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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Paganisme | Paganism | Heidentum | Paganismo | Paganesimo
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0003 | TE001719 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 92 | Saint Christophe déclare qu’il se vengerait si sa condition de chrétien ne l’en empêchait pas. | |
TC0003 | TE001635 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 53(3) | La consécration chrétienne d’un temple païen est accompagnée de phénomènes diaboliques. |
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TC0003 | TE001711 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 86 | Une vierge païenne, pour confirmer sa propre virginité, réussit à faire émerger du Tibre une embarcation par la seule force de sa ceinture. | |
TC0004 | TE002692 | Jordanus de Pisis | Esempi : 64 | Le centurion Cornelius et la conversion des justes. Qui vit dans la foi de Dieu pourra être sauvé même s’il ne connaît pas la révélation; le paien Cornelius est conduit par les anges vers l’apôtre Pierre pour que celui-ci le convertisse. | |
TC0020 | TE003556 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 31 | Dieu reproche à saint Jérôme d’être cicéronien plutôt que chrétien (31a). Un étudiant parisien apparaît en vision à son maître nommé Sella, il est vêtu d’une cape faite en parchemin recouvert d’inscriptions. Son maître lui demande alors la signification de ces écrits et son étudiant lui répond qu’il s’agit de sophismes et de questions futiles. Une goutte de sueur perle à sa main, et transperce celle de son maître qui s’apprêtait à la recueillir. Le maître entre dans l’ordre cistercien et, à Paris, montre à tous les écoliers sa main percée (31b). |
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TC0020 | TE003586 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 61 | Une vierge chrétienne, refusant de sacrifier aux idoles, est menée à un lupanar. Un soldat l’aide à s’échapper, mais ils sont repris et mis à mort. |
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TC0021 | TE004180 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 202 | Un philosophe dit que, même s’il ne craignait le regard des dieux ni des hommes, il ne s’abaisserait pas à des actes honteux. | |
TC0021 | TE004043 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 114 | Pompée, après qu’il eut établi ses écuries sous les portiques du temple de dieu (64 av. JC), ne connut plus la victoire. | |
TC0031 | TE005497 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre III, chapitre 21, col. 605 C - D | L’ami d’Augustin, Alipius, va au théâtre poussé par des amis, refusant de voir un divertissement profane; il décide de s’y rendre et de fermer les yeux pour ne pas peiner ses amis. Mais en entendant un rire bruyant il ouvre les yeux et son coeur est séduit: il ne peut plus ensuite se passer de ces divertissements. |
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TC0033 | TE005873 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 22 | LONGUE PENITENCE D’UN ERMITE. Un moine, pénétrant dans un ermitage, trouva une hutte dans laquelle vivait un ancien évêque qui ayant renié la foi par peur de la mort au moment des persécutions s’était retiré, poussé par le remords, au désert. Cet ermite y vivait ainsi depuis quatre-vingts ans, se nourrissant des fruits d’un palmier et de l’eau d’une source. Il venait seulement de recevoir le pardon divin. Sur sa demande, le moine l’enterra à sa mort. La hutte s’effondra alors, la source tarit, le palmier se dessécha. | |
TC0033 | TE006229 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 368 | LE PECHEUR EST L’ESCLAVE DE SES VICES. Les brahmanes écrivent à Alexandre. Ce dernier spolie les ennemis extérieurs pour nourrir ceux qui sont à l’intérieur. Il est assujetti à autant de dieux qu’il a de membres: Minerve pour la tête, Junon pour le coeur, Mars pour la poitrine, Mercure pour la langue, Hercule pour les bras, Bacchus pour la gorge, Cupidon pour les reins. | |
TC0033 | TE005894 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 43 | REPLIQUE DE GORDIEN A CLEMENTIEN. Gordien déclara à Clémentien qu’il adorait le Christ qui fit tout, non les idoles. Clémentien lui répondit: "Lui qui a tout fait, pourquoi a-t-il été rejeté par Julien [l?Apostat]?" Gordien lui répondit que c?était plutôt Julien qui avait été rejeté pour n’avoir pas craint Dieu. | |
TC0033 | TE005854 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 3 | CONVERSION DU PEUPLE DE HELDEBERT. Saint Augustin de Cantorbéry, premier évêque de Bretagne et ses compagnons, envoyés par le pape Grégoire, convertirent le roi Heldebert (Ethelbert) et ses gens. Ses trois fils retournèrent après la mort du roi à l’idolâtrie. |
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TC0033 | TE005897 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 46 | LA TETE QUI PARLE. L’abba Macaire trouva en marchant dans le désert la tête d’un homme. Il la toucha de son bâton et elle lui dit qu’elle était celui d’un prêtre païen qui avait résidé en ce lieu. Et entre autres choses elle lui apprend qu’autant le ciel était éloigné de la terre, autant il y avait de feu infernal au-dessus et au-dessous de ses pieds, et qu’au-dessous se trouvaient des Chrétiens qui avaient renié Dieu ou qui avaient manqué à ses commandements. | |
TC0033 | TE005883 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 32 | RUSE DE JULIEN L’APOSTAT. Julien l’Apostat, par une supercherie, incita les chrétiens à brûler de l’encens devant les idoles. Détrompés, les chrétiens réclamèrent l’amputation du bras qui avait commis cet acte. | |
TC0033 | TE006254 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 391 | LE PANTHEON. Le péché fait de l’homme la maison de tous les péchés, comme le Panthéon où tous les démons étaient honorés. | |
TC0033 | TE005995 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 141 | BAPTEME DE CONSTANTIN. Constantin, dit-on, a été baptisé quand, alors qu’il avait tué des membres de sa famille, seuls des évêques lui dirent, contrairement aux philosophes, que ses péchés pouvaient être remis. | |
TC0037 | TE006710 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 28 | Corneille bien qu’il fut païen, offrait souvent de généreuses offrandes aux apôtres et assistait à leurs sermons : Dieu lui envoie un ange. Il se convertit. | |
TC0106 | TE015802 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 64 | LA MAISON DE DÉDALE. Dédale se fit construire une maison dont on ne pouvait pas sortir. | |
TC0106 | TE015974 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 232 | LE PANTHÉON. — Boniface transforma en temple de Dieu le Panthéon, qui était jusque là dédié aux dieux et aux démons. | |
TC0106 | TE015948 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 206 | L’IMMORTALITÉ DEMANDÉE À ALEXANDRE LE GRAND. — Les Brahmanes demandèrent l’immortalité à Alexandre le Grand. Ce dernier répondit qu’il ne pouvait la leur accorder car il était mortel. Ils lui demandèrent alors pourquoi il répandait le mal. | |
TC0106 | TE015790 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 52 | GRÉGOIRE LE GRAND ET TRAJAN. Grégoire passe devant le palais de Trajan et se met en prière pour lui car il fut un empereur clément. | |
TC0106 | TE015971 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 229 | LE PÉCHEUR EST L’ESCLAVE DE SES VICES. — Les Brahmanes écrivent à Alexandre. Ce dernier spolie les ennemis extérieurs pour nourrir ceux qui sont à l’intérieur et il est soumis à ses propres vices. | |
TC0106 | TE015797 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 59 | L’AMIANTE. L’amiante, une fois allumée, ne s’éteint jamais. Ainsi dans un temple de Vénus se trouvent, à ciel ouvert, des lampes en amiante qui ne s’éteignent jamais, malgré les intempéries. | |
TC0106 | TE015782 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 44 | LE ROI DES TARTARES. Le roi des Tartares est unanimement craint. | |
TC0106 | TE015899 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 160 | SAINT JÉRÔME ACCUSÉ D’ÊTRE CICÉRONIEN. Saint Jérôme, devant le tribunal de Dieu, est accusé d’être cicéronien et non pas chrétien. | |
TC0106 | TE015894 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 155 | MORT DU ROI DES VANDALES. Un roi des Vandales, une nuit, a une vision. Il a devant lui des juges qui l’accablent et exigent le fouet qu’il avait reçu. Parmi ces juges se trouve l’évêque Paulin, qui lui avait annoncé sa mort. Le roi meurt, perdant le fouet qui lui a servi à châtier les chrétiens. | |
TC0106 | TE015943 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 202 | BLESSURE D’ALEXANDRE. — Alexandre, blessé par une flèche, montre sa nature humaine, même si tous l’appellent fils de Jupiter. | |
TC0106 | TE015771 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 34 | RUSE DE JULIEN L’APOSTAT. Julien l’Apostat, par une supercherie, incita les chrétiens à brûler de l’encens devant les idoles. Détrompés, les chrétiens réclamèrent l’amputation du bras qui avait commis cet acte. |
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TC0124 | TE015037 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXI, 6 [680] | L’empereur Valens voulait signer l’édit de proscription de saint Basile, mais le calame s’étant brisa à trois reprises sous sa main, il fut épouvanté et déchira le feuillet des deux mains. | |
TC0124 | TE014880 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLVIII, 4 [524] | Des Sarrasins avaient saccagé les images des saints dans une église mais, malgré leurs efforts, ils ne parvinrent pas à atteindre l’image de la Vierge. | |
TC0124 | TE015008 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIX, 5 [652] | La main d’un peintre qui voulait représenter Jésus sous les traits de Jupiter se dessécha. | |
TC0124 | TE014840 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIV, 2 [484] | Le cheval de Libertinus, prévôt de l’abbaye de Fondi dans la province de Samnium fut confisqué par Darida, comte des Goths. Il leur fit cadeau de sa cravache pour le mener et se mit en prière. Les Goths revinrent parce qu’ils n’avaient pu passer la rivière. Ils le remontèrent sur son cheval et passèrent la rivière sans difficulté. | |
TC0124 | TE014918 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LII, 3 [562] | Ayant constaté l’échec des persécutions contre les chrétiens, Julien ~ l?Apostat introduisit leurs préceptes et leurs coutumes chez les païens pour ~ étendre le culte des démons. ~ | |
TC0124 | TE015025 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIX, 22 [669] | Un tyran qui s’était moqué de saint Antoine et de sa lettre qui le menaçait de punition divine parce qu’il persécutait les chrétiens, mourut cinq jours plus tard jeté à terre et piétiné par un cheval. |
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TC0124 | TE014879 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLVIII, 3 [523] | Un chrétien avait loué sa maison à un juif en y oubliant une image de la Vierge à l’enfant. Lors d’une réunion, les juifs accusèrent leur coreligionnaire d’être devenu chrétien à cause de la présence de cette image. Pour prouver sa bonne foi, il partit en courant jeter le tableau dans un égout, mais en route il fut emporté par le diable. |
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TC0124 | TE015030 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LX, 4 [674] | Un frère voulut épouser la fille d’un prêtre païen. Il accepta de renier Dieu et son baptême. Il vit aussitôt une colombe sortir de sa bouche et voler vers le ciel. Repentant, il fit pénitence jusqu’à ce que la colombe revienne dans sa bouche. |
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TC0124 | TE014996 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVIII, 3 [640] | Le roi des Bulgares, converti au christianisme avec les siens reçut l’aide du roi Louis. Après avoir confié le royaume à son fils aîné, il devint moine. Mais voyant son fils revenir à l’idolâtrie, il prit les armes, poursuivit son fils, lui fit crever les yeux et le fit enfermer. Ayant laissé le royaume à son plus jeune fils, il reprit l’habit religieux pour le reste de ses jours. |
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TC0124 | TE015069 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIII, 15 [712] | Un homme souillé par des sacrifices aux idoles osa recevoir le corps du Seigneur, mais celui-ci se changea en cendres dans ses mains. | |
TC0124 | TE014997 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVIII, 4 [641] | Sur le chemin de la guerre, Trajan s’arrêta pour faire oeuvre de justice à l’égard d’une veuve. On raconte que saint Grégoire, attentif à la justice de Trajan, pleura sur son sort. Il apprit qu’il était exaucé et qu’il ne devait désormais plus prier pour un païen ; cependant, on remarque qu’il n’a pas prié, mais pleuré, et que l’âme de Trajan n’a pas été libérée de l’enfer, mais des tourments. | |
TC0124 | TE015043 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXI, 12 [686] | Comme saint Paulin avait tout donné aux pauvres, il s’offrit comme esclave en Afrique pour racheter le fils d’une veuve. Devenu le jardinier du gendre du roi, il avertit celui-ci de réfléchir parce que le roi des Vandales devait bientôt mourir. Ayant demandé à le voir, le roi fut stupéfait de reconnaître l’une des figures des juges qu’il avait vues en songe. Le gendre intrigué finit par obtenir la véritable identité de son jardinier. Frappé de crainte, il le laissa repartir avec ses compagnons d’infortune et des navires chargés de blé. | |
TC0124 | TE014994 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVIII, 1 [638] | A Rome, le peuple ayant lapidé le moine Thélématius (Thelomanus) qui lui reprochait son intérêt excessif pour les spectacles de gladiateurs, l’empereur Honorius supprima ces jeux. | |
TC0124 | TE014760 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXIII, 3 [405] | Un homme emprisonné par les Perses fut considéré comme mort à Chypre durant quatre ans. Pendant ce temps, des services pour le supposé défunt furent célébrés trois fois par an. L’homme s’évada, et de retour à Chypre, reconnut que ses liens s’étaient défaits d’eux-mêmes à l’occasion de chaque service. | |
TC0124 | TE015052 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXII, 7 [695] | Julien soutint que le cercle entourant une croix dans les entrailles des bêtes de sacrifice ne signifiait pas la pérennité du nom de chrétien, mais sa répression. | |
TC0124 | TE015053 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXII, 8 [696] | Un juif venant de Campanie à Rome chercha asile dans un ancien temple d’Apollon pour y passer la nuit. Impressionné, il fit le signe de croix. Réveillé au milieu de la nuit par une bande d’esprits malins, il entendit l’un d’eux se vanter d’avoir presque vaincu André, l’évêque de Fondi, tenté par sa servante, une chaste moniale. L’esprit mauvais espérait parvenir sous peu à ses fins. Découvert à ce moment, le juif s’enfuit et prévint l’évêque qui chassa la femme de sa maison et baptisa le juif. |
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TC0124 | TE015047 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXII, 2 [690] | Conseillés par des chrétiens, des Turcs s’étaient fait raser les cheveux en forme de croix pour arrêter la peste qui sévissait dans leur pays. Cette coutume demeura. | |
TC0124 | TE015051 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXII, 6 [694] | Un mage qui s’était mis au service de Julien l’Apostat invoqua les démons. En les voyant, Julien saisi de terreur fit le signe de croix sur son front, et les démons disparurent. Comme il s’étonnait, le mage affirma que leur fuite était due à l’horreur et non à la crainte, et Julien eut désormais ce signe en haine. | |
TC0124 | TE014744 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXI, 1 [390] | Le fils d’un prêtre païen vit l’assemblée des démons. L’un d’eux exposa qu’il avait conduit un moine au péché de chair. Satan l’embrassa et lui donna sa couronne. A la suite de cette vision, l’adolescent se fit moine. | |
TC0124 | TE014796 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVIII, 1 [441] | Radbod, duc des Frisons, demanda lors de son baptême où était le plus grand nombre des siens, en Paradis ou en Enfer ? L’évêque Wulfran répondit : « En enfer. » Le roi retira son pied du bassin disant qu’il était préférable de suivre le plus grand nombre. Le quatrième jour, il fut frappé d’une mort subite et éternelle. | |
TC0124 | TE014972 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVI, 2 [616] | Dans un pays encore païen, la pluie n’était pas tombée depuis trois ans. Une grande famine sévissait, provoquant une terrible misère et entraînant par dizaine des hommes au suicide. Cependant, évangélisé par l’évêque Wilfrid, ce peuple reçut le baptême. Le jour même, une pluie abondante tomba, ramenant avec elle la prospérité et la joie. |
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TC0124 | TE015067 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIII, 13 [710] | Une femme souillée par les sacrifices des idoles fut terrassée pour avoir osé recevoir le corps du Seigneur. | |
TC0124 | TE015066 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIII, 2 [709] | Des parents fuyant les persécutions avaient dû laisser leur petite fille à sa nourrice, laquelle lui fit manger du pain mêlé de vin qui restait d’un sacrifice aux idoles. L’enfant retrouva ses parents, mais elle était trop jeune pour comprendre et raconter ce qui s’était passé. Quand sa mère l’emmena à la messe dite par saint Cyprien, l’enfant pleura et se contorsionna durant les oraisons. Puis, le diacre parcourant la foule avec le calice et étant parvenu à lui faire avaler de son contenu, l’enfant fut prise de convulsions et de vomissements. | |
TC0124 | TE014350 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : II, 3 [13] | Les martyrs de Lyon qui avaient subi de multiples tortures refusaient d’être considérés comme des martyrs, estimant que ce nom devait être réservé au Christ et à ses disciples. | |
TC0124 | TE014797 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVIII, 2 [442] | Sous la persécution de Dèce, des chrétiens affirmèrent impudemment qu’ils n’avaient jamais été chrétiens. Il s’agit de ceux dont le Seigneur dit qu’il est difficile de sauver ceux qui ont beaucoup d’argent. | |
TC0124 | TE014724 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVIII, 10 [371] | A Antioche, deux jeunes, forcés de sacrifier aux idoles, se firent conduire aux autels et, plongeant leurs mains dans le feu, les laissèrent brûler sans bouger. | |
TC0124 | TE014447 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : VIII, 2 [109] | Après la mort de Julien l’Apostat, les soldats proclamèrent Jovien empereur, mais celui-ci refusant de régner sur des païens, ils se convertirent. | |
TC0124 | TE015017 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIX, 14 [661] | Un païen qui saccageait l’église Saint-Martin fut changé en statue que l’on y voit encore; elle a la couleur de la tunique du Sarrasin et elle dégage une odeur nauséabonde. | |
TC0124 | TE015015 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIX, 12 [659] | Les païens qui, à Naples, avaient mangé le foie du diacre Cyrille, perdirent tous leurs dents et leurs yeux. | |
TC0124 | TE015014 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIX, 11 [658] | Au temps de Julien, un tyran avait projeté à terre les vases et les tissus d’une église. Assis dessus, il lacérait le Christ par des blasphèmes. Bientôt, son sexe et les chairs alentour devinrent putréfaction et vermine jusqu’à ce que mort s’ensuive. | |
TC0124 | TE014911 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LI, 6 [555] | Suétone rapporte que Néron n’osait pas assister aux Mystères d’Éleusis parce que le héraut en écartait les gens indignes. | |
TC0124 | TE015004 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIX, 1 [648] | Valérien qui avait persécuté les chrétiens fut capturé par Sapor, roi des Perses, et vieillit misérablement dans l’esclavage. | |
TC0124 | TE014657 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXII, 6 [308] | Refusant le mariage, sainte Thècle fut livrée aux bêtes. Un lion en rage lécha ses pieds, témoignant ainsi qu’il ne pouvait porter atteinte à un corps aussi sacré. | |
TC0124 | TE015011 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIX, 8 [655] | Le préfet Valérien qui avait d’abord vénéré les saints de Dieu, puis persécuté les chrétiens fut capturé par Sapor roi des Perses. Devenu son esclave, son dos servit de marchepied au roi lorsqu’il montait à cheval. | |
TC0124 | TE014721 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVIII, 8 [369] | Philéas, évêque de Thmuis, considérait la couronne des martyrs comme le plus précieux des joyaux. Condamné, il resta insensible aux prières et aux objurgations de ses proches. Le chef du peloton des soldats romains, Philoromos, fit remarquer que Philéas, voyant uniquement la gloire céleste, ne pouvait entendre les paroles ni voir les larmes des uns et des autres. Il fut immédiatement exécuté avec Philéas. | |
TC0124 | TE014442 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : VII, 2 [104] | Sur le conseil d’un juif qui lui prédisait un règne de quarante ans, un roi sarrasin promulgua un édit contre les images de Dieu et des saints et mourut peu après. | |
TC0129 | TE007421 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 352a | Un roi pa?en à qui l’on annonce la mort de son fils ne montre aucune marque de tristesse et continue le sacrifice qu’il faisait, déclarant qu’il avait mis au monde un être mortel. |
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TC0129 | TE007423 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 352b | Un chevalier romain nommé Curtius se jette dans un précipice à la demande de ses dieux. | |
TC0129 | TE007290 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 52a | Au préfet qui le menaçait de tourments, Sylvestre annonce qu’il va mourir cette nuit et rencontrer le dieu qu’il refuse de reconnaître. | |
TC0129 | TE007459 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 352b | D’après Solin, chez certain peuples païens, la naissance des enfants est pleurée et leur mort est fêtée. La vie est une suite de tribulations et la mort, une libération. | |
TC0129 | TE007458 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 352b | Le philosophe Théobrotus se suiside pour passer dans une autre vie qu’il croit meilleure. | |
TC0129 | TE007466 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 366a | Pour qu’elle sacrifie aux idoles, un tyran propose à Catherine des dignités et des richesses immenses, puis devant son refus, il la menace et la fait torturer. Il ne peut cependant pas nuire à une femme prête à mourir pour le Christ. |
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TC0129 | TE007460 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 352b | Chez certains peuples, que les veuves soient enterrées vivantes avec leur époux car elles préfèrent mourir plutôt que leur survivre. | |
TC0129 | TE009406 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : Sermones De sanctis, [éd. Maggioni, en cours], 462b - 2 | En Lycaonie, les gens prennent Paul et Barnabé pour les dieux Mercure et Jupiter. Ils déchirent leurs vêtements en rappelant qu’ils sont des hommes mortels. | |
TC0131 | TE008852 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 664, 1-3 | SAINT PAUL APPARAIT A NERON. 1/ Saint Paul avait dit à Néron qu’il lui apparaîtrait après sa mort. 2/ Il le fit et lui dit: "Néron, Néron, je suis le chevalier du roi qui est toujours vainqueur et ne peut être vaincu. 3/ Convertis-toi à Notre-Seigneur, ou sinon tu mourras dans la honte." Mais cela ne servit à rien pour Néron. |
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TC0131 | TE008689 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 599, 1-10 | LE MEDECIN DE PAROLES. 1/ Un chevalier chrétien était au service d’un roi païen. 2/ Il avait rapporté d’une chasse sur son cheval un pauvre homme qu’une bête avait blessé au pied et qui se disait médecin de paroles. 3/ Des envieux dirent au roi que ce chevalier était chrétien et qu’il lui était facile de la savoir. 4/ Le roi donc lui demanda conseil en disant qu’il voulait devenir chrétien; et pour les conseils que le chevalier lui donna il eut pour lui autant de haine qu’il avait auparavant d’amitié. 5/ Son médecin de parole lui conseilla de se vêtir d’une haire et d’aller dire au roi: 6/ "Mon cher seigneur, tout comme j'ai été votre compagnon dans la joie et le bonheur, je veux l’être dans la peine et l’épreuve. 7/ Et j'ai vêtu cette haire, parce que je ne veux pas que vous souffriez sans moi." 8/ Voyant sa loyauté, le roi eut pour lui plus d’amitié que jamais. 9/ Quand nous faisons pénitence pour l’amour de Dieu ou que nous supportons des épreuves avec patience, 10/ nous raffermissons notre amitié avec lui comme le chevalier avec sa haire se réconcilia le roi. | |
TC0131 | TE007753 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 103, 1-10 | PRODIGES A LA MORT DE JESUS. 1/ Le jour où Jésus mourut sur la croix, il faisait beau temps et il de devait pas normalement y avoir d’éclipse de soleil. 2/ Et comme à l’heure de cette cruelle mort le soleil perdit sa clarté, les pierres se fendirent et les ténèbres s’étendirent sur la terre, 3/ quand le bon philosophe saint Denis d’Athènes vit ce prodige et que plusieurs maîtres lui demandaient ce qui pouvait s’être passé, 4/ il leur répondit: Ou bien les quatre éléments mentent, ou bien le dieu de la nature souffre. 5/ C'est alors qu’il fit faire un autel dans son oratoire, qu’il dédia au dieu inconnu. 6/ Et quand il avait pratiqué l’adoration des dieux à la façon d’alors, il venait faire ses dévotions à cet autel. 7/ Saint Paul, ou plutôt Dieu par son intermédiaire, le convertit quand il alla en Grèce et Dieu lui donna si grande connaissance de sa perfection que peu après il nous apporta en France la lumière de la foi. 8/ Nous devons bien ressentir en nous ce que Jésus sentit en lui pour nous, 9/ quand le soleil en perdit sa clarté, que les pierres se fendirent, que les sépulcres s’ouvrirent, que plusieurs morts ressuscitèrent, 10/ et que le bon saint Denis qui était païen fut converti par les prodiges qu’il vit. |
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TC0131 | TE008115 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 615, 1-5 | SAINT NICOLAS ET LES TROIS BRIGANDS. 1/ Un païen confia la garde de son trésor à une statue de saint Nicolas. 2/ Des brigands volèrent le trésor et le païen battit la statue pour la perte de son trésor. 3/ Et tous les coups qu’il donnait à la statue tombaient sur le dos de ceux qui avaient volé le trésor, 4/ et ils entendirent une voix qui leur disait: "Je vous tuerai tous si vous ne rendez pas le trésor." 5/ Le païen qui retrouva son trésor se convertit et les trois brigands devinrent honnêtes gens. |
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TC0131 | TE008467 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 322, 1-6 | EXEMPLE DES ORMES. 1/ Les prédicateurs doivent ressembler aux ormes 2/ qui marquent le chemin d’une bonne ville à une autre: ils produisent leurs fruits avant leurs feuilles. 3/ De même les prédicateurs doivent enseigner par leurs oeuvres plus que par leurs paroles. 4/ Car Jésus n'a pas dit: "Enseignez et faites", mais "Faites et enseignez". 5/ Car tout ce qu’il prescrit doit déjà se trouver dans le prédicateur, pour qu’il ne puisse être critiqué par les mécréants 6/ qui souvent tournent tout à leur détriment. | |
TC0131 | TE008880 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 736, 1-11 | SAINT DENIS L’AREOPAGITE, EVEQUE DE PARIS. 1/ Saint Paul demanda à saint Denis d’Athènes pourquoi il avait deux autels dans son oratoire. 2/ Il répondit: "Il y en a un que j'ai fait quand le soleil perdit sa clarté et que les pierres se fendirent; je l’ai dédié au dieu inconnu. 3/ Alors saint Paul lui enseigna la foi chrétienne. Il le baptisa, lui, sa femme et toute sa maisonnée. 4/ Saint Paul l’envoya alors là où habitait Notre-Dame; saint Jean l’Evangéliste la lui montra par une fenêtre. 5/ Saint Denis dit: "J'ai failli m'égarer: car si je n'avais pas su que c'était là une créature, j'aurais pensé que c'était le créateur. 6/ Il la trouva si belle, si gracieuse, si merveilleuse en regard, en contenance et en toutes choses 7/ que pas un instant par la suite il ne cessa de s’en trouver plus fervent, plus brûlant d’amour de Dieu, plus fort contre le péché et plus solide dans la foi chrétienne. 8/ Il s’en vint alors à Rome, puis de Rome à Paris, où il prêcha la foi chrétienne. 9/ Il fut mis en prison, où Jésus lui apparut et lui donna la communion. 10/ Peu de temps après il fut tiré de prison et martyrisé; on lui coupa la tête. 11/ Il fut gardé par les anges jusqu’à ce qu’il ait rendu son âme à Dieu par le martyre. |
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TC0131 | TE008038 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 431, 1-7 | CELUI QUE DIEU NE VOULUT RENIER. 1/ On va voir ici combien Dieu nous aime très fidèlement. Un jeune chrétien demanda à un païen la main de sa fille. 2/ L’autre lui répondit, sur le conseil du diable à qui il parlait quand il voulait, qu’il ne la lui donnerait pas s’il ne reniait son Dieu, les saints et toute la foi des chrétiens. 3/ Le garçon accepta et renia tout et le lendemain il revint voir le païen. 4/ Mais celui-ci lui dit: "Finalement, bel ami, je ne suis pas décidé à te donner ma fille. 5/ En effet, bien que tu aies renié ton Dieu et toute sa puissance, il est si bon qu’il refuse de te renier". 6/ A ces mots le garçon se mit à pleurer de tendresse quand il découvrit la grande fidélité de Dieu. 7/Il alla se confesser plein de repentir et pour son reniement il pleura depuis beaucoup de larmes. |
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TC0131 | TE008170 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 718, 1-5 | FETE DE L’EXALTATION DE LA CROIX. 1/ Un roi chrétien rapporta à Jérusalem la croix de Notre-Seigneur après l’avoir reprise au roi Chosroès qui s’en était emparé à Jérusalem. 2/ Il trouva la porte murée et un ange au-dessus de la porte lui dit: "Quand Jésus porta sa croix, il était pieds nus comme un pénitent. 3/ Le roi descendit de cheval et porta la croix à pieds nus: et la porte s’ouvrit. 4/ On plaça la croix sur un mort et il ressuscita: Notre-Seigneur montrait ainsi que sa croix est vraie résurrection du genre humain. 5/ La croix fut alors célébrée dans toute la chrétienté. C'est pourquoi on appelle cette fête l’Exaltation de la croix. | |
TC0131 | TE007903 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 271, 1-6 | LE ROI QUI SE FIT CREVER UN OEIL. 1 Un roi fit proclamer que celui qui violerait une femme dans son royaume aurait les deux yeux crevés. 2 Son fils fut le premier à enfreindre cette loi. 3 Aussi l’empereur se fit crever un oeil à lui-même et un autre à son fils parce que c'était son fils aîné, 4 pour montrer qu’un juge doit être juste. Et pourtant on lui aurait fait grâce s’il avait voulu. 5 Cela nous montre que la justice devrait bien régner en nous qui avons la précieuse foi de baptême d’une valeur inestimable, 6 comme elle régnait de façon si éclatante dans l’antiquité païenne. | |
TC0131 | TE008200 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 560, 1-22 | LA MALADIE ET LA MORT DE SAINT GREGOIRE. 1/ Saint Grégoire demanda à Dieu qu’un empereur païen soit sauvé à causes des beaux jugements qu’il avait rendus et qu’on pouvait lire sur son tombeau. 2/ Dieu le sauva à sa prière, mais un ange lui dit: "Comme tu as demandé qu’un homme soit sauvé sans avoir été baptisé, 3/ Dieu te donne à choisir entre ces deux pénitences: ou bien être après ta mort deux jours en purgatoire, ou bien être malade toute ta vie. 4/ - Hélas, dit saint Grégoire, il n'y a aps d’aussi bonne prison que celle de Dieu. 5/ J'aime encore mieux être toute ma vie malade que deux jours en purgatoire." 6/ Dès lors une maladie le prit qui lui faisait rendre tout ce qu’il mangeait, si bien qu’il ne pouvait tenir debout. 7/ Et couché sur son lit il dictait à Pierre son diacre les beaux livres qui instruisent encore l’Eglise. 8/ Pierre en écartant le rideau du lit vit le Saint-Esprit qui lui soufflait ce qu’il dictait. Aussitôt il perdit la vue, mais Dieu la lui rendit à la demande de saint Grégoire. 9/ Saint Grégoire mourut saintement quand il eut supporté cette maladie quatorze ans. 10/ Après sa mort l’empereur voulait faire brûler ses livres, prétendant que ce n'était que bourdes et mensonges, 11/ que pour les écrire il avait dissipé le trésor de l’Eglise; et certains ecclésiastiques étaient de cet avis. 12/ En réalité il l’avait dépensé à nourrir les pauvres et à faire les bons livres qu’il nous a laissés. 13/ Alors Pierre le diacre dit devant tout le monde: "Ne dites pas que les livres de saint Grégoire ne sont pas vrais, car je vous le dis en vérité: 14/ J'ai vu très nettement le Saint-Esprit sous la forme d’une colombe lui enseigner ce qu’il me faisait écrire. 15/ Et pour que vous soyez certains que que je dis la vérité et que ces livres contiennent la vérité, je vais mettre ma main sur les livres: 16/ Si je ne meurs, brûlez-moi avec les livres et si je meurs, considérez-les comme vrais." 17/ Aussitôt il mourut saintement; c'est pourquoi on n'osa pas brûler les livres. C'était la preuve que le maître et son secrétaire étaient tous deux des saints. 18/ Le bon saint Grégoire ne doutait pas de ce que le Saint-Esprit avait dit par sa bouche 19/ (il avait dit que le feu de purgatoire est plus chaud que le nôtre d’autant de degrés que notre feu réel est plus chaud que celui qui est peint sur le mur) 20/ puisque pour éviter deux jours de purgatoire il choisit d’être toute sa vie gravement malade. 21/ Cependant la théologie enseigne qu’un seul jour de pénitence ou d’épreuves supportées patiemment pour l’amour de Dieu efface un an du feu de purgatoire. 22/ Ils sont donc fous ceux qui refusent les épreuves de ce monde, alors qu’elles si profitables après la mort. |
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TC0131 | TE008570 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 483, 1-4 | MARTYRE DE SAINT THOMAS APOTRE. 1/ Quand saint Thomas eut converti la cité dont nous parlions, il s’en alla dans une autre cité. 2/ A l’entrée d’un des temples des idoles il tomba sous le glaive des pontifes de cette religion. 3/ C'est ainsi que le bon saint Thomas rendit saintement son âme à Dieu par le martyre. 4/ Il est maintenant en possession du palais immortel qu’il construisit pour le roi d’Inde: ce palais est si grand que tout le genre humain ne pourrait le remplir. | |
TC0131 | TE007920 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 288, 1-8 | MARTYRE DE SAINT GENEST. 1 On enseigne que l’homme propose et que Dieu dispose. 2 Voici pourquoi nous le disons: Saint Genest était ménestrel d’un roi païen et il était lui-même païen. 3 Pour amuser son maître, il feignit d’être malade et fit venir un prêtre chrétien; il disait qu’il voulait devenir chrétien; le prêtre le baptisa bien volontiers. 4 Mais en recevant le saint baptême saint Genest entendit une voix qui lui disait: "Reçois en grande foi ce saint sacrement: il te lavera de tous tes péchés." 5 Le roi le fit martyriser quand il l’entendit lui dire qu’il recevait ce baptême avec piété, bien qu’il ait entrepris cette cérémonie par dérision. 6 Il fit extraire son coeur de sa poitrine et on le trouva tout plein de fleurettes. 7 Ce miracle provoqua de nombreuses conversions. 8 C'est ainsi que saint Genest rendit saintement son âme à Dieu par le martyre: ce fut une comédie qui s’est bien terminée. | |
TC0131 | TE007841 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 213, 1-17 | LE ROSSIGNOL ET L’OISELEUR. FABLE. 1 Un homme captura un rossignol. 2 Le rossignol lui dit: " Assurément, cher ami, tu n'as pas beaucoup gagné à me prendre. 3 Mais en me relâchant, tu peux bien gagner; car si tu veux me relâcher, je t'enseignerai trois maximes de sagesse." Il accepta. 4 " Je t'enseigne qu’il ne faut pas te défaire d’une chose pour la regretter ensuite. 5 Je t'enseigne qu’il ne faut pas chercher à atteindre une chose impossible. 6 Je t'enseigne qu’il ne faut pas croire une chose contraire à la raison." Il le laissa donc aller. 7 Le rossignol lui dit alors: "Eh! que tu as été sot de me laisser partir! 8 Car j'ai entre mes deux petites ailes une pierre précieuse aussi grosse qu’un oeuf d’autruche: Tu en aurais été riche à perpétuité." 9 Quand le brave homme l’entendit ainsi parler, il se mit à lui courir après pour le reprendre. 10 Alors le rossignol lui dit: "Eh! malheureux, tu as bien oublié mes trois maximes de sagesse. 11 Je t'avais enseigné de ne pas chercher à atteindre une chose impossible; or tu veux m'attraper et tu n'y arriveras jamais. 13 je t'avais enseigné à ne pas croire une chose absurde: 14 Comment peux-tu croire que je pourrais cacher un oeuf d’autruche alors que je ne suis pas en tout aussi gros qu’une noix?" 15 Cette fable est racontée pour les païens qui croient des choses absurdes, car ils adorent leurs idoles qu’ils ont faites de leurs propres mains 16 et qui n'ont ni yeux, ni oreilles, ni bouche, ni mains, ni pieds, ni aucune sensibilité. 17 Mais il n'en est pas de même pour nos saintes images, car nous ne les faisons que pour nous souvenir de ceux qu’elles représentent et sous le nom de qui elles sont faites. |
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TC0131 | TE009314 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 371, 1-5 | NECESSITE DE LA CONFESSION. 1/ Les païens et les juifs ne sont damnés que par manque de foi et de baptême; 2/ mais certains chrétiens sont damnés par manque de vrai repentir et confession et pénitence. 3/ Car si un homme est en état de péché, même s’il éprouve du repentir, son repentir ne plaît pas à Dieu s’il ne se confesse alors qu’il a temps et lieu et un prêtre pour l’entendre. 4/ Car s’il ne se confesse quand il a toutes ces facilités, il ne peut plaire à Dieu, 5/ pas plus que celui qui meurt de faim et de soif ne peut être sauvé sans manger et sans boire. | |
TC0131 | TE008899 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 761, 1-6 | SAINT MARTIN ET L’ARBRE QU'IL FIT ABATTRE. 1/ Il y avait devant la cathédrale de Tours un arbre où était un creux. 2/ Les gens disaient qu’il guérissait les maladies quand on y mettait la tête. 3/ Saint Martin décida de le faire abattre. Tout le peuple dit qu’on ne l’abattrait pas si saint Martin ne se plaçait du côté où l’arbre devait tomber. 4/ Il accepta. Mais pendant que l’arbre s’abattait, il fit le signe de croix. 5/ L’arbre changea de direction et tua un grand nombre des païens qui pour leur superstition souhaitaient la mort de leur bon archevêque. 6/ C'est ainsi que Dieu détruisit ces deux fausses croyances à la prière de son bon ami saint Martin. | |
TC0131 | TE008126 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 636, 1-12 | MARTYRE DE SAINT BLAISE. 1/ Saint Blaise demeurait dans un lieu désert et par la volonté de Dieu guérissait de leurs maladies les bêtes sauvages. 2/ Quand elles étaient malades elles se réfugiaient chez lui comme les gens vont chez le médecin. 3/ C'est pourquoi les veneurs d’un riche païen se plaignirent de lui à leur maître; il leur permit d’aller le chercher. 4/ Pendant qu’ils l’amenaient, il commanda à un loup de lâcher la truie d’une bonne femme qu’il emportait; le loup lui obéit. 5/ La bonne femme lui envoya dans sa prison la tête de sa truie parce qu’elle pensait que c'était le meilleur morceau. 6/ Et le saint évêque en mangea pour ne pas décevoir la bonne femme. 7/ On le fit alors peigner de peignes de fer, puis on le jeta à l’eau. Mais par la volonté de Dieu il surnageait sans aller au fond. Il dit aux païens: 8/ "Essayez la force de votre Dieu pour voir s’il vous ferait nager dans cette eau comme mon Dieu me fait nager." 9/ Aussitôt quarante-cinq païens y sautèrent et furent tous noyés. 10/ Alors saint Blaise rendit saintement son âme à Dieu par le martyre. 11/ Après lui sept vierges qui vivaient sous sa direction furent martyrisées comme lui de peignes de fer. 12/ Elles rendirent leur âme à Dieu par le martyre pour sauver leur virginité et leur foi. |
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TC0131 | TE008865 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 685, 1-7 | LE PAPE GUERIT LA FILLE D'UN PERSECUTEUR. 1/ Un persécuteur tenait le pape de Rome dans une prison et un de ses disciples dans une autre. 2/ Le persécuteur demanda au disciple comment les chrétiens faisaient tant de miracles. 3/ Il répondit que cela venait de la puissance de Dieu et que par les chaînes dont saint Pierre avait été lié il faisait des miracles évidents. 4/ Le persécuteur dit: "Si le pape voulait me guérir ma fille, je me ferais chrétien." 5/ Le disciple demanda à Dieu que le pape soit avec lui et aussitôt il y vint et s’en retourna sans briser la prison. 6/ Il guérit la fille du persécuteur avec un tronçon de la chaîne de saint Pierre, ou du moins Dieu par l’intermédiaire du pape qui l’avait apporté. 7/ Ainsi fut-il libéré et le persécuteur et sa fille se convertirent. |
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TC0134 | TE013934 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 261a | Socrate refuse d’adorer les idoles déclarant adorer des chiens plutôt que des idoles; le peuple le tue. De même les pécheurs se fabriquent des idoles. | |
TC0134 | TE013933 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 261a | Denis le Tyran dépouille trois statues de leurs ornements dans le temple de Jupiter pour se moquer des dieux. | |
TC0137 | TE012599 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 114 | Socrate et le poison. Condamné à boire le poison une première fois Socrate se sauve en invoquant le nom de Dieu. Obligé de boire une seconde fois au nom des dieux, il meurt. | |
TC0137 | TE012767 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 282 | La naissance et la mort selon les païens. Quand un enfant naissait chez les païens, les parents pleuraient parce qu’un autre homme était destiné à la misère du monde. Quand un enfant mourrait, les parents se rejouissaient parce qu’il avait échappé aux angoisses et aux tristesses de ce monde. | |
TC0137 | TE012763 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 278 | Les pets. Un soldat fit un pet et mourut. Conseillé par les médecins, l’Empereur Claudius fit une loi selon laquelle tous, et en tous les endroits, puissent péter sans que cela fut considéré comme un acte irrespectueux. Dans une région au-delà de la Pologne où les habitants sont des païens, il est d’usage de faire des grands banquets au cours desquels des serviteurs portent des plats d’argent avec de l’encens. Alors, quand les invités pétent, les serviteurs courrent pour parfumer le lieu avec l’encens. À la fin du banquet ils ont beaucoup à faire. | |
TC0137 | TE012499 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 37 | L’assiette d’Adam. Le Grand Khan possède une assiette de pierre verte que les païens disent avoir appartenu à Bouddha, les sarrasins à Adam. Même si l’assiette ne contient de la nourriture que pour une personne, elle possède cependant la vertu d’en nourrir cinq. | |
TC0137 | TE012552 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 90 | Le foie du poisson. En Grèce, quand les prêtres d’Apollon voulaient appeler les démons, ils mettaient une des deux parties du foie d’un poisson sur le feu; les démons apparaissaient demandant pour quel motif ils avaient été appellés. Quand les prêtres voulaient faire disparaître les démons, ils mettaient l’autre partie du foie sur le feu. | |
TC0137 | TE012592 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 107 | De quelle manière Anaxagore fut tué avec du poison. Anaxagore fut tué avec du poison parce qu’il avait soutenu que le soleil était une pierre incandescente même si les athéniens le vénéraient comme un dieu. | |
TC0137 | TE012556 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 94 | La pomme d’or qui devait appartenir à la plus belle. Les déesses grecques de la richesse, de la sagesse et de la beauté se réunirent pour un banquet; la déesse de la discorde, n’étant pas invitée, donna une pomme d’or sur laquelle était inscrite une phrase précisant que la pomme était déstinée à la plus belle. Après en avoir débattu, les trois déesses se tournèrent vers Zeus pour qu’il décide; celui-ci laissa au fils de Priam le soin de choisir. Chaque déesse promit de lui donner le meilleur de ses pouvoirs afin d’être élue. Pâris decida de donner la pomme à la déesse de la beauté et celle-ci, en échange, lui donna Hélène comme épouse. Et ainsi commença la guerre de Troie. |
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TC0140 | TE013547 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), VIII, 1. | Salomon, roi sage de Jérusalem, est vaincu par le diable et construit un temple pour les idoles et commence à les adorer. | |
TC0140 | TE013745 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXXVIII, 2. | Dans l’antiquité celui qui montrait de la dévotion envers les idoles était considéré comme une personne digne de confiance. | |
TC0140 | TE013564 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), XII, 5. | Les Hébreux, ne voyant plus Moïse revenir du mont Sinaï, pensèrent qu’il était mort et construisirent le veau d’or comme une nouvelle idole à adorer. Quand Moïse revint et le vit, il brisa les tables de la loi. | |
TC0148 | TE015433 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1039 | LA GUÉRISON DE CHROMACE. — Pour recouvrer la santé, Chromace détruisit les statues de toutes ses idoles, sauf une qui représentait le soleil et la lune. Tant qu’il la conserva, il ne guérit pas. | |
TC0148 | TE015340 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 948 | LA CLÉMENCE DE DOMITIEN. — L’empereur Domitien, craignant la venue du Christ et la perte de son royaume, décida de faire tuer tous les membres de la famille du Christ. Les neveux de Judas Thaddée, parents du Christ, conduits devant lui, reconnurent cette parenté mais dirent que le royaume du Christ n’était pas de ce monde, qu’ils étaient pauvres et ne possédaient qu’un lopin de terre qu’ils cultivaient pour avoir une maigre pitance et pour payer le tribut. Les voyant si simples, si mal vêtus et remarquant leurs rudes mains de paysans, il décida de leur accorder la vie sauve. | |
TC0148 | TE015587 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1189 | LES PRIÈRES DE SAINT BARTHÉLEMY BRÛLENT LE DIABLE. ? Alors que saint Barthélemy entrait dans le temple des idoles, le diable cria par la bouche d’un possédé : " Apôtre de Dieu, tes prières me brûlent." Et l’apôtre : " Tais-toi et sors immédiatement !" Le diable sortit et l’homme fut guéri. | |
TC0148 | TE015582 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1184 | LES PRIÈRES D’UN VIEILLARD RETARDENT LE MESSAGER DE JULIEN L’APOSTAT. — Julien l’Apostat envoya de Perse l’un de ses démons en Occident qui devait lui rapporter le plus rapidement possible des messages. Comme il avait tardé, sommé de s’expliquer, il dit qu’un vieillard solitaire l’avait empêché par ses prières de passer durant dix jours. | |
TC0148 | TE015583 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1185 | SAINT ANTOINE REPOUSSE PAR LA PRIÈRE LES ENVOYÉS DE PHILOSOPHES. ? Des philosophes, poussés par l’envie, lancèrent des démons à leur solde contre saint Antoine pour le chasser de sa cellule. Saint Antoine les repoussa par la prière. Les philosophes se convertirent. | |
TC0148 | TE015392 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 999 | SAINT BENOÎT DÉTRUIT LE TEMPLE D’APOLLON. — Saint Benoît trouva sur le mont Cassin un temple dédié à Apollon. Il rasa les bois sacrés, détruisit l’idole, renversa son autel et construisit à la place un oratoire dédié à saint Martin et à saint Jean, à la grande fureur du diable. | |
TC0148 | TE015478 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1084 | LES BRAHMANES EXPOSENT LEUR MODE DE VIE À ALEXANDRE. — Les Brahmanes écrivirent à Alexandre que chez eux se dilater la panse n’était pas permis. Il en découlait qu’ils étaient exempts de toute maladie et vivaient longtemps. L’immortalité seule leur manquait. Ils la demandaient à Alexandre qui avaient entendu parler de leur mode de vie. Ils se nourrissaient d’herbes et de racines, des fruits de la terre et de l’eau du fleuve. Ils élisaient le plus sage d’entre eux. Ils consacraient le reste de leur temps à l’étude de la sagesse. Alexandre promit dans l’une de ses lettres de leur donner tout ce qu’ils demanderaient. Didyme, leur chef spirituel, demanda l’immortalité. | |
TC0148 | TE015453 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1059 | LE JEÛNE DES BRAHMANES. — Les Brahmanes mangeaient une seule fois par jour des racines pour mieux se consacrer à la sagesse. | |
TC0148 | TE015645 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1245 | SAINT CLÉMENT ET THÉODORA OBTIENNENT LA CONVERSION DE SISINNIUS. — Le paien Sisinnius, époux de Théodora, entra dans l’église des chrétiens pour savoir ce que sa femme y faisait et pourquoi elle y venait si souvent. Alors que saint Clément priait, il devint aveugle et sourd. Guéri grâce aux prières de saint Clément, et croyant avoir été trompé par des incantations magiques, il demanda à ses serviteurs de s’emparer du saint. Ceux-là lièrent une colonne et la traînèrent. Sisinnius fut également abusé. Saint Clément demanda à Théodora de ne pas cesser de prier pour son mari. Saint Pierre apparut disant qu’il serait sauvé par ses prières. Sisinnius, éclairé, fit venir Clément qui l’instruisit dans la foi. Il se fit baptiser le jour de Pâques avec trois cent trente quatre des siens. | |
TC0148 | TE015495 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1101 | LES BURGONDES, GRÂCE À LEUR CONVERSION, SONT VICTORIEUX. — Les Burgondes, qui habitaient en deçà du Rhin et qui travaillaient le bois, se voyaient tous les ans envahir par les Huns qui les massacraient ou les emmenaient en captivité. Apprenant que les Romains les avaient vaincus, ils décidèrent après réflexion de se tourner vers ce dieu qui donnait aux Romains la victoire, et non vers un autre. Ils allèrent dans une cité des Gaules où ils furent instruits dans la foi. Ils jeûnèrent pendant neuf jours et reçurent le baptême. Confiants en Dieu et pleins d’ardeur, ils se ruèrent sur les ennemis, en massacrèrent trois mille sur les dix mille qu’ils étaient ainsi que leur roi. | |
TC0148 | TE015641 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1241 | LA CONCEPTION MIRACULEUSE DE SAINT REMI. — Un reclus aveugle priait le Christ face à la persécution des Vandales qui avait désolé presque toute la France quand une voix se fit entendre du ciel et un ange apparut disant que telle femme engendrerait un fils du nom de Remi qui délivrerait le peuple de l’incursion des méchants. Il le dit à la femme qui était vieille et stérile et qui ne le crut pas. Il demanda que lorsqu’elle allaiterait, elle lui frottât les yeux avec le lait pour lui faire recouvrer la vue. Ce qui fut fait. |
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TC0148 | TE015535 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1140 | LA PASSION DES ONZE MILLE VIERGES. — Un roi d’Ecosse n’avait qu’une fille, nommée Ursule. Le roi d’Angleterre la demanda en mariage pour son fils. Ursule avait consacré sa virginité à Dieu, mais son père, bien que très chrétien, craignait la colère du roi d’Angleterre. Son anxiété était la plus profonde car il ne voulait pas empêcher Ursule de consacrer sa virginité à Dieu. Mais Ursule, inspirée par Dieu, lui dit d’accéder à la demande en mariage, à ces conditions: le jeune homme se ferait baptiser et instruire dans la foi catholique pendant trois ans; son père et celui du jeune homme lui donneraient dix vierges de bonne famille; à chacune de ces vierges seraient adjointes mille vierges; on leur donnerait onze trirèmes équipées; on leur accorderait trois ans pour faire offrande de leur virginité. Les parents respectifs et le jeune homme y consentirent. Elles reçurent une escorte digne d’honneur. La reine de Sicile, soeur de la mère de sainte Ursule, les rejoignit et prit le commandement des navires. Elles parcoururent la mer, se livrant à toutes sortes de jeux. Elles abordèrent à un port de la Gaule nommé Ceila [Tyelle]; et de là à Cologne. Sur le conseil d’un ange elles s’en vinrent à Bâle, puis s’en allèrent à Rome. Le pape Cyriaque était originaire de leur pays. Il baptisa de nombreuses vierges. Il résigna sa charge, en dépit des cardinaux et du clergé romain, et les suivit. Deux princes romains, voyant leur succès, avertirent Julien, leur parent et chef des Huns, afin qu’il lançât contre elles une armée à Cologne et les massacrât. Etherius, le fiancé de sainte Ursule, arriva à la rencontre des vierges. Son père était mort, sa mère et ses soeurs baptisées. Alors qu’elles se dirigeaient vers Cologne, les Barbares les massacrèrent. Ursule fut épargnée, mais, refusant de s’unir à leur chef, elle fut transpercée d’une flèche. |
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TC0148 | TE015332 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 940 | LA CONVERSION DE SAINT GERMAIN D’AUXERRE. — Germain, gouverneur de la Bourgogne, refusa de renoncer à son faste et à la chasse, malgré les objurgations de saint Amateur. L’évêque fit couper pendant son absence un poirier où Germain avait fait suspendre des têtes de cerf en guise de trophées de chasse. A son retour, Germain voulut tuer l’évêque qui s’enfuit à Autun. Ayant attiré Germain dans l’église Saint-Etienne, Amateur et Simplice le tonsurèrent en prédisant qu’il serait le futur évêque. A partir de ce moment, et pendant trente ans, il se mortifia tellement que jamais il n’usa de froment, de vin, sinon à Pâques et à Noël, de vinaigre, d’huile, de légumes ou de sel. Portant toujours cilice, il dormait sur la dure dans les pleurs et les gémissements. Il devint évêque de la ville et mourut après d’innombrables conversions, après des miracles de vertu, l’extirpation des hérésies et trois résurrections. Il brilla, même après sa mort, par des miracles sans nombre. |
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TC0148 | TE015675 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1274 | VIE DE SAINT PACHÔME DE THÈBES (OU DE TABENNE). ~ Le jeune Pachôme trouble une cérémonie païenne et en est exclu. Jeune recrue, il se convertit au contact de chrétiens. Il est baptisé, rêve d’une rosée céleste et devient le disciple de Palémon. Palémon refuse d’ajouter de l’huile à son repas. ~ Un moine n’est pas brûlé par des charbons ardents, grâce au diable. Le diable apparaît à ce moine sous la forme d’une femme, avec qui il pèche. Le moine se suicide à Panos (Panopolis) en se jetant dans le four d’un bain. ~ Pachôme vient à Tabenne. Un ange lui apporte la règle pour les frères. Palémon le rejoint et meurt. ~ Pachôme voit où se trouvent les démons, mais les tourne en ridicule. ~ Pachôme met en fuite les démons qui essayaient de détruire sa cellule. ~ Pachôme chasse par le signe de croix le diable qui lui était apparu sous la forme d’un coq. ~ Pachôme réduit à néant l’effort des démons de le faire rire. ~ Il chasse les démons venus sous la forme de très belles femmes. ~ Le diable le bat. Il marche sur les scorpions et les serpents sans être mordu; les crocodiles l’aident à franchir le Nil. ~ L’ange précise la règle pour les moines. ~ Une jeune fille possédée du démon et ayant rompu son v?u de chasteté est libérée par Pachôme. ~ Un moine, gagné par la contrition grâce aux prières de Pachôme, ne peut s’empêcher de pleurer. ~ Deux disciples de Pachôme répondent avec succès à une énigme posée par un philosophe à propos d’Adam, d’Enoch et de Loth. ~ Pachôme réprimande un cuisinier qui, au lieu de faire à manger pour les frères qui ne mangeaient pas ce qu’il cuisinait, avait tissé cinq cents nattes. Le saint les brûla: le cuisinier avait failli à son office; de plus il est plus glorieux de s’abstenir de choses qui existent. ~ Pachôme reconnaît par leur odeur fétide des hérétiques favorables à Origène, déguisés en anachorètes. ~ Pachôme a la vision de l’avenir sombre de sa communauté. ~ Pachôme chasse par le signe de croix le diable venu sous l’apparence du Christ. ~ Le diable lui apparaît, ainsi qu’au moine Théodore sous la forme d’une femme. Elle lui avoue la force des démons et leur faiblesse face à la prière. ~ Mort du saint en présence de l’ange qui l’avait souvent dirigé. ~ |
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TC0148 | TE015348 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 956 | SAINT SÉBASTIEN GUÉRIT LE PRÉFET CHROMACE. — Le préfet romain Chromace qui était gravement malade promit à Sébastien de se convertir à la foi chrétienne s’il le guérissait. Sébastien accepta à condition qu’il détruisît toutes ses idoles et se fît baptiser. Le préfet les abattit toutes sauf une, et se fit baptiser. Il ne guérit pas. Finissant par la détruire, il fut guéri par un ange. |
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TC0152 | TE015088 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : III | Dialogue entre saint Macaire et le crâne d’un païen. Saint Macaire trouve sur son chemin le crâne d’un homme. Il lui demande qui elle est et la tête lui répond qu’elle est celle d’un prêtre sarrasin et qu’elle est maintenant en enfer. Et entre autres choses elle lui apprend qu’autant le ciel était éloigné de la terre, autant il y avait de feu infernal au-dessus et au-dessous de ses pieds, et qu’au-dessous se trouvaient les sarrasins qui avaient manqué à ses commandements. | |
TC0165 | TE018359 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 106, pp. 196-204 | Eskilo, à seize ans, est envoyé par ses parents en Saxe pour étudier. Gravement malade, il reçoit l'extrême onction et, à l'agonie, est laissé pour mort. Pris par une vision, il entre dans une maison dans laquelle il est immédiatement enveloppé de flammes et se croit condamné pour l'éternité. C'est alors qu'il voit un passage menant à un palais. Lorsqu'il entre dans le palais, il voit la Vierge Marie sur un trône, qui lui reproche d'avoir osé se présenter devant elle. Trois personnes vénérables prennent sa défense et la Vierge fait semblant d'être en colère contre lui pour ne lui avoir jamais exprimé sa dévotion. Terrifié, Eskilo demande pardon et propose de payer pour sa libération. Lorsque la Vierge lui demande cinq sortes de blé, le jeune homme promet de payer. Il se réveille à la surprise de tous, ne pouvant que remercier Dieu de ne plus être au sein des flammes. Une fois la vision racontée, un homme sage lui dit qu'il sait qu'Eskilo sera un homme important pour l'Église et qu'il devra construire à ses frais cinq monastères d'ordres différents avec au moins douze moines pour chacun. Devenu évêque de Lund, Eskilo fonde d'abord les cinq monastères, puis de nombreux autres, à ses frais et à ceux d'autres fidèles, pour les Cisterciens, les Chartreux et les Prémontrés, non seulement au Danemark mais aussi en Saxe, en Slavonie, en Suède et en Norvège, travaillant en même temps à éradiquer le paganisme et l'hérésie, qu'il abhorre. Un noble de ces terres refuse d'obéir à Eskilo et de se séparer de sa femme, une parente de sang ; excommuniée, la femme est retrouvée morte dans son lit, la gorge tranchée par un démon. Un autre homme riche se marie avec la femme d'un autre chevalier et Eskilo, après de nombreux avertissements non entendus, lui inflige un anathème. Les deux pécheurs sont étouffés dans leur sommeil avec leurs deux enfants. La notoriété de l'événement convainc de nombreux pécheurs de changer de vie. Elie, le dixième évêque de Ribe, au Danemark, trouve l'hostie qu'il a laissée intacte, divisée en cinq parties pour signifier, comme on le comprendra plus tard, les cinq évêques, dont Elie, qui dans le schisme entre Alexandre III et Victor IV prend le parti de ce dernier. Plus tard, Elie, plus intéressé par la richesse que par l'âme de ses fidèles, refuse, sur le point de mourir, de se confesser et de communier. Il est retrouvé mort, étouffé par les démons et jeté sur un phare. Le frère d'Eskilo meurt sans confession et sans lui avoir demandé pardon pour l'avoir offensé à tort. Un jour qu'Eskilo est en train de prier, son frère apparaît devant lui, en silence, avec une attitude pénitente, enveloppé de flammes, à l'exception de son cou, sa tête et le haut de ses épaules. Stupéfait, Eskilo ne parle pas mais, tourmenté par le chagrin de son frère, il demande le lendemain de nombreuses messes et prières pour lui au chapitre. Tout ce qui précède a été dit à Herbert par Eskilo lui-même. |
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