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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Pénitence | Penance | Busse | Penitencia | Penitenza
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001501 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 51, 11 | Un malade, qui avait préfére trois jours de purgatoire plutôt qu’un an de maladie, demande à retourner à sa maladie. | |
TC0001 | TE001498 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 51, 7 | En France, à Sens, l’archevêque fait venir à lui un pécheur qui avait violé sa propre fille. Après une confession sincère, il meurt en réclamant une pénitence plus dure et gagne le paradis. |
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TC0001 | TE001497 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 51, 5 | En Teutonie, un criminel demande à son juge de sursoir à son exécution et de le faire démembrer par son jeune cousin en guise de pénitence. | |
TC0001 | TE001494 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 51, 2 | En Germanie, un méchant comte, frappé par la maladie, entreprend une dure pénitence. Il meurt saintement. | |
TC0001 | TE001483 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 49, 17 | La pieuse femme, d’un chasseur négligeant la messe, accouche d’un enfant prématuré possédant une tête de chien de chasse. Devant ce prodige, le chasseur se repent et fait pénitence. | |
TC0001 | TE001478 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 49, 11 | Un joueur malchanceux tire une flèche contre le ciel. La flèche revient ensanglantée. Il se confesse et fait pénitence le reste de sa vie. | |
TC0001 | TE001464 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 46, 6 | Une abbesse, ayant connu en vision la mort prochaine de la comtesse Blanche de Champagne fondatrice du monastère d’Argensolles, demande à Dieu de mourir à sa place pour lui laisser le temps de faire pénitence. | |
TC0001 | TE001517 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 53, 21 | Un jeune luxurieux est amené à la confession par un prêtre lors de sa maladie mortelle. Après sa mort, sa mère prolonge sa pénitence par des jeûnes durant cinq ans. Lorsqu’un dimanche, le prêtre meurt, le fils apparaît à sa mère le jeudi suivant pour lui annoncer qu’ils vont, lui et le prêtre, tout deux au paradis. |
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TC0001 | TE001398 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 9 | Dans le diocèse de Cambrai, un prêtre sodomite, qui se confessant à Thomas de Cantimpré avait dit qu’il voulait être châtié s’il retombait dans son vice, meurt dans d’horribles souffrances après avoir récidivé, quelques jours après Pâques. |
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TC0001 | TE001394 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 4 | Le diable dit à une femme sodomite de continuer : elle répondra plus tard de ce qu’elle fait maintenant. Morte sans avoir terminé sa pénitence, elle subit d’horribles tourments au purgatoire. |
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TC0001 | TE001393 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 3 | Le diable exprime son mépris à une femme sodomite. Son péché confessé à Thomas de Cantimpré, elle fait une dure pénitence. |
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TC0001 | TE001312 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 10, 27 | Des maîtres parisiens (Chrétien de Beauvais, Laurent l’Anglais) regrettent d’avoir persécuté les dominicains. A l’heure de mourir, ils demandent à être enterrés dans leurs couvents. |
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TC0001 | TE001293 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 7, 4 | Une oie rôtie est cachée à l’arrivée du père tombé en pauvreté et devient crapaud sur le visage du fils ingrat. Il se confesse à l’évêque d’un diocèse normand qui lui ordonne de raconter sa mésaventure dans toutes les cités épiscopales de France. Après plusieurs années, il est libéré du crapaud grâce aux prières de saints hommes. |
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TC0001 | TE001195 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 17, 5 | Vision d’un chanoine : alors qu’il était en pénitence pour ses excès sexuels, un jeune chanoine est assassiné par un autre clerc. L’âme du défunt demande la miséricorde divine pour son assassin parti demandé l’absolution pontificale. |
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TC0003 | TE001652 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 63(4) | Un clerc et sa soeur dépouillent et tuent un orfèvre; conduits au bûcher, seule la femme est sauvée par sa confession. | |
TC0003 | TE001668 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 63 (20) | Un frère cistercien devenu brigand et homicide, demande l’absolution au moment de mourir; il est condamné à deux mille ans de purgatoire. Grâce aux messes et aux prières, il apparaît en vision à son oncle évêque et lui annonce sa libération au bout de deux ans. |
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TC0003 | TE001627 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 49 | Un jeune homme confie à un vieil abbé les tentations qu’il subit; l’abbé le voit en vision se complaire dans ses tentations. Le jeune moine reconnaît sa faute et se repent. | |
TC0003 | TE001619 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 45 | Ayant dansés dans un cimetière, des paysans sont condamnés à danser une année entière, jusqu’à la mort. | |
TC0003 | TE001589 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 24(1). | L’abbé Agathon garde une pierre dans sa bouche durant trois années pour apprendre à se taire. | |
TC0003 | TE001616 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 42 | Saint Germain, évêque de Capoue, voit dans des thermes le cardinal Paschase, condamné au purgatoire. Il avait été en désaccord avec les autres cardinaux pour l’élection du pape. | |
TC0003 | TE001712 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 87 (1) | Saint Benoît se jette dans un buisson d’épines pour résister à la tentation de la chair. | |
TC0003 | TE001715 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 88 | Deux ermites emprisonnés pour avoir commis le péché de fornication reçoivent les mêmes repas; chacun d’entre eux rejoint au bout d’une année sa cellule. L’un est maigre d’avoir pensé sans cesse aux peines de l’enfer, et l’autre, gros, d’avoir pensé à la miséricorde de Dieu. |
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TC0004 | TE002695 | Jordanus de Pisis | Esempi : 67 | Pénitence de Madeleine. On pleure de souffrance, mais aussi de joie. Par pénitence, Madeleine verse beaucoup de larmes et choisit une sainte vie, en renonçant aux biens terrestres. | |
TC0004 | TE002735 | Jordanus de Pisis | Esempi : 103 | Le mort ressuscité et les peines de l’enfer. Un homme ressuscité après avoir vu les peines de l’enfer effectue une pénitence constante. | |
TC0006 | TE003373 | Jacobus Vitriacensis | Historia occidentalis : 12 (1) | Un frère du nom de Régnier (Reinnerus), après avoir quitté la congrégation clunienne, s’était retiré dans une forêt de Lorraine. Vêtu d’une cuirasse sur un cilice extrêmement rugueux, chaussé de jambières ou caliges de fer, il ne mangeait strictement rien du jeudi au dimanche. Durant la nuit du samedi au dimanche, il se tenait debout, priait sans interruption. | |
TC0008 | TE002565 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 11B | Suite de la parabole 11. La matrone cède au chef de famille une servante capable de faire des vêtements de qualité. Quand elle arrive, elle voit à l’intérieur des servantes en tenue déshonnête; trois particulièrement lui sont hostiles. Elle s’enfuit. L’homme chasse les servantes. La vierge revient et lui fabrique un habit resplendissant d’or, de grand prix, et d’une merveilleuse et incorruptible éternité. |
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TC0008 | TE002564 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 11A | Une noble matrone avait dans sa maison d’innombrables domestiques, hommes et femmes. Un chef de famille qui habitait sa propres maisons avec ses fils et ses domestiques à gages n'avait pas de servante. Il s’en alla chez la matrone pour en avoir une. Elle finit par lui en donner une. La servante est choquée par leurs manières de vivre (elle avait été élevée chez la matrone dans la vertu et la gravité) et dit à sa maîtresse qu’elle ne pourrait rester dans cette maison que s’ils se corrigeaient. Comme ils souffraient de l’absence de la servante (manque d’eau, vêtements sales), ils modifièrent leur comportement, et la servante s’en revint. Mais elle ne donnait jamais aux vêtements qu’elle lavait une parfaite blancheur. Le chef de famille alla se plaindre auprès de la matrone. Celle-ci lui répondit que la servante ne savait laver qu’avec de l’eau souterraine et non avec de l’eau de pluie. Elle pouvait lui donner une servante vierge et libre (et non pas esclave). S’il méritait de la recevoir, il serait émerveillé de la propreté de ses habits. Il promit de changer de comportement. Et la servante rendit tout resplendissants les vêtements qu’elle lavait. | |
TC0008 | TE002566 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 11C | Suite de la parabole 11. Un troisième homme vient voir la matrone et lui demande un bon intendant (le sien est d’un caractère dur et sévère). Tout se passe bien mais une femme de mauvaise vie fréquente la maison. Un jour qu’elle arrive, il lui claque la porte au nez, la faisant abondamment saigner. |
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TC0008 | TE002567 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 11D | Suite de la parabole 11. Un quatrième homme vient voir la matrone : il acquiert de grandes richesses par ses travaux et ceux de ses serviteurs mais il n'a pas de cellérier pour conserver cet avoir. La matrone lui répond qu’il a parmi ses serviteurs un bavard qui proclame partout que son maître est riche et heureux, provoquant les voisins à lui nuire. Elle peut lui donner une servante, à condition qu’il chasse le mauvais serviteur. Ce qu’il fit, à son plus grand profit. |
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TC0008 | TE002568 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 11E | Suite de la parabole 11. Un cinquième homme vient chez la matrone : il est poursuivi par un ennemi sanguinaire et elle doit lui prêter ses serviteurs pour le tuer. Elle refuse. Il revient de nouveau, mais elle refuse encore. La troisième fois, car elle a vu qu’il s’est enfin humilié, elle lui donne un domestique qui le protégera. |
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TC0009 | TE002629 | Paulus, Monembasiae episcopus | Récits édifiants [Wortley, 1987] : 7 | Un prêtre de Constantinople, tombé dans la fornication, se confesse à un ancien. Il se fait moine, puis s’attache par une chaîne dans un réduit (odeur fétide, excréments...). Il est nourri par l’ancien. Il meurt, sa pénitence acceptée, au bout de trois ans. | |
TC0009 | TE002625 | Paulus, Monembasiae episcopus | Récits édifiants [Wortley, 1987] : 3 | Un laïc se confesse publiquement devant un ancien et ses moines. L’ancien l’accepte comme moine sans lui donner de pénitence. Devant l’étonnement général, l’ancien dit que durant la confession un homme (le Christ ?) rayait d’un document écrit les péchés au fur et à mesure que le laïc les racontait. | |
TC0011 | TE002947 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 53a | Dieu possède, dans le présent, trois calices, respectivement remplis de baume, d’absinthe et de sang; boissons qui figurent l’innocence, la pénitence et la Passion. Le Christ, la Vierge, les apôtres et les justes boiront ce calice. | |
TC0011 | TE003079 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 122a-b | Les Juifs ont voulu tuer le Christ de quatre manières, de même ceux qui s’éloignent de la pénitence, les hérétiques, ceux qui ont de mauvaises pensées et ceux qui retournent au péché tuent à leur manière le Christ. | |
TC0011 | TE003136 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 165a (2) | Le diamant résiste au feu et au marteau : on ne peut le travailler qu’en l’arrosant de sang. | |
TC0011 | TE002943 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 51a | Le diamant résiste au feu et au marteau; on ne peut le briser qu’en l’arrosant de sang chaud. De même, certains pécheurs ne sont pas poussés à la pénitence par la tribulation des martyrs et la menace du jugement divin. Seule la Passion brise leur résistance. | |
TC0011 | TE003080 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 122b-123a | A partir de l’étymologie de " Pontifex " pour désigner le Christ comme celui qui fait un pont, présentation du monde comme une mer dangereuse où l’homme risque le naufrage. Il est aidé par le navire de l’innocence, la table de la pénitence et le pont de la Passion; il peut ainsi atteindre le port du Paradis. La table de la pénitence est faite de quatre bois : olivier, palmier, cèdre et cyprès. Le Christ peut être appelé " Pontifex " à cause de ses vêtements liturgiques, du mystère de l’onction et de son office (prier pour le peuple, offrir le sacrifice et distribuer les prébendes). |
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TC0011 | TE003018 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 86b | Image de l’échelle spirituelle selon trois degrés : crainte de Dieu, pénitence et charité, qui correspondent respectivement aux débutants, aux progressants et aux parfaits. | |
TC0011 | TE002887 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 18b (2) | L’homme pécheur est comparé à la pierre dure, froide et sèche qui ne peut être brisée par la pénitence, adoucie par l’eau de la grâce mais peut être ingérée par le diable. | |
TC0011 | TE002878 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 13a (1) | La pénitence est comparée à un navire qui mène l’homme sur la mer du monde au port du paradis. La tentation est comparée à un vent contraire. |
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TC0011 | TE002923 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 47b | Le prêtre ne doit pas donner une pénitence trop forte au pécheur, de la même manière que l’on ne doit pas faire porter une charge trop lourde à un adolescent. | |
TC0011 | TE003167 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 189b | Trois manières de soigner une plaie (péché) : par l’apposition d’un emplâtre (pénitence), par la brûlure et l’incision (tribulations) des parties putréfiées. | |
TC0011 | TE002889 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 18b-19a (2) | Au repas de la pénitence, le pécheur apporte trois plats : c'est-à-dire la contrition, la confession et la satisfaction. Dieu apporte la rémission des péchés, la collation de la grâce et la promesse de la gloire. | |
TC0011 | TE003000 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 81b (1) | Lorsque l’amandier est vieux, il convient de l’inciser afin de faire s’écouler la sève; une fois purifié, il retrouve sa fertilité. De la même façon, le pécheur endurcis doit-il faire trois trous dans son coeur : douleur de la contrition, honte de la confession et travail de la satisfaction. | |
TC0011 | TE002860 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 3b (2) | Le dragon ou le serpent expose tout son corps au danger dans le but de protéger sa tête. De même le pécheur, doit-il livrer son corps à la macération et à la pénitence sous peine de perdre sa tête, c'est-à-dire son Seigneur. | |
TC0012 | TE002639 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 1 | En 806 un homme meurt et ressuscite. Durant toute sa nouvelle vie il se plonge dans des bains d’eau chaude et froide, par pénitence afin de s’épargner les châtiments de l’enfer. | |
TC0012 | TE002667 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 31 | Après un naufrage, un pirate tue deux prêtres qui lui ont refusé la confession. Il rencontre un troisième prêtre qui lui donne pour pénitence d’enterrer les morts. Il devient ermite dans le désert. | |
TC0012 | TE002666 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 30 | Un moine cistercien devient voleur. Il meurt en se repentant et va au Purgatoire pour deux mille ans. Son oncle évêque prie pour lui et lui permet ainsi d’entrer au paradis deux ans après. | |
TC0012 | TE002654 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 18 | L’abbé Paphnuce rachète la prostituée grecque Thaïs. | |
TC0012 | TE002647 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 11 | Une nuit un charbonnier et le comte de Nevers voient apparaître une femme nue poursuivie par un chevalier armé d’un couteau. Le chevalier interrogé avoue être, comme la femme, une âme du purgatoire. |
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TC0020 | TE003810 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 285 | Un voleur, autorisé à choisir l’arbre auquel il sera pendu, ne peut en trouver un qui lui convienne; le juge, en colère, ordonna de le torturer avant de le pendre. | |
TC0020 | TE003596 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 71 | Un loir souhaite entrer dans un cloître pour être sauvé. Dans le premier, il rencontre un rat accroché à une baliste (piège à rat à bascule ?) qui prétend être sur la croix pour faire pénitence; le second rat, enfermé dans un piège de fer, lui dit qu’il fait aussi pénitence. Dans le troisième cloître, il trouve de nombreux rats dans un lardier, dévorant les provisions, et décide de rester dans ce dernier cloître pour sauver son corps. | |
TC0020 | TE003580 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 55 | Un pénitent mange de l’herbe par humilité; il se demande de quel ordre d’anges il est l’égal; une voix répond : l’ordre des ânes. |
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TC0020 | TE003593 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 68 | Un chef de brigands se convertit en voyant la pénitence qu’un moine fait devant lui. | |
TC0020 | TE003824 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 299 | Durant l’absolution, un pénitent, tout en se frappant la poitrine, vole la bourse du prêtre. | |
TC0020 | TE003826 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 301 | Un pénitent pleure tant qu’il n’arrive pas à se confesser. Le prêtre lui fait écrire ses péchés sur un parchemin; quand il veut le montrer à l’évêque, il le découvre tout blanc, preuve de son pardon. |
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TC0020 | TE003638 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 113 | A chaque fois qu’il mange, un homme sage demande à son serviteur de lui rappeler qu’il va mourir. |
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TC0020 | TE003566 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 41 | Fable du milan qui n’a de cesse de souiller et voler les offrandes aux dieux. Un jour, très malade, il prie la colombe d’intercéder en sa faveur. Mais la colombe refuse, car la repentance du milan n’est pas sincère. |
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TC0020 | TE003809 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 284 | Une pécheresse refuse les pénitences proposées par le confesseur car elle ne veut endurer ni le jeûne, ni aucune autre contrainte corporelle. Le prêtre prend pitié et lui demande s’il existe quelque chose au monde dont elle pourrait s’abstenir. Elle choisit la viande de porc, qu’elle déteste par-dessus tout, mais son aversion pour elle se transforme en une irrésistible tentation. |
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TC0020 | TE003571 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 46 | Un truand, qui se faisait moine pour voler, se convertit. | |
TC0021 | TE004001 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 74 | Un jardinier autrefois généreux en aumônes décide, à l’instigation du diable, de faire des économies. Une fois malade, il dépense toutes ses économies. Après avoir fait pénitence, il est guéri par un ange. | |
TC0021 | TE004179 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 201 | Diogène refuse d’acheter à ce prix du repentir : il renvoie la prostituée, Lays, qui lui avait fait un prix. | |
TC0022 | TE004198 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 1 | Un jardinier qui, par prévoyance, se met à faire des économies au lieu de prodiguer ses ressources aux pauvres, comme il avait fait jusque là, est frappé d’un mal au pied. Après avoir dépensé tout son argent à consulter inutilement les médecins, il fait venir un chirurgien et finit par consentir à se faire couper le pied. Cette nuit cependant, il est visité par un homme qui lui reproche d’avoir aimé son argent plus que Dieu. Le jardinier, repentant, promet de reprendre ses bonnes habitudes et en s’éveillant il trouve son pied guéri. |
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TC0022 | TE004205 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 8 | Un pécheur, qui s’était converti, s’enferma dans une tombe pour mieux faire pénitence de ses péchés. La nuit il fut visité par un grand nombre de diables qui, après s’être moqués de sa conversion, en finirent par le battre. Mais lui tenait ferme, et résistait non seulement aux flatteries des diables mais aussi aux supplications de quelques-uns de ses parents qui voulaient le ramener chez lui pour le faire soigner. La nuit suivante, les diables le visitèrent et le battirent encore plus fort. La troisième nuit, lorsqu’ils virent qu’il ne céderait pas, même aux coups, ils s’enfuirent en s’écriant qu’il avait vaincu. Ayant résisté ainsi aux tentations de l’ennemi, le converti mena désormais une sainte vie et fut cause que grand nombre de pécheurs se convertirent. | |
TC0022 | TE004203 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 6 | Un frère, dont la soeur menait une vie très libre, se rendit vers la cité dans le but de l’arracher à sa vie de pécheresse. Dès son arrivée il ne tarda pas à la combler de reproches, en insistant surtout sur les tourments réservés aux pécheurs. Touchée par les paroles de son frère, la jeune fille se jeta à ses pieds, en lui demandant de l’amener avec lui dans le désert. Sans se soucier même de se couvrir la tête elle s’en alla, pénitente, avec lui. Chemin faisant, le frère s’aperçut de quelques passants et, pour éviter de se faire remarquer par eux, il dit à sa soeur de s’éloigner un peu de la route. Les voyageurs passés, et comme sa soeur ne reparaissait pas, il se mit à la chercher et, se laissant conduire par les traces sanglantes de ses pas - car elle était allée nu-pieds - il la trouva morte. | |
TC0022 | TE004209 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 12 | Un forgeron, qui avait mené une vie déréglée, se retira dans un couvent pour faire pénitence de ses fautes. La sainte vie des frères, ce pendant, lui fit honte et, cédant au désespoir, il tomba malade, L’abbé étant venu pour le consoler en lui parlant de la miséricorde divine, le malade l’assura que c?était en vain qu’il lui parlait; car une vision lui avait montré la place préparée pour lui dans les bas-fonds de l’enfer. Le lendemain il mourut. |
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TC0024 | TE004383 | : 1, 12 | De retour de Terre Sainte, un navire avec des pèlerins fut pris dans une violente tempête. Comme il fut avéré plus tard, la cause de cette tribulation était la présence d'hosties à bord, ce qui, en fait, était interdit. Après une pénitence commune, les hosties furent distribuées aux personnes religieuses, et la tempête cessa. | ||
TC0028 | TE005032 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 1 §13, p. 334-335 | Saint Bernard a dit les sept psaumes de la pénitence sans distraction, ce qui fut considéré comme un miracle. | |
TC0028 | TE005041 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 30 § 9, p. 573 | Un mauvais juge, qui avait cependant l’habitude de prier la Vierge, fut averti par elle à trois reprises de sa mort prochaine; il put alors se confesser à l’archevêque de Narbonne avant de mourir. |
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TC0029 | TE005225 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : U. Le dit du buef, p.217-245 | Préambule sur l’importance de la confession (v. 1-40). Un prudhomme meurt en laissant sa femme et un fils qui lui ressemble beaucoup. Bien qu’il grandisse, la mère continue à faire coucher son fils dans son lit et finalement devient enceinte (v. 41-72). Le fils décide de se confesser et de faire pénitence; mais le curé refuse de l’absoudre et le renvoie au pape (v. 73-100). Il part pour Rome où le Saint Père le garde auprès de lui afin qu’il ne soit pas tenté de nouveau par le diable (v. 101-82). La mère accouche d’une fille, qui reçoit au baptême le nom de Philippe, et se confesse au curé qui lui conseille de se rendre à Rome, mais elle s’y refuse (v. 183-274). A l’âge de dix ans, Philippe découvre la vérité sur son origine; la mère et la fille partent pour Rome (v. 275-380). Le pape enjoint à tous les trois comme pénitence de vivre pendant sept ans cousus dans des peaux de boeuf et séparés les uns des autres (v. 381-524). Description de la vie qu’ils mènent (v. 525-44). Au bout de sept ans, ils arrivent tous à une grange où ils meurent en même temps en odeur de sainteté (v. 545-677). Bien des miracles se produisent à cet endroit, et le pape y fait élever une église en leur honneur (v. 678-788). ~ Conclusion (v. 789-93). Prière (v. 794-96). |
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TC0029 | TE005206 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : B. Le dist des trois chanoinnes, p. 11-25 | Préambule (v. 1-16). ~ Trois nobles chanoines décident de se retirer du monde et de se faire ermites (v. 17-64). Félix se rend à Besançon, Dieudonné à Jérusalem, et Boniface à Antioche (v. 65-79). Félix mène une vie de " fou " (v. 80-92). A Besançon un riche chevalier se brouille avec son curé qui l’excommunie; un jour, le chevalier le tue dans l’église même, pendant la sainte messe (v. 93-112) Il se repent et veut se confesser à un curé, mais il ne peut pas être absous (v. 113 -16). Il se rend auprès de l’archevêque qui l’envoie à Rome (v. 117-22). Sur le conseil du pape, il va voir successivement Boni¬face et Dieudonné. Ce dernier l’envoie enfin au fou de Besançon (v. 123-228). Il trouve Félix, qui prie Notre Dame de lui indiquer un moyen d’absoudre le pénitent (v. 229-355). La Vierge apparaît, lui disant qu’il faudra ressusciter le prêtre tué afin qu’il puisse absoudre le chevalier (v. 336-50). Félix exécute l’ordre divin, et l’âme du pécheur est sauvée. Le curé ressuscité rentre dans son tombeau (v. 351-84) Pour échapper à la célébrité, Félix se fait moine et se retire à Vauclair. Plus tard, il devient archevêque de Besan¬çon (v. 385-400). Les trois chanoines meurent le même jour en odeur de sainteté et vont droit en paradis (v. 401-08). ~ Prière (v. 409-12). |
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TC0029 | TE005217 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : M. Le dit de l’enfant qui sauva sa mère, p. 105-112 | Préambule sur l’importance de la confession (v. 1-24). ~ Après la mort de son mari, une bourgeoise est réduite à la misère (v. 25-44). Un jour qu’elle s’en plaint, le diable lui apparaît sous la forme d’un marchand et demande la cause de son désespoir. L’ayant apprise, il promet de la rendre riche si elle consent à exécuter ses ordres elle accepte (v. 45-60). Le diable pose quatre conditions : ~ 1) Elle doit déranger les gens qui prient dans l’église (v. 61-72). ~ 2) Elle doit héberger de jour trois pauvres et les chasser la nuit venue (v. 73-75). ~ 3) Elle n'a plus le droit de se confesser (v. 76-82). ~ 4) Elle doit faire forniquer prêtres et chanoines (v. 83-100). ~ ~ Ayant trouvé les richesses promises, la veuve tient scrupuleusement son engagement (v. 101-115). Un jour, cependant, elle tombe gravement malade et est sur le point de mourir. Son fils, qui est clerc, l’engage vivement à se confesser, mais elle refuse, fidèle à sa promesse (v. 116-30). Le fils la persuade de se confesser à lui et insiste pour qu’on cherche ensuite un prêtre; elle finit par y consentir (v. 131-42). Quant la mère est seule, le diable survient et l’étrangle; à son retour le fils la trouve morte (v. 143-48). Il propose de prendre sur lui la pénitence et se confesse au curé qui l’absout (v. 149-88). Un an plus tard, la mère revient remercier son fils de l’avoir tirée des peines du purgatoire. Il meurt peu de temps après et va en paradis où une place lui est réservée (v. 189-204). ~ Conclusion (v. 205-08). |
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TC0029 | TE005214 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : J. Le dit du chevalier qui devint ermite, p. 86-92 | Préambule (v. 1-16). ~ Un riche chevalier de bonne famille se livre au brigan¬dage (v. 17-26). Sa femme, très pieuse, pleure sur sa mau¬vaise vie et essaie de le convertir (v. 27-34). Le chevalier, qui l’aime beaucoup, accepte enfin de se confesser (v. 35-48). Il se rend auprès du curé qui refuse de l’absoudre et qui l’envoie à un saint ermite (v. 49-54). Il se confesse à l’ermite; les deux hommes discutent sur la nature de la pénitence à accomplir; le pécheur finit par accepter de rester une nuit dans l’église pour prier (v. 55- 91). Les préparatifs (v. 92-95). Première tentation du diable qui arrive sous la forme de l’ermite et dit au pénitent que ses péchés sont pardonnés (v. 96-103). Deuxième tentation : le diable se travestit en serviteur qui annonce au pénitent que sa maison est en flammes (v. 104-24). Troisième tentation : les diables prennent la forme de l’épouse et de ses trois enfants ; la pseudo mère menace de les tuer si le père ne les suit pas, puis exécute la terrible menace (v. 125-46). Le chevalier reste inébranlable. Colère des diables qui ont échoué dans leur entreprise (v. 147- 51). L’ermite arrive le matin et rassure le chevalier sur le sort des siens (v. 152-60). Joie du chevalier qui décide de devenir ermite; l’épouse se joint à eux dans l’ermitage (v. 161 68). ~ Prière (v. 169 72) |
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TC0031 | TE005494 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 32, col. 577 D - 578 A | Saint Piammo célébrant la messe voit un ange noter près de l’autel les noms de certains moines dans un livre; il comprend ensuite que les autres sont en état de péché mortel. Il les exhorte à la pénitence jusqu’à ce qu’ils soient inscrits dans le livre. |
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TC0031 | TE005492 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 32, col. 577 C - D | Saint Euloge empêcha certains moines d’aller communier parce qu’ils étaient pécheurs, jusqu’à ce qu’ils se soient purifiés en faisant pénitence. | |
TC0031 | TE005515 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 34, col. 579 B | Un prêtre, Léon, habitué à la chasse, devint fou. Il se fit moine et eut une vie de pénitence. Un jour, il célébra la messe et fut frappé de mort peu après. |
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TC0033 | TE005973 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 121 | LA GOUTTE DE CHARITE EN ENFER.- Selon l’évêque de Paris Guillaume d’Auvergne, si les damnés recevaient une seule goutte de charité, sa saveur serait si forte et si douce qu’elle épicerait tous leurs maux. | |
TC0033 | TE005972 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 120 | LES PLEURS D’UN DAMNE. Alors qu’Etienne de Bourbon passait par Clairvaux, un vieux moine lui raconta qu’un religieux en prières avait entendu des plaintes et des pleurs de l’âme d’un pécheur damné regrettant particulièrement, lui-même et les autres damnés, de ne pas avoir mis à profit le temps de la pénitence, alors qu’un court instant aurait suffi. | |
TC0033 | TE006114 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 253 | LES USURIERS ACHETANT LE TEMPS. Les usuriers voudraient acheter du temps en enfer pour pouvoir faire pénitence. | |
TC0033 | TE006048 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 194 | UN HOMME ENVOYE DANS UNE VALLEE SOLITAIRE POUR Y EFFECTUER SA PENITENCE. Un homme se confessa à son évêque mais ce dernier ne parvint pas à lui donner une pénitence adéquate. Il l’envoya à un abbé qui ne put également le convaincre à faire la pénitence qui convenait. Mais l’homme convint enfin de faire une pénitence qui pouvait s’exécuter en un jour ou une semaine. Il le remit à un de ses convers pour l’emmener à un ermite qui devait lui indiquer une courte pénitence d’un jour et d’une nuit. L’ermite devait conserver l’homme sain et sauf et le lui remettre le lendemain. Le convers trouva dans une vallée un démon sous forme humaine. Il lui confia l’homme comme à un hôte et lui demanda de faire ce qu’avait ordonné l’abbé. Le lendemain le convers revint dans la vallée, comme l’abbé le lui avait ordonné. Le démon lui amena l’homme comme mort. Il le ramena à l’abbé; L’homme rapporta quels tourments il avait supportés. L’abbé le renvoya libre de toute pénitence. L’homme refusa de s’en aller et réclama une pénitence plus dure et de vivre dans cet état toute sa vie, pourvu qu’il ne retombât pas dans les mains du démon. Ce qu’il fit. | |
TC0033 | TE006049 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 195 | LA TRIPLE TENTATION D’UN CHEVALIER DURANT SA PENITENCE. Un chevalier avide et méchant fut poussé par son épouse à se confesser auprès de son évêque. Mais l’accusé ne voulait ni aller à Rome ni recevoir une pénitence adéquate. L’évêque, confiant dans le Seigneur, lui demanda de passer, lui qui avait passé tant de nuits au service du diable, une nuit au service du Seigneur en veillant dans une église et en ne parlant à personne, sinon en prière à Dieu et à ses saints. Il prit cela pour une bonne affaire et accepta. Jusqu’au milieu de la nuit il pria devant le crucifix; Une grande lumière se fit et des hommes et des femmes entrèrent comme pour prier. Puis des marchands arrivèrent, envoyés par son épouse, dirent-ils, lui demandant de leur servir de guide contre argent. Devant son silence, ils se retirèrent indignés. Ils lui amenèrent un diable sous la forme de son épouse tenant leur enfant dans les bras; elle lui demanda de les aider. Et l’enfant l’approuvait. Devant son silence son épouse se mit à pleurer et à se lamenter. Les démons prirent alors la forme de l’évêque et de ses clercs. L’évêque lui demanda comment il allait. Le chevalier ne répondit pas mais se signa. Les démons se transformèrent d’horrible façon, frappèrent presque à mort le chevalier. Il appela à son aide le Christ et sa mère et les démons s’enfuirent. Le matin, il fut découvert comme mort par l’évêque. L’évêque refusa de lui donner une autre pénitence mais le chevalier resta dans un strict état de pénitence, préférant mourir que de retomber entre les main des démons. | |
TC0033 | TE005974 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 122 | LA PENITENCE EGALE DU MAIGRE ET DU GROS. Deux frères furent tentés de regagner le siècle. Puis ils se dirent qu’ils allaient souffrir éternellement pour un bref plaisir. Ils revinrent au désert. Les pères les soumirent pour leurs fautes, alors qu’ils étaient de corpulence égale, au même régime alimentaire et dans les mêmes lieux. L’un devint très maigre et pâle car il pensait aux peines qu’il méritait et avait demandé à Dieu qu’elles lui fussent remises; l’autre se porta bien car il avait pensé à la miséricorde divine. Les pères jugèrent que leur pénitence était égale aux yeux de Dieu. |
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TC0033 | TE005989 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 135 | LE DIABLE REFUSE DE FAIRE PENITENCE. Saint Martin, argumentant avec le diable, s’exclama que celui-ci aurait obtenu la miséricorde divine s’il avait renoncé à ses méfaits et fait pénitence. | |
TC0033 | TE005988 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 134 | LES DEMONS REFUSENT DE FAIRE PENITENCE. Un saint, en prière, entendit des démons gémir à la pensée de l’éternité de leur châtiment. Intervenant auprès de Dieu, il leur apprit qu’ils seraient pardonnés s’ils reconnaissaient leur péché et faisaient pénitence. Ce qu’ils refusèrent de faire. |
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TC0033 | TE005864 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 13 | UN ERMITE EN ENFER. L’ermite Pierre rapporte ce qu’il a vu lors d’un séjour en enfer: des grands de ce monde étaient suspendus; un ange lui dit de sortir et de faire attention à sa conduite. Dès lors, il se contraint aux jeûnes et aux veilles. Même quand il se tait son mode de vie parle pour lui. | |
TC0033 | TE006000 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 146A-D | A. UN IVROGNE LIBERE PAR SAINT NICOLAS. Un saint homme, abîmé en prières du Vendredi saint jusqu’à Pâques vit au purgatoire un homme qui s’était beaucoup adonné à la pénitence, mais qui avait l’habitude de boire avec excès. Comme il était mort pris de boisson, le diable l’avait étouffé, sous la forme d’un crapaud comprimant son coeur. Tandis que le diable le traînait en enfer, saint Nicolas, qu’il avait beaucoup honoré, était accouru et l’avait conduit devant Dieu qui lui avait donné une très lourde peine de purgatoire. B. UN CHEVALIER LACERE PAR UN PETIT OISEAU. Il vit aussi au purgatoire un chevalier généreux, courtois, hospitalier, chaste dans son mariage, ayant acquis beaucoup de grâces. Il avait toutefois toujours beaucoup aimé le jeu des oiseaux et la chasse: c'est pourquoi il tenait dans la main un petit oiseau qui, du bec et des griffes, la lacérait. C. LA CROISADE PERPETUELLE. Il vit aussi un jeune homme qui avait été frivole et corrompu, et avait déserté la croisade. Le jour, des démons le torturaient sur un bûcher; la nuit, il accomplissait un voyage Outre-mer, mais l’obscurité et la tempête rendaient sa progression difficile; le jour suivant, les démons le replaçaient à son point de départ. D. UN SIMONIAQUE RECEVANT DES DENIERS DE FEU. Il vit aussi un chevalier, patron d’une église et qui en avait confié la cure à un clerc contre vingt-cinq marcs. En proie au repentir au cours d’un pèlerinage Outre-mer, il avait demandé à son épouse de rendre la somme et de faire dire des messes. Au purgatoire, il recevait quotidiennement, de la main des démons, des deniers enflammés. Il disait qu’il pourrait être entièrement délivré par la célébration de cinq trentains. Sa peine fut réduite du fait de ces messes. |
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TC0033 | TE006029 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 175 | UNE FEMME RAPPELEE DE LA MORT CONDUIT LES AMES. Dans le prologue de la Vie de sainte Marie d’Oignies on lit qu’une femme grâce à des prières de quelques-uns était revenue du purgatoire sur terre pour accomplir sa pénitence. Elle s’accablait en habitant dans les tombeaux et en se roulant dans la neige, la glace et le feu. Sa pénitence accomplie, elle obtint le don de pouvoir souvent sortir d’elle-même pour conduire les âmes au purgatoire et de le traverser sans dommage. |
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TC0033 | TE005873 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 22 | LONGUE PENITENCE D’UN ERMITE. Un moine, pénétrant dans un ermitage, trouva une hutte dans laquelle vivait un ancien évêque qui ayant renié la foi par peur de la mort au moment des persécutions s’était retiré, poussé par le remords, au désert. Cet ermite y vivait ainsi depuis quatre-vingts ans, se nourrissant des fruits d’un palmier et de l’eau d’une source. Il venait seulement de recevoir le pardon divin. Sur sa demande, le moine l’enterra à sa mort. La hutte s’effondra alors, la source tarit, le palmier se dessécha. | |
TC0033 | TE006228 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 367 | NICOLAS LE VIEILLARD DEBAUCHE. Un vieillard, nommé Nicolas, qui avait vécu soixante-dix ans dans la débauche, vint voir saint André pour se confesser à lui. Le saint lui donna l’évangile à porter sur sa poitrine: en cas de tentation, y penser, comme la propre force de l’évangile, lui feraient y renoncer. Mais poussé par le désir, il alla trouver une prostituée. Celle-ci lui cria: "Sors, vieillard, car je vois sur toi des merveilles." Se souvenant qu’il portait l’évangile, il s’en revint vers saint André implorer ses prières. André l’entretint de son péché puis demeura en prière jusqu’à la neuvième heure. Ne sachant pas s’il avait été exaucé, il décida de jeûner et de prier durant cinq jours. Il demanda alors à Dieu pourquoi il avait obtenu miséricorde pour des morts, sans réussir à obtenir celle de cet homme. Une voix lui répondit qu’il était exaucé mais que le vieillard devait s’adonner au jeûne et à la prière durant six mois. L’homme le fit, distribua ses biens aux pauvres et mourut. Une voix dit à l’apôtre qu’il avait été récompensé du vieillard. |
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TC0033 | TE006211 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 350 | UNE PENITENCE AISEE. Un mauvais chevalier ne voulait pas faire la pénitence que lui avait infligée le pape Alexandre. Celui-ci lui donna son anneau: il le porterait en guise de pénitence à la condition de penser à la mort chaque fois qu’il le regarderait, à plusieurs heures du jour. Le chevalier, après l’avoir fait plusieurs fois, tomba dans un tel état d’affliction qu’il déclara préférer n’importe quelle autre pénitence. | |
TC0033 | TE005863 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 12 | VOYAGE DANS L’AU-DELA D’UN PERE DE FAMILLE. Un père de famille considéré comme mort se leva, partagea ses biens et devint ermite. Il fit pénitence alternativement dans un fleuve glacé et dans de l’eau très chaude. Interrogé sur les raisons de cette attitude, il raconta son voyage dans l’au-delà. Un guide éclatant le conduisit dans une immense vallée dont les versants étaient couverts d’âmes torturées alternativement par le feu et le gel. Il le mena ensuite dans les ténèbres et disparut. Il vit des globes de feu surgir d’un grand trou. En sortaient des hommes en feu tels des escarbilles; il sentit une puanteur insoutenable; il entendit des pleurs et des cris et vit des démons très noirs tenant des tenailles et des fourches de feu qui voulaient les capturer et les jeter dans l’abîme de feu. Son guide apparut au milieu des ténèbres comme une étoile et empêcha les démons de le toucher, car le Juge avait ordonné qu’il revînt dans son corps pour faire, s’il le voulait, pénitence. |
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TC0033 | TE006212 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 351 | LE BATON DECORTIQUE. Un chevalier refusait toute pénitence. Il lui fut enjoint de se faire servir par son serviteur comme premier plat un bâton décortiqué et de se faire rappeler qu’il mourra. Comme tout ce qu’il mangeait lui semblait amer, le chevalier préféra n’importe quelle pénitence à celle-là. |
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TC0033 | TE006004 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 150 | Le feu de l’enfer aussi grand qu’un lac. Guillaume, chapelain de Neuchâtel dans le diocèse de Lausanne, répondit à un chevalier qui lui demandait pourquoi il se mortifiait ou plutôt se tuait par le jeûne, le cilice et les larmes, qu’il aurait voulu, jusqu’au jour du Jugement, passer sa vie dans un feu aussi grand que le lac. Il aurait ainsi été convaincu, disait-il, de pouvoir échapper par une telle pénitence au feu de l’enfer et à celui du purgatoire. | |
TC0033 | TE006010 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 156 | UN CHEVALIER IRLANDAIS PUNI AU PURGATOIRE DE SAINT PATRICK DE DIVERSES FAÇONS. Un chevalier irlandais, coupable d’énormes péchés, demanda à son évêque comme pénitence d’entrer dans le purgatoire de saint Patrick. L’évêque l’envoya à l’abbé qui tenait les clés de cette caverne. L’abbé le dissuada de faire cette pénitence. Il lui ordonna de jeûner, de prier et de se confesser durant quinze jours. Il entra, trouva une maison en forme de cloître où il y avait un pré. Quinze hommes de l’abbaye arrivèrent et lui demandèrent de renoncer à son projet, ce qu’il refusa. Il lui dirent de ne pas croire aux propositions des démons et d’invoquer dans chaque tourment le nom de Jésus-Christ et sa croix. Il entendit les cris et le bruit des démons. Il les voyait en nombre et d’un horrible aspect. Ils lui demandèrent de s’en revenir, ce qu’il refusa. Ils le dénudèrent et le supplicièrent par le feu. Il invoqua le nom de Jésus, fit le signe de la croix. Ils le menèrent à travers des ténèbres horribles. Un vent très chaud et très violent parut le transpercer. Conduit vers l’orient, il entendit des pleurs. Il vit un champ tout de feu. Il vit une multitude de personnes enchaînées, semblant mordre la terre de leurs dents et demander grâce. Les démons le conduisirent dans un second champ où il vit des gens renversés sur le dos, être la proie de serpents leur courant sur le ventre, les bras la tête et la poitrine, et de crapauds horribles semblant leur enlever les entrailles de leurs dents. Les démons le conduisirent dans un troisième champ où hommes et femmes étaient percés de clous ardents. La douleur les empêchait de crier ou de pleurer. Le chevalier parvint dans un quatrième champ où les uns étaient suspendus par des chaînes de fer ou de soufre, les autres par des crochets de fer fixés dans leurs mains, leur tête, leurs ongles, leurs yeux et autres membres. Les uns brûlaient, les autres avaient très froid. Il vit des démons torturer quelques uns de ses compagnons: leurs cris et leurs pleurs ne pouvaient être décrits. Puis il fut mené dans un lieu où il vit une roue de feu tournant tellement vite qu’elle semblait un globe de feu. Des hommes y étaient accrochés par des crochets de fer. Il arriva à une maison dont on ne pouvait voir la fin, pleine de cuves rondes emplies de métal en ébullition et d’hommes hurlants. Les uns avaient un pied dans le métal brûlant, d’autres en avaient deux, d’autres y étaient plongés jusqu’aux genoux, ou jusqu’au ventre, ou à la poitrine, ou au cou, ou aux yeux. Il fut ensuite conduit à une montagne où il vit en nombre infini des hommes sur leurs doigts de pied, attendant la mort et tremblant. Un vent glacial les poussait dans un fleuve puant et très froid. Le chevalier fut torturé mais s’en échappa en évoquant le nom du Christ. Puis il fut conduit vers un puits d’où montaient et descendaient des hommes brûlants à la façon d’étincelles. Les démons y jetèrent le chevalier, disant qu’ils le jetaient dans l’enfer. Le chevalier prononça le nom du Seigneur et fut rejeté du puits. Deux démons le conduisirent à un fleuve de soufre et de feu sous lequel se trouvaient, disaient-ils, l’enfer. Sur ce fleuve était jeté un pont étroit et glissant. Il invoqua le nom du Seigneur et put s’avancer. Il parvint à traverser le fleuve, qui paraissait plein de serpents et de dragons, et se trouva devant un pré très beau, fort odorant et magnifiquement fleuri. Puis il vit une ville très belle aux murs faits de pierres précieuses, dont la porte exhalait une odeur admirable. Des hommes vinrent à sa rencontre et l’accompagnèrent au centre de la ville. Une lumière magnifique descendit du ciel. Ils dirent qu’au dessus, dans le ciel, se trouvait le paradis terrestre. Certains y montaient et y restaient. Mais il dut retourner par les mêmes chemins par où il était venu. Il dit préférer mourir. Il n’eut toutefois rien à craindre. Il s’en revint et les démons ne le touchèrent pas. Il retrouva le matin du second jour ceux qui l’avaient introduit en procession. Il leur rapporta ce qu’il avait vu, revint vers son évêque, prit la croix, partit en croisade et vécut en état de pénitence. |
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TC0033 | TE005874 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 23 | APPARITION D’UN ETUDIANT A SON MAITRE. Un étudiant chargé d’une lourde et brûlante cape faite de feuillets couverts de sophismes apparut à son maître après sa mort à Paris et déclara souffrir parce qu’il avait plus craint la mort et l’enfer que la perte de l’amour de Dieu. Une goutte de sueur transperça la main du maître, qui se retira à Clairvaux et se soumit à une sévère pénitence. |
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TC0033 | TE005886 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 35 | THEODORE ET LE DRAGON. Le moine Théodore, entré en religion par nécessité, vivait de manière dissolue. Il vit, au cours d’une maladie, un dragon prêt à le dévorer. Sauvé par les prières de ses frères, il s’amenda. | |
TC0033 | TE006236 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 373 | LE REPENTIR REND LUMINEUX. Paul le Simple vit parmi ceux qui entraient dans une église un homme sombre et noir conduit enchaîné par des démons hilares et, à l’écart, des anges attristés. Après avoir prié et pleuré pour lui, il vit le même homme, clair, beau et délivré, les anges joyeux, et les démons, à l’écart, confondus et attristés. Il fit venir cet homme et d’autres pour qu’ils vissent et entendissent les merveilles du Seigneur. Pressé de questions, l’homme dit qu’il était un pécheur mais, ayant entendu à l’église la parole d’Isaïe 1 (16): "Lavez-vous, purifiez-vous", il s’était repenti. |
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TC0033 | TE006181 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 320 | QUATRE DEMONS ACCUSENT UN MORT. Un pécheur entre en religion alors qu’il est malade. A sa mort, alors que ses frères disent des psaumes devant le corps, l’abbé voit, pendant son sommeil, quatre démons s’opposer à quatre anges à coups de versets des psaumes. Les anges triomphent. | |
TC0033 | TE006022 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 168 | ETIENNE RESSUSCITE PAR LES PRIERES DES PAUVRES; SON FRERE PIERRE LIBERE PAR DES MESSES. Pierre et Etienne étaient deux frères habitant à Rome: le premier, archidiacre, était bon mais avare; le second, était un avocat et un mauvais juge qui avait pris trois maisons à l’église de Saint-Laurent et un jardin à celle de Sainte-Agnès. Ils moururent. Etienne fut traîné pour être jugé: saint Laurent lui tordit le bras à trois reprises; sainte Agnès lui dit qu’il partagerait le sort de Judas. Des pauvres intervinrent auprès de saint Projet, qu’Etienne avait vénéré de son vivant. Projet intervint auprès de la Vierge qui obtint qu’Etienne fût renvoyé sur terre pour y faire pénitence pendant trente jours et restituer les biens qu’il avait pris. Sur le chemin, Etienne vit son frère Pierre souffrant gravement au purgatoire pour son avarice: il lui dit qu’il espèrait être délivré si le pape et les cardinaux célèbraient une messe pour lui. |
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TC0033 | TE005932 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 81 | UNE VISION INFERNALE. L’ermite Pierre, encore dans le siècle, mourut et vit les supplices de l’enfer et ses innombrables fournaises. Il vu quelques grands de ce monde suspendus dans les flammes. Alors qu’il devait être plongé dans les flammes, quelqu’un à l’habit étincelant lui ordonna de sortir et de veiller à sa façon de vivre. Il revint vécut ensuite dans la pénitence. | |
TC0033 | TE006209 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 348 | CONVERSION D’UN PIRATE. Des pirates, pris dans une tempête, firent le voeu de confesser leurs crimes s’ils sauvaient leur vie. Se confessant à un ermite, le chef des pirates reçut l’injonction de se rendre auprès du pape. Il tua l’ermite. Il fit de même à l’endroit d’un autre confesseur. Un troisième, le traitant avec douceur, lui enjoignit, chaque fois que quelqu’un mourrait d’aider à le mettre en terre, de penser à ce qu’avait été ce mort et à ce qu’il adviendrait de lui. Ce faisant, le pirate se réfugia dans la solitude où il accomplit une très dure pénitence. | |
TC0033 | TE005884 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 33 | MORT DE L’ABBA SYSOI. Sysoi mourant voyait Abraham, le choeur des prophètes, les apôtres et les anges; ces derniers vinrent chercher son âme. Il demanda à faire pénitence. Ils répondirent qu’il n’en avait pas besoin. Sysoi reconnaît ne pas oublier le principe de pénitence. Ils reconnurent qu’il était parfait dans la crainte de Dieu. Alors qu’il mourait, l’endroit fut rempli d’une odeur admirable. | |
TC0033 | TE005936 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 85 | LES ADULTERES DANS LA CUVE DE FEU. Une femme apparut à son mari qui priait pour elle et lui demandait de la suivre. Chemin faisant, elle se changea en serpent. Se glissant dans une ouverture elle se dépouilla de sa peau et retrouva sa forme première. Elle le conduisit dans une demeure très obscure où il vit d’horribles démons précipiter dans une cuve de feu un bourgeois de sa ville et l’épouse d’un autre bourgeois. Elle baignerait dans la même cuve si la miséricorde de Dieu ne lui avait remis son péché par la pénitence: elle avait en effet favorisé l’amour adultère des deux suppliciés. |
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TC0033 | TE006030 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 176 | QUELQU?UN FAIT PENITENCE POUR UN AUTRE. Un homme coupable d’un énorme péché se vit imposer à Rome, où il s’était rendu, la pénitence de marcher durant trois ans, le bâton à la main, à travers trois royaumes sans s’arrêter plus d’une demi-journée dans chaque ville. Il mourut avant d’avoir pu accomplir sa pénitence. L’ami qui l’accompagnait prit à son compte l’accomplissement de sa pénitence. Il le vit, à la fin de la première année, plus blanc que neige sur le tiers du corps, plus noir que de la suie sur les deux autres tiers; la fin de la deuxième année, blanc aux deux tiers; totalement blanc et délivré à la fin de la troisième année. | |
TC0033 | TE005935 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 84 | REGRETS D’UN USURIER. Un usurier refusa de faire pénitence tant qu’il était temps. A l’article de la mort, il le regrettait, car il ne pouvait plus faire pénitence. | |
TC0033 | TE005991 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 137 | UN MOINE FORGERON VOIT L’ENFER QUI LUI EST OUVERT. Un moine de mauvaises moeurs mais excellent forgeron était toléré dans son couvent. Pris d’une maladie soudaine, il appela ses frères, disant qu’il voyait s’ouvrir l’enfer avec en son centre le diable accompagné de Caïphe, de Judas, de Pilate et de ceux qui avaient crucifié le Christ. Incité à la pénitence, il dit ne rien pouvoir contre le jugement de Dieu prononcé contre lui, si bien que, enseveli loin des autres moines, personne n’osa faire appel aux suffrages de l’Eglise. | |
TC0033 | TE005984 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 131 | APPARITION D’UN AMANT A SA MAITRESSE. Une femme faisait une grande pénitence. Alors qu’elle était mariée, elle avait été convertie ainsi. Elle commettait l’adultère, quand son amant mourut subitement, dans son péché. Elle se lamentait beaucoup à son sujet et voulait savoir ce qu’il en était de lui. Alors qu’elle était couchée seule dans son lit, lui apparut son amant défunt, brûlant comme du fer incandescent. Il émit un jet d’urine brûlante comme du métal en fusion, qui parut consumer la terre et y pénétrer profondément. Terrifiée, elle se convertit et se chargea d’une telle pénitence que cela en était admirable. | |
TC0033 | TE006123 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 262 | VISION DE SYSOI. Pour la mort du très saint Sysoi, de nombreux pères s’étaient réunis. Ils virent son visage comme s’illuminant. Il leur dit de se consoler car il voyait saint Antoine; puis il vit le choeur des prophètes, puis les apôtres. On le vit ensuite parler avec quelqu’un. On lui demanda avec qui. Il répondit que les anges arrivaient pour emporter son âme. Il leur demanda de le soutenir un petit peu pour faire pénitence. Il mourut dans la crainte de Dieu. Après sa mort se répandit une odeur admirable. | |
TC0033 | TE006135 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 274 | LE CHANT DU COUCOU. Une petite vieille entendant, le premier mai, chanter le coucou à cinq reprises, croit qu’elle a encore cinq ans à vivre. Mortellement malade, presque muette, elle persiste dans sa croyance, dressant cinq doigts et mourant ainsi, sans repentir ni confession. |
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TC0033 | TE005987 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 133bis | QUATRE-VINGTS ANS DE PENITENCE ET UNE JOURNEE D’ENFER. Quelqu’un disait que la vie toute entière de très stricte et difficile pénitence à laquelle il s’était soumis durant quatre-vingts ans n’était en rien comparable à une journée de ce supplice (en enfer). | |
TC0033 | TE006120 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 259 | LE COMTE REPENTANT ET L’EVEQUE OBSTINE. Dans une très grande abbaye cistercienne, un convers était fort tourné vers la contemplation. Alors qu’il était en prière, il vit le Jugement. Les anges mettaient en accusation deux pécheurs: un grand prélat et un grand comte. Sur les instances de quelques-uns, le Seigneur rapporta sa sentence de mort et de damnation, à condition que le convers fît instruire les pécheurs par son abbé. Le convers rapporta à son abbé ce qu’il avait vu et entendu, les faits et les noms de ceux qu’auparavant il ne connaissait pas. Les deux personnages furent informés de la vision. Le comte s’amenda et fit pénitence. Etienne de Bourbon lui fournit le cilice que le comte, de chair délicate, mettait à même la peau. Il distribuait des aumônes, fréquentait les sacrements et mourut dans le Seigneur quelques années plus tard. Le prélat au contraire revint sur sa résolution, aspirant à la vengeance. Alors que tout lui réussissait, on le trouva mort dans son lit, un matin. |
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TC0033 | TE006119 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 258 | LE VOLEUR DEVENU UN SAINT MOINE. L’abba Appollonius (Apollo) fut envoyé par le Seigneur prêcher en Egypte. Arrivé dans une cité, il intervint dans un désaccord entre deux hommes. Aucune des parties ne voulait la paix. Obtenant la confiance d’un voleur qui était leur représentant, il lui demanda de s’humilier à faire la paix, lui promettant de demander à Dieu le pardon de ses péchés. Le voleur se prosterna et les parties firent la paix. Appollonius l’emmena dans son ermitage. L’un et l’autre furent enlevés pour le Jugement. Il vit le Seigneur qui jugeait, les saints et les anges qui l’assistaient. Les actes et la vie du voleur furent discutés: il méritait la damnation. Appollonius pria. Le Seigneur lui dit qu’il n’y avait aucun accord entre le Christ et Belial, entre la lumière et les ténèbres, mais qu’il lui concédait son homme. Le voleur devint un saint moine. |
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TC0033 | TE006090 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 236 | LES LIVRES DES PECHES ET DES BONNES ACTIONS. Au temps du roi anglais Adenredus (Ethelred), celui-ci avait un chevalier excellent dans les armes mais aux moeurs corrompues. En pleine santé, il refusait de se corriger. Frappé par la maladie, le roi le poussa à faire pénitence. Il refusa: c?était faiblesse d’esprit et il lui restait assez de temps pour le faire. Il allait mourir et le roi revint lui rendre visite le pressant à faire pénitence. Il lui dit que c?était trop tard: il était déjà damné. Voici ce qu’il voyait. Deux personnages très brillants et très beaux étaient entrés dans la maison. L’un d’eux sortit de son sein un petit livre et très beau livre écrit en lettres d’or où sont inscrites les rares bonnes actions du mourant accomplies dans sa jeunesse. Alors qu’il se réjouissait, il vit deux immenses démons très noirs; l’un portait un livre grand comme une tour, dans lequel étaient consignés en lettres noires tous les péchés du mourant. Les démons dirent aux anges qu’ils n’avaient aucun droit sur le chevalier: leur livre était trop ancien. Lesn anges le reconnurent et s’en allèrent. Les démons partagèrent le corps du chevalier en deux parties de la tête aux pieds; atteignant le coeur, ils le tuent et emportent son âme en enfer. | |
TC0033 | TE005994 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 140 | UNE JEUNE FILLE EDIFIEE PAR A LA VISION EN GLOIRE DE SON PERE ET DE LA PUNITION DE SA MERE. Une jeune fille prit pour modèle la vie pieuse de son père alors que sa mère menait une vie débauchée. S?étonnant que la mort de son père ait été accompagnée d’un orage tel qu’il fut enseveli à grand peine alors que sa mère le fut dans le calme, entourée d’honneurs grâce à ses aumônes, elle eut la vision des lieux où sa mère était torturée par les démons d’une part, du lieu de clarté dans lequel son père était transporté de joie. Elle lui demanda de pouvoir rester avec lui. Il lui répondit que si elle voulait demeurer avec lui, elle devait mener cette vie et faire cette pénitence qui lui avaient permis d’obternir ces bienfaits. Si elle imitait sa mère, elle serait punie. Après sa vison, elle imita son père. |
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TC0034 | TE006464 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 224 | Saint Léonard est un voleur qui se repent et se confesse. Comme pénitence, il doit prendre dans ses bras la première créature qu’il rencontre et c'est un serpent. Il dort avec la bête dans un grenier à foin. Le jour suivant, on ne trouve de lui que des os blancs entourés d’une lampe et de cierges. |
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TC0034 | TE006463 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 223 | Le pharisien remercie Dieu de ne pas être un voleur et de ne pas s’adonner à la luxure en disant qu’il jeûne, paie la dîme et ne ressemble pas au publicain. Ce dernier n'ose pas lever les yeux vers Dieu à cause de ses nombreux péchés, il est absous tandis que le pharisien va en enfer. |
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TC0034 | TE006318 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 107 | Saint Ambroise excommunie l’empereur Théodose qui ordonne le massacre de sept mille habitants de Thessalonique qui ont lapidé deux de ses juges sans s’être enquis des circonstances de l’incident. Pour faire pénitence, l’empereur promulgue une loi stipulant qu’une sentence de mort ne peut être donnée qu’après un examen de trente jours. Lors d’un affrontement dans les Alpes, un vent violent divin retourne les flèches de ses adversaires contre eux et les tuent. | |
TC0035 | TE006513 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 6v, n° 28d | Chaque fois que nous commettons un péché, nous tuons le fils du roi, c’est-à-dire l’âme créée à l’image de Dieu, et pourtant il nous appelle pour que nous revenions vers lui par la pénitence. | |
TC0035 | TE006505 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 5v-6, n° 23 | Un ermite, voulant savoir ce qu’est le péché, commet un meurtre et un adultère. Pour pénitence, il s’impose de ne marcher qu’à quatre pattes, jusqu’à ce que lui soit signifié le pardon de son péché. | |
TC0035 | TE006502 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 5v, n° 21 | Trois fois de suite, l’hostie disparaît de la vue d’un prêtre en état de péché mortel, alors qu’il célèbre la messe. Après sa confession à l’évêque et sa pénitence, les hosties réapparaissent pendant la messe. |
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TC0035 | TE006556 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 8v, n° 39c | Similitude entre la fille du roi et l’âme. Nul n'est à ce point pauvre et malade qu’il ne puisse accomplir une bonne action. Il peut tout au moins faire pénitence et sauver son âme. | |
TC0035 | TE006555 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 8v, n° 39b | Le pénitent est comparable à un prisonnier sorti de la prison des péchés. Pour arriver à la rédemption, il a encore besoin de l’aide des religieux. | |
TC0036 | TE006648 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 9 | Dans l’exercice de sa charge de Prieur au monastère de Saint-Martin-des-Champs, Matthieu d’Albano se montrait plein de miséricorde et de justice. Il augmenta les revenus du monastère grâce à ses requêtes auprès des rois et princes. Quand il le pouvait, il veillait les malades et s’occupait lui-même des pauvres et des hôtes. Il pourvoyait aux besoins de sa communauté comme un père attentionné, mais appliquait aussi des flagellations sanglantes et des remontrances enflammées aux pécheurs qui étaient parfois envoyés au cachot. Il menaça même d’enfermer vivant dans un sépulcre un moine spirituellement mort, afin qu’il retrouve par la pénitence le chemin de la foi. Par la seule crainte de son nom, il réforma de nombreux monastères et abbayes où la discipline s’était relâchée. |
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TC0036 | TE006639 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 27 | Dans le diocèse de Mâcon, le château de Beaujeu était tenu par le seigneur Guichard, qui après une vie pleine de succès dans le siècle, sentant sa fin venir, s’était retiré au monastère de Cluny pour y expier ses fautes. C’est là qu’il mourut peu de temps après. Son fils et héritier Humbert se conduit comme un jeune noble trop attaché aux biens de ce monde. Un jour qu’il guerroyait, un de ses chevaliers, Geoffroy d’Oingt périt d’un coup de lance. Deux mois après l’événement, ce chevalier défunt apparut dans la forêt à l’un de ses confrères, le chevalier Milo de Anse pour lui faire part de sa situation malheureuse ainsi que de celle du défunt seigneur Guichard. L’apparition demanda donc au chevalier d’exiger de Humbert des suffrages pour alléger les peines des deux défunts, et éteindre la dette de Humbert à leur égard. Le chevalier s’exécute et avertit le seigneur Humbert qui est plus terrifié à l’idée d’une apparition du défunt qu’inquiet pour le salut de son père et de son compagnon d’armes, mort à cause de lui. Et c’est ce qui se produisit le lendemain, le chevalier défunt apparaît à Humbert, pour lui reprocher son ingratitude envers lui et son père. Le défunt lui déconseille de participer à une expédition prévue le lendemain où il mourra. L’arrivée d’un compagnon fait disparaître le défunt. Humbert décide dès lors de faire amende honorable en aidant par des suffrages les défunts à accéder à leur salut et en se rendant à Jérusalem pour y faire pénitence. |
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TC0036 | TE006610 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 2 | Un prêtre, coupable de relations sexuelles avec une moniale, continuait à célébrer la messe presque chaque jour, profanant ainsi de ses mains impures l’eucharistie. Mais les hosties et le vin consacrés disparurent par trois fois de ses mains lors de la messe au moment de communier. Par crainte d’une punition divine, le prêtre se confessa à l’évêque, fit une rude et longue pénitence jusqu’à l’obtention du pardon. Il put, dès lors, avec l’autorisation de l’évêque, de nouveau célébrer la messe et les trois hosties disparues ainsi que le vin réapparurent sur l’autel pour manifester le pardon divin. |
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TC0036 | TE006623 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 11 | Bernard, dit le Gros (+1070), seigneur d’un grand domaine proche de Cluny est depuis longtemps connu pour les ravages qu’il a causées aux domaines de la congrégation. Regrettant sa conduite, il part pour Rome faire pénitence pendant quarante jours mais meurt lors de son trajet de retour à Sutri où il est enterré. Quelques années plus tard, le prévôt d’un domaine dépendant de Cluny, alors qu’il traverse les bois près du château d’Uxelles construit par Bernard, se retrouve face au défunt seigneur monté sur une mule. Ce dernier l’adjure de l’aider en demandant à l’abbé de Cluny, Hugues (+1109), de procéder à des suffrages pour son salut. Le prévôt s’exécute et l’abbé respecte la volonté de Bernard permettant ainsi de sauver son âme. Comme les précédents témoins de visions de défunts et suivant la prédiction de l’abbé Hugues, le prévôt, ayant pris l’habit monastique, meurt peu de temps après. |
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TC0036 | TE006669 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 31 | Au monastère de Charlieu, un oblat est témoin d’une apparition de défunts durant la nuit qui précède la Nativité, alors qu’il était couché dans le dortoir des frères, ne parvenant pas à trouver le sommeil. Soudain, il vit entrer dans le dortoir et venir à lui, deux hommes qu’il reconnaît bien que ne les ayant jamais vus. Il s’agit d’Achard, son oncle et ancien prieur du monastère et le prieur Guillaume (cf. II, 25), tous deux défunts. Après leur conversation, le seigneur Guillaume quitte les lieux, laissant Achard seul assis près de l’enfant. Le défunt invite ce dernier à se lever et à l’accompagner au cimetière. Mais l’oblat, d’abord apeuré, puis rassuré par son oncle, craint d’être puni en quittant le dortoir. Son oncle défunt le rassure, lui affirmant qu’il ne lui arrivera rien. L’enfant moine et le défunt sortent du dortoir et se dirigent vers le cimetière des moines où se trouve déjà une assemblée des défunts. Comme il l’avait annoncé au jeune vivant, à peine est-il assis, qu’Achard doit essuyer une accusation pour son retard. Il se lève pour faire pénitence, laissant sa place au jeune visiteur, et s’avance au milieu. Celui-ci observe l’assemblée du cimetière qui baigne dans une clarté surnaturelle. Il voit son oncle défunt faire pénitence devant son juge assis sur un siège imposant trônant sur une lanterne des morts. Après sa pénitence, le défunt retrouve sa place. L’enfant voit alors l’assemblée quitter les lieux, non par la porte par laquelle elle était entrée, mais par une autre porte au seuil de laquelle se trouve un feu qui les purifie. Achard raccompagne son neveu au dortoir avant de disparaître. |
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TC0037 | TE006689 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 7 | Nabuchodonosor, ayant gravement offensé Dieu, fait un rêve. Le prophète Daniel, interrogé lui révèle qu’il pourra racheter ses fautes par l’aumône et la miséricorde envers les pauvres et les nécessiteux. |
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TC0106 | TE015963 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 221 | CONVERSION D’UN PIRATE. — Des pirates, pris dans une tempête, font le v?u de confesser leurs crimes s’ils sauvent leur vie. Se confessant à un ermite, le chef des pirates reçoit l’injonction de se rendre auprès du pape; il tue l’ermite. Il fait de même à l’endroit d’un autre confesseur. Un troisième, le traitant avec douceur, lui enjoint, chaque fois que quelqu’un mourra d’aider à le mettre en terre, de penser à ce qu’avait été la mort et à ce qu’il adviendrait de lui. Ce faisant, le pirate se réfugie dans la solitude où il accomplit une très dure pénitence. |
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TC0106 | TE015753 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 16 | VOYAGE D’UN HOMME DANS L’AU-DELÀ. Bède raconte qu’un homme, revenu des tourments de l’enfer en l’an 811, s’inflige une très dure pénitence : il prend successivement des bains d’eau glacée puis brûlante. | |
TC0106 | TE015964 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 222 | UNE PÉNITENCE AISÉE. — Le pape Alexandre donne comme pénitence à un chevalier qui n’a rien voulu accepter d’autre, de porter son anneau et de penser à la mort chaque fois qu’il le regardera. Le chevalier, après l’avoir fait plusieurs fois, déclare vouloir faire en plus une autre pénitence. | |
TC0106 | TE015965 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 223 | LE BÂTON DÉCORTIQUÉ. — A un chevalier qui refusait toute pénitence est enjoint de se faire montrer par son serviteur avant chaque repas un bâton décortiqué et de se faire rappeler qu’il mourra. Comme tout ce qu’il mangeait lui semblait amer, le chevalier préféra n’importe quelle pénitence à celle-là. | |
TC0106 | TE015902 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 163 | LES LIVRES DES PÉCHÉS ET DES BONNES ACTIONS. En Angleterre, un chevalier, qui a sans cesse remis le moment de sa pénitence, voit, sur son lit de mort, deux anges; l’un d’eux sort de son sein un très beau livre écrit en lettres d’or où sont inscrites les rares bonnes actions du mourant accomplies dans sa jeunesse. Surgissent ensuite deux démons dont l’un porte un livre énorme, dans lequel sont consignés tous les péchés du mourant. Les démons l’emportent sur les anges, torturent le corps du chevalier avec leurs glaives; atteignant le coeur, ils le tuent. |
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TC0106 | TE015863 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 125 | LE FEU DE L’ENFER AUSSI GRAND QU?UN LAC. Un prêtre des environs de Lausanne s’inflige une très dure pénitence. Il explique qu’il préférerait être retenu dans un feu aussi grand que le lac jusqu’au jour du Jugement plutôt que d’être dans le feu de l’enfer ou du purgatoire. | |
TC0106 | TE015883 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 145 | QUELQU?UN FAIT PENITENCE POUR UN AUTRE. Un homme coupable d’un énorme péché se voit imposer à Rome, où il s’est rendu, une pénitence de trois ans. Il meurt avant d’avoir pu accomplir sa pénitence. L’ami qui l’accompagnait prend à son compte l’accomplissement de sa pénitence. Il le voit, à la fin de la première année, plus blanc que neige sur le tiers du corps, plus noir que de la suie sur les deux autres tiers; la fin de la deuxième année, blanc aux deux tiers; totalement blanc et délivré à la fin de la troisième année. | |
TC0106 | TE015853 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 115 | UN MOINE VOIT L’ENFER QUI LUI EST OUVERT. Un moine de mauvaises moeurs, mais excellent artisan, était toléré dans son couvent. Pris d’une maladie soudaine, il appela ses frères, disant qu’il voyait s’ouvrir l’enfer avec en son centre le diable accompagné de Caïphe, de Judas, de Pilate et de ceux qui avaient crucifié le Christ. Incité à la pénitence, il dit ne rien pouvoir contre le jugement de Dieu prononcé contre lui, si bien que, enseveli loin des autres moines, personne n’osa faire appel aux suffrages de l’Eglise. |
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TC0106 | TE015878 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 140 | ETIENNE RESSUSCITÉ PAR LES PRIÈRES DES PAUVRES; SON FRÈRE PIERRE LIBÉRÉ PAR DES MESSES. A Rome, vivent Pierre et Etienne, deux frères. Le premier, archidiacre, est bon mais avare; le second, avocat, est un mauvais juge qui avait pris trois maisons à l’église de Saint-Laurent et un jardin à celle de Sainte-Agnès. Après leur mort, Etienne est traîné pour être jugé : saint Laurent lui tord le bras à trois reprises et sainte Agnès dit qu’il partagerait le sort de Judas. Des pauvres interviennent alors auprès de saint Projet qu’Etienne avaient vénéré de son vivant. Projet intercède auprès de la Vierge qui obtient qu’Etienne soit renvoyé sur terre pour y faire pénitence pendant trente jours et restituer les biens qu’il a pris. Sur le chemin, Etienne voir son frère Pierre souffrant gravement au Purgatoire pour son avarice : il lui dit qu’il espère être délivré si le pape et les cardinaux célèbrent une messe pour lui. |
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TC0106 | TE015844 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 106 | LA PENITENCE EGALE DU MAIGRE ET DU GROS. De deux frères soumis au même régime pour leurs fautes, l’un devient très maigre et pâle car il a pensé aux peines qu’il méritait et a demandé à Dieu qu’elles lui fussent remises, l’autre se porte bien car il a pensé à la miséricorde divine. Les pères jugent que leur pénitence était égale aux yeux de Dieu. | |
TC0106 | TE015767 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 30 | LA CONVERSION DE THAÏS. La courtisane Thaïs fit pénitence dans le désert puis gagna le ciel. | |
TC0123 | TE007025 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 92 | Un jeune Irlandais qui venait de mourir fut amené devant le Seigneur par saint Patrick. Par les mérites de saint Malachie, le Christ l’autorisa à revenir momentanément à la vie, et à gagner son salut en finissant ses jours à Jérusalem, sans boire ni toucher une femme. Pour soutenir ses efforts, saint Patrick lui versa sur la main une huile à l’odeur délicieuse. Le jeune homme revint à la vie au moment où son corps allait être enterré. Sa mère remarqua aussitôt l’odeur délicieuse qui flottait et lécha la main de son fils pour s’en pénétrer. Le jeune homme se présenta ensuite à Malachie et lui raconta sa vision. Malachie marqua le pénitent de la croix et le bénit. Cette histoire fut rapportée par un évêque irlandais qui, de passage à Pontigny, avait lu la Vita sancti Malachiae de saint Bernard et s’étonnait de ne pas y trouver mention de ce ce miracle. |
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TC0123 | TE007024 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 91 | Un chevalier criminel, qui n’acceptait aucune forme de pénitence, finit par consentir, sur les instances de sa femme, à aller trouver un prêtre. Mais celui-ci, voyant qu’il n’envisageait ni pèlerinage ni jeûne, lui déclara qu’il était perdu. Irrité, le chevalier le tua. Sa femme ne se résigna pas et l’envoya auprès de l’évêque. Ce dernier, après avoir hasardé en vain plusieurs propositions de pénitence, lui demanda enfin, comme par boutade, s’il serait seulement capable de passer une nuit en silence dans une église. Le chevalier prit la proposition très au sérieux, et l’évêque lui promit le salut s’il y parvenait. On enferma le pénitent dans une église. Une foule de démons se présenta à lui, sous l’apparence de ses serviteurs, et lui annoncèrent que ses ennemis avaient envahi ses terres. Comme il restait silencieux, ils reprirent leur véritable apparence et tentèrent de l’acculer au désespoir en lui faisant valoir que sa pénitence était insuffisante pour assurer son salut; puis ils se déchaînèrent contre lui, en vain. Une seconde fois, il se présentèrent sous l’aspect de marchands, qui lui offraient de grands biens pour racheter ses possessions. Enfin Satan lui-même apparut, se faisant passer pour l’évêque et le félicitant de son courage. Mais ne l’ayant pas vu tracer le signe de croix, le chevalier, méfiant, ne prononça pas une parole. Il fut enfin libéré au matin par l’évêque, accepta de faire pénitence et se convertit à la vie religieuse. |
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TC0123 | TE006983 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 50 | Un moine, à qui Bernard avait interdit de communier, s’avança avec les autres à la communion et reçut l’hostie, mais ne parvint pas à l’avaler. Il se jeta alors aux pieds de l’abbé, qui lui imposa une pénitence et lui donna l’absolution. Cela fait, avec l’assentiment du saint, le moine avala l’hostie sans difficulté. |
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TC0123 | TE006942 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 10 | En Angleterre, un homme du nom de Dictrelme, qui venait de mourir, revint à la vie. Il raconta qu’un ange lui avait montré l’endroit où étaient purifiées les âmes des pécheurs, puis l’entrée de la géhenne. Il se fit moine et acheva sa vie dans les pénitences les plus sévères. | |
TC0123 | TE006980 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 47 | Un prêtre indigne, en célébrant, vit disparaître deux jours de suite le corps et le sang du Christ. Pris de peur, il s’abstint de célébrer la messe, confessa ses péchés et fit pénitence. Lorsqu’il célébra de nouveau, le pain et le vin qui lui avaient été retirés vinrent s’ajouter à ceux qu’il venait de consacrer. |
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TC0123 | TE007046 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 138 | Deux clercs s’étaient liés d’amitié. L’un d’eux malade et sur le point de mourir, refusa la confession, croyant qu’il était trop tard. Son ami lui promit alors de s’acquitter pour lui de la pénitence qui lui serait enjointe. Le mourant accepta, reçut les sacrements et mourut. Son ami accomplit la pénitence : il pérégrina trois ans de suite, pieds nus, en se nourrissant de pain et d’eau, sans passer deux nuits au même endroit, et en revenant chaque année sur la tombe de son ami. Après chaque pèlerinage, le défunt apparaissait au pèlerin, et chaque fois un tiers de son corps était purifié. La troisième année, entièrement lavé, il apparut à son ami épuisé, lui rendit grâce et lui annonça qu’il le rejoindrait bientôt dans la compagnie des saints. Le pèlerin mourut peu après. |
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TC0123 | TE006947 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 15 | Un pauvre ayant été trouvé mort de faim non loin de chez lui, saint Grégoire s’abstint de célébrer pendant quelque temps, par pénitence. | |
TC0123 | TE006971 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 38 | Un paroissien voyait régulièrement, à la messe, le Christ apparaître et embrasser le prêtre. Un jour, le prêtre envoya son chien tuer le porc d’un voisin pauvre, car l’animal piétinait son jardin. Au cours de la messe qui suivit, le Christ n’apparut pas. Le paroissien prévint aussitôt son curé. Celui-ci fit pénitence et la vision réapparut. |
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TC0123 | TE006970 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 37 | Le jour de Pâques, un prêtre avait l’intention de ne donner à une femme que du pain béni, pour lui faire partager la pénitence de son mari voleur. Il se ravisa au dernier moment et lui donna une hostie consacrée, car il la savait innocente. Alors que la femme s’en retournait tout attristée, pensant n’avoir reçu que du pain béni, l’hostie prit dans sa bouche l’aspect et la saveur de la chair. Elle se rendit compte qu’elle avait véritablement reçu le corps du Christ. À la fin de la messe, elle alla trouver le prêtre et lui raconta le miracle. | |
TC0123 | TE007013 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 80 | Un archevêque s’éprit d’une jeune moniale qu’il venait de consacrer à la vie religieuse. Il convoqua son abbesse, et obtint d’elle, par la flatterie et l’intimidation, la permission d’assouvir son désir. À peine le péché consommé, saisi de remords, il renvoya la moniale, se cacha et fit longuement pénitence. Afin d’éviter un scandale public, il avertit quelques proches qui le firent passer pour malade. Comme le peuple se plaignait de son absence et menaçait d’entrer par force dans sa chambre, il se laissa voir par quelques-uns, affaibli par la pénitence et les privations. Puis il poursuivit sa pénitence. À l’occasion d’une fête, sur les supplications de ses fidèles, il accepta enfin de présider de nouveau la messe. À cette occasion, après la prédication, il se confessa publiquement, renonça à sa charge et quitta l’église pieds nus, dépouillé de ses attributs. Les fidèles le supplièrent en vain de conserver sa charge et un nouveau-né se mit miraculeusement à parler pour le lui ordonner, mais il refusa de céder. C’est finalement l’ange du Seigneur qui l’arrêta, le ramena à l’autel et le réintégra dans sa dignité. |
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TC0123 | TE007012 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 79 | Deux démoniaques étaient conduits à Saint-Jacques de Compostelle pour y être guéris. À l’approche de la ville, un archidiacre et quelques autres clercs sortirent à leur rencontre. L’un des démons dévoila en public tous leurs péchés et leur recommanda de ne pas perdre leur salut. Il révéla qu’il serait prêt, si la pénitence pouvait lui valoir le salut, à monter et à descendre sans cesse une colonne faite de lames coupantes et de flammes dressée jusqu’au ciel. Les deux démons furent chassés, mais l’un d’eux tua, en le quittant, le corps qu’il possédait. |
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TC0124 | TE014671 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXII, 20 [322] | Une jeune fille, nommée Alexandra, vivait depuis dix ans dans un tombeau, sans voir personne. La bienheureuse Mélanie lui en demanda la cause. Elle répondit que c?était parce qu’elle avait blessé l’âme de quelqu’un et que, de ce fait, elle préférait vivre enfermée plutôt que nuire à l’âme faite à la ressemblance de Dieu. | |
TC0124 | TE014538 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XII, 21 [189] | Un vieillard avait décidé de ne pas boire pendant quarante jours. En cas de forte chaleur, il plaçait devant lui une amphore pleine d’eau. | |
TC0124 | TE014666 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXII, 15 [317] | Un prêtre chaste et honnête était beau et bien fait. La dame du lieu, épouse d’un chevalier, lui confessa qu’elle l’aimait et lui fixa un rendez-vous. Il s’infligea alors tant de jeûnes et de veilles que, le jour venu, il parut devant elle maigre, pâle et pauvrement vêtu. Elle le repoussa. Puis, confuse et repentante, elle renonça à son amour adultère. | |
TC0124 | TE014897 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : L, 6 [541] | Si le préposé de la maison ou du monastère s’est endormi pendant que le prieur parlait, on l’obligera à rester debout. | |
TC0124 | TE014515 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XI, 9 [165] | Lorsqu’il mourut, le comte de Nevers qui, toute sa vie, avait été très gourmand, devint une nourriture pour les vers. Son fils le vit en rêve : un ver horrible lui dévorait la langue. La vision se répétant trois fois, le fils du comte se rendit à la sépulture de son père et, ayant déterré le corps, il comprit que le songe était réalité. Ayant tout abandonné et vendu sa vaisselle d’or et d’argent, il se retira chez les Chartreux. Il disait y être venu, non pour manger, mais pour faire pénitence. |
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TC0124 | TE014529 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XII, 12 [180] | Hilarion jugeait inutile de laver le sac dont il était vêtu. | |
TC0124 | TE014528 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XII, 11 [179] | Le diable déguisé en moine conseilla à saint Antoine de préserver sa santé en modérant ses jeûnes. | |
TC0124 | TE014846 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIV, 8 [490] | Testament de saint Antoine: « Que l’on rende à Athanase le vieux manteau qu’il m’avait jadis donné neuf, que l’on donne à l’évêque Séraphon l’autre manteau, vous, gardez le cilice comme vêtement. » | |
TC0124 | TE015085 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIV, 3 [726] | Abba Arsène se gardait d’excommunier les jeunes moines parce qu’ils s’en moquaient. Mais il excommuniait les plus âgés parce qu’ils pouvaient en souffrir. | |
TC0124 | TE014358 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : II, 10 [20] | L’empereur Théodose refusa de prendre la moindre nourriture avant d’avoir été relevé d’une sanction lancée par un simple moine, en dépit de l’avis de l’évêque l’assurant que cette sentence n’avait aucune valeur. | |
TC0124 | TE014629 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XX, 4 [281] | L’abba Pastor a dit : « Trois jours de pénitence suffisent, si on les fait d’un coeur contrit. » | |
TC0124 | TE014359 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : II, 11 [21] | L’évêque d’Hébron étant mort à Constantinople, l’empereur Théodose demanda son cilice et s’en ceignit, croyant ainsi gagner un peu de sa sainteté. | |
TC0124 | TE014775 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVII, 3 [420] | Un saint exorcisait les possédés, ne buvait jamais et mangeait sept figues par jour. Sa réputation grandit et les visiteurs affluèrent. La vanité l’envahit et il perdit son pouvoir d’exorciste. Revenu à Dieu, après cinq mois de prières, il fut délivré de la tentation de vanité. | |
TC0124 | TE014987 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVII, 13 [631] | La mère de Marc, disciple de l’abba Silvain, ne le reconnut pas quand il se présenta vêtu d’un sac fendu et rapiécé, le visage couvert de suie et les yeux fermés. | |
TC0124 | TE014549 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XII, 32 [200] | Saint Bernard pensait à son précédent repas afin de calmer son appétit. Pour se contrôler, il pesait moralement ce qu’il avait mangé. | |
TC0124 | TE015061 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIII, 7 [704] | Saint Euloge détourna de la communion certains moines qui avaient eu de mauvaises pensées jusqu’à ce qu’ils se soient purifiés par la pénitence et les larmes. | |
TC0124 | TE014550 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XII, 33 [201] | Sainte Silvia reprocha à saint Jovin de se rafraîchir les membres avec de l’eau fraîche; elle-même ne s’était jamais lavée, ni reposée, même lorsque les médecins le lui demandaient. | |
TC0124 | TE015114 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIV, 22 [745] | Un moine s’était promis de ne jamais toucher son sexe. Le diable lui fit éprouver une grande souffrance. Averti, saint Anselme conseilla au moine une auscultation, mais le moine refusa de palper pour s’informer. Finalement, on l’examina. Il n’avait rien et la douleur cessa. | |
TC0124 | TE014630 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XX, 5 [282] | Une religieuse échappée du cloître a ensuite soigné les malades durant trente ans : cette pénitence a été plus agréable à Dieu que ses v?ux de religion. | |
TC0124 | TE014547 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XII, 30 [198] | Avant de parler aux novices, saint Bernard se mortifiait; puis, il leur disait de laisser leur corps à l’extérieur du monastère, et de n’y faire entrer que leurs esprits. | |
TC0124 | TE014543 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XII, 26 [194] | Dorothée le Thébain construisit des abris pour les pauvres. Il leur préparait de la nourriture. Sans cesse au travail, il ne dormait ni ne mangeait, en disant que puisque son corps le tuait, il tuait son corps. | |
TC0124 | TE014386 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : II, 38 [48] | Après avoir jeûné soixante-dix semaines pour recevoir l’inspiration divine, un ancien décida de solliciter l’avis d’un confrère. Devant cet acte d’humilité, l’ange du Seigneur lui fut envoyé pour l’éclairer. | |
TC0124 | TE015138 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXVIII, 5 [768] | Saint Martin s’était attaché les pieds avec une chaîne pour limiter ses mouvements. Saint Benoît lui dit de choisir plutôt la chaîne du Christ que la chaîne de fer. Martin se débarrassa donc de la chaîne de fer, mais il limita lui-même son mouvement au parcours auparavant délimité par la chaîne. | |
TC0124 | TE014888 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIX, 1 [532] | Saint Jérôme et son difficile apprentissage des Lettres (Quintillien, Cicéron, Fronton, Pline), tandis qu’il jeûne pour briser les tentations charnelles. Après l’amertume de l’étude, il récolte ses doux fruits. | |
TC0124 | TE014533 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XII, 16 [184] | Des frères voulurent donner un peu d’huile à un vieillard. Celui-ci leur montra un petit vase pour l’huile qu’ils lui avaient donnée trois ans plus tôt et qu’il n’avait jamais touchée. | |
TC0124 | TE014486 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IX, 14 [138] | L’abbé Bessarion dit qu’il était resté quarante nuits debout au milieu des épines sans dormir. | |
TC0124 | TE015028 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LX, 2 [672] | Natalios, confesseur de la foi, séduit par des hérétiques, accepta de devenir leur évêque. Averti par des songes divins dont il ne tint pas compte, il fut finalement malmené durant toute une nuit par des saints anges. Au matin, revêtu du cilice et couvert de cendres, en larmes, il se prosterna aux pieds de l’évêque Zéphyrin et fit une confession publique implorant les prières du peuple pour obtenir le pardon du Christ. |
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TC0124 | TE014478 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IX, 6 [130] | Athanase a passé six ans caché dans une citerne obscure. | |
TC0124 | TE014493 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IX, 21 [145] | Un jeune frère volait régulièrement un ermite qui s’en aperçut mais se tut, considérant que l’autre agissait par nécessité. Il travailla davantage et mangea moins. A sa mort, il baisa les mains de son voleur, disant qu’elles lui avaient fait gagner son paradis. | |
TC0124 | TE014483 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IX, 11 [135] | Saint Pacôme qui vivait près de saint Palémon ramassait du bois, pieds nus sur un sol épineux, en pensant aux clous du Christ. | |
TC0124 | TE014521 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XII, 4 [172] | Comme le diable était apparu à un moine sous la forme d’un lion et d’un ours prêts à le dévorer, la Vierge le libéra en lui conseillant de s’habiller, de se nourrir pauvrement et de se soumettre aux humbles travaux. | |
TC0124 | TE014523 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XII, 6 [174] | Une femme d’un âge avancé qui instruisait des jeunes filles leur interdisait de boire, ne serait-ce que de l’eau, pour éviter qu’elles ne prennent l’habitude de la boisson, car qui est accoutumé, jeune, à boire de l’eau, garde plus tard cette habitude, mais en remplaçant l’eau par le vin. | |
TC0124 | TE014537 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XII, 20 [188] | Tandis que des frères proposaient du vin à l’abba Macaire, il répondit : « Écartez de moi cette mort. » Dès lors, les frères eux-mêmes ne prirent plus de vin. | |
TC0124 | TE014495 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IX, 23 [147] | L’abba Macaire tua un moustique qui l’avait piqué. Mais, se reprochant son mouvement d’humeur, il se condamna à subir, six mois nu dans la solitude, la morsure de terribles insectes capables de trouer la peau des sangliers. A son retour, il était tellement enflé que seule sa voix permit de le reconnaître. | |
TC0124 | TE014536 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XII, 19 [187] | Chaque fois que l’abba Macaire buvait du vin, pour chaque coupe de vin qu’il avait bue, il ne buvait rien pendant une journée entière. Quand ses frères comprirent ce stratagème ascétique, ils cessèrent de lui proposer du vin. | |
TC0129 | TE007346 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 238a | L’ardeur de l’amour de Dieu de saint Dominique était tel qu’il séchait ses vêtements mouillés alors qu’il dormait dans l’église. | |
TC0129 | TE007292 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 65b | Le pape Fabien interdit à l’empereur Philippe de participer aux cérémonies de Pâques jusqu’à ce qu’il ait fait pénitence publique. |
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TC0129 | TE007285 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 49b | Thomas de Canterbury mortifiait son corps par le cilice et le je?ne. | |
TC0129 | TE007311 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 134b | Le diamant résiste au feu et au marteau : on ne peut le couper qu’en l’arrosant du sang d’un bouc. De la même manière, les pécheurs endurcis ne peuvent être fléchis que par le souvenir de la Passion du Christ. | |
TC0129 | TE007410 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 327b | Le roi Clovis devient fou après avoir brisé le bras d’une statue de Denis; il recouvre la santé suite à une pénitence. | |
TC0131 | TE008098 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 573, 1-4 | UNE ÂME QUI FAISAIT SON PURGATOIRE DANS LA GLACE. 1/ Des pêcheurs pêchèrent un bloc de glace dans la mer en pleine chaleur d’été. 2/ Vu la rareté du fait, ils le portèrent à saint Thibaut de Gubbio qui était leur évêque pour lui rafraîchir un échauffement dont il souffrait aux pieds. 3/ Or c'était un esprit qui faisait son purgatoire dans cette glace pour éteindre en lui les péchés qu’il avait faits en la chaleur de luxure. 4/ Dieu lui remit sa pénitence à la prière du saint évêque. | |
TC0131 | TE008107 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 597, 1-12 | LE BRIGAND QUI VIT UN MOINE FAIRE PENITENCE. 1/ Un brigand voulait dépouiller un abbé; l’abbé lui demanda pourquoi il faisait ce métier. 2/ Il répondit: "Pour gagner ma vie." L’abbé lui dit: "Viens donc avec moi et je te fournirai tout ce qu’il te faudra." Le brigand accepta. 3/ L’abbé ordonna à un jeune moine de lui servir toutes les nourritures qu’il demandait. Devant lui ce moine n'usait que de pain et d’eau par ordre de son abbé pour convertir le brigand, mais il mangeait ailleurs comme les autres. 4/ Le brigand pensait: "Certes, par sainte Marie, je ne suis pas aussi grand pécheur que je croyais. Ce moine a dû faire pas mal de crimes, puisqu’il fait une si grande pénitence." 5/ Il lui demanda: "Sérieusement, moine, que Dieu t'aide, je te demande combien d’hommes tu as bien pu tuer en ta vie. 6/ Ah! sainte Marie, quelle question! Le coeur me manquerait s’il me fallait tuer un poulet. 7/ - Alors, pourquoi fais-tu une si grande pénitence? 8/ -Je la fais, répondit le moine, pour l’amour de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui pour l’amour de moi fut pauvre trente-deux ans, lui qui était roi et seigneur de toute créature; 9/ et au bout de trente-deux ans il voulut être crucifié dans la honte entre deux brigands tout nus pour effacer et éteindre mes douloureux péchés et les vôtres." 10/ En entendant ces mots, le brigand se mit à pleurer très fort et il repoussa les bons plats qu’on lui avait servis. 11/ A partir de ce jour il se mit à jeûner au pain et à l’eau et atteignit une telle perfection que l’abbé dut lui adoucir sa pénitence et qu’il mourut saintement. 12/ Ainsi se convertit ce brave brigand à cause de la bonne envie qu’il éprouvait devant la pénitence du jeune moine. |
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TC0131 | TE007794 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 166, 1-19 | LES TONNEAUX DE VIN REFUSES AU PERE. 1 Un riche avait donné tout ce qu’il avait à un sien fils, au point de tomber dans l’indigence. 2 Il demanda à son fils de lui donner à boire du vin d’un de ses tonneaux, car il en avait plusieurs. 3 Son fils répondit: "Je ne puis vous donner de ce premier, car c'est du moût: il vous ferait mal. 4 Ni de celui d’après, qui est tout plein: Je ne le désemplirai pas pour vous. 5 Du troisième non plus je ne vous donnerai pas: c'est un vin exceptionnel et je ne veux pas le gâter. 6 Ni du quatrième, car c'est du vin vieux; je n'aurais pas de quoi le remplir. 7 Vous aurez donc de ce dernier si vous voulez: c'est un fond de tonneau dont boivent les valets; sans cela on pourrait le jeter." 8 Malgré tout le brave homme en accepta puisqu’il n'en pouvait avoir de meilleur. Mais il ne devait pas en être très reconnaissant à son fils. 9 Ce riche, c'est Dieu qui nous a donné tous les biens que nous avons et qui voulut être pauvre trente-deux ans pour l’amour de nous. 10 Il nous demandait à boire de la dévotion de nos coeurs quand il dit sur la croix: "J'ai soif." Et ainsi à chacun de nos âges il nous demande nos coeurs. 11 Mais les jeunes ne lui donnent pas leur coeur par crainte de l’empoisonner; ils ressemblent à celui qui à son père refusa le moût. 12 Ceux d’entre trente-cinq et quarante ans s’excusent en disant que faire pénitence leur ferait du tort. 13 Ceux de cinquante ans s’excusent en disant qu’ils commencent à avoir quelque valeur; il ne s’agit pas de gâter ce cru exceptionnel. 14 Après cinquante ans ils s’excusent en disant qu’ils ne peuvent plus jeûner ni faire pénitence et qu’ils sont plus faibles et plus fragiles qu’autrefois. C'est le vin vieux: ils n'auraient pas de quoi remplir. 15 Mais vers soixante ans ils cessent de pécher et demandent pardon à Dieu et lui donnent du vin sur la lie, qui ne mérite guère de reconnaissance. 16 Saint Augustin dit qu’ils n'abandonnent pas le péché: c'est le péché qui les abandonne. 17 Quant à ceux qui retardent leur conversion jusqu’à leurs derniers moments, je ne me risquerai pas à dire qu’ils sont sauvés ou qu’ils sont damnés: 18 "En l’autre siècle s’en iront; qu’ils prennent ce qu’ils y trouveront." 19 Ces mots semblent nous laisser peu d’espoir qu’ils soient sauvés; et nous ne pouvons en avoir plus. |
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TC0131 | TE007959 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 327 | LE PHARISIEN ET LE PUBLICAIN. 1/ On ne peut s’abaisser plus profondément en enfer qu’en s’élevant en ce monde. 2/ C'est ainsi que le pharisien revint du temple avec tous ses péchés, lui qui parlait ainsi à Dieu: 3/ "Je ne suis pas comme certains autres: J'observe bien le sabbat, je jeûne deux jours par semaine, je ne détourne pas les femmes de mes voisins". 4/ On dirait qu’il croyait que Dieu n'avait pas de mémoire, en lui rappelant ainsi ce qu’il faisait pour lui. 5/ A ce propos nous pouvons penser que le diable n'était pas loin de lui et n'en perdait pas une. 6/ Le publicain au contraire disait à Dieu: "Seigneur, soyez bon envers ce pécheur que je suis". Il sortit du temple purifié de ses péchés. 7/ C'est pourquoi Notre-Seigneur dit: "celui qui s’abaisse sera élevé et celui qui s’élève sera abaissé". 8/ Ainsi changèrent ces deux personnages, car celui qui se croyait bon était mauvais et celui qui se croyait mauvais était bon devant Dieu. | |
TC0131 | TE008088 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 550, 1-10 | L’ATHLETE QUI PORTAIT UN BOEUF. 1/ Un jeune homme arriva à porter un gros boeuf parce qu’il avait commencé à le porter un peu tous les jours depuis la naissance du veau jusqu’à sa taille de boeuf. 2/ A mesure que le boeuf grossissait, le garçon prenait des forces. 3/ Comprenons que la pénitence qu’on entreprend pour l’amour de Dieu ne pèse pas autant si on en a l’accoutumance que si on vient de la commencer. 4/ Cependant elle n'en est pas moins profitable: quelque pénible que paraisse à certains le jeûne ou toute autre pénitence, ils n'en ont pas plus de mérite que ceux pour qui ce n'est pas si terrible. 5/ C'est une sorte de punition pour les mauvaises habitudes dans lesquelles ils avaient vécu. 6/ Ceux qui ont de la force pour mal faire et peu de force pour les jeûnes et autres pénitences que l’Eglise ordonne ne trouveront là aucune excuse, 7/ car s’ils aimaient Dieu et leur âme, ils abandonneraient pour cet amour leurs mauvaises habitudes et en prendraient de bonnes. 8/ Ils y trouveraient d’ailleurs plus d’agrément qu’aux mauvaises, 9/ car Dieu a plus de pouvoir pour donner force et vigueur à ses serviteurs et pour les aider à porter leur fardeau que le diable n'en a pour aider ses propres serviteurs. 10/ En effet pour les serviteurs du diable leur repos actuel aboutit aux supplices et pour ceux de Dieu leurs épreuves actuelles aboutissent au repos. |
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TC0131 | TE009396 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 550, 1-10 | L’ATHLETE QUI PORTAIT UN BOEUF. 1/ Un jeune homme arriva à porter un gros boeuf parce qu’il avait commencé à le porter un peu tous les jours depuis la naissance du veau jusqu’à sa taille de boeuf. 2/ A mesure que le boeuf grossissait, le garçon prenait des forces. 3/ Comprenons que la pénitence qu’on entreprend pour l’amour de Dieu ne pèse pas autant si on en a l’accoutumance que si on vient de la commencer. 4/ Cependant elle n'en est pas moins profitable: quelque pénible que paraisse à certains le jeûne ou toute autre pénitence, ils n'en ont pas plus de mérite que ceux pour qui ce n'est pas si terrible. 5/ C'est une sorte de punition pour les mauvaises habitudes dans lesquelles ils avaient vécu. 6/ Ceux qui ont de la force pour mal faire et peu de force pour les jeûnes et autres pénitences que l’Eglise ordonne ne trouveront là aucune excuse, 7/ car s’ils aimaient Dieu et leur âme, ils abandonneraient pour cet amour leurs mauvaises habitudes et en prendraient de bonnes. 8/ Ils y trouveraient d’ailleurs plus d’agrément qu’aux mauvaises, 9/ car Dieu a plus de pouvoir pour donner force et vigueur à ses serviteurs et pour les aider à porter leur fardeau que le diable n'en a pour aider ses propres serviteurs. 10/ En effet pour les serviteurs du diable leur repos actuel aboutit aux supplices et pour ceux de Dieu leurs épreuves actuelles aboutissent au repos. | |
TC0131 | TE008857 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 670, 1-8 | MORT DE MARIE MADELEINE. 1/ Marie Madeleine après ce miracle alla faire sa pénitence en un lieu désert. 2/ Vers la fin de sa vie, par la permission de Dieu, un prêtre la trouva, à qui elle dit: 3/ Puisque Dieu permet que vous soyez venu, je veux que vous sachiez que je suis la pécheresse à qui Jésus pardonna ses péchés et que je me nomme Marie Madeleine. 4/ Aussi je vous prie d’aller dire à l’évêque Maximin qu’il m'attende dans sa chapelle à la troisième nuit. 5/ Le prêtre transmit le message et Maximin vint comme elle avait demandé. 6/ Quand il l’eut confessée et communiée, en recevant le corps de Notre-Seigneur, elle rendit l’âme et les anges l’emportèrent joyeusement. 7/ Elle est au ciel la plus grande de toutes les femmes après Marie qui n'a pas d’égale; 8/ car elle fut de toutes les femmes celle qui après sa tendre mère aima le plus Notre-Seigneur. |
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TC0131 | TE008164 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 711, 1-8 | LE DIABLE A LA MORT DE SAINT BERNARD. 1/ Le diable se présenta à saint Bernard au moment de sa mort et lui dit : 2/ "Bernard, Bernard, penses-tu avoir gagné le paradis en mangeant les oignons et les poireaux de Clairvaux ?" Il voulait dire: pour la grande pénitence que tu as faite. 3/ Saint Bernard répondit: "Certes non. Mais le paradis appartient à mon seigneur Jésus-Christ à deux titres: 4/ Parce qu’il est le fils de Dieu le Père et parce qu’il la gagné par sa glorieuse Passion. 5/ son titre d’héritier légitime du Père lui suffira pour lui; le titre qu’il a acquis par sa Passion, il me le donnera, à moi et à tous ceux qui par amour le lui demanderont dévotement. 6/ Car ma nourriture d’oignons et poireaux ni la pénitence que j'ai pu faire ne m'ont pas fait mériter le paradis, mais mon seigneur l’a gagné pour moi. 7/ Si j'ai fait pénitence, c'était par amour pour lui, de même qu’il l’a faite par amour pour moi." 8/ A ces mots le diable s’enfuit et saint Bernard rendit saintement son âme à Dieu. | |
TC0131 | TE009321 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 378, 1-11 | DAVID CHOISIT SON CHATIMENT. 1/ David voulut faire le recensement de son peuple avant de commencer une entreprise, 2/ parce qu’il se fiait plus dans le nombre de ses sujets que dans la puissance de Dieu. 3/ De tout ce qu’il fit jamais, ce fut la chose qui déplut le plus à Dieu. 4/ Pour expier ce péché, Dieu lui donna le choix entre trois pénitences: 5/ ou trois ans de famine, ou trois mois de fuite devant ses ennemis, ou trois jours de calamité. 6/ David considéra que s’il choisissait la famine, il mangerait lui-même toujours à sa faim et c'est son peuple qui paierait pour lui; 7/ s’il choisissait la fuite, il serait lui-même toujours bien gardé et c'est son peuple qui paierait pour lui; 8/ mais s’il choisissait trois jours de calamité, il ne pourrait pas s’en protéger plus qu’un autre; c'est pourquoi il les choisit. 9/ Et parce que de ces trois pénitences il avait choisi la plus juste, les trois journées lui furent réduites à une seule. 10/ Et il tomba pendant une journée sur Jérusalem de la pluie et de la grêle si forte qu’elle brisait les tuiles. 11/ Cela montre que quand nous avons péché, le vrai repentir avec larmes, confession et pénitence, c'est la meilleure et la plus sûre de toutes les pénitences. | |
TC0131 | TE008941 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 060, 1-12 | JESUS EST CONDAMNE A MORT. 1/ Il crièrent tous ensemble (à Pilate): Si tu ne le crucifies pas, nous le dirons à César. 2/ En entendant ces mots, il eut peur et leur dit: Jugez-le donc selon votre loi, je m'en lave les mains. 3/ On faisait déjà alors de mauvais jugements par crainte, mais c'est là pour Pilate une mauvaise excuse. 4/ Ils lui chargèrent alors la croix sur ses divines épaules. 5/ Il se tourna vers les filles de Jérusalem qui pleuraient et il leur dit: 6/ Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous et sur vos enfants. 7/ Il disait cela pour le malheur qui allait accabler Jérusalem. 8/ S’il voulut porter sa croix, c'est pour nous dire que personne ne doit prendre la croix de pénitence sans la prendre sur sa nuque. 9/ C'est à dire que n'importe quelle pénitence doit être entreprise pour l’amour de lui qui fit trente-deux ans pénitence pour l’amour de nous: 10/ Celui qui entreprend une pénitence de cette façon, il prend la croix sur la nuque de Jésus, qui la lui porte en partie. 11/ C'est pourquoi il avait dit bien avant sa Passion: Mon joug est doux et mon fardeau léger. 12/ En effet, il aide à porter les fardeaux dont on se charge pour l’amour de lui. |
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TC0131 | TE008558 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 456, 1-11 | LA FILLE QUI DUT AIMER DIEU HUIT JOURS. 1/ Une jeune fille alla se confesser, plus par habitude que par piété. 2/ Comme elle ne voulait accepter aucune pénitence, le prêtre lui donna comme pénitence d’aimer Dieu huit jours et de revenir le voir le huitième jour. 3/ Rentrée chez elle, comme elle était intelligente, elle pensa qu’elle ne ferait pas sérieusement sa pénitence si elle n'ôtait de sa vie tout ce qui devait déplaire à Dieu. 4/ Elle coupa donc ses tresses et s’habilla simplement; puis elle pensa qu’il était normal qu’elle aille visiter à l’église celui qu’elle devait aimer pour sa pénitence. 5/ Alors elle contempla le crucifix, qui est le livre des clercs comme des laïcs, car il n'y a si savant homme sous le ciel qui, s’il le regarde avec amour et avec compassion, n'y apprenne toujours quelque chose de neuf. 6/ En le regardant elle fondit en larmes en disant dans son coeur: 7/ "Hélas! Celui qu’on m'a dit d’aimer huit jours a-t-il eu à souffrir pour moi autant que cette image de bois me fait voir? 8/ Je vois bien que j'ai le coeur plus dur que le diamant: car le sang de bouc rompt le diamant et le sang de mon doux Seigneur ne peut rien contre la dureté de mon coeur." 9/ Alors elle se mit à pleurer très fort et elle mena cette vie durant les huit jours. 10/ Le huitième jour elle dit à son curé que jamais en aucun lieu où elle ait mis son coeur elle n'avait trouvé la paix ni le plaisir qu’elle avait connu ces huit jours-là à aimer Dieu. 11/ C'est pourquoi elle ne voulait avoir jamais d’autre ami, tant elle y avait trouvé de joie. Et par la suite elle persévéra dans cet amour. |
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TC0131 | TE009109 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 600, 1-5 | LES BETES NE SONT PUNIES QU'AVANT LA MORT. 1/ Nous qui sommes des êtres raisonnables, nous sommes plus punis de nos fautes que les bêtes; 2/ car nous en sommes punis avant la mort et après, et les bêtes sont punies seulement avant leur mort. 3/ Cependant, si nous faisons ici-bas pénitence, nous tenons la verge qui doit nous battre; 4/ et si nous attendons juqu’après la port pour faire pénitence, nous ne la tiendrons pas, mais au contraire nous serons battus en purgatoire par les diables, sans pitié. 5/ Aussi je suis d’avis que nous fassions ici pénitence pour l’amour de Dieu et éteindre la cruelle peine du purgatoire. | |
TC0131 | TE009113 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 652, 1-10 | MORALISATION SUR LE VER CHAMIR. 1/ Cet autruchon que Salomon avait enfermé représente nos âmes qui sont captives en ce monde. 2/ Nous pouvons les libérer par l’aumône, par la pénitence, par la prière. 3/ Et si nous n'avons rien à donner aux pauvres ou si nous avons si peu de santé que nous ne pourrions faire pénitence, 4/ même alors nous ne sommes pas dispensés d’envoyer par la prière nos coeurs en ce désert proche de Jérusalem 5/ d’où l’autruche apporta le ver qui figurait celui qui en ce désert fit sa pénitence, celui qui dit par la bouche de David: "Je suis un ver et non un homme." 6/ Si nous mettons sur nos coeurs le sang de ce ver, nous pouvons libérer nos âmes de tous les liens du diable, 7/ nous pouvons construire pour Dieu un temple en nos coeurs et pour nous une demeure éternelle au ciel sans cognée ni marteau. 8/ Car la prière avec larmes surpasse tout ce que nous pouvons faire de bien sur la terre. 9/ Si nous nous donnons tout entiers à lui sans réserve, il ne nous demande pas plus et nous ne pourrions guère faire plus pour lui. 10/ C'est là une dette que nous avons envers lui, car de son côté il se donne tout entier à nous, c'est pourquoi nous devons nous donner tout entiers à lui. | |
TC0131 | TE007932 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 300 | PREDICATION DE JONAS. 1/ Le roi et tous les citoyens de Ninive se tournèrent vers Dieu en entendant parler le prophète Jonas qu’une baleine y avait apporté. 2/ Le roi jeta sa couronne à terre et se vêtit de sac; il jeûna, lui et tous les habitants de la cité et les bestiaux pendant quarante jours à raison d’un repas par jour 3/ à cause de la prédication de Jonas qui leur disait: "Gens de Ninive, tournez-vous vers Dieu, ou sinon vous périrez dans les quarante jours." 4/ Quand Jonas fut sorti de la ville, il fut mécontent qu’un ver ait mangé la racine d’un pied de lierre 5/ que Dieu lui avait fait pousser pour le soulager de la chaleur du soleil. 6/ Alors la voix du Seigneur se fit entendre à Jonas: "Comment peux-tu penser que je veuille la destruction de ma grande ville de Ninive qui a trois journées d’étendue, 7/ alors que te voilà fâché contre un ver qui a mangé la racine d’un lierre qui ne t'avait rien coûté?" 8/ Noble fut la conversion de Ninive à la prédication de Jonas. 9/ Or les chrétiens ont avec leur baptême un ticket d’entrée à la distribution que fera le roi du ciel; 10/ et cependant la plupart ne veulent se convertir malgré toutes les prédications. | |
TC0131 | TE008036 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 427, 1-4 | L’OMBRE DE LA CROIX. 1/ Il est utile de faire la pénitence imposée en confession. Un homme s’enfuyait devant ses ennemis sur un cheval noir. 2/ Comme on lui avait défendu en confession de franchir l’ombre de la croix, ne voulant pas la franchir, il retourna au devant de ses ennemis. 3/ Pour le récompenser de son obéissance, Dieu lui fit cette faveur que son cheval qui auparavant était noir devint tout blanc. 4/ C'est ainsi que ses ennemis le laissèrent passer sans le reconnaître. | |
TC0131 | TE007759 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 131, 1-9 | MORT DE HUGUES DE SAINT-VICTOR. 1/ Maître Hugues de Saint-Victor était si malade qu’on n'osait lui donner la communion parce qu’il vomissait tout. 2/ Pour calmer son insistance on lui apporta une hostie non consacrée avec tout le cérémonial de la communion. 3/ Il n'y prêta pas attention, sachant bien par la révélation du Saint-Esprit qu’on voulait l’amuser. 4/ Il pria instamment ses compagnons de lui apporter le corps de Notre-Seigneur, et ils lui cédèrent. 5/ A cette hostie-là il témoigna le respect qu’un vrai fidèle doit témoigner à son Dieu. 6/ Après l’avoir salué comme un fidèle chrétien, il dit pieusement: 7/ Que maintenant le fils s’en aille vers son père et l’esprit vers celui qui le créa. 8/ Et aussitôt le corps de Notre-Seigneur s’en remonta au ciel et le saint homme mourut à cette heure-là. 9/ Il alla en purgatoire faire le reste de sa pénitence. |
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TC0131 | TE008680 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 585, 1-8 | L’HONNETE HOMME MIS A TORT EN PRISON. 1/ Un honnête homme fut mis à tort en prison, sous le coup d’une fausse accusation. Dans sa prison il s’endormit. 2/ A son réveil, se retrouvant dans sa maison, il se rendit chez le juge et lui dit: 3/ "Cher sire, je vous prie de me faire remettre en prison, car je me suis retrouvé dans ma maison et je ne sais comment." 4/ Le juge lui demanda à quoi il pensait quand on l’avait mis en prison. 5/ Il répondit: "Ma foi, sire, comme j'y étais mis à tort, je demandais à Dieu de m'accorder d’y être longtemps 6/ afin d’y faire pénitence pour l’amour de Notre-Seigneur qui dut endurer divers supplices pour l’amour de moi." 7/ Le juge lui dit: "Je ne te remettrai pas en prison, car ta vraie patience t'en a délivré." 8/ Car c'est une vertu qui guérit les malades (sic). | |
TC0131 | TE008684 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 590, 1-4 | LA FIEVRE QUARTE DEMANDEE COMME UNE RENTE. 1/ Une pieuse femme demanda à Dieu de lui donner toute sa vie la fièvre quarte pour faire meilleure pénitence. 2/ Aussitôt elle les eut, qui lui durèrent toute sa vie, trente années qu’elle vécut encore. 3/ Elle les supportait avec tant de patience qu’à aucun prix elle n'aurait voulu en être guérie: elle disait que c'était sa rente. 4/ Elle disait vrai pour le temps à venir, car elle jouit maintenant de cette rente et du repos éternel. | |
TC0131 | TE008294 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 173, 1-7 | LES MARCHANDS DE HARENGS. 1 Dieu agit comme ceux qui vendent du hareng frais : ils veulent être payés avant de livrer leurs harengs. 2 En effet il ne nous donnera pas son paradis si nous ne l’achetons d’abord par la pénitence, avec le secours de sa grâce. 3 Et le diable ressemble à celui qui vend du hareng puant : il le donne volontiers à crédit pour s’en débarrasser. 4 Il écoule mieux sa marchandise que ne fait Dieu. Car Dieu "point" (= pique) et ensuite "oint" (= applique un baume), et le diable "oint" et "point". 5 C'est pourquoi certains s’y laissent prendre, car son service est plus agréable, leur semble-t-il, pour le moment. 6 Mais Dieu veut que nous nous donnions du mal pour avoir le repos. 7 Et le diable veut que ses serviteurs prennent un peu de repos avant d’arriver aux supplices éternels. | |
TC0131 | TE008487 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 368, 1-6 | FABLE DE LA CORNEILLE INGENIEUSE. 1/ Une corneille mit des pierres dans une cruche. Et quand le niveau de l’eau se fut élevé, elle put en boire. 2/ De même nous devons multiplier les bonnes oeuvres pour obtenir la grâce de Dieu. 3/ Car trois sortes de gens vont au paradis, par trois moyens: par nature, par force et par astuce. 4/ Ceux qui aiment Dieu par dessus toute chose y vont par nature. 5/ Ceux qui usent leur corps en pénitence et donnent aux pauvres selon leurs moyens pour l’amour de Dieu y vont par force. 6/ Ceux qui pour l’amour de Dieu soumettent leur volonté propre à celle d’un autre en gardant les trois voeux de religion y vont par astuce. | |
TC0131 | TE008686 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 593, 1-6 | ENCORE DES MOEURS DES SINGES. 1/ Tout comme le singe désire faire les oeuvres de l’homme, à qui il ressemble en plusieurs points, 2/ de même nous devons désirer faire les oeuvres de Dieu, à la ressemblance de qui nous sommes créés. 3/ Car c'est pour nous donner l’exemple qu’il voulut faire pénitence: nous devons donc la faire pour l’amour de lui en l’imitant. 4/ Ainsi il nous prendra pour lui tenir compagnie au ciel éternellement si à la mort il nous trouve en bonne pénitence, tout comme les chasseurs s’amusent bien avec les singes qu’ils ont pris là où ils se chauffaient au soleil. 5/ Ces singes ne perdent pas grand chose quand on les capture, car il leur serait arrivé dans leurs déserts d’avoir faim et froid et ils ont tout ce qu’il leur faut à la cour des rois et des grands seigneurs. 6/ De même c'est nous qui y gagnons le profit éternel quand Dieu nous prend occupés à ses oeuvres. | |
TC0134 | TE012927 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 127a | Saint Martin dit au diable : " Si tu cesses de faire du mal aux hommes et fais pénitence, en espérant en Dieu, je te promais son pardon" . Mais le diable est incapable de le faire. | |
TC0134 | TE013941 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 268a | Quatre exemples de la miséricorde de Dieu envers des pécheurs qui ont fait pénitence : saint Pierre, le bon larron, Zachée et Marie Madeleine. | |
TC0134 | TE013942 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 268b | Lors de la résurrection de Lazare : Jésus ordonne aux disciples de rouler la pierre, de délier Lazare et de le laissez aller. De même, le prêtre accomplit symboliquement les mêmes gestes quand il donne la pénitence puis l’absolution. |
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TC0134 | TE013013 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 202b | L’empereur Théodose commit un péché. En s’excusant, il dit que le sage David lui-même est tombé dans le péché. Saint Ambroise lui répond : " Tu l’as imité dans ses erreurs, imite-le maintenant dans sa pénitence !" | |
TC0137 | TE012548 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 86 | Comment un prélat encouragea un pêcheur à faire pénitence en lui donnant de bons poissons. Un voleur dérobe à un évêque son cheval et ses vêtements. L’abbé invite le voleur au monastère et lui offre viande et poisson en abondance, pendant que lui continue à se nourrir de pain et d’eau. Apprenant que l’abbé mange ainsi pour obtenir la miséricorde de Dieu, le voleur repenti entre au monastère où il devient un modèle d’abstinence. |
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TC0137 | TE012788 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 303 | La chevauchée des démons. Bartholomé de Tavola était un pécheur rancunier. Une nuit, se servant d’un cheval muet, il faisait des incursions pour tuer traîtreusement ses ennemis. Une nuit il voit une grande armée de personnes déjà mortes guidée par Ezzelino de Romano qui allait à Gardesana près du Lac de Garde pour accueillir un nouveau membre dans leur troupe. Bartholomé s’arrêta pour parler avec Azzo VII, marquis de Ferrare et lui demander de faire partie de leur troupe. Le marquis dit que les chevaux étaient des démons et que les armures étaient enflammées et donna sa lance à Bartholomé pour lui faire sentir combien elle brûlait. Bartholomé, se brûlant la main, retourna chez lui auprès de sa femme. Après avoir raconté les faits, il fit pénitence pour ses péchés. |
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TC0137 | TE012539 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 77 | Le frère qui mangea de la viande et s’enfuit faire pénitence. Un frère nomme Lazzarino entre au couvent des frères dominicains de Bologne à la suite de la trahison de sa femme, mais ne respecte pas la règle en étant sévère avec ses confrères. Par ruse, il fait semblant d’être malade et obtient la permission de manger de la viande. La ruse découverte, il feint la folie et court faire pénitence. | |
TC0137 | TE012664 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 179 | Le nom de Jésus Christ de Nazareth. Avant d’aller se coucher, une personne faisait chaque fois le signe de la croix car elle croyait éviter de cette manière une mort subite. Toutefois elle mourut brusquement et vu qu’elle était en état de pêché mortel, elle fut portée dans un lieu ténébreux d’où les diables voulaient la porter en enfer. Mais de son corps signé de la croix sortaient des étincelles et des flèches vers les diables, jusqu’à ce qu’un ange la ramèna vivante sur la terre où elle put se confesser et faire pénitence. | |
TC0137 | TE012670 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 185 | La Bienheureuse Vierge aide un mort qui devait être damné. Le frère portier d’un monastère, poussé par les démons dans l’eau alors qu’il traversait une rivière, mourut noyé. Son âme fut portée devant le tribunal divin. La Bienheureuse Vierge le défend parce que celui-ci l’honorait chaque jour. Ainsi le frère fut ressuscité pour faire pénitence. |
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TC0137 | TE012846 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 361 | Saint Julien. Julien va à la chasse et poursuit un cerf qui lui prédit qu’il va tuer ses parents sans le savoir. Julien déséspéré s’enfuit dans un pays lointain pour éviter la prophétie. Là il épouse une châtelaine et un jour les parents arrivent au château contents de l’avoir retrouvé. La femme offre l’appartement de noces pour le repos des parents, Julien pense que sa femme est au lit avec un amant et les tue. Quand il découvre qu’il a tué ses parents, il réalise que la prophétie s’est réalisée. En pénitence, Julien et sa femme se retirent près d’un fleuve et gèrent un hospice. Une nuit, un pèlerin lépreux appelle Julien et lui révèle qu’il est un ange; il lui annonce qu’il a expié son péché grâce à sa pénitence. Peu de temps après, Julien et sa femme meurent. |
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TC0137 | TE012691 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 206 | Saint Alban. Alban, né de l’amour incestueux de sa mère avec son père, est adopté par le roi de Hongrie et sans le savoir épouse sa propre mère. Quand il le découvre il laisse le règne pour faire pénitence avec ses parents. Après sept ans de pénitence, les surprenant enlacés, il les tue. Il fait encore sept ans de pénitence jusqu’à ce qu’il soit tué par des voleurs et jeté dans un fleuve dont l’eau aquiert alors des pouvoirs miraculeux. |
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TC0137 | TE012533 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 71 | Comment la brebis volée et mangée bêla dans l’estomac. Quelqu’un vola et mangea une brebis de son voisin. Pendant la messe, saint Patrick ordonna à la brebis de bêler pour qu’on connaisse le voleur. Celui-ci, démasqué d’après les bêlements, demanda pénitence et cessa de voler. | |
TC0137 | TE012724 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 239 | La mort terrible d’un frère. Un frère nommé Maure du monastère d’Urbino tomba petit à petit malade et un frère lui dit de confesser tous ses péchés, mais celui-ci dit qu’il n’en avait pas. Il demandait l’extrême-onction mais l’abbé la lui refusa. Un frère se fit dire alors quel était son péché et comprit qu’il aurait fallu quinze ans de pénitence pour se purger. Subitement il prit l’hostie des mains du prêtre et mourut en exhalant son âme et de la bile par sa bouche et continua ainsi jusqu’à ce qu’il fut enseveli. |
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TC0137 | TE012718 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 233 | Exemple contraire au précepte de charité. Un pèlerin raconte qu’il était en train de faire pénitence parce qu’il n’avait pas aidé une personne à se défendre contre un serpent géant à deux têtes par lequel elle avait été tuée. | |
TC0137 | TE012644 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 159 | L’âme de saint Fursy brûlée. L’âme de saint Fursy, au moment de sa mort, fut traînée par les diables devant le tribunal des péchés; cependant les diables ne trouvèrent aucune accusation sauf d’avoir accepté un manteau d’un usurier. Les anges prièrent pour lui et Dieu décida que l’âme devait regagner le corps de saint Fursy afin qu’il fasse pénitence. Un diable en colère prit la cape brûlante de l’usurier et la lui jetta au visage. Quand saint Fursy retourna à la vie, il retrouva sur son corps les brûlures provoquées par le démon. |
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TC0137 | TE012678 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 193 | Robert fils du diable. Un couple âgé ne pouvaient pas avoir de fils malgré leurs prières à la Bienheureuse Vierge. Ils obtiennent du diable un fils nommé Robert, mais promettent en échange son âme. Pendant sa vie Robert commet les pires forfaits, jusqu’à ce que sa mère lui confesse la promesse faite au diable. Les deux, avec l’aide de la Bienheureuse Vierge, s’adressent à un ermite et celui-ci impose une pénitence de nombreuses années. |
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TC0137 | TE012867 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 382 | L’ambition conduit l’homme à faire des pactes avec le diable. Le pape Sylvestre II, quand il était encore moine, fit un pacte avec le diable pour pouvoir devenir puissant. Il devint d’abord maître de l’empereur Otton et de Robert de France, puis fut fait archevêque de Ravenne et enfin pape, mais à la fin il fit pénitence, ce qui le sauva. | |
TC0137 | TE012720 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 235 | La cité détruite par le feu. Dans une cité allemande demeurait un saint ermite à qui fut révélé que si la cité ne faisait pas pénitence et restait dans son état de péché, elle serait détruite par le feu après trente jours. Personne ne voulut le croire et la cité et son ermitage furent brûlés. |
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TC0137 | TE012682 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 197 | Le philosophe Second très fameux pour son savoir. Le philosophe Second, ayant entendu à l’école que toutes les femmes étaient impudiques, décida de mettre sa mère à l’épreuve. Il retourna chez lui travesti en pèlerin et paya pour que sa mère couche avec lui. Après avoir passé la nuit avec elle seulement à dormir, la mère demanda à l’hôte pour quelle raison il n’avait pas voulu la connaître charnellement et alors Second lui dit qu’il était son fils. La mère troublée par ces paroles mourut de chagrin. Second se donna alors la pénitence de ne plus parler. Rencontrant dans la rue l’empereur Hadrien et ne répondant pas à son salut, il fut emprisonné et torturé, sans réussir à le faire parler. Il fut conduit devant Hadrien qui lui posa quelques questions auxquelles Second répondit en écrivant sur des tablettes de cire. |
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TC0137 | TE012722 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 237 | Le jeu d’échecs et de dés ne convient pas aux religieux et aux prêtres. L’évêque de Florence, étant en voyage avec un compagnon fut réprimandé par ce dernier parce qu’il voulait jouer aux échecs, jeu particulièrement défendu aux prêtres qui devaient donner un bon exemple aux fidèles; en plus son compagnon lui imposa une pénitence. | |
TC0137 | TE012816 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 331 | La pénitence faite par les vivants rejouit les morts. Un homme ayant péché fut convaincu par un ami de se rendre avec lui à Rome où il lui fut donnée une pénitence de trois années, mais peu après il mourut. Toutefois avant de mourir, son ami prit la charge de sa pénitence. Après la première année de pénitence, le mort apparut à son ami avec un tiers du corps très blanc et les deux autres tiers noirs; la deuxième année avec deux tiers du corps très blancs et un tiers noir; la troisième année, il apparut tout blanc, le remerciant de sa libération. |
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TC0137 | TE012802 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 317 | Un homme apparaît à sa femme pour demander des suffrages. Un homme de Cesène s’était enrichi par des moyens illicites; avant de mourir, il dit à sa femme combien d’argent elle devait donner aux pauvres pour le salut de son âme. La femme ne fit rien de tout cela. Son mari défunt lui apparut, demandant de faire les suffrages requis parce qu’il était condamné à une grande pénitence. La femme continuant de ne pas écouter son mari, celui-ci apparut faisant trembler la maison. À la troisième apparition la femme et six autres personnes de sa famille moururent. |
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TC0137 | TE012792 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 307 | Un frère donna commme pénitence à un marchand de Venise d’aller à l’église épiscopale en se flagellant. Un frère imposa comme pénitence à un marchand de Venise de se rendre en chemise de nuit en se flagellant à l’église épiscopale de Saint-Pierre du Castello. Mais quand le marchand était sur place devant l’église Saint-Blaise, le diable lui apparut sous la forme d’une jeune fille. Ne pouvant parler à cause de la pénitence, il continua son chemin. Peu après, près du pont de Castello, il rencontra de nouveau la jeune fille qui se déshabilla devant lui, et lui s’enfuit en courant. Après avoir fini la pénitence, il raconta les faits à son épouse à la maison. |
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TC0137 | TE012815 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 330 | Le souvenir de la mort conduit à la pénitence. Un chevalier qui refusait toutes sortes de pénitences est condamné par le pape Alexandre à porter un anneau qui lui rappelle la mort. | |
TC0137 | TE012583 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 100 | L’homme qui mangea de l’ail quand cela lui était défendu. Le serviteur de certains soldats de Cologne trahit ses maîtres en ouvrant les portes de la cité aux ennemis. Se repentant, il alla voir le pape pour recevoir une punition. Cependant, il rompait toutes les pénitences qu’on lui donnait. À la fin, il choisit comme pénitence de ne pas manger d’ail et dès que cela lui fut interdit, il en mangea. | |
TC0137 | TE012811 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 326 | Comment un vivant fit pénitence à la place d’un mort. Un femme pécheresse qui s’était vouée au diable, approchant de la mort, fut invitée par son fils à faire pénitence; mais la femme dit que c'était désormais inutile. Toutefois après sa mort le fils confessa les péchés de la mère et fit pénitence pendant sept ans. À la fin, sa mère lui apparut le remerçiant de l’avoir libérée. |
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TC0138 | TE014103 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 26 | «Aide-toi, le ciel t’aidera », leçon au cocher tombé dans la boue. |
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TC0138 | TE019977 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 836 | Saint Pacôme a une vision des châtiments de ceux qui ont négligé la pénitence. | |
TC0138 | TE014060 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 6 | Un sénéchal gourmand se repent sur les injonctions de son cuisinier. | |
TC0138 | TE019975 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 834 | Terribles pénitences d'un prêtre allemand pour éviter le purgatoire. | |
TC0138 | TE019752 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 609 | Le roi, les deux pénitents et les trompettes de la mort. | |
TC0138 | TE019974 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 833 | Un saint abbé mourant demande aux Prophètes et aux Apôtres de prolonger son temps de pénitence. | |
TC0138 | TE019592 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 467 | Une épousé détourne son mari de la tempérance imposée en pénitence. | |
TC0138 | TE019743 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 600 | Le pénitence d'un élève coléreux. | |
TC0138 | TE019742 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 599 | Un élève coléreux doit souffrir trois ans les moqueries des autres en pénitence. | |
TC0138 | TE019542 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 440 | Saint Martin assure le diable de la miséricorde divine. | |
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