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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Plaisir | Pleasure | Vergnügen | Placer | Piacere
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001396 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 6 | Un clerc qui se livrait à des pratiques masturbatoires régulières trouve un serpent entre ses jambes. Il se confesse d’urgence et accomplit sa pénitence. |
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TC0004 | TE002721 | Jordanus de Pisis | Esempi : 90 (2) | Les pièges du pouvoir et du plaisir. La jeune fille suicidée. Une jeune fille condescendante au plaisir sexuel se le reproche au moment de s’ôter la vie. | |
TC0004 | TE002740 | Jordanus de Pisis | Esempi : 108 | Avidité d’honneurs d’Alexandre. Pour obtenir de l’honneur, Alexandre s’abstient des plaisirs matériels. | |
TC0004 | TE002806 | Jordanus de Pisis | Esempi : 166 | Le rêve de l’ivrogne. Un ivrogne désirerait un gosier plus long, pour que le plaisir du vin dure plus longtemps. | |
TC0004 | TE002779 | Jordanus de Pisis | Esempi : 145 | Brieveté des plaisirs terrestres. Néron et Octavien eurent de grands plaisirs terrestres, mais il n'en est rien resté; même le plaisir d’Henoch au paradis terrestre a une fin. | |
TC0004 | TE002750 | Jordanus de Pisis | Esempi : 117 | La nourriture du sage. Il ne faut pas confondre la fin et le moyen; le sage déclare manger pour vivre, et non l’inverse. | |
TC0011 | TE002911 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 34b | L’ivrogne vomit douloureusement ce qu’il avait bu avec plaisir; de même le pécheur qui doit se confesser. | |
TC0011 | TE003107 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 139b | Comparaison entre le corps humain avec un pré et un outil de fer. Si l’on en prend pas correctement soin, ils se corrompent. | |
TC0011 | TE003074 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 119b (4) | Quelqu’un peut être importuné par sa propre chair, à l’instar de Marie Madeleine, vouée à la volupté. | |
TC0019 | TE003414 | Humbertus de Romanis | Liber de eruditione praedicatorum [Berthier, 1888-1889] : I, 5 | Un homme noble, adonné aux plaisirs du monde, est amené par un prédicateur à penser à lui et à Dieu, et à faire son salut. Sur son lit de mort, il se souvient du bienfait que lui a apporté ce prédicateur. Il fait une prière, recommandant à Dieu celui par lequel il est venu à sa connaissance. | |
TC0020 | TE003596 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 71 | Un loir souhaite entrer dans un cloître pour être sauvé. Dans le premier, il rencontre un rat accroché à une baliste (piège à rat à bascule ?) qui prétend être sur la croix pour faire pénitence; le second rat, enfermé dans un piège de fer, lui dit qu’il fait aussi pénitence. Dans le troisième cloître, il trouve de nombreux rats dans un lardier, dévorant les provisions, et décide de rester dans ce dernier cloître pour sauver son corps. | |
TC0020 | TE003550 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 25 | Une guenon a deux petits, l’un qu’elle préfère et porte par devant, l’autre qu’elle aime moins et porte par derrière. Poursuivie par un chasseur, elle ne peut se débarrasser de celui qu’elle aime le moins et doit lâcher son préféré. Elle est finalement capturée, embarrassée par celui qu’elle aime le moins. |
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TC0020 | TE003548 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 23 | Des étudiants parisiens jouent aux dés avec un chat : s’il gagne, on le nourrit, s’il perd on l’écorche et on vend sa peau. |
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TC0020 | TE003659 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 134 | En fuyant une licorne, un homme tombe dans un précipice mais parvient à s’accrocher à une branche. Il voit deux souris, une noire et une blanche grignotant les racines de l’arbre, et quatre aspics dévorant l’arbre. Au pied de celui-ci, un dragon au fond d’une fosse de feu s’apprête à s’emparer de l’homme qui,levant les yeux, aperçoit du miel, et, cherchant à l’atteindre, tombe de l’arbre et se fait dévorer par le dragon. |
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TC0027 | TE004877 | Rhazes | La Médecine spirituelle [tr. Brague, 2003] : p. 70, chapitre 1 | Le roi qui méprise le paradis. Razi a entendu dire d’un certain roi hautain qu’un jour on faisait mention devant lui du paradis et de la grandeur de l’agrément qu’on y trouve, et pour l’éternité. Il dit: « Pour moi, cet agrément est gâché et je le trouve amer, quand je pense que je suis par rapport à lui comme quelqu’un à qui on fait une faveur et à qui on accorde un bienfait. » |
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TC0030 | TE005371 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 48 | Fuyant une licorne, un homme se refugie au sommet d’un arbre. Pendant qu’il se console en mangeant des pommes, il est menacé par des vers et des serpents qui causeront sa perte. La licorne est l’allégorie de la mort. L’arbre est le monde. La pomme représente le plaisir. Les deux vers, l’un blanc, l’autre noir, représentent les jours et les nuits. Le serpent représente les tourments de l’enfer. |
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TC0035 | TE006566 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 9, n° 43b | L’homme agit pour le plaisir de son corps, et bercé par le diable, il finit par dormir dans le péché. | |
TC0035 | TE006525 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 7v-8, n° 37 | Le cerf est charmé par les aboiements des chiens qui le poursuivent, et se laisse ainsi rattraper par les chasseurs. Ainsi l’homme est retenu prisonnier par le plaisir et tombe dans le péché. |
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TC0106 | TE016013 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 271 | LE ROI QUI NE RIAIT JAMAIS. — Un roi est critiqué par l’un de ses amis parce qu’il ne rit jamais. Il lui prépare alors en guise de réponse une chaise vermoulue installée sur une fournaise et surmontée d’une épée mal attachée. Il fit placer sur cette chaise son ami, entouré d’hommes en armes, et lui fit servir des plats délicieux, en compagnie de jongleurs. Comme l’ami n’arrive pas à se distraire dans cette situation, le roi lui explique que lui non plus ne peut se divertir, puisqu’il se sait cerné par ses péchés, l’adversité, l’enfer et la sentence divine. | |
TC0106 | TE016015 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 272 | UN HOMME POURSUIVI PAR UNE LICORNE. — Poursuivi par une licorne, un homme tombe dans un trou; au fond de ce trou pousse un arbre près d’un puits très profond; un dragon l’entoure et deux rats rongent ses racines; quatre vipères sont également là; accroché à une branche de l’arbre l’homme oublie le danger en goûtant aux fruits et ne fait pas attention à son ami qui vient le sauver; il tombe dans la gueule du dragon. | |
TC0124 | TE015131 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXVI, 3 [761] | Un riche, pour altérer son plaisir durant les festins, avait un esclave chargé de lui rappeler à chaque plat : « Tu mourras. » | |
TC0129 | TE007367 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 269a | Ascétisme de saint Bernard. Par peur de tomber dans la volupté, saint Bernard mangeait comme s’il s’agissait d’un tourment, ne buvait que de l’eau froide et veillait au-delà des capacités humaines. | |
TC0131 | TE008924 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 032, 1-6 | LES TROIS PARTIES DU MONDE. 1/ Notre-Seigneur Jésus-Christ voulut recevoir l’adoration de trois rois: 2/ cela signifie qu’il est le le roi du ciel et des trois parties de la terre, Asie, Afrique, Europe. 3/ Europe est la plus pauvre de ces trois parties et c'est celle où Dieu trouve le plus de foi et d’amour. 4/ On ne peut trouver des gens moins pieux que dans un pays riche, 5/ car la plupart des gens sont tellement attachés aux biens et aux plaisirs qu’ils trouvent sur terre (qui sont passagers et inconsistants) 6/ qu’ils négligent de penser aux biens éternels du ciel. | |
TC0131 | TE008306 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 196, 1-17 | L’ETUI DE LA VIELLE. 1 Un proverbe dit: "Si on tire trop sur son manteau, l’étoffe se déchire." 2 Aussi ne doit-on pas conclure d’accord ni lancer d’entreprise sans avoir consulté ses forces et sa bourse. 3 Car celui qui dépense cinq sous quand il ne les a pas, sa bourse ne le lui conseille pas. 4 Et s’il lance de grandes entreprises et n'est capable que de petites, ses forces ne le lui permettent pas. 5 C'est ce que fit un joueur de vielle qui commanda pour son instrument le plus bel étui qu’il put décrire. 6 Quand l’étui fut fait, comme il n'avait pas assez d’argent pour le payer, il dut vendre sa vielle. 7 Il agit si sottement qu’il ne lui resta ni étui ni vielle. 8 C'est ainsi que s’arrangent ceux qui veulent avoir pour leur corps les meilleures nourritures et les plus beaux habits 9 et se laissent tomber en divers péchés pour la sotte indulgence qu’ils ont pour leur corps qui n'est que l’étui de la vielle et une caisse pleine de fumier. 10 Pour payer ce que leur coûte ce bel étui, ils mettent en gage chez les diables leurs pauvres âmes. 11 Ils agissent si sottement qu’à la fin il ne leur reste ni étui ni vielle. 12 Ceux qui sont damnés, il leur vaudrait mieux n'avoir jamais existé. 13 Mais selon les théologiens, ils ne regrettent pas d’avoir existé, parce que ce serait là une volonté bonne, dont ils sont incapables. 14 Car cela reviendrait à se repentir de leurs péchés, ce qu’ils ne peuvent faire. 15 Car de même que ceux qui sont au ciel sont parfaits en tous points et ne peuvent faire le mal ni le vouloir, 16 ainsi ceux d’enfer ne peuvent faire ni vouloir le bien. 17 C'est pourquoi ils ne voudraient pas n'avoir pas existé. |
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TC0131 | TE007743 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 083, 1-27 | LES FILS QUI TIRERENT SUR LEUR PERE. 1/ Ici commence une pieuse fiction qui s’applique à Dieu. 2/ Il était un riche homme qui avait quatre enfants; et parmi les richesses qu’il possédait, il avait un arbre que chacun des enfants désirait avoir hors part. 3/ Et pour leur faire plaisir à tous, il le donna à chacun en particulier: Au premier il donna de cet arbre le haut et le bas, au second le vert et le sec, au troisième le bois tordu et le bois droit, au quatrième le bois mort et le bois vivant. 4/ Quand leur père fut mort, chacun prétendait avoir l’arbre parce qu’à chacun il en avait donné la totalité. 5/ Et par ordre d’un juge, ils lièrent le cadavre de leur père à l’arbre et il fut convenu et garanti que celui qui avec son arc tirerait le plus près du coeur du père hériterait de l’arbre. 6/ Les deux premiers en tirèrent assez près et les deux autres déclarèrent qu’ils aimaient encore mieux renoncer à l’arbre que tirer contre leur père. 7/ On sut ainsi qu’ils étaient ses vrais fils: ils eurent l’arbre, les deux autres ayant ainsi prouvé leur batardise. 8/ Ce riche homme représente Dieu 9/ qui est père de quatre sortes de gens et qui possède tous les biens qui sont sous le ciel et au-dessus; 10/ Il est propriétaire de l’arbre de cette vie présente et il le donne à qui il lui plaît. 11/ Et cet arbre, quatre sortes de gens dont il est père comptent bien l’avoir en plus des biens du ciel s’ils vivent correctement. 12/ Et il le donne à tous les quatre comme le riche homme avait fait pour ses enfants. 13/ De cet arbre les grands seigneurs ont le haut et le bas s’ils ne se conduisent pas bien. 14/ Car s’ils font bien leur métier de grands seigneurs, faisant droit à chacun et tort à personne, ils seront encore plus grands au paradis 15/ à condition de rendre à Dieu la gloire, la louange et l’honneur de leur rôle. 16/ Et s’ils ne le font pas, ils doivent craindre d’avoir en enfer, au lieu de cet honneur terrestre et provisoire, une vile et basse situation pour l’éternité: ainsi, ils auraient de l’arbre le haut et le bas. 17/ Les jeunes gens et les voluptueux ont de cet arbre le vert; mais ils ne peuvent le prendre en bonne justice, 18/ car on ne peut aller de délices en délices: ces gens cueillent leurs fruits avant qu’ils soient mûrs. 19/ S’ils ne changent pas de direction, s’ils ne renoncent pas à leurs plaisirs recherchés et transitoires pour l’amour de Dieu, ils auront de cet arbre le vert et le sec, car en enfer on trouve manque et sécheresse de tout bien. 20/ Les gens pauvres et bons que l’on écrase et que l’on chasse et qui manquent cruellement de certains biens, s’ils supportent sereinement pour l’amour de Dieu leurs peines, leur pauvreté et leurs manques, 21/ ont de cet arbre le tordu et le droit, car en supportant pour l’amour de Dieu les ennuis qui sont passagers on gagne le repos du ciel qui est éternel. 22/ Ceux qui, pour accomplir les commandements de Dieu et ses conseils, 23/ veulent pour son amour se soumettre à la règle de quelque ordre religieux, qui veulent user leur corps au service de Dieu et renoncer pour son amour aux agréments terrestres, 24/ ceux-là ont de l’arbre le mort et le vif puisque pour l’amour de Dieu ils se font mort à ce monde dans leur mode de vie et leurs vêtements pour rendre leurs âmes vivantes au ciel éternellement. 25/ C'est parce que Dieu voulait que ces quatre sortes de gens puissent être sauvés en usant comme il faut de l’arbre de notre vie présente qu’il voulut être attaché à l’arbre de la croix. 26/ Et ceux qui par divers péchés font mauvais usage de cet arbre, ils ressemblent à ceux qui tirèrent sur leur père et le blessèrent jusqu’au coeur; 27/ Ceux-là se montrent bâtards de l’héritage s’ils ne se convertissent par vrai repentir, car en ce faisant ils guériraient les plaies de leur père et celles qu’ils se sont faites à eux-mêmes. |
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TC0131 | TE007855 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 227, 1-17 | LE CHOIX DES CHEMINS. 1 Deux voyageurs dans un pays lointain demandent leur chemin. 2 Un brave homme pour les renseigner leur dit: "Il y a deux routes possibles, l’une à droite, l’autre à gauche. 3 Dans celle de gauche, il y a une lieue de bonne route, mais ensuite c'est fini: dans tout le reste du voyage, si long qu’il soit, il n'y en a plus de bonne. 4 Dans celle de droite il y a une lieue de mauvaise route, mais ensuite c'est fini: dans tout le reste du voyage, si long qu’il soit, il n'y en a plus de mauvaise." 5 Cela signifie que nous pouvons marcher vers la vie éternelle par deux voies, celle de droite ou celle de gauche. 6 La voie de gauche, c'est vivre en enfer sans mourir et mourir sans vivre et vivre et mourir tout ensemble pour l’éternité. 7 Mais elle comporte un petit bout de bon chemin, qui est vivre en ce monde selon la chair et satisfaire tous ses désirs, 8 en cherchant son plaisir, se vêtir avec élégance, rechercher honneurs, richesses et plaisirs passagers et vains qu’on peut trouver sur terre; 9 mais après la mort on a les souffrances éternelles comme on l’a déjà dit: c'est la voie de gauche, celle de l’enfer. 10 La voie de droite est celle de l’homme qui veut pour l’amour de Dieu éviter ce que l’Eglise défend, faire ce qu’elle commande 11 (c'est à dire observer les jeûnes commandés, sanctifier les fêtes, éviter le péché autant que possible et se confesser en cas de faute) 12 vivre donc dans l’obéissance de l’Eglise et distribuer aux pauvres son argent quand on en a plus que le nécessaire: c'est la voie de droite, celle du ciel. 13 Et après ce bout de chemin pénible si nous voulons le choisir, nous ne trouverons jamais rien qui nous soit pénible, mais nous aurons éternellement tous les biens que nous pourrons désirer. 14 Il faut donc être fou pour ne pas choisir cette voie de droite où il y a si grand profit et si peu de difficulté 15 qu’elle devrait être bien plus fréquentée que celle de gauche; en fait, elle l’est un peu moins, pour cette malheureuse lieue de bon chemin que l’on trouve tout de suite à gauche. 16 Cette voie de gauche d’ailleurs n'est pas si bonne qu’elle soit exempte de peines (que voulaient éviter ceux qui l’ont choisie) sans parler des difficultés et des remords de conscience. 17 Mais un fou n'a peur de rien jusqu’au moment où il est châtié. |
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TC0131 | TE007845 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 217, 1-13 | LE DIT DES COFFRETS. 1 Un roi descendit respectueusement de son char en rencontrant deux ermites et il bavarda familièrement avec eux. 2 Ses courtisans lui en firent reproche: un roi n'avait pas à bavarder avec des gens de cette sorte. 3 Le roi fit faire quatre coffrets, deux plaqués d’or et deux de pauvre bois. 4 Ceux qui étaient plaqués d’or, il les fit emplir de charogne puante et les deux autres de riches essences et parfums. 5 Alors il demanda à ses courtisans lesquels de ces quatre coffrets étaient les plus précieux. 6 Ils répondirent tous: "Ceux qui sont couverts d’or." -Je savais bien, dit le roi, que vous les préféreriez." 7 Il les fit alors ouvrir devant eux et on trouva les dorés pleins de puanteur et les autres pleins d’épices précieuses. 8 Alors le roi dit à sa cour: "Vous êtes bien des gens du monde, vous ne savez juger que sur l’extérieur. 9 Vous m'avez hier reproché d’avoir parlé à deux religieux. 10 Ils étaient couverts de pauvres habits, mais ils étaient remplis d’épices précieuses; 11 car le Saint-Esprit régnait en eux et par leur voix il m'enseignait à faire mon salut. 12 Et tout le temps que je passe avec vous, vous ne me recommandez que chasses, raffinements, plaisirs éphémères, vanités mondaines qui font du tort à mon âme et aux vôtres. 13 C'est ainsi que vous vous damnez avec moi et moi avec vous. | |
TC0131 | TE007823 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 195, 1-16 | L’HOMME POURSUIVI PAR LA LICORNE. 1 Un homme s’enfuyait devant une licorne qui le poursuivait. 2 Pour se protéger il monta sur un arbre et la licorne s’installa au pied de l’arbre pour attendre qu’il en descende. 3 De l’autre côté vint un dragon qui avait la gueule ouverte pour le dévorer. 4 Au pied de l’arbre vinrent deux bestioles, une blanche et une noire, qui rongent tant qu’elles peuvent la racine de l’arbre et qui l’auront bientôt coupée. 5 Et pendant que l’homme prisonnier sur l’arbre suçait une feuille à laquelle il trouvait un goût de miel, son arbre tomba et les deux bêtes le dévorèrent. 6 Nous sommes tous dans un tel péril. Car dès sa naissance l’enfant sort d’une situation peu confortable pour entrer dans un autre inconfort, car autant que sa mère il souffre de sa naissance. 7 La mort le pourchasse avec sa corne au front, qui signifie qu’elle n'épargne personne, jeune ou vieux, beau ou laid, tordu ou droit, riche ou pauvre, faible ou fort, qu’elle ne frappe de sa corne. 8 Et pour nous mettre hors d’atteinte, nous montons sur l’arbre de cette vie présente; et elle, sa corne prête, attend que nous descendions pour nous dévorer. 9 De l’autre côté se tient le diable, la gueule ouverte pour nous étrangler. 10 Le jour et la nuit rongent la racine de notre vie: ils l’auront bientôt coupée. 11 Et nous, oublieux de tous ces périls, nous suçons les feuilles de notre arbre, qui ont un goût de miel. 12 Ce sont les vins de qualité, la bonne nourriture, les lits moelleux, les beaux vêtements et tous les plaisirs qu’on peut trouver sur terre. 13 C'est ainsi que nous nous installons, nous écartons les soucis, nous nous reposons et nous dormons sans trop savoir sur quoi. 14 Notre arbre tombe; la mort nous frappe; et si le diable a quelque droit sur nous, il est sur place pour en profiter. 15 Nous sommes donc tous en aussi grand danger que celui qui monta sur l’arbre par crainte de la licorne et du dragon 16 et qui à la chute de son arbre fut dévoré par ces deux bêtes. |
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TC0131 | TE008050 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 450, 1-5 | LES BRAVES DE GEDEON. 1/ Dans l’Ancien Testament Dieu défendit qu’on emmène à la bataille ceux qui se coucheraient pour boire aux fontaines, 2/ mais seulement ceux qui y laperaient dans leur main, car ce sont les bons soldats. 3/ Ceux qui se couchent aux fontaines, ce sont les voluptueux qui mettent tout leur soin à jouir des plaisirs temporels et renoncent aux éternels. 4/ (En effet, "on ne peut aller de plaisir en plaisir" disent les saints, qui en passant leur vie dans les désagréments sont montés au ciel.) 5/ Ces voluptueux ne sont pas les soldats de Dieu, mais ceux du diable, tandis que ceux qui lapent dans leur main sont ceux qui poursuivent Dieu par amour, comme le bon levrier poursuit sa proie. | |
TC0134 | TE013236 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 245a | Paroles des philosophes devant le tombeau d’Alexandre qui soulignent sa vanité passée. |
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TC0134 | TE012892 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 28b | Une parabole de Barlaam. Un homme qui mange du miel en étant suspendu à une branche haut dessus d’un précipice, ne pense plus au danger. | |
TC0134 | TE013016 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 203a | Un homme dit que le tyran Denys est heureux parce qu’il est riche est puissant. Denys le fait asseoir sur un trône d’or, lui fait apporter des délices à manger, et fait suspendre une épée au-dessus de la tête de cet homme. Ce dernier, effrayé, ne peut pas manger. Denys lui dit : " Voilà ma vie que tu estimais heureuse !" . | |
TC0137 | TE012505 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 43 | Le vin de Jupiter. Dans le palais de Jupiter il y avait deux tonneaux : un avec du vin amer et l’autre avec du bon vin; celui qui désirait boire de ce dernier devait d’abord boire du vin amer. | |
TC0138 | TE019246 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 191 | Épicure fait l’éloge de la sobriété. | |
TC0138 | TE020235 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 948A | Un chevalier impie fait peu de cas à sa mort des vanités du monde. | |
TC0139 | TE014226 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 91 pp.60-61 du texte hébreu | Après leur mort, le pauvre, le riche et le jeune homme sont jugés pour ne pas avoir consacré de temps à l’étude de la Torah. Lorsque le pauvre explique qu’il était occupé à gagner sa vie, on lui donne l’exemple de Hillel, qui travaillait très dur pour très peu d’argent, et en donnait la moitié au portier de la maison d’étude pour pouvoir entrer. Un jour où il ne trouva pas de travail, il monta sur le toit de la maison, et se penchant au-dessus de la fenêtre, écouta les discussions à l’intérieur. Le matin, les hommes de la maison d’étude virent que l’obscurité était grande et levant la tête apercurent Hillel couvert de neige. Ils le descendirent, le réchauffèrent, bien que ce soit jour de Shabatt, à cause de son grand mérite. Le riche qui se prétendait trop occupé par ses affaires est comparé à Rabbi Eléazar ben Harsoum, immensément riche, mais qui étudiait jour et nuit, au point de ne même pas connaître de vue ses serviteurs. Un jour qu’il allait payer la rançon de captifs, il fut arrêté par ses serviteurs et obligé de travailler toute la nuit. Mais comprenant qu’il s’agissait de ses propres serviteurs, il se fit reconnaître et libérer. Le jeune homme qui se laisse aller aux plaisirs de ce monde est comparé à Joseph, qui résista à toutes les tentatives de la femme de Potiphar pour le séduire, et servit ainsi Dieu. Il n’y a donc aucune excuse pour ne pas étudier la Torah. | |
TC0155 | TE016345 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 224 | Une moine a une vision de l’enfer: il voit un riche noble puni pour s’être adonné aux plaisirs de ce monde. Les diables lui font boire une boisson brûlante, écouter des trompettes crachant du feu, coucher dans un lit plein de serpents etc. | |
TC0157 | TE017257 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 467, l. 1 - p. 468, l. 4 | L’antilope est si forte et sauvage que le chasseur ne peut pas l’approcher. Elle a des cornes comme des scies, qui lui permettent de trancher les troncs de grands arbres et de les faire tomber. Mais quand l’antilope va au fleuve Euphrate pour y boire, elle s’approche du buisson nommé gericina. Celui-ci possède de petits filaments, par lesquels il agrippe les cornes de l’antilope, et alors elle ne peut plus s’échapper. Dans sa détresse, elle pousse de grands cris, mais ils ne font qu’avertir le chasseur qui vient alors, sans mal, la mettre à mort. De même, le chrétien armé des deux Testaments est comme doté de cornes pour combattre le mal et le Malin. Mais si, après s’être abreuvé à la parole divine, il se laisse prendre aux jeux du plaisir charnel, tendus là comme des filaments, alors il est fait prisonnier, et il ne reste plus aux démons qu’à venir le cueillir. Ces cris produits dans la passion sont comme la clameur qui montait de Sodome et Gomorrhe et avertit Abraham d’aller voir les actions délictueuses qui s’y déroulaient. | |
TC0157 | TE017259 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 468, l. 13 – p. 469, l. 20 | Le castor est chassé pour ses testicules, aux usages médicinaux. Quand il sait qu’il est poursuivi par un chasseur, il s’arrête et coupe lui-même, de ses dents, ses testicules, qu’il abandonne derrière lui au chasseur. Si, plus tard, il est poursuivi par un autre chasseur, il lui suffit de s’exposer, afin de montrer qu’il ne possède plus ce pour quoi il est recherché. De même, l’homme doit s’efforcer de couper en lui tout attrait des plaisirs charnels, et se trouver comme castré. Quand le démon veut le tenter, il suffira de montrer qu’en lui, toute semence de désir est éteinte. Il est comme un eunuque qui doit non pas avoir honte de sa condition, mais s’enorgueillir, car le Seigneur le récompensera. |
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TC0157 | TE017261 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 470, l. 12 – p. 471, l. 13 | Le renard tue les oiseaux en prétendant lui-même être mort et les mange en prétendant avoir été mangé. En effet, lorsqu’il ne trouve pas de proie, il se roule dans une terre rouge, de sorte que sa chair semble être mise à nu. Alors, il s’allonge et retient sa respiration. Les oiseaux, convaincus qu’il n’est qu’une charogne, s’approchent pour en faire leur repas. Et alors, il se jette sur eux, les attrape et s’en repaît. De même, le démon étale les plaisirs charnels aux yeux des hommes : « fornication, impureté, indécence, avarice, idolâtrie, sorcellerie, colère, convoitise, intempérance, égoïsme, divisions, intrigues, jalousie, meurtre, boisson, et orgies », et ceux qui vivent une vie charnelle s’en nourrissent. Mais alors, c’est le démon qui les attrape et les avale. Il s’en repaît, comme le renard des oiseaux. Le prophète dit d’eux qu’ils seront la pitance des renards. Soyons donc vigilants, comme nous y invite le Cantique des Cantique, et chassons les renards qui gâtent nos vignes. |
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TC0158 | TE017037 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 495 | De l’impermanence.– Comme les bœufs qui sont destinés à être conduits à l'abattoir, et qui cependant s'ébattent joyeusement, ainsi sont les hommes qui se plaisent aux satisfactions sensuelles quoiqu'ils s'acheminent sans cesse vers la vieillesse et vers la mort. | |
TC0159 | TE017663 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Comme Samson, capturé par Dalila, a d’abord été dépouillé de ses cheveux, aveuglé et enfin lié de cordes, le pécheur, qui est trompé par le diable, est d’abord dépouillé de ses vertus, fait aveugle de ses yeux intérieurs et lié par les cordes du péché. De la même manière, un ours qui est rendu aveugle par une lampe pour amuser son maître rappelle le pécheur, rendu aveugle par le plaisir, qui donne gratuitement satisfaction au diable. |
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TC0159 | TE017614 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Des philosophes s’arrachèrent les yeux pour ne pas être séduits par des beautés extérieures. Ils brillèrent par leur zèle admirable envers ce qui est bon et honorable mais sans jamais savoir ce qui était juste car, comme le dit Aristote, s’il faut oublier les prémices du plaisir, c’est lorsque le plaisir finit dans la repentance qu’il faut s’en souvenir. |
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TC0160 | TE017424 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°108 | Un grand philosophe se demande comment trouver le bien qui jamais ne cessera. Il part en une terre où le sire vient de mourir. Lorsque le peuple entend sa renommée, il lui demande s'il peut devenir leur roi. Le philosophe leur demande alors si le royaume subsistera durablement. Mais la réponse du peuple est négative car le jour où le philosophe va mourir, le royaume sera perdu. Le philosophe part dans une autre ville et une très belle femme déjà mariée veut l'épouser à cause de sa grande renommée et le philosophe refuse car le bien ne perdure pas dans les plaisirs charnels. Le philosophe se retrouve avec des compagnons qui ont trouvé un grand trésor mais une fois encore, il quitte le groupe. Après, il trouve un homme sage qui lui dit que le bien éternel se trouve en haut d'un arbre qui représente le souvenir de la passion de Jésus Christ. Le philosophe suit alors cette vie et JC lui apparaît en lui disant qu'en échange de son refus des biens temporels, il lui donne les biens éternels. |
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TC0160 | TE017286 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n° 61 | Un roi, qui a pour habitude d'organiser de belles fêtes, reste pourtant sombre et sans joie. Il ne rit plus depuis qu'il a connaissance de la puissance de Notre Seigneur, de sa passion et de l'état du monde. Un jour, une grande fête est organisée au royaume. Le roi, comme à l'accoutumée, quitte la fête après le dîner pour se réfugier dans son oratoire prier Dieu. Son frère fait alors tout le contraire du roi et encourage les invités à danser. Il précise qu'il ne tient pas compte de son frère le roi et que ce dernier est un papelard. Cette parole est rapportée au roi qui convoque son frère afin de lui demander pourquoi il a tenu de tels propos. Le frère avoue au roi la vérité et lui dit qu'il est trop jeune et trop beau pour ne pas profiter des plaisirs du monde et pour passer son temps à vivre en pénitences. Le roi propose à son frère de lui montrer l'état de sa vie. Il fait alors installer une chaise bien haute sur 2 étages avec au-dessus une lance en fer très aigüe et fort taillée, puis sur les côtés de la chaise 2 épées tranchantes. Le roi fait monter son frère sur la chaise et fait allumer un grand feu sous la chaise. Puis il fait monter un grand nombre de jeunes hommes sur une estrade près de son frère et leur ordonne de sonner du cor. Il s'adresse alors à son frère en lui demandant de danser et de prendre du plaisir au son du cor. Mais le frère lui répond qu'il n'a aucune envie de danser ni de s'amuser car il est assis sur une chaise périlleuse. Il supplie le roi de le faire descendre et ce qu'il fait immédiatement. Alors le roi explique à son frère que maintenant il a conscience de l'état de sa vie : chaque jour, il est en grand péril et il est assis sur la chaise de la fragilité humaine ; les épées représentent l'horreur de ses péchés qui l'accuseront et le feront mourir ; quant à la lance, c'est le jugement de Notre Seigneur et le feu symbolise l'enfer. A ces mots, le frère du roi décide de mener une vie sainte et de faire encore plus d'abstinences que le roi lui-même. | |
TC0163 | TE018103 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 39. | LE VÉNÉRABLE JÔZÔ FAIT VOLER SON BOL.– Jôzô, un ascète doué de facultés exceptionnelles vit sur la montagne. Chaque jour il fait voler son bol [un des dix- huit objets qu’un renonçant a le droit de posséder] pour récolter de la nourriture. Mais pendant trois jours son bol lui revient vide. Très surpris, il décide de se poster sur un pic pour observer la trajectoire de son bol. Il voit alors un autre bol le rejoindre et transvaser le contenu du sien, et s’en retourner vers sa destination. Jôzô pratique des rites appropriés sur son bol vide et part à sa suite, en direction du Nord, pour aller voir qui est cet homme remarquable capable de subtiliser le contenu de son bol. Il finit par arriver au fond d’un vallon frais et plaisant, devant un rustique ermitage. Il aperçoit dans la hutte un vieux moine émacié qui lit un sûtra. Jôzô, pensant qu’il a affaire à un homme peu ordinaire, expose à l’ermite la raison de sa présence en ce lieu retiré. Le vieux moine répond qu’il va se renseigner, et fait venir un gracieux éphèbe âgé d’une quinzaine d’années vêtu d’un splendide habit à la chinoise. L’ermite réprimande alors le jeune homme en le sommant de ne plus jamais jouer de si mauvais tours. L’éphèbe s’en retourne sans un mot, rouge de confusion. Puis l’ermite convie Jôzô à se restaurer avant de reprendre la route du retour. Un éphèbe de même allure que le premier lui sert quatre poires de Chine dans un plat en pierre précieuse et sur un éventail de bois de cyprès. Jôzô se délecte en dégustant une poire au goût délicieux, tel un nectar céleste, qui rafraîchit tout son corps et lui redonne toutes ses forces. Une fois rentré chez lui, Jôzô raconte que cet ermite doit certainement être de la race de ceux qui se muent en Immortels en lisant le sûtra du lotus. |
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TC0165 | TE018277 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 37, pp. 76-77 | Le même mardi saint où le moine a une vision de la main de Dieu, le très noble André (archidiacre de Verdun), frappé par la vie sainte qu'on mène à Clairvaux, ainsi qu'un clerc appelé Geoffroy, tous deux encore vivants à l'époque d'Herbert, décident de se convertir à la vie cistercienne. Très délicat, André veut rejoindre un ordre moins strict, mais Robert de Bruges, successeur de saint Bernard comme abbé de Clairvaux, le persuade de rester trois jours pendant que le monastère prie pour lui. Ce même jour, on lui sert une assiette de petits pois (un plat qu'il ne supporte pas d'habitude), qui lui semble si savoureuse qu'il s'en lèche les doigts. Quand les cuisiniers l'informent qu'ils n'ont ajouté que du sel et de l'eau (mais pas de graisse), André comprend qu'il s'agit d'une intervention divine. A partir de ce jour, il est débarrassé de ses tentations, et les légumes lui semblent meilleurs que la viande. |
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