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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Extase | Ecstasy | Extase | Éxtasis | Estasi
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001528 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 54, 4 | Dans un monastère de cisterciennes, le visage d’une religieuse en extase brille comme une flamme. | |
TC0001 | TE001452 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 41, 3 | En Brabant, le corps d’une religieuse en extase émet un curieux chant de louange sans paroles. | |
TC0004 | TE002707 | Jordanus de Pisis | Esempi : 79 | Vision merveilleuse de saint Benoît. St Benoît est amené par l’extase à la vision du monde pour qu’il voit combien celui-ci est une petite chose par rapport à la grandeur de Dieu. | |
TC0006 | TE003367 | Jacobus Vitriacensis | Historia occidentalis : 5 (2) | Une certaine jeune fille pauvre, dans le petit village de Cudot (diocèse de Sens), reçut la visite de la sainte Vierge au cours d’une grave et longue maladie; elle vécut ensuite quarante ans environ sans manger ni boire. Pour humecter la sécheresse de son palais et pour tromper sa faim, elle suçait de temps à autre un peu de poisson ou un autre aliment, sans absorber aucune substance. La nuit de samedi et le dimanche, la paix de Dieu qui surpasse toutes pensées (Ph. 4, 7) la ravissait elle-même en esprit et la rendait si calme et immobile qu’elle n'avait ni voix, ni sens et semblait ne pas respirer. | |
TC0024 | TE004375 | : 1, 4 | Une femme de Brabant très dévote, nommée Uda, vit une fois des anges assister un moine-prêtre de Villers qui célébrait la messe. Quand le moine rompit l’hostie, la femme, emportée en extase, vit son corps briller comme le cristal. A partir de ce moment, Uda devint capable de dire si les gens, communiant près d'elle, le faisaient dignement ou pas. | ||
TC0033 | TE006118 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 257 | PLEURS DE L’ABBA SYLVAIN. L’abba Sylvain, après une extase, pleurait amèrement. Il dit aux frères qu’il avait été conduit au Jugement et y avait vu beaucoup de moines et de chanoines réguliers aller au supplice alors que beaucoup de séculiers gagnaient le royaume de Dieu. |
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TC0033 | TE006053 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 199 | UN ETUDIANT TOMBE EN SYNCOPE EN ENTENDANT PARLER DU JUGEMENT. Un chanoine de Lyon, Terric, avait un compagnon à Paris, étudiant en théologie, qui, comme en extase, tombait en syncope quand il entendait parler de la citation au Jugement dans une leçon ou un sermon. |
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TC0129 | TE007393 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 282b | Un moine ravi en extase voit saint Augustin (dont le corps exhale un parfum merveilleux) siègeant sur un nuage avec des yeux si rayonnant qu’ils illuminent toute l’Eglise. |
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TC0129 | TE007326 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 195a | Alors qu’il écrivait son livre sur la Trinité, saint Augustin ne répondit pas au salut d’une veuve; très attristée, la femme a, le lendemain, une vision durant la messe où saint Augustin dispute de la Trinité : une voix lui explique que pour cette raison, il ne l’a pas saluée. |
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TC0131 | TE008166 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 715, 1-2 | SAINT AUGUSTIN NE PEUT RECEVOIR UNE DAME. 1/ Une dame vint parler à saint Augustin pendant qu’il étudiait. 2/ Un ange lui dit qu’il ne pouvait la recevoir, parce qu’il était devant Dieu en esprit et qu’il y discutait de la Trinité: qu’elle revienne plutôt le lendemain. Elle revint le lendemain et lui parla de son affaire. | |
TC0131 | TE008566 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 473, 1-5 | UN ECHANGE PENDANT UNE EXTASE. 1/ Un saint homme et une sainte femme habitaient à soixante lieues l’un de l’autre et ils étaient d’égal mérite devant Dieu. 2/ Dieu leur fit cette faveur qu’ils se virent en songe lui faire offrande de leurs larmes. 3/ Mais la sainte femme fit tomber l’offrande du saint homme et pour faire excuser sa maladresse, elle lui donna son chapelet en réparation. 4/ Et le saint homme les lui renvoya par des pélerins. Jamais ils ne se rencontrèrent physiquement et le chapelet leur prouva la réalité de leurs visions. 5/ C'est ainsi que Dieu fait des miracles là où il lui plaît. | |
TC0131 | TE008867 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 687, 1-3 | VISION DE SAINT DOMINIQUE ET DE SAINT FRANCOIS. 1/ Saint Dominique et saint François furent ravis devant Dieu et l’entendirent se plaindre du genre humain. 2/ Notre-Dame lui dit: "En voici au moins deux bons." 3/ Dieu répondit: "C'est vrai, mais c'est peu." 3/ A la suite de cette vision, ces deux saintes personnes se reconnurent devant la pape sans s’être jamais vus ailleurs. |
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TC0138 | TE019725 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 583 | Un chevalier voit la Vierge et l'Enfant Jésus. |
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TC0140 | TE013684 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XIX, 1. | Frère Bernard, compagnon de Saint François, sur le point de mourir, eut le privilège divin d’être ravi en extase pour pouvoir raconter aux compagnons combien Dieu l’aimait parce qu’il avait toujours vécu en paix avec tous. | |
TC0142 | TE018821 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 45 | La sœur Christine de Walberberg, étant en extase mentale, se vit transportée dans un lieu très beau, sans doute, au paradis. Elle y vit une personne très vénérable et d'une beauté extraordinaire qui dit être l'archange [Michel] qui présentait à Dieu les âmes des mourants, y compris celles de moines, convers et moniales cisterciens. L'archange prédit à Christine qu'elle mourrait à Pâques. Puis, elle vit une très belle mitre sur l'autel et demanda à l'archange quel serait l'avenir de l'âme d'un prêtre, son bon ami. « Quand il mourra – dit l'ange – je lui mettrai cette mitre sur le tête ». |
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TC0142 | TE019096 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 36,2 | Dans le couvent cistercien Salvatorberg, une fillette nommée Marguerite tomba malade après avoir vu un fantôme [cf. DM XII, 36. 1]. Ravie en extase, elle vit la Vierge Marie remettre la couronne à un saint prêtre Steppo, le confesseur des moniales. |
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TC0142 | TE019119 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 58 | Guillaume, un moine-prêtre à Clairvaux, ravi en extase, se vit devant le tribunal céleste. Le Christ ordonna à un ange de sonner la trompette du Jugement. Il allait le faire la seconde fois, mais la Vierge lui demanda d'annuler cet ordre et d’épargner le monde à cause de ses amis les cisterciens. Le Christ y consentit. |
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TC0142 | TE018964 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 41 | Un jour de la fête de Nativité, un convers de Himmerod qui allait communier vit le Crucifié laisser goutter son sang dans le calice. Le convers se trouva indigne et refusa de communier. Après l’office de Prime, quand les autres allèrent dans la salle capitulaire, il resta dans l’église pour prier et vit la Vierge Marie qui le réprimanda en disant: « Tu te trouves indigne de communier, mais qui, dis-moi, pourrait être digne d'un sacrement si grand ? » Ravi en extase, le frère convers ne revint à lui que quand on sonna la cloche pour l’office de Tierce. |
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TC0142 | TE018928 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 93 | Un moine, ravi en extase, vit son âme comme un enfant tout innocent et pur. | |
TC0143 | TE014289 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 128, col. B | Avant de passer à l’état contemplatif, sainte Elisabeth de Schönau endurait toujours des souffrances de coeur. Fatiguée par ces souffrances, elle trouvait immédiatement le soulagement dans l’extase. | |
TC0143 | TE014292 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 131, col. B | Alors qu’il était en prière, un saint père plongeait toujours dans un état extatique, à moins qu’il ne baisse les mains au plus vite. | |
TC0148 | TE015382 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 990 | LES PLEURS DE SAINTE GENEVIÈVE. — Sainte Geneviève fuyait les consolations du monde pour les divines. Nombreux étaient ceux qui critiquaient le fait qu’elle ne se mêlât point au monde. Saint Germain qui lui rendit visite montra la terre de sa cellule toute trempée des larmes qu’elle répandait tous les jours, larmes qui témoignaient de la visite de l’Epoux mystique. | |
TC0148 | TE015696 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1295 | SAINT FURSY VOIT DES ANGES LOUER DIEU. — Saint Fursy, gravement malade, fut conduit deux fois hors de son corps pour y revenir. La première fois il vit et entendit la multitude des anges louant Dieu. | |
TC0148 | TE015714 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1313 | SAINTE MARIE D’OIGNIES TERMINE SA VIE EN PRIÈRE. Un séraphin apparaît à Marie. Elle chante Alléluia et loue le Christ, trois jours durant, en langue vulgaire, sans que tout puisse être compris par le prieur d’Oignies. Elle a des révélations sur la Trinité, les anges, le Christ et la sainte Vierge. Elle affirme que saint Etienne a obtenu la conversion de saint Paul. Elle annonce la venue de prédicateurs; elle prie le Christ pour ses amis. ~ Un ange la guérit de ses maux de gorge. Elle peut ainsi continuer à chanter. Elle donne son livre de prières aux frères. ~ Le Christ, saint André et d’autres saints l’assistent. Ayant reçu l’extrême onction, elle voit les apôtres. Saint Pierre lui montre les clefs du ciel. Certains de ses amis morts lui apparaissent ainsi qu’un religieux indigne qui avait pris femme et qui souffrait au purgatoire. L’évêque de Toulouse Folquet voit une colombe lui apporter l’eucharistie. ~ Une douce manne lui est envoyée car elle ne pouvait plus avaler ni supporter l’odeur du pain. Par deux fois une lumière rayonnante fit resplendir son visage. Tentée de recevoir une hostie non consacrée, elle se mit à détester l’odeur du pain. Elle révèle à ses secrétaires des secrets qu’ils ne dévoilent pas. Elle voit le lieu qui lui est réservé au ciel. Ses révélations dépassent la compréhension des assistants, y compris Jacques de Vitry. Son visage resplendit. Elle chante la beauté du Christ. Elle refuse ensuite de révéler ce qu’elle voit. Elle chante Alléluia. Elle met en fuite le diable. Elle prie et chante Alléluia. Elle meurt un dimanche, la veille de la Saint-Jean Baptiste, en 1213. |
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TC0158 | TE016890 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 400 [O] | Le bhiksu calomnié.– Le bhiksu, calomnié par une bhiksuni, se consume lui-même en entrant dans le Samâdhi de l'éclat du feu. | |
TC0161 | TE017712 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XI, 25 | COMMENT KÔBO-DAISHI COMMENCE DE CONSTRUIRE LE MONT KÔYA.– Kôbo-daishi, le Grand Maître de la Propagation de la Loi, à l’aube de sa vieillesse, part en quête de la Grotte merveilleuse de la concentration d’extase, indiquée par la masse à trois pointes que Kôbo-daishi a lancée dans l’espace. Il rencontre deux divinités : un chasseur avec ses deux chiens qui lui dit connaître le lieu, puis, près d’une rivière, le roi de la montagne qui l’emmène à l’endroit où se trouve la masse à trois pointes et la Grotte merveilleuse. Le Grand Maître donne ses monastères, construit des maisons, des sanctuaires et des stûpas, dont un très grand, dans les montagnes, ainsi qu’un lieu pour l’entrée en concentration. Il prend la pose des jambes croisées et entre en concentration. On ouvre régulièrement la Grotte pour le raser et changer son vêtement. Puis on arrête de le faire. Un recteur monacal venu en pèlerinage à la Grotte entre et voit apparaître le Grand-Maître. Il lui coupe les cheveux, renfile les grains de son rosaire, et l’habille d’un vêtement purifié, puis repart très triste. Depuis, lors des nombreux pèlerinages (interdits aux femmes), la porte de la Grotte s’entrouvre d’elle-même et des bruits retentissent dans la montagne gardée par les deux divinités. |
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TC0165 | TE018298 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 46, pp. 105-110 | Fastradus, abbé de Cambron, à la mort de Robert de Bruges, est élu abbé de Clairvaux. A l'annonce de l'élection, il s'enfuit et se rend à la chartreuse du Val Saint-Pierre où, ravi en extase, il a une vision de la Vierge qui lui confie son fils. La vision élimine toute résistance en lui. Une fois à Clairvaux, il brille par ses vertus, dont l'abstinence, qu'il cultivait déjà avant même d'entrer au monastère. Un jour, le vestimentaire de Clairvaux veut donner à Fastradus un vêtement légèrement meilleur que ceux qu'il porte habituellement. Fastradus lui reproche son geste, affirme qu'il veut être traité comme tous les autres moines, que son statut d'abbé ne signifie pas qu'il doit être privilégié. La grâce de l'Esprit Saint Paraclet rayonne sur son visage et, selon Herbert, une fois devenu abbé de Cîteaux il aurait fait encore plus, s'il n'avait pas été éloigné de Dieu par des moines indignes de sa vie très sainte. Pierre de Toulouse est frappé d'une vision miraculeuse : il s'agit d'un cortège composé du Christ et de milliers de saints descendant du ciel jusqu'à l'église de Clairvaux, où un splendide mausolée est en train d'être construit pour un très saint homme sur le point de mourir. Le lendemain, Pierre est triste et raconte sa vision à Herbert. Après une vingtaine de jours, la nouvelle de la mort de Fastradus parvient à Clairvaux : alors qu'il était à Paris avec le pape Alexandre, il est tombé malade et est mort au bout de cinq jours. La plainte est universelle, du pape au roi de France. La splendeur de sa mort confirme que la magnificence du mausolée était véritablement une prophétie de son décès. Herbert parle d'une autre vision, dont l'origine est pour lui incertaine. Un saint homme en Angleterre, le jour de la mort de saint Bernard, voit un ange gigantesque emporter une âme immense au ciel tout en manifestant une grande joie. Le même homme, le jour de la mort de Fastradus, voit l'ange amener au ciel une autre âme qui, bien que très grande elle aussi, ne peut être comparée à la précédente. Herbert conclut en disant qu'il a raconté ces quelques épisodes de la vie de Fastradus non pas en les considérant comme exhaustifs - cela aurait été au-delà de ses capacités - mais pour conserver sur papier ces épisodes que seuls lui ou quelques autres connaissaient. |
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TC0165 | TE018283 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 43, pp. 85-87 | Un moine de Clairvaux particulièrement dévoué à saint Jean célèbre la Toussaint et, tout en méditant un verset de l'Apocalypse, est en extase et embrasse spirituellement le Christ. Un jour, alors qu'il s'est endormi après la messe, il a une vision du Christ et de saint Jean, ce qui le renforce dans sa conviction de la vérité de l'Apocalypse, qu'il avait entendue remise en question par certains hérétiques. Quinze jours plus tard, il a une autre vision dans laquelle saint Jean d'abord et le Christ ensuite lui parlent de l'importance de la pénitence et des larmes. Enfin, le jour de l'anniversaire de la naissance de saint Jean, il est transporté en esprit et voit le saint en train de célébrer la messe. Dans son sommeil, il voit alors le Christ et sa mère entrer dans un palais dont la porte mène au ciel et reste toujours ouverte. Lorsqu'il se réveille, le sentiment de joie demeure longtemps. |
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TC0165 | TE018295 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44n, pp. 97-100. | Un prêtre vit à quatre jours de marche de Clairvaux, où il veut se rendre pour devenir moine. Le jour de la mort de saint Bernard, il rêve d'un cortège funèbre. Cinq jours plus tard, apprenant la date du décès de saint Bernard, il comprend que le rêve le concernait. Ce soir-là, il a la vision d'une étoile entrant dans le ciel, et quelques jours plus tard, en extase, il voit saint Bernard suivre le même chemin que l'étoile. Il a une autre vision de Bernard en tant qu'agriculteur travaillant dans un immense champ, dont les cultures représentent les nombreux individus qui sont devenus ou deviendront des moines grâce à son exemple. Suite à cette vision, il entre à Clairvaux, où, en tant que novice, il a d'autres visions de Bernard qui l'encourage à persévérer, aussi bien éveillé que dans son sommeil, en prenant l'apparence d'un autre moine. Le lendemain, lors des vigiles, il ressent la présence de la grâce divine comme jamais auparavant, ce qui le conduit à pleurer pieusement, jour et nuit pendant plusieurs jours. |
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TC0165 | TE018322 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 70, pp. 146-147 | Ponce, abbé de Grandselve et de Clairvaux, devenu évêque de Clermont en Auvergne, raconte à Herbert diverses histoires sur le monastère de Grandselve. La première concerne un moine anonyme, maître des novices, qui le soir du Jeudi Saint, pendant l'Eucharistie, ressent une telle exultation qu'il souhaite mourir. Il demande au Christ, en se touchant la gorge avec un doigt, que plus jamais de nourriture ne passe. Après la prière, il perd immédiatement ses forces et meurt le jour de Pâques. Avant sa mort, Ponce (alors simple moine de Grandselve) demande au moine anonyme s'il ressent une quelconque douleur. Il demande également si, avec l'accord de Dieu, le moine consent à lui rendre visite après sa mort afin de lui décrire son état. Le moine répond immédiatement que la seule douleur qu'il ressent est située à l'endroit où il s'est touché la gorge avec le doigt. Quelques jours après sa mort, il réapparaît, brillant comme un cristal transparent. Il affirme ressentir un sentiment de béatitude, et que la seule tache que l'on voit sur un de ses pieds est due à une négligence commise au cours de sa vie. |
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TC0165 | TE018279 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 39, p. 78-79 | Un moine de Clairvaux, très malade, est en extase pendant la moitié d'une nuit ; il voit et entend beaucoup de choses qu'Herbert ne prend pas le temps de noter. Cette même nuit, un jeune moine décède, ayant souffert d'une longue et douloureuse maladie. Le premier moine pense que ses lamentations vont rapidement se transformer en un chant. Il sent alors une odeur très douce, accompagnée d'un sentiment agréable. Il voit ensuite le Christ descendre pour bénir le monastère. Lorsque la vision s'achève, le jeune frère meurt, réconforté par tous les moines; et lorsqu'un troisième moine est enterré, comme il le dit à Herbert, il voit un cercueil porté du tombeau au ciel. Le premier moine guérit, mais il continue à ressentir régulièrement cette douceur dans la prière, le chant ou d'autres activités. |
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TC0165 | TE018442 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 5, p. 307 | Un vieil homme de Clairvaux est ravi en extase alors qu'il priait. Le Christ lui apparaît pour lui annoncer la rémission de ses péchés. Lorsqu'il reprend ses esprits après la vision, il rend grâce à Dieu, car il était plongé dans l'angoisse à cause de ses propres erreurs. |
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