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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: pauvre | poor | Arme | pobre | povero
4occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0152
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0152 | TE015087 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : II | Histoire d’un père de famille libéré des démons par trois pauvres puis par la Vierge. Un très brave homme et fort honnête a pour habitude de recevoir chaque jour un pauvre en sa maison. La veille de la Toussaint, le prudhomme et sa famille offrent l’hospitalité à trois pauvres. Alors que l’homme s’était couché en excellente santé, on le retrouve le matin prostré sur le sol de sa chambre, rigide et froid comme une pierre. Il est alors baigné chaque jour afin de le réchauffer. Au bout de sept mois, l’homme se réveille mais pensant qu’il va bientôt mourir, convoque son fils ainsi qu’un prêtre auquel il rapporte son aventure, et demande à son fils d’imiter la dévotion paternelle. La nuit, il entendit une voix qui lui ordonna de se lever et qui le conduisit dans un champ d’une grandeur infinie où il fut laissé seul. Il entendit alors une multitude de diables pousser des cris des plus horribles et des plus effrayants, lui reprochant ses fautes et disant qu’il leur appartenait et qu’il ne pouvait s’échapper. Terrorisé, il tenta de fuir et vit devant lui une maison où il y avait deux portes. Il entra par la première et la ferma. Les diables arrivèrent et brisèrent la première porte. Il ne savait où aller. Á ce moment-là, il vit à ses côtés le premier pauvre qu’il avait recueilli la veille de la Toussaint. Ce dernier était là pour l’aider. Les démons brisèrent la deuxième porte et voulurent emporter le brave homme. Mais le deuxième pauvre apparut et le chassa les démons de cette porte. Ceux-ci escaladèrent la maison et en arrachèrent le toit. Vint alors le troisième pauvre qui, avec l’aide des deux autres, chassa les diables. L’homme en profita pour s’enfuir mais il entendit les diables le poursuivre. Il se retrouve au bord d’un fleuve très large et rempli de dragons et de serpents crachant du feu. Les démons lui crièrent d’entrer lui-même dans le fleuve sinon c?étaient eux-mêmes qui le jetteraient au milieu. Il aperçut alors un pont très haut et très étroit (à peine un demi-pied de large) qui paraissait atteindre le ciel. Poussé par la nécessité, il se mit à monter sur ce pont et s’éleva peu à peu, poursuivi par les démons. Arrivé au sommet, le pont disparut et l’homme se mit à pleurer ne sachant que faire, quant il vit de l’autre côté de l’eau, une dame très belle, grande jusqu’au ciel, qui lui dit être la Vierge Marie. Comme il avait récité à telle époque ? et elle lui indiqua ? chaque jour, à genoux, cinquante " Ave Maria" , elle désirait le sauver de ce mauvais pas et le ramener chez lui. Elle le prit par la main et le conduisit dans sa chambre. Resté tout nu et seul dans sa chambre, il s’écroula quasiment mort de peur. Il assura au prêtre et à son fils que son récit était vrai et encouragea ce dernier à accueillir les pauvres ainsi qu’a prier Notre Dame. |
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TC0152 | TE015102 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : VIII | Un riche homme a trois enfants, tous mariés, sauf le plus jeune. Il tombe malade et, croyant mourir, les convoque. Il demande à chacun ce qu’ils vont faire pour lui à sa mort. Le premier lui promet de construire une chapelle où l’on chantera chaque jour une messe pour le défunt père; le second, lui promet de fonder deux chapelles dans lesquelles l’on chantera tous les jours des messes pour l’âme du défunt et au milieu desquelles se trouvera une maison pour les pauvres qui prieront pour lui. Le troisième fils dit alors à son père qu’il pourra faire autant que ses deux frères. Le père, étonné, lui demande comment cela est possible, lui qui n’est ni marié ni riche. Le fils lui répond qu’il fera autant car ses deux frères ne tiendront pas leur promesse et ne feront rien de ce qu’ils ont dit : s’ils possèdent du blé, du vin, des fruits ou autre nourriture, ils préfèrent les laisser pourrir plutôt que de les donner à leurs voisins ou aux pauvres pour l’amour de Dieu. Pour ce troisième enfant, il est possible de garder des choses par raison, mais c'est commettre le péché d’avarice que de garder des choses pour les laisser pourrir au lieu de les donner à ceux qui en ont besoin. |
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TC0152 | TE015099 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : V | Une noble dame, qui a grande pitié des pauvres, en prend soin contre la volonté de son mari. Un jour, elle rencontre un pauvre très malade. Prise de pitié, elle le conduit chez elle car son mari est absent. Le pauvre lui demande de prendre un bain puis de se coucher dans un lit bien moelleux. La dame le couche dans son propre lit. Le mari rentre alors et voit quelqu’un couché dans son lit. Croyant qu’il s’agit de l’amant de sa femme, il veut le tuer. Mais en levant les yeux, il voit le Christ nu crucifié. Celui-ci lui demande pourquoi l’homme lui porte tant de haine et pourquoi il souhaite lui faire du mal alors qu’il a tant souffert pour lui. L’homme, effrayé, tombe à terre et lorsqu’il relève les yeux ne trouve personne dans le lit. Il se convertit immédiatement et devient doux et débonnaire. |
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TC0152 | TE015104 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : X | Exemple pour les pauvres et pour l’aumône. Histoire de Pierre le percepteur (le Télonier) libéré du jugement à cause de ses aumônes ~ Á l’époque de saint Jean l’aumônier, patriarche d’Alexandrie, il y a dans une ville, un homme très puissant et très riche qui a pour nom Pierre. Il est si dur avec les pauvres qu’il ne veut leur faire du bien : lorsqu’il en voit un à sa porte, il lui jette une pierre ou un bâton ou tout ce qu’il peut trouver. Un jour, les pauvres, assis au soleil, en parlant des bons et des mauvais aumôniers, en arrivent à Pierre et constatent que jamais l’un d’eux ne réussit à obtenir l’aumône auprès de lui. L’un d’eux dit aux autres : « Que me donnerez-vous si j’arrive à obtenir quelque chose de cet homme ? ». Ils lui promettent alors de payer son pari. Celui-ci se rend chez le riche homme et lui demande l’aumône. Lorsque Pierre le voit, il n’a rien sous la main à lui jeter à la tête. Il voit un de ses valets qui porte du pain de seigle pour les pourceaux. Il en prend un et lui jette avec colère. Le pauvre prend le pain qu’il a eu par dépit et le montre à ses compagnons. Deux jours plus tard, Pierre tombe malade et meurt. Il est appelé à son jugement : il voit les diables mettre ses mauvais actes dans une balance et les anges tout tristes, ne sachant que mettre contre les diables. Un ange dit alors : « nous n’avons qu’à mettre le pain de seigle qu’il donna avant-hier au Christ ». Ils posent le pain sur la balance et le pain vaut autant que ses mauvaises actions. Les anges lui disent alors de s’en aller et de faire l’aumône. Revenu à lui, Pierre se dit que si un seul pain de seigle valait autant, tout ce qu’il ferait de bonne volonté pour Dieu vaudrait encore davantage. ~ Une fois guéri, il s’en alla un jour en ville, vêtu de son plus bel habit. Il voit un pauvre tout nu et lui donne son beau vêtement. Le pauvre, qui n’ose porter un si riche habit, le vend. Quand Pierre passe devant la maison de celui qui l’a achetée, il reconnaît aussitôt son vêtement. De retour chez lui, il commence à pleurer et se dit qu’il n’est pas digne car le pauvre a refusé de porter son vêtement. La nuit, une fois endormi, il voit le Christ, une croix sur son épaule et vêtu de l’habit qu’il a donné au pauvre. Le Christ le remercie de l’avoir vêtu car il avait froid. Á son réveil, Pierre décide de devenir pauvre. Il commence à répartir ses biens, fait venir son serviteur et lui demande de le conduire en ville et de le vendre. Celui-ci exécute les ordres de son maître et le vend à un argentier trente deniers qu’il reverse, comme son maître le souhaitait, aux pauvres. Pierre sert alors son seigneur avec grand dévouement et s’occupe des tâches des plus ingrates, ce qui lui vaut le mépris des autres serviteurs. Le Christ lui apparaît souvent pour le réconforter. Un jour, ses anciens voisins viennent à Constantinople et logent chez son maître. Au moment du repas, l’un d’eux le reconnaît et veut l’emmener avec lui. Á ces mots, Pierre se cache derrière la porte et demande au portier, qui est sourd et muet, de lui ouvrir. Á ces mots, le portier retrouve la parole et l’ouïe. Laissant Pierre s’enfuir, il court prévenir le maître et ses invités qui sont ébahis de le voir ainsi. Il explique alors ce miracle : une flamme est sortie de la bouche de Pierre et a touché la langue et les oreilles du portier. Ils sortent tous de la maison et tentent de le retrouver, sans succès. ~ |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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