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75 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001281 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 3, 5b | A Lyon, il est demandé à Guiard de Cambrai si le pape peut être simoniaque. Il répond par l’affirmative. | |
TC0004 | TE002712 | Jordanus de Pisis | Esempi : 82 | La puissance des anges : une " question " thomiste. Interrogé sur la puissance des anges et des démons, un dominicain répond que, bien qu’ils soient très puissants, ils ne peuvent pas altérer l’ordre naturel. | |
TC0004 | TE002708 | Jordanus de Pisis | Esempi : 80 | Clément se demande pourquoi l’éléphant qui est grand n'a que quatre pattes, et la fourmi, si petite, en possède six. | |
TC0020 | TE003643 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 118 | Un abbé invite un novice à imiter le silence des ossements s’il veut rester dans le monastère. |
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TC0020 | TE003569 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 44 | Fable du crabe à qui l’on demande pourquoi il marche à reculons. Il répond que ce sont ses parents qui lui ont enseigné à marcher ainsi. |
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TC0020 | TE003555 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 30 | Des philosophes jugent saint Antoine ignorant; il les confond en leur demandant si les lettres sont antérieures à la science. |
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TC0020 | TE003786 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 261 | Un chevalier emmène avec lui un autre chevalier qu’il soupçonne de coucher avec sa femme et interroge un possédé. Celui-ci dénonce l’épouse mais est incapable de dire le nom de l’amant, qui est protégé par sa confession. |
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TC0032 | TE005694 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 24 | Thomas de Biville prie volontiers à l’église. Un sage restait volontiers à l’église, où il faisait ses requêtes à Dieu. Quelqu’un lui demanda pourquoi il demeurait ainsi à l’église si longtemps qu’il y dormait. Il répondit qu’il voyait les prélats accorder des bénéfices aux clercs de leur entourage. Convaincu que l’évêque suprême ne se montre pas moins courtois qu’eux, il lui tenait compagnie à l’église, où Il est toujours présent sous les espèces sacramentelles. |
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TC0033 | TE006274 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 411 | LA REPONSE D’UN PHILOSOPHE A CINQ QUESTIONS. Un roi posa cinq questions à un philosophe, auquel celui-ci répondit ainsi. Première question: "Qu?est-ce que l’homme?". Il répondit: "La propriété de la mort, un hôte, un voyageur qui passe". Il ne peut échapper à la main de la mort; la mort lui prend tous ses jours et toutes ses peines; et selon les mérites de l’homme, elle en acquitte le prix. Il est dit hôte car il est vite rejeté dans l’oubli, bien qu’ayant été reçu avec joie. Il a donné à manger et à boire à des ingrats et ne peut rien emporter le matin; à son arrivée on lui a promis beaucoup mais sans le lui donner. Il est un voyageur qui passe, ne se reposant à aucun moment, soit en dormant, soit en mangeant. Deuxième question: "A quoi est-il semblable?" Il répondit: "A un tas de neige, à la rose du matin, à un fruit frais." La neige fond dès la moindre chaleur. L’homme, né de la pourriture, y retourne dès la moindre maladie. A la rose du matin qui d’une couleur vive dans sa jeunesse, se fane dans sa vieillesse. A un fruit frais qui pendant sur l’arbre et parvenu à maturité est rongé à l’intérieur par un ver et tombe, inutile. Ainsi l’homme frappé par la maladie dans son enfance et gagné par la mort, devient inutile aux siens. Troisième question: Comment l’homme se comporte-t-il? Comme la lanterne au vent qui vite est éteinte; une étincelle sur la mer qui est absorbée vite par les ondes; l’écume dispersée par la tempête; la laine que le vent disperse; la fumée rapidement disparue. Quatrième question: Où est l’homme? Dans les guerres multiples. Cinquième question: En quelle compagnie l’homme est-il? Avec sept compagnons: la faim, la soif, le chaud et le froid, la fatigue, la maladie et la mort. |
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TC0033 | TE005868 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 17 | LA VANITE DU POUVOIR. Un philosophe montre à un roi la vanité de son pouvoir passé (il n’est plus), présent (il est momentané) et futur (il est douteux et ne durera pas). |
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TC0035 | TE006516 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 7, n° 30a | Si les anges peuvent être changés en démons à cause de leurs péchés, que deviendront les hommes ? | |
TC0106 | TE015948 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 206 | L’IMMORTALITÉ DEMANDÉE À ALEXANDRE LE GRAND. — Les Brahmanes demandèrent l’immortalité à Alexandre le Grand. Ce dernier répondit qu’il ne pouvait la leur accorder car il était mortel. Ils lui demandèrent alors pourquoi il répandait le mal. | |
TC0106 | TE015914 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 175 | RÉPONSE DE SAINT PIERRE À DES FUTILITÉS. A quelqu’un qui lui posait des questions inutiles pendant son sermon, saint Pierre répond que le jugement de Dieu portera sur des actions et non sur des questions. | |
TC0106 | TE015937 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 196 | AGONIE D’UN DUC DE LORRAINE. — Un jeune duc de Lorraine était à l’agonie. A la vue de ses demeures et de ses châteaux, il se demanda quelle demeure il allait trouver dans l’au-delà. | |
TC0124 | TE014569 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XIV, 12 [220] | Comme des personnes étaient venues voir saint Antoine et parlaient avec lui des prophètes et de Dieu, Paul le Simple, qui était présent, demanda si le Christ avait été d’abord un prophète. Antoine lui ordonna de se taire et de s’éloigner. Celui-ci se retira dans sa cellule et garda le silence. Par d’autres moyens, Antoine éprouva encore l’obéissance de Paul. | |
TC0129 | TE007322 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 193b | Rabbi Moïse explique que quatre questions mettent son esprit en déroute : connaître ce qui est au sommet, en bas, ce qui fut premier et sera dernier. Seul Dieu, inaccessible à la raison et à la connaissance, répond à ces quatre définitions. | |
TC0129 | TE007360 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 266b-267a | Saint Bernard malade a la vision suivante : il est traduit devant le tribunal de Dieu et à l’accusation d’un démon, il répond qu’il n'est pas digne d’obtenir le royaume des cieux mais que son Seigneur le lui donnera grâce aux mérites de la Passion. | |
TC0131 | TE008114 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 611, 1-7 | SAINT ANDRE SAUVE UN EVEQUE DE TENTATION. 1/ Le bon saint André sous les traits d’un voyageur sauva des entreprises du diable un sien ami évêque. 2/ Il sut répondre à trois questions que le diable lui fit poser par le portier. Première question: "Où la terre est-elle plus haute que le ciel?" 3/ Il répondit: "Là où Notre Seigneur a sa tête, car le corps qu’il prit en sa vierge mère est formé de terre." 4/ Seconde question: "Où Dieu a-t-il fait le plus de merveilles en peu de chose?" Il répondit: "Dans les visages des hommes et des femmes, car n'y en a pas deux qui se ressemblent sans aucune différence." 5/ Troisième question: "Quelle est la distance du ciel à l’enfer?" Le voyageur répondit: "Celui qui pose ces questions doit le savoir mieux que moi, car il tomba par son orgueil de paradis en enfer." 6/ A ces mots le diable s’enfuit et Dieu révéla à l’évêque qu’il l’avait défendu par son ami saint André. 7/ L’évêque eut dès lors plus grande dévotion à saint André qu’auparavant. |
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TC0131 | TE007770 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 142, 1-8 | CONVERSION D'UNE PECHERESSE. 1/ Une pécheresse dans un élan de piété posa cette question à un prêtre qui portait Notre-Seigneur: 2/ Seigneur, celui que vous portez est-il celui qui pardonna à Marie Madeleine ses péchés? 3/ Le prêtre plein de foi lui répondit: Oui, en vérité. 4/ Alors la pécheresse fondit en larmes, et dans ses larmes elle disait à Dieu: 5/ Ah, Seigneur, vous qui avez pardonné ses péchés à Marie-Madeleine, je vous supplie de me pardonner les miens. 6/ Tous les assistants entendirent la voix de Dieu sortant du vase sacré que le prêtre portait: 7/ Aujourd’hui tes péchés te sont pardonnés et que la paix soit avec toi. 8/ Ainsi peut-on connaître la bonté de Dieu et la grande confiance que nous devons tous avoir dans le saint sacrement de l’autel. |
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TC0134 | TE013051 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 243 a-b | Un roi demande un philosophe qui est Dieu. Le philosophe sollicite trois jours de réflexion à plusieurs reprises. Le roi demande l’explication de tous ces délais; le philosophe répond : " C’est, dit-il, que plus j’y pense, plus la question me paraît obscure" . | |
TC0134 | TE013052 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 243b | Jésus répond aux questions de Pharisiens par des questions. | |
TC0134 | TE014006 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p.34b | On demande au philosophe Théophraste si un sage doit se marier; il répond par l’affirmative seulement si l’épouse est de bonnes moeurs et honnête. | |
TC0134 | TE013982 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 229b | Réponse d’un philosophe sur la chose la plus hostile à un humain : un autre être humain. | |
TC0134 | TE014046 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 159b | Les paroles de talmudistes sur les quatre connaissances impossibles pour l’homme : savoir ce qui est au début, à la fin, au sommet et en bas. ~ | |
TC0137 | TE012697 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 212 | Saint André. Un évêque plein de dévotion pour saint André fut tenté par le diable sous la forme d’une jeune fille. Comme il était prêt à céder à la tentation, un pèlerin arrive et on lui posa trois questions : quel fut le miracle le plus important accompli par Dieu ? où la terre était le plus près du ciel ? quelle était la distance de la terre au ciel ? A la fin, le pèlerin (qui était saint André) dévoila ainsi la présence du diable. |
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TC0137 | TE012669 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 184 | Les trois voleurs à Constantinople. Trois voleurs arrivés à Constantinople achètent des marchandises précieuses. Le premier, prenant comme excuse le fait qu’il mesure la circonférence de l’église de Sainte-Sophie, s’en va sans payer; le deuxième fait semblant subitement de loucher et échappe au marchand; le troisième fait entrer le garçon du marchand, en le piégeant, chez un médecin qui le soumet à une opération. Lequel des trois a été le plus malin ? | |
TC0138 | TE020067 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 928 | Paroles sibyllines de Merlin l'enchanteur. | |
TC0138 | TE019181 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 126 | Alexandre et le pirate. | |
TC0138 | TE019179 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 124 | Vertu du noble romain Marcus Cycius qui préfère commander aux riches pluton que devenir riche. | |
TC0138 | TE019390 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 334 | Le péché est la porte de l'enfer. | |
TC0138 | TE020076 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 937 | Pour échapper à ce défaut: se rappeler que chacun est le miroir de l'autre. | |
TC0138 | TE020038 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 897 | Le roi qui demande à ses sujets combien il vaut. | |
TC0138 | TE019255 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 200 | L'ignorance d'un prêtre mise à jour par un clerc instruit. | |
TC0138 | TE020007 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 866 | L'ordre des Frères Prêcheurs est le plus proche de l’imitation du Christ. | |
TC0138 | TE019917 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 776 | Explications de saint Bernard sur la prière. | |
TC0138 | TE019938 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 797 | Le jeune homme à la recherche du pays où l'on vit plus longtemps. | |
TC0138 | TE019263 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 208 | Un prêtre examinateur confondu par un étudiant devenu maître es art. | |
TC0138 | TE019471 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 392 | Trois interprétations du symbole de la croix: signe de réconciliation, de communication et de libération. |
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TC0138 | TE019937 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 796 | Conversion de saint Arsène. | |
TC0138 | TE019895 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 754 | La paix préférable à la charité. | |
TC0138 | TE019936 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 795 | Cinq questions sur la condition humaine posées à un sage | |
TC0138 | TE020008 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 867 | Comparaison entre le prédicateur et le soleil. | |
TC0138 | TE019845 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 703 | Discussion sur la générosité des chevaliers. | |
TC0138 | TE020169 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 769A | On s'enrichit spirituellement en priant sans cesse. | |
TC0138 | TE019572 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 447 | Pourquoi il faut aimer Dieu. | |
TC0138 | TE019968 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 827 | Trois questions piège d'un philosophe à un saint homme. | |
TC0138 | TE019404 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 348 | L'empereur Frédéric sermonné par Jourdain de Saxe. | |
TC0138 | TE019389 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 333 | Cause des conversions précoces chez les clercs. |
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TC0138 | TE020093 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 954 | La parole de Dieu pénètre les cœurs les plus durs. | |
TC0138 | TE019979 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 838 | Force d'une pénitence courte mais sincère. | |
TC0138 | TE019831 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 689 | Réflexions sur les avantages et les inconvénients du mariage. | |
TC0138 | TE019946 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 805 | La patience comparée à une saumure qui conserve les autres vertus. | |
TC0139 | TE016100 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 176 pp.125-126.du texte hébreu | Un non-juif vint demander à Rabbi Yehuda Hanassi si le Créateur des montagnes était le même que le Créateur des vents. Avant que Rabbi Yehuda puisse lui répondre, l’homme tomba du toit et se tua. | |
TC0139 | TE014198 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 84 pp. 55-56 du texte hébreu | Histoire d’un homme qui voulut éprouver la patience bien connue de Hillel et fit un pari de 400 zuzim (pièces de monnaie) avec son ami. Arrivé devant la maison de Hillel, qui se préparait et se lavait avant le sabbath, il l’appela à grands cris. Hillel s’enveloppa de son manteau et sortit à sa rencontre. L’homme lui posa cette question : " Pourquoi les Babyloniens n’ont-ils pas la tête ronde ?" Hillel lui répondit : " Parce que leurs sage-femmes ne sont pas assez expérimentées." Par deux fois encore, il lui posa des questions sans signification et Hillel ne perdit pas patience. | |
TC0139 | TE013226 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 64, p 39 du texte hébreu | Une question épineuse de droit juif fut soulevée entre les rabbins. Ceux-ci décidèrent de consulter Rabbi Akiba en prison. Ils envoyèrent un rabbin, R. Johanan b. Nuri, déguisé en marchand d’épices, qui faisait le tour de la prison en criant et vantant les mérites de ses épices, et introduisait parmi ses cris la question juridique de telle façon que Rabbi Akiba l’entende et le comprenne. Les autres pensaient qu’il s’agissait de noms d’épices. Et effectivement, R. Akiba le comprit et lui donna la réponse à sa question. | |
TC0139 | TE013227 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 65, pp 39-40 du texte hébreu | Deux disciples de Rabbi Joshua se déguisent pour ne pas être reconnus comme juifs en temps de persécution. Mais un officier les prend à partie et les somme d’avouer qu’ils sont juifs, ce qu’ils font. Il leur pose alors trois questions, mais d’après lui, ils répondent différemment de Rabbi Joshua. | |
TC0139 | TE013188 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 27, p 20 du texte hébreu | Une matrone demande à Rabbi Elazar :" Pourquoi ceux qui ont adoré le veau d’or ont-ils été punis de trois morts différentes ?" Rabbi Elazar refusa de répondre à une femme, car elles ne doivent pas étudier la Torah, mais il accepta de répondre à ses élèves; et leur expliqua que la faute du veau d’or avait eu plusieurs degrés de gravité et que chacun était puni selon ce qu’il avait commis: par exemple, celui qui avait effectivement offert le sacrifice ne mourait pas de la même manière que celui qui avait seulement dansé autour du veau d’or. |
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TC0139 | TE016787 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 261 pp.171-172 du texte hébreu | Les philosophes d'Alexandrie posèrent 12 questions à Rabbi Joshua ben Hanania. Il répondit à toutes à leur satisfaction. Trois concernaient des points légaux, trois concernaient l'exégèse rabbinique, trois faisaient appel au bon sens et les trois dernières étaient d'ordre éthique. Toutes se référaient à des contradictions apparentes entre des versets bibliques. | |
TC0139 | TE017671 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 294 p.190 du texte hébreu | Les disciples de Abahu traitèrent rudement Rabbi Safra parce qu'il ne savait pas répondre à une question concernant le verset du prophète Amos, (3,2) " Je vous ai choisi, vous seuls parmi toutes les familles de la terre. C'est pourquoi je vous châtierai pour toutes vos iniquités." Dieu châtie son peuple dans ce monde-ci pour pouvoir le laisser entrer au paradis, ce qu'il ne fait pas pour les autres nations. | |
TC0139 | TE017604 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 293 p.190 du texte hébreu | Rabbi Akiba, arrivé à Ganzak, dut répondre à plusieurs questions de droit talmudique , et il demanda leur aide aux sages de la maison d'étude. | |
TC0140 | TE013694 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXV, 1. | Un homme va se confesser et demande au confesseur de l’interroger; celui-ci lui pose alors des questions inappropriées. A la fin l’homme, s’en rend compte et commence à faire en premier son examen de conscience. | |
TC0140 | TE013803 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XIX, 3. | Lippo Topo fait son testament, et au notaire qui demande où se trouve l’argent pour exécuter la succession, il répond « là est la question ». | |
TC0140 | TE013798 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XVII, 2. | Ceux qui étaient sortis de Sienne demandent à Pietro Pietinaio quand ils pourront rentrer dans la ville. Le saint leur répond que cela va se passer quand tous auront payé pour leurs péchés; en revanche leurs ennemis seront comblés d’injustice. | |
TC0142 | TE017959 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 32 | Un moine cistercien confesse à son abbé qu’il célébrait la messe bien qu’il n'a pas été pas prêtre. Comme le moine ne voulait pas cesser par peur d'en être publiquement accusé, l’abbé, tenu par le secret de la confession, porte le cas devant le Chapitre et le Chapitre devant le pape. Le pape répond que, dans ce cas, il ne s'agit pas d'une confession mais d'un blasphème et que donc le confesseur ne doit pas la garder secrète. |
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TC0142 | TE017909 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 29 | L'évêque de Mayence dit à un évêque de Lombardie que ses diocésains sont trop nombreux pour qu'il les connaisse tous. L'évêque de Lombardie, un homme bon et soucieux du salut des ses ouailles, est effrayée par ses mots, considérant le danger pour l’âme de cet évêque: comment pourra-t-il en répondre au Jugement ? |
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TC0143 | TE014283 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 50A | Saint Paul était d’une telle simplicité qu’il demanda à Saint Antoine qui avait vécu le premier : le Christ ou les prophètes ? |
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TC0148 | TE015322 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 930 | UN PÈRE DE FAMILLE RESSUSCITE POUR FAIRE PÉNITENCE. — Un père de famille demanda au prêtre Sévère de venir lui donner une pénitence et de prier pour lui. Le prêtre termina son travail dans sa vigne, et, tardant un peu, le trouva mort. Il se mit à pleurer, à se traiter d’assassin et à se frapper la tête contre le sol. Le mort, à ses pleurs, ressuscita. On lui demanda où il avait été. Il répondit que des hommes épouvantables l’avaient conduit par des lieux obscurs. De leur bouche et de leurs narines sortait un feu qu’il ne pouvait pas supporter. Un jeune homme très beau avait dit à ceux qui l’entraînaient de le ramener car le prêtre Sévère pleurait. Le malade fit pénitence pendant huit jours. Le huitième, il mourut tout joyeux. |
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TC0155 | TE016177 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 50 | Un évêque plein de dévotion pour saint André est tenté par le diable sous la forme d’une jeune fille. Comme il est prêt à céder à la tentation, un pèlerin arrive et la fille lui pose trois questions : « Où Dieu a-t-il fait le plus de merveilles en peu de choses ? » Le pèlerin répond: « Dans les visages des hommes et des femmes, car n'y en a pas deux qui se ressemblent sans aucune différence ». « Où la terre est plus haute que le ciel ? » Le pèlerin répond: « Là où Notre Seigneur a son corps, car le corps est formé de terre ». « Quelle est la distance de la terre au ciel ? » Le pèlerin (saint André) répond que celui qui pose ces questions doit le savoir mieux, car il est tombé par son orgueil de paradis en enfer. La présence du diable est alors dévoilée. | |
TC0158 | TE016923 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 407 [A] | Visite d'Indra au Buddha.– Indra visite le Buddha dans l'Indra-çaila-guhâ et lui pose un certain nombre de questions sur la doctrine bouddhique auxquelles le Maître répond. | |
TC0163 | TE018087 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 25. | MAÎTRE SHANDAO VOIT LE BOUDDHA.– Shandao, disciple de Daochuo, surpasse son maître. En état de concentration, il voit Amida |Bouddha sauveur], l’interroge, et obtient l’illumination. Son maître Daochuo, inquiet de savoir s’il ira renaître au paradis, demande à son disciple de questionner le Bouddha. Ce dernier répond ainsi : « Pour abattre un arbre, on donne de la hache. Pour regagner son logis, on n’épargne pas sa peine ». Shandao rapporte ces sentences à Daochuo qui les explique à son disciple. Si on entaille l’arbre sans répit, il finit par être abattu. Ainsi il ne faut pas relâcher son effort. Pareillement pour regagner son logis, il ne faut pas s’arrêter, même si l’on peine. Ainsi enseigne- t- il qu’avec une ferme volonté et de la persévérance, la Renaissance est assurée. |
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TC0165 | TE018447 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 9, pp. 312-313 | Walter, un noble chevalier du diocèse de Cologne, gît seul et malade, lorsqu'il voit apparaître au pied de son lit un diable en forme de singe à cornes. Passée la première frayeur, il en profite pour lui parler. Le diable le tente, mais Walter se fie au Christ et lui demande plutôt de lui parler de Guillaume, comte de Jülich, et d'Henry, comte de Sayn. Le diable répond de manière sarcastique à propos du premier, en disant que les châteaux de Wolkenburg et de Trachenvels se liquéfieraient en un clin d'œil si Guillaume s'en approchait. Au sujet du second, il dit qu'après vingt-et-un ans, il a été sauvé grâce aux prières de sa femme Monocula (elle a tellement pleuré qu'elle en a perdu un œil), et de Calvo, son fils et moine cistercien. Le diable ajoute que la femme était bonne et sainte, mais que Lambert, le frère de Walter, était à leurs ordres. Avant d'apparaître à Walter, le diable était aux funérailles d'une abbesse bénédictine, avec de nombreux autres diables. Ils ont reçu des coups de la part de l'archange Gabriel, mais uniquement parce qu'elle était une sainte femme. Avant cela, il était avec les autres diables aux funérailles de Gérard, un moine cistercien récemment décédé qui était lui aussi un saint homme. D'autre part, le diable a même osé assister à la mort du fils de Dieu, s'asseyant sur les bras de la croix. |
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TC0165 | TE018322 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 70, pp. 146-147 | Ponce, abbé de Grandselve et de Clairvaux, devenu évêque de Clermont en Auvergne, raconte à Herbert diverses histoires sur le monastère de Grandselve. La première concerne un moine anonyme, maître des novices, qui le soir du Jeudi Saint, pendant l'Eucharistie, ressent une telle exultation qu'il souhaite mourir. Il demande au Christ, en se touchant la gorge avec un doigt, que plus jamais de nourriture ne passe. Après la prière, il perd immédiatement ses forces et meurt le jour de Pâques. Avant sa mort, Ponce (alors simple moine de Grandselve) demande au moine anonyme s'il ressent une quelconque douleur. Il demande également si, avec l'accord de Dieu, le moine consent à lui rendre visite après sa mort afin de lui décrire son état. Le moine répond immédiatement que la seule douleur qu'il ressent est située à l'endroit où il s'est touché la gorge avec le doigt. Quelques jours après sa mort, il réapparaît, brillant comme un cristal transparent. Il affirme ressentir un sentiment de béatitude, et que la seule tache que l'on voit sur un de ses pieds est due à une négligence commise au cours de sa vie. |
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TC0165 | TE018450 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 12, pp. 315-316 | Une nuit, un charbonnier (homme religieux) voit apparaître une femme nue poursuivie par un homme à cheval qui, après l'avoir atteinte, la tue avec son épée et la jette dans le feu, d'où il la ramène pour la remettre sur son cheval et partir. La vision se répète plusieurs nuits d'affilée. Un soir, un comte l'accompagne après s'être confessé. Les deux entendent un bruit de trompette, le comte fait le signe de croix et assiste à la même vision. Il demande à l'homme à cheval, au nom de Dieu, qui il est et ce qu'il fait. L'homme répond qu'il est chevalier, que la femme avait tué son mari par amour pour lui et que maintenant, morts, ils sont tous deux punis pour leur l'adultère, porté par un cheval qui est en fait le diable. Ils peuvent cependant être encore aidés par des prières et des messes. |
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TC0165 | TE018330 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 78, pp. 154-159 | Herbert raconte une série d'histoires à propos de Geoffroy de Melun, d'abord moine de Clairvaux puis évêque de Sorrès en Sardaigne, qu'il lui a racontées en privé. Un jour, alors qu'il se trouve dans le chœur de Clairvaux, il voit une procession de saints, accompagnés par des acolytes, des diacres, des sous-diacres et des prêtres. La procession, conduite par la Vierge accompagnée des apôtres Pierre et Jean part du nord de l'église, comme si elle venait du cimetière, et se dirige vers l'infirmerie, où elle disparaît. Tescelin, un homme âgé et vénérable, se trouve là. Geoffroy pense que la vision indique son salut. Un autre jour, alors qu'il chante avec les autres, il voit un démon sous la forme d'un singe qui traverse le chœur, s'arrête devant lui, lui rit au visage en dilatant les narines, puis disparaît pour ne plus jamais réapparaître. Malade, il perd la force de chanter dans le chœur, et supplie Bernard de l'aider. Bernard lui apparaît en rêve, fait le signe de la croix et le touche là où il a ressenti une douleur, et lorsqu'il se réveille, Geoffroy est complètement guéri. Une autre fois, un moine qui fait partie de ses proches tombe malade. Alors qu'il prie pour sa santé, Geoffroy a une vision dans laquelle on lui dit qu'un des moines guérira, mais pas celui auquel il est le plus attaché, qui mourra. La vision se concrétise, et Reinald de Cluny décède. Priant avec beaucoup de larmes pour sa mère, il souhaite savoir où elle se trouve dans l'au-delà. Une voix divine lui reproche de demander ce qu'il n'est pas autorisé à savoir. Après une vision dans laquelle un homme vénérable lui met une bague au doigt, il devient évêque de Sorrès pour une durée de sept ans et est pour les autres un exemple de sainteté. Alors que la mort approche, bien qu'il l'ignore, il se rend à Clairvaux et prie Dieu de lui permettre d'y mourir. Malade, après quelques jours de souffrance, il reçoit l'extrême-onction et meurt le jour de la consécration de l'église de Clairvaux. Il est enterré à côté de Geoffroy de La Roche-Vanneau. Avant la mort de Geoffroy, un des moines de Clairvaux a la vision d'un lit élégant en cours de préparation, et le jour de sa mort, il voit une lumière très intense autour de son corps, déjà apporté à l'église. Il comprend que Geoffroy est avec Dieu. Deux mois plus tard, le même moine a une vision dans laquelle Geoffroy est habillé en prêtre, comme s'il se préparait à célébrer la messe. Il y aurait d'autres histoires à raconter, mais Herbert n'en choisit qu'une : Geoffroy décide de restaurer une vieille église en ruines et, pendant les travaux, un vieux coffre contenant des reliques de saints et une hostie parfaitement conservée est retrouvé, pour la plus grande joie des personnes présentes. |
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TC0165 | TE018324 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 72, p. 148 | Un moine de Grandselve est pris un jour de somnolence alors qu'il chantait dans le chœur. Une personne digne de respect lui apparaît et le tire en dehors du chœur, et lorsque le moine lui demande pourquoi il agit ainsi, l'autre répond : "Pourquoi dormez-vous ? Vous êtes-vous levé pour dormir ou pour être réveillé ?". A partir de ce jour, le moine fait particulièrement attention à rester éveillé durant l'office. |
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