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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Religieuse | Nun | Nonne | Religiosa | Religiosa
8occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0163
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0163 | TE018114 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 50. | UNE MÈRE QUI JALOUSE SA FILLE VOIT SES DOIGTS SE TRANSFORMER EN SERPENTS.– Une femme qui a déjà eu une fille d’un premier mari vit avec un homme dans la force de l’âge. Mais la femme, d’un âge plus avancé, décide de se retirer dans une petite chambre pour invoquer paisiblement le Bouddha. Elle demande à l’homme de ne pas se lier à quelqu’un du dehors, mais de vivre avec la fille de son premier lit. L’homme est stupéfait, mais devant l’insistance de sa femme, il l’installe au fond de la maison, et vit avec la fille. De temps à autre, il va voir sa femme pour subvenir à ses besoins. Il vit ainsi avec sa nouvelle femme pendant des années. Un jour, alors que le mari est sorti pour ses affaires, l’épouse vient trouver sa mère, et converse tranquillement avec elle. Mais la mère semble très préoccupée. Elle avoue à sa fille qu’elle souffre de sa situation. En effet, elle se retrouve seule, elle épie son mari et sa fille pendant le jour, et supporte difficilement de voir son mari se comporter comme un étranger. Elle a conscience que c’est elle qui a engendré cette situation. Et c’est sans doute suite à sa mauvaise conduite que les pouces de ses deux mains se sont transformés en serpents. A cette vue, sa fille tressaille, et sans un mot coupe ses cheveux et se fait nonne. Quand l’homme revient et voit cela, il se fait moine à son tour. Sa première femme abandonne son état et se fait nonne également. Ainsi vivent-t-ils tous les trois, s’adonnant à de pieux exercices. La mère, grâce à ces supplications, voit peu à peu les serpents disparaître et ses mains redevenir comme avant. Plus tard elle vit en mendiant dans la capitale. Quand les femmes éprouvent de la jalousie envers les autres, elles subissent fréquemment la rétribution de ce grave péché. Mais un traité dit que, commettrait-on de graves péchés, la moindre pensée de la repentance suffit pour qu’ils ne deviennent pas des actes à la rétribution inéluctable. |
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TC0163 | TE018075 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 13. | UN ASCÈTE DE L’AGU-I, DE PASSAGE À LA CAPITALE, RENCONTRE UN MOINE QUI VIT RETIRÉ.– Un ascète se rendant à la capitale trouve sur son chemin une nonne qui lui dit que quelqu’un veut le rencontrer. Elle le fait entrer dans une petite maison où loge un vieux moine. Celui-ci explique qu’il n’a pas d’ami de bien et demande à l’ascète de régler ses affaires après sa mort. Le moine lui cédera sa maison, misérable, mais bien tranquille, malgré le tapage émanant du bureau de police lorsqu’un coupable y subit la question. L’ascète, après ces confidences, s’engage auprès du moine et lui rend visite régulièrement pour le rassurer. Plus tard, avant et après le décès du moine, l’ascète prend soin de lui, et respecte ses dispositions. Puis l’ascète cède la maison à la religieuse qui lui dit avoir servi ce moine pendant des années sans connaître son nom, sans jamais voir personne lui rendre visite Elle ajoute qu’une personne inconnue apportait les vivres nécessaires pour eux deux à chaque saison. |
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TC0163 | TE018139 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 73. | UNE NONNE MENDIANTE FAIT À UN TEMPLE L’OFFRANDE DE LA CHEMISE QU’ELLE A REÇUE.– Une vieille nonne mendiante se présente devant la cellule de retraite d’une dame nouvellement nommée au service du palais. Les gens se moquent de ses haillons. La dame offre à la vieille femme des fruits qu’elle dévore aussitôt et avant son départ lui donne une chemise. Alors qu’on croit la nonne partie, on découvre qu’elle est allée dans la salle du temple vouée aux offrandes pour y déposer la chemise et rédiger un poème. | |
TC0163 | TE018163 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 94. | UNE NONNE DU CHÔRAKU-JI MANIFESTE LA PUISSANCE MERVEILLEUSE DE FUDÔ.– Pendant des années un moine vénère une haute statue d’un Fudô [un des rois de la science qui représente la volonté du Bouddha suprême de subjuguer les puissances hostiles à l’éveil]. Un jour, alors qu’il psalmodie avec recueillement, la statue disparaît, laissant le socle vide. Stupéfait, alors que le moine s’interroge sur cette disparition, la statue réapparaît. Par la suite, la statue s’éclipse à maintes reprises. Le moine procède à des ablutions, observe une très sévère abstinence, et multiplie les offices et les prières. Il voit alors en songe le vénéré Fudô qui lui dit qu’il se rend de temps à autre depuis plus de vingt ans auprès d’une personne qui le supplie de la secourir. En effet cette dernière craint d’être assaillie, lors de ses derniers instants, par des démons. Le moine demande le nom et le lieu de résidence de cette personne et le vénéré répond qu’il s’agit de la nonne Yuiren-bô qui loge au monastère Chôraku-ji. Le vénéré ajoute qu’il se rendra régulièrement auprès d’elle durant les trois années à venir, car la fin de sa vie approche. Le moine s’éveille de son rêve, et se rend au monastère où il trouve l’ermitage de la nonne vide. Il finit par la rencontrer dans un autre monastère dans lequel loge la confrérie de l’invocation au Bouddha. Il l’interroge sur ses pieux exercices en vue de l’autre monde et la nonne répond qu’elle pratique l’invocation au Bouddha et la récitation de la formule d’invocation à la compassion et au secours de Fudô depuis une vingtaine d’années. Le moine lui narre alors les raisons de sa venue. La nonne est très émue et se réjouit en entendant ce récit. Peu de temps après, la nonne tombe gravement malade, mais elle dit à ses proches que sa mort n’aura lieu que l’année suivante. Et c’est ainsi qu’à la date prévue, sans être malade, elle rend son dernier souffle. |
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TC0163 | TE018165 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 96. | UNE VIEILLE NONNE SE TRANSFORME, APRÈS SA MORT, EN VERS ATTAQUANT UN MANDARINIER.– Un grand mandarinier produit abondamment chez un moine des fruits d’une saveur exceptionnelle. Sa voisine, une nonne gravement malade, ne pouvant plus rien avaler, a très envie pourtant de manger des mandarines. Mais son voisin refuse sans pitié. La nonne, si près de mourir, enrage de ne pouvoir se régaler de deux ou trois de ces fruits. Elle qui aspirait à renaître au paradis désire désormais devenir vers pour dévorer toutes les mandarines. Tant qu’elle n’a pas déchargé sa colère, pas question de renaître dans la Terre Pure. Sur ces mots elle meurt. Après plusieurs jours, le moine, ignorant le décès de sa voisine ramasse une mandarine, la pèle, et aperçoit au moment de la déguster, un gros vers logé dans chaque quartier du fruit. Tous les fruits de l’arbre sont véreux et le moine, au bout de quelques années, finit par couper et jeter le mandarinier. |
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TC0163 | TE018141 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 75. | DEUX CHAMBRIÈRES DE JÔTÔMON – IN VIVENT AU FOND DES MONTAGNES.– Un ascète en quête d’un lieu où s’établir découvre au fond d’une sombre vallée deux femmes qui habitent deux misérables huttes de branchages. Le moine les questionne, mais celles-ci restent muettes. Elles finissent par répondre au moine touché par la décision de ces femmes de se retirer ainsi du monde. Lorsqu’elles avaient vingt ans, elles étaient au service de l’impératrice retirée Jôtômon-in. Mais elles décidèrent de disparaître pour échapper, dans ces lieux voués au raffinement, aux souffrances du corps et aux multiples péchés. Après avoir erré quelque temps dans des endroits habités, elles ont fini par s’installer dans ce lieu où elles vivent depuis quarante ans. Tous les quinze jours une des deux femmes se rend au bourg pour subvenir à leurs besoins. Après avoir pris des nouvelles l’une de l’autre, en ouvrant leur fenêtre, elles consacrent leurs journées à invoquer le Bouddha. L’ascète est très ému par la franchise et l’élégance de ce récit, et il se met à pleurer. Ils se promettent de se retrouver dans l’unique terre pure de Bouddha. L’ascète s’en retourne, et revient plus tard avec des robes et des vivres, mais les deux ermitages ne sont plus habités. Les femmes ont disparu vers une destination inconnue. Ainsi loger un corps souillé et éphémère au fond des forêts, confier sa vie au Bouddha afin d’obtenir un état de pureté sans régression, est en vérité une conduite dictée par une volonté personnelle. |
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TC0163 | TE018144 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 78. | FIDÉLITÉS DIVERSES AU SUTRA DU LOTUS.– A) Le général en second Masamichi lit assidûment le sûtra du lotus depuis sa jeunesse. Cependant, au service de la cour, il commet à contrecœur quantité d’actes mauvais mais ne cesse de réciter un verset du sûtra du lotus. Plus tard il est écrit que Masamichi dans ses derniers instants de vie, après avoir entonné ce verset, voit apparaître toutes sortes de signes fastes et qu’il a sans aucun doute accompli sa Renaissance. Le haut dignitaire Michimasa est incrédule et dit qu’un homme comme Masamichi qui a passé son existence à tuer des êtres vivants, à suivre égoïstement son chemin n’a pu accomplir sa Renaissance. Quelques années plus tard, le dignitaire, lors d’un sermon entend une nonne raconter qu’alors qu’elle pensait que sa pauvreté l’empêchait d’accomplir des actes en vue de sa Renaissance, elle a vu en songe un moine qui lui dit qu’une personne qui invoque le Bouddha d’un cœur pur ne manque pas de renaître au paradis. Ce moine dit aussi que récemment le général en second Masamichi a accompli sa Renaissance grâce à son cœur pur et sa foi dans le sûtra du lotus. Après avoir entendu le récit de la nonne, Michmasa ajoute foi alors à ce qu’on lui avait dit. B) On raconte aussi qu’un certain Seng Yan, maître de la Loi dans un pays de Chine nommé Bing [Shanxi], entreprend de lire mille fois le sûtra du lotus pour parvenir à la Renaissance. A la centième lecture, durant la nuit il sent en songe qu’il est pourvu d’ailes et qu’il peut voler. En effet, les mots du sûtra se sont assemblés pour former des ailes. Alors Seng Yan, espérant voler jusqu’au paradis prend son envol et se pose à destination au pied d’une allée bordée d’arbres ornés de joyaux. Les mots qui ont poussé sur son corps comme des plumes se muent en plus de soixante-neuf mille bouddhas rayonnants [comme le nombre de mots dans le sûtra du lotus], qui se rangent tous autour du bouddha Amida. Celui-ci explique à Seng Yan, très ému, qu’il doit retourner dans le monde d’en bas pour terminer ses mille lectures, et instruire la foule des vivants. Après ces paroles, les bouddhas redeviennent des ailes, et Seng Yan s’en retourne. Lorsqu’il se réveille de ce songe, il adore ces bouddhas en se prosternant, et éveille son cœur en effectuant la lecture du sûtra. C) Le maître en méditation Hui Chao, profondément attaché au sûtra du lotus, prend à son service un jeune moine qui se révèle doué d’une capacité remarquable pour deviner les pensées et les sentiments des autres. Mais quand Hui Chao décide de ne plus lire le sûtra du lotus, mais de réciter les formules véridiques, composées de peu de mots, le moine disparaît subitement. Hui Chao qui se désole de son absence voit en rêve le moine qui lui dit être en réalité le Bodhisattva Jizô. Ce dernier dit à Hui Chao qu’il a admiré sa ferveur à se consacrer au sûtra du lotus, mais qu’il l’a quitté, fort déçu de le voir s’appliquer dorénavant aux formules véridiques. En réalité, l’erreur qu’il lui reproche n’est pas dans le contenu des formules véridiques, mais c’est de rejeter une pratique à laquelle il consacrait ses efforts. D) Un moine dévoyé et père de nombreux enfants ne manque pas, dès qu’un petit se trouve en âge de parler, de lui apprendre les titres des chapitres du sûtra du lotus. Puis il lui apprend à lire à haute voix un chapitre, voire un rouleau. A ceux qui le questionnent, le moine dit qu’enseigner ce sûtra, c’est l’intention originelle de la venue du Bouddha en ce monde. Ainsi permet-il à ses enfants de nouer un lien, s’il arrive qu’ils meurent en bas âge. On n’a pas le sentiment qu’il soit difficile de renaître avec la condition d’être humain, mais en vérité l’expression « renaître dans cette condition pour avoir parfaitement observé les commandements [l’interdiction du meurtre, du vol, de la fornication, du mensonge et de la consommation d’alcool] » en montre toute la difficulté. Et c’est bien grâce à la diffusion de ce sûtra que l’humanité n’a pas disparu. |
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TC0163 | TE018068 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 6. | LE RÉVÉREND DU TSUKUSHI QUITTE LE MONDE ET MONTE SUR LE KÔYA.– Un homme très vénérable et fortuné, propriétaire de nombreuses rizières, décide de renoncer à ses biens et à sa famille, et de pratiquer la Voie du Bouddha. Il part vers la capitale, et sur son chemin, il rencontre sa fille éplorée qui tente de le retenir. Mais, refusant tout obstacle à sa décision, il se coupe les cheveux pour preuve de son entrée en religion. Puis il monte sur le mont Kôya et s’adonne à l’ascèse. Sa fille se fait nonne, s’installe au pied de la montagne, nettoie et coud les vêtements de son père jusqu’à sa mort. Le saint homme, apprécié de tous, fait construire une chapelle et, ne trouvant pas d’officiant pour la consécration, voit en rêve un homme qui lui prédit l’arrivée d’un pieux laïc pour célébrer la cérémonie. Au jour dit, un moine de piteuse apparence paraît et le révérend lui demande de consacrer sa chapelle. Le moine est réticent mais accepte après avoir entendu le récit de la prédiction. En réalité, cet officiant est le maître instructeur Myögen, de l’école du Tendai, venu secrètement vénérer la sainte montagne. Le révérend, gardant son esprit droit jusqu’à sa dernière heure, devient très renommé, et le Kôya commence à connaître un éclat particulier. Selon les enseignements des sages, la cupidité engendre les souffrances en cette vie comme dans la prochaine. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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