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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Amour | Love | Liebe | Amor | Amore
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001433 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 36, 2 | A Cluny, en Bourgogne, un jeune moine tant qu’il fut innocent put toucher le fer rouge. Après qu’une femme lui ait enlevé son innocence, il est brûlé par le fer rouge. | |
TC0001 | TE001233 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 25 | Le Christ crucifié apparaît à une fille amoureuse qui allait succomber au péché de chair. Il détourne sur lui son amour. | |
TC0001 | TE001230 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 20 | Un jeune homme se voit refuser la main d’une jeune fille. Celle-ci tombe malade et est très proche de la mort. Elle apparaît en bonne santé au jeune homme qui découvre alors que le cadavre veillé par le père est un double diabolique. | |
TC0004 | TE002835 | Jordanus de Pisis | Esempi : 189 | Amour maternel. Mêmes les mères les plus pauvres peuvent refuser de vendre leur propre fils. | |
TC0004 | TE002689 | Jordanus de Pisis | Esempi : 61 | Saint Paul, Thomas d’Aquin et l’amour du Christ. Parmi les textes sacrés, les Epîtres de saint Paul sont excellentes; Thomas d’Aquin les adorait jusqu’à se prosterner devant elles. Ces Epîtres qui le font brûler de la plus grande dévotion envers le Christ. | |
TC0004 | TE002849 | Jordanus de Pisis | Esempi : 197 | Lieux d’origine des biens terrestres. Les hommes ont tendance à aimer la source des biens et des richesses : Villa di Chiesa pour l’argent et Alexandrie pour le commerce. Alors que Dieu est source de toutes choses. | |
TC0004 | TE002691 | Jordanus de Pisis | Esempi : 63 | Saint Paul ermite. Saint Paul choisit l’ermitage dans le désert pour demeurer constant dans la contemplation et dans l’amour de Dieu. | |
TC0004 | TE002800 | Jordanus de Pisis | Esempi : 163 (1) | Les sacrifices des mondains. Un jeune homme, prenant à la lettre les paroles d’une femme aimée, se jette dans le fleuve. | |
TC0007 | TE002618 | anon. | Le Mesnagier de Paris : 18 | A Venise, une femme révèle sur son lit de mort qu’un de ses enfants n'est pas de son mari. Celui-ci, par amour et pour éviter la honte, lui pardonne, et refuse de savoir qui est cet enfant. |
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TC0008 | TE002600 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Lettre de Galand de Reigny à saint Bernard, abbé de Clairvaux | Une femme ayant mis son enfant au monde, si nombreuses que soient les nourrices, cherche à être là en personne. Le cultivateur ne cesse de veiller sur ses vignes et ses arbres plantés. |
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TC0008 | TE002566 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 11C | Suite de la parabole 11. Un troisième homme vient voir la matrone et lui demande un bon intendant (le sien est d’un caractère dur et sévère). Tout se passe bien mais une femme de mauvaise vie fréquente la maison. Un jour qu’elle arrive, il lui claque la porte au nez, la faisant abondamment saigner. |
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TC0008 | TE002596 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 32 | Un prince, homme honorable et bon, avait une nombreuse maisonnée, qui comprenait des fils, des esclaves et des affranchis. Selon les mérites (ou les démérites) des uns et des autres, il les faisait passer d’une classe à l’autre. | |
TC0008 | TE002554 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 6 | Un écolier rencontre un homme parvenu d’une grande pauvreté aux plus grandes richesses, et un autre devenu fort pauvre, de riche qu’il était. Le premier a été choisi comme époux par une riche héritière. Le second a épousé par amour charnel une serve. | |
TC0010 | TE000821 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 3, 1 | Deux amants conduits par leur hôtesse aux latrines. Ceux qui sont la demeure du diable sont comme cet homme venu dîner avec sa maîtresse chez une dame qu’il connaissait bien ; celle-ci les reçut courtoisement, avant de les mener dormir aux latrines. | |
TC0011 | TE003127 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 160a-b | Pour dégager une bonne odeur, l’hostie doit être enflammée au feu de l’amour, de la douleur, de la passion et de la compassion. | |
TC0011 | TE003087 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 128a | Le monde est comparé à une citerne perforée car l’amour du monde s’épuise vite tandis que l’eau vive du Saint-Esprit ne vient jamais à manquer. | |
TC0011 | TE003096 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 134b (1) | De même que pour remplir un vase de miel, il convient d’enlever d’abord le vinaigre qu’il contient; de même, l’amour vain doit-il est détruit pour être remplacé par l’amour utile. | |
TC0011 | TE003097 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 134b (2) | L’amour de l’homme est comme la main de l’âme : pour qu’elle puisse tenir quelque chose, il faut qu’elle lâche ce qu’elle tenait auparavant; de même celui qui tient des biens terrestres ne peut tenir les dons que Dieu lui offre. | |
TC0011 | TE003057 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 111a (2) | Porcia, fille de Caton, devenue veuve, refuse de se remarier. | |
TC0011 | TE003143 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 169b (2) | Pour laver les âmes des hommes, le Christ a fait une lessive spirituelle dont l’eau est son sang, la chaleur son amour et la cendre, le détergent. | |
TC0011 | TE003161 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 187b | Alors que les hommes sont caractérisés par l’oubli, la hiérarchie et le manque de compassion, Dieu fait preuve d’amour maternel, d’une mémoire perpétuelle, d’une sollicitude assidue (avec l’aide des anges) et d’humilité envers les hommes. | |
TC0011 | TE003098 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 134b (3) | L’amour de Dieu et celui du monde ne peuvent pas cohabiter dans le coeur de l’homme car les yeux ne peuvent pas regarder le ciel et la terre en même temps. | |
TC0011 | TE003059 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 111b (2) | Après la mort de son mari, Martia veuve de Caton, se déclare inconsolable jusqu’à la fin de ses jours. | |
TC0011 | TE003058 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 111b (1) | Valéria refuse de se remarier car elle gardera dans son coeur son mari toujours vivant. | |
TC0011 | TE003060 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 111b (3) | Une veuve, Anne, refuse de se remarier car avoir un bon mari, c'est craindre de le perdre; en avoir un mauvais, c'est la certitude de souffrir. | |
TC0011 | TE003088 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 128a-b | Le fleuve de l’amour du monde est sale (comme les eaux amères de Marath) : il souille l’âme. Le fleuve de l’amour de Dieu est clair et purifie l’âme. | |
TC0012 | TE002665 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 29 | La nuit de Noël un prêtre couche avec une femme. Il ne se confesse pas et le jour suivant une colombe blanche lui vole par trois fois l’hostie. Le prêtre se confesse et la colombe lui rend les hosties. Il entre chez les Cisterciens. | |
TC0020 | TE003697 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 172 | Un fou est emmené par des proches devant une image de la Vierge afin de le guérir. Le fou s’écrie qu’il est sain d’esprit et qu’il peut adorer l’image, mais pas l’aimer. De même, les usuriers qui adorent le crucifix mais le gifle quand ils spolient l’Eglise. | |
TC0020 | TE003784 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 259 | Un chevalier a dû reconquérir par les armes son épouse infidèle; comme elle l’abandonne une nouvelle fois, il la livre aux lépreux, c’est-à-dire aux démons. | |
TC0020 | TE003550 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 25 | Une guenon a deux petits, l’un qu’elle préfère et porte par devant, l’autre qu’elle aime moins et porte par derrière. Poursuivie par un chasseur, elle ne peut se débarrasser de celui qu’elle aime le moins et doit lâcher son préféré. Elle est finalement capturée, embarrassée par celui qu’elle aime le moins. |
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TC0020 | TE003775 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 250 | Une vieille femme utilise un stratagème pour éveiller l’amour chez une vierge. Elle demande au jeune prétendant de dire à cette jeune fille qu’il est malade d’amour pour elle. La vieille se rend chez la vierge avec sa petite chienne qui pleurt et prétend que le jeune homme, malade, a été transformé en chienne, avec la permission de Dieu car la jeune fille a refusé de lui donner son amour. Craignant de subir la même métamorphose, cette dernière accepte cette relation amoureuse. | |
TC0020 | TE003766 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 241 | Un curé qui doit choisir entre sa concubine et sa paroisse renonce à la paroisse; il devient pauvre et la femme le quitte. | |
TC0020 | TE003739 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 214 | Il existe en Normandie un lieu appelé " Saut de Gautier" car un homme nommé Gautier, fou amoureux de sa maîtresse, sauta d’une falaise dans la mer pour lui prouver son amour. Sa maîtresse lui avait promis de le suivre où qu’il aille, mais quand elle vit Gautier sauter, elle ne le suivit pas et partit avec un autre homme. | |
TC0021 | TE004190 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 212 | Un fils pardonne la mort de son père pour l’amour du Crucifié; un crucifix s’anime pour l’embrasser. | |
TC0021 | TE004008 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 81 | « Mes petits enfants, aimez-vous les uns les autres », dit saint Jean. | |
TC0027 | TE004878 | Rhazes | La Médecine spirituelle [tr. Brague, 2003] : p. 95-97, chapitre 5 | Anecdote sur Platon. On dit que le sage Platon s’est servi de cet argument contre un de ses disciples que rongeait l’amour d’une servante et qui avait abandonné sa place au centre du public de ses leçons. Platon ordonna de le chercher et de le lui amener. Quand il se présenta à lui, il lui dit : « Dis moi, Untel, est ce que tu doutes de ce qu’inévitablement tu seras un jour séparé de cette femme que tu aimes ? Je n'en doute pas », répondit-il. Platon lui dit : « Cette amertume que tu avaleras ce jour là, prends la aujourd?hui, et supprime ce qu’il y a entre ces deux jours : la crainte de ce à quoi on s’attend, laquelle persiste pour un état dont il est inévitable qu’il vienne, et la difficulté de la traiter une fois que cette passion sera consolidée, associée à la familiarité et aidée par elle. » On dit que le disciple répondit à Platon : « Ce que tu dis, sage maître, est vrai, mais, comme je m'attends à ce que le passage des jours me console, cela me pèse moins.» Platon lui dit: «Comment comptes tu sur la consolation qu’apportent les jours sans craindre la familiarité qu’ils renforcent ? et qui te garantit que tu seras séparé de l’objet aimé avant d’être consolé et après que la passion se sera consolidée, que le morceau dur à avaler sera plus gros, et l’amertume multipliée ? » On dit que cet homme se prosterna sur le champ devant Platon, le remercia, pria pour lui, le loua, et qu’il ne recommença plus rien de ce qu’il faisait; on ne le vit plus en proie à l’accablement ou à la concupiscence, et, après cela, il ne cessa de fréquenter les cours de Platon sans en manquer absolument aucun. On dit aussi que Platon, après avoir fini de parler, se tourna vers ses disciples, les blâma et leur reprocha d’avoir abandonné cet homme et de l’avoir laissé à lui même, et d’avoir dirigé son attention vers les autre, domaines de la philosophie avant d’avoir corrigé son âme désirante et de l’avoir réprimée et humiliée devant l’âme rationnelle. |
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TC0030 | TE005342 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 23,1 | Galter cherche le bonheur. Il rencontre une femme très belle. Elle l’accueille et lui montre son lit, occupé par un lion, un loup et des vers. Galter poursuit alors sa route. A deux reprises, on lui propose d’être roi ou seigneur, mais toujours avec les bêtes menaçantes. Enfin, un vieillard lui montre une échelle. En l’empruntant, Galter doit trouver ce qu’il cherche. |
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TC0030 | TE005325 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 7 | Les animaux sont convoqués à une assemblée. Le hibou s’aperçoit que son fils a oublié ses chaussures. Il charge le lièvre de les lui apporter. Il lui dit qu’il le reconnaîtra facilement, car son fils est le plus beau de tous. | |
TC0031 | TE005482 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre I, chapitre 41, col. 548 A - B | Saint Jean l’Évangéliste proférait un seul commandement : l’amour. Ses disciples sont lassés, mais Jean estime que ce précepte suffit. | |
TC0032 | TE005684 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 14 | Un pauvre clerc amoureux d’une grande dame la supplie de lui accorder ses faveurs. Elle prend prétexte de la différence de condition qui les sépare pour le convaincre de faire d’abord des études. Devenu maître ès arts, il revient la trouver. Elle pose alors successivement de nouvelles conditions pour accéder a sa requête: qu’il apprenne la médecine ; puis le droit; puis la théologie. Elle le met enfin au défi de trouver dans ses livres le texte qui l’autorise à rompre son mariage. Le clerc peu à peu comprend la vanité de son désir. Il est devenu bon clerc. |
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TC0033 | TE006277 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 414 | L’AMOUR PATERNEL. Un père de famille, dit-on, avaient deux fils, qui furent jetés en pleine mer à cause d’un forfait qu’ils avaient commis. Les voyant se débattre ainsi dans les flots, n’oubliant pas ses sentiments paternels, il monta sur une petite embarcation et leur tendit la main, à grand renforts de cris et de pleurs, s’efforçant de les tirer du danger. L’un tendit la main à son père et regagna le bateau. L’autre méprisa la main de son père et, pensant qu’il ne courait aucun danger, jouait avec l’écume de la mer; il fut recouvert subitement par l’eau, coula et mourut. Ainsi le Christ venant au monde, les bras étendus sur la croix, veut libérer ceux qui se noient. Ceux qui acceptent et s’attachent à lui et à sa croix sont libérés du danger. Ceux qui le méprisent sont vaniteux et sombrent tout de suite. | |
TC0033 | TE005874 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 23 | APPARITION D’UN ETUDIANT A SON MAITRE. Un étudiant chargé d’une lourde et brûlante cape faite de feuillets couverts de sophismes apparut à son maître après sa mort à Paris et déclara souffrir parce qu’il avait plus craint la mort et l’enfer que la perte de l’amour de Dieu. Une goutte de sueur transperça la main du maître, qui se retira à Clairvaux et se soumit à une sévère pénitence. |
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TC0033 | TE006092 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 238 | LA GUENON ET SES PETITS. Une guenon a deux petits, l’un qu’elle préfère et porte par devant, l’autre qu’elle aime moins et porte par derrière. Poursuivie par un chasseur, elle ne peut se débarrasser de celui qu’elle aime le moins et doit lâcher son préféré. Elle est finalement capturée, embarrassée par celui qu’elle aime le moins. | |
TC0034 | TE006298 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 96 | Durant le siège de Jérusalem par Titus Vespasien, Marie, une femme affamée, mange son fils. | |
TC0034 | TE006448 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 211 | La femme de Mithridate se coupe les cheveux et se déguise en homme pour suivre en prison son mari vaincu par Pompée. |
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TC0034 | TE006413 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 167 | Enée cause la perte de Troie puis part à Carthage avec la récompense de sa perfidie. Il épouse Didon avant de s’enfuir dès que sa félonie est connue. Didon se tue. | |
TC0034 | TE006358 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 136 | Salomon a aimé des femmes d’une autre croyance que la sienne. Elles lui ont fait renoncer au dieu de David et construire des temples pour d’autres dieux. Dieu empêche son fils Roboam de se maintenir sur le trône. | |
TC0034 | TE006446 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 211 | Julie, fille de Jules César, s’évanouit en apprenant la mort de son mari, Pompée, et fait une fausse couche. Elle jure de ne pas prendre d’autre mari. | |
TC0034 | TE006297 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 95 | Lors du déluge, à l’époque de l’arche de Noé, les pères portent leur fils sur leur tête préférant mourir pour sauver leurs enfants alors que les mères montent sur les épaules de leur progéniture pour rester vivantes. | |
TC0034 | TE006447 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 211 | Porcia, fille de Caton, qui ne peut corriger son mari, Brutus, de la luxure, décide de se tuer. Le sachant, ses serviteurs la surveillent, elle réussit cependant à se donner à la mort en avalant du charbon incandescent. | |
TC0034 | TE006445 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 210 | Marcus Plautius se jette sur son épée au milieu de l’enterrement de sa femme pour mourir avec elle. | |
TC0034 | TE006444 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 210 | Gracchus se laisse mordre à mort par un serpent quand les devins lui disent que seule sa mort peut empêcher celle de sa femme, Cornelia. | |
TC0034 | TE006440 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 209 | Emilia, femme de Scipion l’Africain sait qu’il aime une servante, elle ne dit rien et le protège pour ne pas que l’empereur le sache. A la mort de son mari, elle affranchit l’esclave et la marie à son fils. |
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TC0034 | TE006443 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 210 | Les femmes teutonnes demandent à Marius qui a pris leur mari de les prendre prisonnières également. Il refuse, elles se tuent pour rester fidèles. | |
TC0035 | TE006554 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 8v, n° 39a | Similitude entre un roi qui revêt des habits de pauvre et Dieu qui s’incarna en homme. | |
TC0035 | TE006596 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 11v, n° 52 | Fable de la guenon avec ses petits, surprise par le feu. Elle abandonne celui qu’elle préfère, mais ne peut se débarasser du plus vilain. | |
TC0035 | TE006530 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 8, n° 38d | L’amour de Dieu et de son prochain aident l’homme à soutenir son fardeau, de même que le cheval est maintenu solidement par les roues de son équipage. | |
TC0106 | TE015901 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 162 | LE GUENON ET SES PETITS. Une guenon a deux petits, l’un qu’elle préfère et porte par devant, l’autre qu’elle aime moins et porte par derrière; poursuivie par un chasseur, elle ne peut se débarrasser de celui qu’elle aime le moins et doit lâcher son préféré; elle est finalement prise, embarrassée par celui qu’elle aime le moins. | |
TC0124 | TE015281 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 87 [893] | Deux soeurs, l’ainée promise au mariage, la cadette au monastère, discutent, la première offrant sa place à la deuxième. L’une et l’autre préférant le Christ, l’époux immortel, elles entrèrent toutes deux au monastère de Fontaine-les-Mourres. | |
TC0124 | TE014353 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : II, 6 [16] | L’empereur Constantin aimait et vénérait saint Paphnuce. Il l’appelait volontiers au palais et couvrait de baisers la cicatrice de l’?il qu’il avait perdu à cause de sa foi. | |
TC0124 | TE014708 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVII, 7 [357] | Un ermite s’affligea d’avoir passé un an sans être malade, signe que Dieu ne l’aimait plus. | |
TC0129 | TE007346 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 238a | L’ardeur de l’amour de Dieu de saint Dominique était tel qu’il séchait ses vêtements mouillés alors qu’il dormait dans l’église. | |
TC0130 | TE007568 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 261-269 | Une noble dame laisse Virgile suspendu dans un panier à mi-chemin jusqu’au haut d’une tour où il avait rendez vous avec elle. Pour se venger, le mage éteint les feux de Rome et les gens ne peuvent rallumer leur foyer que dans le feu qui brûle dans les parties honteuses de la femme. Virgile découvre que la femme veut le tuer au moyen d’un escalier semé de lames aiguisées et ne s’approche plus d’elle. Entretemps le magicien a tapissé de cuivre le lit du Tibre. |
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TC0130 | TE007567 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 257-259 | Pour l’amour de Bethsabée, le prophète David envoie son mari se faire tuer en lui demandant d’être porteur d’une lettre. | |
TC0130 | TE007575 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 457-467 | Une femme dit à deux jeunes gens qui veulent l’épouser qu’elle prendra pour époux le plus paresseux des deux. Chacun raconte une histoire pour prouver sa paresse. Ils sont tous deux éconduits. | |
TC0130 | TE007563 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 199-206 | Les grenouilles demande un roi à Jupiter. Celui-ci leur envoie une poutre de pressoir qu’elles dédaignent et ne veulent pas. Il leur envoie alors une cigogne carnassière qui les mange toutes. | |
TC0130 | TE007562 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 189-196 | Un jeune homme qui veut se marier avec 3 femmes suit les conseils de ses parents et commence par en épouser une. Au bout d’un mois, il veut partager sa femme avec son frère car il est épuisé. | |
TC0131 | TE007750 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 101,4-5 | LA SAIGNEE. LA TOURTERELLE. LE ROSSIGNOL. 4/ Quand la tourterelle a perdu son compagnon, elle ne se posera plus sur une branche verte. 5/ Quand nous savons ce que Jésus a souffert pour notre amour, son souvenir doit nous rester présent toujours. |
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TC0131 | TE008105 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 592, 1-7 | MOEURS DES SINGES. 1/ Ceux qui se réjouissent dans la prospérité et s’indignent contre l’adversité ont une parenté avec les singes, 2/ qui dansent en pleine lune et font les malades quand elle décroît. 3/ Certains aussi sont parents de la guenon qui lorsqu’elle est poursuivie par le chasseur laisse tomber celui de ses deux petits qu’elle préfère 4/ et emporte celui qu’elle n'aime pas autant, parce qu’il s’est attaché à son poil. 5/ Car nous avons tous deux enfants, nos avoirs et nos péchés; mais certains préfèrent leur avoir et y pensent plus souvent, rejetant leurs péchés derrière leur dos. 6/ C'est ainsi qu’ils les emportent malgré eux à la mort, s’ils ne s’en sont pas purifiés par le repentir; 7/ et ils abandonnent alors leurs richesses qu’ils aimaient tant et qui occupaient leur coeur. | |
TC0131 | TE008935 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 053, 1-24 | AU JARDIN DES OLIVIERS. L’AGONIE. 1/ Le soir du Jeudi Saint Jésus dit à ses disciples, 2/sachant que la vente dont on vient de parler était déjà conclue : 3/ Que celui qui n'a pas de glaive vende son manteau pour en acheter un. Ils répondirent : Nous avons deux épées. - C'est suffisant, dit-il. 4/ Pourquoi réclamait-il un glaive, alors qu’il ne voulait pas se défendre ? 5/ Il voulait nous donner l’exemple de la vraie patience: car tel qui se fait humble quand il n'a pas d’armes se défendrait s’il en avait; 6/ et il voulait donner l’exemple de vraie patience en refusant de se défendre alors qu’il avait des armes. 7/ Ces deux épées signifiaient la justice de l’Eglise et la justice civile. 8/ Ensuite il emmena ses disciples au mont des Oliviers; il s’éloigna un peu d’eux 9/ et il pria le Père en disant: Père, s’il peut se faire que ce calice passe sans que je le boive ! Cependant soit : que ta volonté soit faite. 10/ Et en faisant cette prière il sua du sang. Revenant alors vers ses disciples, il les trouva endormis et leur dit : 11/ Ne pouvez-vous veiller une heure avec moi ? Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation. 12/ Celui qui dort ne voit pas derrière lui, ni là où il est, ni devant lui. 13/ Celui qui dort en état de péché ne voit pas les bienfaits de Dieu dont il a joui avant même de naître; et il ne voit pas le danger dans lequel il est, car s’il mourait sans repentir il serait damné; 14/ il ne voit pas non plus la peur que les pécheurs connaîtront au Jugement. 15/ C'est à eux que s’adresse Jésus quand il disait : Ne pouvez-vous veiller une heure avec moi ? 16/ Toute la vie d’un homme n'est qu’une heure bien brève si on la compare à la vie du ciel. 17/ Car le prophète dit que mille années sous le regard de Dieu ne durent qu’une journée. 18/ La vie d’un homme n'est donc qu’une heure bien courte: sage sera qui sans péché la veillera. 19 La seconde fois qu’il revint de prier et qu’il trouva ses disciples endormis, il leur dit: 20/ Dormez et reposez-vous. L’esprit est dispos, mais la chair est faible. 21/ Comprenons que trois ennemis que nous avons empoisonnent nos âmes: la chair, le monde, le diable. 22/ Mais nous avons contre eux trois remèdes: Si nous gardons les commandements de Dieu le Père, 23/ si nous suivons Jésus-Christ par nos oeuvres et si nous logeons dans nos coeurs le Saint-Esprit par véritable amour, 24/ dans ces conditions nous pourrons vaincre nos trois ennemis qui rendent notre chair faible. |
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TC0131 | TE008857 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 670, 1-8 | MORT DE MARIE MADELEINE. 1/ Marie Madeleine après ce miracle alla faire sa pénitence en un lieu désert. 2/ Vers la fin de sa vie, par la permission de Dieu, un prêtre la trouva, à qui elle dit: 3/ Puisque Dieu permet que vous soyez venu, je veux que vous sachiez que je suis la pécheresse à qui Jésus pardonna ses péchés et que je me nomme Marie Madeleine. 4/ Aussi je vous prie d’aller dire à l’évêque Maximin qu’il m'attende dans sa chapelle à la troisième nuit. 5/ Le prêtre transmit le message et Maximin vint comme elle avait demandé. 6/ Quand il l’eut confessée et communiée, en recevant le corps de Notre-Seigneur, elle rendit l’âme et les anges l’emportèrent joyeusement. 7/ Elle est au ciel la plus grande de toutes les femmes après Marie qui n'a pas d’égale; 8/ car elle fut de toutes les femmes celle qui après sa tendre mère aima le plus Notre-Seigneur. |
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TC0131 | TE008562 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 462, 1-11 | FABLE DE LA BELETTE. 1/ Fable: Un homme voulait tuer une belette; elle lui dit: 2/ "Si tu savais comme je te suis utile, tu ne me tuerais pas, car je mange les souris qui dévoreraient ton blé." 3/ Il répondit: "Ce n'est pas cela qui me retiendra de te tuer, car ce n'est pas pour moi que tu le fais." 4/Comprenons que c'est pour l’amour de Dieu que nous devons éviter le mal et faire le bien. 5/ Et si quelqu’un agit pour d’autres raisons, il perd un peu son temps, sans toutefois le perdre complètement. 6/ Car celui qui évite le péché par peur de l’enfer fait son salut, disent certains: ce n'est pas très glorieux, mais il le fait. 7/ En effet, si quelqu’un s’abstient de voler par crainte d’être pendu, il n'y a pas de raison qu’il soit pendu. 8/ Et si quelqu’un verse le prix fixé pour un château, il est normal qu’il ait le château. 9/ Si quelqu’un fait son devoir pour avoir le paradis, il est normal qu’il l’ait; mais ce n'est pas très glorieux, cela sent l’épicerie. 10/ Au contraire supposons qu’un homme dise à Dieu: "Mon Seigneur et mon Dieu, faites de moi ce qu’il vous plaira, comme un maître ferait de son domestique ou un père de son fils, 11/ car s’il n'y avait ni enfer ni paradis et que je ne doive pas être récompensé ou puni, je désirerais quand même vous aimer comme mon Seigneur et mon Dieu." Cet homme-là ferait son salut très glorieusement. |
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TC0131 | TE008167 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 715, 3-8 | SAINT AUGUSTIN NE PEUT RECEVOIR UNE DAME. 3/ Saint Augustin était si pieux et si contemplatif qu’un jour, étant en prière, il entendit la voix de Dieu qui lui disait: 4/ "Augustin, à quel point m'aimes-tu? - Seigneur, répondit-il, je vous aime tant que je voudrais avoir répandu tout mon sang pour votre amour. 5/ - Ne m'aimes-tu pas plus, reprit Dieu? - Jusqu’à quel point voulez-vous que je vous aime? Je vous aime tant qu’en plus de répandre pour vous tout mon sang, je voudrais avoir donné toute la moelle de mes os. 6/ - Et pas plus?" Saint Augustin, tout enflammé d’amour, répondit: 7/ "Oui vraiment plus, Seigneur. Je vous aime tant, puisque vous me le demandez, que je voudrais que vous soyez de la cire et moi une mèche: ainsi Augustin brûlerait en Dieu et Dieu en Augustin." 8/ Puissions-nous être tous enflammés du même feu que lui ! | |
TC0131 | TE007735 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 010a, 1-3 | ESTHER SAUVE SON PEUPLE. 1/ Voici maintenant la bonne Esther, à qui le roi Assuérus tendit son sceptre d’or: elle procura l’amitié du roi à son peuple qui jusque là en était mal vu. 2/ C'est ainsi que nous fûmes délivrés par la vierge Marie et par son fils que figurait le sceptre d’or. 3/ Car tout comme l’or est purifié par le feu, il est venu du sein du Père sur la terre pour nous purifier au feu du véritable amour. | |
TC0131 | TE009322 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 380, 1-10 | VA D'ABORD TE RECONCILIER AVEC TON FRERE. 1/ Jésus nous a dit: 2/ Quand vous voudrez présenter une offrande à l’autel, allez d’abord demander pardon à ceux que vous avez haï en leur disant: 3/ "Frère, pour les torts que tu as eus envers moi, je t'ai haï et j'ai souhaité qu’il t'arrive du malheur. 4/ Aussi je te prie de me le pardonner; et moi je te pardonne les torts que tu as eus, en demandant à Dieu de te pardonner aussi". 5/ Certains veulent que le plus offensé vienne demander pardon; ce serait bien qu’il le fasse. 6/ Mais s’il ne veut pas y venir, le moins offensé doit y aller, pour qu’ils sortent tous les deux de l’état de péché. 7/ Et c'est assez raisonnable, car de même que le riche doit aider le pauvre, le moins malade doit aider le plus malade. 8/ Si celui en qui règne la haine fait une offrande à l’autel, il offre à son père la tête de son frère. 9/ Car nous sommes tous fils de Dieu et personne n'aime parfaitement le Père s’il a de la haine pour un autre enfant que Dieu aime comme un bon père. 10/ Si nous aimons tous notre Père, pour son amour nous devons tous nous aimer les uns les autres parce qu’il nous aime tous. | |
TC0131 | TE008217 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 075, 1-9 | L’OISEAU DE CHASSE REVIENT AU LEURRE. 1/ Le baptême fait de nous des hommes libres, 2/ mais un excessif amour de la chair peut nous ramèner à la condition servile. 3/ Et quand Dieu le Père a vu que notre nature nous inclinait à aimer la chair, il a fait revêtir à son Fils notre pauvre chair pour nous attirer à l’aimer, 4/ tout comme certains fauconniers ou pêcheurs prennent leurs oiseaux ou leurs poissons en leur présentant des charognes. 5/ Si donc nous voulons aimer la chair, attachons-nous à la très vierge chair pendue sur la croix. 6/ Et si quelqu’un est tombé dans la condition servile par le péché, que ce signal d’amour le fasse revenir en grand repentir fondé sur vrai amour; 7/ nous pouvons revenir tout comme l’oiseau de chasse revient au leurre. 8/ Et c'est pour nous attirer ainsi que notre Père du ciel nous a jeté son leurre qui est son très cher Fils crucifié. 9/ Attachons-nous donc à lui et nous retrouverons notre liberté; car au Jugement, tout comme le fer attire l’aimant, il attirera tous ceux qui se seront attachés à lui par vrai amour. | |
TC0131 | TE008421 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 234, 1-5 | LES COMMISSIONNAIRES INDELICATS. 1 Un garçon et une fille portaient des poires et des cerises pour les offrir au seigneur de leur ville. 2 Ils se mirent d’accord pour échanger leurs cadeaux aux dépens du seigneur. 3 Cela signifie que nos coeurs sont les cadeaux que nous devons offrir à Dieu. 4 Quand deux jeunes gens s’aiment d’amour, ils se donnent les cadeaux qu’ils auraient dû offrir à Dieu. 5 Ils l’oublient souvent pour penser l’un à l’autre et Dieu n'y trouve pas sa part. | |
TC0131 | TE009072 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 245, 1-6 | LES MARIAGES D'ARGENT. 1 Celui qui est attentionné avec son maître par amour de son enfant, il n'aime pas son maître: il aime l’enfant. 2 De même celui qui épouse une femme pour sa dot, 3 il n'aime pas la femme, il aime la dot. et il ne l’épouse que pour l’argent. 4 Or Dieu aime mieux la bonne intention sans l’oeuvre que l’oeuvre sans bonne intention. 5 Car il est arrivé qu’une bonne oeuvre ait mené en enfer des gens à qui n'a manqué pour faire leur salut que la bonne intention. 6 Car bonne intention ne peut descendre en enfer ni mauvaise intention monter au paradis. | |
TC0131 | TE007739 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 048, 1-7 | ABEL TUE PAR CAIN. 1/ Dès les débuts de l’humanité fut annoncée la mort de Jésus: 2/ lorsque Caïn tua son frère pour les qualités qu’il avait, cela annonçait que Jésus serait ainsi traité par Judas son frère à cause de ses qualités. 3/ Extraordinaire fut la mort de Jésus: car si un homme voulait se faire mettre à mort, il lui suffirait de commettre un grand crime et il y parviendrait tout de suite. 4/ Mais Jésus venait du ciel sur la terre pour mourir et cependant il ne faisait aucune oeuvre ou déclaration sinon de sainteté et de perfection. 5/ C'est pourquoi il fallait que quelqu’un se charge du crime de le mettre à mort: car si quelqu’un avait eu pour lui de la haine, il aurait été forcé de l’aimer en voyant ses actions et en entendant ses paroles. 6/ Et cependant en montrant qu’ils n'avaient que faire de son enseignement, ils avaient voulu le lapider; mais personne ne pouvait lui faire de mal sans sa permission. 7/ Et il ne se mêla plus à la foule jusqu’à l’approche de sa Passion. |
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TC0131 | TE009089 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 393,1-9 | CONVERSION DE MARIE MADELEINE. 1/ Marie-Madeleine étendit sur la tête de Jésus un onguent précieux qui ôtait la chaleur; elle lui lava les pieds avec ses larmes et les essuya avec ses cheveux. 2/ Si par dessus toutes choses nous observons les commandements de Dieu et si nous l’aimons du fond du coeur sans mesure, 3/ nous lui rafraîchirons la tête et nous lui laverons les pieds comme fit la bonne Marie-Madeleine. 4/ Nous pourrons ainsi obtenir comme elle le pardon de nos péchés. 5/ Dieu fit à Marie-Madeleine une grande courtoisie en lui pardonnant ses péchés; 6/ Mais il nous fait à nous une plus grande courtoisie quand il nous évite de tomber dans le péché. 7/ En effet si une femme aime bien ses deux enfants, elle aime assurément celui à qui elle nettoie son habit quand elle l’a laissé tomber dans la boue; 8/ mais elle donne une plus grande marque d’amour à l’autre, en l’empêchant de tomber. 9/ Car sans l’aide de Dieu personne ne peut se garder de tomber dans le péché, et sans son aide personne qui y est tombé ne peut se relever. |
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TC0131 | TE008440 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 293, 1-6 | LE REFLET DU ROI DANS LA FONTAINE. 1 Une reine et un chevalier s’étaient assis sous un arbre au bord d’un puits pour parler de folles amours. 2 Mais ils se mirent à tenir des propos honnêtes parce qu’ils avaient vu dans l’eau le reflet du roi qui les guettait dans les branches de l’arbre. 3 Si nous nous gardions des mauvaises pensées et des mauvaises actions pour l’amour de Dieu qui voit toutes nos pensées, 4 nous garderions en nous sa paix comme la reine et le chevalier conservèrent l’amitié du roi. 5 Car pas mal de gens gardent mieux l’amitié de leur seigneur temporel qui ne les voit que du dehors 6 qu’ils ne gardent l’amitié de Dieu qui voit dedans et dehors toutes leurs pensées. | |
TC0131 | TE008904 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 767, 1-5 | L’EMPEREUR QUI REFUSAIT DE SE LEVER. 1/ Saint Martin avait à parler à un empereur. 2/ Comme l’empereur ne jugeait pas bon de se lever pour l’accueillir, le feu prit à son siège. 3/ Se levant alors malgré lui, il témoigna à saint Martin beaucoup de respect et lui accorda tout ce qu’il demandait. 4/ Dieu montra là qu’il voulait qu’on honore tous ceux qui gouvernent l’Eglise par amour pour lui. 5/ Car si ses ministres ne sont pas tous vénérables, c'est leur ministère qui est vénérable. Et Dieu reçoit l’honneur qu’on leur témoigne pour son amour. | |
TC0134 | TE014000 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 29b | La Vierge Marie et Joseph ne trouvent Jésus ni chez eux, ni chez leurs amis et parents, mais dans le Temple. | |
TC0134 | TE012896 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 34b | Un Romain ne peut pas se séparer de sa femme : il s’enveloppe dans la même bande de tissus qu’elle et ne boit pas si elle ne boit pas avant lui, etc. | |
TC0134 | TE013969 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 292a | César ne disait jamais à ses soldats " allez là" mais " venez" . Il affirmait aussi qu’un travail partagé avec un chef semblait moins lourd aux soldats et qu’un chef qui ne partage pas le travail ne sait pas aimer ses troupes. | |
TC0134 | TE013946 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 273b | Un philosophe dit que l’ami est un autre soi-même (alter ego); il en est de même pour l’amitié de Dieu et des saints. | |
TC0134 | TE013936 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 265b | Description des trois degrés de la concupiscence; le deuxième consiste à proférer des paroles charnelles : c’est pourquoi des poètes chantant l’amour ont été expulsés de villes anciennes. | |
TC0136 | TE009868 | anon. | Rothschild Canticles : 6 | En allant assister au martyre des chrétiens, une jeune fille dit à un sarrasin qu’elle va rendre visite à son bien-aimé. Il lui demande de prier celui-ci de lui faire envoyer un panier de roses. Le bien-aimé est le Seigneur; après le martyre de la jeune fille, il envoie effectivement des roses au sarrasin, qui se convertit et subit à son tour le martyre. |
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TC0138 | TE019609 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 485 | Inanité des aumônes sans amour. | |
TC0138 | TE019134 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 90 | Les yeux de la moniale envoyés au roi amoureux. | |
TC0138 | TE019245 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 190 | Ex amples de l'amour de la science partagée par les Sept Sages d’Athènes. | |
TC0138 | TE014141 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 70 | Magnanimité d’un prince envers l’amant de sa fille. | |
TC0138 | TE014147 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 78 | Parce qu’il ne parvient pas à la séduire, un homme fait se transformer une femme en ânesse pour pouvoir la posséder. Elle est libérée par la messe de saint Macaire. |
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TC0138 | TE019674 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 532 | Le fils du roi et le fils du procurateur. | |
TC0138 | TE014144 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 74 | Dieu refuse des fils aux prélats, le diable leur donne des neveux |
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TC0138 | TE019572 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 447 | Pourquoi il faut aimer Dieu. | |
TC0138 | TE019375 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 320 | La conversion fondée uniquement sur la peur n’empêche pas la damnation. |
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TC0138 | TE019573 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 448 | L'amour de Dieu comparé à l'eau, au feu et au travail du maçon. | |
TC0138 | TE019574 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 449 | Comment il faut aimer Dieu: de toute son âme et de toute sa force. | |
TC0138 | TE019575 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 450 | Saint Jean l’Évangéliste prêchant l'amour du prochain. | |
TC0138 | TE019576 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 451 | Pour mettre en pratique le précepte sur l'amour du prochain, prendre exemple sur la solidarité unissant les membres d'un corps. | |
TC0140 | TE013801 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XIX, 1. | Une veuve décide de ne pas se remarier parce que les prétendants sont plus intéressés par ses richesses que par elle. | |
TC0140 | TE013396 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), V, 3. | Un amoureux se rend chez un enchanteur croyant que celui-ci lui fera rencontrer la femme désirée; le malheureux ne comprend pas qu’il est la victime d’une tromperie diabolique. | |
TC0142 | TE018529 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 103 | Une jeune religieuse tomba amoureuse du beau prieur du monastère. Il essaya de la dissuader de le poursuivre, mais elle menaça de se suicider. Le prieur fit alors semblance de consentir et lui montra son corps ravagé par la pénitence. Libérée de la tentation par l’horreur et par la honte, la religieuse demanda pardon. |
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TC0142 | TE019085 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 27 | Une femme apparut après sa mort à une recluse et lui dit qu'elle était dans les peines du purgatoire : elle avait notamment eu recours à des pratiques magiques pour conserver l'amour de son mari. Comme ses intentions avaient été assez pieuses, il était possible de l'aider avec des prières et des messes. |
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TC0142 | TE018791 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 33 | Une moniale tomba amoureuse d'un clerc et décida de quitter le monastère. La nuit, quand les sœurs vinrent dormir, elle voulut sortir de l'oratoire mais vit le crucifix bloquant la porte. Ayant compris que Dieu ne voulait pas qu'elle devînt apostat, elle se prosterna devant la statue de la Vierge Marie qui s'anima et lui donna une gifle, en disant : « Où vas-tu, folle? Retourne au dortoir ! » La gifle était si forte que la moniale perdit connaissance. Sa tentation cessa. |
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TC0146 | TE014245 | Petrus Alfonsi | Disciplina clericalis [Leone, 2010] : II Exemplum de integro amico | L’histoire se déroule en deux temps : au début elle parle de deux marchands, l’un de Baghdad, l’autre d’Egypte, unis par les liens du travail et de l’amitié bien qu’ils ne se soient jamais rencontrés personnellement. Le marchand de Baghdad se rend pour ses affaires en Egypte où il est accueilli avec tous les honneurs par son ami. Mais un jour, l’ami de Baghdad tombe malade et les médecins découvrent qu’il s’agit de la maladie d’amour; l’homme, en effet, est amoureux, sans le savoir, d’une jeune fille que l’Egyptien avait élevée dans l’intention de l’épouser. Cependant, l’Egyptien décide de renoncer à sa bien-aimée et de l’offrir en mariage (avec une dote considérable) à son ami. La première partie se termine avec le départ du nouveau couple vers Baghdad. ~ L’histoire reprend des années plus tard : l’Egyptien, tombé dans la misère, décide de se rendre chez l’ami qu’il avait aidé autrefois en lui concédant une femme et des biens. Mais en chemin, il assiste à un meurtre; le meurtrier s’enfuit. L’exilé voulant alors mettre fin à sa misère, décide de confesser à la foule en furie qu’il est l’assassin. Mais le jour de l’exécution publique, son ami le reconnaît et, pour le sauver, il confesse à son tour qu’il est l’unique vrai coupable. A ce moment, le véritable assassin, qui avait assisté à la scène, craignant la colère divine, confesse son crime. L’histoire se termine par un acquittement général de la part du roi et l’homme pauvre s’en retourne en Egypte chargé des dons de son ami. | |
TC0148 | TE015642 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1242 | SAINTE SCHOLASTIQUE OBTIENT LA PLUIE PAR SES PRIÈRES. — La soeur de saint Benoît, sainte Scholastique, obtint par ses prières et ses larmes la pluie, afin de retenir son frère pour la nuit. | |
TC0155 | TE016236 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 112 | Une jeune femme entre dans un couvent dont sa tante est l’abbesse. Peu après, elle tombe amoureuse d’un jeune homme, mais ne trouve pas l’opportunité de pécher avec lui. Elle meurt sans confesser ses pensées coupables. La tante, en la prenant pour une sainte, la prie comme intercesseur auprès de Dieu. La nièce apparaît donc à sa tante pour lui dire qu’elle est damnée. | |
TC0157 | TE017355 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 96, p. 60, l. 8 – p. 60, l. 12 | Pierre Damien a connu un jour un homme qui est mort pour venger une atteinte à l’honneur de sa femme. Moins d’un an plus tard, elle se remaria. Les hommes, ainsi, négligent Dieu par amour de leur femme, mais découvrent ensuite qu’ils abandonnent par là leurs biens à des étrangers, voire à des ennemis. | |
TC0158 | TE016676 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 229 | Le roi qui s'éprend d'une femme d'après son portrait.– Un roi fait prendre une femme mariée dont il est devenu épris après avoir vu son image peinte par un artiste; devenue reine, cette femme fond en larmes en respirant une fleur qui lui rappelle le parfum de son premier mari. Ce dernier est entré en religion : le roi le fait chercher et il est obligé de constater que son corps exhale, en effet, un parfum merveilleux. | |
TC0158 | TE017034 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 492 | Le pêcheur devenu amoureux de la fille du roi.– Le pêcheur devenu amoureux de la fille du roi se trouve endormi quand la princesse vient pour accéder à ses désirs. | |
TC0158 | TE016818 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 364 | Les cinq fils de devas et la fille de devî.– Cinq fils de devas expriment en gâthâs de plus en plus enflammées le trouble que leur amour pour une fille de devî a jeté dans leur cœur. | |
TC0158 | TE016762 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 312 | Le rustre qui s'éprit de la fille du roi.– Un rustre tombe amoureux de la fille du roi et, ne voyant pas le moyen de l'épouser, tombe gravement malade. Ses amis, pour le consoler, lui disent qu'ils ont trouvé un stratagème pour la lui faire épouser, à la condition toutefois que celle-ci soit consentante. Le rustre tout joyeux s'écrie : « Je l'obtiendrai certainement !. . .» | |
TC0158 | TE016965 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 423 | La courtisane et le bhiksu, le singe et la tortue.– La courtisane qui a accueilli avec bienveillance un bhiksu le chasse lorsqu'elle s'aperçoit qu'il est épris d'elle. Dans une existence antérieure, le singe (la courtisane) a repoussé avec indignation les propositions éhontées de la tortue (le bhiksu). |
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TC0158 | TE016973 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 431 | Le petit éléphant et l'anachorète.– Un ascète a pris en affection singulière un petit éléphant. Pour lui faire comprendre la vanité des attachements de ce monde, Çakra lui apparaît sous la forme d'un éléphant mort; puis, quand l'ascète a donné libre cours à son chagrin, Çakra reprend sa véritable forme et lui enseigne qu'on ne doit pas pleurer les morts. |
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TC0158 | TE016654 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 207 | Le çrâmanera qui devient un nâga.– Un çrâmanera en se cramponnant au pied du lit de son maître, s'introduit subrepticement chez un nâga; il s'éprend d'une nâgî; retourné sur terre, il obtient de devenir un nâga (cf. n° 94). | |
TC0161 | TE017740 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXVII, 24 | COMMENT L'ÉPOUSE D'UN HOMME, APRÈS QU'ELLE EST MORTE, REPREND SA FIGURE PREMIÈRE ET RENCONTRE SON ANCIEN MARI.– Un gouverneur nouvellement nommé propose à un pauvre servant de l’accompagner et de s’installer dans sa province. Celui-ci accepte et avant de partir, il quitte l’épouse avec laquelle il a habité et partagé sa pauvreté pendant des années. Il se marie avec une autre femme plus aisée. Peu à peu, il s’enrichit dans la province, mais soudain il éprouve l’envie de revoir son épouse d’avant. Après quelques années, la charge du gouverneur étant terminée, l’homme repart vers la capitale et décide de retourner vivre avec elle. Il trouve une maison affreusement délabrée, et se sent soudain très mélancolique. Il pénètre dans la maison et voit son épouse, seule, à l’endroit où elle se tenait jadis. Elle lui parle joyeusement et après de longues conversations, ils se couchent en s’étreignant dans leurs bras et s’endorment. Le matin, le soleil pénètre dans la pièce. L’homme se réveille en sursaut, et voit que celle qu’il étreint dans ses bras est un cadavre complètement desséché. Effrayé, il demande aux habitants de la maison voisine s’ils ont vu la femme d’à côté. Les voisins lui racontent que cette femme, ayant été quittée par son mari, est tombée malade et est morte de chagrin et qu’elle est restée là, car personne n’est venu l’enlever de la maison. L’homme, épouvanté, ne dit rien et s’en retourne. Ainsi l’âme de cette épouse est restée sur place pour rencontrer son mari et s’unir à lui. C’est pourquoi, en pareil cas, il faut s’informer pour éviter de se retrouver avec un fantôme ! |
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TC0161 | TE017696 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : V, 04 | COMMENT L'ERMITE UNICORNE S’EN EST ALLÉ DE LA MONTAGNE À LA VILLE DU ROI EN PORTANT UNE FILLE SUR SON DOS.– L’ermite Unicorne furieux enferme les rois-dragons responsables des intempéries dans un pot. Pour lutter contre la sécheresse qui s’est installée, les rois décident d’envoyer cinq cents belles filles dans la montagne pour charmer l’ermite. Celui-ci s’éprend de l’une d’elle. Les rois-dragons se libèrent alors et la pluie tombe pendant cinq jours. La fille restée auprès de l’ermite décide de repartir. L’ermite, attristé de son départ la guide et la porte sur son dos jusqu'à la ville. Le roi n’ose pas se moquer de cet homme saint ridicule. |
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TC0161 | TE017717 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XIII, 12 | COMMENT UN MOINE DU CHORAKUJI A VU DANS LA MONTAGNE UNE NONNE ENTRÉE EN CONCENTRATION.– Un moine entend dans la montagne une voix qui récite le Sûtra du Lotus de la Loi. Il trouve un rocher d’où semble sortir la voix. Le rocher grandit et se transforme en religieuse. Très éplorée, la religieuse explique au moine effrayé qu’elle était entrée en méditation depuis des années et qu’à la vue d’un homme, son désir amoureux s’étant réveillé, elle a repris forme humaine et devra attendre encore bien plus longtemps pour redevenir comme avant. |
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TC0161 | TE017749 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXXI, 08 | HISTOIRE D'UNE FEMME QUI MEURT APRÈS QU'ELLE SE SOIT REFLÉTÉE DANS LA FLAMME D'UNE LAMPE.– Le reflet de Petite Chûjô, une belle femme courtisée par le gouverneur, apparaît au-dessus de la flamme d’une lampe à huile. Les femmes qui assistent à cette apparition s’en divertissent, puis finissent par faire tomber les cendres incandescentes. Quelques jours plus tard, Petite Chûjô tombe malade et part dans sa maison de famille. Le gouverneur lui rend visite, et, attendri, passe la nuit à s’entretenir avec elle. A son retour, inquiet, il lui écrit pour lui dire qu’il va revenir la voir au plus vite. Il reçoit ces mots en réponse : « Toribe-yama » (nom d’un célèbre cimetière). Il se rend chez Petite Chûjô et apprend que ses funérailles ont eu lieu dans la nuit. Or il faut faire avaler les cendres de la matière incandescente à la personne qui apparaît dans le feu. Cette femme est morte car cette observance n’a pas été respectée. | |
TC0162 | TE017780 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XIV, 05 | COMMENT UN HOMME SAUVE L’ÂME D'UNE RENARDE EN COPIANT LE SÛTRA DU LOTUS.– Un beau jeune homme rencontre une charmante jeune fille qu’il courtise. Il désire ardemment s’unir à cette femme, mais celle-ci répond qu’elle doit refuser, car elle perdrait la vie. L’homme insiste et elle finit par céder. Ils passent la nuit ensemble dans une cabane, et quand le jour se lève la jeune fille dit qu’elle va mourir et demande à l’homme de copier le sûtra du Lotus, et d’en faire offrande pour que son âme repose en paix après sa mort. L’homme ne croyant pas en cette prédiction, et trouvant cette demande absurde, promet cependant de respecter sa demande. La femme s’empare de l’éventail de l’homme et lui demande de venir chez elle le lendemain pour constater sa mort. L’homme doute malgré tout et se rend chez elle. Sa vieille mère éplorée apparaît et lui annonce la mort de sa fille. Il entre et voit le corps d’une jeune renarde, le visage couvert par son éventail. Il comprend alors qu’il a fait l’amour avec une renarde. Toutefois, honorant sa promesse, il copie et offre durant sept jours une partie du sûtra du Lotus. La femme lui apparaît dans un rêve, telle une déesse, et lui dit que grâce à ses bienfaits, elle a pu renaître, lavée de ses péchés. |
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TC0162 | TE017778 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XVI, 17 | COMMENT KAYA NO YOSHIFUJI DE LA PROVINCE DE BICHÛ, DEVENU LE MARI D’UNE RENARDE, EST SAUVÉ PAR KANNON.– Yoshifuji, de nature libertine, se trouvant seul après le départ de sa femme pour la Capitale, sort se promener un soir aux alentours de sa demeure. Il rencontre une femme splendide, la courtise, et la raccompagne chez elle. Il arrive dans un véritable palais, empli de serviteurs et de gens de tous rangs qui accueillent la femme comme la fille de la maison. Il s’unit à elle, et le lendemain, le maître de céans l’invite à rester. Il devient le mari de cette femme pendant de longues années, sans se soucier du sort de son ancienne famille. Inquiets de son absence, ses proches le cherchent, sans pouvoir le trouver. Pendant ce temps, l’épouse de Yoshifuji met au monde un enfant. Les mois et les années continuent de passer et Yoshifuji vit très heureux auprès de cette femme dont il est éperdument amoureux. Dans sa maison d’avant, chacun se lamente, le pensant mort et, espérant retrouver son corps, on décide d’édifier une statue de Kannon. Ses proches abattent un arbre qu’ils façonnent à la taille du disparu, et se prosternent et prient devant la statue. Dans la demeure où se trouve Yoshifuji, un homme entre alors en marchant avec une canne. Tous les habitant sont terrifiés et s’enfuient. L’homme frappe Yoshifuji sur le dos et le fait sortir par un trou étroit. Dans son ancienne maisonnée, c’est le treizième soir à l’heure même de sa disparition, et ses habitants se lamentent. Soudain une créature bizarre et noire surgit et se dirige vers eux en rampant. Ils reconnaissent Yoshifuji qui leur dit avoir eu un fils dans cette nouvelle vie, et vouloir en faire son premier héritier, avant le fils de sa première union. Quand on lui demande où est cet enfant, Yoshifuji désigne la grange. Tous sont saisis d’horreur devant l’aspect de cet homme décharné et portant les mêmes vêtements que le jour de sa disparition. Quand on soulève le plancher de la grange, une bande de renards s’en échappe, et l’on voit c’est là que Yoshifuji avait sa couche. Tous comprennent qu’il a été trompé par une renarde, qui en a fait son mari. Yoshifuji retrouve difficilement la raison, malgré de nombreuses incantations et purifications. Honteux, il comprend qu’il a vécu treize jours sous le plancher de cette grange alors qu’il pensait avoir vécu dans un palais pendant treize années. C’est la déesse Kannon, sculptée et implorée qui a pris la forme de l’homme à la canne. C’est toujours à Kannon qu’il faut adresser ses prières. |
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TC0163 | TE018115 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 51. | UNE FEMME QUI EST MORTE REVIENT BIEN RÉELLEMENT DANS LA MAISON DE SON MARI.– Un homme soigne sa femme qui est tombée gravement malade après la naissance de son enfant. Alors que son épouse est mourante, l’homme, la voyant en nage, détache un morceau d’une lettre pour nouer sa chevelure et la soulager. La femme meurt, son mari accomplit scrupuleusement le service posthume après sa crémation, mais reste désespéré par l’absence de son épouse. Or une nuit, la femme apparaît et dit que devant le désir ardent et le profond amour de son mari, elle a outrepassé les limites du possible pour revenir bien réellement. Ils s’unissent alors, comme ile le faisaient du vivant de la femme. Au matin, avant de partir, la femme semble avoir égaré quelque chose et fouille minutieusement la chambre. Quand il fait grand jour, et après le départ de sa femme, le mari découvre par terre un cordon à cheveux. Il reconnaît la bandelette de papier qu’il a utilisé pour nouer la chevelure de la femme. Ce cordon aurait dû brûler avec son corps. Il constate qu’il s’agit bien du morceau qu’il a détaché de la lettre. Ainsi la sœur d’Ono no Takamura est revenue réellement, elle aussi, voir son frère chaque nuit, mais on n’entendait que sa voix. Un amour profond produit des miracles. Si nous aspirons passionnément à rencontrer un jour la loi du Bouddha, pourquoi en irait-il autrement que pour le lien qui unit les couples chez certains insectes ? |
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TC0163 | TE018112 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 48. | LE VÉNÉRABLE DE L’ERMITAGE CHINOIS ÉVEILLE SON CŒUR.– Kunisuké, fils d’un gouverneur est profondément épris d’une femme qu’il doit quitter quand son père est nommé dans la province du Tajima. Loin de son aimée, Kunisuké se lamente. Toutes ses lettres restent sans réponse, et les années passant, son inquiétude grandit. Il finit par retourner à la capitale et, il apprend que la femme, souffrante, a quitté les lieux. Kunisuké est désespéré et ses recherches demeurent vaines. Il part alors à l’aventure sur un cheval. Il se rend dans la partie ouest de la capitale, où il pense trouver une connaissance de la femme. Devant une maison, il aperçoit une jeune fille qui a été au service de celle qu’il recherche. Il entre dans la maison et trouve enfin celle qu’il aime tant. Celle-ci se coiffe et détourne son visage. Il l’entoure de ses bras, s’épanche sur toutes les souffrances qu’il a endurées. Mais elle ne répond mot et se met à sangloter. Alors qu’elle lui tourne toujours le dos, il la force à se retourner et s’aperçoit qu’elle a perdu ses deux yeux. La femme, questionnée, secouée de sanglots est incapable de répondre. C’est la servante qui raconte à Kunisuké que sa maîtresse, n’ayant aucune nouvelle, ne recevant aucune lettre, est tombée malade et a quitté le palais où elle servait. Elle est arrivée là où elle se trouve aujourd’hui et a fini par succomber, malgré les soins qu’elle lui prodiguait. Alors elle a déposé le corps de la femme dans une lande proche, mais vers midi, elle est revenue à la vie. Mais entre-temps les corbeaux l’ont défigurée. Depuis la femme désire rester cachée de tous. Alors Kunisuké se demandant quel péché peut entraîner une telle rétribution, décide de se retirer et monte sur le mont Hiéi, où il devient le disciple de Keiso qui lui transmet les liturgies secrètes du Shingon. |
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TC0163 | TE018161 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 92. | LA FILLE DE TACHIBANA NO ISSÉI SE REND SUR LES LIEUX DE SON EXIL.– La fille de Tachibana no Isséi ne supportant pas le départ de son père en exil veut partir avec lui. Malgré le refus catégorique des officiers de l’escorte, la jeune fille suit le cortège secrètement chaque nuit, relais après relais. Après un voyage très difficile, affaiblie et amaigrie, elle finit par rejoindre son père. Peu de temps après son arrivée son père meurt et la jeune fille s’acquitte jour et nuit de ses derniers devoirs. Tous éprouvent compassion et chagrin à son égard et nombreux sont ceux qui la vénèrent et nouent un lien [Un lien de salut que l’homme cherche à établir avec le Bouddha par l’intermédiaire d’un saint homme] avec elle. Après quelque temps, la jeune fille dit au gouverneur qu’elle veut obtenir la grâce de l’empereur pour son père défunt, rapporter à la capitale ses restes et lui rendre les derniers devoirs de piété filiale. Le gouverneur, ému par l’exposé des faits, donne son consentement. Pleine de joie, la fille remonte à la capitale avec la boîte contenant les cendres de son père suspendue à son cou. Ainsi on parvient toujours, hier comme aujourd’hui, à réaliser ce que l’on a sincèrement conçu avec une ferme volonté. |
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TC0163 | TE018119 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 55. | LE SECOND CONSEILLER AKIMOTO QUITTE LE MONDE ET VIT RETIRÉ.– Le second conseiller Akimoto aspire profondément à la voie du Bouddha. Bouleversé après la mort de l’empereur, il refuse de servir le nouveau maître et après s’être chargé des cérémonies du deuil, il quitte le monde. Il finit par s’établir à Ôhara où le grand chancelier vient secrètement lui rendre visite. Ils conversent jusqu’à la fin de la nuit, sans jamais aborder les affaires de ce monde. Cependant, au moment de partir, le chancelier entend Akimoto lui dire que Toshizané est un écervelé. Le chancelier ne saisit pas le sens de cette réflexion sur Toshinazé, le fils d’Akimoto. Par la suite, il comprend qu’Akimoto lui demande d’épauler son fils, et de ne pas le négliger, même si celui-ci est dépourvu de qualités remarquables. Le chancelier est très ému par l’affection d’Akimo envers son fils, malgré son renoncement au monde. Dès lors, il ne perd pas d’occasion d’aider et de patronner ce fils, qui, malgré l’absence de son père, devient le grand conseiller du Mino. | |
TC0163 | TE018126 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 62. | LA MÈRE DU CONTRÔLEUR MONACAL SHÔZAN VOUE À SON FILS UNE TENDRESSE PROFONDE.– Le contrôleur monacal Shôzan vit très pauvrement dans la montagne enneigée. Il n’ose demander de l’aide à sa mère avec qui il entretient de lointaines relations. Mais celle-ci adresse à son fils une lettre de la capitale où elle réside, s’inquiétant avec délicatesse de sa situation. Elle lui fait porter aussi quelques présents. Shôzan est très ému par cette attention et il allume un feu et prépare la nourriture offerte par sa mère à son messager transi de froid. Mais ce dernier fond en larmes et refuse de manger. Il explique que la mère de Shôzan, à bout de ressources, a coupé sa chevelure pour l’échanger contre cette nourriture. Il n’est rien qui, pour la profondeur de la compassion, surpasse les sentiments d’une mère. Et c’est ainsi pour les oiseaux et toutes les bêtes même privées de raison. Ainsi un homme élevant un faucon entreprit de tuer une chienne pour la lui donner à manger. Il ouvre le ventre de la chienne : en sortent deux petits. La chienne qui s’est enfuie revient les chercher mais tombe morte. A cette vue, l’homme renonce au monde. |
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TC0165 | TE018404 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 151, pp. 270-271 | Suivant leur penchant lubrique, deux clercs adolescents de Rouen se sont unis. L'un d'eux nommé Gautier meurt et, au bout d'un an exactement, apparaît très triste à son compagnon pour lui montrer sa situation. Les deux se retrouvent en un lieu singulier. D'un côté, on trouve une fosse très profonde, brûlante et malodorante ; de l'autre côté se tient un ours très féroce. Au milieu, un agneau terrorisé. Le mort dit qu'il est cet agneau et qu'il est dans cette position depuis un an, sans pouvoir s'échapper d'un côté pour ne pas tomber dans la fosse, ni de l'autre pour ne pas être dévoré par l'ours. Au réveil, l'adolescent comprend que la vision lui a été envoyée par Dieu, il abandonne les pompes ecclésiastiques et entre à Clairvaux, sous la direction de saint Bernard, où il vit dans la vertu. |
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TC0165 | TE018410 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 158, pp. 282-283 | L'empereur Henry a un clerc à la cour avec un corps déformé, mais sage et doté d'une voix mélodieuse, amoureux d'une prostituée de la ville. Un jour, il se présente à la messe avec cette femme. L'empereur, pour le tester, lui demander de chanter l'évangile, comme s'il était diacre. Le clerc refuse même lorsque l'empereur le menace de quitter ses terres, il est donc forcé de partir. Mais l'empereur le retient et le place face à lui, le félicitant d'avoir craint plus d'offenser Dieu que son empereur et lui promet la prochaine place en tant qu'évêque, à condition qu'il abandonne son amour illicite. |
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TC0165 | TE018391 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 138, pp. 252-253 | A la même époque, un homme part en pèlerinage avec sa femme et sa fille, âgée de quinze ans, belle et vierge. Ils passent par Châtellerault, près de Poitiers, où Hildevin, fils du seigneur du château local, tombe amoureux de la jeune fille et décide de la poursuivre. Le lendemain, en quittant la ville, la jeune fille sent que quelque chose de grave est sur le point d'arriver et convainc ses parents de trouver refuge dans un moulin inhabité près de la rivière. Hildevin arrive, jure devant le père qu'il ne fera de mal à personne, puis agresse la jeune fille. Les gémissements de la jeune fille et de ses parents atteignent saint Jacques. L'agresseur devient fou et meurt après trois jours de souffrance, prouvant de manière efficace qu'il ne faut pas nuire aux pèlerins de Saint-Jacques. Herbert a recueilli l'histoire auprès de deux frères de ce village, dont l'un était présent lors de ces événements et l'autre, un ermite des environs, avait appris l'épisode du père du défunt. |
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TC0165 | TE018450 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 12, pp. 315-316 | Une nuit, un charbonnier (homme religieux) voit apparaître une femme nue poursuivie par un homme à cheval qui, après l'avoir atteinte, la tue avec son épée et la jette dans le feu, d'où il la ramène pour la remettre sur son cheval et partir. La vision se répète plusieurs nuits d'affilée. Un soir, un comte l'accompagne après s'être confessé. Les deux entendent un bruit de trompette, le comte fait le signe de croix et assiste à la même vision. Il demande à l'homme à cheval, au nom de Dieu, qui il est et ce qu'il fait. L'homme répond qu'il est chevalier, que la femme avait tué son mari par amour pour lui et que maintenant, morts, ils sont tous deux punis pour leur l'adultère, porté par un cheval qui est en fait le diable. Ils peuvent cependant être encore aidés par des prières et des messes. |
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