d’autres lumineux comme le soleil. Un ange lui apparut disant que les premiers étaient les luxurieux, les deuxièmes les avares, les troisièmes les coléreux, les derniers ceux qui bénéficient de la grâce de Dieu. |
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TC0033 | TE005927 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 76 | L’HUILE INFERNALE. Le diable sous l’apparence d’une grande dame, donna une boîte à des pèlerins, disant qu’elle contenait un onguent précieux destiné au tombeau de saint Nicolas. Celui-ci apparut et conseilla de jeter cette huile infernale à la mer: les eaux s’enflammèrent. |
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TC0033 | TE005933 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 82 | L’ERMITE QUI BRULA SES DOIGTS. Des jeunes gens envoyèrent à un solitaire une prostituée qui se faisait fort de le faire tomber dans le péché. Le solitaire, au cours de la nuit, brûla ses doigts à sa lanterne pour ne pas succomber à la tentation. Le matin, les jeunes gens trouvèrent la prostituée morte. Le solitaire la ressuscita. Elle rapporta qu’elle avait vu une flamme de la hauteur du ciel dans laquelle elle devait être jetée. | |
TC0033 | TE006033 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 179 | APPARITION DE SAINT SEVERIN. Saint Séverin, archevêque de Cologne, apparut après sa mort à son archidiacre qui avait entendu avec lui les voix de saint Martin lors de sa mort. Il avait au-dessus de lui une nuée d’où tombaient des gouttes de feu. Il apprit à l’archidiacre qu’il avait négligé, lui et ses serviteurs, de réciter, comme il se doit, les heures. A la question de savoir si la peine était dure, une goutte lui tomba sur le bras, le brûlant jusqu’à l’os. A ses cris, le saint lui montra quel était son pouvoir auprès de Dieu, en le guérissant d’un signe de croix. | |
TC0033 | TE005937 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 86 | L’ARBRE SORTANT DU VENTRE D’UN USURIER. Dans une vision des maux futurs quelqu’un a vu un homme du ventre duquel sortait un arbre. A ses branches d’autres hommes étaient suspendus, atteints plus ou moins par le feu. Il s’agissait des descendants du premier qui, pauvre, s’était enrichi par l’usure. Ils l’avaient imité ou n’avaient pas restitué les biens acquis par ce moyen. | |
TC0033 | TE005923 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 72 | LE FLEUVE DE FEU ISSU DU VOLCAN. L’Etna, avant la guerre civile entre César et Pompée vomit ses feux tel un fleuve de feu jusqu’à la mer, au point de calciner les rochers, fondre la poix des navires. | |
TC0033 | TE005936 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 85 | LES ADULTERES DANS LA CUVE DE FEU. Une femme apparut à son mari qui priait pour elle et lui demandait de la suivre. Chemin faisant, elle se changea en serpent. Se glissant dans une ouverture elle se dépouilla de sa peau et retrouva sa forme première. Elle le conduisit dans une demeure très obscure où il vit d’horribles démons précipiter dans une cuve de feu un bourgeois de sa ville et l’épouse d’un autre bourgeois. Elle baignerait dans la même cuve si la miséricorde de Dieu ne lui avait remis son péché par la pénitence: elle avait en effet favorisé l’amour adultère des deux suppliciés. |
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TC0033 | TE006185 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 324 | MORT D’AURÈLE. Aurèle (Aurélien), se dressant contre les martyrs, au cours de la passion du pape Alexandre, vit une verge de feu tomber devant lui; il entendit une voix lui annonçant l’enfer. De colère et de douleur il avala sa langue et mourut. | |
TC0033 | TE005897 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 46 | LA TETE QUI PARLE. L’abba Macaire trouva en marchant dans le désert la tête d’un homme. Il la toucha de son bâton et elle lui dit qu’elle était celui d’un prêtre païen qui avait résidé en ce lieu. Et entre autres choses elle lui apprend qu’autant le ciel était éloigné de la terre, autant il y avait de feu infernal au-dessus et au-dessous de ses pieds, et qu’au-dessous se trouvaient des Chrétiens qui avaient renié Dieu ou qui avaient manqué à ses commandements. | |
TC0033 | TE006187 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 326 | BOURREAUX TUES PAR LA FOUDRE. Un ange détruisit les roues destinées au supplice de sainte Catherine; un feu venu du ciel tua ses tortionnaires. | |
TC0033 | TE005920 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 69 | LAMPES EN AMIANTE. Dans un temple de Vénus se trouvent, à ciel ouvert, des lampes en amiante qui ainsi ne s’éteignent jamais, malgré les intempéries. | |
TC0033 | TE005934 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 83 | LA VISION D’UN NOVICE. Un croisé entré dans l’ordre cistercien songea à en sortir. Il fut frappé à mort par le diable sous l’apparence d’un singe. Saint Benoît le conduisit hors de son corps et lui montra les nombreuses demeures des élus et les supplices des méchants. Il vit un prince puissant et luxurieux brûler sur une chaise de feu et torturé par de belles femmes qui introduisaient des torches enflammées dans son corps, de la bouche aux partie sexuelles. Il vit ensuite un conquérant cruel écorché et salé sur une claie. Enfin, un homme ayant volé la chèvre d’une veuve chevaucha un cheval de feu, portant un bouclier enflammé et une chèvre de feu, traînant derrière son cheval un habit de moine. Il vit plusieurs hommes subir un châtiment correspondant à leurs fautes terrestres, ainsi que Judas tournant sur une roue de feu. |
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TC0033 | TE005921 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 70 | LA MAIN DANS LE FEU. En enfer, comme on le trouve dans la Vie de saint Nicolas, quand on met la main dans le feu, elle ressent de la douleur mais ne se consume pas. | |
TC0033 | TE006186 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 325 | MORT DE LAMPADIUS. Un trait de feu transperça l’épaule droite de Lampadius alors qu’il décapitait saint Thimothée et saint Apollinaire. Le diable le tua. | |
TC0033 | TE005985 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 132 | LES YEUX AU FEU DE L’ENFER. Quelqu’un déclare que si l’on ne peut avoir de larmes il faut exposer ses yeux au feu de l’enfer et à son ardeur, et à la force de l’aquilon d’où vient tout mal, et l’on pleurera. | |
TC0033 | TE005979 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 126 | NU AU SOLEIL. Quelqu’un s’expose nu au soleil d’Egypte pour savoir comment on peut supporter le feu de l’enfer. | |
TC0033 | TE005993 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 139 | JOURDAIN DE SAXE CONVAINC UN NOBLE DE DEVENIR DOMINICAIN. Jourdain de Saxe n’arrivait pas par ses paroles à convaincre un jeune noble très beau de mépriser le monde et d’entrer dans l’ordre dominicain. Il finit par lui dire de toujours penser, quand il regarderait ses membres, qu’il serait fort dommage qu’ils fussent la proie du feu éternel. Le jeune homme fit souvent cela et entra, croit-on, chez les dominicains. |
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TC0033 | TE005982 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 129 | CONVERSION DU PERE DE SAINT BERNARD. — Alors que saint Bernard avait converti tous ses frères et leur avait fait prendre l’habit religieux, seul son père demeurait dans le monde. Bernard se rendit dans son village et se mit à prêcher devant le vieillard. A côté de lui se trouvait un tronc d’arbre très vieux. Comme son père restait insensible, il ordonna aux gens qui étaient là d’apporter des branches de bois sec autour de ce tronc et d’y mettre le feu. Les branchages furent vite consumés et le vieil arbre, lançant par ses extrémités une fumée noire avec une sueur épaisse, brûla longtemps sans prendre feu. Bernard dit à son père qu’il était semblable à ce tronc, parce qu’il ne pouvait s’enflammer de l’amour divin, ni pleurer ses péchés, ni soupirer vers Dieu. Il devait donc faire pénitence, s’il ne voulait brûler et se lamenter, lui aussi, durant un temps infini, en exhalant une fumée nauséabonde. Le père, touché, suivit son fils et devint moine. |
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TC0033 | TE005969 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 117 | LE CADAVRE D’UN USURIER BRULE. La femme d’un teinturier inhumé dans l’église de saint Janvier de Rome, fit ouvrir le tombeau de son mari qu’on entendait crier: "Je brûle, je brûle!". On n’y trouva que les vêtements intacts de son mari, le corps ayant disparu. | |
TC0033 | TE005957 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 106 | FEU SACRE. Le feu sacré, ou feu Saint-Antoine, ou feu de l’enfer, rend les membres méconnaissables. | |
TC0033 | TE006245 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 382 | LE PHENIX. Le phénix se fait brûler avec son nid. | |
TC0033 | TE005942 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 91 | LES ANGES ATROCES. Saint Sébastien décrit les anges atroces dont les bras sont des têtes de dragons, dont les yeux lancent des flèches de feu, dont les dents sont saillantes comme celles des éléphants, dont la voix retentit comme celle des lions, dont l’aspect inspire la terreur. | |
TC0035 | TE006596 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 11v, n° 52 | Fable de la guenon avec ses petits, surprise par le feu. Elle abandonne celui qu’elle préfère, mais ne peut se débarasser du plus vilain. | |
TC0036 | TE006663 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 24-2 | Il y avait au monastère de Lihon-en-Santerre, rattaché à la maison de Cluny, un frère qui n’avait de moine que l’habit. En effet il montrait peu de disposition pour les choses religieuses malgré les remontrances et les flagellations fréquentes. ~ Alors qu’il était consigné au cloître, au lieu de faire pénitence, le moine fomenta une vengeance. La nuit venue, à l’aide d’une clef qu’il a subtilisée, il s’introduisit dans les greniers, où sont entreposées les réserves de nourriture du monastère, pour y mettre le feu. Alors que celui-ci gagnait en vigueur, le coupable alarma ses frères afin de faire croire à son innocence. Mais tandis que les moines s’affairaient pour éteindre l’incendie, restant inactif, le mauvais moine regardait les effets de son méfait. Dieu ne pouvant permettre une si vile action au sein d’un monastère, punit celui-ci en le foudroyant d’une mort instantanée. Les religieux se précipitèrent sur lui et s’apprêtèrent à s’occuper dignement de son corps quand sa culpabilité leur fut miraculeusement révélée. La main du criminel, bien que sans vie, tenait encore fermement la clef qui lui avait permis de commettre son crime. Il fut dès lors excommunié et son corps placé hors du cimetière. |
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TC0036 | TE006637 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 25 | Au bourg de Lusignan dans la Vienne, près de Poitiers, un prêtre s’adonne aux péchés de ce monde sans grand souci de son salut, bénéficiant cependant de la compagnie de saints hommes qui le mettent en garde contre sa conduite. Mais le prêtre impie, paraissant les écouter, ne fait cependant aucun effort. Par la suite, l’homme tombe malade et parvient à la dernière extrémité de sa vie; il est alors veillé par l’abbé de Bonnevaux. La nuit venue, le mourant se met à crier affreusement, se plaignant d’être attaqué par deux lions féroces. Il supplie l’abbé de le délivrer de la bête, ce que le prêtre fait grâce à la force de ses prières. Peu de temps après, le mourant est assailli par la menace du feu du ciel, de nouveau, l’abbé le prend en pitié et le sauve par ses prières. Mais une troisième fois, le prêtre impie est ravi en esprit et assiste à son jugement; il voit les bourreaux préparer déjà le chaudron enflammé, pour le torturer éternellement. Alors que de nouveau l’abbé s’apprête à prier pour éloigner la vision, le mourant l’en empêche. Une goutte de feu sur sa main vient confirmer ce qu’il sait déjà, à savoir qu’il ne peut être sauvé du châtiment qui l’attend. L’homme entre dans le délire de sa vision funeste et s’éteint dans d’horribles souffrances. Le récit de la mort du prêtre provoqua l’effroi, peu de jours après, on ouvrit la tombe du défunt et tous purent constater la marque de la goutte de feu sur sa main. |
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TC0036 | TE006669 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 31 | Au monastère de Charlieu, un oblat est témoin d’une apparition de défunts durant la nuit qui précède la Nativité, alors qu’il était couché dans le dortoir des frères, ne parvenant pas à trouver le sommeil. Soudain, il vit entrer dans le dortoir et venir à lui, deux hommes qu’il reconnaît bien que ne les ayant jamais vus. Il s’agit d’Achard, son oncle et ancien prieur du monastère et le prieur Guillaume (cf. II, 25), tous deux défunts. Après leur conversation, le seigneur Guillaume quitte les lieux, laissant Achard seul assis près de l’enfant. Le défunt invite ce dernier à se lever et à l’accompagner au cimetière. Mais l’oblat, d’abord apeuré, puis rassuré par son oncle, craint d’être puni en quittant le dortoir. Son oncle défunt le rassure, lui affirmant qu’il ne lui arrivera rien. L’enfant moine et le défunt sortent du dortoir et se dirigent vers le cimetière des moines où se trouve déjà une assemblée des défunts. Comme il l’avait annoncé au jeune vivant, à peine est-il assis, qu’Achard doit essuyer une accusation pour son retard. Il se lève pour faire pénitence, laissant sa place au jeune visiteur, et s’avance au milieu. Celui-ci observe l’assemblée du cimetière qui baigne dans une clarté surnaturelle. Il voit son oncle défunt faire pénitence devant son juge assis sur un siège imposant trônant sur une lanterne des morts. Après sa pénitence, le défunt retrouve sa place. L’enfant voit alors l’assemblée quitter les lieux, non par la porte par laquelle elle était entrée, mais par une autre porte au seuil de laquelle se trouve un feu qui les purifie. Achard raccompagne son neveu au dortoir avant de disparaître. |
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TC0037 | TE006690 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 8 | Grégoire le Grand, raconte dans ses Dialogues, que l’on entend s’échapper du cratère en feu de l’Etna, des voix qui s’élèvent juqu’au ciel pour implorer la miséricorde divine et le secours des parents. |
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TC0105 | TE012943 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 12 | Au temps du roi Robert de France, l’empereur Othon III règne sur Rome. Il est mariée à une jeune femme, très belle, qu’il aime fortement. Elle lui montre amour et obéissance et personne ne peut en dire du mal. Or un jour, elle tombe follement amoureuse d’un beau comte, déjà marié. Elle tente de lutter contre cet amour mais chaque jour passé, le ravive davantage. Le comte, de son côté, fait comme si de rien n’était. Mais la femme de l’empereur finit par avouer son amour au comte. Ce dernier, ne sait que faire ni que dire, et préfère quitter la cour pour retourner en son pays. Personne ne comprend pourquoi et la femme de l’empereur est très attristée et très en colère. L’empereur s’inquiète alors de l’état de sa femme. Ne pouvant répondre à son angoisse, elle lui dit ceci : « tost le sarez, / Se Dieu plaist, ou perte y arez ». L’empereur, qui l’aime de tout son coeur, n’ose la forcer à parler de peur que son état s’aggrave. Fort troublé par les paroles de sa femme, il ne peut s’empêcher de la faire parler. Sa femme accuse alors le comte d’avoir eu un mauvais comportement avec elle. Pour se venger, l’empereur, fait venir le comte et commande qu’il soit décapité. Le comte accepte sa mort, fait preuve d’une grande humilité, se confesse et remercie Dieu. Tout le monde le pleure. La comtesse prend son corps et sa tête et les emporte dans sa contrée. L’empereur promet alors de défendre les veuves et les orphelins. Á ces mots, la comtesse loue Dieu et se rend devant l’empereur, portant la tête de son mari sous son bras. Elle accuse l’empereur d’homicide et demande à être brûlée : si le « fer ardant » ne lui fait rien, c'est que Dieu la protège et qu’elle détient la vérité :. Tout le monde loue ce miracle. L’empereur Othon III doit tout quitter et donner tout ce qu’il possède. Sa femme est brûlée. | |
TC0105 | TE012969 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 9 | Saint Narcisse, patriarche à Jérusalem, est un vaillant homme, témoin de miracles. Un jour, alors que la lumière diminue, n’ayant pas d’huile, il fait remplir les lampes d’eau pure et par sa prière, la lumière réapparaît. Mais il est diffamé par des médisants et sa loyauté est condamnée. Ils l’accusent d’un faux crime et témoignent contre lui. Les trois accusateurs souhaitent sa mort par les flammes, par la maladie, et la perte de sa vue. Saint Narcisse s’enfuit alors loin de tout. Beaucoup pensent alors que s’il a quitté la cité, c'est parce qu’il est coupable. Mais Dieu se venge des trois accusateurs : la maison du premier brûle ; le second meurt du mal royal et le troisième perd la vue. Une grande fête est organisée pour saint Narcisse et son honneur est rétabli. |
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TC0106 | TE015745 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 8 | LE REFUS DES RICHESSES. Le moine Etienne plaint celui qui a brûlé la récolte de son monastère et ne s’attriste pas de cette perte. | |
TC0106 | TE015793 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 55 | LE BAIN DE NÉRON AUX ENFERS. Quelqu’un a la vision de Néron se baignant aux enfers dans un bain d’or bouillant. Néron invite ses avocats à le rejoindre. | |
TC0106 | TE015746 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 9 | LE DETACHEMENT DU PHILOSOPHE. Le philosophe Stibon perd tous ses biens dans un incendie, mais considère qu’il n’a rien perdu. | |
TC0106 | TE015752 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 15 | HÉSITATION DEVANT UN INCENDIE. Un fou avait deux maisons, l’une remplie de richesses, l’autre pleine de paille. Un incendie éclate. Refusant de perdre la paille, il alla défendre la seconde, perdit tous ses biens et mourut. | |
TC0106 | TE015800 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 62 | VISION PREMONITOIRE DE LA MORT. Après avoir eu une vision où il a vu le prêtre Tyburce brûler sur un bûcher, Reparatus le fait prévenir; l’envoyé le trouve déjà mort. | |
TC0106 | TE015797 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 59 | L’AMIANTE. L’amiante, une fois allumée, ne s’éteint jamais. Ainsi dans un temple de Vénus se trouvent, à ciel ouvert, des lampes en amiante qui ne s’éteignent jamais, malgré les intempéries. | |
TC0106 | TE015796 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 58 | PAROLES DE SAINT SÉBASTIEN SUR LE FEU DE L’ENFER. Saint Sébastien dit que le feu est au feu de l’enfer ce qu’est une peinture de feu sur un mur au feu réel. | |
TC0106 | TE015863 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 125 | LE FEU DE L’ENFER AUSSI GRAND QU?UN LAC. Un prêtre des environs de Lausanne s’inflige une très dure pénitence. Il explique qu’il préférerait être retenu dans un feu aussi grand que le lac jusqu’au jour du Jugement plutôt que d’être dans le feu de l’enfer ou du purgatoire. | |
TC0106 | TE015867 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 129 | PURETÉ DE L’OR. — L’or semble un métal pur; le feu y décèle pourtant des impuretés. | |
TC0106 | TE015808 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 70 | UNE VISION INFERNALE. L’ermite Pierre, alors qu’il était encore dans le siècle, était mort et avait vu les supplices de l’enfer et ses innombrables fournaises. Il avait vu quelques grands de ce monde suspendus dans les flammes. Alors qu’il devait être plongé dans les flammes, quelqu’un à l’habit étincelant lui ordonna de sortir et de veiller à sa façon de vivre. Il vécut ensuite dans la pénitence. | |
TC0106 | TE015834 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 96 | LE CADAVRE D’UN MAUVAIS HOMME BRÛLE. La femme d’un mauvais homme inhumé dans l’église de saint Janvier de Rome, fait ouvrir le tombeau de son mari qu’on entendait crier : « Je brûle, je brûle », et ne trouve que les vêtements intacts de son mari, le corps ayant disparu. | |
TC0106 | TE015798 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 60 | LA SALAMANDRE. La salamandre vit dans le feu. | |
TC0106 | TE015941 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 200 | L’ÉTOUPE PONTIFICALE. — Quand le pape est intronisé, on enflamme de l’étoupe devant lui et on s’adresse à lui en ces termes : « Ainsi passe la gloire du monde ! » | |
TC0106 | TE015835 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 97 | UNE MONIALE CHASTE MAIS QUERELLEUSE. Le gardien d’une église voit une moniale chaste mais querelleuse, insolente et bavarde, conduite pendant la nuit devant l’autel et brûlée sur la moitié du corps. | |
TC0123 | TE006996 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 63 | Une femme à qui un prêtre avait défendu de communier s’approcha avec les autres fidèles et communia malgré l’interdiction. Elle s’en vanta bruyamment, puis rentra chez elle, ignorant les avertissements du prêtre. Tandis qu’elle se faisait cuire des ?ufs, elle se sentit brûlée par un feu intérieur et mourut. Le prêtre retrouva l’hostie intacte sur sa langue. | |
TC0123 | TE006992 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 59 | Un moine séjournant à l’infirmerie fut emmené par un esprit dans l’au-delà. Il contempla d’abord le feu où sont purifiés les moines tièdes qui ont dérogé à la règle. Puis son guide lui montra le lieu où les moines purifiés attendent la joie éternelle et lui prédit sa mort prochaine, en le prévenant qu’il serait puni pour ses péchés. Revenu à lui, il fit un récit détaillé à son abbé. Il se repentit d’avoir mangé de la viande. L’abbé remarqua que son visage était encore rouge et suant après son passage dans le feu. | |
TC0123 | TE007101 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 158 | Ponce, ancien abbé de Clairvaux et évêque de Clermont, raconta ceci : un pèlerin, en route pour Rocamadour avec sa femme, la vit enlevée par deux malfaiteurs qui voulaient abuser d’elle. L’un d’entre eux fut arrêté. Alors qu’il était présenté au juge, il fut réduit en cendres sur le champ par la vengeance divine. L’autre, poussé par la volonté de Dieu, parvint au même endroit et subit le même sort. | |
TC0123 | TE007048 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 140 | Un abbé cistercien nommé Ambroise a rapporté ceci : un homme qui cherchait ses b?ufs dans une forêt fut avertit par un mystérieux personnage qu’il était en danger. Il rencontra ensuite un cavalier qui lui promit la richesse s’il lui faisait hommage. Ayant pris conseil auprès de l’abbé Ambroise, il retourna dans la forêt et fit les mêmes rencontres. Le premier personnage lui montra le salut des catholiques, qui soutiennent le pape Alexandre, et la damnation des schismatiques, et annonça que l’empereur Frédéric ne viendrait pas en Italie avant la moisson; le second se révéla être le diable. Furieux que le paysan lui refuse l’hommage, il tenta de l’attaquer en prenant la forme de deux taureaux crachant le feu, mais ne put rien contre lui car l’homme invoqua la protection du Christ. |
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TC0123 | TE007111 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 168 | Lors d’une messe, au moment de la consécration, Annon vit une boule de feu descendre dans le calice. Après une hésitation, songeant que ce qui était arrivé n’était que la manifestation visible d’un miracle qui se produisait tous les jours, il poursuivit normalement sa prière. |
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TC0123 | TE007003 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 70 | Un moine vit sortir une flamme de la bouche du chantre qui entonnait le Te Deum, et des anges parcourir le ch?ur des moines en se réjouissant de leur dévotion. Cela prouve qu’il faut chanter avec application. | |
TC0123 | TE007028 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 95 | Un abbé mourant, consulté sur le choix de son successeur, proposa le nom d’un neveu. Ce dernier, qui avait les qualités nécessaires, fut élu. Un jour, il entendit dans une fontaine la voix gémissante de l’ancien abbé. Celui-ci lui révéla qu’il l’avait fait élire à cause de leur parenté et qu’il en subissait le châtiment. Interrogé sur la nature du supplice, il ordonna à son neveu d’apporter un chandelier de bronze et de le plonger dans la fontaine. Le chandelier fondit aussitôt comme un morceau de cire devant le feu, ou une motte de beurre dans l’huile. |
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TC0123 | TE007038 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 130 | Un moine cistercien qui avait été chassé de son monastère cherchait à y retourner pour demander miséricorde, lorsqu’il tomba malade en chemin. Le prêtre appelé à son chevet ne voulut pas lui donner le viatique, mais lui permit de le prendre lui-même. Dès qu’il l’eut avalé, il se mit à crier " au feu !" et mourut. |
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TC0123 | TE007011 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 78 | Le jour de Pâques, à Bourges, un enfant juif mêlé à des enfants chrétiens reçut l’eucharistie, et vit une statue de la Vierge distribuer la communion. Lorsque son père apprit qu’il avait communié, il le jeta dans une fournaise, mais l’enfant fut préservé du feu par la Vierge qui lui était apparue le matin. Alertés par les cris de sa mère, les chrétiens ouvrirent la fournaise, trouvèrent l’enfant indemne, et jetèrent son père à sa place dans le feu, où il succomba aussitôt. |
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TC0124 | TE014842 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIV, 4 [486] | Un incendie criminel détruisit la récolte engrangée dont Etienne et ses disciples devaient vivre un an. « Quel malheur pour toi ! », lui dit-on. « Quel malheur plutôt pour l’incendiaire ! » répondit-il. | |
TC0124 | TE014935 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIV, 5 [580] | Un moine eut la vision d’un évêque qui brûlait dans l’au-delà, mais dont le vêtement, indemne, étincelait, parce qu’il s’était montré particulièrement miséricordieux envers les pauvres nus. | |
TC0124 | TE014716 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVIII, 4 [365] | Le proconsul tenta en vain de convaincre Polycarpe de se vouer à César et de renoncer au Christ. Polycarpe fut livré aux flammes et, en brûlant comme un métal précieux, dégagea une odeur des plus merveilleuses. | |
TC0124 | TE015120 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXV, 2 [750] | Un moine vit en vision des gens rôtis à la broche comme des oies et arrosés de leur propre jus. C’est le sort qui attend les moines négligents. | |
TC0124 | TE015040 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXI, 9 [683] | L’empereur Valentinien détourné de saint Martin par sa femme qui était arienne avait donné l’ordre d’interdire au saint l’accès du palais. Saint Martin se mit en prière et, au septième jour, un ange lui ordonna de se rendre au palais royal. Il arriva auprès de l’empereur sans encombre, puis l’incendie de son siège obligea celui-ci à se lever pour accueillir le saint. | |
TC0124 | TE014612 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XVIII, 12 [264] | Un incroyant qui se donnait pour croyant fut condamné à l’épreuve du fer rouge, il se confessa et ne subit aucun dommage. | |
TC0124 | TE014639 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXI, 9 [291] | Un clerc débauché périt avec sa maîtresse dans l’incendie de la ville. | |
TC0124 | TE014638 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXI, 8 [290] | Un prince de Salerne dit un jour devant les flammes du volcan qu’un homme riche était sur le point de mourir et allait descendre en enfer. Il mourut la nuit suivante dans les bras d’une prostituée. | |
TC0124 | TE014566 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XIV, 9 [217] | Un abbé permit à un frère qui s’affligeait d’avoir laissé ses trois enfants dans le monde de les amener au monastère. Parti les chercher, il n’en trouva plus qu’un seul en vie. A leur retour, l’abbé lui ordonna de jeter l’enfant dans le four. Le frère obéit, et le feu se transforma en rosée. | |
TC0124 | TE014761 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXIV, 1 [406] | Un ange montra à saint Fursy quatre feux : celui du mensonge, celui de la cupidité, celui de la querelle et celui de l’impiété. | |
TC0124 | TE014428 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : V, 2 [90] | Néron mit le feu à Rome pour imiter l’incendie de Troie. Il fut le premier à persécuter le nom du Christ. | |
TC0124 | TE014828 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLII, 2 [472] | Sanctulus n’ayant rien pour nourrir les ouvriers de son chantier de reconstruction de l’église Saint-Laurent incendiée par les Lombards, trouva dans un four un pain d’une blancheur et d’une taille exceptionnelles. S?étant assuré que ce pain n’était à aucune des ménagères qui avaient fait cuire, il en nourrit ses ouvriers pendant dix jours. | |
TC0124 | TE014752 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXII, 3 [397] | En Angleterre, un moine cistercien visita en songe sous la conduite de saint Benoît un cloître dans l’au-delà réservé aux Cisterciens. Il y vit des enfants souffrir de tortures qui correspondaient aux péchés commis de leur vivant : des gouttes brûlantes tombaient sur leurs yeux, leurs mains, ou ailleurs sur leurs membres. Un homme brûlait attaché à une colonne : c?était un convers que son indiscipline avait rejeté de maison en maison, puis finalement rendu au siècle où il s’était marié. Le moine vit aussi la Vierge Marie faire sept fois le tour du lieu et exaucer la prière des souffrants : un vent léger se levait supprimant les gouttes brûlantes; il correspondait aux prières de l’ordre cistercien. |
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TC0124 | TE014637 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXI, 7 [289] | Un courtisan qui avait défloré sa filleule le samedi saint mourut subitement huit jours après. Une flamme jaillit de son tombeau et brûla le corps et le tombeau. | |
TC0124 | TE015161 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXXI, 5 [791] | Sainte Synclétique a dit : « Comment une maison pourrait-elle être noircie par de la fumée venant de l’extérieur si les fenêtres sont ouvertes ? » | |
TC0124 | TE014858 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLV, 6 [502] | Le monastère de femmes de Marcigny brûla, mais les moniales avaient fait le v?u de ne jamais franchir la clôture. Hugues archevêque de Lyon et nonce apostolique leur ordonna de sortir au nom de saint Pierre et du pape Urbain. Elles lui répondirent de commander plutôt au feu de s’éteindre. Ce qu’il fit. | |
TC0124 | TE014912 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LI, 7 [556] | Un abbé de Norvège a raconté que, dans l’une de ses églises dédiée à sainte Marguerite et à sainte Agnès, un jour de fête, un chevalier accompagné de son écuyer se présenta à l’heure de l’office. Le chevalier se tint à la porte mais, quoique se sachant pécheur, l’écuyer pénétra dans l’église. Une voix monta du sol et l’écuyer tombé à terre se plaignit d’être brûlé par des cierges tenus par deux jeunes filles. Chassé du lieu, il ne fut délivré de son mal qu’après avoir quitté cette terre. | |
TC0129 | TE007396 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 286b | Les reliques de Jean Baptiste actuellement conservées à Gênes guérissent beaucoup de malades et agissent sur les quatre éléments : elles ont arrêté un incendie, ont calmé la tempête sur la mer et arrêté la sécheresse sur la terre (procession avec les reliques). |
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TC0129 | TE007390 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 274b | Les miracles de saint Barthélemy agissent sur les quatre éléments : il purifie l’air de la présence du diable, ses ossements apparaissent comme un feu rayonnant et ses reliques sont portées par la mer d’Arménie jusqu’en Sicile et il éloignent une montagne de sept stades. |
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TC0129 | TE007386 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 273a | Le diable semblait prisonnier d’une chaîne de feu; il ne pouvait ni parler, ni regarder, en présence de saint Barthélemy, grâce aux vertus et aux bonnes actions du saint. | |
TC0129 | TE007332 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 226a | Légende de saint Jacques et de la puissance spirituelle de certains de ses attributs (mouchoir, bâton...). | |
TC0129 | TE007263 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 34a | Saint Etienne a fait des miracles en rapport avec les quatre éléments : lors de la translation de son corps, il y eut un tremblement de terre, la pluie s’arrêta, la tempête se calma et un feu animé par les démons s’éteignit. | |
TC0129 | TE007303 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 105b | Pierre Diacre dit avoir vu une colombe sur la tête de saint Grégoire à plusieurs occasions. Pour cette raison, il interdit à ses ennemis de brûler les livres de Grégoire après sa mort. |
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TC0129 | TE007316 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 152a | Des démons rapportent qu’ils ne peuvent s’approcher des portes de la maison de saint Ambroise, car une barrière de feu l’entoure. | |
TC0129 | TE007289 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 52a | "Au concile de Nicée, des évêques présentes leurs livres à Constantin en lui demandant de les juger; l’empereur jette les livres au feu, les abandonnant au jugement de Dieu." | |
TC0129 | TE007311 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 134b | Le diamant résiste au feu et au marteau : on ne peut le couper qu’en l’arrosant du sang d’un bouc. De la même manière, les pécheurs endurcis ne peuvent être fléchis que par le souvenir de la Passion du Christ. | |
TC0129 | TE007313 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 151a | "Au moment de mourir, saint Ambroise reçoit de l’évêque Honorat de Verceil le viatique; le Saint-Esprit entre dans sa bouche sous la forme du feu (pour le purifier) et d’un bouclier (pour le protéger)." |
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TC0129 | TE007411 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 328a | Un certain Carpus, voyant un chrétien perverti par les infidèles, tomba malade et demanda à Dieu de punir ces infidèles. Aussitôt dans sa maison, un four et deux bourreaux apparurent; Carpus vit Jésus, dans le ciel ouvert, lui annonçant qu’il est prêt à souffrir à nouveau pour sauver ces pécheurs. | |
TC0129 | TE007401 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 299b | Saint Matthieu met en fuite les deux dragons qui accompagnent des magiciens. | |
TC0129 | TE007239 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 16b | Le Christ transforme en bienfaits tous les tourments subis par saint Thomas : la claque sur la joue se transforme en caresse, les lames rougies par le feu en source, etc. | |
TC0130 | TE007568 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 261-269 | Une noble dame laisse Virgile suspendu dans un panier à mi-chemin jusqu’au haut d’une tour où il avait rendez vous avec elle. Pour se venger, le mage éteint les feux de Rome et les gens ne peuvent rallumer leur foyer que dans le feu qui brûle dans les parties honteuses de la femme. Virgile découvre que la femme veut le tuer au moyen d’un escalier semé de lames aiguisées et ne s’approche plus d’elle. Entretemps le magicien a tapissé de cuivre le lit du Tibre. |
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TC0131 | TE008846 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 633, 1-12 | MARTYRE DE SAINT VINCENT. 1/ Saint Vincent fut rôti et grillé pour la foi, comme saint Laurent son cousin. 2/ Il fut mis en prison et on lui bombardait ses blessures avec des mottes de terre et des débris de poterie. 3/ Mais le doux Jésus-Christ lui apparut dans sa prison et lui guérit ses plaies. 4/ Quand ses tourmenteurs virent qu’il n'était pas mort, ils le couchèrent sur un blanc lit pour qu’il reprenne des forces 5/ jusqu’à ce qu’ils aient trouvé une autre façon de le tourmenter. 6/ Mais le bon saint Vincent agit selon le nom qu’il portait: il les vainquit dans toutes leurs attaques. 7/ Tout comme le champion est vainqueur de son adversaire en le chassant hors des lices et en y demeurant, 8/ de même le bon Vincent demeura dans les lices et entre les bornes de la foi et ils en demeurèrent à l’extérieur. 9/ Ainsi il rendit son âme à Dieu par le martyre comme son vrai champion. 10/ Ses bourreaux jetèrent son corps tout nu aux ordures par mépris; mais Dieu voulut qu’un loup et un corbeau le gardent pour en écarter bêtes et oiseaux. 11/ Saint Vincent apparut à un chrétien et à une chrétienne 12/ pour leur dire de lui donner une sépulture. Ce qu’ils firent pieusement. |
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TC0131 | TE008909 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 776, 1-6 | SAINT BRICE SE JUSTIFIE D'UN ENFANT. 1/ Saint Brice fut archevêque de Tours après saint Martin. 2/ Et saint Martin l’avait prévenu qu’il serait archevêque après lui et qu’il aurait bien à souffrir à cause de lui, parce qu’il s’était moqué de sa façon de lever les yeux au ciel. 3/ Par malveillance, une dame prétendait qu’elle avait un enfant de lui. 4/ Pour se disculper il porta du feu dans son surplis sans qu’il brûle; de plus, à sa prière, Dieu fit parler l’enfant. 5/ Dieu fit ces deux miracles pour le justifier. Bien que cette affaire lui ait causé beaucoup de tourment, il le supporta patiemment pour l’amour de Dieu. 6/ Il persévéra dans cet amour et dans la foi, si bien qu’il parvint au port du salut en rendant saintement son âme à Dieu. |
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TC0131 | TE008062 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 488, 1-6 | SAINT MARTIN ET SES MANCHES TROP COURTES. 1/ Saint Martin donna son propre vêtement à un pauvre un jour de Pentecôte parce que ses domestiques ne lui en avaient pas acheté comme il l’avait commandé. 2/ Quand on lui demanda s’il chanterait la messe, il répondit qu’il ne la chanterait que lorsque le pauvre serai rhabillé. 3/ Or le pauvre s’en était allé avec son vêtement, mais c'était lui-même qu’il appelait le pauvre. Aussi alla-t-on lui acheter un vêtement dont il se couvrit. 4/ A l’élévation de la messe, un ange lui apporta du ciel des manchettes pour couvrir ses bras parce que le vêtement était trop court. 5/ Ces manchettes sont encore gardées avec respect à la cathédrale de Tours. 6/ A cette messe plusieurs personnes virent le Saint-Esprit descendre sur lui en forme de langue de feu comme il descendit sur les apôtres. |
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TC0131 | TE008664 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 546, 1-7 | LES TROIS HEBREUX DANS LA FOURNAISE. 1/ Nabuchodonosor fit jeter dans la fournaise trois bons jeunes gens, Sidrac, Misac et Abdénago 2/ parce qu’ils refusaient d’adorer l’idole qu’il avait fait faire sur le modèle du personnage qu’il avait vu en songe. 3/ Quand le roi regarda dans la fournaise, il y vit quatre jeunes gens, car Dieu était avec eux, qui empêchait le feu de leur faire mal. 4/ Alors Nabuchodonosor dit qu’il n'y avait pas d’autre dieu que le dieu de Daniel. 5/ Ainsi ces bons jeunes gens furent délivrés de la fournaise pour avoir respecté le nom de Dieu. 6/ Comprenons que Dieu est toujours prêt à aider tous ceux qui pour son amour supportent leurs épreuves sans récriminer; 7/ car en les supportant sans récriminer on vient à bout des diables, on abrège son purgatoire, on gagne son paradis. | |
TC0131 | TE008167 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 715, 3-8 | SAINT AUGUSTIN NE PEUT RECEVOIR UNE DAME. 3/ Saint Augustin était si pieux et si contemplatif qu’un jour, étant en prière, il entendit la voix de Dieu qui lui disait: 4/ "Augustin, à quel point m'aimes-tu? - Seigneur, répondit-il, je vous aime tant que je voudrais avoir répandu tout mon sang pour votre amour. 5/ - Ne m'aimes-tu pas plus, reprit Dieu? - Jusqu’à quel point voulez-vous que je vous aime? Je vous aime tant qu’en plus de répandre pour vous tout mon sang, je voudrais avoir donné toute la moelle de mes os. 6/ - Et pas plus?" Saint Augustin, tout enflammé d’amour, répondit: 7/ "Oui vraiment plus, Seigneur. Je vous aime tant, puisque vous me le demandez, que je voudrais que vous soyez de la cire et moi une mèche: ainsi Augustin brûlerait en Dieu et Dieu en Augustin." 8/ Puissions-nous être tous enflammés du même feu que lui ! | |
TC0131 | TE008200 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 560, 1-22 | LA MALADIE ET LA MORT DE SAINT GREGOIRE. 1/ Saint Grégoire demanda à Dieu qu’un empereur païen soit sauvé à causes des beaux jugements qu’il avait rendus et qu’on pouvait lire sur son tombeau. 2/ Dieu le sauva à sa prière, mais un ange lui dit: "Comme tu as demandé qu’un homme soit sauvé sans avoir été baptisé, 3/ Dieu te donne à choisir entre ces deux pénitences: ou bien être après ta mort deux jours en purgatoire, ou bien être malade toute ta vie. 4/ - Hélas, dit saint Grégoire, il n'y a aps d’aussi bonne prison que celle de Dieu. 5/ J'aime encore mieux être toute ma vie malade que deux jours en purgatoire." 6/ Dès lors une maladie le prit qui lui faisait rendre tout ce qu’il mangeait, si bien qu’il ne pouvait tenir debout. 7/ Et couché sur son lit il dictait à Pierre son diacre les beaux livres qui instruisent encore l’Eglise. 8/ Pierre en écartant le rideau du lit vit le Saint-Esprit qui lui soufflait ce qu’il dictait. Aussitôt il perdit la vue, mais Dieu la lui rendit à la demande de saint Grégoire. 9/ Saint Grégoire mourut saintement quand il eut supporté cette maladie quatorze ans. 10/ Après sa mort l’empereur voulait faire brûler ses livres, prétendant que ce n'était que bourdes et mensonges, 11/ que pour les écrire il avait dissipé le trésor de l’Eglise; et certains ecclésiastiques étaient de cet avis. 12/ En réalité il l’avait dépensé à nourrir les pauvres et à faire les bons livres qu’il nous a laissés. 13/ Alors Pierre le diacre dit devant tout le monde: "Ne dites pas que les livres de saint Grégoire ne sont pas vrais, car je vous le dis en vérité: 14/ J'ai vu très nettement le Saint-Esprit sous la forme d’une colombe lui enseigner ce qu’il me faisait écrire. 15/ Et pour que vous soyez certains que que je dis la vérité et que ces livres contiennent la vérité, je vais mettre ma main sur les livres: 16/ Si je ne meurs, brûlez-moi avec les livres et si je meurs, considérez-les comme vrais." 17/ Aussitôt il mourut saintement; c'est pourquoi on n'osa pas brûler les livres. C'était la preuve que le maître et son secrétaire étaient tous deux des saints. 18/ Le bon saint Grégoire ne doutait pas de ce que le Saint-Esprit avait dit par sa bouche 19/ (il avait dit que le feu de purgatoire est plus chaud que le nôtre d’autant de degrés que notre feu réel est plus chaud que celui qui est peint sur le mur) 20/ puisque pour éviter deux jours de purgatoire il choisit d’être toute sa vie gravement malade. 21/ Cependant la théologie enseigne qu’un seul jour de pénitence ou d’épreuves supportées patiemment pour l’amour de Dieu efface un an du feu de purgatoire. 22/ Ils sont donc fous ceux qui refusent les épreuves de ce monde, alors qu’elles si profitables après la mort. |
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TC0131 | TE007735 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 010a, 1-3 | ESTHER SAUVE SON PEUPLE. 1/ Voici maintenant la bonne Esther, à qui le roi Assuérus tendit son sceptre d’or: elle procura l’amitié du roi à son peuple qui jusque là en était mal vu. 2/ C'est ainsi que nous fûmes délivrés par la vierge Marie et par son fils que figurait le sceptre d’or. 3/ Car tout comme l’or est purifié par le feu, il est venu du sein du Père sur la terre pour nous purifier au feu du véritable amour. | |
TC0131 | TE007906 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 274, 1-7 | LE POSTULANT QUI ENTRA AU FOUR CHAUD. 1 La vraie obéissance est une vertu importante et de grande valeur. 2 Un chevalier demanda plusieurs fois à un abbé de le recevoir comme moine 3 et il ferait tout ce qu’on lui commanderait au nom de l’obéissance. 4 L’abbé, qui ne désirait pas le recevoir, lui commanda au nom de l’obéissance d’entrer dans un four chaud qui était près d’eux, pour voir s’il obéirait. 5 Aussitôt il y entra. Le feu ne lui fit aucun mal et il en sortit aussi frais qu’il y était entré. 6 Dieu lui fit cette faveur pour sa vraie obéissance. 7 Dès lors l’abbé n'avait plus de raison de le refuser. Il devint par la suite le moine le plus parfait et le plus sage de la communauté. | |
TC0131 | TE007870 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 241, 1-9 | LE DEPART ET LE MARIAGE DE TOBIE. 1 Le jeune Tobie se rendait à la cité de Raguès conduit par un ange sous les traits d’un jeune homme. 2 Comme il se lavait les pieds dans une rivière, un poisson le prit par le pied. 3 Sur le conseil de l’ange, il prit le poisson. Avec le fiel de ce poisson il chassa plus tard les diables qui voulaient l’étrangler, la nuit de ses noces avec sa cousine germaine fille de son oncle Raguel. 4 Cette cousine avait eu sept maris qui furent tous étranglés par les diables la nuit de leurs noces parce qu’ils ne la prenaient que pour sa beauté. 5 Ils n'étranglèrent pas Tobie parce qu’il la prit sur le conseil de l’ange; mais ils s’enfuirent quand il mit sur le feu un peu de fiel du poisson comme l’ange lui avait dit. 6 Personne ne devrait prendre femme qu’à la façon de Tobie: 7 Car il ne la prit ni pour sa beauté, ni pour sa richesse, ni pour le plaisir, mais seulement pour avoir une descendance. 8 Si on se mariait dans ces conditions, tous les enfants qui naîtraient de ces mariages seraient quasiment des saints. 9 Mais les mauvaises raisons qui poussent certains à se marier font souvent le peu de valeur des pères; des mères et des enfants. | |
TC0131 | TE008571 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 484, 1-7 | MARTYRE DE SAINT LAURENT. 1/ Saint Laurent distribua aux pauvres le trésor de l’Eglise. 2/ L’empereur lui demanda ce qu’il avait fait du trésor de son maître; à l’exemple de saint Thomas d’Inde, il lui présenta les pauvres à qui il l’avait donné. 3/ Comme il n'en rendait pas d’autre compte, l’empereur le fit rôtir et griller sur un gril de fer. 4/ Mais la chaleur du feu de l’amour de Dieu qu’il avait en son coeur lui permettait de souffrir patiemment le feu matériel sur lequel on le faisait rôtir. 5/ C'est ainsi que saint Laurent rendit saintement son âme à Dieu par le martyre. 6/ Nous voyons que c'est bien de donner aux pauvres puisque c'est pour cette raison que saint Laurent fut cruellement martyrisé. 7/ Il en est au ciel couronné pour l’éternité. |
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TC0131 | TE008030 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 411, 1-4 | LE FER FROID BRULE UNE REPENTIE. 1/ Un mari n'avait plus confiance en sa femme, et à juste cause. 2/ Pour la mettre à l’épreuve, il lui fit prendre un fer tout chaud; mais il ne lui fit aucun mal parce qu’elle s’en était confessée en grand repentir. 3/ Un an plus tard, devant une de ses voisines elle reprit son fer tout froid; et le feu attaqua sa main parce qu’elle était retombée dans le péché et ne s’en repentait pas. 4/ Le repentir n'est plus valable dès qu’il est interrompu. | |
TC0131 | TE008146 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 688, 1-7 | SAINT DOMINIQUE CONVERTIT LES HERETIQUES. 1/ Saint Dominique discutait avec les hérétiques. Comme ils s’obstinaient dans leurs erreurs, il conclut un naccord avec eux: 2/ Ils jetteraient leurs livres dans un feu et lui le sien et le livre qui ne serait pas consumé, quel qu’il soit, serait reconnu comme vrai. 3/ Aussitôt jetés, les livres des hérétiques prirent feu et celui de saint Dominique resta en l’air planant comme un oiseau, sans subir de dommage. 4/ Les hérétiques furent donc vaincus; à la vue de ce miracle certains se convertirent à l’orthodoxie 5/ et renoncèrent à soutenir les hérésies qu’ils défendaient auparavant. 6/ Nous pouvons en conclure que la gloire ne cesse de croître au ciel pour ceux dont l’enseignement a sauvé certains chrétiens, 7/ comme ce fut le cas pour saint Augustin, saint Dominique et saint François, car bien des gens sont sauvés par leur enseignement ou celui de leurs fils. |
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TC0131 | TE008191 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 781, 21-27 | LES SIGNES DU JUGEMENT DERNIER. 21/ Quand toutes les sortes de gens auront vécu un certain temps dans cette sainte foi, le Jugement aura lieu quand il plaira à Dieu. 22/ Plusieurs signes l’annonceront dans le ciel et sur la terre. Le soleil retiendra ses rayons, la lune sera rouge comme du sang, certaines étoiles tomberont du ciel et il pleuvra du sang. 23/ Le soleil qui retiendra ses rayons représente ceux qui auront fait usage de leur beauté pour pécher. 24/ La lune rouge comme sang représente ceux qui auront été lumière ténébreuse et auront amené en enfer eux-mêmes et ceux qui les auront suivis. 25/ Les étoiles qui tomberont représentent ceux qui auraient dû remplir le ciel et qui rempliront l’enfer. 26/ Après cela la terre brûlera avec tout ce qu’elle contient; et aussitôt Dieu la refera toute neuve. 27/ Alors chacun, sauvé ou damné, retrouvera son corps à l’âge qu’avait Jésus quand il monta au ciel. | |
TC0131 | TE009066 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 168, 1-6 | EXEMPLE DES CIERGES. 1 L’usage de l’Eglise est d’allumer les cierges par le petit bout, si bien que la dernière flamme du cierge est la plus vigoureuse. 2 C'est de cette façon que nous devons tous aimer Dieu: nous devons être meilleurs aujourd’hui qu’hier , meilleurs demain qu’aujourd’hui, meilleurs dans l’avenir que présentement. 3 Plus on approche de la mort, plus on doit apprendre, savourer, sentir, connaître et aimer Dieu, augmenter et multiplier les bonnes oeuvres. 4 C'est de cette façon que nous produirons une flamme plus forte à la fin qu’au commencement, à l’exemple des cierges que l’on allume dans l’Eglise. 5 Mais celui qui est meilleur jeune que vieux, il allume son cierge par le gros bout: au moment où l’on devrait y trouver une bonne flamme, on n'y trouvera rien. 6 Il ressemble aux enfants qui en pleine rue allument des fours de bûchettes qui s’éteignent sans avoir servi à rien. | |
TC0131 | TE007879 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 249, 1-4 | CONTACT D'HOMME ET DE FEMME. 1 On trouve dans les hautes montagnes de l’Orient des sortes de pierres qui ont forme d’homme et de femme et qui sont froides comme la glace. 2 Mais quand on les met en contact, il en jaillit du feu. 3 Cela signifie que si chétifs et froids que puissent être un homme et une femme, il n'y en a guère qui entrent en contact sans que l’un ou l’autre en subisse quelque dommage. 4 Aussi vaut-il mieux s’en abstenir pour éviter tout danger. | |
TC0131 | TE007878 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 248b, 1-9 | LA CHASTE SUZANNE. 1 ...et de la bonne Suzanne qui aima mieux être condamnée au bûcher que commettre un péché contre Dieu 2 en faisant ce que voulaient les méchants prêtres qui lui demandaient de pécher. 3 C'est pourquoi Dieu en montrant qu’il l’aimait la sauva du feu grâce à Daniel son prophète. 4 Et les méchants prêtres qui voulaient la brûler furent eux-mêmes brûlés parce que leur mensonge fut prouvé; ainsi le feu ne fut pas inutile pour tout le monde. 5 Nous devons nous sentir honteux, nous autres chrétiens, en entendant rappeler la sainteté des gens de l’ancien temps 6 car de même que tous les métiers se perfectionnent, nous devrions devenir plus grands et meilleurs dans toutes les bonnes qualités. 7 De même que les rivières deviennent plus grosses à mesure qu’elles s’éloignent de leur source, 8 ainsi nous- mêmes, plus nous nous éloignons du début de notre foi, plus nous devons être sages, saints et pleins de toute perfection, 9 car nous avons par écrit toute la sagesse des anciens et nous pouvons tous les jours nous instruire les uns les autres. | |
TC0131 | TE007773 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 145, 1-6 | MIRACLE DU BOUGRE AU BUCHER. 1/ On voulait brûler un hérétique en Lombardie, mais on ne pouvait allumer le feu de son bûcher /2 parce que les diables ne voulaient pas le laisser brûler pour qu’il puisse continuer à faire du tort. 3/ Et aussitôt qu’un cordelier y apporta le corps de Notre-Seigneur, le feu qui ne voulait pas prendre jusque-là s’alluma. 4/ L’hérétique se mit à crier aux diables: Qu'est-ce? mes amis, allez-vous me laisser brûler de la sorte? 5/ Les diables, entendus de tous ceux qui étaient là, répondirent: 6/ Nous ne pouvons plus te défendre, car le Tout-Puissant y est venu. | |
TC0131 | TE008939 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 058, 1-25 | JESUS BATTU ET RENVOYE DE PILATE A HERODE. 1/ Jésus fut honteusement frappé et battu par les Juifs. 2/ Les verriers quand ils font le verre cachent leurs yeux pour la chaleur du feu. 3/ Jésus voulut avoir ses yeux cachés pour ouvrir les yeux de nos intelligences 4/ et parce que nous sommes faits de plus pauvre sable que celui dont les verriers font le verre; et néanmoins il voulait faire de nous des ornements éternels au ciel. 5/ Et, ses yeux ainsi bandés, il entendait dire à ses oreilles: Toi qui es prophète, devine qui t'a frappé. 6/ Quand ils l’eurent suffisamment battu et maltraité, les juifs l’envoyèrent à Pilate en pleine nuit. 7/ S’il voulut comparaître devant plusieurs juges, c'est qu’il voulait établir un nouveau Testament 8/ pour effacer de nos coeurs tout ce que notre conscience nous reproche à bon droit 9/ en reconnaissant devant lui-même Dieu et devant nos prêtres que nous sommes pécheurs. 10/ Et ces deux jugements nous évitent la condamnation éternelle de l’enfer. 11/ Cette nuit-là un diable dit à la femme de Pilate d’user de son influence pour empêcher qu’on mette à mort le prisonnier, car sa mort aurait des conséquences désastreuses. 12/ Il disait cela parce qu’il prévoyait que par cette mort l’enfer perdrait une partie de ses prisonniers. 13/ Quand elle fut réveillée, elle dit à Pilate d’empêcher la condamnation à mort de son prisonnier. 14/ Quand les juifs lui eurent envoyé Jésus et qu’il sut qu’il était de la juridiction d’Hérode, 15/ il le lui envoya pour retarder la sentence à cause de la requête de sa femme. 16/ Hérode avait bien envie de voir Jésus pour les miracles qu’il en entendait raconter. 17/ Il en pardonna à Pilate une vieille brouille qu’il y avait entre eux. 18/ Jésus se montra ainsi prince de paix, en établissant la paix entre deux mauvais. 19/ Mais il ne voulut répondre à aucune de ses questions, car ce n'était que de la curiosité. 20/ De plus Hérode ne méritait pas d’entendre ses divines paroles, lui qui par lâcheté avait fait mourir saint Jean Baptiste. 21/ Alors il lui fit mettre une robe blanche et le renvoya à Pilate durant la même nuit. 22/ Quand Pilate le vit, il dit: cette robe dans laquelle il me l’a renvoyé signifie qu’il est innocent. 23/ Nous devons bien haïr le péché quand pour effacer nos péchés il fut dit de celui qui par sa sagesse avait fait le monde que c'était un homme qui ne savait rien. 24/ S’il voulut être amené devant Hérode, c'était pour nous ôter la peur que les damnés éprouveront devant lui au Jugement, 25/ car il s’y montrera plus dur que n'importe quel Hérode. |
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TC0131 | TE008904 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 767, 1-5 | L’EMPEREUR QUI REFUSAIT DE SE LEVER. 1/ Saint Martin avait à parler à un empereur. 2/ Comme l’empereur ne jugeait pas bon de se lever pour l’accueillir, le feu prit à son siège. 3/ Se levant alors malgré lui, il témoigna à saint Martin beaucoup de respect et lui accorda tout ce qu’il demandait. 4/ Dieu montra là qu’il voulait qu’on honore tous ceux qui gouvernent l’Eglise par amour pour lui. 5/ Car si ses ministres ne sont pas tous vénérables, c'est leur ministère qui est vénérable. Et Dieu reçoit l’honneur qu’on leur témoigne pour son amour. | |
TC0131 | TE008858 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 671, 1-10 | SAINT JACQUES LE MAJEUR ET HERMOGENE. 1/ Hermogène envoya Philet son prévôt arrêter saint Jacques qui prêchait l’Evangile dans sa province. 2/ Quand Philet revint après l’avoir entendu prêcher, il dit qu’il croyait au dieu que saint Jacques prêchait. 3/ Hermogène le fit donc jeter en prison; mais saint Jacques l’ayant appris l’en fit sortir. 4/ Ensuite il entendit des diables qui lui criaient: "Jacques, apôtre de Dieu, libère-nous des chaines brûlantes dont les anges de Dieu nous ont liés. 5/ - Que voulez-vous? dit saint Jacques. - Hermogène nous envoie à toi pour que nous t'apportions devant lui pieds et poings liés. 6/ - Apportez-le moi, dit saint Jacques, et les anges vous délieront." Ils le lui apportèrent aussitôt. 7/ Saint Jacques le fit délier par Philet son prévôt: il lui rendait le bien pour le mal qu’il lui avait fait en le mettant en prison. 8/ Il dit à Hermogène: "Notre maître nous enseigne qu’on ne doit forcer personne à croire: Choisis donc la religion que tu voudras. - Je choisis la vôtre, dit Hermogène." 9/ Saint Jacques lui donna alors son bâton parce qu’il avait peur des diables et il lui fit jeter au feu tous ses livres de magie. 10/ Il devint l’évêque de la province dont il était gouverneur. Il persévéra dans la foi et devint saint Hermogène. | |
TC0131 | TE007772 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 144, 1-6 | MIRACLE DU CHIEN. 1/ Un juif, qui avait acheté le corps de Notre-Seigneur à une femme chrétienne, le donna à manger à son chien. 2/ Mais sur ordre de Dieu le chien s’agenouilla devant son créateur. 3/ Le juif voulut prendre l’hostie et la mettre au feu. Mais, bien que le chien aimât son maître, il lui saisit la main 4/ sans vouloir le lâcher avant que les voisins accourent en l’entendant crier. 5/ Le juif se convertit à la foi chrétienne avec toute sa maisonnée. 6/ Et les chrétiens qui virent cela en crurent plus fermement au saint sacrement de l’autel. | |
TC0131 | TE008082 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 523, 1-9 | UNE AUMONE FAIT PARDONNER UNE ORDALIE. 1/ Un empereur de Rome se croyait à tort trompé par son épouse. 2/ Pour en avoir le coeur net il la fit passer pieds nus à travers un feu. 3/ Et Dieu lui fit cette faveur que le feu ne brûla pas ses pieds ni sa robe plus que n'aurait fait la rosée d’une prairie. 4/ L’empereur, lui, pour ce péché méritait d’être damné. 5/ A sa mort plusieurs personnes entendirent les diables qui criaient dans l’air: 6/ "Cochon de saint Laurent! Aujourd’hui ce rôti nous a enlevé une noble proie: il nous a volé l’âme de l’empereur parce qu’il avait fait don à son église d’un méchant calice d’or. 7/ Ce don a salement fait pencher la balance en face de tous les péchés qu’il avait faits, et en particulier ses soupçons contre son épouse. 8/ On voit ici qu’il est sage de gagner l’amitié d’un saint: ils peuvent être très utiles dans les difficultés de la mort. 9/ Il est très important de donner aux pauvres et à l’Eglise, car Dieu tient compte de toute aumône faite par piété. |
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TC0131 | TE009362 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 617, 1-7 | S. JEAN DEVANT LA PORTE LATINE. 1/ S. Jean l’évangéliste fut bouilli dans l’huile devant la porte latine à Rome. 2/ Dieu permit qu’elle ne lui fasse pas plus de mal qu’un bon bain. Ainsi il fut martyr d’intention et non de fait. 3/ Il fut envoyé en exil, où il écrivit son Evangile et l’Apocalypse. 4/ Il eut l’apparition d’un ange, devant qui il s’agenouilla. 5/ Mais l’ange lui dit: "Lève-toi. Qu'il ne t'arrive plus jamais de t'agenouiller devant nous, toi ou quiconque du genre humain: 6/ jusqu’ici nous étions plus grands que vous, mais maintenant vous êtes plus grands que nous, 7/ car Dieu est votre frère par votre humanité qu’il prit en sa vierge mère." |
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TC0133 | TE009426 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 13 | A la fête de saint Pierre, lors des 3e calendes de juillet (29 juin), l’autel (de l’église Saint-Pierre-le-Vif de Sens) fut entouré de tissus précieux et d’ornements. La nuit suivante, le vent renversa la cire et le feu détruisit tous les tissus sauf ceux posés sur la table de marbre consacrée par Dieu et les anges. |
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TC0133 | TE009416 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 3 | Les gardiens de l’église Saint-Pierre-le-Vif de Sens ont des visions des saints sous la forme d’un feu qui ne brûle pas, comme celui que vit Moïse avec le buisson ardent. | |
TC0133 | TE009415 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 2 | Plusieurs fois, les gardiens de Saint-Pierre-le-Vif de Sens chargés de surveiller les risques d’incendie et de vol se sont endormis et furent réveillés par des voix les enjoignant de se lever car un feu semblait embraser tout le bâtiment. Mais en fait, ce feu n’était qu’une vision. | |
TC0134 | TE012987 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 159b | Esdras se demande pourquoi les justes souffrent, les mauvais prospèrent, et s’interrogent sur d’autres secrets divins. Un ange lui apparaît en disant : " Va peser le feu avec une balance, mesurer le vent avec une mesure, ou bien fais revenir le jour qui est passé..." Comme s’il veut dire : " incapable de connaître ce qui est à ta portée, comment pourrais-tu connaître ce que tu ne peux pas atteindre ?" |
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TC0136 | TE009864 | anon. | Rothschild Canticles : 2 | A sa mort un saint homme est accusé par les démons d’avoir acquis son manteau d’un usurier. Dieu lui rend la vie pour qu’il ait le temps de s’en repentir. Furieux, les démons lui jettent au visage l’âme de l’usurier. Après sa résurrection, la marque du feu infernal demeure sur son visage. Il semble à l’auteur de l’exemplum qu’il fut seulement coupable de négligence, mais pas d’avoir commercé avec l’usurier. Il aurait dû être plus vigilant, comme lorsqu’on achète de la viande à un boucher. |
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TC0136 | TE009865 | anon. | Rothschild Canticles : 3 | Un ermite se voile les mains pour éviter le contact de la chair féminine, même dans le cas de sa mère, qu’il porte sur son dos pour lui faire traverser une rivière. | |
TC0137 | TE012823 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 338 | Un frère qui tenait beaucoup à l’argent apparaît brûlé. Un frère qui tenait beaucoup à l’argent apparaît brûlé à un confrère et lui dit que c'est l’argent qui le brûle et l’autre répondit de le laisser. | |
TC0137 | TE012639 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 154 | Le feu ne fait pas de mal à une femme grâce à la confession. Un clerc jeune et pauvre dit à un orfèvre de se rendre à sa maison pour lui acheter des vases en or. Quand l’orfèvre arriva à la maison du clerc celui-ci et sa soeur le tuèrent et le découpèrent, jettant ensuite le corps dans un égout. Arrêtés, la soeur se confessa, tandis que le clerc refusa et nia son crime. Condamnés au bûcher, le clerc fut brûler vif tandis que sa soeur ne fut pas touchée par les flammes. |
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TC0137 | TE012561 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 99 | L’herbe qui empêchait le métal incandescent de brûler la main. Frère Inverando montra qu’en se frottant les bras avec la sève d’une plante, ils pouvaient être immergés sans risque dans du plomb fondu. | |
TC0137 | TE012788 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 303 | La chevauchée des démons. Bartholomé de Tavola était un pécheur rancunier. Une nuit, se servant d’un cheval muet, il faisait des incursions pour tuer traîtreusement ses ennemis. Une nuit il voit une grande armée de personnes déjà mortes guidée par Ezzelino de Romano qui allait à Gardesana près du Lac de Garde pour accueillir un nouveau membre dans leur troupe. Bartholomé s’arrêta pour parler avec Azzo VII, marquis de Ferrare et lui demander de faire partie de leur troupe. Le marquis dit que les chevaux étaient des démons et que les armures étaient enflammées et donna sa lance à Bartholomé pour lui faire sentir combien elle brûlait. Bartholomé, se brûlant la main, retourna chez lui auprès de sa femme. Après avoir raconté les faits, il fit pénitence pour ses péchés. |
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TC0137 | TE012629 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 144 | L’enfant sauvé du feu par le pouvoir de la Sainte Vierge et à cause de l’ Ave Maria dit par lui. Un enfant resté seul à la maison se sauve de l’incendie parce que sa mère lui avait enseigné à dire l’Ave Maria. | |
TC0137 | TE012775 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 290 | Le second type de suffrage qui profite aux défunts : l’aumône. Un chevalier, dont l’âme était sortie de son corps et retournée à la vie, raconta qu’il avait vu un lieu fuligineux et sombre avec un fleuve fétide traversé par un pont. Au-delà du pont, au contraire, il y avait des prairies avec des plantes et des fleurs où se tenaient divers groupes de personnes. Pour arriver à ces prairies, il fallait laver ses péchés dans les eaux du fleuve. Il vit un homme, nommé Pierre, torturé pour sa cruauté, puis un pèlerin qui traversa le pont sûr de ses pas parce qu’il avait mené une vie digne. Enfin, il vit un homme nommé Stéphane pour qui, une fois tombé dans le fleuve, commença une lutte entre des hommes noirs et des hommes blonds pour la possession de son âme, cela pour symboliser la lutte entre les péchés de la chair auxquels il s’était adonné et les aumônes qu’il avait toujours données. |
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TC0137 | TE012667 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 182 | Le respect pour le sacrifice divin. Pendant un sacrifice offert aux dieux par l’empereur Alexandre le Grand, une braise sauta sur le bras de l’homme qui portait le vase d’encens; celui-ci préféra se faire brûler le bras plutôt que d’interrompre le sacrifice. | |
TC0137 | TE012658 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 173 | "La pierre dite "mappa" attire et rejette le feu. Les prêtres païens, grâce à une pierre nommée "mappa", attirent le feu et font croire qu’il est descendu du ciel. Après, avec la même pierre, ils attirent les offrandes en métaux précieux et rejettent les autres." | |
TC0137 | TE012489 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 27 | La nappe de table. Dans une région dominée par le Grand Khan il y a un minérai qui peut être filé comme un tissu et devient blanc quand il est mis dans le feu. Un tissu de ce type a été donné au Pape par le Grand Khan. | |
TC0137 | TE012662 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 177 | Le Bienheureux Paphnuce. Un manichéen et le Bienheureux Paphnuce se disputaient sur la création mais ne pouvant pas se convaincre l’un l’autre, on décida de prouver qui disait la vérité en traversant à tour de rôle un feu. Le saint entra le premier et resta indemne; après l’hérétique entra dans le feu mais fut rapidement contraint de sortir des flammes pour ne pas être brûlé. | |
TC0137 | TE012514 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 52 | La vigne brulée parce que son mérite n’était pas réconnu de Dieu. Un chevalier se vante d’avoir une vigne très belle, sans en attribuer le mérite à Dieu, mais plutôt à l’argent qu’il y avait investi; à son retour il la trouve brûlée. | |
TC0137 | TE012663 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 178 | Le coucou dans le feu. Un aubergiste mit sur le feu une bûche de bois dans laquelle hibernait un coucou; celui-ci, sentant la chaleur, commença à chanter. L’hôte fut pris de colère contre ses invités parce qu’il croyait que ceux-ci faisaient ce bruit parce qu’il avait une femme très belle. Soudain, le coucou sauta, hors de la bûche de bois, tout brûlé. | |
TC0137 | TE012646 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 161 | Un hérétique est libéré du feu grâce à la vertu de la confession. On examina avec la preuve de l’ordalie beaucoup de personnes considérées comme hérétiques qui, en conséquence, furent condamnées au bûcher. Seule une, se rendant compte de son erreur, se confessa : immédiatement la brûlure du fer ardent cessa et sa main fut guérie. Pour cette raison, elle fut sauvée. |
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TC0137 | TE012647 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 162 | Le diable jeta un enfant dans les braises ardentes. Un diable prit l’apparence d’un pèlerin et le soir entra dans la ville de l’évêque Fortunat en criant que l’évêque avait refusé de lui donner l’hospitalité. Alors le diable fut reçu par une famille mais pendant qu’ils étaient en train de parler autour du feu, le diable jetta le fils de l’hôte dans les braises et disparut aussitôt. | |
TC0137 | TE012653 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 168 | Une prostituée accuse un prêtre innocent. Une prostituée fut accusée publiquement par un prêtre. Pour se défendre, elle déclara que le prêtre l’accusait seulement parce qu’elle avait refusé ses propositions. Par la suite la prostituée alla voir le prêtre pour se confesser et lui avouer son amour; elle le menaçat de le tuer s’ils ne couchaient pas ensemble. Le prêtre faisant semblant de consentir prépara le lit avec un matelas plein de paille à laquelle il mit le feu alors que la femme s’approchait. Le prêtre sortant indemne du lit brûlant, la femme affligée avoua qu’elle avait tout manigancé seulement par rancoeur. |
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TC0137 | TE012651 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 166 | La moniale qui tua son propre fils dans son ventre. Une moniale tombée enceinte se fit avorter et alors qu’elle était sur le point de mourir, elle confessa tous ses pêchés sauf le viol et l’infanticide. Elle apparut morte à ses consoeurs portant dans ses bras un enfant de feu et dit qu’elle était damnée pour pas avoir confessé ce péché. |
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TC0137 | TE012640 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 155 | La concubine du prêtre brulée. La concubine d’un prêtre, après avoir écouté un sermon sur les peines de l’enfer, entre dans le feu et meurt brulée. Son âme sous la forme d’une colombe s’envole au ciel. |
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TC0137 | TE012720 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 235 | La cité détruite par le feu. Dans une cité allemande demeurait un saint ermite à qui fut révélé que si la cité ne faisait pas pénitence et restait dans son état de péché, elle serait détruite par le feu après trente jours. Personne ne voulut le croire et la cité et son ermitage furent brûlés. |
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TC0137 | TE012632 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 147 | L’hérétique qui ne pouvait pas être brûlé. Un hérétique condamné au bûcher invoque les démons qui le sauvent du feu, mais en présence du corps du Christ les démons ne peuvent pas l’aider. | |
TC0137 | TE012633 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 148 | L’adultère et le fer ardent. Après s’être confessée de son pêché, une femme adultère est mise à l’épreuve de l’ordalie par son mari sans qu’il ne lui arrive rien. Sure d’elle, elle commet à nouveau le pêché d’adultère, mais cette fois sans plus se confésser. Un jour qu’elle ramasse le fer, maintenant froid, utilisé pour l’ordalie elle se brûle la main. |
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TC0137 | TE012627 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 142 | Alexandre en Inde. Un nuit en Inde, Alexandre le Grand fait allumer le feu tout autour de son camp pour se défendre contre les bêtes féroces. | |
TC0137 | TE012636 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 151 | Guy de Loches ne peut pas être brulé. Guy de Loches, qui de son vivant était tenu pour un saint, est jugé comme hérétique après sa mort et condamné au bûcher. Les démons tiennent ses os suspendus au dessus du bûcher, mais au moment de l’élévation les laissent tomber dans le feu. | |
TC0137 | TE012634 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 149 | Comment un lieu est purifié grâce au feu. En Arménie, un défilé entre deux montagnes était infesté par l’air empoisonné. Socrate découvre à l’aide d’un miroir placé sur une tour que la cause était deux dragons qui altéraient l’air avec leur souffle et avec un grand feu. Il les tue et purifie ainsi l’air. | |
TC0138 | TE019625 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 501 | Vision terrifiante de saint Antoine sur le mauvais exemple des prélats. | |
TC0138 | TE014102 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 25 | L’héritage confié au fils le plus paresseux. |
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TC0138 | TE019975 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 834 | Terribles pénitences d'un prêtre allemand pour éviter le purgatoire. | |
TC0138 | TE019424 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 368 | Un enfant juif converti martyrisé par son père est protégé par la Vierge. |
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TC0138 | TE019747 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 604 | Damnation d'une femme coléreuse. | |
TC0138 | TE014065 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 10 | Un saint homme explique à un novice comment vaincre les tentations. |
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TC0138 | TE019768 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 626 | Le charbonnier et la chasse infernale. |
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TC0138 | TE014106 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 30 | La paresse comparée à un petit feu qui mène au grand feu de la damnation. | |
TC0138 | TE014148 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 80 | Une courtisane convertie par un prêtre qui lui propose de le rejoindre dans son lit en feu. |
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TC0138 | TE019902 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 761 | Test de l’obéissance d'un novice: entrer dans un four ardent. | |
TC0138 | TE014200 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 32 | Le serviteur paresseux (Maimundus) |
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TC0138 | TE019917 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 776 | Explications de saint Bernard sur la prière. | |
TC0138 | TE019708 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 566 | Un hérétique repenti sauvé du bûcher. | |
TC0138 | TE019318 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 263 | Le paysan et la borne de feu. |
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TC0138 | TE019655 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 520.9 | Le Livre des Sept Sages de Rome. Le miroir de Virgile [Virgilius]. | |
TC0138 | TE019904 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 763 | Test de l’obéissance d'un novice: jeter son fils dans un four ardent. | |
TC0138 | TE019840 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 698 | Preuve par le feu de la malhonnêteté d'une marchande. | |
TC0138 | TE019138 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 94 | La voix d'un avare damné explique la raison de son châtiment. | |
TC0138 | TE019573 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 448 | L'amour de Dieu comparé à l'eau, au feu et au travail du maçon. | |
TC0138 | TE019767 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 625 | Châtiment immédiat d'un luxurieux dans une église. | |
TC0138 | TE019362 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 307 | Une concubine pénitente se jette dans le feu. | |
TC0138 | TE019766 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 624 | Un ermite brûle son doigt pour échapper à la tentation de la luxure. | |
TC0138 | TE019616 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 492 | Châtiment immédiat d'un hérétique qui s'est moqué de viatique. |
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TC0138 | TE019372 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 317 | La conversion différée entraîne la damnation. |
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TC0138 | TE019414 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 358 | L'hostie annule le pouvoir diabolique d'un hérétique sur le bûcher. | |
TC0138 | TE019211 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 155 | Le joueur blasphémateur emporté par le diable. | |
TC0138 | TE019748 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 605 | Un compte coléreux est châtié par un feu céleste. | |
TC0138 | TE014091 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 14 | La maison pleine de paille et celle pleine d’or (métaphores du corps et de l’âme) |