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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Deuil | Mourning | Trauer | Duelo | Lutto
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0004 | TE002725 | Jordanus de Pisis | Esempi : 94 | Le mort du voisin. Un homme néglige son propre deuil pour pleurer celui de ses voisins. | |
TC0020 | TE003757 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 232 | Une veuve, matrone d’Ephèse, se lamentant jour et nuit sur la tombe de son défunt époux, se laisse consoler par un chevalier chargé par le roi de garder une potence à proximité du cimetière. Il jure à la veuve de l’épouser si elle place le corps de son mari sur la potence où fut subtilisé le cadavre d’un condamné qu’il était chargé de garder. Ce récit illustre l’inconstance des femmes. |
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TC0129 | TE007422 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 352b | Mélanie, après avoir perdu son mari et ses deux fils, rend grâce à Dieu de l’avoir libéré de ce fardeau. | |
TC0131 | TE007750 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 101,4-5 | LA SAIGNEE. LA TOURTERELLE. LE ROSSIGNOL. 4/ Quand la tourterelle a perdu son compagnon, elle ne se posera plus sur une branche verte. 5/ Quand nous savons ce que Jésus a souffert pour notre amour, son souvenir doit nous rester présent toujours. |
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TC0131 | TE009273 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 106, 1-8 | LES TROIS MARIES. 1/ Les trois Maries arrivèrent au sépulcre 2/ avec leurs boîtes pleines de coûteux onguents pour mettre sur les plaies de leur seigneur et ami Jésus. 3/ Elles y trouvèrent un ange d’une grande beauté qui leur dit que Jésus était ressuscité et qu’elles le trouveraient en Galilée. 4/ Marie-Madeleine ne chercha pas à regarder la beauté de l’ange, car elle ne cherchait que celui qui lui avait donné cette beauté. 5/ Cela signifie que si nous aimions avec autant de sagesse qu’elle, nous ne chercherions que celui qu’elle cherchait. 6/ Et nous ne devons jamais regarder la beauté transitoire sans davantage contempler et aimer de tout coeur celui à qui appartient la beauté éternelle. 7/ Si les trois Maries ne purent pas verser sur le corps de Jésus leurs onguents, elles y versèrent leurs pieuses larmes en abondance. 8/ Nous pouvons traiter de la même façon ses plaies avec nos larmes, nous qui sommes venus plus tard. |
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TC0131 | TE009265 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 064, 1-8 | DEUIL DE JACOB DEVANT LA ROBE DE JOSEPH. 1/ Les fils de Jacob, après avoir vendu Joseph leur frère aux marchands égyptiens, tachèrent de sang sa robe avec le sang d’une de leurs bêtes 2/ et dirent à leur père qu’une bête féroce avait dévoré son fils Joseph. 3/ A cette nouvelle Jacob et sa femme se mirent à pleurer et à se désoler. 4/ De même la vierge Marie eut des raisons de pleurer, qui fut la mère de douleur 5/ quand elle sut qu’on avait tiré au sort les vêtements de son cher fils dont Joseph avait été une figure: 6/ Car de même que Joseph remplit les greniers du Pharaon par sa sage prévoyance, 7/ de même Jésus était venu du sein de son Père pour remplir avec le genre humain, 8/ par sa sagesse et sa douloureuse Passion, les sièges du ciel laissés vides par les mauvais anges. | |
TC0131 | TE009275 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 108, 1-6 | LA COMPASSION DE JEREMIE. 1/ Le prophète Jérémie pleurait la mort de Notre-Seigneur, 2/ longtemps avant sa venue sur terre, avec autant d’émotion que s’il l’avait vu crucifier devant lui. 3/ Nous devons donc le pleurer aussi nous qui venons après. 4/ Car de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre de la baleine, 5/ ainsi Jésus fut mort trois jours et trois nuits quant à sa nature humaine. 6/ Et le troisième jour il apparut vraiment ressuscité, cinq fois selon l’Evangile. | |
TC0131 | TE008479 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 356, 1-6 | SI UN ROI LIBERE UN PRISONNIER... 1/ Quand un roi libère un prisonnier, 2/ ceux qui restent en prison ne doivent pas pleurer sur leur camarade libéré, mais sur eux-mêmes qui restent prisonniers. 3/ De même nous ne devons pas pleurer sur nos amis qui sont morts, car ils sont sortis de prison, mais sur nous qui demeurons prisonniers. 4/ Car tant que nous sommes en ce monde, avant la mort et sous le ciel, nous sommes en une prison 5/ dont nous ne pouvons être délivrés tant que le mariage de nos âmes et de nos corps soit rompu par la mort: c'est alors que nous sommes délivrés de prison. 6/ Ainsi c'est plutôt nos frères trépassés qui devraient pleurer sur nous, eux qui sont sortis de prison, plutôt que nous sur eux, nous qui demeurons prisonniers. | |
TC0138 | TE019347 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 292 | Les parents d'un mourant s'apitoient plus sur leur sort que sur celui de l'agonisant. 2 exempla pour le prouver à une veuve éplorée. 1-Des moines pleurent la mort de leur âne car il portait toutes leurs charges. 2-Un chevalier à l'agonie entend sa famille s'apitoyer sur elle-même et non sur sa mort prochaine. Il change alors son testament et donne la moitié de ses biens aux pauvres. |
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TC0138 | TE019345 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 290 | Un ménestrel console un roi qui vient de perdre son fils unique. |
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TC0138 | TE019348 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 293 | La panique en chaîne des lièvres, du cerf et des dauphins devant la mort. | |
TC0139 | TE017179 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 272 pp 177-178 du texte hébreu | Rabbi Hiya ben Adda était en grand deuil. Rabbi Yehuda ben Nahman tente de le consoler. Les deux entament une discussion philosophique sur la cause et le but de la mort et des souffrances. | |
TC0139 | TE016063 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple146 pp.105-106 du texte hébreu | Deux fils de Rabbi Meïr moururent le jour du shabatt, alors qu’il était en train de donner un sermon à la synagogue. Sa femme ne voulut pas lui annoncer la mauvaise nouvelle pendant le shabatt, et se conduisit normalement lorsque Rabbi Meïr rentra, bien qu’il eut demandé où étaient ses fils. A la fin, comme il devenait impatient, elle lui raconta qu’un homme était venu confier deux joyaux à sa garde, et qu’il voulait maintenant les reprendre. Fallait-il les lui rendre? Rabbi Meïr fut très étonné par cette question et lui répondit: " Certainement!" Alors sa femme le prit par la main et le mena devant le corps de ses fils en lui disant: " Dieu nous avait confié deux joyaux de grande valeur. Aujourd’hui, il a voulu les reprendre. ’L’Eternel a donné, l’Eternel a repris, que le nom de l’Eternel soit béni!’ " (Job 1,21) Ce fut ainsi qu’elle consola Rabbi Meïr. | |
TC0139 | TE016406 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 220 pp.144-145 du texte hébreu | Rabbi (Rabba) ben Nahman était recherché par les autorités perses parce qu’il évitait aux gens de payer des impôts au gouvernement. Il s’enfuit et fut rattrapé par les poursuivants, mais il s’enfuit de nouveau. Dieu voulait reprendre son âme à cause de sa pureté, mais l’ange de la mort ne pouvait la prendre parce que Rabbi Nahman étudiait sans cesse. Finalement, comme il croyait que ses poursuivants l’avaient retrouvé, il demanda à Dieu de le reprendre. Les oiseaux étendirent leurs ailes au-dessus de lui et lui firent une ombre immense, et ce fut ainsi que ses disciples retrouvèrent son corps. Ils prirent le deuil pendant trois jours, mais alors une lettre tomba du ciel qui leur interdisait de partir. Ils continuèrent le deuil pendant sept jours et une nouvelle fois une lettre tomba du ciel leur signifiant que le deuil était terminé et qu’ils pouvaient cette fois partir. Rabbi ben Nahman mourut très jeune et très pauvre. | |
TC0139 | TE016410 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 224 pp.146-147 du texte hébreu | Rabbi Johanan était un des plus beaux hommes de Jérusalem. Un jour qu’il se baignait dans le Jourdain, Resh Lakish, un brigand, sauta dans l’eau pensant qu’il était une femme, tellement grande était sa beauté. Rabbi Johanan le persuada de renoncer à sa mauvaise vie et d’étudier la Torah, et il reçut en échange la main de la soeur de Rabbi Johanan qui était selon ses dires encore plus belle que lui. Resh Lakish devint un grand savant et un proche disciple de Rabbi Johanan. Mais un jour qu’ils discutaient d’un point de droit rabbinique, Rabbi Johanan fut si en colère que Resh Lakish tomba malade et mourut. Johanan en fut très affecté et on lui attribua un nouveau disciple qui ne faisait qu’accepter docilement son enseignement. Rabbi Johanan s’écria: " Où es-tu Resh Lakish, toi qui à chaque argument me présentait au moins 24 objections?" Il se lamenta encore et encore jusqu’à en perdre la raison et mourir. | |
TC0139 | TE016044 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 128 p.88 du texte hébreu | Rabbi Eliezer perdit une servante et ses disciples vinrent lui présenter leurs condoléances. Il leur enseigna qu’on ne prend pas le deuil pour des esclaves. | |
TC0139 | TE016135 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 198 pp:133-134.du texte hébreu | Rabbi Yohanan ben Zakkai marchait dans les rues de Jérusalem après la destruction du Temple en compagnie de Rabbi Yoshua, et ce dernier se désolait parce qu’il n’y avait plus de possibilité de pardon des péchés. Le Temple, n’existant plus, il n’y avait plus de sacrifices expiatoires. Rabbi Yohanan le consola en lui disant que faire la charité et les bonnes actions envers son prochain sont également un moyen d’obtenir le pardon des fautes. | |
TC0139 | TE016095 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 171 pp.122-123.du texte hébreu | Rabbi Yohanan ben Zakkai perdit son fils et ses disciples vinrent le réconforter. L’un après l’autre, ils lui donnèrent en exemple Adam le premier homme, Job, le grand-prêtre Aaron, le roi David, qui tous avaient perdu des fils et s’étaient consolés. Mais Rabbi Yohanan refusait de se laisser consoler. Rabbi Eliezer ben Arach entra alors et lui parla en ces termes:" Tu avais reçu du roi un dépôt précieux mais imparfait. Mais toi tu l’as rendu au roi en parfait état. Ton fils était un grand savant, et il était moralement irréprochable." Rabbi Yohanan embrassa alors Rabbi Eliezer et lui dit:" Tu m’as consolé, mon fils, de la façon dont les hommes doivent être consolés." | |
TC0140 | TE013411 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), X, 2. | Il est naturel de se faire du chagrin plus pour le fils mort dans la maison que pour un ami ou parent ou voisin malade. | |
TC0158 | TE016671 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 224 | La vieille mère qui a perdu son fils.– Une mère est inconsolable de la mort de son fils; le Buddha lui promet de faire un sacrifice pour ramener ce fils à la vie, mais il faut, pour cela, que la mère lui apporte du feu pris dans une maison où il n'y a jamais eu de mort; la mère ne peut pas trouver une telle maison; elle comprend alors que l'impermanence est la loi pour tous les êtres vivants. |
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TC0159 | TE017572 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Socrate dit : « Si seulement les envieux avaient des yeux et des oreilles dans chaque ville, il pourrait se torturer du bonheur des autres ». En effet, les yeux des envieux se lamentent de la bonne fortune de leurs voisins. Face à elle, les envieux voient la mort et portent le deuil. | |
TC0163 | TE018111 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 47. | UN MOINE QUI FAIT PÈLERINAGE AU SANCTUAIRE DE HIYOSHI SE CHARGE D’UN MORT.– Un moine qui revient de pèlerinage au sanctuaire de Hiyoshi, traverse Ôtsu et voit une jeune femme en sanglots devant une maison. Pris de pitié le moine interroge la femme. Celle-ci, comprenant que le moine est en pèlerinage, refuse de lui répondre. Le moine sent qu’il devrait se tenir à distance, mais il insiste et la femme raconte que sa mère est morte le matin même, et qu’elle ne sait comment l’ensevelir. En effet, ce sont des moines qui prennent ordinairement en charge les obsèques, mais comme la pureté rituelle est exigée par le Shintô, et que ce moine accomplit un pèlerinage dans un sanctuaire Shintô, il doit se mettre à l’abri de toute souillure, et donc s’éloigner de la mort. Le moine très ému par la détresse de la femme, verse lui aussi des larmes et prie alors les dieux et les Bouddhas de lui pardonner. Il dit à la femme de ne plus se désoler et propose d’ensevelir la morte. Pendant la nuit il transporte le corps et procède aux rites funèbres. Puis, ne trouvant pas le sommeil, il décide de repartir le lendemain matin au sanctuaire de Hiyoshi pour trouver une réponse pour ne pas perdre le bénéfice de ses quelque quatre-vingts jours de pèlerinage. Quand il arrive au sanctuaire, une foule est assemblée et écoute les paroles de la prêtresse de Jûzenji [divinité vénérée, avatar du Bodhisattva Jizô]. Le moine, se sentant coupable de sa transgression, se tient à l’écart. Il s’apprête à s’en retourner quand la prêtresse l’interpelle. Tremblant, il s’approche et la prêtresse lui dit qu’elle a vu ce qu’il a fait la nuit dernière. (En réalité c’est le Bouddha qui parle par la bouche de la prêtresse). Le moine est pétrifié de peur, mais elle lui dit que sa conduite a été admirable. Puis elle lui murmure à l’oreille : « Ma nature foncière n’est pas celle d’un dieu. C’est en raison de ma profonde compassion que j’ai fait descendre ma Trace en ce monde. Comme je l’ai fait pour éveiller les hommes à la foi, les interdits ne sont que des expédients, dépourvus de réalité. Ceux qui possèdent l’intelligence des choses le savent d’instinct. ». Elle demande au moine de ne pas divulguer ses paroles, car des hommes bornés et de peu de foi, ignorant qu’elle a été touchée par l’exceptionnelle compassion du moine pourraient se réclamer de ce précédent. Le moine, empli de gratitude et d'émotion s’en retourne. Par la suite, nombreuses sont les occasions où il bénéficie des grâces du Bouddha. |
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TC0163 | TE018130 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 64. | UNE SUIVANTE DU PALAIS DE L’IMPÉRATRICE ÉPROUVE DU CHAGRIN LORSQUE DISPARAÎT LE RECTEUR MONACAL DE L’ICHIJÔ-JI.– Après le décès du recteur monacal du monastère de lIchijô-ji, lors de l’office de clôture, la dernière cérémonie de deuil, une jeune femme ne cesse de pleurer. Certains participants trouvent sa conduite inadmissible et veulent la chasser, alors que d’autres sont plutôt curieux d’obtenir une explication. Quelqu’un finit par l’aborder pour la questionner. La femme explique qu’elle a bénéficié de la compassion du révérend recteur quand celui-ci l’a recueillie, alors qu’enfant elle avait été abandonnée et gisait sur les bords d’une rivière. Le révérend l’a confiée à des parents adoptifs qui l’ont élevée. Mais ils sont décédés tous deux quand elle avait treize ans. Après quelques années d’errance, elle finit par entrer au palais de l’impératrice comme servante. Elle ne se sent plus délaissée sous la protection de ce haut personnage, mais ignorant tout de ses parents géniteurs, et souffrant de la mort de ses parents nourriciers, elle ressent une reconnaissance infinie à l’égard du révérend. C’est grâce à lui qu’elle est devenue une personne à part entière. Elle ne savait que faire pour le remercier. Sa condition de femme l’empêchait de se mettre à son service. Parfois elle l’apercevait au-loin et ressentait un immense bonheur. Quand elle a appris son décès, elle a eu l’impression que le monde l’avait plongée dans le noir et que sa vie était terminée. Alors elle s’est absentée du palais en prétextant un empêchement pour assister à cette cérémonie de l’office de clôture. Elle éclate ensuite en sanglots et tous, même ceux qui se montraient méfiants, sont saisis de pitié et versent des larmes. Ainsi une faible femme est douée d’une sensibilité assez profonde pour conserver le souvenir d’un bienfait. C’est ce que fait aussi un personnage qui porte toute sa vie un vêtement qu’il a pris pour le deuil de sa majesté l’empereur Murakami. |
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TC0166 | TE018453 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 36, 1-6 | Un frère nommé Jean prédit un jour sa mort prochaine à sa communauté. Trois jours avant son trépas, il est pris de fièvre. Au moment de mourir, il se met à psalmodier puis s'écrie "Ursus, viens !" et meurt à cet instant. Trois jours plus tard, des frères sont envoyés dans un monastère latin. Lorsqu'ils arrivent, ils trouvent tous les frères en deuil. Demandant des explications, ils comprennent alors qu'un des frères les plus éminents de leur communauté est mort trois jours auparavant. Les arrivants demandent plus d'informations et découvrent que le défunt s'appelait Ursus et qu'il est mort au même moment que Jean. Les deux hommes étant tous les deux des justes, il leur est donné la possibilité de se reconnaître et de vivre ensemble dans leur demeure éternelle. | |
TC0166 | TE018243 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 14, 1-2 | Galla, fille du consul Symmaque devient veuve après un an de mariage alors qu'elle est encore adolescente. Les médecins la préviennent que sans remariage, de la barbe poussera sur son visage. N'ayant pas peur de la laideur extérieure, elle décide de vouer sa vie à Dieu. |
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Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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