ThEMA
Thesaurus Exemplorum
Thesaurus Exemplorum
Medii Aevi
- HomeAccueilStartseiteHomePágina principal
- CollectionsRecueilsSammlungenRaccolteColecciónes
- Source textsTextesOriginaltextTesto originaleTexto original
- KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves
- SearchChercherSuchenCercaBuscar
- AboutÀ proposÜberA propositoAcerca de
- DownloadsTéléchargementsDownloadsDownloadsDescargas
- Log inSe connecterAnmeldenAccessoIniciar sesión
KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Garçon | Boy | Knabe | muchacho | ragazzo
32 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
---|---|---|---|---|---|
TC0001 | TE003404 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 12 | Saint Michel défend contre les démons un jeune garçon mourant. Saint Michel tente de faire entrer l’âme du garçon dans le paradis; il doit ramener cette âme dans son corps pour qu’elle se confesse et s’amende. Devenu prêtre, cet homme évangélise et baptise de nombreux païens Comans. |
|
TC0001 | TE001435 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 36, 4 | Une jeune fille ayant dansé tout un dimanche est possédée par le diable. Cette danseuse est exorcisée par un jeune enfant. Le diable sort par sa bouche sous la forme d’un ver hirsute qui souille la main de l’enfant qui l’avait saisi. Seule l’eau bénite permit d’enlever les tâches. |
|
TC0003 | TE001591 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 25(1) | Un jeune enfant blasphémateur voit des démons prêts à l’emporter. | |
TC0021 | TE004185 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 207 | Un garçon sur le point de pécher prend l’aspect du diable jusqu’à ce qu’il se soit confessé. |
|
TC0035 | TE006482 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 4, n° 2 | Un jeune garçon envoyé par un abbé puiser de l’eau, et ne trouvant pas de corde, fait monter l’eau du puits par ses prières. | |
TC0131 | TE008211 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 041, 1-6 | MIRACLE DU PIED COUPE. 1/ Un garçon en coupant du bois à Nazareth se coupa le pied. 2/ L’enfant Jésus lui remit son pied en place si bien qu’on n'en vit pas la cicatrice. 3/ Souviens-toi de moi plus tard, lui dit-il. 4/ Il s’en souvint si bien que par la suite il fut un de ses fidèles disciples à suivre son enseignement. 5/ Ce miracle fut accompli à Nazareth en privé entre ses amis. 6/ Cependant toujours ses actions et ses paroles déplaisaient à ceux qui le jalousaient. | |
TC0131 | TE008421 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 234, 1-5 | LES COMMISSIONNAIRES INDELICATS. 1 Un garçon et une fille portaient des poires et des cerises pour les offrir au seigneur de leur ville. 2 Ils se mirent d’accord pour échanger leurs cadeaux aux dépens du seigneur. 3 Cela signifie que nos coeurs sont les cadeaux que nous devons offrir à Dieu. 4 Quand deux jeunes gens s’aiment d’amour, ils se donnent les cadeaux qu’ils auraient dû offrir à Dieu. 5 Ils l’oublient souvent pour penser l’un à l’autre et Dieu n'y trouve pas sa part. | |
TC0131 | TE008431 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 258, 1-9 | L’ERMITE QUI CRACHAIT. 1 Un garçon égaré la nuit en forêt monta dans un arbre par crainte des bêtes sauvages. 2 Cette nuit-là les diables tenaient sous cet arbre leur assemblée où celui qui avait causé le plus de tort était le plus fêté. 3 Le président demanda à un diable où il avait contracté la lèpre. 4 Il répondit: "C'est la faute de ce maudit ermite qui habite ici tout près qui crache sur moi chaque fois que je tourne autour de lui. 5 J'ai l’intention de ne plus y aller, car il m'a tout couvert d’ulcères." Là dessus l’assemblée des diables se dispersa. 6 Le garçon alla raconter à l’ermite ce qu’il avait entendu dire aux diables. 7 L’ermite s’en réjouit fort et se tint à sa bonne coutume. 8 Il nous apprit ainsi comment nous pouvons l’éloigner de nous. Car cracher est une marque de mépris 9 et les diables sont orgueilleux par nature; aussi sont-ils très contrariés quand nous leur marquons notre mépris. |
|
TC0131 | TE007798 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 170, 1-19 | LE PACTE DES TROIS AVERTISSEMENTS. 1 Un diable apparut à un garçon découragé et lui proposa de le rendre riche s’il voulait. 2 Il pourrait cependant quitter son service à trois avertissements qu’il lui ferait; s’il ne le quittait pas, le diable aurait son âme. 3 Le malheureux, qui ne pensait qu’à l’argent, y consentit sans avoir demandé quels seraient ces trois avertissements. 4 Il fut si riche qu’il avait plusieurs domestiques et menait grand train de vie. 5 Un jour qu’il se faisait peigner par un barbier devant une fenêtre, il entendit une voix qui disait: "Il est chenu, le vieillard!" 6 Une autre fois, comme il s’appuyait sur un bâton pour une douleur qu’il avait au pied, il entendit une voix qui disait: "Il penche vers la tombe, le vieillard!" 7 Quand il dut s’aliter, il reçut la visite d’un grand médecin, qui au vu de son urine lui dit: 8 "Cher Monsieur, faites venir votre curé et confessez-vous avec soin, sans rien omettre; 9 car sans aucun doute vous allez mourir: je vous en donne avis et vous recommande à Dieu." Le malheureux ne tint aucun compte de tout cela. 10 Bientôt survint le diable avec ses crochets et ses engins, qui lui dit: " Debout, bel ami! Je suis venu te chercher! 11 - Grâce à Dieu, bel ami, répondit le malheureux, je n'irai pas, car tu ne m'as pas encore fait les trois avertissements que tu dois me faire." 12 Le diable répondit: "Mais si! Je t'ai dit que tu étais chenu et que tu penchais vers la tombe. 13 Et par la bouche du médecin je t'ai dit de te convertir et tu n'en as rien fait. 14 Quand je t'ai dit que tu étais chenu, pourquoi n'as-tu pas pensé que ta richesse ne t'empêchait pas de vieillir? 15 Quand tu avais mal au pied, pourquoi n'as-tu pas pensé que ta richesse ne t'empêchait pas de te défaire? 16 Quand je t'ai dit que tu étais en train de mourir, pourquoi ne t'es-tu pas confessé? Tu serais sorti de mon service. 17 Et puisqu’à ces trois avertissements tu n'as pas reconsidéré ta vie, il te faut embarquer. En route!" Et aussitôt il l’emporta. 18 Il aurait mieux valu pour lui de rester pauvre pour être sauvé que de devenir riche pour être damné. 19 Car, dit le proverbe, "J'estime peu les agréments qui nous mènent aux châtiments." |
|
TC0134 | TE012990 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p.160a | A Constantinople, pendant l’épidémie de peste, un garçon est enlevé au ciel où les anges lui apprennent à chanter le cantique de la sainte Trinité (" Sancte Deus, sancte fortis, sancte et immortalis, et misericors salvator, miserere nobis" ). Après être retourné sur terre et devant le peuple assemblé, il chante le cantique : l’épidémie cesse. | |
TC0137 | TE012766 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 281 | Les artifices de la nécromancie. Un nécromant de Tolède déploie devant les frères prêcheurs les artifices de son art: il fait sortir de la terre des garçons et des filles qui chantent, dansent et leur portent des plats et des boissons très raffinés provenant de tous les coins du monde. | |
TC0138 | TE019424 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 368 | Un enfant juif converti martyrisé par son père est protégé par la Vierge. |
|
TC0138 | TE019423 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 367 | Hostie transformée en enfant aux yeux d'un jeune garçon. |
|
TC0138 | TE019219 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 164 | L'enfant blasphémateur emporté par les démons. | |
TC0138 | TE019321 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 266 | La confession d'un enfant éloigne de lui les corbeaux. | |
TC0138 | TE020006 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 865 | Jeune berger pieux guéri par l'intercession de la Vierge. |
|
TC0138 | TE020191 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 878A | Les diables emportent un évêque dépravé. | |
TC0138 | TE019665 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 523 | Comment construire une tour inexpugnable. | |
TC0138 | TE019402 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 346 | Inutilité des corrections cruelles selon saint Anselme. | |
TC0138 | TE019172 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 117 | Échec d'un baptême hérétique par un évêque d'Arles. | |
TC0139 | TE014197 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 83 pp. 54-55 du texte hébreu | Deux jeunes garçons passaient devant l’assemblée des sages (anciens ). L’un se couvrit la tête et l’autre se la découvrit. Rabbi Akiba soutint devant les autres rabbins que celui qui s’était découvert la tête était un bâtard. Il alla vérifier qui était sa mère, la questionna, et finit par découvrir que le garçon était effectivement bien un bâtard. | |
TC0139 | TE016422 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 236 pp.155-156 du texte hébreu | Rabbi Joshua racontait qu'il avait reçu une leçon d'une femme, d'une jeune fille et d'un jeune garçon. Invité à dîner chez une veuve, il engloutit tout ce qu'on lui présenta. Alors elle lui apporta un troisième plat très salé de façon à ce qu'il laisse de la nourriture pour les autres. Un autre jour, il marchait sur un sentier au milieu d'un champ et une jeune fille lui dit que ce sentier était devenu sentier à force d'avoir été piétiné par des voleurs comme lui. Il demanda à une autre jeune fille de lui donner de l'eau . Elle lui en apporta pour lui ainsi que pour son âne. Il la compara à notre mère Rebecca, mais elle lui répondit que lui ne pouvait se comparer à Eliezer. Lorsqu'il demanda à un jeune garçon le meilleur chemin pour aller à la ville, il lui dit qu'il y avait une route longue qui était courte et une courte qui était longue. Celle qui était courte passait par des vignes et des champs pierreux difficiles à traverser, et l'autre était facile mais faisait tout le tour. Rabbi Joshua embrassa le jeune garçon en se félicitant de l'intelligence des fils d'Israël. Il rencontre un petit garçon avec un objet couvert et qui refuse de le dévoiler. |
|
TC0139 | TE013200 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 38, p. 27 du texte hébreu | Un jeune garçon étudie avec son père le début du livre de la Genèse. Peu de temps après, il est enlevé par des soldats et mis en prison. L’empereur demande à lire un des livres de sa bibliothèque, et on lui présente un exemplaire de la Torah. Personne n'étant capable de déchiffrer ce livre, le responsable des prisons demande au jeune garçon s’il en est capable, et celui-ci répond qu’il ne sait lire qu’un seul livre, la Genèse. Appelé devant l’empereur, il commence à déclamer la création du monde; l’empereur déclare alors que Dieu a certainement voulu ceci afin de permettre à ce garçon de revenir vers son foyer, et il le renvoie avec de magnifiques présents. Tel est le salaire de l’étude d’une seule partie de la Genèse. Combien plus grand est le salaire de l’étude de toute la Torah ! | |
TC0142 | TE018717 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 43 | Lors du siège de Damiette, l’évêque de Beauvais fut capturé par les Sarrasins et transporté à Babylone. Là-bas, il y avait une femme dont le fils était très malade. Elle eut une vision suggérant qu'elle devait aller voir l’évêque et faire baptiser son fils. Ce qu’elle fit, et le garçon se trouva guérit. |
|
TC0142 | TE019118 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 57 | Un jeune garçon nommé Einolf mourut sans l’extrême onction. L’ange du Seigneur donna l’extrême onction à l’âme, puis la conduisit devant le Juge, dont le visage sévère était comme couvert d'une voile. Le diable accusa Einolf d’avoir volé une pièce de monnaie à son frère. Le Juge miséricordieux lui pardonna mais envoya son âme dans un puits de feu un petit moment. Puis l'ange l'emmena encore une fois devant le Juge : cette fois son visage gentil et doux était visible. Près de lui, le garçon vit Marie, des anges et des saints. Le diable proposa de renvoyer l’âme dans le corps, en espérant que le garçon tomberait dans le péché. Le Juge, bien conscient de son plan, cependant consentit. Einolf, en se souvenant de peines infernales et de la gloire céleste, entra en religion et se fit templier quelque temps après. |
|
TC0142 | TE018609 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 5, 1 | Ensfried, le doyen de la collégiale Saint-André de Cologne, quand il était encore curé à Siegburg, ordonna à son économe de laisser les écoliers se gaver de cerises dans les arbres. A son avis, il n’était pas nécessaire de leur donner une autre nourriture, ce que les enfants approuvèrent avec enthousiasme. Au bout de quelques jours, l’économe remarqua que ne manger que les cerises n’était pas bon pour la santé, et Ensfrid lui donna raison. | |
TC0142 | TE018910 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 75 | Dans un village près de Cologne, un garçon-berger avait l’habitude de donner aux pauvres le moitié de son pain de déjeuner en honneur de saint Nicolas dont il était dévot. Un jour, saint Nicolas lui apparut et lui dit de ramener ses brebis à la maison car le jour même il allait mourir et il devait s’y préparer. Le garçon raconta la vision à sa maîtresse, reçu la communion et s’endormit dans le Seigneur. |
|
TC0157 | TE017499 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 158, p. 86, l. 2 – p. 86, l. 10 | Pierre, abbé du monastère [de Mont-Cassin], raconta à Pierre Damien qu’un jour, un garçon du monastère fut saisi par un loup. Sa mère, prise de grande frayeur, implora au nom de saint Benoît le loup de le relâcher. Alors, le loup, lâchant ce garçon, en prit un autre, le déchira, et emporta sa tête dans son antre. | |
TC0158 | TE016985 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 443 | L'origine des Licchavis.– La femme du roi de Vârânasî a donné le jour à une boule de chair qui est recueillie par un ermite; un garçon et une fille en sortent; le religieux les nourrit en leur donnant à téter ses pouces. La postérité issue de ces deux enfants forme la population de Vaiçâlî. |
|
TC0158 | TE017041 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 499 | Sûtra prononcé par le Buddha au sujet de l'Avadâna concernant «Fille de Manguier » (Amrapâlî) et K'i-yu (Jîvaka).– Fille de Manguier, pour avoir, dans une vie antérieure, offert une mangue et un bol d'eau au Buddha Kâçyapa, renaît dans la fleur d'un manguier magique qui porte à son sommet un étang d'eau pure. Sept rois se disputent les faveurs de Fille de Manguier que le brahmane, possesseur de l'arbre, a fait enfermer dans une tour. Le roi Bimbisâra entre dans le jardin par un aqueduc, monte dans la tour, séduit Fille de Manguier et lui laisse, en attestation, son anneau d'or, en lui déclarant que si elle a une fille, elle peut la garder, mais que, si elle a un fils, elle doit le lui apporter. Elle s'enferme dans la tour et, par la suite, met au monde un garçon, Jîvaka, qui tenait dans sa main un sac d'aiguilles à acupuncture. Au moyen de l'anneau, Jîvaka, ayant atteint l'âge de huit ans, se fait reconnaître par le roi Bimbisâra, qui le nomme prince héritier. Il refuse cet honneur et demande à faire des études de médecine avec le fameux Pingala. Il fit partout des cures merveilleuses (cf. n° 189, t. II). |
|
TC0162 | TE017756 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 15 | COMMENT UNE FEMME ENCEINTE SE REND A MINAMI- YAMASHINA ET Y RENCONTRE UN DÉMON.– Une servante vivant seule, sans parents ni amis, se retrouve enceinte. Honteuse de sa situation, et ne pouvant en parler à son maître, elle décide d’aller accoucher dans la montagne. Quand apparaissent les premières douleurs, elle part avec une servante. Arrivée au lieu-dit de Kita- Yamashina, elle voit un vieux bâtiment délabré. S’étant assise sur le promenoir pour se reposer, elle entend soudain une voix dans la maison et voit une vieille femme apparaître. Celle-ci se montre très affable et l’invite à entrer et à accoucher là. La femme met au monde sans difficulté un adorable petit garçon. La vieille femme qui se dit très attendrie lui propose de rester encore une semaine. La femme, très heureuse de pouvoir s’occuper de son bébé, accepte. Après deux ou trois jours, pendant que la femme fait une sieste, la vieille, en contemplant le bébé dit : « Oh ! Que ça m’a l’air bon ! Je n’en ferai qu’une bouchée ! ». La mère entend ces paroles et comprend qu’elle a affaire à un démon. Elle réussit à s’enfuir, retourne chez son maître et confie son fils à quelqu’un pour l’élever. Il ne faut jamais s’aventurer dans de telles masures ! Elles sont toujours habitées par quelque créature. |
|
TC0163 | TE018171 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 102. | UN MOINE QUI VIENT DE LA MONTAGNE PERD CONSCIENCE DEVANT LE SANCTUAIRE DE KAAI.– Un moine qui descend de la montagne voit trois jeunes garçons qui discutent vivement devant le sanctuaire de Tadasu. Interrogés par le moine, les garçons expliquent qu’ils ne sont pas d’accord sur le nom du sûtra que les gens commencent par lire à haute voix devant le dieu. Le premier garçon dit que c’est « le sûtra véridique », le deuxième « le sûtra profond » et le dernier « le sûtra divin ». Le moine s’en amuse et dit qu’ils se trompent tous car il s’agit du « sûtra du cœur ». Le moine quitte les jeunes gens qui se séparent et après avoir parcouru quelques mètres, il a un étourdissement et tombe au milieu de la grève. Il voit alors en songe un homme de noble prestance qui dit ne pas avoir toléré sa conduite. En effet chaque garçon avait de bonnes raisons pour parler ainsi. Dire « le sûtra véridique » n’est pas incorrect car ce sûtra transmet la loi véritable ; dire « le sûtra profond » n’est pas non plus incorrect, car sa doctrine repose sur un principe profond ; dire « le sûtra divin » n’est pas faux car les divinités ont pour lui une prédilection. L’homme reproche au moine d’avoir interrompu la discussion entre les garçons. En effet il se plaisait à les entendre débattre de ces questions. Après avoir vu le dieu lui parler ainsi, le moine inondé de sueur se relève. |
|
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0