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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Incendie | Arson | Brand | Incendio | Incendio
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001321 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 13, 4 | Dans l’abbaye bénédictine d’Affligem en Brabant, un incendie est éteint par la vertu de la parole d’un moine qui avait gardé le silence durant seize ans. | |
TC0003 | TE001564 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 8 | Le moine Etienne est plus inquiet du sort de l’incendiaire de son grenier que de la perte de sa récolte. | |
TC0003 | TE001672 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 66 | Le philosophe Stilponius ayant vu brûler tous ses biens, dit qu’il n'a cependant rien perdu car toutes ses richesses sont avec lui. | |
TC0004 | TE002799 | Jordanus de Pisis | Esempi : 162 | L’incendie de Florence. Le feu brûle selon la loi divine, et n'est jamais coupable des dommages causés aux choses et aux hommes, comme cela est arrivé dans l’incendie de Florence. | |
TC0020 | TE003730 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 205 | Principale qualité du bon serviteur : pûreté de bouche, de mains et de reins. Un serviteur annonce avec ménagement à son maître les malheurs survenus durant son absence à Saint-Jacques-de-Compostelle, du plus insignifiant au plus grave. | |
TC0020 | TE003650 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 125 | De même que les flèches des paroles divines ne peuvent pénétrer la peau des crocodiles, de même certains résistent aux arguments et aux exemples. Ils sont semblables à l’âne du meunier qui est tellement habitué à rester au moulin qu’il ne veut pas le quitter, même quand il brûle. | |
TC0020 | TE003552 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 27 | Dans l’espoir de rendre son nom célèbre, un inconnu incendie le temple de Diane. | |
TC0020 | TE003831 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 306 | Ceux qui sont assez fous pour se soumettre aux tentations - plutôt que des les combattre - sont semblables au fou qui met le feu à sa maison pour se débarrasser des mouches. | |
TC0030 | TE005383 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 57 | Un homme voit sa maison brûler. Il promet à Dieu de donner son blé aux pauvres, si l’incendie s’éteint. Une fois l’incendie éteint, l’ingrat garde son blé pour lui. | |
TC0031 | TE005516 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 34, col. 580 B-581 A | Le monastère de Vézelay fut brûlé à cause de la cupidité des moines. | |
TC0033 | TE005857 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 6 | LE REFUS DES RICHESSES. Le moine Etienne plaint celui qui a brûlé ses biens. | |
TC0036 | TE006663 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 24-2 | Il y avait au monastère de Lihon-en-Santerre, rattaché à la maison de Cluny, un frère qui n’avait de moine que l’habit. En effet il montrait peu de disposition pour les choses religieuses malgré les remontrances et les flagellations fréquentes. ~ Alors qu’il était consigné au cloître, au lieu de faire pénitence, le moine fomenta une vengeance. La nuit venue, à l’aide d’une clef qu’il a subtilisée, il s’introduisit dans les greniers, où sont entreposées les réserves de nourriture du monastère, pour y mettre le feu. Alors que celui-ci gagnait en vigueur, le coupable alarma ses frères afin de faire croire à son innocence. Mais tandis que les moines s’affairaient pour éteindre l’incendie, restant inactif, le mauvais moine regardait les effets de son méfait. Dieu ne pouvant permettre une si vile action au sein d’un monastère, punit celui-ci en le foudroyant d’une mort instantanée. Les religieux se précipitèrent sur lui et s’apprêtèrent à s’occuper dignement de son corps quand sa culpabilité leur fut miraculeusement révélée. La main du criminel, bien que sans vie, tenait encore fermement la clef qui lui avait permis de commettre son crime. Il fut dès lors excommunié et son corps placé hors du cimetière. |
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TC0036 | TE006634 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 22 | Le monastère de Marcigny est un refuge pour les femmes ayant renoncé au monde. Cloîtrées, elles suivent une discipline monastique sévère, sans pouvoir franchir les limites des lieux réguliers où elles résident afin d’être préservées de toutes tentations et de tous vices. Mais un jour, un feu se déclare dans le bourg voisin et gagne le monastère. Malgré toutes les tentatives de la population pour arrêter l’incendie, celui-ci s’intensifie et menace le monastère de Marcigny où les moniales refusent de quitter leur clôture. On demande alors à l’archevêque de Lyon, Hugues, légat du pape de les persuader de quitter les lieux pour sauver leurs vies. L’archevêque tente en vain de les convaincre de renoncer à leurs voeux de retrait. Parmi elles, Gisla refuse, au nom de toutes, de quitter leur refuge mais lui demande d’exhorter le feu de quitter le monastère. Le miracle se produit alors : l’incendie se retire, manifestation de la grâce divine pour les saintes femmes. | |
TC0106 | TE015745 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 8 | LE REFUS DES RICHESSES. Le moine Etienne plaint celui qui a brûlé la récolte de son monastère et ne s’attriste pas de cette perte. | |
TC0106 | TE015746 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 9 | LE DETACHEMENT DU PHILOSOPHE. Le philosophe Stibon perd tous ses biens dans un incendie, mais considère qu’il n’a rien perdu. | |
TC0123 | TE006985 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 52 | Dans une église de Bourges, un cierge qui brûlait près de l’autel tomba sur la nappe et l’enflamma, mais le feu épargna le corporal. | |
TC0123 | TE006944 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 13 | Dans une église du diocèse de Tours, le corps du Christ et les ornements qui l’entouraient furent préservés lors d’un incendie. En revanche, le calice, qui n’était pas consacré, fondit. | |
TC0123 | TE006979 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 46 | Un femme adultère tua son mari et incendia sa maison pour dissimuler son crime. Puis, feignant d’être sur le point de mourir de douleur, elle demanda le viatique. Mais ne pouvant l’avaler, elle se trahit, avoua son meurtre et subit le supplice. |
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TC0124 | TE015181 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXVII], 2 [811] | Par la voix de la soeur Gilla, les religieuses de Marcigny, retenues par leur v?u de clôture, refusèrent de fuir l’incendie de leur monastère, malgré l’ordre donné par Hugues, archevêque de Lyon, et légat du pape Urbain; elles le sommèrent de commander plutôt au feu. Ce qu’il fit au nom de saint Pierre et le feu se retira. | |
TC0124 | TE014828 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLII, 2 [472] | Sanctulus n’ayant rien pour nourrir les ouvriers de son chantier de reconstruction de l’église Saint-Laurent incendiée par les Lombards, trouva dans un four un pain d’une blancheur et d’une taille exceptionnelles. S?étant assuré que ce pain n’était à aucune des ménagères qui avaient fait cuire, il en nourrit ses ouvriers pendant dix jours. | |
TC0124 | TE014587 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XV, 14 [238] | L’abba Jean a dit : « Il faut éteindre par l’eau de la prière le feu des mauvaises pensées. » | |
TC0124 | TE015076 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIII, 22 [719] | L’abbé de Saint-Alban rapporta aussi que ce prêtre, ayant porté la communion à un mourant, regagna très tardivement son presbytère, y entreposa l’hostie jusqu’au lendemain matin. Or, cette même nuit, la maison brûla, ses occupants s’enfuirent terrifiés et demi-nus, oubliant le trésor sacré. Cependant, dans la maison totalement réduite en cendres, l’hostie reposait intacte, quoique recouverte de rameaux secs (genêts) préparés pour le feu du lendemain. | |
TC0124 | TE014858 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLV, 6 [502] | Le monastère de femmes de Marcigny brûla, mais les moniales avaient fait le v?u de ne jamais franchir la clôture. Hugues archevêque de Lyon et nonce apostolique leur ordonna de sortir au nom de saint Pierre et du pape Urbain. Elles lui répondirent de commander plutôt au feu de s’éteindre. Ce qu’il fit. | |
TC0124 | TE015012 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIX, 9 [656] | L’évêque de Jérusalem, Narcisse, fut victime du complot d’hommes dépravés qui avaient réuni des faux témoins. L’un d’eux avait juré par le feu, l’autre par la lèpre, le troisième par la lumière. Chaque témoin fut atteint par un mal lié au faux serment qu’il avait prononcé : le feu ravagea la maison et la famille du premier; le deuxième fut totalement dévoré par lèpre; le troisième, quant à lui, voyant la punition divine, fit pénitence et pleura tant le crime commis qu’il fut privé de la lumière. |
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TC0129 | TE007396 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 286b | Les reliques de Jean Baptiste actuellement conservées à Gênes guérissent beaucoup de malades et agissent sur les quatre éléments : elles ont arrêté un incendie, ont calmé la tempête sur la mer et arrêté la sécheresse sur la terre (procession avec les reliques). |
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TC0131 | TE008661 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 526, 1-5 | UNE MAISON PRESERVEE DE L’INCENDIE. 1/ Un homme riche pratiquait beaucoup l’aumône. 2/ Un incendie se déclara dans tout le voisinage de sa maison si bien qu’on jugeait qu’il fallait l’abattre. 3/ Alors ce saint homme plein de confiance en Dieu dit: "Tout ce que j'ai appartient à Dieu pour nourrir ses pauvres; que Dieu laisse donc brûler ce qui lui appartient, si tel est son bon plaisir." 4/ Et pour la grande foi qu’il avait montrée, Dieu lui garda si bien sa maison que le feu après avoir brûlé toutes les maisons voisines n'osa pas toucher à la sienne. 5/ Dieu montra ainsi combien il lui plaît qu’on donne aux pauvres, car il lui garda si bien sa maison parce que les pauvres avaient leur part dans ce qu’il possédait. | |
TC0137 | TE012720 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 235 | La cité détruite par le feu. Dans une cité allemande demeurait un saint ermite à qui fut révélé que si la cité ne faisait pas pénitence et restait dans son état de péché, elle serait détruite par le feu après trente jours. Personne ne voulut le croire et la cité et son ermitage furent brûlés. |
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TC0137 | TE012641 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 156 | "La cruauté de Néron, et comment il tomba enceint. Néron brûla la cité de Rome et regarda ce spectacle en se rejouissant. Il faisait empaler ceux qui tentaient de fuir. Néron commit ensuite d’autres atrocités : il fit tuer Sénéque, son maître puis sa mère. Voulant éprouver les douleurs de l’accouchement, il ordonna à ses conseillers de le rendre enceint. Ceux-ci lui firent boire en cachette une grenouille et lui donnèrent un régime spécial permettant de nourrir la grenouille dans son estomac. Néron, ne supportant plus les douleurs, leur demanda qu’ils le fassent accoucher plus vite, ainsi on lui administra une potion pour lui faire expulser la grenouille. Néron en voyant la grenouille s’étonna. Les sages lui répondirent que c?était un avortement parce qu’il n’avait pas attendu assez. Ainsi le "Latran" a pour étymologie "rana latente", "grenouille larvaire"." | |
TC0137 | TE012642 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 157 | Dieu protégea le vêtement d’un croisé. La maison d’un croisé ayant brûlée, on retrouva dans les cendres son vêtement avec la croix parfaitement intact. | |
TC0138 | TE019140 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 96 | Un philosophe se réjouit de la perte de ses biens dans l'incendie. | |
TC0138 | TE019425 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 369 | Hostie miraculeusement préservée dans un incendie. | |
TC0138 | TE019192 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 137 | Exemple de la loyauté d'Aristide. | |
TC0138 | TE019146 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 100.3 | 12 sages démontrent la sottise de l'avarice. 3. Un fou apporte de la paille et du bois pour éteindre un incendie. | |
TC0138 | TE019136 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 92 | Un évêque refuse de condamner celui qui a brûlé sa récolte. | |
TC0138 | TE014200 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 32 | Le serviteur paresseux (Maimundus) |
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TC0138 | TE019837 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 695 | Procès pour se débarrasser d'un parasite abusant de l’hospitalité d'un ami. | |
TC0138 | TE019947 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 806 | Trois exemples pour consoler ceux qui sont dans les tribulations. |
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TC0138 | TE014091 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 14 | La maison pleine de paille et celle pleine d’or (métaphores du corps et de l’âme) |
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TC0142 | TE018705 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 31 | A Duisburg, une marchande de bière se fit un rempart contre la progression de l'incendie avec les justes mesures dont elle se servait. Le feu épargna sa maison. | |
TC0142 | TE018710 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 36 | Un clerc vagabond payé par un paysan, avait incendié deux fois la maison de son voisin. Le voisin obligea les gens qu'il tenait en suspicion à passer l’ordalie du fer brûlant. Tous furent épargnés. Il reconstruisit alors sa maison et fit suspendre le fer dans un coin. L’incendiaire le visita de nouveau et demanda à quoi servait le fer. On lui raconta l'ordalie, en disant qu'on pouvait fondre le fer et en fabriquer quelque chose. Le clerc vagabond toucha le fer et sa main fut brûlée. Accusé d’avoir provoqué l’incendie, il fut exécuté. | |
TC0142 | TE018706 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 32 | A Soest, un incendie détruisit complètement la maison d'un croisé, seule la partie de son vêtement sur laquelle se trouvait la croix fut épargnée. | |
TC0142 | TE018048 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 59 | Le cellérier d’une abbaye cistercienne escroque une veuve. Dieu punit le monastère: la vendange de l’abbaye est totalement gâchée. L’abbé demande à la vierge Asceline de prier pour en connaître la cause. Elle répond que cela venait de la fraude du cellérier, et qu’il arrivera une autre plaie. En effet, un chevalier incendie les greniers de l’abbaye la même année. |
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TC0142 | TE018892 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 53 | Un marchand allemand en voyage en Terre Sainte vit un bras de Jean-Baptiste conservé dans l'Hôpital Saint-Jean. Sachant que le gardien des reliques avait une relation avec une prostituée, le marchand approcha la femme et lui promit une somme importante d'argent si elle persuadait son amant de vendre la relique. La femme réussit à le faire. Le marchand s’installa à Groningue et cacha la relique dans sa maison. La possession du bras de Jean-Baptiste favorisa ses affaires. Un jour, un grand incendie se déclara dans la ville. On avertit le marchand mais il ne se fit pas de souci, en disant qu'il avait un bon gardien. Son secret fut vite dévoilé et les citoyens s’emparèrent de la relique, la mirent en châsse et la déposèrent dans l’église. Pour protéger le bras précieux, ils construisirent une maisonnette en bois derrière l'autel, où le prêtre pouvait dormir. La première nuit la maisonnette bougea comme par un tremblement de terre, et la deuxième nuit le prêtre fut jeté dehors. Un riche citoyen de Groningue tomba malade et demanda d'apporter la relique dans sa maison. Il trouva le bras couvert de sang récent. Le prêtre, en effet, en avait coupé secrètement un morceau, mais n'avait pas pu l'emporter car ce morceau était devenu chaud comme un charbon. Orale : Haec [le prêtre] mihi ore suo retulit. |
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TC0142 | TE018940 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 16 | Seule une pyxide avec le Corps du Christ échappa à l'incendie d'une église dans la province de Cologne. | |
TC0142 | TE018678 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 6 | Un moine cistercien faisait de nombreux miracles : des malades guérissaient juste par le toucher de son vêtement. Son abbé qui ne voyait rien de spécial en lui, l'interrogea à ce sujet et le moine répondit qu'il ne faisait rien de plus que les autres, mais se s’en remettait totalement à Dieu et qu’il n’était jamais troublé par les tribulations comme par exemple l’incendie de la grange du monastère. | |
TC0142 | TE018900 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 62 | Au temps de l’archevêque Adolphe, un grand incendie se déclara dans la ville de Cologne. Une femme qui fabriquait de la cervoise habitait près de l’église des saints Apôtres. Elle ferma sa maison et alla à l’église demander aux Apôtres de la protéger. Le feu épargna sa maison. | |
TC0142 | TE019014 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 26 | Un saint abbé cistercien fut invité, une fois, chez le duc de Bavière. La nuit, un incendie éclata dans le chambre de l'abbé et celui-ci mourut asphyxié. Sur son corps on trouva une capside avec des reliques et des chaînes d’ascète. L’abbé fut enterré dans la cathédrale de Regensburg. Un jour, un signe s'y manifesta. Un chevalier qui passait sur sa tombe se mit à crier qu'elle lui brûlait les pieds. |
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TC0146 | TE014269 | Petrus Alfonsi | Disciplina clericalis [Leone, 2010] : XXVII Exemplum de Maimundo servo | Un jeune homme demande à un vieil homme de lui raconter des anecdotes sur Maimundo, domestique jaloux, paresseux, idiot et bavard. Le vieil homme raconte que Maimundo était particulièrement paresseux, c'est pourquoi quand son maître lui demandait, par exemple, de fermer la porte, il la laissait ouverte alléguant comme excuse que le lendemain le maître aurait voulu qu’il l’ouvre de nouveau. Après quelques courtes anecdotes sur sa paresse légendaire, suit un récit sur la loquacité excessive du domestique : Maimundo raconte à son maître qui revenait du tribunal que sa petite chienne est morte. Quand le maître lui demande la cause du décès de l’animal, Maimundo évoque une série d’accidents qui étaient arrivés dans sa maison, dont la mort de la bête n’est que le dernier, et le moins tragique, des événements. En effet, il raconte que le mulet, effrayé par la chute mortelle du fils du maître du grenier, avait écrasé la petite chienne; puis sa femme, à cause de la douleur excessive, avait perdu la vie; ensuite, la domestique pour veiller sur le corps de la femme, avait oublié une bougie sur son lit, générant ainsi un terrible incendie qui avait reduit tout ce qui se trouvait dans la maison, et la maison elle-même, en cendre. Maimundo explique ensuite qu’il a échappé à la mort car, voyant la servante morte, il s’était enfui. Le récit se termine par le dialogue entre le maître et un ami qui essaie de le consoler. |
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TC0148 | TE015677 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1276 | INSTITUTION DES ROGATIONS PAR SAINT MAMERT. — En 455, à Vienne et aux alentours la terre trembla pendant un an. Le palais royal brûla à Vienne. Les bêtes sauvages et surtout les loups dévoraient les habitants. Saint Mamert, évêque de Vienne, convoqua le clergé et le peuple et fixa trois jours de jeûne, de processions et de prières avant l’Ascension. Ce qui fut étendu par les évêques à toute la Gaule. |
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TC0155 | TE016303 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 181 | Lors d’un violent incendie, une veuve pose ses barriques de cervoise contre le feu et prend Dieu à témoin qu’elle n’a jamais menti aux clients et lui demande de protéger ses biens. Le feu épargne miraculeusement sa maison. | |
TC0155 | TE016126 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 3 | De pieuses moniales refusent de quitter le monastère en feu malgré les ordres de l’évêque. Une d’elles lui demande d’ordonner au feu d’épargner le monastère. L’évêque le fait au nom de la Sainte Trinité et le feu s’éteint. | |
TC0157 | TE017353 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 95, p. 42, l. 12 – p. 42, l. 19 | L’histoire sacrée relate qu’Absalom envoya chercher Joab, commandant de ses troupes. Lorsque Joab refusa deux fois de suite, obstinément, Absalom fit brûler son champ. Joab vint demander des comptes – mais Absalom se réjouit simplement d’avoir enfin réussi à le faire venir. | |
TC0157 | TE017137 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 70, p. 320, l. 7 – p. 321, l. 15 | Lorsque Pierre Damien était un fringant jeune homme étudiant à Parme, un clerc qui était son voisin, Teuzolinus, avait une maîtresse qui vivait avec lui. Ce clerc était toujours très élégamment vêtu. Il avait aussi une très belle voix, qui attirait l’attention. Tous deux se faisaient remarquer par leur charme et leurs paroles. Pierre Damien en était très troublé, et même après qu’il se fût retiré à l’ermitage, ces souvenirs le gênaient. Le diable tentait de le convaincre que ces gens menaient une vie heureuse. Vingt-cinq ans plus tard, l’année précédant l’écriture de cette lettre (après 1060), le grand incendie de Parme les tua tous deux, montrant ce que cette vie insouciante valait. |
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TC0157 | TE017112 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 57, p. 181, l. 20 – p. 182, l. 22 | Un pieux abbé du diocèse de Pise rapporta cette histoire, qui s’est produite l’été précédent dans une ville allemande. Un serviteur de Dieu, reclus près d’un monastère, eut une vision. Il lui fut révélé que si les habitants de la ville ne faisaient pas pénitence, un incendie dévasterait la ville trente jours plus tard. Il le notifia à l’évêque et annonça publiquement ces faits. Mais les habitants de la ville le croyaient fou, et refusèrent de l’écouter. L’homme de Dieu fit mettre en lieu sûr les possessions du monastère. Un incendie se déclara effectivement en sept parties de la ville. Les moines se précipitèrent pour presser le reclus de fuir le danger. Il refusa et s'en remit au jugement divin. Le feu faisait rage et détruisit la ville, mais aussi le monastère, ainsi que le reclus dans sa cellule. Ainsi, il faut craindre le jugement de Dieu plutôt que d’en faire un objet de discussion. En effet, qui peut pénétrer les décisions divines ? Comment comprendre que celui qui avait été averti de la destinée de la ville ne fut pas averti qu’il devait lui aussi périr par les flammes ? |
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TC0157 | TE017066 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 444, l. 6 - p. 444, l. 15 | L’histoire tripartite raconte qu’un feu dans Constantinople se dirigeait jusqu’aux bains d’Achille, puis au lieu nommé Pelargus, de sorte que l’église des Novatiens était menacée. Leur évêque, Paul, resta dans l’église et pria qu’elle fût épargnée. Dieu accéda à sa prière. Depuis, le 17 août, les Novatiens célèbrent l’office. Le lieu est vénéré aussi bien par les chrétiens que les païens. | |
TC0158 | TE016543 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 113 | Le roi qui, par curiosité, veut voir le malheur.– Dans un royaume où tout prospère, le roi, par curiosité, fait acheter le malheur sous la forme d'une truie; cet animal cause en effet toutes sortes de calamités, et, quand on veut le tuer, il s'échappe en incendiant et en ruinant le royaume. | |
TC0158 | TE016431 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 7 | Le Bodhisattva et le riche maître de maison.– Un maître de maison qui était fort riche est invité à donner au roi une grosse somme. Il déclare qu'il ne possède rien; les seules richesses qui lui appartiennent en propre sont ses pratiques religieuses; quant à ses biens matériels, il n'en est pas le vrai possesseur, car les cinq puissances qui sont les inondations, les incendies, les voleurs, les magistrats et la mort peuvent à tout instant l'en priver. | |
TC0158 | TE016544 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 114 | Le perroquet reconnaissant.– Un perroquet qui a été autrefois bien traité par les animaux habitant une montagne, cherche à éteindre l'incendie qui s'est déclaré dans les forêts de cette montagne en transportant à plusieurs reprises un peu d'eau sur ses ailes étendues. | |
TC0159 | TE017613 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Néron mit le feu à Rome pour imiter la chute de Troie. Pendant six jours et sept nuits, il posa son regard fasciné sur les flammes depuis une tour sur les hauteurs de la ville, chantant l’Iliade en costume d’acteur tragique. Il demanda également qu’on éventre sa mère vivante pour voir l’endroit où il avait passé quelque temps avant de naître. Ce sont bien ses yeux qui l’avaient plongé dans la démence car, sans la vue, Néron n’aurait pas commis d’actes aussi hideux. | |
TC0163 | TE018176 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 103. | LA GRANDE DIVINITÉ DE SHINRA DAIGNE SE RÉJOUIR QU’UN MOINE AIT ÉVEILLÉ SON CŒUR.– Après l’incendie qui a réduit en cendres le monastère de Mii-déra, un moine éploré membre de la communauté se rend au sanctuaire de la grande divinité de Shinra [divinité protectrice du Mii-déra]. Durant une nuit de veille il médite longuement et s’adresse à la divinité. Inconsolable, il lui demande des explications : pourquoi n’a-t-elle pas protégé le monastère ? Est-elle partie ? Est-ce que la loi du Bouddha a disparu de ces lieux qu’elle a détruit et dont elle était la gardienne ? Alors qu’il s’est assoupi, la divinité lui apparaît en songe, le visage empreint d’une joie indicible. Celle-ci explique au moine ébahi qu’il ne doit pas se lamenter. La loi du Bouddha n’est pas vouée à disparaître et si elle se réjouit c’est qu’un moine de la communauté a fait naître en lui la pensée de l’éveil en voyant ce que le monastère est devenu. Il accomplira assurément sa Renaissance. Le moine rétorque qu’il ne comprend pas que la divinité éprouve de la compassion pour un seul être alors que tant de moines se sont rendus coupables de crimes. La divinité répond qu’elle est certes attristée par les péchés, mais encore plus réjouie de voir un homme suscitant profondément en lui l’esprit de la Voie, ce qui ne se produit que très rarement. Après cette vision le moine est tiré de son rêve. Voilà comment les dieux viennent guider les humains. |
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TC0165 | TE018421 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 165, pp. 290-297 | Un moine de Clairvaux, qui fut en partie témoin oculaire des faits, raconte que dans une ville proche de Cologne, une femme a été tourmentée pendant neuf ans par des démons. Un soir, la femme et son mari entendent une voix qui leur ordonne de fermer les yeux pour ne pas voir les jeux des démons. Ils obéissent terrifiés et entendent les sons d'une foule de démons jouant et criant alors qu'ils sortent de la cave voisine pour entrer chez eux. Une fois, en rentrant chez eux, les démons trouvent un histrion avec sa femme, que les mauvais esprits ont forcé à sauter et à danser, battant et insultant la femme à cause de ses vêtements indécents. Des démons sous forme de femmes lui apparaissent souvent, essayant de la persuader d'aller les voir pendant deux ou trois ans, et la battant lorsqu'elle refuse. A noter en particulier un de ces démons qui vient souvent, avec une voix féminine, dire aux époux que si jamais la femme accepte d'aller avec ces femmes-démons, elle serait liée à eux pour toujours. Ce démon a également prédit l'arrivée des autres démons et a dit que pour cela il serait sévèrement puni. Elle a également appelé la femme "sœur" et l'homme "frère" et a prétendu être la sœur de son mari, née des mêmes parents. Un jour, alors qu'elle était enfant et lui un peu plus âgé, à cause d'un incendie, elle est sortie de la maison de son père et laissée devant une autre pendant que ses parents s'occupaient du feu. Le feu était une illusion et disparut dès que les démons enlevèrent la petite fille qu'ils remplacèrent par un démon. Ce dernier, malade, ne mangeait que la tête des animaux et lorsqu'il mourut, il fut enterré comme s'il était la fille. Bien que la femme-démon jura au nom du Christ, de Marie et de tous les saints, Herbert ne sait pas si c'était pour une tromperie ou sincère. Herbert, ne pouvant raconter toutes les tortures endurées par la femme et son mari, en choisit quelques-unes. Un jour, des paysans passant devant la maison du couple entendent des voix de démons ; l'un d'eux, mû par l'imprudence plutôt que par la foi, prend une pierre et tente de frapper la source invisible de la voix ; il est frappé en retour par le démon et est blessé. Invitée à un mariage, une femme trouve chez elle des vêtements précieux, mais comme ils ne sont pas à elle, elle les met dans un coffre et part avec ses propres vêtements. Lors du banquet de mariage, elle est attaquée par un démon qui lui jette du fumier sur le visage et les vêtements, l'obligeant à rentrer chez elle où les précieux vêtements ont entre-temps disparu. Une autre fois, dans la cave, elle trouve une grosse somme d'argent ; avec son mari, ils décident de ne prendre qu'une seule pièce pour la donner en offrande ; quand la femme revient, il ne reste que l'argent pour le donner en offrande ; quand l'homme arrive, même cet argent a disparu. En sortant de la cave, ils trouvent un démon sous la forme d'une jeune et belle fille, qui lui ordonne de la suivre pour aller voir sa maîtresse. La femme retourne à la maison et sort avec son mari avec une faux et une hache, car la fille, transformée en une horrible vieille femme, commence à la battre. La femme se défend avec l'aide de son mari et alors que la vieille femme s'échappe, ils lui jettent la hache qui ouvre alors les pustules infectées de son dos. Après quelques jours, la démone revient, en pleurs et vêtue d'une robe sombre, pour reprocher à la femme d'avoir cassé trois côtes de sa maîtresse alors qu'elle s'était défendue quelques jours auparavant. Un 29 juin, jour de la fête des saints Pierre et Paul, les démons entrent dans la maison et battent la femme jusqu'à presque la tuer. Ils lui donnent jusqu'au 15 août, fête de l'Assomption de Marie, pour se plier à leur volonté. Si elle n'obéit pas, ils reviendront n'importe quand pour la tuer, ainsi que son mari et son fils. Terrifié, le couple se rend à Cologne avec leur prêtre pour parler à l'archevêque, qui, cependant, se trouve à ce moment-là en Italie avec l'empereur. Après avoir raconté leur histoire au doyen de la cathédrale, une prière publique est décidée et le couple rentre chez lui accompagné de deux saints hommes : le curé Eberard et un moine de Clairvaux. À leur arrivée, ils tentent de purifier la maison, mais les démons parviennent à éteindre la bougie (bénite le 2 février en la fête de la Purification de la Vierge) apportée par Eberard et le moine. Le démon, qui a appelé la femme "sœur", s'approche d'elle et lui annonce que cette nuit-là, les autres démons, furieux de son voyage à Cologne, viendront pour la punir. La femme demande donc au prêtre et au moine de rester; accompagnés de six autres paroissiens, ils passent la nuit dans la maison. Lorsque la lumière s'éteint, ils entendent tous la voix du démon qui s'adresse à son mari, l'appelant frère et annonçant l'arrivée des autres démons. Terrifiés, ils pensent tous à s'enfuir, mais le prêtre demande à l'esprit de leur dire s'il sera blessé ou non. Le démon répond que le mal ne sera fait qu'à ceux qui veulent défendre sa sœur, et que les démons qui arrivent sont des anges déchus et des âmes damnées de meurtriers, de parjures, d'adultères et de toutes sortes de méchants, y compris un grand hérétique qui vient de mourir. A l'arrivée des démons, le démon se détourne, car il est détesté d'eux pour avoir parlé à la femme. Une foule de démons arrive pour battre la femme, ignorant son mari qui tente de la protéger en s'interposant. Ils la battent jusqu'au lendemain matin et alors le couple quitte la maison pour en rejoindre une autre. Mais les anges de Satan suivent les âmes (car ils ne sont pas liés à des lieux) et ne cessent de les persécuter. Jusqu'ici, c'est le récit du moine de Clairvaux, qui a vu et entendu en partie l'histoire racontée, mais qui ne sait pas comment elle s'est déroulée. Herbert, quant à lui, a récemment appris que, sept ans après ces événements, la femme a surmonté cette persécution grâce à la miséricorde de Dieu et vit désormais en paix à Cologne. |
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TC0165 | TE018337 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 85, pp. 168-169 | Huit ans plus tôt à Dommartin-lès-Toul, la veille de Pâques, une bougie négligemment posée sur une planche de bois tombe et le feu brûle tout ce qui se trouve près de l'autel. Le lendemain, le prêtre constate que tout a été réduit en cendres, à l'exception de l'hostie et du tissu de soie qui recouvre la pyxide en bois et le corporal, tous deux intacts. Personne ne se plaint des dégâts de l'incendie, ayant reçu en retour un tel miracle et tant de reliques. Le neveu du prêtre, plus tard devenu moine à Clairvaux, a allumé la bougie qui a donné naissance à l'incendie. De plus, il a pu être témoin de l'incendie lui même. | |
TC0166 | TE018424 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 20, 2-3 | Chaque année, le vénérable Père Étienne sème lui-même les moissons qui lui permettent de vivre avec ses disciples. Un jour, alors qu'il a entreposé ces moissons dans la grange, celles-ci sont brûlées par un criminel. Alors qu'un homme s'afflige du malheur qui touche le Père Étienne, celui-ci répond que le plus malheureux est le malfaiteur. Lui-même n'a rien subi d'autres que des dommages matériels tandis que le coupable a mis en danger son âme. |
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