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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: luxure | lust | Unzucht | lujuria | lussuria
7occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0165
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0165 | TE018316 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 64, pp. 138-139 | Un moine d'une grande sainteté a une vision dans laquelle le Christ et les saints se plaignent de Guillaume, roi d'Angleterre et homme lascif, à qui l'on donne trente jours pour changer de vie. Malgré l'avertissement, Guillaume refuse de modifier sa conduite. Au contraire, il ordonne à une abbesse de faire venir dans son lit une belle et jeune religieuse dont les yeux sont comme des diamants. Menaçant l'abbesse de détruire son monastère, celle-ci ne sait que faire mais la jeune religieuse lui propose de s'en remettre à Dieu. La nuit où elle est emmenée dans le lit du roi, la jeune fille s'arrache les yeux et les pose sur un plateau, les présentant au roi comme des joyaux. Le roi, horrifié et confus, s'enfuit. |
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TC0165 | TE018342 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 89, pp. 172-173 | Sept ans plus tôt: un prêtre malhonnête et lascif de Balesme-sur-Marne refuse de porter le viatique à une paroissienne de la région, sur le point de mourir. Le prêtre donne l'hostie à un homme, un laïc, prêt à le lui apporter, en lui disant de le faire donner à la femme du prêtre du village où il vit. Pendant le voyage de nuit, l'homme rencontre un diable qui se présente sous la forme d'un cadavre, mais qui est forcé d'avouer qu'il ne peut rien faire contre l'homme protégé par l'hostie qu'il porte. |
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TC0165 | TE018197 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 3, pp. 9-13 | Vie d'un moine de Clairvaux, Pierre de Toulouse, qui avant de devenir moine a mené une vie ascétique et résisté aux tentations. Il entre à Clairvaux en ayant entendu parler de saint Bernard. Dans sa jeunesse, il a une vision dans laquelle Dieu l'invite à lutter, afin d'obtenir le salut éternel. Soumis à des tentations continuelles, il se soumet à une pénitence corporelle constante, au point de penser qu'il se fuit lui-même. Il a une première vision d'un diable menaçant habillé en moine, mais aux manches raccourcies jusqu'aux coudes, qui disparaît face à un signe de croix. La seconde vision lui révèle un monstre, mi-lion mi-aigle, qui menace de le dévorer mais disparaît lorsque Pierre prononce le nom de Dieu. Convaincu qu'il doit s'émasculer pour ne pas sombrer dans la luxure, il est sauvé par un ange habillé en médecin qui l'émascule en rêve. Quand il se réveille, il n'a plus de tentations. Parmi ses particularités, on trouve le don des larmes, ainsi que les innombrables visions dans lesquelles Dieu lui révèle des secrets. Herbert en relate un en particulier, très fréquent, raconté par Pierre lui-même (il ne voulait pas qu'il soit révélé avant sa mort) : au moment de l'Eucharistie, Dieu lui apparaît comme un bel enfant, et il continue à le voir même après avoir fermé les yeux devant l'immense splendeur. La vision est si fréquente et le moine si plein de foi que parfois il n'achève pas l'Eucharistie tant qu'il n'est pas béni de la vision. |
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TC0165 | TE018195 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 1, pp. 3-7 | Un moine du nom de Reinaldus, après avoir passé trente ans de sa vie à lutter contre la luxure, fait preuve de perfection spirituelle pendant vingt ans au monastère de Saint-Amand avant de devenir moine cistercien à Clairvaux. Seulement quarante jours avant sa mort, il accepte de révéler une vision qu'il a eue huit ans plus tôt au moment de la récolte. Un jour, à Clairvaux, en regardant ses frères dans les champs, il voit la Vierge habillée de blanc, accompagnée de sainte Elisabeth et de Marie-Madeleine, descendre la colline pour porter secours aux moines. A partir de ce jour, sa dévotion à Marie devient encore plus profonde qu'avant. Quatorze jours après avoir raconté cette vision, Reinaldus en a une deuxième dans laquelle la Vierge prépare une tunique très blanche pour sa mort. Reinaldus raconte la vision pour consoler Herbert, qui est très malade à l'époque, pensant que la vision le concerne, mais c'est lui-même qui meurt vingt-cinq jours plus tard. Reinaldus a donc eu une vision concernant sa propre mort : dans ses derniers instants, il entend deux coups sur la "tabula morientium", puis il récite l'Ave Maria jusqu'à son dernier souffle. Il est enterré avec un convers qui meurt le même jour. Au moment de leur mort, un saint homme a une vision de la construction de deux temples à Clairvaux : l'un dans l'infirmerie des moines et l'autre dans celle des convers, tous deux splendides, mais le premier plus noble, ce qui indique que la sainteté du moine est plus grande que celle du convers. |
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TC0165 | TE018350 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 97, pp. 181-182 | Herbert raconte une histoire récente, célèbre en Espagne. Une jeune fille, fille d'un riche Sarrasin, veut devenir chrétienne et convainc un chevalier chrétien de l'emmener pour l'épouser après sa conversion, en lui offrant la moitié de ses biens. Le chevalier accepte. Ils partent avec un enfant qui lui est fidèle et s'arrêtent dans un verger près d'une commanderie des templiers, ne pouvant y entrer à une heure tardive. Après avoir mangé, le chevalier, poussé par la luxure, veut coucher avec la femme, qui lui fait des reproches en lui rappelant qu'elle n'est pas baptisée. Sa résistance irrite le chevalier qui la décapite et jette le cadavre au feu. Mais Dieu le punit immédiatement en laissant sortir d'une grotte un dragon qui le dévore. L'enfant, terrifié, s'enfuit et raconte aux Templiers ce qui s'est passé le matin suivant. Ils recueillent les restes de la femme et l'enterrent avec vénération à la manière d'une martyre. Le pape Alexandre juge qu'elle est bel et bien une martyre, baptisée de son propre sang. |
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TC0165 | TE018434 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 2, pp. 303-304 | Un moine abandonne Clairvaux et saint Bernard puis sombre dans la luxure. Il vit avec une concubine de laquelle il a des enfants. Un jour, après de nombreuses années, il accueille comme un père saint Bernard (de passage dans sa ville) qui ne le reconnaît pas. Le lendemain, Bernard se prépare à partir et donne un message au fils du prêtre : l'enfant, muet de naissance, recouvre brusquement le sens de la parole. Il parle alors à son père qui pleure devant un tel miracle et confesse à Bernard qu'il a été un de ses moines et qu'il veut retourner à Clairvaux avec lui. L'homme a peur de mourir bientôt, mais Bernard lui dit qu'il l'emmènera avec lui quand il reviendra de son voyage et pas avant. Cependant lorsque Bernard revient, l'homme est déjà mort. Mais lorsqu'on le déterre, on le retrouve habillé en moine et pourvu de la tonsure. |
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TC0165 | TE018409 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 157, pp. 280-282 | Dans les Gesta Anglorum, il est fait mention d'un évêque de sainte vie au corps déformé. Un jour, l'empereur de ces terres part chasser et s'arrête, le dimanche de la Quinquagésime, dans une petite église de campagne où se trouve un prêtre au visage déformé. L'empereur se demande comment il est possible que Dieu, de qui vient tout ce qui est beau, permette à un homme aussi laid de célébrer la messe. Mais en écoutant le prêtre dire "Il nous a créés, et non pas nous-mêmes", il sent l'esprit prophétique en lui et le fait archevêque, malgré ses réticences. Un jour, un homme de Cologne, puissant et lascif, fait sortir d'un monastère (de son plein gré) une très belle mais perverse moniale, choisissant d'en faire sa concubine. L'archevêque les réprimande d'abord, puis leur inflige un anathème, mais ils font comme si rien ne s'était passé. Lorsque l'archevêque tombe malade, il dit aux personnes présentes que si les deux ne se repentent pas, ils mourront exactement un an après sa propre mort. C'est ainsi que cela se passe : un an après la mort de l'archevêque, l'homme et la femme meurent en même temps, frappés par la foudre. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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