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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Viol | Rape | Vergewaltigung | Violación | Stupro
54 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001546 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 14 | Thomas de Cantimpré raconte qu’une nonne avait des relations sexuelles régulières avec un démon incube; si elle résistait physiquement, elle était consentante. Par de nombreuses prières et des jeûnes de sainte Lutgarde, elle est enfin libérée. | |
TC0001 | TE001498 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 51, 7 | En France, à Sens, l’archevêque fait venir à lui un pécheur qui avait violé sa propre fille. Après une confession sincère, il meurt en réclamant une pénitence plus dure et gagne le paradis. |
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TC0001 | TE001432 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 35, 6 | Archambaud, moribond, reçoit miraculeusement l’hostie que son curé lui refusait : cela prouve qu’il a eu raison de tuer lui-même son fils unique coupable de viol. |
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TC0003 | TE001634 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 53(2) | Un gentilhomme abuse de sa jeune filleule et meurt sept jours plus tard. De sa tombe sortent des flammes. | |
TC0007 | TE002602 | anon. | Le Mesnagier de Paris : 2 | Suzanne et les vieillards. Ou Suzanne au bain. Suzanne se divertit dans un jardin. Deux prêtre juifs tombent amoureux d’elle. Lors de son bain, ils veulent abuser d’elle : si elle refuse, ils diront l’avoir surprise en flagrant délit d’adultère. Elle préfère être accusée. Elle est condamnée à mort. Un enfant demande aux juges de demander sous quel arbre elle a commis l’adultère. Les avis divergent. Le mensonges des juifs est découvert. | |
TC0007 | TE002603 | anon. | Le Mesnagier de Paris : 3 | Une duchesse, Raymonde a un fils et deux filles. Le roi de Hongrie, Cantamus, l’assiège. Raymonde tombe amoureuse d’un chevalier et lui ouvre la ville. Le fils s’enfuit et devient roi de Lombardie. Les filles, pour éviter d’être violées, tuent des pigeons, les cachent sous leurs seins. Les Hongrois repoussent les filles du fait de leur puanteur. Le chevalier couche avec Raymonde puis la prostitue. Il la fait empaler et fait exposer son corps à la porte de la ville. |
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TC0007 | TE002604 | anon. | Le Mesnagier de Paris : 4 | Lucrèce, femme du romain Collatin, est chaste. Tarquin la force à coucher avec elle. Sinon il la tuera et dira qu’il l’a surprise avec un valet. Elle se laisse faire, refusant l’ignominie publique. Elle raconte tout à son mari qui lui pardonne. Puis elle se tue. |
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TC0007 | TE002610 | anon. | Le Mesnagier de Paris : 10 | Une bourgeoise, pour libérer son époux, se livre sexuellement, sur la demande de ce dernier, à ceux qui le tiennent prisonnier. Elle n'a commis aucune faute, puisqu’ayant obéi à son mari. | |
TC0020 | TE003583 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 58 | Un noble chevalier veut enlever une moniale. Son abbesse la cache alors dans un lieu secret du monastère. Le chevalier, la cherchant partout, ne trouve pas la moniale. Tandis que, fatigué de chercher, il commence à partir, la jeune fille sort de sa cachette et lui crie " coucou !" à l’instar de ce que font les enfants lorsqu’ils jouent entre eux. Il la viole et s’en va en riant de la misérable. | |
TC0020 | TE003780 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 255 | Une femme accuse un jeune homme de viol. En guise de réparation, le juge propose à la victime dix marcs d’argent; le jeune homme l’agresse une seconde fois pour tenter de lui voler l’argent mais échoue. Le juge ordonne alors à la femme de donner l’argent au jeune homme, arguant que si elle s’était défendue avec autant de force lors de son agression, elle n’aurait pas perdu sa virginité. | |
TC0021 | TE004175 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 197 | Un homme de cour qui avait défloré sa filleule mourut subitement le septième jour; sa tombe produisit longtemps des flammes. |
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TC0029 | TE005227 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : W. La vie saint Sauveur l’Ermite, p. 254-267 | Préambule (v. 1-10). ~ Un bourgeois et sa femme, riches et charitables, sont sans postérité (v. 11-24). La nuit d’un jeudi Saint, le mari veut jouir de son épouse malgré la solennité du moment et malgré la résistance énergique de la femme. Enfin elle cède, mais voue, par dépit, au diable l’enfant qui naîtra. Le diable accepte l’offre et fait signer à la mère un contrat en bonne et due forme (v. 25- 52). Après la naissance de l’enfant, le diable fait échouer une tentative de le baptiser (v. 53-88). L’enfant fait de brillantes études et se signale par sa beauté et par sa piété. La mère, pleine de repentir, pleure sans cesse (v. 89-108). Dans sa 27e année, l’enfant apprend d’un de ses camarades de jeu qu’il n'a jamais été baptisé parce que sa mère l’a voué au diable (v. 109- 24). Il demande une explication à la mère et, ayant appris la vérité, il part sur le champ trouver un moyen d’être sauvé (125-68). S’avançant, sans plan arrêté, à travers une grande forêt, il trouve la cabane d’un ermite qui lui fait bon accueil et qui conjure le diable qui n'a pas cessé de le suivre. L’enfant expose son cas à l’ermite en lui demandant son aide. Il est envoyé à un homme plus saint encore qui habite tout près (v. 168-211). Le second ermite, nommé Ferré, le renvoie à un troisième (v. 212- 32). Celui ci, qui s’appelle Grégoire, l’adresse au Christ même, qui vient tous les jours avec sa mère célébrer la messe dans une petite chapelle située sur une montagne d’un accès très difficile (v. 233-67). Toujours suivi du diable, le jeune homme y arrive après beaucoup de difficultés, et expose son cas à la Vierge l’implorant d’intervenir. Ayant obtenu l’autorisation de Jésus son fils, elle interpelle le diable et rejette catégoriquement sa revendication, sous prétexte que la lettre n’a pas été signée par le père (v. 268-312). Le Christ en personne administre le baptême au jeune homme et lui donne le nom de Sauveur. La Vierge est marraine (v. 313-22). Sauveur devient ermite pour servir Dieu et Notre Dame, et gagne à sa mort le paradis (v. 323- 27). ~ Prière (v. 128). |
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TC0029 | TE005223 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : S. Le dit de Flourence de Romme, p. 150-187 | Préambule (v. 1-8). ~ Flourence, fille de l’empereur de Rome, a fait voeu de chasteté à l’âge de dix ans (v. 13-27). Elle repousse, en conséquence, une demande en mariage d’un roi, qui, à la suite de ce refus, entreprend une guerre contre Rome (v. 28-41). Dans une bataille, l’empereur est gravement blessé; avant de mourir, il persuade Flourence de se fiancer avec Esmeré, fils de roi (v. 42-83). Celui ci part en guerre; le vent fait dériver son navire vers la Grèce, et on reste sans nouvelles de lui (v. 84-100). Le frère d’Esmeré, Miles, prétendant que son frère est mort, tente d’épouser Flourence; il est convaincu de trahison et jeté dans une tour (v. 101-86). A la nouvelle du retour d’Esmeré à Rome, Flourence, ayant fait relâcher Miles, va à sa rencontre. Miles réussit à séparer la jeune fille de sa suite et l’emmène loin de Rome afin d’abuser d’elle. Grâce à sa résistance et à l’intervention de Dieu, sa vertu est sauvegardée. Miles l’attache à un arbre et la maltraite; à l’arrivée d’un chevalier, il s’enfuit (v. 187 410). Séjour chez le châtelain Thierry. Vengeance du sénéchal Maquaire qu’elle a éconduit : il tue la fille de Thierry et met le couteau ensanglanté dans la main de Flourence dormante. Elle est chassée du château (v. 411-528). Épisode du larron qu’elle sauve du gibet et qui la vend à des marchands (v. 529-90). Épisode du marinier Cadot (ou Escot) qui essaie de la violer; naufrage (v. 591¬622). Flourence est sauvée et arrive au couvent de Beau¬Repaire où elle trouve refuge; elle acquiert une grande renommée en guérissant miraculeusement des malades (v. 623-48). Tous les autres personnages du Dit tombent malades et arrivent séparément à Beau Repaire afin d’être guéris. Personne ne la reconnaît (v. 649-730). Flourence les oblige à avouer publiquement leurs méfaits (v. 731-93). Elle se fait connaître; Thierry et Esmeré sont guéris, et les quatre criminels sont brûlés vifs (v. 794-818). ~ Conclusion (v. 819-3l) Prière (v. 832) |
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TC0031 | TE005503 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 11, col. 557 D | Lucrèce, violée par le fils de Tarquin, dévoile le crime à son père et préfère se suicider, plutôt que d’encourir la honte. | |
TC0033 | TE006139 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 278 | MORT DE CELUI QUI DEFLORA SA FILLEULE. Un homme déflora sa filleule le samedi de Pâques. Après un bain, il alla sans confession à l’église. Ayant vu que rien de fâcheux ne lui était arrivé, il fut rasséréné. Il mourut subitement six jours plus tard. Du feu sortit de son tombeau. |
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TC0033 | TE006146 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 285 | MORT SUBITE D’UN BOUVIER. A Pouilly, dans le diocèse de Mâcon, un jeune bouvier promit fermement à une jeune fille de l’épouser. Mais après l’avoir déflorée, il refusa de respecter sa promesse. Il fut excommunié par l’official du lieu. Etienne de Bourbon l’exhorta longuement en public à remplir ses engagements et à s’unir solennellement. Sans succès. Reproches et menaces le faisaient rire. La nuit qui précèdait le début du Carême, alors qu’il était assis auprès du feu et que son frère s’était déjà couché, il annonça ce qu’il allait manger le lendemain. Son frère, déjà au lit, fit une plaisanterie. Le bouvier en rit, tout en nettoyant ses souliers, et rendit en riant son âme au diable. |
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TC0033 | TE006193 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 332 | UN SEDUCTEUR ETOUFFE. Un jeune homme qui voulait corrompre sainte Agnès fut étouffé par le diable. | |
TC0034 | TE006364 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 139 | Tamar, fille du roi David, est si belle que son frère Amnon en devient amoureux et la viole avant d’être tué par Absalon. | |
TC0034 | TE006356 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 132 | Une religieuse d’un monastère cistercien apparaît sur le cou du cheval de Juan Corbalán de Lehet qui a abusé d’elle. Elle retient les rênes du cheval pour l’arrêter jusqu’à ce que les hommes qui le poursuivent arrivent jusqu’à eux et le prennent prisonnier. |
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TC0038 | TE006763 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 36 | Deux femmes sont violées, mais l’une crie et se défend mais l’autre pas. Seule la première sera pardonnée. | |
TC0123 | TE007101 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 158 | Ponce, ancien abbé de Clairvaux et évêque de Clermont, raconta ceci : un pèlerin, en route pour Rocamadour avec sa femme, la vit enlevée par deux malfaiteurs qui voulaient abuser d’elle. L’un d’entre eux fut arrêté. Alors qu’il était présenté au juge, il fut réduit en cendres sur le champ par la vengeance divine. L’autre, poussé par la volonté de Dieu, parvint au même endroit et subit le même sort. | |
TC0124 | TE014650 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXI, 20 [302] | Une femme priait dans l’oratoire de saint Malachie; elle fut surprise par un homme qui voulut la violer; mais il prit la fuite en voyant un crapaud sauter d’entre les cuisses de la femme. | |
TC0124 | TE014490 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IX, 17 [141] | Récit coloré des tribulations de l’abba Macaire, qu’une fille, inspirée par le diable, accusa de l’avoir violée. Mais elle ne put accoucher avant d’avoir disculpé le saint homme. | |
TC0124 | TE014736 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXIX, 6 [383] | Dans la région du Pont, les tortures étaient faites de pointes fixées sous les ongles des doigts ou bien de plomb fondu, répandu jusque dans les parties intimes du corps pour les hommes, tandis que les femmes étaient violées avec des broches brûlantes. | |
TC0124 | TE014642 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXI, 12 [294] | A Parme, la nuit, veille de la fête des saints Gervais et Protais, un homme profita de l’absence de son voisin Maturius pour s’introduire auprès de sa femme malade et la violer en se faisant passer pour son mari. Les époux demandèrent vengeance aux saints martyrs et le criminel succomba aux assauts du démon. | |
TC0130 | TE007577 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 529-543 | Le diable fait boire un ermite. Ensuite, le saint homme viole une femme et la tue pour ne pas qu’elle le dénonce. | |
TC0131 | TE008111 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 606, 1-3 | SAINT ANDRE ET LA MERE INCESTUEUSE. 1/ Une mauvaise femme voulait que son fils couche avec elle. 2/ Comme il refusait elle porta plainte devant le juge, disant que son fils voulait la violer. 3/ Alors la foudre tomba sur elle à la prière de saint André. Et le garçon suivit son enseignement. |
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TC0131 | TE007903 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 271, 1-6 | LE ROI QUI SE FIT CREVER UN OEIL. 1 Un roi fit proclamer que celui qui violerait une femme dans son royaume aurait les deux yeux crevés. 2 Son fils fut le premier à enfreindre cette loi. 3 Aussi l’empereur se fit crever un oeil à lui-même et un autre à son fils parce que c'était son fils aîné, 4 pour montrer qu’un juge doit être juste. Et pourtant on lui aurait fait grâce s’il avait voulu. 5 Cela nous montre que la justice devrait bien régner en nous qui avons la précieuse foi de baptême d’une valeur inestimable, 6 comme elle régnait de façon si éclatante dans l’antiquité païenne. | |
TC0134 | TE012898 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 34b | Une fille thébaine égorge son violeur endormi et se suicide. | |
TC0134 | TE012899 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 34b-35a | Lucrèce violée par Tarquin dit à son mari qui la salue : " Quelle salutation peut recevoir une femme privée de sa pudeur ?" Pour ne pas vivre comme un exemple d’impudeur, Lucrèce s’est suicidée. |
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TC0137 | TE012732 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 247 | Une femme demande justice à un juge pour les violences subies de la part d’un jeune homme. Une femme demanda à un juge la justice pour la violence subie de la part d’un jeune homme que le juge condamna à payer une somme de dix marcs d’argent, puis dit au jeune d’aller les voler à la femme. Les hurlements de celle-ci font établir au juge que la femme avait été consentante dans le rapport sexuel parce qu’à cette occasion on n’avait pas entendu ses cris, comme pour le vol des deniers. | |
TC0137 | TE012651 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 166 | La moniale qui tua son propre fils dans son ventre. Une moniale tombée enceinte se fit avorter et alors qu’elle était sur le point de mourir, elle confessa tous ses pêchés sauf le viol et l’infanticide. Elle apparut morte à ses consoeurs portant dans ses bras un enfant de feu et dit qu’elle était damnée pour pas avoir confessé ce péché. |
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TC0138 | TE020098 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 959 | Conversion d'un chevalier qui avait tenté de violer une pieuse femme. |
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TC0138 | TE014115 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 39 | Une bonne épouse violée par un voisin obtient son châtiment de Dieu. | |
TC0138 | TE014138 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 64 | Ami et Amile. |
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TC0138 | TE014113 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 37 | Saint André convertit une concubine qui est sauvée d’un viol par un ange. | |
TC0138 | TE019241 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 186 | Jeune fille chaste sauvée miraculeusement des mains de soudards. | |
TC0139 | TE014186 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 73 p 47 du texte hébreu | Histoire de deux fiançés qui furent pris comme esclaves et que l’on maria. L’épouse pria l’époux de ne pas la toucher puisqu’ils n’avaient pas de contrat de mariage rituel (ketouba). Et il ne la toucha pas jusqu’à son dernier jour. A sa mort, sa veuve le compara à Joseph et dit qu’il le surpassait puisque Joseph avait réfréné ses instincts une seule fois et pour une femme qui n’était pas la sienne, alors que son mari avait su être chaste toute sa vie et pour sa propre femme. Histoire du prix de l’eau qui avait monté de façon incompréhensible. On découvrit qu’un père et son fils avaient violé une jeune fiancée le jour de Kippour. On les jugea et ils furent lapidés. Le prix de l’eau revint à son taux normal. | |
TC0142 | TE018961 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 38 | Erkembald [Archambaud] de Bourbon, homme noble et puissant, était malade. Apprenant que son neveu avait voulu violer une servante, il ordonna à deux chevaliers de le pendre ; ceux-ci n’en firent rien et avertirent le jeune homme de s’éloigner. Cinq jours après il se présenta à son oncle qui le tua. L’évêque, venu entendre la confession d’Erkermbald, lui refusa la communion parce qu’il n’avait pas confessé le meurtre de son neveu. Erkembald lui dit que c’était un acte de justice et que Dieu lui-même lui donnerait la communion, et l’évêque découvrit qu’il manquait une hostie dans la pyxide. |
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TC0142 | TE018785 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 27 | Une noble matrone prit un chevalier pour amant. Quelque temps après, elle eut le regret d'avoir commis le péché d'adultère et, quand le chevalier vint la voir la fois suivante, elle refusa de coucher avec lui. Il voulut la violer. La dame, ne pouvant pas se défendre, invoqua la Vierge Marie et le chevalier perdit ses forces. | |
TC0148 | TE015331 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 939 | LA LÉGENDE DE ROBERT LE DIABLE. — L’épouse d’un comte n’avait pas de descendance et ne cessait de prier le Christ pour en avoir. Mais sans résultat. A la fin des fins, elle promit au diable de lui donner l’enfant s’il lui faisait en avoir un. Elle eut un fils que l’on nomma Robert. Plus il grandissait et plus il devenait méchant. Il commença par mordre les seins de ses nourrices, puis, devenu plus grand, il frappa d’autres gens. Il réduisait tous ceux qui lui tenaient tête, enlevait les vierges, et mêmes les épouses, et les violait; il tuait les hommes. Fait chevalier il n’en devint que plus méchant. Une fois, sa mère, que les plaintes à son sujet peinaient beaucoup, lui dit qu’on chercherait en vain à le rendre meilleur car elle voyait bien qu’il ne ferait jamais que le mal. Robert se jeta alors sur elle, l’épée à la main, lui disant que soit il la tuait, soit elle lui avouait pour quelle raison elle lui avait dit cela et le pourquoi de sa méchanceté. Sa mère, terrifiée, lui raconta comment elle l’avait donné au diable. Sur ces mots il alla à Rome, cherchant à se confesser au pape. Celui-ci l’ayant finalement l’envoya à un saint reclus qui au cours de sa messe demanda au Christ de lui faire connaître la pénitence à imposer, car ce qu’il avait entendu l’avait laissé perplexe. Il lui fut envoyé par une colombe un feuillet sur lequel se trouvait écrite la nature de la pénitence: ne plus parler sans la permission de l’ermite, se faire fou, supporter sans impatience les offenses des enfants et des autres gens, coucher avec les chiens, ne rien manger qui ne leur fut arraché. Robert accepta cette pénitence avec joie et promit de la mener à bien. Tondu comme le sont les fous par l’ermite, il se rendit à la capitale du royaume. Suivi par les enfants, il monta dans la grande salle au palais royal, se battit avec les chiens, arracha de leurs crocs ce qu’il leur était jeté; les courtisans leur lancèrent alors des os et d’autres choses pour le voir combattre avec les chiens. Le roi remarquant qu’il ne voulait manger que ce qui était jeté aux chiens, leur lança beaucoup de choses afin que celui qu’il croyait fou pût en manger. Robert refusait de coucher ailleurs qu’avec les chiens, sous l’escalier. Ses nuits s’y passaient en pleurs et en prière. Les Barbares avaient fait irruption dans le royaume et le dévastaient. Le roi et ses hommes marchèrent au combat. Alors que Robert s’apitoyait beaucoup sur son sort et priait pour lui, l’ange du Seigneur lui apparut, lui demandant de le suivre, d’accepter les armes envoyées par Dieu, d’aller porter secours à son seigneur et après avoir remporté la victoire, de remettre les armes là où il les avait prises. Il le mena près d’une fontaine, dans le jardin, lui remit de blanches armes frappées d’une croix rouge et le fit monter sur un cheval blanc. Volant vers le champ de bataille, il pénétra les rangs de l’ennemi, le mit en fuite et l’anéantit. Ayant remporté la victoire, il revint là d’où il était parti et déposa les armes et le cheval où l’ange le lui avait dit. Ce que vit la fille unique du roi, qui était muette, de la fenêtre de sa chambre. Le roi revint et demanda à ses hommes qui était ce chevalier aux blanches armes qui s’était ainsi comporté. Il fut introuvable. La fille désignait du doigt le fou, mais elle fut vivement réprimandée par son père. Les ennemis revinrent avec une armée plus forte. Robert, averti par l’ange, libéra le roi et son armée. Ce que voyant, le roi demanda à ses chevaliers de le capturer afin qu’il le promût aux plus grands honneurs. L’un des chevaliers, ne pouvant le capturer malgré tous ses efforts, planta sa lance dans la cuisse de Robert. Le fer resta dans la blessure. Robert déposa les armes près de la fontaine, enleva le fer, le jeta et mis de la mousse sur sa blessure. Ce que voyant, la fille du roi accourut et s’empara du fer de lance. Le roi dit que si le chevalier vainqueur se présentait, il lui donnerait sa fille en mariage et le ferait héritier de son royaume. Son sénéchal se blessa alors la cuisse et apporta le fer d’une lance. Le chevalier qui avait blessé Robert ne fut pas dupe mais n’osa rien dire. Le sénéchal devait épouser la jeune fille qui protestait, montrait le fou et repoussait le sénéchal. Son père la réprimandait vivement et voulait la contraindre au mariage. Dieu la guérit alors. Elle raconta à son père ce qu’elle avait vu, apporta le fer de lance que le chevalier reconnut pour sien. Arriva l’ermite qui avait imposé la pénitence, enjoignant à Robert de parler et de révéler la vérité, ce qu’il fit avec peine. Le roi voulut lui donner sa fille unique, renoncer à son royaume et le lui laisser. Les hommes de son père lui demandèrent d’être leur chef. Mais il refusa de répondre à leurs souhaits. Il quitta tout et partit avec l’ermite. |
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TC0150 | TE014457 | Frère Robert le Chartreux | Le Chastel Perilleux [Brisson, 1974] : [4] | Un noble chevalier convoite une très belle moniale et désire l’enlever. Son abbesse la cache alors dans un lieu secret du monastère où le chevalier ne peut la trouver. Fatigué de chercher, il s’apprête à partir, quand la jeune fille sort de sa cachette et lui crie " coucou !" à l’image de ce que font les enfants lorsqu’ils jouent à cache-cache. Il la déshonore et l’abandonne. | |
TC0155 | TE016306 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 184 | Un chevalier harcèle une jeune fille pieuse en route pour écouter un sermon. Il la met sur son cheval et l’enlève, mais, en traversant un pont, il tombe dans la rivière et se noie. Miraculeusement épargnée, la fille prie pour le chevalier et celui-ci ressuscite et se repentit. |
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TC0155 | TE016275 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 151 | Un homme force sa femme à un coït sodomite. Ayant commis ce crime, il va aux toilettes où les entrailles sortent de son ventre. Placé sur son lit, il crie que le feu infernal le brûle de l’intérieur et meurt peu après. | |
TC0155 | TE016175 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 48 | La femme du roi Otto accuse injustement un comte d’avoir tenté de la violer. Le roi le fait décapiter. Ensuite la veuve montre à Otto que c'était la faute de la reine: elle a passé par l’ordalie du fer rouge pour prouver l’innocence de son mari. Alors Otto fait brûler vivante sa femme. | |
TC0157 | TE017482 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 149, p. 552, l. 20 – p. 552, l. 22 | Dina sortit rendre visite à des femmes étrangères. Alors, Sichem la vit, la prit et la déshonora. | |
TC0157 | TE017453 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 119, p. 375, l. 25 – p. 377, l. 24 | Alors que Pierre Damien était étudiant à Parme, il entendit ce récit. Hors de la ville se trouve l’église Saint-Gervais-et-Protais. Une nuit, la veille de la fête de ces deux martyrs, un homme se leva tôt pour mener ses bœufs aux champs. Mais un voisin guettait le moment car il désirait violer sa femme. Quand l’homme fut sorti, il se glissa chez lui. Il prétendit être le mari qui, pris d’une fièvre, serait revenu se coucher. Sa femme commença à le cajoler, et il en profita pour la violer sous l’apparence de son mari. La femme ne savait toujours rien, et quand le voisin fut parti, le mari revint. Ils se rendirent compte de la tromperie. Ils se rendirent aux matines, et révélèrent publiquement leur malheur. La femme, en particulier, se plaint. La foule prit son parti et implora aussi la grâce divine. Alors, le voisin, qui était resté caché, fut saisi par un esprit diabolique et sauta au milieu de la foule assemblée. Il se mutila lui-même jusqu’à la mort. Au moment où ce récit fut fait, on disait qu’on pouvait encore voir près de cette église les pierres tâchées par le sang de l’homme. Il croyait échapper à Dieu, mais fut bien puni. |
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TC0158 | TE016853 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 379 | Le rusé voleur.– Il coupe la tête de son oncle, qui a commis un vol avec lui, pour qu'on ne le reconnaisse pas; il fait les funérailles de son oncle sans jamais se laisser prendre; il possède la fille du roi. Cinq ans plus tard, l'enfant né de la fille du roi reconnaît son père; le voleur est donc découvert, mais on lui pardonne. |
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TC0158 | TE016952 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 416 | La femme qui, lasse des désirs sensuels, entre en religion.– Une belle femme désire entrer en religion parce que son propre fils a voulu la violer et a été englouti vivant dans la terre. | |
TC0158 | TE016940 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 410 [A] | Le grand homme fort qui convertit une bande de brigands.– Un homme fort triomphe de cinq cents brigands et fonde une ville; les citoyens, par reconnaissance, lui accordent le droit de jambage; ce droit finit cependant par soulever la conscience populaire; une femme se met nue et urine en public en déclarant qu'elle n'y voit aucun mal puisque tous les habitants de la ville ne sont pas véritablement des hommes; cet incident déchaîne l'indignation de la foule qui fait périr l'homme fort en incendiant sa maison. L'homme fort renaît sous la forme d'un démon anthropophage auquel les gens de la ville doivent livrer une personne par jour; le sort étant venu à tomber sur le fils d'un notable, ce dernier intercède auprès du Buddha; le démon de la région déserte Atavikâ (K'ouang-ye) est converti, et de sa propre main (cheou), il place dans le bol du Buddha l'enfant qu'il devait dévorer; de là vient le nom de K'ouang-ye-cheou (en pâli Hatthâlavaka) qui fut donné à cet enfant. Dans une existence antérieure le démon avait été déjà converti par un homme qui, ayant tous ses membres et même sa tête, pris dans le corps du démon avait déclaré que son énergie n'était point abattue (cf. n° 89). |
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TC0158 | TE016547 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 117 | –Résumé : La femme à l'orange ou les quatre hommes vertueux.– Une femme qui allait ramasser une orange rencontre un jeune homme qui a pris l'orange et ne consent à la lui rendre que si elle vient chez lui avant de se marier. Le mari la laisse aller; elle rencontre un voleur qui ne la dépouille pas, un démon qui ne la mange pas et le jeune homme qui ne la viole pas. Qui fut le plus vertueux des quatre hommes? | |
TC0162 | TE017779 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 41 | COMMENT LE RENARD DE LA RIVIÈRE KÔYA SE TRANSFORME EN FEMME ET MONTE EN CROUPE DERRIÈRE LES CAVALIERS.– Sur les bords d’une rivière, une jolie fille hèle tous les cavaliers qui passent sur le chemin de la capitale, et leur demande de monter en croupe sur leur cheval pour l’emmener à la capitale. Puis après avoir franchi quelques lieues, elle se laisse tomber de cheval, s’enfuit, et se transforme en renarde si on essaie de la poursuivre. Un garde du palais, au tempérament fougueux se vante d’attraper cette fille, et de la ramener auprès de ses compagnons de la salle de garde. Ceux-ci rétorquent que ce n’est que vantardise, et le défient de réussir. Le lendemain soir, il va à la rivière et quand il voit la fille devant lui, et qu’elle lui demande de l’emmener, il la laisse monter sur son cheval. Aussitôt, il passe une bride autour des ses hanches, et l’attache à la selle. Aux questions de la fille, le garde répond qu’il l’emmène passer la nuit avec lui. Après avoir aperçu un imposant cortège, éclairé par de nombreuses torches, et pensant c’est celui d’un important personnage, il prend un autre chemin pour arriver à la porte où l’attendent ses suivants. Ceux-ci les emmènent dans la salle de garde où ses compagnons sont réunis .Devant la fille qui implore qu’on la libère, ils demandent à leur compagnon de la lâcher au milieu d’un cercle qu’ils ont formé. Il refuse, mais finit par accepter quand les gardes arment leur arc et disent qu’ils perceront les flancs de la fille si elle essaie de s’enfuir. A l’instant où elle est libérée, elle se transforme en renard et disparaît. Les hommes s’évanouissent aussi et le garde se retrouve seul, plongé dans l’obscurité. Il finit par comprendre qu’il est au milieu de la plaine sauvage et sinistre de Toribeno, à l’est de la capitale. Il se demande s’il s’est perdu et si les lumières des torches aperçues lors de son retour, n’est pas un tour du renard. Il rentre péniblement chez lui et est pris de violentes nausées et reste alité pendant trois jours. Ses compagnons se moquent de lui quand il réapparaît dans la salle de garde. En effet, ils ont attendu toute la nuit après son départ, et n’ont toujours pas vu cette renarde. Le garde prétend qu’il était malade et promet de la ramener le soir même. Il repart avec une escorte et rencontre la fille avec un nouveau visage. A sa demande, il la fait monter sur son cheval, et l’attache avec une bride. Il réussit à la ramener au palais, et la traîne en la tirant par les cheveux dans la salle de garde. Les gardes la tourmentent tellement qu’elle finit par se transformer en renarde. Ils lui grillent les poils et lui décochent des flèches avant de la laisser partir. Le garde raconte alors à ses compagnons qu’il a été berné la première fois par la renarde, et qu’il s’est retrouvé dans la plaine de Toribeno. Par la suite, le garde retourne à la rivière, il voit une jeune servante à l’air bien malade, lui propose de la prendre sur sa monture, mais elle lui répond, avant de disparaître, qu’elle n’a pas envie de finir brûlée. |
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TC0165 | TE018198 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 4, pp. 13-20 | Avant d'entrer à Clairvaux, Guillaume a été un moine bénédictin à Saint-Aubain d'Angers, où il était tenu en grande estime par l'abbé et ses confrères. Avec certains d'entre eux, il a vécu pendant des années presque en ermite, dans une dépendance du monastère. Il mangeait très peu, grâce à l'aide de Dieu, et malgré une tentation forte. Un jour, un frère arrive et lui ordonne de manger de la viande en raison de sa faiblesse physique. Après un premier refus, il cède et mange un peu, pour ensuite le regretter amèrement. C'est alors qu'apparaît un homme vêtu de blanc scintillant, qui se présente comme un pèlerin venu lui rendre visite. Il lui reproche d'avoir cédé à la tentation et lui raconte l'histoire suivante. Une religieuse en Espagne, habituée à ne manger que du pain et de l'eau, cède à la tentation et lui demande de préparer de la viande. Avant de manger, elle prie Dieu de l'empêcher d'en manger si cela peut nuire à son âme. La viande se transforme en trois poussins de corneille, sans plumes. Lorsqu'il est confirmé qu'il n'y avait que trois petits morceaux de viande dans l'assiette, la religieuse jette les corbeaux dans la rivière ; et depuis ce jour ils n'ont pas cessé de flotter. Conforté par la vision, Guillaume accepte la pénitence et demande qui est le pèlerin, qui lui répond qu'il ne peut pas le dire ; il n'a pas besoin de nourriture humaine et sa seule préoccupation est la santé de Guillaume. Il le salue et disparaît sans laisser de trace, démontrant ainsi sa nature angélique, comme Guillaume le raconte à Herbert plus de vingt ans plus tard. En entrant à Clairvaux, attiré par la renommée de Saint Bernard, il a de nombreuses visions, mais n'en raconte que peu, à très peu d'auditeurs. Durant l'une d'elles, lorsqu'il chante les psaumes à prime, il voit saint Malachie, vêtu en évêque, le jour de l'anniversaire de sa mort. Il est accompagné par saint Bernard, également coiffé d'une mître mais ne portant pas la bague épiscopale, qui lui fait un grand honneur et observe avec attention Malachie, les moines de la communauté ainsi que l'autel. La vision s'achève sur la fin du psaume. Dans une autre vision, Guillaume demande à saint Bernard de lui révéler s'il sera sauvé. Bernard lui reproche de faire une trop grande demande, mais lui répond malgré tout, (mais Herbert ignore la réponse). Dans une troisième vision, alors qu'il est malade à l'infirmerie, Guillaume voit entrer un diable habillé en prostituée qui se déplace lascivement entre les lits des moines malades, jusqu'à s'arrêter devant le lit d'un jeune moine. Le diable dit au moine de le suivre et d'amener son compagnon, qui les attendrait dehors, alors il s'en va. Le lendemain, Guillaume raconte sa vision à l'abbé Robert, qui va parler au jeune moine, mais celui ci nie vouloir quitter l'ordre. Cependant après quelques jours, il quitte le monastère avec son compagnon ; au moment où Herbert écrit, il s'est installé dans un autre monastère. Guillaume a beaucoup d'autres visions qu'Herbert ne raconte pas pour ne pas ennuyer ses lecteurs. Il meurt dans la sainteté, comme il a vécu. |
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TC0165 | TE018420 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 164, pp. 289-290 | Ponce, évêque d'Auvergne, raconte l'histoire d'une de ses paroissiennes, mariée à un homme pervers. Un samedi de Pâques, elle est enlevée par des esprits et emmenée dans une grotte où se trouvent trois jeunes hommes qui veulent coucher avec elle. Elle résiste et fait le signe de croix, ne cédant même pas aux menaces de torture. Les hommes disent qu'ils ne peuvent rien lui faire à cause de la solennité du jour, mais qu'ils reviendront après Pâques. De retour chez elle, elle raconte ce qui lui est arrivée à Ponce, qui la confesse et ordonne aux esprits impurs, au nom du Christ, de ne plus oser la toucher. Il lui dit également que Dieu enverra un ange pour la protéger. Elle rentre chez elle rassurée et n'est plus harcelée par les esprits. |
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