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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Constantinople | Constantinople | Konstantinopel | Constantinopla | Costantinopoli
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0003 | TE001686 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 75 (2) | Un notaire de Constantinople, au service d’un mage, est conduit devant le tribunal du diable. Interrogé, il déclare être le serviteur de la Sainte Trinité, ce qui a pour effet de faire fuir les démons. Le crucifix de Sainte-Sophie le suit des yeux. | |
TC0004 | TE002718 | Jordanus de Pisis | Esempi : 88 | Le saint père et le tailleur de pierres d’Alexandrie. Pour récompenser la générosité d’un tailleur de pierres, un saint père demande à Dieu de le rendre riche. Ayant découvert un trésor, le tailleur de pierres se rend d’Alexandrie à Constantinople, auprès de la cour de l’empereur où il vit fastueusement. Quand le saint père le rejoint, il l’accueille par des coups de bâton. Alors le saint prie Dieu de lui retirer toutes ses richesses pour remédier à la perdition de son âme. Accusé de quelque méfait, le tailleur de pierres quitte Constantinople en abandonnant tous ses biens, et reprend à Alexandrie son ancien travail. | |
TC0012 | TE002679 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 43 | Le jour de son couronnement on demande à l’empereur de Constantinople de choisir le marbre pour son tombeau. | |
TC0021 | TE003963 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 37 | Une épidémie qui ravageait Constantinople cesse quand on institue la solennité de la Purification de Marie. |
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TC0022 | TE004208 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 11 | Il y avait à Rome un évêque qui, par un temps de famine, s’était complètement dépossédé en faveur des pauvres. N?ayant rien de plus à leur donner, il se mit à vendre les calices et les vases de l’église pour avoir de quoi satisfaire à leurs besoins, et attira ainsi sur lui la colère et les reproches de ses ouailles, qui craignaient que les saints ne se vengeassent de ce sacrilège. Il arriva un jour dans le port trois navires chargés d’or, de froment et de fromages. Aussitôt débarqués, les matelots coururent chez l’évêque, et, se jetant à ses pieds, le remercièrent de les avoir sauvés et le prièrent d’accepter leurs marchandises. Comme l’évêque leur demanda de quoi il s’agissait, l’un d’eux raconta qu’ils avaient été surpris par une tempête affreuse et qu’ils allaient abandonner tout espoir lorsqu’un homme leur était apparu et leur avait commandé de se diriger vers Constantinople et de faire offrande de leur cargaison à jean, son serviteur. La mer s’était apaisée alors et ils avaient pu continuer leur voyage. |
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TC0033 | TE005971 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 119 | UN EMPEREUR QUI L’EST DEVENU PAR MAGIE. Un nécromant mit à l’épreuve son disciple, qui disait lui vouloir beaucoup de bien, en le soumettant à un enchantement qui faisait de lui l’empereur de Constantinople. Des messagers puis des soldats vinrent l’enlever pour le faire empereur et lui prêter hommage de ses terres. Comme un grand nombre des territoires qui lui échurent n’avaient point de seigneurs, son maître lui demanda l’une de ses terres. Son disciple feignit de ne pas le connaître. Le maître répliqua qu’il était celui qui lui avait donné tous ces biens et qu’il les lui retirait. L’enchantement cessa et il se retrouva pauvre comme auparavant. Ainsi le Christ fait-il aux riches. |
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TC0033 | TE006115 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 254 | PIERRE LE PERCEPTEUR LIBERE DU JUGEMENT A CAUSE DE SES AUMONES. Saint Jean l’Aumônier rapporta que des pauvres, au soleil, dans une ville, parlaient de ceux qui étaient ou non larges en aumônes. L’un d’eux fit le pari d’obtenir une aumône d’un homme riche, nommé Pierre, qui ne leur avait jamais rien donné. A force d’être harcelé, Pierre lui jeta un pain de pur froment, de ceux qui sortaient du four. L’homme riche, malade, fut enlevé pour être jugé. Il vit toutes ses actions placées sur un seul plateau de la balance. Des esprits très noirs l’accusaient, d’autres, blancs et lumineux déploraient de ne rien trouver de bon dans ses actions. Quelqu’un apporta alors le pain de froment qu’il avait donné au pauvre et le plaça sur l’autre plateau de la balance. Revenant sur terre, il devint abstinent, pieux et miséricordieux. Se rendant au bureau de péage, il rencontra un marin naufragé nu auquel il donna son vêtement que le marin vendit, n’osant pas le porter, le trouvant trop précieux, à la grande désolation de Pierre qui se crut indigne de vêtir un pauvre. Dieu lui apparut pendant la nuit revêtu de son habit. Aspirant à la pauvreté, il vendit tous ses biens, à l’exception d’un esclave à qui il demanda d’aller le vendre comme esclave et d’en donner le produit aux pauvres. Il fut vendu à un banquier, à Jérusalem, qui l’affecta à la cuisine où il subit patiemment les mauvais traitements de la part des serviteurs, refusant la liberté que lui offrait son maître. Des banquiers de Constantinople le reconnurent. Il s’enfuit et on ne le retrouva pas. A la vue de ce miracle, les serviteurs se repentirent du mal qu’ils lui avaient fait. |
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TC0033 | TE006099 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 245 | L’ERMITE ET LE TAILLEUR DE PIERRES. Un ermite, Eulolyus (Euloge), venu à la ville pour y vendre des paniers, ne trouva pas à se loger et s’abrita dans un coin. La nuit venue, un homme portant une lanterne s’approcha de lui et lui offre l’hospitalité, lui disant qu’il était tailleur de pierres et qu’il partageait son gain en trois parties; pour lui et sa famille, en aumônes, à l’hospitalité pour les religieux. Sur le chemin du retour, l’ermite demanda à Dieu de donner la richesse au tailleur et se porta garant de sa bonne utilisation. Le matin, ayant à démolir un vieux mur, le tailleur découvrit une cavité pleine d’or. Il s’enfuit à Constantinople, obtint la faveur de l’empereur, devint son gouverneur et opprima les pauvres. L’ermite fut rappelé à Dieu pour être jugé; il avait à répondre des méfaits du tailleur. La Vierge obtint qu’il fût envoyé à Constantinople pour qu’il le fît revenir dans le droit chemin. Il ne put lui parler et fut battu par ses serviteurs. Rappelé de nouveau à Dieu, la Vierge obtint qu’il fût libéré de sa caution. L’empereur mourut; un autre lui succèda et voulut s’emparer du gouverneur qui s’enfuit, revint à son lieu d’origine et retourna à ses habituelles oeuvres de piété. L’ermite revint dans la cité avec l’un de ses disciples et priait dans le même renfoncement. Le tailleur de pierres vint avec sa lanterne et l’accueillit comme la première fois, à sa grande joie. |
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TC0033 | TE006204 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 343 | L’ETOUPE PONTIFICALE. Quand le pape est consacré et élevé au suprême honneur, on enflamme de l’étoupe devant lui et on s’adresse à lui en ces termes: "Comme passe la gloire du monde, ainsi souviens-toi que tu es cendre et mortel." |
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TC0033 | TE006196 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 335 | MORT DE JULIEN L’APOSTAT. Saint Basile avait appelé le peuple à se rassembler dans l’église de la Vierge pour y prier contre les menaces de Julien l’Apostat. Il vit la Vierge accompagnée d’une multitude de saints, qui demandait à être vengée de ce blasphème. Mercure, martyr de fraîche date, se leva de son tombeau, prit son cheval et ses armes et alla transpercer l’empereur de sa lance. On dit que du tombeau de Julien l’Apostat, à Constantinople, émane une puanteur intolérable. |
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TC0033 | TE006056 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 202 | LA RESURRECTION GRAVEE DANS LA TOMBE D’UN PHILOSOPHE. Sous l’empereur Théodose, des philosophes, des gens d’Eglise, ou plutôt des hérétiques, auraient émis l’opinion que la résurrection des corps n’aurait pas lieu dans le futur, sinon mystiquement. Alors que les catholiques assuraient qu’elle aurait lieu, et en toute réalité. Théodose ne savait que penser. Alors qu’on creusait la terre à Constantinople pour effectuer quelque fondation, on trouva la tombe d’un philosophe très ancien et très célèbre qui avait fait écrire et graver les articles de la foi catholique. Ainsi l’affirmation de la résurrection des corps conforta la foi catholique menacée par l’hérésie. |
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TC0033 | TE005990 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 136 | DEUX ETIENNE PUNIS. Etienne, romain illustre, mourut à Constantinople. Le matin, au moment d’être embaumé, il ressuscita pour raconter tout ce qu’il avait vu en enfer. Le Juge lui dit que c?était un autre Etienne, un forgeron, qu’il voulait. Le premier revint à la vie et le forgeron mourut. Le premier Etienne, qui ne s’était pas corrigé, mourut pendant la peste. Un chevalier, mort puis ressuscité, le vit glisser d’un pont et être traîné par les démons. | |
TC0033 | TE006269 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 406 | SAUVETAGE EN MER. L’évêque Maximien allant de Constantinople à Rome fut pris dans une tempête en mer Adriatique. Lui-même et ses compagnons se confessèrent et communièrent. Le navire ne coula qu’au bout de neuf jours, une fois tous les passagers évacués. | |
TC0034 | TE006317 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 107 | L’empereur Constantin, guéri de la lèpre par saint Sylvestre, rallie l’empire à l’église de Rome et fonde la ville de Constantinople. A la suite d’une vision de la croix et des anges, il exige que la croix soit toujours présente et vole de conquête en conquête. | |
TC0034 | TE006318 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 107 | Saint Ambroise excommunie l’empereur Théodose qui ordonne le massacre de sept mille habitants de Thessalonique qui ont lapidé deux de ses juges sans s’être enquis des circonstances de l’incident. Pour faire pénitence, l’empereur promulgue une loi stipulant qu’une sentence de mort ne peut être donnée qu’après un examen de trente jours. Lors d’un affrontement dans les Alpes, un vent violent divin retourne les flèches de ses adversaires contre eux et les tuent. | |
TC0106 | TE015905 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 166 | L’ERMITE ET LE TAILLEUR DE PIERRE. Un ermite, venu à la ville vendre ses paniers, est hébergé par un tailleur de pierre. Celui-ci lui explique qu’il partage ses gains en trois parties : pour ses dépenses nécessaires, pour l’hospitalité et pour les aumônes. Revenu chez lui, l’ermite demande à Dieu de multiplier les biens de cet homme. Le lendemain, le tailleur de pierre découvrit une cachette pleine de pièces d’or. Il s’enfuit à Constantinople, devint bailli au service de l’empereur et se montra méchant. L’ermite fut rappelé à Dieu en jugement ; il a à répondre des méfaits du tailleur. La Vierge obtient qu’il soit envoyé à Constantinople pour qu’il le fasse revenir dans le droit chemin. Il ne peut lui parler et est battu par ses serviteurs. Rappelé de nouveau à Dieu, la Vierge obtient qu’il soit libéré de sa caution. L’empereur meurt; un autre lui succède; le bailli s’enfuit, revient à son lieu d’origine et retourne à ses habituelles oeuvres de piété. Il accueille l’ermite de la même façon. |
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TC0106 | TE015940 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 199 | LA COULEUR DU TOMBEAU. — Le jour de leur couronnement, les empereurs de Constantinople voient venir un marbrier qui leur demande de choisir la couleur de leur tombeau. | |
TC0123 | TE007056 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 148 | À Byzance, un chrétien ruiné n’eut d’autre ressource que d’emprunter de l’argent à un juif. Comme caution, il lui proposa le Christ, c’est-à-dire une statue de la Vierge à l’enfant, devant laquelle il s’engagea à rembourser son créancier à une date donnée. Ce dernier accepta la caution et versa l’argent, qui permit au chrétien d’acheter un navire de commerce. Ses affaires prospérèrent, mais, l’échéance venue, il était trop loin de Byzance pour rembourser sa dette à temps. Il confia alors à la mer une cassette contenant l’argent, qui vint miraculeusement s’échouer au pied de la maison de son créancier. Celui-ci récupéra l’argent et cacha la cassette. Lorsque le chrétien regagna Byzance, le juif feignit de n’avoir rien reçu, mais la statue, prise à témoin par le créancier, attesta le remboursement. Le juif, confondu, se convertit et reçut le baptême. |
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TC0123 | TE007060 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 152 | Dans une église de Constantinople appelée ’Lucerna’, une icône de la Vierge, recouverte d’un voile, se découvrait miraculeusement chaque semaine, à partir du vendredi, à l’heure des vêpres jusqu’à none le samedi, tant que l’on chantait les heures de la Vierge et que l’on célébrait la messe en son honneur, puis se recouvrait le samedi soir, au moment des vêpres, jusqu’à la semaine suivante. | |
TC0129 | TE007327 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 195a | "A Constantinople, un mage emmène un notaire devant une foule de démons; l’un d’eux demande au notaire s’il est leur serviteur. Le notaire répond, en se signant, qu’il est le serviteur de Dieu. Aussitôt tous les démons disparaissent." |
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TC0129 | TE007328 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 195a | "A Constantinople frappé par une épidémie de peste, un enfant fut enlevé du milieu du peuple et ravi au ciel o? il apprit un cantique; revenu au sein du peuple, il entonna ce chant et fit arrêter ainsi immédiatement tous les tourments qui accablaient la ville." |
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TC0129 | TE007339 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 231b-232a | Prodiges lors de la translation du corps de saint Etienne : pluie miraculeuse, manifestations diverses de démons et d’anges, tempête apaisée et mort subite des porteurs quand ils se trompent de corps. |
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TC0131 | TE008063 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 491, 1-9 | LA MAIN QUI NE POURRIT PAS. 1/ Il était un roi qui voulait que tous les pauvres soient nourris et aidés par ses aumônes dans toutes les villes où il s’arrêtait pour manger ou dormir. 2/ Et comme c'était la famine dans une ville où il était, il commanda qu’un plat d’argent soit découpé par morceaux et distribué aux pauvres. 3/ Par la voix d’un de ces pauvres le Saint-Esprit cria: "Puisse ne jamais pourrir la main qui a distribuée une si généreuse aumône!" 4/ Et depuis cette main n'a jamais pourri et on la garde avec respect à Constantinople. 5/ Nous pouvons croire que son âme est au paradis, puisque Dieu a fait en sa main un si beau miracle. 6/ Il récolte maintenant le bien qu’il a distribué aux pauvres, car personne ne peut faire de sa richesse un placement plus sûr. 7/ Ce qu’on a dans son coffre, on peut le perdre par l’incendie ou par un cambriolage; mais ce qu’on place dans la main des pauvres n'est jamais perdu sans être rendu sur terre ou au ciel. 8/ Car si ceux qui donnent aux pauvres sont damnés à cause de quelque péché, Dieu trouvera moyen de les récompenser sur terre d’une manière ou d’une autre. 9/ Et même ils ne seront pas damnés aussi sévèrement que s’ils n'avaient fait aucun bien. |
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TC0134 | TE012989 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 159b-160a | Un sorcier amène un certain notaire de Constantinople dans un endroit où se trouvent plusieurs démons. L’un d’eux, qui est assis sur le trône, lui demande d’entrer à son service. Le notaire répond qu’il sert la Sainte Trinité, et fait le signe de croix. Les démons disparaissent. Quand ledit notaire entre dans l’église de Sainte-Sophie, la statue du Christ tourne les yeux vers lui. |
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TC0137 | TE012842 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 357 | L’argent restitué de façon miraculeuse. Un homme de Byzance voulait agrandir sa renommée et commença à faire des donations, mais rapidement il fut à court d’argent. Il emprunta de l’argent à un juif, laissant comme gage sa foi dans le Christ sous la forme d’une image. L’homme se rendit avec l’argent obtenu à l’étranger pour faire du commerce et réussit à gagner ce qu’il avait perdu. Le jour convenu pour restituer l’argent, l’homme se trouvait encore loin de Constantinople et, confiant en Dieu plaça l’argent dans un coffre et le mit à la mer. Le coffre arriva par miracle en un seul jour près de la maison du juif. Quand l’homme revint au pays, le juif demanda la restitution de l’argent. L’image de la Bienheureuse Vierge révèla que l’argent se trouvait dans un lieu précis dans sa maison. Le juif se convertit alors avec toute sa famille. |
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TC0137 | TE012726 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 241 | Contre ceux qui vivent avec luxe dans ce monde. Un doge vénitien avait une femme de Constantinople, habituée à vivre dans le luxe et les délices. Cependant elle fut punie par Dieu avec une maladie qui fit pourrir ses membres et la fit sentir horriblement jusqu’à sa mort. | |
TC0137 | TE012669 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 184 | Les trois voleurs à Constantinople. Trois voleurs arrivés à Constantinople achètent des marchandises précieuses. Le premier, prenant comme excuse le fait qu’il mesure la circonférence de l’église de Sainte-Sophie, s’en va sans payer; le deuxième fait semblant subitement de loucher et échappe au marchand; le troisième fait entrer le garçon du marchand, en le piégeant, chez un médecin qui le soumet à une opération. Lequel des trois a été le plus malin ? | |
TC0138 | TE019236 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 181 | Tribulations de la chaste fille de l'empereur de Constantinople et d'un marchand toulousain. |
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TC0138 | TE019813 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 671 | Vie de saint Jean Damascène: miracle de la main retrouvée. |
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TC0138 | TE019812 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 670 | La statue de la Vierge mutilée et jetée dans un puits. |
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TC0138 | TE019873 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 731 | L'art de rappeler la mort à l'empereur de Constantinople. | |
TC0138 | TE019776 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 634 | Trois enfants permette la construction d'une église dédiée à la Vierge. |
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TC0142 | TE018893 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 54 | Le chevalier Henri d’Ulmen, ayant rapporté de Constantinople une dent de saint Jean Baptiste, vouait une grande dévotion à cette précieuse relique et ne voulait pas s'en séparer, malgré les demandes de sa sœur, la supérieure du couvent de Stuben, qui voulait l'obtenir pour ses amis les moines de Heisterbach. Captif de son adversaire, Henri d’Ulmen fut libéré de prison dès que la relique fut en possession des cisterciens. Peu de temps après, Henri, comte de Sayn, amena à Heisterbach un chevalier possédé par le diable ; le signe de croix et le contact avec la relique libérèrent le possédé immédiatement. |
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TC0143 | TE014159 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 70 | Un ermite habitant près de Constantinople fut visité par l’empereur Théodose. Le lendemain, l’ermite quitta son habitat, effrayé qu’à l’instar de l’empereur tout le monde vienne le déranger et que les louanges lui fassent perdre les fruits de ses labeurs. | |
TC0143 | TE014287 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 122, col. A-B | Le chevalier Henry d’Ulm, ayant rapporté de Constantinople une dent de saint Jean Baptiste, adorait beaucoup cette précieuse relique qu’il lègua à l’abbaye de Heisterbach. Captif de son adversaire, Werner de Bolanden, il fut libéré de prison dès que la relique fut en possession du monastère. Peu de temps après, Henri, comte de Sayn, amené à l’abbaye un chevalier possédé par le diable; le signe de croix et le contact avec la relique libèrèrent le possédé immédiatement. |
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TC0157 | TE017153 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 341, l. 1 – p. 342, l. 6 | Silvanus était rhéteur, élève de Troilus le sophiste. Mais il était un parfait chrétien et tenait la vie monastique en haute estime. Il refusait, du reste, de porter l’habit de docteur. L’évêque Attique devint son ami et le consacra évêque de Philippopolis. Mais en Thrace, le froid de l’hiver le faisait souffrir. Il demanda, pour cette raison, à être déchargé de son épiscopat. Cela lui fut accordé. De retour à Constantinople, il vivait pauvrement, et se déplaçait en sandales. Un jour, Attique cherchait quelqu’un pour prendre en charge l’évêché de Troie, et pensa à lui, et l’y envoya. Il ne faut pas mépriser cet homme d’avoir renoncé à sa première charge, car un miracle atteste qu’il était toujours touché par la grâce de Dieu. Un grand bateau était construit sur le côte de Troie, mais quand il fut terminé, les travailleurs ne parvinrent pas à le bouger. Ils finirent par suspecter l’oeuvre du démon, et par aller chercher l’évêque. En effet, en sa présence, le vaisseau bougea. Cela fit que le peuple de Troie le révéra grandement, et nous prouve qu’il n’avait pas offensé Dieu en renonçant à son premier siège épiscopal. |
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TC0157 | TE017252 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 83, p. 450, l. 31- p. 451, l. 34 | Alphanus, archevêque de Salerne († 1085), rapporta cette histoire, qu’il avait entendue à Constantinople. Un Empereur était aveugle et on ne pouvait le soigner. Il chercha le remède dans la prière à Dieu. Il entendit en rêve que s’il visitait l’église de Saint-Laurent martyr, Dieu lui redonnerait la vue. Il projeta donc de voyager à Rome et demanda un bateau. Mais sa femme avait peur qu’il meure dans un naufrage et que le pouvoir de l’empire vacille alors que ses fils étaient encore petits. Elle ordonna aux marins à tromper l’empereur en lui faisant croire qu’il faisait le voyage, alors qu’en réalité ils restaient proches de Constantinople. Elle fit construire une réplique de Saint-Laurent, car si Dieu devait rendre la vue à son mari par l’intercession de Saint Laurent, il le pouvait aussi bien à Constantinople qu’à Rome. Un an passa ainsi, et l’empereur fut amené à la réplique de Saint-Laurent. On lui faisait toujours croire qu’il était à Rome. Il recouvra la vue et fut alors bien surpris de trouver sa femme et ses serviteurs autour de lui. |
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TC0157 | TE017122 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 66, p. 270, l. 1 – p. 271, l. 2 | Le personnage évoqué ici est encore en vie, et les faits ont été relatés par un homme digne de foi. Le doge de Venise avait une femme venue de Constantinople. Cette femme donnait beaucoup de soins à son corps, et par exemple, employait ses serviteurs à récolter la rosée afin qu’elle puisse s’y baigner. Elle se faisait nourrir par les eunuques dans des couverts d’or. Elle parfumait ses appartements d’encens et d’épices de toutes sortes. Elles vivait dans un luxe excessif. Elle dut subir le châtiment divin. Son corps se mit à pourrir et dégageait une odeur si insupportable que plus personne ne pouvait la servir, à part une servante, à l’aide d’huile parfumée. Elle finit par mourir, au grand soulagement de son entourage. Ainsi, la chair nous enseigne ce qu’elle est, dans la mort mais aussi dans la vie. |
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TC0157 | TE017059 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 436, l. 17 – p. 437, l. 3 | Lorsque Flavien, évêque de Constantinople, fut exilé à cause de sa foi catholique, Anatholius fut ordonné à sa place. Le Pape Léon (Ier) déclara que dans un premier temps, il avait vu en lui un hérétique, mais qu’en réalité, par la grâce de Dieu, les hérétiques s’étaient trompés, et avaient choisi en lui un homme juste. | |
TC0157 | TE017066 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 444, l. 6 - p. 444, l. 15 | L’histoire tripartite raconte qu’un feu dans Constantinople se dirigeait jusqu’aux bains d’Achille, puis au lieu nommé Pelargus, de sorte que l’église des Novatiens était menacée. Leur évêque, Paul, resta dans l’église et pria qu’elle fût épargnée. Dieu accéda à sa prière. Depuis, le 17 août, les Novatiens célèbrent l’office. Le lieu est vénéré aussi bien par les chrétiens que les païens. | |
TC0157 | TE017148 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 333, l. 10 – p. 334, l. 9 | Grégoire de Naziance, que les historiens appellent le Théologien, renonça à l’épiscopat de Constantinople pendant le règne de l’empereur Théodose. Cela est attesté dans les sources : il avait été placé sur le trône contre sa volonté, pour son efficacité contre l’hérésie, mais lorsqu’il apprit que sa situation faisait des jaloux, il s’en expliqua et se retira. Nectarius fut promu à sa place. |
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TC0165 | TE018369 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 116, pp. 218-219 | Lors d'un repas de Pâques, le roi Edmond a une vision des sept dormants d'Éphèse dans le ciel. Il les voit s'orienter vers la gauche, après deux siècles à droite, signe d'un malheur à venir. La vision le fait sourire et un comte, un abbé et un prêtre lui demandent de la raconter. A Constantinople, l'empereur vérifie la véracité de la vision et communique le résultat à l'évêque d’Éphèse. C'est alors que débutent une série d'invasions de villes chrétiennes au Moyen-Orient, confirmant ainsi la prophétie. |
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Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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