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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: prophétie | prophecy | Prophezeiung | profecía | profezia
8occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0165
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0165 | TE018302 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 50, pp. 116-117 | À Notre-Dame de Noirlac, au cours d'une grave épidémie qui dura 35 jours, de nombreux moines meurent, dont l'abbé Franco, réalisant ainsi leur désir d'atteindre la porte de la mort et celle de la vie. Un jeune moine appelé Bernard, resté vierge jusqu'à sa mort, rêve que l'abbé Franco lui présente saint Bernard le jour même de sa mort, lui disant : "Aujourd'hui, tu seras avec moi au paradis". Le jeune moine Bernard parvient à l'annoncer à ses confrères à temps, puis meurt, confirmant la prophétie de saint Bernard. |
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TC0165 | TE018298 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 46, pp. 105-110 | Fastradus, abbé de Cambron, à la mort de Robert de Bruges, est élu abbé de Clairvaux. A l'annonce de l'élection, il s'enfuit et se rend à la chartreuse du Val Saint-Pierre où, ravi en extase, il a une vision de la Vierge qui lui confie son fils. La vision élimine toute résistance en lui. Une fois à Clairvaux, il brille par ses vertus, dont l'abstinence, qu'il cultivait déjà avant même d'entrer au monastère. Un jour, le vestimentaire de Clairvaux veut donner à Fastradus un vêtement légèrement meilleur que ceux qu'il porte habituellement. Fastradus lui reproche son geste, affirme qu'il veut être traité comme tous les autres moines, que son statut d'abbé ne signifie pas qu'il doit être privilégié. La grâce de l'Esprit Saint Paraclet rayonne sur son visage et, selon Herbert, une fois devenu abbé de Cîteaux il aurait fait encore plus, s'il n'avait pas été éloigné de Dieu par des moines indignes de sa vie très sainte. Pierre de Toulouse est frappé d'une vision miraculeuse : il s'agit d'un cortège composé du Christ et de milliers de saints descendant du ciel jusqu'à l'église de Clairvaux, où un splendide mausolée est en train d'être construit pour un très saint homme sur le point de mourir. Le lendemain, Pierre est triste et raconte sa vision à Herbert. Après une vingtaine de jours, la nouvelle de la mort de Fastradus parvient à Clairvaux : alors qu'il était à Paris avec le pape Alexandre, il est tombé malade et est mort au bout de cinq jours. La plainte est universelle, du pape au roi de France. La splendeur de sa mort confirme que la magnificence du mausolée était véritablement une prophétie de son décès. Herbert parle d'une autre vision, dont l'origine est pour lui incertaine. Un saint homme en Angleterre, le jour de la mort de saint Bernard, voit un ange gigantesque emporter une âme immense au ciel tout en manifestant une grande joie. Le même homme, le jour de la mort de Fastradus, voit l'ange amener au ciel une autre âme qui, bien que très grande elle aussi, ne peut être comparée à la précédente. Herbert conclut en disant qu'il a raconté ces quelques épisodes de la vie de Fastradus non pas en les considérant comme exhaustifs - cela aurait été au-delà de ses capacités - mais pour conserver sur papier ces épisodes que seuls lui ou quelques autres connaissaient. |
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TC0165 | TE018349 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 96, pp. 178-180 | En Sardaigne, un prêtre d'une église, isolé et hors de la ville, trouve l'hostie qu'il avait laissée intacte, cassée en deux. Après la messe, resté seul, il sort de l'église et en s'appuyant le dos à l'abside, regarde vers l'est, en pensant à ce qui s'est passé. Au bout d'un certain temps, il se sent horrifié et raidi au point de ne plus pouvoir bouger. Ouvrant les yeux, il voit une grande multitude d'âmes, à pied et à cheval, des deux sexes et de divers états sociaux. Il en reconnaît certaines, dont une qui s'approche, s'arrête et lui parle familièrement. Elle lui explique qu'il s'agit des âmes qui errent sur la terre à cause de leurs fautes. Le prêtre reconnaît Baudouin, évêque de Pise, qui, malgré sa sainteté, n'est pas encore au Paradis car c'est à cause de lui que les habitants de Pise et de Lucques sont en guerre. Il voit alors un chevalier autoritaire et pervers, ralenti par le poids de l'or qu'il avait apporté en pèlerinage à Jérusalem pour les pauvres, mais qu'il avait ensuite ramené pour le dépenser à des œuvres malfaisantes. Puis une colonne très lumineuse apparaît, dirigée vers l'âme de Constantin, juge de Torrès, qui après avoir purgé sa peine est emmenée au ciel. Après la vision de beaucoup d'autres qui prendrait beaucoup de temps à raconter, Herbert dit qu'à la fin le prêtre demande à son ami s'il y a quelque chose pour lui. L'ami répond que le prêtre mourra la même année et qu'il sera récompensé en fonction de ce qu'il aura fait. Puis il disparaît. Le prêtre vit une vie encore plus chaste à partir de ce moment, puis meurt comme prévu, avant la fin de l'année. |
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TC0165 | TE018393 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 140, pp. 255-256 | Le comte Baudouin de Boulogne n'accepte pas la communion pendant vingt ans. Il la refuse même alors qu'il est sur le point de mourir, malgré les encouragements de tous, y compris ceux de son fils. À cette époque et dans cette région, un certain Walter est lui aussi gravement malade. Il dit à son père Bunzard que le comte mourra ce jour-là et que d'innombrables diables se précipiteront pour s'emparer de son âme. Le père refuse d'y croire, mais le fils, pour confirmer ses propos, lui dit qu'un messager du comte va arriver, et que de toute façon le père arrivera trop retard et que Baudouin sera déjà mort. Tout se déroule ainsi, et le père reconnaît la valeur prophétique des paroles de son fils. | |
TC0165 | TE018346 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 93, pp. 175-176 | Herbert connaît une moniale ayant le don de prophétie. Un jour, Dieu lui apparaît dans une vision pour se plaindre des chrétiens qui le gardent dans une porcherie, le traitant encore plus mal que les païens et les juifs. Lorsque la religieuse rend publiques les paroles de Dieu, une recherche est effectuée jusqu'à ce que la personne responsable avoue avoir caché une hostie dans un trou du seuil, dans une porcherie. Lorsqu'on la retrouve, elle est presque intégralement transformée en chair. On la transporte ensuite de manière digne à l'église. |
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TC0165 | TE018409 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 157, pp. 280-282 | Dans les Gesta Anglorum, il est fait mention d'un évêque de sainte vie au corps déformé. Un jour, l'empereur de ces terres part chasser et s'arrête, le dimanche de la Quinquagésime, dans une petite église de campagne où se trouve un prêtre au visage déformé. L'empereur se demande comment il est possible que Dieu, de qui vient tout ce qui est beau, permette à un homme aussi laid de célébrer la messe. Mais en écoutant le prêtre dire "Il nous a créés, et non pas nous-mêmes", il sent l'esprit prophétique en lui et le fait archevêque, malgré ses réticences. Un jour, un homme de Cologne, puissant et lascif, fait sortir d'un monastère (de son plein gré) une très belle mais perverse moniale, choisissant d'en faire sa concubine. L'archevêque les réprimande d'abord, puis leur inflige un anathème, mais ils font comme si rien ne s'était passé. Lorsque l'archevêque tombe malade, il dit aux personnes présentes que si les deux ne se repentent pas, ils mourront exactement un an après sa propre mort. C'est ainsi que cela se passe : un an après la mort de l'archevêque, l'homme et la femme meurent en même temps, frappés par la foudre. |
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TC0165 | TE018320 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 68, p. 144 | Deux jeunes sœurs sont emmenées par leurs parents au monastère de Fontaines-Les-Nonnes, où elles meurent très vite. La première à mourir apparaît à sa sœur, quelques jours après son décès, pour lui annoncer qu'elle ne peut être amenée devant Dieu avant qu'elles ne soient toutes les deux réunies dans l'au-delà, et lui dit de se préparer car elle aussi va bientôt mourir. Elle lui demande également de prier pour l'âme de Guiard, un maçon dévot à la Vierge qui est mort pendant la construction de l'église, afin que son âme puisse être transférée au lieu du répit. La jeune fille encore vivante annonce donc la prophétie à tous, et meurt au jour annoncé. |
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TC0165 | TE018321 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 69, pp. 144-146 | A l'âge de neuf ans, Marie entre au prieuré de Charme-aux-Nonnains, de l'ordre de Fontevrault, près de Soissons, et y meurt dix ans plus tard après avoir vécu une vie très sainte remplie de souffrances. Sur la fin, elle ne pouvait bouger aucun muscle ni mâcher, et devait être nourrie uniquement avec des liquides. Douée du don de vision prophétique, elle annonce la mort de sa mère à une infirmière. Une autre fois, elle reçoit la visite de deux moniales récemment décédées qui lui font connaître le ciel. Le jour de sa mort, une des sœurs voit la Vierge accompagnée des deux religieuses décédées qui descendent pour emporter Marie. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
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