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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: commerce | trade | Handel | comercio | commercio
53 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0008 | TE002599 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 35 | L’auteur, arrivant au marché, vit une foule de commerçants qui étalaient aux yeux du public des marchandises nombreuses et variées. Les uns proposaient des habits de qualité supérieure, d’autres des hardes bon marché. Et il constata que les effets bon marché ou d’un prix moyen trouvaient plus d’acheteurs que les vêtements coûteux et excellents. | |
TC0008 | TE002597 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 33 | Un paysan pauvre n'avait pratiquement rien, à part le hoyau dont il remuait la terre. Voyant des commerçants et des bourgeois, il décida de s’enrichir. Il apprit l’art du commerce auprès d’un colporteur, et finit par devenir riche. Mais il s’affligeait des dommages presque quotidiens infligés à ses biens. Il était de plus pressuré à l’excès par ses seigneurs, les juges, les préposés aux impôts. Il se mit à songer à sa paisible vie antérieure. Différents messagers arrivèrent, annonçant que ses biens avaient subi de graves dommages. Comme saisi de démence, il sortit de la ville, regagna son ancienne demeure à la campagne. Il changea son manteau contre un hoyau, pour embrasser son humble vie d’autrefois. | |
TC0008 | TE002593 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 29B | Suite de la parabole 29. Le marchand de noix ne vend qu’aux enfants qui paient immédiatement; il en donne quelques unes à des mendiants qui rendent grâces pour les noix reçues. Les autres acheteurs puissants ou nobles exigent des autres marchands des crédits (avec le but de ne point payer). | |
TC0008 | TE002550 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 2 | Les deux commerçants : l’un vendant de bonnes épices, l’autre, séducteur et trompeur, des poisons. | |
TC0008 | TE002592 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 29A | Un pauvre commerçant ne vend que des noix au marché, à la différence d’autres commerçants qui poussent devant eux chevaux ou chameaux chargés de gros et de précieux ballots. Aussi ses voisins se mirent à le dénommer "l’homme aux noix". Un livre contenant des paraboles est appelé Parabolaire. | |
TC0011 | TE003140 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 167a | Un homme avait quatre marcs d’or : son premier lui est volé, il donne le deuxième à un ingrat, il place le troisième dans de mauvaises affaires et jette le quatrième dans les latrines. | |
TC0020 | TE003718 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 193 | Un maréchal-ferrant avait l’habitude de blesser en secret les pieds des chevaux des pèlerins et des gens de passage; puis il les faisait racheter par un intermédiaire pour une modique somme quand ils ne pouvaient plus marcher. Une fois guéris, il les revendait plus cher. chaque denier malhonnêtement acquis lui sera compté en enfer. | |
TC0020 | TE003687 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 162 | Un client demande un jour à un boucher de baisser ses prix, sous prétexte qu’il n’avait acheté sa viande chez personne d’autre durant sept ans. Le boucher s’étonne alors qu’il soit encore en vie. | |
TC0020 | TE003802 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 277 | Un homme et sa femme font la promesse de ne plus boire de vin, excepté les jours de marché, ou s’ils concluent une affaire. Après quelques jours d’abstinence, le mari vend à son épouse leur âne, et le lendemain, la femme revend l’âne au mari; ainsi, ils peuvent recommencer à boire du vin. |
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TC0020 | TE003578 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 53 | Un chevalier devenu moine ne sait plus vendre les ânes du monastère car il refuse de mentir. |
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TC0020 | TE003688 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 163 | Un Chrétien vend des vivres avariés à des pèlerins d’Acre. Capturé par les Sarrasins, il est mené devant le sultan, auprès de qui il implore sa relaxe, arguant que grâce à sa viande et son poisson avariés, plus d’une centaine de pèlerins meurent chaque année. |
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TC0020 | TE003689 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 164 | Un homme avait amassé beaucoup de blé dans l’espoir de le vendre. Ne voyant pas le prix monter, il se pend. | |
TC0034 | TE006311 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 100 | Un marchand dont la fortune provient du commerce maritime redoute tant de perdre son bien qu’il en perd le boire et le manger tant que les navires ne sont pas au port. | |
TC0036 | TE006662 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 24-1 | Après sa mort, le corps de Matthieu d’Albano est lavé et habillé d’un cilice, d’une coule monacale et des vêtements sacerdotaux et pontificaux. Il est veillé et honoré par le pape Innocent II et les évêques et les cardinaux qui ont pu se déplacer afin de prier pour le salut éternel de l’âme du saint homme. La population de la riche cité marchande de Pise accoure pour baiser les mains ou les pieds de celui qui est dorénavant auprès de Dieu. La dépouille de Matthieu d’Albano est portée au tombeau le lendemain et est ensevelie dans l’église de saint-Frigdien. Pierre le Vénérable se rend à Pise sept années plus tard pour restaurer la paix, et honore la mémoire du saint homme, moine exemplaire et ami de l’auteur. |
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TC0106 | TE015840 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 102 | LE RICHE MOURANT DONT SE MOQUENT LES DEMONS. Un vieil homme venu à la ville vendre des vases de sa fabrication, s’assied devant la porte d’un homme riche en train de mourir. Il voit des chevaux et leurs horribles cavaliers, tenant dans la main des torches, s’emparer de l’âme du mourant. Celui-ci appelle le Seigneur au secours. Les cavaliers se moquent de lui, lui rappelant qu’il aurait dû se souvenir de Dieu auparavant. |
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TC0123 | TE007056 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 148 | À Byzance, un chrétien ruiné n’eut d’autre ressource que d’emprunter de l’argent à un juif. Comme caution, il lui proposa le Christ, c’est-à-dire une statue de la Vierge à l’enfant, devant laquelle il s’engagea à rembourser son créancier à une date donnée. Ce dernier accepta la caution et versa l’argent, qui permit au chrétien d’acheter un navire de commerce. Ses affaires prospérèrent, mais, l’échéance venue, il était trop loin de Byzance pour rembourser sa dette à temps. Il confia alors à la mer une cassette contenant l’argent, qui vint miraculeusement s’échouer au pied de la maison de son créancier. Celui-ci récupéra l’argent et cacha la cassette. Lorsque le chrétien regagna Byzance, le juif feignit de n’avoir rien reçu, mais la statue, prise à témoin par le créancier, attesta le remboursement. Le juif, confondu, se convertit et reçut le baptême. |
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TC0124 | TE014504 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : X, 4 [156] | L’abba dit que « vendre sa tunique pour acheter un glaive [Lc 22, 36] » signifie préférer la lutte à la paix. | |
TC0124 | TE015240 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 45 [864a] | Etienne Harding, moine à Molesmes, puis fondateur de Cîteaux, envoya un des frères à la foire de Vézelay avec la mission d’acheter quatre attelages et pour chacun d’eux, deux forts chevaux, ainsi que des tissus, de la nourriture et tout le nécessaire, en emportant pour tout argent les trois derniers deniers du monastère. Le don d’un homme riche sur le point de mourir permit au moine de revenir avec un chargement inespéré. | |
TC0124 | TE014572 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XIV, 15 [223] | Pour éprouver son humilité, un abbé envoya un frère, issu d’une riche famille et très instruit, vendre des paniers sur les places publiques en lui recommandant de les céder un par un. | |
TC0124 | TE014825 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLI, 1 [469] | Un chevalier en mourant chargea un parent de vendre son cheval au profit des pauvres. L’autre dépensa les cent sous lui-même. Le trentième jour, le mort lui annonça que son aumône lui avait mérité le ciel après trente jours de purgatoire, mais que le légataire viendrait subir le châtiment que l’aumône lui avait évité. L’autre racontant sa vision fut emporté par les diables. | |
TC0124 | TE014378 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : II, 30 [40] | Leur fille étant la proie du démon, ses parents cherchèrent un ermite pour la guérir. Ils en trouvèrent un, venu au marché pour vendre ses corbeilles. Sous le prétexte d’en acheter, ils le menèrent chez eux. A peine entré, il reçut une gifle de la possédée, mais, tendant aussitôt l’autre joue, il força le démon hurlant à libérer la jeune fille. | |
TC0131 | TE008931 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 047, 4 | LES MARCHANDS DU TEMPLE. 4/ On ne doit ni vendre, ni acheter, ni payer, ni réclamer ses dettes, ni tenir aucune conversation profane dans une église pendant la messe ou un autre office. |
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TC0131 | TE008103 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 582, 1-8 | PESEE ET VENTE D'UN JOUR D'INDULGENCE. 1/ Une brave dame, par besoin d’argent vendit un jour d’indulgence. 2/ Son acheteur la pesa sur une balance. Il y mit un denier et la femme y mit son indulgence en disant: 3/ "En l’honneur du Père, du Fils et du Saint-Esprit et de la ferme foi que j'ai en eux, je dépose ici un jour d’indulgence." 4/ Le bourgeois y mit jusqu’à quarante livres, un denier après l’autre, sans qu’on voie rien sur le plateau du jour d’indulgence qui pesait cependant plus lourd. 5/ Alors le bourgeois impressionné dit: "Vraiment je pourrais y mettre toute ma fortune avant de faire pencher le plateau, puisque je vois qu’il s’agit d’une chose si importante". 6/ Quand Dieu vit sa bonne volonté, il laissa pencher la balance vers son argent. La bonne dame eut ainsi quarante livres. 7/ Un franciscain qui lui avait conseillé cette pesée lui dit que le bourgeois ne l’avait pas eu pour son argent, mais pour sa bonne volonté. 8/ En effet bonne volonté vaut mieux que tout l’or du monde, car par la bonne volonté on trouve Dieu qui contient en lui-même le monde entier. | |
TC0131 | TE008574 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 490, 1-8 | SAINT NICOLAS REQUISITIONNE DU BLE. 1/ Saint Nicolas réquisitionna du blé sur les navires de l’empire romain. 2/ Il en prit une telle quantité qu’il put en nourrir sa ville de Myre toute l’année; 3/ et il y en eut assez pour les semailles. Et cependant les marins retrouvèrent la quantité qu’ils avaient chargée. 4/ Dieu fit ce miracle pour l’amour de son ami saint Nicolas, parce qu’il lui nourrissait ses pauvres. 5/ Car personne ne les nourrit pour l’amour de lui sans en être récompensé ici-bas ou au ciel et le plus souvent des deux côtés. 6/ Un homme peut devenir pauvre en faisant du commerce ou en subissant telle ou telle perte; mais si on enrichit les pauvres on devient riche. 7/ En échange de petites choses qu’on donne ici-bas Dieu donne au ciel une richesse immortelle. 8/ On n'a jamais eu lieu de se moquer sans mentir de ceux qui donnent aux pauvres. |
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TC0131 | TE007899 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 267, 1-7 | CHATIMENT D'ANANIE ET DE SAPHIRE. 1 Un homme et sa femme dirent à saint Pierre qu’ils voulaient vivre avec les apôtres. 2 Il leur dit de vendre tout ce qu’ils possédaient et d’en apporter le prix. 3 Quand ils l’eurent fait, saint Pierre leur demanda s’ils avaient tout apporté. 4 Ils dirent que oui, et ils en avaient mis de côté. 5 Dès qu’ils eurent menti devant saint Pierre, ils moururent subitement, montrant ainsi que mentir sciemment tue l’âme et le corps. 6 Dieu est vérité. Si nous voulons être ses vrais disciples en suivant son enseignement, 7 la vérité doit régner en nos coeurs et en nos bouches et sans la vérité nous ne pouvons être sauvés. | |
TC0131 | TE009081 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 310, 1-11 | VOCATION DE SAINT MATTHIEU. 1/ Le bon saint Matthieu abandonna sa table de changeur et tout ce qu’il avait aussitôt que Jésus lui dit:"Suis-moi". 2/ Ce devrait être une leçon pour quantité de gens qui tous les jours entendent prêcher et parler des personnes de haut savoir, 3/ et cependant ne veulent quitter leur vie de péché ni se tourner du mal vers le bien, malgré tous les sermons qu’on peut leur faire. 4/ Ils savent bien qu’ils ne sont pas en état d’être sauvés, mais ils ne veulent se convertir, tout en sachant très bien ce qu’ils doivent quitter et ce qu’ils doivent faire. 5/ C'est pourquoi on dit qu’il y a trois sortes de mauvais: Est mauvais celui qui ne connaît pas la loi de Dieu et ne s’en informe pas. 6/ Est plus mauvais celui qui connaît cette loi et ne veut pas la suivre. 7/ mais très mauvais est celui qui connaît la loi, ne veut pas la suivre 8/ et refuse de l’enseigner par charité à ceux qui la lui demandent pour l’amour de Dieu: car il est avare de ce dont Dieu est généreux. 9/ Car on sait que "En forgeant on devient forgeron, En étudiant on devient savant, En discutant on devient maître." 10/ "Et telle est la loi de la Sagesse, que plus on en dépense, plus on en a. Plus on dépense de son argent, moins il en reste; mais celui qui enseigne aux autres ce qu’on lui a appris en acquiert une meilleure connaissance. 11/ Et cela prouve qu’enseigner volontiers ce que l’on sait est une branche de la Charité, car la Charité grandit en se diffusant. | |
TC0131 | TE009265 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 064, 1-8 | DEUIL DE JACOB DEVANT LA ROBE DE JOSEPH. 1/ Les fils de Jacob, après avoir vendu Joseph leur frère aux marchands égyptiens, tachèrent de sang sa robe avec le sang d’une de leurs bêtes 2/ et dirent à leur père qu’une bête féroce avait dévoré son fils Joseph. 3/ A cette nouvelle Jacob et sa femme se mirent à pleurer et à se désoler. 4/ De même la vierge Marie eut des raisons de pleurer, qui fut la mère de douleur 5/ quand elle sut qu’on avait tiré au sort les vêtements de son cher fils dont Joseph avait été une figure: 6/ Car de même que Joseph remplit les greniers du Pharaon par sa sage prévoyance, 7/ de même Jésus était venu du sein de son Père pour remplir avec le genre humain, 8/ par sa sagesse et sa douloureuse Passion, les sièges du ciel laissés vides par les mauvais anges. | |
TC0131 | TE007922 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 290, 1-15 | MARTYRE DE SAINT BONIFACE. 1 Une dame de Rome qui vivait dans le péché de la chair dit à un garçon qu’elle avait à son service 2 d’aller lui acheter le corps d’un martyr à Tarse où l’on martyrisait les chrétiens. Il lui répondit en riant: 3 "Et si, faute d’en trouver à acheter, je me fais martyriser, accepterez-vous mon corps comme celui d’un martyr?" Il disait cela par plaisanterie. 4 Elle lui répondit: "N'aie pas peur; tu en trouveras bien". 5 Dès lors, pour se préparer à ce saint pèlerinage, il s’abstint de vin et de viande. 6 Arrivé à Tarse, pendant que ses serviteurs retenaient un logement, il alla voir à l’endroit où l’on torturait les martyrs. 7 Il en vit certains dont les entrailles traînaient par terre, certains que l’on déchirait avec des peignes de fer. 8 Il y en avait un grand nombre qui enduraient de grandes souffrances pour la foi chrétienne. 9 Et notre ami les encourageait fraternellement, compatissant à leurs souffrances. 10 Le persécuteur, apprenant qu’il encourageait les martyrs, le fit martyriser lui-même cruellement. 11 Ses serviteurs le cherchaient, demandant si on n'avait pas vu un romain; on leur répondit qu’en effet on en avait vu un, qui subissait le martyre. 12 Trouvant que c'était leur maître, ils achetèrent son corps et l’apportèrent pieusement à leur dame. 13 Un ange dit à celle-ci de se préparer à recevoir comme seigneur celui qu’elle avait eu à son service. 14 Et elle reçut le corps du saint martyr avec grande piété. 15 Elle persévéra dès lors dans la grâce de Dieu et devint une sainte femme. |
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TC0131 | TE009375 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 656, 1-7 | LEGENDE DE S. GENGOUL. 1/ S. Gengoul de Varennes en Bassigny, dans le diocèse de Langres en Bourgogne, acheta à un citadin une source qu’il avait sur sa terre. 2/ Il la fit emporter par son écuyer sur un bâton, comme on pourrait porter un bloc de glace; et il l’emporta bien à trente lieues de là. 3/ La ville où il l’avait acheté s’appelle Fontaine, entre Troyes et Méry-sur-Seine. Il la mit dans son jardin et elle y est encore. 4/ Comme il doutait de sa femme, pour en avoir le coeur net il lui fit plonger son bras dans la fontaine; aussitôt son bras prit feu, montrant qu’elle était coupable. 5/ Quand ce saint chevalier fut retourné à Dieu, sa femme entendait dire que c'était un saint. 6/ Elle répliqua avec mépris: "Vraiment, il est aussi saint que mon cul pète." Et dès lors son cul ne cessa de péter jusqu’à sa mort; elle crépitait sans cesse comme une rainette. 7/ On appelle ce saint s. Gengoul de Toul en Lorraine. |
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TC0136 | TE009864 | anon. | Rothschild Canticles : 2 | A sa mort un saint homme est accusé par les démons d’avoir acquis son manteau d’un usurier. Dieu lui rend la vie pour qu’il ait le temps de s’en repentir. Furieux, les démons lui jettent au visage l’âme de l’usurier. Après sa résurrection, la marque du feu infernal demeure sur son visage. Il semble à l’auteur de l’exemplum qu’il fut seulement coupable de négligence, mais pas d’avoir commercé avec l’usurier. Il aurait dû être plus vigilant, comme lorsqu’on achète de la viande à un boucher. |
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TC0137 | TE012861 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 376 | Un homme a un mouton mais certains veulent lui faire croire que c'est un chien. Un homme veut vendre un mouton au marché mais des voleurs se mettent d’accord et le convainquent que c'est un chien et ainsi l’animal est abandonné aux voleurs. | |
TC0137 | TE012652 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 167 | Qui mesure bien n’est pas brulé. A Cologne une femme qui vendait de la bière fut protégée d’un incendie par les pots avec lesquels elle avait toujours honnêtement mesuré la bière. | |
TC0137 | TE012733 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 248 | "L’homme qui avait enseigné à son cheval de se mettre à genoux. Un homme avait enseigné à son cheval à se mettre à genoux quand il disait "Plions les genoux" et à se lever quand il disait "Lève toi". Quand il voyait un moine ou un clerc qui voulait acheter son cheval, cet homme le faisait tomber dans les flaques de boue de la place." | |
TC0139 | TE016411 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 225 pp.147-148 du texte hébreu | Rabbi Dimi vint rendre visite à Resh Gelutha apportant avec lui une cargaison de figues qu’il voulait vendre. Resh Gelutha ne fit pas l’effort de vérifier ses connaissances et s’adressa à Abba qui lui-même s’adressa à Rabbi Ada ben Ahaba. Ce dernier alla au marché et posa à Rabbi Dimi des questions auxquelles il ne sut répondre. En conséquence, on ne favorisa pas son commerce et il perdit beaucoup d’argent. Rabbi Dimi se plaignit à Rabbi Joseph, qui lui donna raison et à la suite de cette déclaration Rabbi Ada mourut subitement. Tous les rabbins en furent extrêmement affligés et s’accusèrent d’être responsables de sa mort. | |
TC0139 | TE014221 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 86 pp 56-57 du texte hébreu | Description de la richesse en huile de la province d’Acher en Palestine. Les habitants en possèdent tant qu’ils se lavent dans l’huile et qu’un envoyé venu de Lydie acheta de l’huile à un seul habitant pour une valeur de 18000 zuzim (monnaie locale). | |
TC0140 | TE013685 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XIX, 2. | Un marchand vend les jours de fête, affirmant gagner plus que les autres jours. Un homme soutient le contraire et l’invite à mettre les gains des jours de travail dans un coffret et ceux des jours de fête dans un autre coffret. A la fin, quand on ouvre ce dernier coffret, on y trouve que du charbon. | |
TC0140 | TE013681 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XVII, 4. | Alors que son mari étant parti de la cité pour longtemps, une femme, désireuse d’avoir des fils, achète un enfant; elle écrit une lettre à son mari, lui disant qu’elle était enceinte et le mari la croit. | |
TC0140 | TE013437 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XIX, 3. | Un vieux marchand demande illicitement à un collègue plus jeune un payement de trois cents florins d’or. Peu après, le vieux marchand étant mort et le jeune étant dans la position de dépenser les richesses d’un autre pour des aumônes, retient pour lui trois cents florins avec lesquels il se rembourse la somme soustraite injustement. | |
TC0140 | TE013623 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), V, 2. | Un paysan ayant trouvé dans son champ une pierre précieuse, la fait évaluer par un orfèvre; il la lui vend à une valeur plus basse qu’en réalité. | |
TC0142 | TE017979 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 46 | Un confesseur interroge une femme qui ne se trouvait aucun péché. Il réussit à la faire avouer qu'elle trichait, mentait et se parjurait dans son commerce, puis il lui explique qu'il s'agit de péchés mortels. La femme, terrifiée, accepte la pénitence. | |
TC0143 | TE014206 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 151B | Un père du désert, à l’instigation du diable, se rendit en ville pour vendre ses travaux manuels; il y rencontra une femme et pêcha avec elle. Plein de tristesse, il revint dans sa cellule, et après une année de pénitence, il retrouva sa perfection antérieure. | |
TC0148 | TE015530 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1135 | SAINT JACQUES LIBÈRE UN PÈLERIN. — Un homme alla en pèlerinage de Barcelone à Saint-Jacques [de Compostelle]. Là il ne demanda au Christ que sa libération s’il venait à être prisonnier. Il s’en revint, fut fait prisonnier par les Sarrasins et conduit pour être vendu sur les marchés. Mais chaque fois qu’il était vendu, ses chaînes tombaient. La treizième fois, comme on le conduisait tout enchaîné pour être vendu et qu’il invoquait saint Jacques, le saint lui apparut en disant: ?Alors que tu étais dans mon église, tu n’as rien demandé pour le salut de ton âme mais seulement pour la liberté de ton corps. D’où les maux qui t?ont affligé. Mais maintenant le Christ m’a envoyé pour te récompenser. — Ses chaînes se rompirent et le saint disparut. Un maillon resta cependant comme témoignage du miracle. Il mettait en fuite Sarrasins et bêtes sauvages. | |
TC0148 | TE015724 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1323 | UN MOINE PERSÉVÉRANT AMÈNE UN IVROGNE À REVENIR À DE MEILLEURS SENTIMENTS. — Un vieillard ivrogne vendait au marché les nattes qu’un ermite fabriquait, dépensait l’argent pour boire et ne lui rapportait qu’un peu de pain. Au bout de trois ans l’ermite voulut changer d’endroit car il manquait des vêtements indispensables. Mais il répondit à cette pensée en décidant de rester. L’ange du Christ lui apparut disant qu’il devait supporter son état jusqu’au lendemain et qu’il serait transporté par lui au paradis. Ce qu’il fit. Par la persévérance du jeune moine, le Christ fit revenir le vieillard à de meilleurs sentiments. | |
TC0157 | TE017127 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 69, p. 303, l. 22 – p. 304, l. 2 | Un évêque de Bologne s'était comporté comme un commerçant plutôt que comme un homme d’Église. Il était allé jusqu’à aliéner les propriétés de l’Église autour de sa ville. Il perdit la voix. Il survécut sept ans, mais resta muet. Elle est clairvoyante la justice divine qui prive de sa langue celui qui s’en était servi pour un tel commerce. | |
TC0158 | TE016808 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 354 | Le brahmane, l'acheteur de pois et l'âne.– Un homme qui a échangé de vieux pois immangeables contre un âne croit avoir fait un bon marché, mais il s'aperçoit que l'âne est vicieux; ne pouvant le mater par la sévérité, il le gagne par de douces paroles. | |
TC0158 | TE016584 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 143 | Une tête d'homme, mise en vente, ne trouve pas d'acheteur.– Un roi ordonne de mettre en vente au marché cent têtes d'animaux et une tête d'homme : seule la tête d'homme ne trouve pas d'acheteur. Le roi en tire la conclusion que toute tête d'homme n'a de valeur qu'en tant qu'elle peut servir à comprendre et à pratiquer la religion bouddhique. | |
TC0158 | TE016708 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 258 | Celui qui alla sur la mer pour chercher de l'aloès.– Un homme qui a recueilli de l'aloès dans un voyage sur mer ne parvient pas à vendre cette denrée; il le brûle pour en faire du charbon de bois parce qu'il a vu que le charbon se vendait aisément. | |
TC0158 | TE016479 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 52 | Le Bodhisattva et son frère dans le royaume des hommes nus.– Le Bodhisattva et son frère vont commercer dans le royaume des hommes nus. Le Bodhisattva se conforme aux mœurs de ce royaume et ainsi se fait aimer des habitants; son frère aîné, qui a prétendu reprocher à ces gens leurs usages, se voit honni de tous. | |
TC0158 | TE016518 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 89 | Le marchand qui vainquit le démon.– Un marchand qui est devenu bouddhiste entreprend de rétablir entre son pays et un royaume voisin les communications commerciales qu'un démon intercepte depuis plus de cent années. Il veut lutter contre le démon, mais ses mains, ses pieds et sa tête s'enfoncent successivement dans le corps de son ennemi sans pouvoir en ressortir; il affirme alors l'impermanence du corps et déclare qu'il fait volontiers don de sa personne au démon. Celui-ci, touché de tant de vertu, se convertit (cf. n° 410). |
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TC0158 | TE016917 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 404 [F] | L'homme et la femme qui se vendent comme esclaves .– Un homme et sa femme décident de se vendre comme esclaves afin de pouvoir faire les frais d'un repas offert aux religieux. | |
TC0158 | TE017003 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 461 | L'homme qui a acheté la sagesse.– Pour mille onces d'or, un homme a acheté la sagesse qui consiste dans le conseil de ne pas agir avec précipitation; quand il rentre chez lui, il croit voir un étranger couché avec sa femme et veut le tuer, mais, après un examen plus attentif, il s'aperçoit que la personne qu'il aurait mise à mort s'il s'était laissé aller à son premier mouvement n'est autre que sa propre mère. |
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TC0161 | TE017694 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : IV, 13 | COMMENT DES GENS DE L'INDE QUI RENCONTRENT AU MILIEU DE LA MER UN MAUVAIS DRAGON ÉCHAPPENT À SA NUISANCE GRÂCE AU PRÊCHE D'UN MOINE.– Les gens de l’Inde sont accompagnés dans leurs voyages par un moine qui les protège. Un commerçant qui voyage sur la mer trouve sous son bateau un roi dragon qui veut faire couler le navire. Dans une vie antérieure le moine qui se trouve sur ce bateau, l’a laissé, alors qu’il était sous forme humaine, commettre des péchés malgré ses offrandes. Il a été alors transformé en serpent et condamné à être tranché trois fois par jour avec une épée. Le moine récite des sûtra au roi dragon qui change son corps et renaît au Ciel après un jour et une nuit. |
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TC0165 | TE018353 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 100, p. 187 | Avant de devenir convers au monastère cistercien de Fontenay, un homme d'origine germanique et un de ses compagnons, également chrétien, s'y rendent pour des raisons de commerce avec les païens, encore nombreux en Europe de l'Est. Arrivés dans un endroit isolé, ils trouvent une idole en bois, adorée par les habitants de la ville voisine, plus déments que dévots. Les deux hommes brûlent la statue et s'enfuient pour éviter d'être capturés ; leur foi n'est pas suffisamment forte pour qu'ils agissent publiquement. La nuit suivante, le futur convers de Fontenay est bouleversé et voit en rêve un esprit lui jeter des braises ardentes dans les yeux en disant : "Hier tu m'as brûlé, aujourd'hui je te brûlerai". Réveillé avec une grande douleur dans les yeux, il est longuement et durement éprouvé. |
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