ThEMA
Thesaurus Exemplorum
Thesaurus Exemplorum
Medii Aevi
- HomeAccueilStartseiteHomePágina principal
- CollectionsRecueilsSammlungenRaccolteColecciónes
- Source textsTextesOriginaltextTesto originaleTexto original
- KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves
- SearchChercherSuchenCercaBuscar
- AboutÀ proposÜberA propositoAcerca de
- DownloadsTéléchargementsDownloadsDownloadsDescargas
- Log inSe connecterAnmeldenAccessoIniciar sesión
KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Inceste | Incest | Blutschande | Incesto | Incesto
41 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
---|---|---|---|---|---|
TC0001 | TE001379 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 21 | Agnès rentre chez ses parents, après la destruction de son monastère par les Allemands. Violée par son père, elle met au monde un enfant. Elle résiste à la tentation diabolique du suicide et de l’infanticide. Elle se place avec son enfant chez une nourrice juive qu’elle convertit. Agnès est tuée par le mari de la nourrice juive, mais est ressuscité par la Vierge et s’enfuit. |
|
TC0003 | TE001664 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 63 (16) | Une mère qui s’est livrée à l’inceste avec son fils devient enceinte de ce dernier. Elle se présente pleine de contrition devant le pape et obtient son pardon; un cardinal critique ce pardon et se trouve immédiatement possédé par le diable. |
|
TC0003 | TE001666 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 63 (18) | Une jeune femme incestueuse tue sa mère, puis son père avec qui elle a péché. Demandant une pénitence pour ses fautes à un prédicateur; elle meurt de contrition. Le frère comprend qu’elle est malgré tout sauvée. |
|
TC0010 | TE000840 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 89, 1 | Grâce à la confession, le grand livre du diable est effacé et il oublie les péchés dont il a connu l’existence. À l’instigation du diable, une dame demeurée veuve à Rome commet l’inceste avec son fils, et elle conçoit un enfant qu’elle tue à la naissance. Le diable, prenant l’apparence d’un maître, parvient à se mettre au service de l’empereur, pour tenter d’obtenir de lui le châtiment de la dame, et ainsi, s’emparer d’elle au plus vite. Il dévoile à l’empereur les fautes de la dame, qui demande un délai pour se défendre. Elle va se confesser au pape, en manifestant sa contrition à chaudes larmes. Le pape lui impose comme pénitence de dire un Pater, et lui conseille de se présenter à nouveau devant l’empereur. Le diable ne peut que reconnaître en elle une sainte femme et disparaît. |
|
TC0012 | TE002655 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 19 | Une jeune fille pèche avec son père. Puis elle tue ses parents et devient une prostituée. Un beau jour elle écoute le sermon d’un moine, se repent, meurt et gagne le paradis. |
|
TC0020 | TE003788 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 263 | Une veuve romaine, coupable d’inceste et d’infanticide, est cependant réputée pour sa grande dévotion à la Vierge. Le diable, se faisant passer pour un astrologue, dénonce ses péchés à l’empereur qui convoque la veuve à sa cour pour se justifier. Celle-ci se confesse et prie la Vierge Marie de l’aider. Le jour-dit, le diable-astrologue ne peut supporter la présence de la veuve car il voit la Vierge près d’elle; il hurle et disparaît, laissant derrière lui une puanteur. Dès lors, la veuve consacra le reste de sa vie à Dieu. |
|
TC0021 | TE004177 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 199 | Un ressuscité incestueux décrit le puits d’enfer où les luxurieux et les luxurieuses se frappent avec des fouets. |
|
TC0021 | TE004175 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 197 | Un homme de cour qui avait défloré sa filleule mourut subitement le septième jour; sa tombe produisit longtemps des flammes. |
|
TC0029 | TE005225 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : U. Le dit du buef, p.217-245 | Préambule sur l’importance de la confession (v. 1-40). Un prudhomme meurt en laissant sa femme et un fils qui lui ressemble beaucoup. Bien qu’il grandisse, la mère continue à faire coucher son fils dans son lit et finalement devient enceinte (v. 41-72). Le fils décide de se confesser et de faire pénitence; mais le curé refuse de l’absoudre et le renvoie au pape (v. 73-100). Il part pour Rome où le Saint Père le garde auprès de lui afin qu’il ne soit pas tenté de nouveau par le diable (v. 101-82). La mère accouche d’une fille, qui reçoit au baptême le nom de Philippe, et se confesse au curé qui lui conseille de se rendre à Rome, mais elle s’y refuse (v. 183-274). A l’âge de dix ans, Philippe découvre la vérité sur son origine; la mère et la fille partent pour Rome (v. 275-380). Le pape enjoint à tous les trois comme pénitence de vivre pendant sept ans cousus dans des peaux de boeuf et séparés les uns des autres (v. 381-524). Description de la vie qu’ils mènent (v. 525-44). Au bout de sept ans, ils arrivent tous à une grange où ils meurent en même temps en odeur de sainteté (v. 545-677). Bien des miracles se produisent à cet endroit, et le pape y fait élever une église en leur honneur (v. 678-788). ~ Conclusion (v. 789-93). Prière (v. 794-96). |
|
TC0029 | TE005221 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : Q. Le dit de la pecherresse qui estrangla III enfant, p. 135-140 | Préambule (v. 1-12). ~ Sur le point de mourir, un père confie sa fille unique à son frère (v. 13 27). Victime des tentations du diable, elle devient enceinte de son oncle, puis tue l’enfant nouveau né (v. 28 44). Après avoir étranglé un deuxième, puis un troi¬sième enfant, elle se désespère; le diable lui conseille vivement de se suicider. D'abord elle se pend trois fois sans succès (v. 45 72); ensuite elle avale une grosse araignée (v. 73 83); enfin elle se perce le ventre d’un couteau; mais elle ne meurt toujours pas (v. 81 86). En implorant le secours de la Vierge Marie, elle s’endort. Notre Dame des¬cend du ciel pour la guérir et l’exhorter à s’amender (v. 87¬124). Quand l’oncle arrive, peu de temps après, pour pécher de nouveau avec elle, elle s’y refuse, et raconte le miracle et sa promesse de se convertir. Elle entre en religion et devient plus tard abbesse (v. 125 44). ~ Conclusion (v. 145 48). Prière (v. 149 52). |
|
TC0029 | TE005208 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : D. Le dit de la bourjosse de Romme, p. 39-46 | Préambule (v. 1-8). ~ Un bourgeois romain meurt après avoir recommandé à sa femme de bien élever leur fils unique et de faire généreu¬sement des aumônes (v. 9-32). La mère continue à faire dormir le fils dans son lit malgré les scrupules de celui ci (v. 33-61). Le diable est à l’affût et profite de la situation : la mère devient enceinte (v. 62- 68). Elle n'ose se confesser, mais distribue encore plus d’aumônes. Personne ne découvre son état (v. 69-84). Sur le point d’accoucher, elle se rend dans un verger où elle tue l’enfant nouveau né. Elle ne se confesse toujours pas (v. 85-109). Afin que la bourgeoise se perde définitivement, le diable trouve un stratagème : il se rend, déguisé comme "physicien", à la cour de l’empereur où il acquiert une grande influence (v. 110-31). Il dénonce la bourgeoise à l’empereur, qui la fait venir (v. 132-72). La Vierge apparaît alors au pape et lui donne l’ordre de se rendre à la cour, où il ne sera visible que pour la pécheresse, afin de recevoir sa confession (v. 173-92). Quand elle s’est confessée, le diable ne la reconnaît plus et disparaît avant d’être jeté sur le bûcher préparé pour celle qu’il avait dénoncée (v. 193 204). La bourgeoise se fait religieuse (v. 205-08). ~ Conclusion (v. 209 12). Prière (v. 213 16). |
|
TC0033 | TE006182 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 321 | PUNITION PAR LA FOUDRE D’UNE MERE INCESTUEUSE. Une mère accusa d’inceste son fils qui l’avait repoussée. Celui-ci, ne voulant pas révéler le crime de sa mère, fut condamné à être noyé dans un sac. Alors que saint André priait pour lui, la mère fut frappée par la foudre. |
|
TC0034 | TE006364 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 139 | Tamar, fille du roi David, est si belle que son frère Amnon en devient amoureux et la viole avant d’être tué par Absalon. | |
TC0034 | TE006456 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 216 | Une jeune fille dévouée à la Vierge tue les trois enfants qu’elle a de son frère. De désespoir, elle avale une araignée venimeuse, invoque la Vierge qui apparaît et la guérit. Elle lui consacre sa vie. |
|
TC0131 | TE008111 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 606, 1-3 | SAINT ANDRE ET LA MERE INCESTUEUSE. 1/ Une mauvaise femme voulait que son fils couche avec elle. 2/ Comme il refusait elle porta plainte devant le juge, disant que son fils voulait la violer. 3/ Alors la foudre tomba sur elle à la prière de saint André. Et le garçon suivit son enseignement. |
|
TC0134 | TE014057 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 217b | Un chameau tue un chamelier qui le fait saillir sa mère chamelle dont il avait recouvert la tête. | |
TC0137 | TE012715 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 230 | Contre la luxure. Un homme infâme et luxurieux voulut épouser une femme de sa famille sans tenir compte de l’interdiction de l’Eglise. Au banquet de noces, l’époux jeta le pain nuptial aux chiens qui se tenaient devant la table, mais ceux-ci s’enfuirent, refusant de le manger. | |
TC0137 | TE012691 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 206 | Saint Alban. Alban, né de l’amour incestueux de sa mère avec son père, est adopté par le roi de Hongrie et sans le savoir épouse sa propre mère. Quand il le découvre il laisse le règne pour faire pénitence avec ses parents. Après sept ans de pénitence, les surprenant enlacés, il les tue. Il fait encore sept ans de pénitence jusqu’à ce qu’il soit tué par des voleurs et jeté dans un fleuve dont l’eau aquiert alors des pouvoirs miraculeux. |
|
TC0137 | TE012690 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 205 | La noble romaine mise enceinte par son propre fils, accusée par le diable et libérée par l’intervention de la Vierge. Après beaucoup de prières à Dieu, un couple stérile a un fils. En signe de remerciement, le père se fait moine. Bien plus tard, le fils couche avec la mère qui donne naissance à une fille, qui est tuée et jetée dans les latrines. Le diable, sous la forme d’un clerc, accuse publiquement la femme, qui se jette aux pieds du pape et est absoute. Le clerc disparaît mystérieusement. |
|
TC0137 | TE012682 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 197 | Le philosophe Second très fameux pour son savoir. Le philosophe Second, ayant entendu à l’école que toutes les femmes étaient impudiques, décida de mettre sa mère à l’épreuve. Il retourna chez lui travesti en pèlerin et paya pour que sa mère couche avec lui. Après avoir passé la nuit avec elle seulement à dormir, la mère demanda à l’hôte pour quelle raison il n’avait pas voulu la connaître charnellement et alors Second lui dit qu’il était son fils. La mère troublée par ces paroles mourut de chagrin. Second se donna alors la pénitence de ne plus parler. Rencontrant dans la rue l’empereur Hadrien et ne répondant pas à son salut, il fut emprisonné et torturé, sans réussir à le faire parler. Il fut conduit devant Hadrien qui lui posa quelques questions auxquelles Second répondit en écrivant sur des tablettes de cire. |
|
TC0138 | TE019235 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 180 | Les mésaventures de la chaste fille du comte de Poitou. |
|
TC0138 | TE019368 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 313 | Une jeune fille incestueuse et parricide est sauvée par sa contrition. |
|
TC0138 | TE019237 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 183 | Vertu exemplaire de Macidiana mère de saint Clément. | |
TC0138 | TE019300 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 245 | Charte diabolique détruite par la confession de la dame accusée. |
|
TC0138 | TE019314 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 259 | La confession brise le pouvoir du démon de révéler les péchés d'une noble romaine. |
|
TC0138 | TE019659 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 520.13 | Le Livre des Sept Sages de Rome. Le chevalier qui aimait trop sa fille [Filia]. | |
TC0138 | TE019304 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 249 | Femme damnée pour avoir retenu un péché pendant la confession. |
|
TC0138 | TE019638 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 514 | Un homme éprouve sur sa mère la perversion des femmes. |
|
TC0138 | TE019363 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 308 | Pénitence humiliante d'une mère incestueuse. | |
TC0138 | TE020083 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 944 | Intervention miraculeuse de saint André pour sauver un jeune homme injustement accusé de viol par sa mère. |
|
TC0139 | TE016403 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 217 p.143 du texte hébreu | Un non-juif demanda à Rabbi Ishmaël de lui interpréter une série de rêves très étranges qu’il avait faits. Par exemple, qu’il arrosait des oliviers avec de l’huile d’olive, ou deux yeux qui s’embrassent. Rabbi Ishmaël lui répondit que tous ses rêves allaient dans le même sens et dévoilaient une conduite complètement immorale et incestueuse. En effet, il avait eu des relations sexuelles avec sa mère: l'huile qui vient de l'olive arrose l'olive qui est ici le symbole de la mère. | |
TC0142 | TE017890 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 11 | Une femme incestueuse avait eu un fils de son propre fils. Sur le conseil de son prêtre, elle se rend à Rome avec son enfant nouveau-né. S’étant confessée publiquement et sincèrement, le pape Innocent III lui demande de se présenter devant lui dans la tenue qu’elle arborait pour pécher. Ayant obéi, elle reçut une pénitence et le pardon du pape. Le cardinal romain, ayant mis en doute le jugement du pape, est tourmenté par le diable puis libéré par la prière de tous. |
|
TC0148 | TE015377 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 985 | UNE FILLE INCESTUEUSE TUE SES PARENTS. — Un homme eut de son épouse une fille d’une grande beauté. Poussé par le diable, il l’aima d’un amour interdit et la souilla. La mère, avertie de cet empressement par des signes évidents, découvrit l’affaire. La stupeur et la honte l’empêchèrent de l’ébruiter. La fille, subodorant la chose connue de sa mère, l’empoisonna sur les conseils d’une vieille femme. Son père découvrit le crime et se sépara de sa fille. Elle l’empoisonna à son tour. Devant leur mort, elle resta longtemps désespérée jusqu’à ce qu’elle entendit dire par un prédicateur de la croix que tous les péchés qui pouvaient être commis n’étaient rien si on les comparait à la miséricorde de Dieu. Elle s’en vint le trouver mais sa douleur ne lui permit pas de se confesser. Elle y parvint cependant. Après l’avoir quitté, elle alla dans une église en compagnie d’une servante. Elle se prosterna, en prière, laissant cours au flot de ses larmes qui la suffoquèrent. On la trouva morte. Celui qui avait entendu sa confession demanda dans son sermon de prier pour elle quand il entendit une voix qui disait qu’il valait mieux qu’elle priât pour lui. Baptisée de nouveau dans le flot de ses larmes, elle avait rejoint la patrie céleste échappant à toutes les peines du purgatoire. |
|
TC0148 | TE015399 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1006 | UNE VEUVE INCESTUEUSE ACCUSÉE PAR LE DIABLE. — Une veuve fréquentait assidûment un évêque qui la croyait fort dévote, quand, à l’instigation du diable, elle pécha avec son fils et mit au monde un enfant. Le diable, ayant revêtu apparence humaine, s’en vint trouver l’évêque et lui dit qu’il prouverait, le jour qu’il fixerait, qu’elle était la pire des putains. Le diable rassembla et mit par écrit ce qu’elle avait fait. La veuve se confessa. Le jour dit, le diable trouva ses accusations détruites et ne la reconnut pas. | |
TC0155 | TE016348 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 227 | Une jeune fille, poussée par le diable, séduit son père. La mère, ayant découvert l’affaire, est empoisonnée par sa fille. Son père découvre le crime et la fille l’empoisonne à son tour. Désespérée, elle devient prostituée. Un jour, elle entend dire par un prêtre que tous les péchés qui pouvaient être commis n’étaient rien si on les comparait à la miséricorde de Dieu. La fille lui demande d’entendre sa confession, mais le prêtre lui dit de venir le lendemain. La fille n'ose pas le contredire, mais se prosterne, en prière, et meurt de contrition. Le prêtre regrettant de lui avoir refusé la confession, prie pour elle quand il entend une voix disant qu’il valait mieux qu’elle prie pour lui. |
|
TC0155 | TE016090 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 96 | Deux moines vinrent dans une ville dans laquelle habitait une femme qui avait commis un péché avec son demi-frère. Ayant une honte extrême, elle ne confessa jamais son péché. A l’arrivée des moines étrangers, elle décida de se confesser auprès d’eux. Lors de la confession, l’un des moines vit des crapauds sortir de sa bouche. La femme ne confessa pas son principal péché, et les crapauds dont un était très grand, revinrent. Les moines partirent. Celui qui avait eu vision, raconta tout à son confrère. Ils retournèrent pour persuader la femme de se confesser, mais la trouvèrent morte. Les moines prièrent Dieu de leur révéler la vérité. La femme leur apparut assise sur un dragon, deux serpents autour de son cou, et sur sa poitrine, deux flèches de feu dans ses oreilles, deux crapaud sur ses yeux, des lézards sur sa tête. Deux chiens lui mordaient les mains. Les moines demandèrent la signification de ses peines. La femme leur expliqua qu'elle était châtiée pour les relations adultères, les ornements (coiffures, bijoux) et les divertissements. Les moines demandèrent pour quels péchés les gens allaient le plus souvent en enfer. La femme répondit: « Pour les péchés capitaux, et les femmes - surtout pour la luxure, l’amour des ornements, la sorcellerie et la honte qui les empêchent de se confesser ». Ils demandèrent s’il était possible d’apaiser ses souffrance. A ces paroles, le dragon emporta le femme en enfer. |
|
TC0155 | TE016085 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 164 | Une mère dépravée essaya de séduire son fils. Celui-ci lui refusa. Fâchée, la mère l’accusa de ce même crime. Le fils vint chercher l’aide de l’apôtre André. Le jour du jugement, l’apôtre fut confronté à la mère. Elle l’accusa d’avoir incité son fils à commettre ce crime. Le juge ordonna de mettre à mort le fils et l’apôtre. Alors, l’apôtre demanda à Dieu qu’Il leur fasse miséricorde. Tout-à-coup, il se fit un orage et un tremblement de terre si violents que les bâtiments furent ébranlés si bien que la femme périt. Stupéfié, le juge demanda à l’apôtre de le baptiser, ainsi que toute sa famille. |
|
TC0157 | TE017373 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 132, l. 11 – p. 132, l. 21 | Le Roi de France, Robert, grand-père de Philippe, se maria avec une proche parente, dont il eut un fils. Ce fils avait le cou et la tête d’une oie. Tous les évêques de France excommunièrent l’homme et sa femme. Tous étaient si terrifiés qu’ils ne voulaient plus avoir affaire avec eux. Seuls, deux serviteurs restèrent, et même eux éprouvaient du dégoût pour le souverain. À la longue, le roi accepta de dissoudre l’union incestueuse, et se maria légalement. |
|
TC0158 | TE016952 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 416 | La femme qui, lasse des désirs sensuels, entre en religion.– Une belle femme désire entrer en religion parce que son propre fils a voulu la violer et a été englouti vivant dans la terre. | |
TC0158 | TE016807 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 353 | Le brahmane et sa fille.– Un brahmane se livre à des attouchements obscènes sur sa propre fille; désespoir de celle-ci. | |
TC0163 | TE018114 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 50. | UNE MÈRE QUI JALOUSE SA FILLE VOIT SES DOIGTS SE TRANSFORMER EN SERPENTS.– Une femme qui a déjà eu une fille d’un premier mari vit avec un homme dans la force de l’âge. Mais la femme, d’un âge plus avancé, décide de se retirer dans une petite chambre pour invoquer paisiblement le Bouddha. Elle demande à l’homme de ne pas se lier à quelqu’un du dehors, mais de vivre avec la fille de son premier lit. L’homme est stupéfait, mais devant l’insistance de sa femme, il l’installe au fond de la maison, et vit avec la fille. De temps à autre, il va voir sa femme pour subvenir à ses besoins. Il vit ainsi avec sa nouvelle femme pendant des années. Un jour, alors que le mari est sorti pour ses affaires, l’épouse vient trouver sa mère, et converse tranquillement avec elle. Mais la mère semble très préoccupée. Elle avoue à sa fille qu’elle souffre de sa situation. En effet, elle se retrouve seule, elle épie son mari et sa fille pendant le jour, et supporte difficilement de voir son mari se comporter comme un étranger. Elle a conscience que c’est elle qui a engendré cette situation. Et c’est sans doute suite à sa mauvaise conduite que les pouces de ses deux mains se sont transformés en serpents. A cette vue, sa fille tressaille, et sans un mot coupe ses cheveux et se fait nonne. Quand l’homme revient et voit cela, il se fait moine à son tour. Sa première femme abandonne son état et se fait nonne également. Ainsi vivent-t-ils tous les trois, s’adonnant à de pieux exercices. La mère, grâce à ces supplications, voit peu à peu les serpents disparaître et ses mains redevenir comme avant. Plus tard elle vit en mendiant dans la capitale. Quand les femmes éprouvent de la jalousie envers les autres, elles subissent fréquemment la rétribution de ce grave péché. Mais un traité dit que, commettrait-on de graves péchés, la moindre pensée de la repentance suffit pour qu’ils ne deviennent pas des actes à la rétribution inéluctable. |
|
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0